Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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Avez-vous passé un test de qi confirmant votre haut potentiel ?
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Et quand on se considère HQI et qu'il n'y a pas de soucis ni de belle histoire à chercher ?
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
que grand bien lui fasse
Dernière édition par St'ban le Dim 7 Juin 2020 - 21:34, édité 1 fois
St'ban- Messages : 10478
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Tu t'arranges avec ta conscience, et personne n'a à juger (amha).
Chuna- Messages : 22222
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Je comprends parfaitement l'argument de la rigueur et du prisme des valeurs. Pour autant, la véritable interrogation émise concerne plutôt la réaction du tiers importuné du fait que X n'ait pas fait le test. Comme tu dis > Pour certains, ne pas être sûr à 100% et en conclure que oui, c'est être malhonnête. Bien sûr, cela s'entends tout à fait! Mais alors pourquoi s'attarder sur un cas que l'on estime malhonnête ?
Le monde est ainsi fait : des rigoureux, des moins rigoureux, avec tout une palette entre les deux, chaque type explore des pistes différentes, a un rôle différent dans la société, et c'est très bien ainsi. > 100% d'accord avec toi, d'où la voie de l'acceptation et du relativisme, car peu important nos valeurs, nos avis/opinions subjectifs, argumentaires &cie nul ne saurait instiller de la rigueur dans un être qui peut en être dépourvu par choix, comme par essence d'ailleurs.
pasque qq1 de rigoureux le sera sur différents pans de sa vie, et d'autant plus sur ce qui le tient à cœur, et souvent a un lien avec son passé > Oui, mais l'altérité ne saurait être changé on revient sur la voie du travail sur soi ici non ?
Et pour l'exemple, de même c'est essentiellement du travail sur soi, ne pas rendre responsable autrui de ses propre blessure (ici tu évoque l'exemple d'une blessure d'injustice), quant aux approximations et autres à venir : si ça ne match pas alors il faut se détourner de l'intéressé a priori qui plus est si ce comportement ne nous convient pas, ou lâcher la bride sur le désir de contrôle d'autrui ?
Wich > ça peut être la preuve d'une grande lucidité et conscience de son soi authentique ? Ou un leurre placer sur le chemin dont il faudra tirer une leçon. L'important, à mon sens et ça n'engage que moi, c'est que la personne se sente en adéquation avec elle-même, si HQI lui convient et qu'elle le sent, + qu'elle s'est documentée et est parvenu à cette conclusion eu égard à son vécu passé etc .. alors si cela lui permet d'avancer tant mieux !
Parce que passer le test et être HQI et ne rien en faire par la suite servira autant que celui qui s'inventera cette réalité pour dénier des douleurs ou autres .. une même inaction, un essai sans transformation (Aucun jugement, simplement la reconnaissance d'un déni, d'un soulagement temporaire de souffrance véritablement vécues dans les deux cas précités) EDIT : CHuna encore une fois d'accord avec toi
Le monde est ainsi fait : des rigoureux, des moins rigoureux, avec tout une palette entre les deux, chaque type explore des pistes différentes, a un rôle différent dans la société, et c'est très bien ainsi. > 100% d'accord avec toi, d'où la voie de l'acceptation et du relativisme, car peu important nos valeurs, nos avis/opinions subjectifs, argumentaires &cie nul ne saurait instiller de la rigueur dans un être qui peut en être dépourvu par choix, comme par essence d'ailleurs.
pasque qq1 de rigoureux le sera sur différents pans de sa vie, et d'autant plus sur ce qui le tient à cœur, et souvent a un lien avec son passé > Oui, mais l'altérité ne saurait être changé on revient sur la voie du travail sur soi ici non ?
Et pour l'exemple, de même c'est essentiellement du travail sur soi, ne pas rendre responsable autrui de ses propre blessure (ici tu évoque l'exemple d'une blessure d'injustice), quant aux approximations et autres à venir : si ça ne match pas alors il faut se détourner de l'intéressé a priori qui plus est si ce comportement ne nous convient pas, ou lâcher la bride sur le désir de contrôle d'autrui ?
Wich > ça peut être la preuve d'une grande lucidité et conscience de son soi authentique ? Ou un leurre placer sur le chemin dont il faudra tirer une leçon. L'important, à mon sens et ça n'engage que moi, c'est que la personne se sente en adéquation avec elle-même, si HQI lui convient et qu'elle le sent, + qu'elle s'est documentée et est parvenu à cette conclusion eu égard à son vécu passé etc .. alors si cela lui permet d'avancer tant mieux !
Parce que passer le test et être HQI et ne rien en faire par la suite servira autant que celui qui s'inventera cette réalité pour dénier des douleurs ou autres .. une même inaction, un essai sans transformation (Aucun jugement, simplement la reconnaissance d'un déni, d'un soulagement temporaire de souffrance véritablement vécues dans les deux cas précités) EDIT : CHuna encore une fois d'accord avec toi
Serio Ludere- Messages : 24
Date d'inscription : 03/06/2020
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Je me sens/sait surdoué depuis l'enfance (HQI n'existait pas, encore moins zèbre), ce n'est pas une appréciation à posteriori.
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Et pour l'exemple, de même c'est essentiellement du travail sur soi, ne pas rendre responsable autrui de ses propre blessure (ici tu évoque l'exemple d'une blessure d'injustice), quant aux approximations et autres à venir : si ça ne match pas alors il faut se détourner de l'intéressé a priori qui plus est si ce comportement ne nous convient pas, ou lâcher la bride sur le désir de contrôle d'autrui ?
Bah, la théorie, la pratique...
Pis les blessures qui aveuglent...
Et le long chemin de la vie et les divers errements...
Brefle, l'humain quoi.
(le très célèbre "c'est lui qu'a pété!" qui permet de détourner le regard des gens de ton popotin)
(un jour, je serai une grande fille qui écrit bien comme les gens de ce fil. Ou pas.)
Bah, la théorie, la pratique...
Pis les blessures qui aveuglent...
Et le long chemin de la vie et les divers errements...
Brefle, l'humain quoi.
(le très célèbre "c'est lui qu'a pété!" qui permet de détourner le regard des gens de ton popotin)
(un jour, je serai une grande fille qui écrit bien comme les gens de ce fil. Ou pas.)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Ah c'est certain que ça n'a rien d'aisé ! Mais tendre/aspirer à cela promet déjà d'emprunter un chemin peut-être plus conscient même si l'idéal n'est voué qu'à rester un cap à garder pour braver l'humain
( Effectivement )
Wich > Si tu le sens et le sait c'est déjà bien suffisant non ?
( Effectivement )
Wich > Si tu le sens et le sait c'est déjà bien suffisant non ?
Dernière édition par Serio Ludere le Dim 7 Juin 2020 - 23:09, édité 1 fois
Serio Ludere- Messages : 24
Date d'inscription : 03/06/2020
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Je pense qu'il faut être honnête avec soi-même et ne pas se mentir. Mon diagnostic de HPi m'a aidée à mieux comprendre mon parcours, et c'est le cas de beaucoup de personnes dont on peut lire les témoignages. Si on est HPi, c'est bien, mais ne pas l'être, ça l'est aussi ! Donc pour moi, on ne peut pas se dire Hpi juste parce qu'on « se sent » tel et qu'on a lu des bouquins. Bien sûr, ça peut mettre sur la voie, mais après cela demande confirmation. Je ne comprends pas le refus de se faire tester, surtout quand on voit à quel point le haut potentiel a pris de l'importance dans les médias. Je pense qu'en France on fantasme encore sur le haut potentiel, qui est un don bien sûr (mieux vaut être intelligent que stupide, c'est sûr), mais qui a trait par certains aspects au handicap (le haut potentiel est reconnu comme handicap aux États-Unis et en Belgique d'après ce que j'ai pu lire).
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Serio Ludere a écrit:
Wich > Si tu le sens et le sait c'est déjà bien suffisant non ?
Oui bien sûr, ça ne me pose pas de problème.
Je suis qd même étonné que si peu de personnes aient conscience de leur HQItude ...
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Le soucis est bien que "zèbre" signifie tout et rien alors quand on est une personne à Haut potentiel confirmé et qu'on veut échanger avec des personnes testé Haut potentiel uniquement afin de pouvoir échanger sur le sujet, comme on peut en trouver sur ce forum, c'est plus honnête de ne pas s'auto-definir Haut potentiel et de bien indiquer que l'on se soupçonne uniquement. Ça permet de ne pas faire perdre du temps aux autres qui sont en recherches de réponses que ces personnes (non testés) ne sont pas sûr d'avoir.
Après, pour prendre exemple de ce forum, il est appelé "zebra" crossing donc l'erreur est de croire qu'on y trouvera que des Haut potentiel confirmé. Sans oublier qu'il est ouvert à tout le monde donc à peu près n'importe qui peut venir y dire n'importe quoi et se revendiquer Haut Potentiel. Je pense que la meilleure solution est encore de faire confiance en ces propres capacités d'identifier un autre vrai Haut potentiel, en observant son fonctionnement.
Après, il me paraît évident de ne pas se définir quelque chose sans en être sûr surtout qu'on a le moyen de le confirmer,en se basant sur un ressenti qui peut être faussé par milles et une choses. Je peut me sentir être une extra terrestre et le revendiquer mais je ne pourrais jamais réellement le confirmer mise à pars si mes semblables viennent me le dire ou si les labos de la zone 51 me font des tests et le prouve. Sinon j'aurais beau le sentir au plus profond de moi, je ne serais qu'un être qui se sent et revendique être un extra terrestre mais en aucuns cas ça en fait un de moi.
Je vois pas comment on peut parler de confirmation par le ressenti si tu as à ta disposition les moyens de le confirmé, c'est bon que pour les choses qui ne sont pas capable d'être confirmé concrètement. Par exemple les personnes qui se sentent être de l'autre sexe que celui de leurs corps, là d'accord tu peux te confirmer par le ressenti parce qu'il n'y a rien qui puisse le confirmer à pars le ressenti du principal intéressé. Mais le Haut potentiel, il y en a pleins qui le peuvent et pas juste le test.
Je ne suis pas testé mais je compte passer le test pour le confirmer dans les prochaines semaines parce que je trouve pas ça très honnête envers moi même comme envers les autres de le prétendre, à soi même comme aux autres, sans confirmation sur un simple ressenti.
Après vient la question : mais qu'est ce que ça change d'être confirmé Haut potentiel ou pas ?
Pour certains ça change tout et pour d'autres pas grands choses, ça dépend de pleins de facteurs.
Par contre, ce qui change dans tout les cas c'est l'honnêteté dont on ferra preuve, encore une fois envers soi-même et envers les autres.
Pour répondre à ta question du fil, oui pour "zèbre" parce que ça inclus n'importe qui qui se sent différent et non pour "Haut potentiel" parce que ça inclu des êtres humains bien défini par leur fonctionnement.
Après, pour prendre exemple de ce forum, il est appelé "zebra" crossing donc l'erreur est de croire qu'on y trouvera que des Haut potentiel confirmé. Sans oublier qu'il est ouvert à tout le monde donc à peu près n'importe qui peut venir y dire n'importe quoi et se revendiquer Haut Potentiel. Je pense que la meilleure solution est encore de faire confiance en ces propres capacités d'identifier un autre vrai Haut potentiel, en observant son fonctionnement.
Après, il me paraît évident de ne pas se définir quelque chose sans en être sûr surtout qu'on a le moyen de le confirmer,en se basant sur un ressenti qui peut être faussé par milles et une choses. Je peut me sentir être une extra terrestre et le revendiquer mais je ne pourrais jamais réellement le confirmer mise à pars si mes semblables viennent me le dire ou si les labos de la zone 51 me font des tests et le prouve. Sinon j'aurais beau le sentir au plus profond de moi, je ne serais qu'un être qui se sent et revendique être un extra terrestre mais en aucuns cas ça en fait un de moi.
Je vois pas comment on peut parler de confirmation par le ressenti si tu as à ta disposition les moyens de le confirmé, c'est bon que pour les choses qui ne sont pas capable d'être confirmé concrètement. Par exemple les personnes qui se sentent être de l'autre sexe que celui de leurs corps, là d'accord tu peux te confirmer par le ressenti parce qu'il n'y a rien qui puisse le confirmer à pars le ressenti du principal intéressé. Mais le Haut potentiel, il y en a pleins qui le peuvent et pas juste le test.
Je ne suis pas testé mais je compte passer le test pour le confirmer dans les prochaines semaines parce que je trouve pas ça très honnête envers moi même comme envers les autres de le prétendre, à soi même comme aux autres, sans confirmation sur un simple ressenti.
Après vient la question : mais qu'est ce que ça change d'être confirmé Haut potentiel ou pas ?
Pour certains ça change tout et pour d'autres pas grands choses, ça dépend de pleins de facteurs.
Par contre, ce qui change dans tout les cas c'est l'honnêteté dont on ferra preuve, encore une fois envers soi-même et envers les autres.
Pour répondre à ta question du fil, oui pour "zèbre" parce que ça inclus n'importe qui qui se sent différent et non pour "Haut potentiel" parce que ça inclu des êtres humains bien défini par leur fonctionnement.
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Il faut absolument se faire tester pour être sûr, c'est une question d'honnêteté intellectuelle. Même logique pour ce qui suit : il faut passer un test avant de pouvoir dire qu'on est hypersensible.
Le test de QI ne peut évidemment pas confirmer l'hypersensibilité.
Le test de QI ne peut évidemment pas confirmer l'hypersensibilité.
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Pour etre vraiment sur à 100% de discuter avec des HQI le mieux c'est encore d'aller à MENSA.
ZC est un forum ouvert à tous, il n'a jamais été demandé de pedigree pour participer aux discussions.
ZC est un forum ouvert à tous, il n'a jamais été demandé de pedigree pour participer aux discussions.
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Ermeline a écrit:Il y a des gens très brillants qui font une carrière universitaire et qui ne sont pas HPi. Je pense qu'il faut accepter le fait qu'on ne peut pas savoir tant que l'on n'a pas passé le test. Ce n'est pas une question d'étiquette : si tu es HPi, tu as un fonctionnement différent, et il faut en être sûr pour mieux se connaître et pour avancer.
Ben moi je suis sûre que je fonctionne comme je fonctionne, pas eu besoin de passer des tests pour ça.
De toute façon, fonctionner comme l'on fonctionne ça ne veut pas dire grand chose, chaque jour est une nouveauté et une potentielle surprise pour soi-même.
Quelqu'un qui me dit "tu fonctionnes comme ça et puis c'est tout" , je lui réponds "de la marde oui, moi je suis thpt (très haut potentiel de transcendance)"
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
je te fais passer le test pour moitié prix ou une bonne bouteille de gnole et si c'est d'la bonne tu auras droit a tthqi
St'ban- Messages : 10478
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
J'ai plusieurs apéritifs maison, et dans quelques mois, de l'alcool de noix. Je pourrais avoir 170 ? (parce que j'ai raconté ça à tout le monde)
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Amen a écrit:J'ai plusieurs apéritifs maison, et dans quelques mois, de l'alcool de noix. Je pourrais avoir 170 ? (parce que j'ai raconté ça à tout le monde)
oui je te ferai un score 199 Catell si tu veux
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Non, non, ça va devenir douteux. 170 c'est bien, et si y'a un intello dans les coins qui me dit que ce n'est pas possible en France, je lui dirai en le regardant fièrement "jusqu’à maintenant."
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Amen a écrit:Non, non, ça va devenir douteux. 170 c'est bien, et si y'a un intello dans les coins qui me dit que ce n'est pas possible en France, je lui dirai en le regardant fièrement "jusqu’à maintenant."
Oui ds le prochain wais 8
Tu vas débrider le WAIS 4
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Pour moi on peut se dire zèbre sans avoir été testé parce que zèbre en définitive ça ne repose sur ... rien de vraiment mesuré. Un ressenti, une conviction.
Ressenti et conviction qui peuvent être exactes ... ou pas.
Mais quoi qu'il en soit il est possible de le dire.
Après, dire qu'on est HP ou THP là c'est différent et il faut avoir été testé car là ça repose du coup sur des chiffres et il y a un résultat.
Perso, je pense que la différence entre zèbre et HP/THP elle est là.
A titre personnel, j'ai passé le test. Mes parents étaient convaincus que je l'étais. Mon mari aussi. Moi j'étais convaincue que je ne l'étais pas et que j'étais juste bizarre et peut être tarée.
Juste après la passation, la psy m'a dit avant d'avoir calculé les résultats que je l'étais et elle m'a demandé à ce moment là "mais la clinique ne vous suffisait pas ? Je vous avais déjà dit que vous l'étiez probablement". Eh bien NON, la clinique ne me suffisait pas.
Moi si j'ai pas un chiffre, quelque chose de concret, je ne conclue rien.
Et encore, après le résultat, j'ai un peu douté et il m'a fallu du temps pour digérer ce résultat.
Pour terminer ce message, je dirais aussi qu'il y a un nombre de zèbres qui ne veulent pas se faire tester par trouille. Evidemment ce n'est pas le cas de tout le monde et certains s'en tapent totalement de leur score (un exemple concret: mon mari qui s'est fait tester et qui n'a ABSOLUMENT rien à faire se son score et qui me dit que s'il ne l'avais pas passé ça n'aurait rien changé à sa vie), mais certains autres ne le passent pas parce que finalement c'est confortable de se dire zèbre sans en avoir la preuve. On ne passe pas par la phase de stress d'avant passation, on ne passe pas par la phase de doutes d'après passation et on évite la méga angoisse de la restitution. C'est plus cool de juste dire "je suis zèbre, je le sais, je me connait et on fonctionnement est celui d'un zèbre".
Après, dans cette population (pas dans celle citée plus haut de ceux qui s'en contrefichent), il y en a quand même une bonne proportion qui raisonne comme moi et qui doit se dire que sans chiffre c'est compliqué d'avoir une "preuve". Et en fin de compte, je pense que ce n'est pas si confortable que ça ... Parce qu'à chaque fois qu'ils se disent zèbres, dans leur tête ils doivent penser "ou pas".
Ressenti et conviction qui peuvent être exactes ... ou pas.
Mais quoi qu'il en soit il est possible de le dire.
Après, dire qu'on est HP ou THP là c'est différent et il faut avoir été testé car là ça repose du coup sur des chiffres et il y a un résultat.
Perso, je pense que la différence entre zèbre et HP/THP elle est là.
A titre personnel, j'ai passé le test. Mes parents étaient convaincus que je l'étais. Mon mari aussi. Moi j'étais convaincue que je ne l'étais pas et que j'étais juste bizarre et peut être tarée.
Juste après la passation, la psy m'a dit avant d'avoir calculé les résultats que je l'étais et elle m'a demandé à ce moment là "mais la clinique ne vous suffisait pas ? Je vous avais déjà dit que vous l'étiez probablement". Eh bien NON, la clinique ne me suffisait pas.
Moi si j'ai pas un chiffre, quelque chose de concret, je ne conclue rien.
Et encore, après le résultat, j'ai un peu douté et il m'a fallu du temps pour digérer ce résultat.
Pour terminer ce message, je dirais aussi qu'il y a un nombre de zèbres qui ne veulent pas se faire tester par trouille. Evidemment ce n'est pas le cas de tout le monde et certains s'en tapent totalement de leur score (un exemple concret: mon mari qui s'est fait tester et qui n'a ABSOLUMENT rien à faire se son score et qui me dit que s'il ne l'avais pas passé ça n'aurait rien changé à sa vie), mais certains autres ne le passent pas parce que finalement c'est confortable de se dire zèbre sans en avoir la preuve. On ne passe pas par la phase de stress d'avant passation, on ne passe pas par la phase de doutes d'après passation et on évite la méga angoisse de la restitution. C'est plus cool de juste dire "je suis zèbre, je le sais, je me connait et on fonctionnement est celui d'un zèbre".
Après, dans cette population (pas dans celle citée plus haut de ceux qui s'en contrefichent), il y en a quand même une bonne proportion qui raisonne comme moi et qui doit se dire que sans chiffre c'est compliqué d'avoir une "preuve". Et en fin de compte, je pense que ce n'est pas si confortable que ça ... Parce qu'à chaque fois qu'ils se disent zèbres, dans leur tête ils doivent penser "ou pas".
kerlutinhoec- Messages : 204
Date d'inscription : 25/05/2018
Localisation : Brest
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
je crois que les faux zebres (meme en etant lagre sur la categorie zebre) sont un probleme, sur le net j'en ai vu, jamais testé, jamais aucun feedback de l'environnement, mais se pretend HP car possede quelques caracteristiques ou plutot faiblesses associées au surdon. c'est comme si c'etait une mode...
dans mon cas je doute pas , je crois qu'on peut se dire zebre quand
- on a ete testé test de qi, meme parfois deja a l'ecole test d'intelligence (meme si pas test WAIS) qui demontre une intelligence nettement superieure a la moyenne
- on a toutes les caracteristiques du zebre
- le feedback dans les diffenrents environnements est le meme (famille, etudes, travail) : "genie", "cerveau", "doué", "surcompetent" (ou l'employé capable de faire des trucs techniques que personne est capable de faire) mais aussi parfois moins gentil comme intello, artiste etc
dans mon cas je doute pas , je crois qu'on peut se dire zebre quand
- on a ete testé test de qi, meme parfois deja a l'ecole test d'intelligence (meme si pas test WAIS) qui demontre une intelligence nettement superieure a la moyenne
- on a toutes les caracteristiques du zebre
- le feedback dans les diffenrents environnements est le meme (famille, etudes, travail) : "genie", "cerveau", "doué", "surcompetent" (ou l'employé capable de faire des trucs techniques que personne est capable de faire) mais aussi parfois moins gentil comme intello, artiste etc
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Ermeline a écrit:Je m'interroge sur les personnes qui se disent zèbres sans avoir été testées. J'ai rencontré des personnes qui se disaient HPi « parce ce qu'elles se sentaient haut potentiel » mais qui ne passaient pas la Wais IV. J'ai du mal à comprendre comment on peut rester dans le flou et ne pas répondre clairement à un ensemble de questions qu'on peut avoir sur soi. Après, passer la Wais IV est un investissement, c'est clair. Il faut pouvoir débourser 500€. Mais à la clé, on sait à quoi s'en tenir. Et puis, être zèbre, c'est bien, mais ne pas l'être, ça l'est aussi. Donc, je lance un sondage à l'intention des forumeurs.
Au tribunal, on te juge coupable
(1) si il y a une preuve
(2) si il y a un faisceau d'indices concordants très forts.
Le test, c'et la preuve. Moi, j'ai un faisceau d'indices concordants très fort. Je prétends être coupable sans avoir de preuve. J'ai des indices très forts concernant la performance intellectuelle (pas seulement fort à l'école, mais fort autrement et avec instinct, plus des performances professionnelles, dans une profession intellectuelle, pour lesquelles je pourrais frimer), j'ai des indices très forts sur le plan relationnel (je me suis beaucoup retrouvé dans ton fil professionnel sauf que j'ai trouvé un moyen de tricher). J'ai réussi brillamment un paquet de tests psychotechniques d'embauche (qui tapent sur certains éléments des test de QI). J'ai prouvé des qualités analytiques très au dessus de la moyenne au milieu d'analystes de qualité. (j'ai aussi oublié d'être modeste, mais ça, ça ne compte pas - plein de non-zèbres manquent aussi de modestie). On m'a traité de surdoué ou d'extraterrestre un peu partout. A la maternelle, tous les adultes ont loué mes "facilités scolaires évidentes" avant de me faire sauter la grande section.
Quand au THP, non, je ne crois pas. J'ai une collègue, fille d'ingénieur-chef de central nucléaire, et je me sens moins intelligent qu'elle. Bon, ça, ça m'était déjà arrivé, hein, y'a pas de raison. Mais je suis incapable d'évaluer la différence entre son intelligence et la mienne. C'est la première fois que ça m'arrive. C'est très probablement une THP, et vu que je ne peux pas la suivre, je ne le suis très probablement pas. Mais c'est juste un ressenti, hein. Je n'ai pas envie de claquer 500 balles pour lever le doute. Je sais à peu près ou je suis. Ca me suffit pour comprendre et expliquer. Enfin, je n'explique pas les THP, ils sont hors de ma portée, de ma compréhension de simple mortel. Mais moi, je m'explique, et j'explique la réaction des autres à mon existence. Ca me suffit, comme précision. J'ai fait assez de mesure indirectes pour avoir un indice de fiabilité fort, pour parler comme le métrologiste que j'ai failli être.
RonaldMcDonald- Messages : 11615
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Ermeline a écrit:Je m'interroge sur les personnes qui se disent zèbres sans avoir été testées. J'ai rencontré des personnes qui se disaient HPi « parce ce qu'elles se sentaient haut potentiel » mais qui ne passaient pas la Wais IV. J'ai du mal à comprendre comment on peut rester dans le flou et ne pas répondre clairement à un ensemble de questions qu'on peut avoir sur soi. Après, passer la Wais IV est un investissement, c'est clair. Il faut pouvoir débourser 500€. Mais à la clé, on sait à quoi s'en tenir. Et puis, être zèbre, c'est bien, mais ne pas l'être, ça l'est aussi. Donc, je lance un sondage à l'intention des forumeurs.
Ta question m'en rappelle d'autres, à propos des diplômes notamment.
Qu'est-ce qui me rend légitime (à mes propres yeux, aux yeux des autres) ?
Est-ce que je suis légitime à être et faire tel métier alors que je n'ai pas le diplôme ?
Est-ce que je suis un imposteur parce que je n'ai pas le diplôme ?
Que m'apporterait le diplôme puisque je suis sûr de mes compétences et de la qualité de mon travail ?
C'est là où le regard des autres (tant décrié parfois ici !) a son importance, je trouve.
Il y a une reconnaissance de la part des autres, ou une non-reconnaissance, qui joue son rôle et qui parle de sa place dans le monde (thème récurrent).
Ce n'est pas toujours une reconnaissance "positive" d'ailleurs.
L'envie peut être une reconnaissance ; si quelqu'un cherche à "voler" ton idée ou ton travail, c'est peut-être que ton idée ou ton travail est intéressant(e). (pourquoi ne pas la partager ?)
Quand les autres te reconnaissent comme compétent (quel mot horrible^^ m'enfin...), qu'ils reconnaissent la valeur de ton travail, la question du diplôme se pose différemment, le diplôme s'envisage comme un moyen et pas comme une fin.
Si j'ai besoin de mon diplôme pour accéder à tel poste ou pour gagner un peu plus, ça vaut le coup d'entreprendre les démarches ad hoc pour l'obtenir.
Je connais des personnes très diplômées qui ne "savent" pas travailler.
Tout comme j'ai rencontré des surdoués qui m'ont parfois effrayée ou profondément mise en colère par leur façon de penser le monde, l'autre, le surdon.
Le diagnostic ne fait pas le zèbre mais il y contribue, tout dépend de ce que l'on veut faire valoir et dans quel but.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Le flamboyant, le haut Level, ça se voit de suite, Allez, disons, au bout de cinq minutes. Les psy le disent, ils font passer le Wais pour créditer cette détection aux yeux du bénéficiaire plus que pour eux mêmes. Le test est leur scalpel, il touche les critères clefs qui précisent leur expertise sur des niveaux de détails spécifiant la teneur du surdon et statuant sur les leviers à utiliser pour aider les patients démunis au quotidien sur certains aspects de leur vie en lien ou pas avec cette caractéristique.
Invité- Invité
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Le flamboyant, le haut Level, ça se voit de suite, Allez, disons, au bout de cinq minutes.
Ouaip
Et même ici sur ce forum.
C'est pas qu'une histoire de bonne rédaction ou belle écriture. Ya une façon d'agencer les idées qui est quand même spécifique, pas besoin de test.
On voit aussi des gens qui ont une belle écriture, mais ya pas grand chose derrière. Enfin... Rien de très brillant quoi. (même s'ils ont plein d'autres qualités)
Après, ya des gens discrets qui cachent bien leur jeu ^^
Ouaip
Et même ici sur ce forum.
C'est pas qu'une histoire de bonne rédaction ou belle écriture. Ya une façon d'agencer les idées qui est quand même spécifique, pas besoin de test.
On voit aussi des gens qui ont une belle écriture, mais ya pas grand chose derrière. Enfin... Rien de très brillant quoi. (même s'ils ont plein d'autres qualités)
Après, ya des gens discrets qui cachent bien leur jeu ^^
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
RonaldMcDonald a écrit:
Le test, c'et la preuve. Moi, j'ai un faisceau d'indices concordants très fort. Je prétends être coupable sans avoir de preuve.
Je me sens proche de ta manière de penser (en tout cas de ce qu'il ressort de certaines de tes formulations).
Toi et Finch vous m'avez décidé à lire Tinoco, comme ça je pourrais briller en société et continuer à péter plus haut que mon QI (c'est le comble du snobisme de s'intéresser à des disciplines aussi impopulaires que la -chanalyse).
- Spoiler:
Faire confiance sans avoir la preuve est une démarche que je comprends et que je soutiens.
C'est toute la limite de l'absence de preuve, et c'est une belle limite.
J'ai lu que ça n'allait pas fort au turbin, je te souhaite bon courage.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Merci.
Paradoxalement, mon boulot, c'est de trouver la preuve (que le logiciel a un bug). Quand je peux avoir une preuve, j'y tiens. Mais ça n'est pas toujours possible. J'ai plein de contraintes qui m'empêchent d'avoir cette preuve-là (à commencer par la motivation - je ne vais pas à un test si ne je suis pas à 110%, et j'en suis très loin).
C'est sans doute Finch aussi qui m'a poussé à lire Tinocco. Ca a été une révélation pour moi. JSF était une aimable introduction, mais Tinocco, c'est le cœur du sujet. Mais toutes les sociétés ne comprendront pas Tinocco, fais gaffe.
Paradoxalement, mon boulot, c'est de trouver la preuve (que le logiciel a un bug). Quand je peux avoir une preuve, j'y tiens. Mais ça n'est pas toujours possible. J'ai plein de contraintes qui m'empêchent d'avoir cette preuve-là (à commencer par la motivation - je ne vais pas à un test si ne je suis pas à 110%, et j'en suis très loin).
C'est sans doute Finch aussi qui m'a poussé à lire Tinocco. Ca a été une révélation pour moi. JSF était une aimable introduction, mais Tinocco, c'est le cœur du sujet. Mais toutes les sociétés ne comprendront pas Tinocco, fais gaffe.
RonaldMcDonald- Messages : 11615
Date d'inscription : 15/01/2019
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
à la question "Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?"
Réponse claire et rapide :
- NON !
- Pour les autres (et dont je fais parti) se disant "vraisemblablement SD ou approchant" : il faut être capable d'expliquer rigoureusement les éléments qui vont dans ce sens. (et attention à l'effet Barnum !)
-Et les autres encore : ceux qui s'affirment SD sans avoir passé un test et pire en disant que c'est un truc inutile...bah...; je vais pas argumenter, comme eux. Et c'est dommage.
Affirmer être surdoué sans avoir passer un test c'est comme affirmer avoir eu le bac sans l'avoir passé.
Mais, il semble raisonnable de considérer que telle ou telle personne semble avoir des compétences pour être au niveau et - disons le comme ça - avoir de forte chances d'être bachelier s'il passait le BAC en candidat libre.
(attention - ne prenez pas trop l'analogie au pied de la lettre : il n'y a pas d'école pour devenir SD)
Réponse claire et rapide :
- NON !
- Pour les autres (et dont je fais parti) se disant "vraisemblablement SD ou approchant" : il faut être capable d'expliquer rigoureusement les éléments qui vont dans ce sens. (et attention à l'effet Barnum !)
-Et les autres encore : ceux qui s'affirment SD sans avoir passé un test et pire en disant que c'est un truc inutile...bah...; je vais pas argumenter, comme eux. Et c'est dommage.
Affirmer être surdoué sans avoir passer un test c'est comme affirmer avoir eu le bac sans l'avoir passé.
Mais, il semble raisonnable de considérer que telle ou telle personne semble avoir des compétences pour être au niveau et - disons le comme ça - avoir de forte chances d'être bachelier s'il passait le BAC en candidat libre.
(attention - ne prenez pas trop l'analogie au pied de la lettre : il n'y a pas d'école pour devenir SD)
Patatoche- Messages : 35
Date d'inscription : 30/03/2020
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
RonaldMcDonald a écrit: toutes les sociétés ne comprendront pas Tinocco, fais gaffe.
Tant pis, le rejet est préférable à l'indifférence.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
.
Dernière édition par Serio Ludere le Ven 19 Juin 2020 - 8:19, édité 1 fois
Serio Ludere- Messages : 24
Date d'inscription : 03/06/2020
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
RonaldMcDonald a écrit:Merci.
Paradoxalement, mon boulot, c'est de trouver la preuve (que le logiciel a un bug). Quand je peux avoir une preuve, j'y tiens. Mais ça n'est pas toujours possible. J'ai plein de contraintes qui m'empêchent d'avoir cette preuve-là (à commencer par la motivation - je ne vais pas à un test si ne je suis pas à 110%, et j'en suis très loin).
C'est sans doute Finch aussi qui m'a poussé à lire Tinocco. Ca a été une révélation pour moi. JSF était une aimable introduction, mais Tinocco, c'est le cœur du sujet. Mais toutes les sociétés ne comprendront pas Tinocco, fais gaffe.
+1 con cernant tinoco
tinoco est pour moi un des meilleurs specialistes francophones de la douance et des zebres, il est lui-meme zebre et certainement doué mais un peu brouillon (ses livres aussi que je suis en train de lire) . il developpe pas mal d'idées interessantes concernant les zebres et grande source d'inspiration. a cote de lui tres decu par de soi-disants specialiste de la douance (discours rechauffé concernant les zebres qu'on peut trouver dans n'importe quelle boutique). idées developpée entre autres
- inhibition intellectuelle. le zebre serait la norme et les NPs seraient des individus qui auraient bridé leur intelligence pour fonctionner en société (je trouve cette idée tres seduisante)
- approche philosophique de certains problemes rencontrés par nos zebres, par ex questionnement existentiel du zebre. il est clair selon moi qu'avoir une philiosphie de vie est important et je me suis fait la meme reflexion. la vie comporte des aleas, pour quiconque (deuil d'un proche par ex). or dans notre société on psychologise tout (allez chez le psy) sans parler de ces saloperies de medocs qu'on prescrit a tout bout de champ.
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
zebrepat a écrit: mais un peu brouillon (ses livres aussi que je suis en train de lire) .
Un peu? Ca part tout le temps dans tous les sens, oui. "Penser l'écart" un peu moins, mais il a été écrit à trois, ce qui oblige à un minimum de coordination. Mais quand tu écoutes ses vidéos, tu a l'impression que JSF a inventé leconcept de "Pensée en arborescence" spécialement pour lui.
zebrepat a écrit:- inhibition intellectuelle. le zebre serait la norme et les NPs seraient des individus qui auraient bridé leur intelligence pour fonctionner en société (je trouve cette idée très séduisante)
Qu'on peut d'ailleurs retourner : le zébre, c'est celui qui est incapable de se plier au récit collectif, ce qui fait de lui un vilain petit canard. On a pas à choisir entre les deux, d'ailleurs, les deux se complètent.
Il n'est d'ailleurs pas impossible que d'un point de vue évolutionnaire, une société est besoin d'une majorité de gens bien cadrés et d'une minorité d'electrons libres pour fonctionner. (simple hypothèse de ma part), ce qui expliquerait la faible proportion de zèbres(mais bon,là, je suis dans l'hypothèse pure, c'et juste mon ressenti, ça n'a aucune valeur scientifique).
RonaldMcDonald- Messages : 11615
Date d'inscription : 15/01/2019
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Bon, j'ai fait suffisamment de messages ici à la gloire éternelle de Tinocco qui est mon maître et mon gourou et qui nous guidera tous vers le bonheur pour ne pas en rajouter une couche ici (comment ça, trop tard ?), mais c'est peu dire que je plussoie.
Je vois bien ce dont vous parlez en terme d'accès un peu rude à son oeuvre, mais, étrangement, je lis ou écoute sa prose avec une facilité déconcertante qui, quasiment au sens propre (si j'ose dire !), me fait littéralement prendre mon pied. Alors qu'un ouvrage d'un philo ou de psycho, la plupart du temps...
En particulier, sur les dernières vidéos, il est vraiment très en impro malgré qu'il* ait une trame claire, je trouve ça tripant de voir comment sa pensée se met en place, digresse, louvoie, retombe sur ses pattes...
Mais, j'y songe, peut-être aurais-je moi-même une légère tendance à l'emphase digressive ?
Si j'étais sérieux, j'irais jusqu'à dire que le plus intéressant dans sa pensée, c'est l'analyse des fonctionnements ethnologiques de l'humain, bien davantage que la question de la surdouance, somme toute anecdotique.
Quoi qu'il en soit, en vérité, je vous le dis : foin de WAIS 4 ou 18, le seul test raisonnablement valable pour reconnaître une zébritude, c'est si l'on adhère, ou non, à ses mises en récits. Et je vous préviens : on coupera des têtes.
Bigre, autant j'adore l'idée, autant je n'ai pas le souvenir d'avoir lu ou entendu cela nulle part chez Tinocco and Co (quoique oui, ça lui ressemble...). Et mon ambition d'en être le spécialiste et exégète officiel s'en trouve toute** endolorie, ouille. C'est toi qui vas à cette conclusion ? Ou tu l'as trouvée où ? Superbe idée, en tout cas...
* malgré que, mais oui madame, si je veux.
**vi, je sais, l'adverbe "tout" placé devant un adjectif féminin féminin n'est pas censé s'accorder, de par sa nature d'adverbe. Ben moi, je corromps la nature, épicétou.
Je vois bien ce dont vous parlez en terme d'accès un peu rude à son oeuvre, mais, étrangement, je lis ou écoute sa prose avec une facilité déconcertante qui, quasiment au sens propre (si j'ose dire !), me fait littéralement prendre mon pied. Alors qu'un ouvrage d'un philo ou de psycho, la plupart du temps...
En particulier, sur les dernières vidéos, il est vraiment très en impro malgré qu'il* ait une trame claire, je trouve ça tripant de voir comment sa pensée se met en place, digresse, louvoie, retombe sur ses pattes...
Mais, j'y songe, peut-être aurais-je moi-même une légère tendance à l'emphase digressive ?
Si j'étais sérieux, j'irais jusqu'à dire que le plus intéressant dans sa pensée, c'est l'analyse des fonctionnements ethnologiques de l'humain, bien davantage que la question de la surdouance, somme toute anecdotique.
Quoi qu'il en soit, en vérité, je vous le dis : foin de WAIS 4 ou 18, le seul test raisonnablement valable pour reconnaître une zébritude, c'est si l'on adhère, ou non, à ses mises en récits. Et je vous préviens : on coupera des têtes.
zebrepat a écrit:
- inhibition intellectuelle. le zebre serait la norme et les NPs seraient des individus qui auraient bridé leur intelligence pour fonctionner en société (je trouve cette idée tres seduisante)
Bigre, autant j'adore l'idée, autant je n'ai pas le souvenir d'avoir lu ou entendu cela nulle part chez Tinocco and Co (quoique oui, ça lui ressemble...). Et mon ambition d'en être le spécialiste et exégète officiel s'en trouve toute** endolorie, ouille. C'est toi qui vas à cette conclusion ? Ou tu l'as trouvée où ? Superbe idée, en tout cas...
* malgré que, mais oui madame, si je veux.
**vi, je sais, l'adverbe "tout" placé devant un adjectif féminin féminin n'est pas censé s'accorder, de par sa nature d'adverbe. Ben moi, je corromps la nature, épicétou.
Charv- Messages : 2388
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St'ban- Messages : 10478
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Charv a écrit:Je vois bien ce dont vous parlez en terme d'accès un peu rude à son oeuvre, mais, étrangement, je lis ou écoute sa prose avec une facilité déconcertante qui, quasiment au sens propre (si j'ose dire !), me fait littéralement prendre mon pied. Alors qu'un ouvrage d'un philo ou de psycho, la plupart du temps...
En particulier, sur les dernières vidéos, il est vraiment très en impro malgré qu'il* ait une trame claire, je trouve ça tripant de voir comment sa pensée se met en place, digresse, louvoie, retombe sur ses pattes...
Mais, j'y songe, peut-être aurais-je moi-même une légère tendance à l'emphase digressive ?
Moi aussi, j'ai cette tendance. Mais je la combats vigoureusement à fin de lisibilité. Lui, non. c'est un des très rares reproches que je puisse lui faire (avec la manière légère et cavalière qu'il élimine toute origine génétique dans l'intelligence. Je ne dis pas qu'il y en a, je dis que j'aimerais une démonstration plus rigoureuse)
Charv a écrit:Si j'étais sérieux, j'irais jusqu'à dire que le plus intéressant dans sa pensée, c'est l'analyse des fonctionnements ethnologiques de l'humain, bien davantage que la question de la surdouance, somme toute anecdotique.
Sérieusement d'accord.
Charv a écrit:Quoi qu'il en soit, en vérité, je vous le dis : foin de WAIS 4 ou 18, le seul test raisonnablement valable pour reconnaître une zébritude, c'est si l'on adhère, ou non, à ses mises en récits. Et je vous préviens : on coupera des têtes.
Là, je ne te suis pas. De quelle mise en récit parles-tu? Celle de Carlos? Celle du récit collectif? Une autre?
Bigre, autant j'adore l'idée, autant je n'ai pas le souvenir d'avoir lu ou entendu cela nulle part chez Tinocco and Co (quoique oui, ça lui ressemble...). Et mon ambition d'en être le spécialiste et exégète officiel s'en trouve toute** endolorie, ouille. C'est toi qui vas à cette conclusion ? Ou tu l'as trouvée où ? Superbe idée, en tout cas...[/quote]zebrepat a écrit:- inhibition intellectuelle. le zébre serait la norme et les NPs seraient des individus qui auraient bridé leur intelligence pour fonctionner en société (je trouve cette idée très séduisante)
ça me parait être la conclusion logique de tous ces cheminements.
RonaldMcDonald- Messages : 11615
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
@Sea :
@Ronald :
sur l'amour de la digression : ma référence ultime, dût-elle porter ombrage à Tinocco (mais Tinocco, rien ne lui porte ombrage, il est Diogène ET Alexandre à lui tout seul), c'est Achille Talon. Oui, si je dois être avant tout lisible, je me l'interdis. Mais si je sens que la clarté et lacirconcision concision doivent primer, je me réfrène. Mais ça fait un peu mal, et y'a moins de plaisir. Mais je sais aussi différer les plaisirs, of course.
Sauf que, si chez moi la digression est emphatique et infatuée, chez Achille Talon, elle est emphatique, infatuée ET brillante. Chez Tinocco, elle est simplement brillante, trouvé-je. Ce qui bien sûr n'engage que moi. (Pour rappel : comme l'a dit Lao-Tseu dans Tintin et moi-même plus haut, pour trouver la voie, on vous coupera simplement la tête. ou la bite, si vous vous persistez à ne pas être (cir)concis)
Un léger chouïa plus sérieusement, la capacité de gérer, accepter, aimer la digression, les parenthèses, les poupées russes et la sérendipité, et bien sûr de retomber sur ses pattes, m'est un critère très important de mon radar à zèbres.
sur l'origine génétique de l'intelligence : ah, il l'élimine, carrément ? Ce doit être dans "intelligent, trop intelligent", dont le titre nietzschéen est quand même le seul vrai truc dont je me souviens, l'ouvrage étant à mon sens fort dispensable (ce qui n'entache en rien la grandeur suprême de Tinocco, hein, me faites pas dire ce que j'ai pas dit !). Non ? J'aurais plutôt pensé qu'il s'en tapait simplement sévère, de la génétique de l'intelligence, mais bon. Certes, d'après l'état de la science, ça semble être une connerie, mais d'après ma grille de lecture personnelle, j'y verrais plutôt le fait d'un homme de goût. (à part bien sûr pour le film Idiocratie, un chef-d'oeuvre.)
sur la mise en récit : arf, j'ai pas été clair en utilisant l'expression "ses mises en récit". Je voulais dire, pour être clairement plus clair : "qui n'adhère totalement et entièrement à la pensée de Tinocco, et spécialement à sa théorie des récits, non seulement sera décrété non-zèbre, mais aura par souci d'humanité la tête tranchée".
L'important, dans l'affaire, c'est ce que j'appelle la fameuse "théorie des récits", dans le sens où ça constitue selon moi la colonne vertébrale de "Penser l'écart", LE fameux bouquin. A savoir que, face à l'inéluctabilité de notre mort prochaine, chacun d'entre nous se réfère à un ou des récits pour apaiser l'angoisse. Mais si, pour la pensée typique, il s'agit avant tout d'adhérer à un récit commun et généralement préalable, en trouvant et en acceptant le rôle qui nous échoit, il s'agit pour la pensée surdouée non d'accepter le rôle, mais plutôt d'écrire le scénario. A savoir : découvrir et inventer le récit de vie qui fait sens. Et cette idée, moi, je dis, elle pète sa mère.
sur l'inhibition intellectuelle et le fait que le HPI serait la norme en fait : Ok, ça t'en semble la conclusion logique, tout simplement. Hé bé ! Je n'étais pas du tout allé à cette conclusion, mais comme dit plus haut, d'une part je la trouve très cohérente avec la pensée de Tinocco, d'autre part je trouve l'idée trop classe, je vais y réfléchir, pis je reviens. Et d'autre autre part encore, purée, je trouve ça juste brillant, merci de me l'avoir mise sous le nez.
Respect Ronald
@Ronald :
sur l'amour de la digression : ma référence ultime, dût-elle porter ombrage à Tinocco (mais Tinocco, rien ne lui porte ombrage, il est Diogène ET Alexandre à lui tout seul), c'est Achille Talon. Oui, si je dois être avant tout lisible, je me l'interdis. Mais si je sens que la clarté et la
Sauf que, si chez moi la digression est emphatique et infatuée, chez Achille Talon, elle est emphatique, infatuée ET brillante. Chez Tinocco, elle est simplement brillante, trouvé-je. Ce qui bien sûr n'engage que moi. (Pour rappel : comme l'a dit Lao-Tseu dans Tintin et moi-même plus haut, pour trouver la voie, on vous coupera simplement la tête. ou la bite, si vous vous persistez à ne pas être (cir)concis)
Un léger chouïa plus sérieusement, la capacité de gérer, accepter, aimer la digression, les parenthèses, les poupées russes et la sérendipité, et bien sûr de retomber sur ses pattes, m'est un critère très important de mon radar à zèbres.
sur l'origine génétique de l'intelligence : ah, il l'élimine, carrément ? Ce doit être dans "intelligent, trop intelligent", dont le titre nietzschéen est quand même le seul vrai truc dont je me souviens, l'ouvrage étant à mon sens fort dispensable (ce qui n'entache en rien la grandeur suprême de Tinocco, hein, me faites pas dire ce que j'ai pas dit !). Non ? J'aurais plutôt pensé qu'il s'en tapait simplement sévère, de la génétique de l'intelligence, mais bon. Certes, d'après l'état de la science, ça semble être une connerie, mais d'après ma grille de lecture personnelle, j'y verrais plutôt le fait d'un homme de goût. (à part bien sûr pour le film Idiocratie, un chef-d'oeuvre.)
sur la mise en récit : arf, j'ai pas été clair en utilisant l'expression "ses mises en récit". Je voulais dire, pour être clairement plus clair : "qui n'adhère totalement et entièrement à la pensée de Tinocco, et spécialement à sa théorie des récits, non seulement sera décrété non-zèbre, mais aura par souci d'humanité la tête tranchée".
L'important, dans l'affaire, c'est ce que j'appelle la fameuse "théorie des récits", dans le sens où ça constitue selon moi la colonne vertébrale de "Penser l'écart", LE fameux bouquin. A savoir que, face à l'inéluctabilité de notre mort prochaine, chacun d'entre nous se réfère à un ou des récits pour apaiser l'angoisse. Mais si, pour la pensée typique, il s'agit avant tout d'adhérer à un récit commun et généralement préalable, en trouvant et en acceptant le rôle qui nous échoit, il s'agit pour la pensée surdouée non d'accepter le rôle, mais plutôt d'écrire le scénario. A savoir : découvrir et inventer le récit de vie qui fait sens. Et cette idée, moi, je dis, elle pète sa mère.
sur l'inhibition intellectuelle et le fait que le HPI serait la norme en fait : Ok, ça t'en semble la conclusion logique, tout simplement. Hé bé ! Je n'étais pas du tout allé à cette conclusion, mais comme dit plus haut, d'une part je la trouve très cohérente avec la pensée de Tinocco, d'autre part je trouve l'idée trop classe, je vais y réfléchir, pis je reviens. Et d'autre autre part encore, purée, je trouve ça juste brillant, merci de me l'avoir mise sous le nez.
Respect Ronald
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Charv a écrit:sur l'amour de la digression : ma référence ultime, dût-elle porter ombrage à Tinocco (mais Tinocco, rien ne lui porte ombrage, il est Diogène ET Alexandre à lui tout seul), c'est Achille Talon. Oui, si je dois être avant tout lisible, je me l'interdis. Mais si je sens que la clarté et lacirconcisionconcision doivent primer, je me réfrène. Mais ça fait un peu mal, et y'a moins de plaisir. Mais je sais aussi différer les plaisirs, of course.
Sauf que, si chez moi la digression est emphatique et infatuée, chez Achille Talon, elle est emphatique, infatuée ET brillante. Chez Tinocco, elle est simplement brillante, trouvé-je. Ce qui bien sûr n'engage que moi. (Pour rappel : comme l'a dit Lao-Tseu dans Tintin et moi-même plus haut, pour trouver la voie, on vous coupera simplement la tête. ou la bite, si vous vous persistez à ne pas être (cir)concis)
Un léger chouïa plus sérieusement, la capacité de gérer, accepter, aimer la digression, les parenthèses, les poupées russes et la sérendipité, et bien sûr de retomber sur ses pattes, m'est un critère très important de mon radar à zèbres.
Un humain qui fait référence à Achille Talon ne peut être que d'une culture supérieure. Même si il a tendance à vouloir couper toutes les têtes qui dépassent.
Charv a écrit:sur l'origine génétique de l'intelligence : ah, il l'élimine, carrément ? Ce doit être dans "intelligent, trop intelligent", dont le titre nietzschéen est quand même le seul vrai truc dont je me souviens, l'ouvrage étant à mon sens fort dispensable (ce qui n'entache en rien la grandeur suprême de Tinocco, hein, me faites pas dire ce que j'ai pas dit !). Non ? J'aurais plutôt pensé qu'il s'en tapait simplement sévère, de la génétique de l'intelligence, mais bon. Certes, d'après l'état de la science, ça semble être une connerie, mais d'après ma grille de lecture personnelle, j'y verrais plutôt le fait d'un homme de goût. (à part bien sûr pour le film Idiocratie, un chef-d'oeuvre.)
Oui, c'est bien là-dedans. Il prend quelques lignes pour éliminer l'hypothèse, avec pour seul argument "ça ne colle pas". J'ai été très surpris, cette concision ne colle pas avec le bonhomme. La plupart des experts estiment la part de génétique entre 60 et 80%, et je n'ai vu nulle part d'estimations en dehors de la fourchette 40% / 100%.
Charv a écrit:sur la mise en récit : arf, j'ai pas été clair en utilisant l'expression "ses mises en récit". Je voulais dire, pour être clairement plus clair : "qui n'adhère totalement et entièrement à la pensée de Tinocco, et spécialement à sa théorie des récits, non seulement sera décrété non-zèbre, mais aura par souci d'humanité la tête tranchée".
Un bon moyen pour moi de me débarrasser de ma femme. Je crains de n'y perdre quelques amis, également.
Charv a écrit:L'important, dans l'affaire, c'est ce que j'appelle la fameuse "théorie des récits", dans le sens où ça constitue selon moi la colonne vertébrale de "Penser l'écart", Le fameux bouquin. A savoir que, face à l'inéluctabilité de notre mort prochaine, chacun d'entre nous se réfère à un ou des récits pour apaiser l'angoisse. Mais si, pour la pensée typique, il s'agit avant tout d'adhérer à un récit commun et généralement préalable, en trouvant et en acceptant le rôle qui nous échoit, il s'agit pour la pensée surdouée non d'accepter le rôle, mais plutôt d'écrire le scénario. A savoir : découvrir et inventer le récit de vie qui fait sens. Et cette idée, moi, je dis, elle pète sa mère.
Et l'écart entre zébres et non-zèbres, le sujet même de son bouquin (et de ses deux acolytes à ne surtout pas oublier, Sandrine Gianola et Philippe Blasco), est paradoxalement le point le moins important de son thé-au-riz. Important quand même (il permet de comprendre pourquoi on se fait taper dessus de manière routinière), mais le sous-jacent, à savoir que les gens se comportent en fonction du récit qu'ils ont adopté (emprunté ou créé), c'est quand même la mort qui tue, massacre, et assassine.
Charv a écrit:sur l'inhibition intellectuelle et le fait que le HPI serait la norme en fait : Ok, ça t'en semble la conclusion logique, tout simplement. Hé bé ! Je n'étais pas du tout allé à cette conclusion, mais comme dit plus haut, d'une part je la trouve très cohérente avec la pensée de Tinocco, d'autre part je trouve l'idée trop classe, je vais y réfléchir, pis je reviens. Et d'autre autre part encore, purée, je trouve ça juste brillant, merci de me l'avoir mise sous le nez.
Respect Ronald
Rendons à Zebrepat ce qui est à Zebrepat, je n'ai fait que reformuler (et rajouter que cette formulation peut se lire dans les deux sens).
RonaldMcDonald- Messages : 11615
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Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Je trouve que c’est à l’image de ce qu’il se passe avec l’autisme mais sans doute avec des conséquences moins graves puisque le (T)HQI n’est pas considéré comme un handicap.
Pour moi les autodiagnostics sont néfastes parce qu’on y retrouve « tout et n’importe quoi » et cela renforce le flou qui existe autour de la définition du haut potentiel. La science elle même ne sait pas encore définir clairement la douance (fonctionnement et limites) alors comment une personne non testée pourrait en être capable ?
Je peux prendre mon propre exemple et pourtant je suis officiellement diagnostiquée. J’ai obtenu des scores hors de la norme à la WAIS donc dans la définition stricto sensus (QI > 130) je suis une personne à haut potentiel c’est sans équivoque. Par contre si on prend la définition plus large de la douance, dont le profil est régulièrement dressé dans la littérature non scientifique et est axé sur des éléments plutôt subjectifs, je ne suis absolument pas (T)HQI. Je réponds à très peu de descriptions et même dans la vie réelle je vois bien que c’est différent (et probablement lié à l’autisme).
Je peux comprendre qu’on puisse avoir de fortes suspicions dans certains cas mais il est également étrange que certains ne passent pas le test parce qu’ils ont peur du résultat, avant d’être une question d’argent.
Pour ma part il était inconcevable que je n’obtienne pas diagnostics officiels, j’avais un besoin viscéral d’exactitude. Ce n’est sans doute pas le cas de tout le monde mais en ce cas je trouve ça dangereux de se coller une étiquette que l’on a peut être pas, pour soi et pour les autres, et qui peut nous faire passer à côté d’autre chose. C’est avéré dans certains cas d’autodiagnostics de l’autisme...
Pour moi les autodiagnostics sont néfastes parce qu’on y retrouve « tout et n’importe quoi » et cela renforce le flou qui existe autour de la définition du haut potentiel. La science elle même ne sait pas encore définir clairement la douance (fonctionnement et limites) alors comment une personne non testée pourrait en être capable ?
Je peux prendre mon propre exemple et pourtant je suis officiellement diagnostiquée. J’ai obtenu des scores hors de la norme à la WAIS donc dans la définition stricto sensus (QI > 130) je suis une personne à haut potentiel c’est sans équivoque. Par contre si on prend la définition plus large de la douance, dont le profil est régulièrement dressé dans la littérature non scientifique et est axé sur des éléments plutôt subjectifs, je ne suis absolument pas (T)HQI. Je réponds à très peu de descriptions et même dans la vie réelle je vois bien que c’est différent (et probablement lié à l’autisme).
Je peux comprendre qu’on puisse avoir de fortes suspicions dans certains cas mais il est également étrange que certains ne passent pas le test parce qu’ils ont peur du résultat, avant d’être une question d’argent.
Pour ma part il était inconcevable que je n’obtienne pas diagnostics officiels, j’avais un besoin viscéral d’exactitude. Ce n’est sans doute pas le cas de tout le monde mais en ce cas je trouve ça dangereux de se coller une étiquette que l’on a peut être pas, pour soi et pour les autres, et qui peut nous faire passer à côté d’autre chose. C’est avéré dans certains cas d’autodiagnostics de l’autisme...
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
De ce que j'ai vu, seul ceux que je connais qui se sont fait testés et sont effectivement hqi doutaient avant de faire le test.
Quand à ceux qui étaient sûr d'eux et qui ne sont pas hqi après avoir passé le test, et ben y en a pas vu qu'ils n'ont pas passé le test.
CQFD
Quand à ceux qui étaient sûr d'eux et qui ne sont pas hqi après avoir passé le test, et ben y en a pas vu qu'ils n'ont pas passé le test.
CQFD
larybenji- Messages : 108
Date d'inscription : 12/11/2012
Age : 39
Localisation : Sète
Re: Peut-on vraiment se dire zèbre si on n'a pas été testé ?
Hey,
J'interviens parce que mon cas est plus ou moins complexe :
- On m'a supposément "diagnostiquée" ( je le mets en gras, pour bien faire comprendre qu'on ne m'a pas fait de test à l'époque ) enfant précoce toute ma scolarité, de l'école maternelle jusqu'au lycée. Par le corps enseignant et médical. ( Je n'ai pas fait de CE2, il en a été question pour la grande section, et le CM2 )
Sachant qu'entre : le faux-self, syndrome de l'imposteur, inhibition intellectuel, méconnaissance de la précocité ( qu'on ne m'a jamais vraiment expliqué, je m'en foutais un peu à l'époque à vrai dire )... Que faire ? D'un côté, tout ceci a sans doute contribué à faire baisser/inhiber/sous-développer mon QI, et d'un côté, on nait précoce non ? On ne le devient pas j'imagine.
Du coup, j'hésite toujours à me définir comme zèbre/surdoué. Je n'hésiterai plus quand j'aurais passé le test, mais oui, le rapport probabilité/prix, m'interroge. Comme la réponse négative, qui me terrifie un peu, car j'ai vraiment l'impression de " toucher du doigt " un noeud mental. J'ai lu dans un commentaire quelqu'un qui ne comprennait pas qu'on puisse avoir peur du résultat négatif : il me terrifie. Des années à se poser des questions, et enfin, trouver une réponse rassurante, dans le sens où le HP est sans doute dur à vivre mais offre pas mal de possibilités. Entendre que non, ça laisserait supposer que cette intuition est fausse, et qu'il y a autre chose, une maladie peut-être. C'est ça qui me terrifie perso. Cela peut paraitre narcissique, mais j'ai bien la lucidité de comprendre qu'il se peut que je ne le sois pas. C'est encodé dans ma " matrice ".
Et je plussoie certains commentaires, je pense qu'aujourd'hui, je mets certains de mes comportement sous le profil " zèbre " alors que je n'en suis pas sûre.
C'est pourquoi je vois un psy, d'ailleurs.
Et j'hésite toujours : à passer le test et à savoir comment me définir. C'est pourtant simple, faut passer le test, mais mon psy n'y est pas favorable : capacité d'auto-dévalorisation trop exacerbé pour le moment. Mais il reconnait des caractéristiques nombreuses. Ce qui ne fait que m'interroger encore plus.
Bref, à mon sens, on peut se définir zèbres/surdoué/HPI ( même si le zèbre semble contenir une définition bien plus globale ), si on garde une lucidité par rapport au test wais 4 et le WISC si je ne m'abuse ? qui semble être les test de référence quand à une douance éventuelle.
J'ai du mal à comprendre si on l'affirme de manière catégorique sans être passé par les mains d'un psychologue-psychiatre ect, qui peuvent eux même se tromper.
Pour autant, beaucoup en sont venus à passer les test parce qu'ils se sont doutés d'un truc pendant des mois ou des années, que les témoignages des autres HP résonnaient trop en eux.
J'interviens parce que mon cas est plus ou moins complexe :
- On m'a supposément "diagnostiquée" ( je le mets en gras, pour bien faire comprendre qu'on ne m'a pas fait de test à l'époque ) enfant précoce toute ma scolarité, de l'école maternelle jusqu'au lycée. Par le corps enseignant et médical. ( Je n'ai pas fait de CE2, il en a été question pour la grande section, et le CM2 )
Sachant qu'entre : le faux-self, syndrome de l'imposteur, inhibition intellectuel, méconnaissance de la précocité ( qu'on ne m'a jamais vraiment expliqué, je m'en foutais un peu à l'époque à vrai dire )... Que faire ? D'un côté, tout ceci a sans doute contribué à faire baisser/inhiber/sous-développer mon QI, et d'un côté, on nait précoce non ? On ne le devient pas j'imagine.
Du coup, j'hésite toujours à me définir comme zèbre/surdoué. Je n'hésiterai plus quand j'aurais passé le test, mais oui, le rapport probabilité/prix, m'interroge. Comme la réponse négative, qui me terrifie un peu, car j'ai vraiment l'impression de " toucher du doigt " un noeud mental. J'ai lu dans un commentaire quelqu'un qui ne comprennait pas qu'on puisse avoir peur du résultat négatif : il me terrifie. Des années à se poser des questions, et enfin, trouver une réponse rassurante, dans le sens où le HP est sans doute dur à vivre mais offre pas mal de possibilités. Entendre que non, ça laisserait supposer que cette intuition est fausse, et qu'il y a autre chose, une maladie peut-être. C'est ça qui me terrifie perso. Cela peut paraitre narcissique, mais j'ai bien la lucidité de comprendre qu'il se peut que je ne le sois pas. C'est encodé dans ma " matrice ".
Et je plussoie certains commentaires, je pense qu'aujourd'hui, je mets certains de mes comportement sous le profil " zèbre " alors que je n'en suis pas sûre.
C'est pourquoi je vois un psy, d'ailleurs.
Et j'hésite toujours : à passer le test et à savoir comment me définir. C'est pourtant simple, faut passer le test, mais mon psy n'y est pas favorable : capacité d'auto-dévalorisation trop exacerbé pour le moment. Mais il reconnait des caractéristiques nombreuses. Ce qui ne fait que m'interroger encore plus.
Bref, à mon sens, on peut se définir zèbres/surdoué/HPI ( même si le zèbre semble contenir une définition bien plus globale ), si on garde une lucidité par rapport au test wais 4 et le WISC si je ne m'abuse ? qui semble être les test de référence quand à une douance éventuelle.
J'ai du mal à comprendre si on l'affirme de manière catégorique sans être passé par les mains d'un psychologue-psychiatre ect, qui peuvent eux même se tromper.
Pour autant, beaucoup en sont venus à passer les test parce qu'ils se sont doutés d'un truc pendant des mois ou des années, que les témoignages des autres HP résonnaient trop en eux.
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
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