Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
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Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Bonjour à tous !
Tout d'abord, je suis heureuse d'avoir découvert ce forum par hasard en recherchant "Je ne suis jamais satisfaite" sur internet ! (le désespoir nous amène loin parfois... ) Cela fait une semaine que je vous lis et ... ça fait un bien fou ! Je clique de partout, je lis vos expériences et me sens chez moi !
Je vous explique ma situation, en espérant que cette fois, des gens m'écoutent. Cela risque d'être un peu long mais, je crois que vous avez l'habitude !
Il y a un an un ex copain m'a appelée en me disant qu'il voulait que l'on se rencontre pour parler de "quelque chose d'important". Après un doute quant à ses intentions je me suis quand même rendue au RDV. Il a eu du mal, mais il m'a expliqué avoir été diagnostiqué HPI (je ne connaissais rien à tout cela), et qu'il pensait fortement que j'avais aussi un haut potentiel. Vous vous doutez, j'ai bien ri ! J'ai été flattée (je n'y connaissais rien je me répète... pour moi un haut potentiel c'était du génie, la belle vie). J'ai refusé de parler de tout ça mais me suis quand même "renseignée" en tombant sur des articles de merd* ! Rien ne collait j'ai laissé tomber...
Il y a 2 mois j'ai discuté avec un jeune homme HPE qui, au fil des jours, ne cessait de me dire "Alors toi, t'es HPI c'est certain !", je ne comprenais toujours pas en quoi, puis il m'a dirigée vers des vidéos Youtube (notamment celles de Christine Mortamais). J'ai été bouleversée, j'ai beaucoup pleuré. Je ne saurais décrire cette sensation comme il se doit. Je n'utilise que rarement des expressions qui exagèrent, qui ne ciblent pas bien ce que je ressens mais celle-ci est + qu'appropriée : j'ai perdu des kilos ! J'ai perdu tout ce qui pesait, j'ai ressenti une sorte d'illumination "C'EST CA !" que je n'avais jamais ressentie avant malgré de nombreuses recherches. J'en ai parlé avec un ami HPI (décidément... j'en suis entourée!) qui m'a dit que ça ne l'étonnerait pas que ce soit mon cas, encore une fois.
J'ai passé des heures à regarder des vidéos, en me disant au fond de moi "je vais trouver quelque chose qui va réfuter totalement ce potentiel diagnostic" mais non. Car, en plus d'être une chose très complexe, le haut potentiel ne se définit pas en caractéristiques bien ciblées, c'est très vaste. Et, je le sais, confondu à de multiples troubles comme le TDA/H, l'autisme ...
Est venu le moment où je me suis dit "ma cocotte, il va falloir passer un test de QI" mais ça me paraît impossible, j'angoisse énormément. Il faut savoir que je sors à peine d'une phobie sociale sévère avec comme problème de fond le jugement des autres, rien que d'imaginer qu'on me dise "Non Madame, vous avez 90 de QI" me terrorise. Je sais que le QI n'est pas un significateur d'intelligence, de place dans la société ou auprès des autres, je déteste ces tests qui sont, pour moi, une énorme erreur de la part de nos superbes ancêtres psychologues, qui auraient pu trouver bien mieux (à l'époque son utilité peut s'expliquer, je parle plutôt d'aujourd'hui). Des personnes se définissent zèbres sans test, mais j'en suis incapable. Je vis ces interrogations très mal, j'angoisse. Un diagnostic "positif" m'aiderait grandement à mettre des mots sur toutes ces difficultés, sur toutes ces consultations auprès de nombreux psychologues, desquelles je sortais déçue, en voyant bien que quelque chose était au fond de moi et que personne ne pouvait me dire ce que c'était, même des gens dont c'est le métier. Je me sentais/piégée dans quelque chose.
Aussi, j'ai une dyscalculie et m'inquiète de la potentielle répercussion sur la passation du test, même si le ou la psychologue va le prendre en compte je l'espère.
Comment dois-je faire ma recherche pour rencontrer un bon psy ?
Quelque chose ne tourne pas rond chez moi, je ne dis pas que c'est positif ou négatif, c'est juste là. S ce n'est pas ce diagnostic là je le vivrais très mal. Je me connais je vais tomber au fond du gouffre. Je sais qu'être haut potentiel n'est pas un cadeau, mais si tel est le cas, j'en ai déjà payé les frais. J'espère que vous avez compris le pourquoi du comment, que je n'attends pas un diagnostic pour me dire que je suis une génie (oui oui, j'anticipe le jugement qui n'est pourtant pas là! ). Est-ce une bonne idée de passer ce test après tout ça ?
J'ai besoin de vos lumières, de vos expériences. Je me sens déjà bien ici.
En attendant vos retours, merci de m'avoir lue.
Tout d'abord, je suis heureuse d'avoir découvert ce forum par hasard en recherchant "Je ne suis jamais satisfaite" sur internet ! (le désespoir nous amène loin parfois... ) Cela fait une semaine que je vous lis et ... ça fait un bien fou ! Je clique de partout, je lis vos expériences et me sens chez moi !
Je vous explique ma situation, en espérant que cette fois, des gens m'écoutent. Cela risque d'être un peu long mais, je crois que vous avez l'habitude !
Il y a un an un ex copain m'a appelée en me disant qu'il voulait que l'on se rencontre pour parler de "quelque chose d'important". Après un doute quant à ses intentions je me suis quand même rendue au RDV. Il a eu du mal, mais il m'a expliqué avoir été diagnostiqué HPI (je ne connaissais rien à tout cela), et qu'il pensait fortement que j'avais aussi un haut potentiel. Vous vous doutez, j'ai bien ri ! J'ai été flattée (je n'y connaissais rien je me répète... pour moi un haut potentiel c'était du génie, la belle vie). J'ai refusé de parler de tout ça mais me suis quand même "renseignée" en tombant sur des articles de merd* ! Rien ne collait j'ai laissé tomber...
Il y a 2 mois j'ai discuté avec un jeune homme HPE qui, au fil des jours, ne cessait de me dire "Alors toi, t'es HPI c'est certain !", je ne comprenais toujours pas en quoi, puis il m'a dirigée vers des vidéos Youtube (notamment celles de Christine Mortamais). J'ai été bouleversée, j'ai beaucoup pleuré. Je ne saurais décrire cette sensation comme il se doit. Je n'utilise que rarement des expressions qui exagèrent, qui ne ciblent pas bien ce que je ressens mais celle-ci est + qu'appropriée : j'ai perdu des kilos ! J'ai perdu tout ce qui pesait, j'ai ressenti une sorte d'illumination "C'EST CA !" que je n'avais jamais ressentie avant malgré de nombreuses recherches. J'en ai parlé avec un ami HPI (décidément... j'en suis entourée!) qui m'a dit que ça ne l'étonnerait pas que ce soit mon cas, encore une fois.
J'ai passé des heures à regarder des vidéos, en me disant au fond de moi "je vais trouver quelque chose qui va réfuter totalement ce potentiel diagnostic" mais non. Car, en plus d'être une chose très complexe, le haut potentiel ne se définit pas en caractéristiques bien ciblées, c'est très vaste. Et, je le sais, confondu à de multiples troubles comme le TDA/H, l'autisme ...
Est venu le moment où je me suis dit "ma cocotte, il va falloir passer un test de QI" mais ça me paraît impossible, j'angoisse énormément. Il faut savoir que je sors à peine d'une phobie sociale sévère avec comme problème de fond le jugement des autres, rien que d'imaginer qu'on me dise "Non Madame, vous avez 90 de QI" me terrorise. Je sais que le QI n'est pas un significateur d'intelligence, de place dans la société ou auprès des autres, je déteste ces tests qui sont, pour moi, une énorme erreur de la part de nos superbes ancêtres psychologues, qui auraient pu trouver bien mieux (à l'époque son utilité peut s'expliquer, je parle plutôt d'aujourd'hui). Des personnes se définissent zèbres sans test, mais j'en suis incapable. Je vis ces interrogations très mal, j'angoisse. Un diagnostic "positif" m'aiderait grandement à mettre des mots sur toutes ces difficultés, sur toutes ces consultations auprès de nombreux psychologues, desquelles je sortais déçue, en voyant bien que quelque chose était au fond de moi et que personne ne pouvait me dire ce que c'était, même des gens dont c'est le métier. Je me sentais/piégée dans quelque chose.
Aussi, j'ai une dyscalculie et m'inquiète de la potentielle répercussion sur la passation du test, même si le ou la psychologue va le prendre en compte je l'espère.
Comment dois-je faire ma recherche pour rencontrer un bon psy ?
Quelque chose ne tourne pas rond chez moi, je ne dis pas que c'est positif ou négatif, c'est juste là. S ce n'est pas ce diagnostic là je le vivrais très mal. Je me connais je vais tomber au fond du gouffre. Je sais qu'être haut potentiel n'est pas un cadeau, mais si tel est le cas, j'en ai déjà payé les frais. J'espère que vous avez compris le pourquoi du comment, que je n'attends pas un diagnostic pour me dire que je suis une génie (oui oui, j'anticipe le jugement qui n'est pourtant pas là! ). Est-ce une bonne idée de passer ce test après tout ça ?
J'ai besoin de vos lumières, de vos expériences. Je me sens déjà bien ici.
En attendant vos retours, merci de m'avoir lue.
Shikari- Messages : 9
Date d'inscription : 09/04/2020
Age : 27
Localisation : Toulouse
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Bonjour,
En préambule, le mot "test" est subrepticement connoté de jugement, et c'est de cela qu'il faudrait pouvoir se débarasser, donc ne pas le percevoir comme une étiquette qu'une soit disant autorité supérieure plaquerait sur un être dans le but de le déterminer ad vitam eternam.
Ensuite, ces fameuses grilles ne mettent en évidence que la vitesse de la matière grise et la mémoire de travail, mais en rien le quotient émotionnel et tout ce qui fait de l'être ce qui le constitue dans son entièreté. Et ce passage de "test' (oh combien, en ce cas, j'abhorre ce mot) n'est rien tant que le psychologue en charge de sa préparation et de son déroulé n'a rien fait pour cerner l'être en face, ni ne lui a ouvert les yeux sur sa relativité et son importance dans une vie.
Ensuite, en fouillant un peu sur ZC, il doit être possible de voir quels sont les membres qui résident dans ta région et de prendre leurs avis sur des praticiens.
En préambule, le mot "test" est subrepticement connoté de jugement, et c'est de cela qu'il faudrait pouvoir se débarasser, donc ne pas le percevoir comme une étiquette qu'une soit disant autorité supérieure plaquerait sur un être dans le but de le déterminer ad vitam eternam.
Ensuite, ces fameuses grilles ne mettent en évidence que la vitesse de la matière grise et la mémoire de travail, mais en rien le quotient émotionnel et tout ce qui fait de l'être ce qui le constitue dans son entièreté. Et ce passage de "test' (oh combien, en ce cas, j'abhorre ce mot) n'est rien tant que le psychologue en charge de sa préparation et de son déroulé n'a rien fait pour cerner l'être en face, ni ne lui a ouvert les yeux sur sa relativité et son importance dans une vie.
Ensuite, en fouillant un peu sur ZC, il doit être possible de voir quels sont les membres qui résident dans ta région et de prendre leurs avis sur des praticiens.
Invité- Invité
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Shikari a écrit:Est venu le moment où je me suis dit "ma cocotte, il va falloir passer un test de QI" mais ça me paraît impossible, j'angoisse énormément.
Pourquoi angoisser ?
Au fond le test ne genre en rien en qui tu es, que tu obtiennes un score de 100, 130 voire plus.
Shikari a écrit:Il faut savoir que je sors à peine d'une phobie sociale sévère avec comme problème de fond le jugement des autres.
Le test n'est pas corrélé au jugement des autres.
En dehors du psychologue qui te fera passer le WAIS, qui n'est rien pour toi et est tenu au secret professionnel, tu seras la seule personne à pouvoir porter un jugement à ton égard.
Shikari a écrit:rien que d'imaginer qu'on me dise "Non Madame, vous avez 90 de QI" me terrorise.
Il n'y a aucun mal ni aucune honte à avoir un QI dans la norme et avec du recul je crois que j'aurai préféré entendre cela lors de ma restitution.
Le résultat c'est forcément déstabilisant, qu'il soit positif, négatif ou non concluant, et il faut être prêt à accepter toutes ces éventualités.
Shikari a écrit:Je déteste ces tests qui sont, pour moi, une énorme erreur de la part de nos superbes ancêtres psychologues, qui auraient pu trouver bien mieux (à l'époque son utilité peut s'expliquer, je parle plutôt d'aujourd'hui). Des personnes se définissent zèbres sans test, mais j'en suis incapable.
Si c'est une erreur pourquoi vouloir le passer ? Je ne suis pas de ton avis (mais respecte le tien sans soucis), il faut prendre la WAIS comme un indicateur et rien d'autre (c'est ce qu'en font les gens qui est une erreur). Il permet de se tester dans certains domaines liés à la cognition, comme un jeu, mais le score obtenu ne fait que quantifier un aspect de ce que tu es (au même titre que ta taille ou ton poids) mais s'il est hors de la norme (tout comme la taille et le poids) il peut amener à des inadaptations et en avoir conscience permet d'avancer plus sereinement avec des outils adaptés.
Shikari a écrit:Je vis ces interrogations très mal, j'angoisse. Un diagnostic "positif" m'aiderait grandement à mettre des mots sur toutes ces difficultés, sur toutes ces consultations auprès de nombreux psychologues, desquelles je sortais déçue, en voyant bien que quelque chose était au fond de moi et que personne ne pouvait me dire ce que c'était, même des gens dont c'est le métier. Je me sentais/piégée dans quelque chose.
Aussi, j'ai une dyscalculie et m'inquiète de la potentielle répercussion sur la passation du test, même si le ou la psychologue va le prendre en compte je l'espère.
Je pense pourvoir m'avancer sans risque en te disant que nous avons tous angoissé avant et pendant la passation. J'en ai passé des nuits blanches mais étrangement la veille de la passation j'ai eu un déclic et tout s'est estompé "et si ce n'était qu'un jeu après tout, ce n'est pas scanner pour savoir si j'ai une tumeur ni une biopsie pour déceler un cancer, non c'est juste un test qui va me permettre d'avoir des réponses quelque soit les résultats obtenus". Du coup le jour J j'étais plus excitée qu'angoissée et cela s'est plutôt bien passé.
Je partage ton vécu dans mon parcours de diagnostic pour l'autisme, je sais au combien il est parfois difficile de se retrouver face à des professionnels qui ne comprennent pas et passent à côté de l'évidence, voire pire encore, ne te prennent pas au sérieux. Ça fait très mal, on sort du rendez-vous démunie en sachant plus quoi faire ni vers qui se tourner mais il ne faut rien lâcher temps que l'on a pas obtenu les réponses à nos questionnements, que ce soit celles qu'on avait envie d'entendre ou d'autres.
La dyscalculie fait partie de ce que tu es, je suis probablement dyslexique ce qui expliquerait mon score d'ICV plus faible et au début j'étais vexée puis j'ai compris que cela me définissait également. Le test ne se résume pas qu'aux chiffres, rassure-toi, c'est aussi pour cela que tu auras un anamnèse avant la passation.
Shikari a écrit:Comment dois-je faire ma recherche pour rencontrer un bon psy ?
Le bouche à oreille, via les fora, en recherchant sur internet... Je voulais absolument une psychologue elle-même (T)HQI, j'en ai trouvé une et comme prédit le courant est tout de suite bien passé. Il est important de trouver un spécialiste auprès de qui tu te sens à l'aise, quitte à en rencontrer plusieurs.
Shikari a écrit:Quelque chose ne tourne pas rond chez moi, je ne dis pas que c'est positif ou négatif, c'est juste là. Si ce n'est pas ce diagnostic là je le vivrais très mal. Je me connais je vais tomber au fond du gouffre. Je sais qu'être haut potentiel n'est pas un cadeau, mais si tel est le cas, j'en ai déjà payé les frais. J'espère que vous avez compris le pourquoi du comment, que je n'attends pas un diagnostic pour me dire que je suis une génie (oui oui, j'anticipe le jugement qui n'est pourtant pas là).
Nous sommes pas là pour porter un jugement.
C'est pas un excès de narcissisme de ma part mais peut-être qu'en te parlant de mon parcours cela pourra apaiser certaines de tes angoisses : entre le diagnostic du haut potentiel et celui de l'autisme je pensais que j'accepterai sans problème le premier mais pas du tout le second. Au final c'est tout l'inverse parce que je me retrouve bien plus dans l'autisme que dans le (T)HQI, que cette reconnaissance m'aide bien plus à accepter mes difficultés. Être à haut potentiel est un cadeau pour certain, un fardeau pour d'autre, il n'y a pas de loi universelle.
Shikari a écrit:Est-ce une bonne idée de passer ce test après tout ça ?!
Tu trouveras la réponse auprès du/de la psychologue, c'est son travail et il sera plus à même d'y répondre que nous.
Parfois il suffit de quelques séances pour se délester de certaines craintes et envisager la passation de manière plus sereine.
Et peut-être qu'à force de lire ici tu n'auras plus trop de doutes à ton sujet, c'était le cas pour moi.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Bienvenue Shikari !
Je suis d'accord avec Ludion, la notion de "test" (qui va généralement avec "performance") n'est vraiment pas adaptée, c'est plutôt un prisme de lecture qui permet de mieux comprendre ses particularités.
Le résultat (le chiffre comme le reste) n'est valable qu'une fois interprété par le psychologue, qui normalement prend en compte toute difficulté ou particularité éventuelle qu'il a détecté chez toi. Rassures toi, si le psy est bon tu n'auras pas de problème à ce niveau même si tu es stressée et malgré ta dyscalculie
Pour le reste... tu m'as l'air d'être quelqu'un qui a besoin d'une base solide pour se dire "ça c'est un fait, maintenant comment je fais avec". Autrement dit tu as besoin d'une réponse claire et précise, donc de passer le test. Personnellement, ça m'aide énormément de pouvoir considérer mes particularités (HP/aspie) comme un fait et d'agir en les prenant en compte, plutôt que d'être dans le flou et la crainte de me faire des idées. Dis-toi que même si la réponse pourrait te faire mal, le manque de réponse le fera à coup sûr et de manière bien plus pernicieuse ; et de ce que tu as laissé voir de toi déjà, je pense que la réponse te fera plutôt du bien
Je suis d'accord avec Ludion, la notion de "test" (qui va généralement avec "performance") n'est vraiment pas adaptée, c'est plutôt un prisme de lecture qui permet de mieux comprendre ses particularités.
Le résultat (le chiffre comme le reste) n'est valable qu'une fois interprété par le psychologue, qui normalement prend en compte toute difficulté ou particularité éventuelle qu'il a détecté chez toi. Rassures toi, si le psy est bon tu n'auras pas de problème à ce niveau même si tu es stressée et malgré ta dyscalculie
Pour le reste... tu m'as l'air d'être quelqu'un qui a besoin d'une base solide pour se dire "ça c'est un fait, maintenant comment je fais avec". Autrement dit tu as besoin d'une réponse claire et précise, donc de passer le test. Personnellement, ça m'aide énormément de pouvoir considérer mes particularités (HP/aspie) comme un fait et d'agir en les prenant en compte, plutôt que d'être dans le flou et la crainte de me faire des idées. Dis-toi que même si la réponse pourrait te faire mal, le manque de réponse le fera à coup sûr et de manière bien plus pernicieuse ; et de ce que tu as laissé voir de toi déjà, je pense que la réponse te fera plutôt du bien
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Tout d'abord, merci à vous pour vos réponses qui rassurent !
Je ne pas douée avec les technologies et je ne sais pas trop comment citer alors je vais répondre ici (veuillez m'excuser du manque de clarté).
Edel le Mer, ta rationalisation des faits me touche et je l'envie, mais je m'élance dans ce péché qu'est la certitude de te dire que j'en suis pour le moment incapable ! J'y travaille bien sûr, mais s'il était simple de penser comme ça, bien des psychologues seraient au chômage !
Le stress vient quand on effectue quelque chose qui implique une attente, un but... Et je crois que tu l'as compris, je place trop d'attentes dans ce diagnostic. Je décompose tout cela petit à petit, ce confinement ne tombe donc pas mal j'ai le temps pour ça. Enfin, je trouve ton approche géniale et elle a du t'aider quelques fois.
Ce n'est aucunement un excès de narcissisme que de proposer un partage d'expérience, que j'accepte volontiers ! (D'ailleurs, parler de soi pour apporter de la matière à la discussion et à la personne c'est quelque chose qui m'est beaucoup reproché, heureuse que quelqu'un le fasse à ma place).
Quant à l'anamnèse j'ai été rassurée de savoir qu'elle pouvait être approfondie, mais j'ai aussi peur de trop parler. Je veux TELLEMENT être SURE et certaine de ne rien oublier ! J'ai déjà noté tout que je pouvais relater sur ce sujet, le ou la psy aura intérêt à avoir de l'énergie ce jour-là
Pour le QI, je n'aurais pas honte d'en avoir un faible, ni même un élevé, je sais que ça ne peut aucunement représenter une personne dans son entièreté ! C'est que cette passation sera déterminante pour la suite... D'où l'angoisse. J'y suis allé un peu fort en disant que c'est une erreur.
Ludion je comprends cette gêne face à ce mot mais je n'en ai pas trouvé de meilleur, la langue française peut s'avérer parfois diversifiée et parfois trop étroite ! Je suis d'accord avec ce que tu dis, pour le psy j'espère en effet qu'il ou elle saura prendre tout en compte, j'ai surtout peur de cela aussi. Voir ce regard que je suis habituée à avoir face à moi, celui du jugement ou pire de l'incompréhension. Mais, il faut bien se lancer, alors j'abandonne mes peurs infondées et je vais foncer.
RoyJade Exactement, j'ai un intérêt important pour la vérité, j'essaie de ne me reposer sur rien tant que ce n'est pas avéré (allons savoir si c'est bien ou pas). Et oui c'est pourquoi je veux passer ce test (oups), pour pouvoir faire quelque chose de mes différences au lieu de les qualifier de mauvaises et qu'elles me pourrissent la vie.
"Dis-toi que même si la réponse pourrait te faire mal, le manque de réponse le fera à coup sûr et de manière bien plus pernicieuse" Exactement ! Je posais la question de le passer ou pas en ayant la réponse au fond de moi quand même...
Merci encore à vous, ça m'a fait du bien de parler (un peu trop peut-être) et de vous partager mon amour pour les parenthèses et les points d’exclamation !
Je ne pas douée avec les technologies et je ne sais pas trop comment citer alors je vais répondre ici (veuillez m'excuser du manque de clarté).
Edel le Mer, ta rationalisation des faits me touche et je l'envie, mais je m'élance dans ce péché qu'est la certitude de te dire que j'en suis pour le moment incapable ! J'y travaille bien sûr, mais s'il était simple de penser comme ça, bien des psychologues seraient au chômage !
Le stress vient quand on effectue quelque chose qui implique une attente, un but... Et je crois que tu l'as compris, je place trop d'attentes dans ce diagnostic. Je décompose tout cela petit à petit, ce confinement ne tombe donc pas mal j'ai le temps pour ça. Enfin, je trouve ton approche géniale et elle a du t'aider quelques fois.
Ce n'est aucunement un excès de narcissisme que de proposer un partage d'expérience, que j'accepte volontiers ! (D'ailleurs, parler de soi pour apporter de la matière à la discussion et à la personne c'est quelque chose qui m'est beaucoup reproché, heureuse que quelqu'un le fasse à ma place).
Quant à l'anamnèse j'ai été rassurée de savoir qu'elle pouvait être approfondie, mais j'ai aussi peur de trop parler. Je veux TELLEMENT être SURE et certaine de ne rien oublier ! J'ai déjà noté tout que je pouvais relater sur ce sujet, le ou la psy aura intérêt à avoir de l'énergie ce jour-là
Pour le QI, je n'aurais pas honte d'en avoir un faible, ni même un élevé, je sais que ça ne peut aucunement représenter une personne dans son entièreté ! C'est que cette passation sera déterminante pour la suite... D'où l'angoisse. J'y suis allé un peu fort en disant que c'est une erreur.
Ludion je comprends cette gêne face à ce mot mais je n'en ai pas trouvé de meilleur, la langue française peut s'avérer parfois diversifiée et parfois trop étroite ! Je suis d'accord avec ce que tu dis, pour le psy j'espère en effet qu'il ou elle saura prendre tout en compte, j'ai surtout peur de cela aussi. Voir ce regard que je suis habituée à avoir face à moi, celui du jugement ou pire de l'incompréhension. Mais, il faut bien se lancer, alors j'abandonne mes peurs infondées et je vais foncer.
RoyJade Exactement, j'ai un intérêt important pour la vérité, j'essaie de ne me reposer sur rien tant que ce n'est pas avéré (allons savoir si c'est bien ou pas). Et oui c'est pourquoi je veux passer ce test (oups), pour pouvoir faire quelque chose de mes différences au lieu de les qualifier de mauvaises et qu'elles me pourrissent la vie.
"Dis-toi que même si la réponse pourrait te faire mal, le manque de réponse le fera à coup sûr et de manière bien plus pernicieuse" Exactement ! Je posais la question de le passer ou pas en ayant la réponse au fond de moi quand même...
Merci encore à vous, ça m'a fait du bien de parler (un peu trop peut-être) et de vous partager mon amour pour les parenthèses et les points d’exclamation !
Shikari- Messages : 9
Date d'inscription : 09/04/2020
Age : 27
Localisation : Toulouse
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Pour citer tu as un bouton en haut à droite de chaque publication ou tu peux directement copier/coller le passage à citer et l'entourer des balises adéquates :
(quote="Edel")passage à citer(/quote) en remplaçant les parenthèses par des crochets.
La zébritude ne se voit pas qu'à travers des mots donc ne t'inquiète pas pour cela, au contraire soit toi-même et n'ai pas peur d'oublier de dire des choses car de toute façon si le psychologue a l'habitude de rencontrer des personnes à haut potentiel il arrivera à se faire un premier avis quoi qu'il arrive. Si jamais il a des doutes il demandera sans doute à te revoir avant de penser à la passation, tu auras donc l'occasion de lui en dire plus. Pour ma part j'avais aussi peur d'oublier des choses puis finalement j'ai du dire le dixième de ce qui était prévu car elle a orienter ses questions. Au bout d'1h30 elle m'a avoué ne pas avoir beaucoup de doute à mon sujet et m'a demandé si je voulais passer le test. Elle voulait me laisser le temps de réfléchir mais je ne voulais pas attendre alors on a posé une date.
Le forum sert à s'exprimer sans retenu de longueur...
& du moment que ce n'est pas l'amour des MAJUSCULES ça le fait (quelle horreur ce truc) !
(quote="Edel")passage à citer(/quote) en remplaçant les parenthèses par des crochets.
Shikari a écrit:Quant à l'anamnèse j'ai été rassurée de savoir qu'elle pouvait être approfondie, mais j'ai aussi peur de trop parler. Je veux TELLEMENT être SURE et certaine de ne rien oublier ! J'ai déjà noté tout que je pouvais relater sur ce sujet, le ou la psy aura intérêt à avoir de l'énergie ce jour-là.
La zébritude ne se voit pas qu'à travers des mots donc ne t'inquiète pas pour cela, au contraire soit toi-même et n'ai pas peur d'oublier de dire des choses car de toute façon si le psychologue a l'habitude de rencontrer des personnes à haut potentiel il arrivera à se faire un premier avis quoi qu'il arrive. Si jamais il a des doutes il demandera sans doute à te revoir avant de penser à la passation, tu auras donc l'occasion de lui en dire plus. Pour ma part j'avais aussi peur d'oublier des choses puis finalement j'ai du dire le dixième de ce qui était prévu car elle a orienter ses questions. Au bout d'1h30 elle m'a avoué ne pas avoir beaucoup de doute à mon sujet et m'a demandé si je voulais passer le test. Elle voulait me laisser le temps de réfléchir mais je ne voulais pas attendre alors on a posé une date.
Shikari a écrit:Merci encore à vous, ça m'a fait du bien de parler (un peu trop peut-être) et de vous partager mon amour pour les parenthèses et les points d’exclamation !
Le forum sert à s'exprimer sans retenu de longueur...
& du moment que ce n'est pas l'amour des MAJUSCULES ça le fait (quelle horreur ce truc) !
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Salut,
Si tu veux décompresser, tu peux lire: "Le haut potentiel en questions" de Sophie Brasseur et Catherine Cuche.
Des quelques livres sur le sujet, c'est le plus "scientifique" que j'ai lu et ça désacralise un peu les étiquettes (est-ce bon de vouloir absolument s'en mettre une ?)...
Donc, outre des informations pour être un peu plus au fait de ce que c'est, ça te permettrait peut-être de remettre le test à sa place, et donc, de le relativiser plus facilement.
Après (le test), ça reste toujours bon à prendre pour avoir plus d'informations, effectivement. D'autant plus si tu as plusieurs particularités. J'avoue ne pas m'y connaître sur tous les troubles/problèmes (je ne sais pas quel terme est le plus approprié) qui existent vu que j'en découvre sans cesse dans ce genre de forums/ouvrages.
Perso, je devais avoir un 1er rdv au printemps, mais c'est râpé avec le confinement. : (
Si tu veux décompresser, tu peux lire: "Le haut potentiel en questions" de Sophie Brasseur et Catherine Cuche.
Des quelques livres sur le sujet, c'est le plus "scientifique" que j'ai lu et ça désacralise un peu les étiquettes (est-ce bon de vouloir absolument s'en mettre une ?)...
Donc, outre des informations pour être un peu plus au fait de ce que c'est, ça te permettrait peut-être de remettre le test à sa place, et donc, de le relativiser plus facilement.
Après (le test), ça reste toujours bon à prendre pour avoir plus d'informations, effectivement. D'autant plus si tu as plusieurs particularités. J'avoue ne pas m'y connaître sur tous les troubles/problèmes (je ne sais pas quel terme est le plus approprié) qui existent vu que j'en découvre sans cesse dans ce genre de forums/ouvrages.
Perso, je devais avoir un 1er rdv au printemps, mais c'est râpé avec le confinement. : (
Invité- Invité
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Un plaisir ! Quand à ton amour pour les parenthèses et points d'exclamations, je le comprend très bien ^^
Et puis c'est esthétique, contrairement (pour reprendre l'exemple d'Edel) aux majuscules en surplus qui sont elles agressives.
Et puis c'est esthétique, contrairement (pour reprendre l'exemple d'Edel) aux majuscules en surplus qui sont elles agressives.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
Bonjour Shilkari
Bravo déjà pour oser venir sur ce forum et témoigner, c'est déjà une manière de te confronter à la question de ton éventuel HPI.
Ton angoisse est parfaitement compréhensible. Cela peut sembler tellement étrange de se dire que certaines de nos difficultés pourraient venir non pas d'un manque, mais au contraire d'une intelligence trop intense et forte (si le mot intelligence te pose problème tu peux le changer par des notions moins rigoureuses à mes yeux mais également moins réductrices pour une personne complexe comme potentiel, sensibilité etc...).
Il y a un aspect très contre intuitif dans cette déduction, également ce ce bon vieux syndrome de l'imposteur qui vient te hanter et surement aussi la peur de se sentir stupide et prétentieuse si le test ne révélait qu'une intelligence banale.
Nous avons tous ressenti ça avant de passer ce test et cet état d'esprit torturant peut parfois durer des années par manque de courage (et du courage il en faut une bonne dose pour passer ce test). J'ai mis plus de 5 ans dans mon cas avant d'oser appeler un psy. 5 ans où je ne me sentais illégitime d'en parler à quiconque alors que pourtant je passais des nuits à écumer la toile et des livres sur le sujet. 5 ans perdus car je sais aujourd'hui que c'est une des meilleurs décisions que j'ai prise dans ma vie. Le fait de mieux me connaitre et comprendre mes besoins sont une boussole (je doute encore beaucoup de mes choix mais je me sens beaucoup moins torturé). J'ai d'ailleurs repris des études avec succès et j'ai gagné en confiance.
Par ailleurs, tu peux être certaine que ces interrogations ne te quitteront jamais vraiment et que la seule manière de faire face jusqu'au bout et de passer le test.
On peut critiquer le WAIS autant que l'on veut, parfois avec des raisons valables (dans le cas d'une critique constructive par exemple). Ils faut néanmoins se méfier des critiques un peu simplettes et tartes à la crème venant de personnes qui ne l'ont parfois ni passé, ni étudié. Le WAIS, qui évolue considérablement à chaque édition selon les données et les critiques les plus récentes de la communauté des chercheurs, est quand même beaucoup plus subtil et riche d'informations qu'un simple "QIT>130 = HPI". Néanmoins il est essentiel que tu le passes avec un psy bien formé et expérimenté à ce test et qui sait en faire une analyse approfondie de ces résultats (et pas qu'une synthèse impersonnelle).
Bravo pour ta démarche c'est courageux et surtout ne tarde pas...
Bravo déjà pour oser venir sur ce forum et témoigner, c'est déjà une manière de te confronter à la question de ton éventuel HPI.
Ton angoisse est parfaitement compréhensible. Cela peut sembler tellement étrange de se dire que certaines de nos difficultés pourraient venir non pas d'un manque, mais au contraire d'une intelligence trop intense et forte (si le mot intelligence te pose problème tu peux le changer par des notions moins rigoureuses à mes yeux mais également moins réductrices pour une personne complexe comme potentiel, sensibilité etc...).
Il y a un aspect très contre intuitif dans cette déduction, également ce ce bon vieux syndrome de l'imposteur qui vient te hanter et surement aussi la peur de se sentir stupide et prétentieuse si le test ne révélait qu'une intelligence banale.
Nous avons tous ressenti ça avant de passer ce test et cet état d'esprit torturant peut parfois durer des années par manque de courage (et du courage il en faut une bonne dose pour passer ce test). J'ai mis plus de 5 ans dans mon cas avant d'oser appeler un psy. 5 ans où je ne me sentais illégitime d'en parler à quiconque alors que pourtant je passais des nuits à écumer la toile et des livres sur le sujet. 5 ans perdus car je sais aujourd'hui que c'est une des meilleurs décisions que j'ai prise dans ma vie. Le fait de mieux me connaitre et comprendre mes besoins sont une boussole (je doute encore beaucoup de mes choix mais je me sens beaucoup moins torturé). J'ai d'ailleurs repris des études avec succès et j'ai gagné en confiance.
Par ailleurs, tu peux être certaine que ces interrogations ne te quitteront jamais vraiment et que la seule manière de faire face jusqu'au bout et de passer le test.
On peut critiquer le WAIS autant que l'on veut, parfois avec des raisons valables (dans le cas d'une critique constructive par exemple). Ils faut néanmoins se méfier des critiques un peu simplettes et tartes à la crème venant de personnes qui ne l'ont parfois ni passé, ni étudié. Le WAIS, qui évolue considérablement à chaque édition selon les données et les critiques les plus récentes de la communauté des chercheurs, est quand même beaucoup plus subtil et riche d'informations qu'un simple "QIT>130 = HPI". Néanmoins il est essentiel que tu le passes avec un psy bien formé et expérimenté à ce test et qui sait en faire une analyse approfondie de ces résultats (et pas qu'une synthèse impersonnelle).
Bravo pour ta démarche c'est courageux et surtout ne tarde pas...
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 41
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Pas encore testée, questionnements, vos avis ?
PS : Pour la dyscalculie il y des solutions pour que le test prenne en compte cet aspect et en minore l'impact sur les résultats.
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 41
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
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