Votre plus grande difficulté ?

Bonjour,
la relation à l'autre, c'est très vaste... J'ai l'impression qu'il y aurait mille choses à changer pour pouvoir se sentir vraiment bien, de façon constante.
Mais si vous n'aviez qu'un seul jocker, un seul coup de baguette magique, quelle est la difficulté que vous souhaiteriez effacer de votre liste ?
En d'autres termes, quand il s'agit de relation à l'autre, quel est votre plus grand défi, votre plus grande difficulté, ce qui vous pose le plus de problème, vous demande le plus d'efforts ?
Sauriez-vous expliquer précisément où ça se joue ? Ce que cela provoque chez vous ? Comment ça vous impacte ?
j'ai développé un petit système personnel de reconversion des émotions négatives en outil de développement intérieur et j'aimerais savoir si ça peut se décliner...
Merci !

La rédaction en français ou en anglais. Juste histoire de pouvoir être compris.

Voilà voilà

Qu'on m'écoute quand j'ai raison, pas quand j'ai tort. C'est exactement l'inverse qui se produit.

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Ne plus ressentir les émotions de mon interlocuteur en boomerang comme si c'étaient les miennes.

Merci à tous

@Nefebilata : est-ce que tu as déjà questionné la mécanique de ce processus ? Comment ça fonctionne, pourquoi certaines émotions extérieures te touchent et d'autres non, etc ?

@hirondelle : qu'est-ce qui te fait penser que c'est la culpabilité qui te pousse au perfectionnisme ? est-ce qu'il y a un lien avec une éventuelle mission que tu aurais à honorer ?

@Ronald : ah marrant, moi aussi j'ai eu longtemps cette impression. A force de questionner le truc, je me suis rendue compte que les gens m'écoutaient beaucoup plus que je ne le pensais, sauf qu'en fait, pour moi c'était tellement évident que je ne considérais pas ça comme "m'écouter" vu que je n'imaginais pas que cela puisse provoquer un mouvement interne chez les autres.
Et que quand ils ne m'écoutaient pas, c'était que j'étais vraiment trop loin de ce qu'ils pensaient. Et que quand je me trompais, ben je me trompais, quoi, c'est tout. Comme n'importe quel animal doté d'un cerveau.

@plusdidee : ce qui te pose problème c'est ne pas réussir à exprimer ta pensée par écrit ou de ne pas être assez à l'aise en anglais ?

Bonjour, Colargolle, Hiron, Plus! et Néfé

Super topic Collargolle! Je pense que depuis que le forum existe, cette question "généraliste" a au moins été évoquée une fois. Mais c'est pas grave! Ça fait du bien de revenir aux basiques.

colargolle a écrit:Mais si vous n'aviez qu'un seul jocker, un seul coup de baguette magique, quelle est la difficulté que vous souhaiteriez effacer de votre liste ?

Draguer... Bien sûr!


En fait, ce n'est même plus d'actualité puisque je suis en couple et marié de longue date à présent. Mais, à l'époque, quand je tentais de tourner autour d'un joli cœur à prendre, mes efforts pour être avenant et affable en compagnie de la gent féminine ont toujours été des moments de grandes transpiration ^_^".


Offrir une fleur, ça je savais faire. Tenir la porte, ça aussi je savais faire. S'intéresser à la demoiselle au cours d'un dîner plus que de se déballer soi-même, ça aussi je savais faire. Et encore d'autres petites choses comme ça. Pour ça, quand on est médiocre, il suffit juste de regarder quelques bons films inspirants et de tenter d'imiter au mieux les conventions sociales quand on a une véritable aisance de boulet à propos du sujet. Mais voilà, j'ai aussi le souvenir d'avoir commis des bourdes impensables, lesquelles, quand j'y songe, ont mis en évidence à quel point j'ai toujours été un handicapé de la séduction.



Voilà, j'ai toujours aimé les femmes. Et même plutôt passionnément. Mais toutes celles avec qui j'ai flirté sont bien souvent venues à moi ou ont été très tolérantes avec mes manquements imbéciles. (en clair, je suis un mec qui s'est fait dragué aussi un peu ) A présent, je ne changerais plus rien à tout ça, car la question ne m'intéresse plus. Je n'étais pas doué et ne le suis toujours pas... Mais à une époque, heureusement que j'avais des copains et des copines (et aussi des copaines, le genre qui est les deux à la fois, quoi! ) pour me donner les bons conseils en matière de séduction et de relation élémentaire à l'autre.


Et le plus fou dans tout ça, c'est que dans mes amitiés masculines de l'époque, j'avais des copains geeks qui étaient encore pires que moi. Ouf, finalement, je pense qu'on pourrait dire que je m'en suis plutôt bien sorti... ^-^'

Voilà, en espérant vous avoir un peu distrait à mes dépends.

Et n'oubliez pas, surdoué-e ne veut pas dire être doué-e pour tout. Bien au contraire.


Hig.


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1/ Le langage.
Un mot est un mot, je pinaille.
"Mais c'est pareil" me dit-on.
Pour moi non.
Je passe - au mieux - pour un chieur.


1/ (ex-æquo) L'aquabonisme.

Bird a écrit:1/ (ex-æquo) L'aquabonisme.

Ah! Grand amateur d'eau à ce que je vois! L'eau, c'est bon pour la santé.

Je taquine!   Pas de panique...
C'est le préfixe "aqua" plutôt que "àquoi" qui m'y a fait penser.

Bonne journée à toi, Bird.


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Trouver une réponse plausible à la question suivante : "Qu'est-ce qu'être ?"

ludion a écrit:Trouver une réponse plausible à la question suivante : "Qu'est-ce qu'être ?"

c'est ne pas ne pas être.

RonaldMcDonald a écrit:

ludion a écrit:Trouver une réponse plausible à la question suivante : "Qu'est-ce qu'être ?"

c'est ne pas ne pas être.

Bien tenté

Mais cela ne me satisfait néanmoins pas, car cherchant à savoir ce qu'est être, je ne puis me baser sur cette réponse avant de savoir qui je suis, et donc comprendre que ce qui n'est pas est l'exact opposé de ce qui est...

ludion a écrit:

RonaldMcDonald a écrit:

ludion a écrit:Trouver une réponse plausible à la question suivante : "Qu'est-ce qu'être ?"

c'est ne pas ne pas être.

Bien tenté

Mais cela ne me satisfait néanmoins pas, car cherchant à savoir ce qu'est être, je ne puis me baser sur cette réponse avant de savoir qui je suis, et donc comprendre que ce qui n'est pas est l'exact opposé de ce qui est...

Je sais bien. Il y avait une part de pirouette dans ma réponse.

Mais "ne pas être", d'une certaine manière, c'est être mort. Donc on peut interpréter ma réponse comme "être, c'est être vivant". Mais comme on est sur un forum de zèbres, je me doute bien que ça ne suffira pas, et qu'on va me jeter des cacahuètes (c'est bon, les cacahuètes).

Born to be alive, ("Né pour être vivant"). Patrick Hernandez. Youtube.




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cueillir des cerises avec la queue.

St'ban a écrit:cueillir des cerises avec la queue.

Support_Numéro_Un a écrit:
Ne pas décevoir.

Bonsoir Support. Si ça peut t'aider, dis-toi, que c'est une difficulté que personne n'arrive jamais à surpasser. Jamais. Pas un seul être humain au monde! (ou alors, il faut me donner la recette tout de suite!), Je sais, ça ne devrait pas, mais la relation décevante à l'autre représente souvent 90% de nos échanges interpersonnels. Tout ça se base sur le filtre intime de nos préférence psychologique. Filtre qu'on ne partage pratiquement jamais à 100% avec qui que ce soit. D'où les ratés et les défauts d'interprétation perpétuels et répétitifs. Et très rares, mais alors vraiment très très rares sont ceux/celles qui aiment vraiment décevoir leur entourage. Car cela touche inconsciemment pour beaucoup à la quête d'acceptation par le groupe humain. Et on a peu ou prou tous/toutes le besoin viscéral de se sentir accepté-e, compris-e, admis-e.

Qui, d'ailleurs, est rejeté absolument de toute l'humanité ne peut pas être en mesure de garder bien longtemps sa raison intacte... Car toute construction de schéma mental devient trop compliquée. Il faut pouvoir se comparer pour savoir s'adapter.

St'ban a écrit:cueillir des cerises avec la queue.

Qu't'es con toi!

T'as essayé au moins la queue sans la cerise?


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J'ai du mal à n'en trouver qu'une qui surpasserait les autres. Alors en vrac :
- la récurrente impression d'exclusion, que je finis par provoquer
- OSER
- savoir se valoriser
- aller vers l'Autre ( timidité + empathie + introversion + hypersensibilité = non, non, je ne prendrai aucunement le risque de me sentir rejeté de quelque façon que ce soit ! )

colargolle a écrit:Mais si vous n'aviez qu'un seul jocker, un seul coup de baguette magique, quelle est la difficulté que vous souhaiteriez effacer de votre liste ?

J’hésite entre deux...

J’aimerai être attirée par des hommes de mon âge et non de 15 à 20 ans mon aîné comme c’est le cas depuis l’adolescence. Pourvoir me projeter, rêver d’une vie à deux, d’un mariage, d’une maison et surtout fonder une famille...

J’aimerai trouver un emploi épanouissant ou à minima qui ne me rende pas dingue et ne me fait pas vivre un enfer au bout de quelques mois...


Et oui « rien que ça »...

Apprendre difficilement ce qui est facile.

izo a écrit:Apprendre difficilement ce qui est facile.

Bin oui, c'est pas facile

Moins s'attacher à la valeur des mots ( j'en ai perdu des personnes très proches) qui fait que j'interprète différemment les propos de gens et me sent bléssé.

Et ex aequo l'empathie exacerbée.

Savoir rire de tout, ne me laisser affecter par rien.

ma grande difficulté?
gérer mes émotions, ne pas partir dans l'hyperréaction, contrôler la colère que certaines situations créent

Aller vers les autres, leur faire confiance, me faire confiance.

Ne pas exploser les barrières et abattre les murs.

Ne pas supporter les cons (sans discrimination sexuelle) pétris de certitudes et qui s'érigent comme modèles malgré leur toxicité.

L'envie qui disparait quelque soit le sujet, les progrès, la passion initiale, ...
Then I killed this Hope bitch. And I even cut it's whoring sister Fate.

Aujourd'hui je me demande si je suis trop ou beaucoup trop résilient ?

-

Peser un peu plus mes mots ...

ludion a écrit:Trouver une réponse plausible à la question suivante : "Qu'est-ce qu'être ?"

Être, c'est se donner.

Ma plus grande difficulté est de trouver les autres intéressants, je dirais. Je néglige complètement ma vie sociale et me dis que personne n'est capable de me venir en aide ou de me donner les réponses que je cherche.

En finir une bonne fois pour toute avec le claquage de porte ?

Corollule a écrit:Ne pas être capable de dire que ça ne me convient pas, que ça ne me plaît pas, ne m'intéresse pas ou ne me suffit pas.

Mais j'ai observé, depuis mon diagnostique, que j'ai davantage confiance en moi. Ça n'a rien changé dans ma vie, juste je commence à oser dire non. Enfin des balbutiements, hein. Y'a encore du boulot

J'ai longtemps eu le même problème que toi, mais j'ai réussi à faire pas mal de progrès sur ce sujet : apprendre à dire non, c'est tout un entrainement.
Tu pourras trouver des choses du côté de la CNV (Communication Non-violente), comme là par exemple : http://cnvecologique.yo.fr/sujet/dire-non/

Sur le court terme, ça semble plus facile de ne pas s'affirmer.
Mais quand on pense aux effets à long terme pour les 2 parties en relation, il est quasiment toujours bénéfique d'oser dire "non" quand on pense "non".
Astuce supplémentaire : abandonner le fait de se justifier. Abandonner l'idée que l'on doit des justifications à l'autre. On a le droit de ne pas vouloir, point barre.

...

Jean-Claude Inconvenant a écrit:En finir une bonne fois pour toute avec le claquage de porte ?

Il est de retour!!!



(on peut dire que ma plus grande difficulté c'est de cacher mon enthousiasme?)

margot a écrit:Ces descentes de spleen qui font qu'on me tourne le dos : et la pluie, et le vent et la planète et les plastiques et le monde et le boulot que j'aurai jamais et tout ce qui foire et pourquoi j'arrive pas à être heureuse en cuisinant des conneries de repas et et et...  quand je commence comme ça j'ai un succès fou !

Caliméro a un succès fou. (Mais, perso, j'ai tendance à le fuir, ou l'écouter poliment, très peu de temps car il nuit à ma santé mentale ...).

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Merci Corollule de traduire mon humour un peu zébré, ça fait du bien de se sentir comprise

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Ma plus grande difficulté, c'est de faire simple.
Et juste simplement, de la fermer.

Ma plus grande difficulté, c’est de faire, de simplement faire, tout simplement, c’est simple — c’est simple, paraît-il de faire simplement, ou de simplement faire.

Ma plus grande difficulté est d’accepter l’insuffisance des mentalités humaines. Le pire poison que porte cette Terre c’est l’espèce humaine (pas tous ses individus heureusement).
Hormis les tribus vivant avec la Nature, c’est une espèce grandement dénaturée qui a perdu le sens de la sélection naturelle, croyant que tout lui est dû, cultivant la plainte et le non engagement et s’inventant des tas de maux pour le justifier. Une espèce devenue artificielle et donc fausse.

My_illusion a écrit:
(...)c’est une espèce grandement dénaturée qui a perdu le sens de la sélection naturelle(...)

Ben heureusement non ?

Ben pourquoi heureusement ? C’est très mauvais pour la survie de l’espèce de laisser des tares s’accumuler dans le génome... ça la rend de moins en moins adaptative.

ça mériterait un fil à soi tout seul, le débat sur la pertinence de la pression évolutive pour les humains. Je vois déjà des deux cotés des listes d'arguments pertinents longues comme le bras (et je ne parle même pas des arguments non pertinents).

D'ailleurs, évolutivement parlant, la sélection se fait sur la capacité à survivre, mais aussi à se reproduire. L'individu qui survit mieux que les autres, mais au détriment de ses capacités reproductives, ne sera pas celui qui transmettra ses gènes. Ce n'est pas le meilleur qui gagne (ou alors le meilleur inclut une capacité à faire des enfants).

RonaldMcDonald a écrit:ça mériterait un fil à soi tout seul, le débat sur la pertinence de la pression évolutive pour les humains. Je vois déjà des deux cotés des listes d'arguments pertinents longues comme le bras (et je ne parle même pas des arguments non pertinents).

Je plussoie!
Et comme je ne suis ni misanthrope ni eugéniste, on sait qui va dire quoi.

My_illusion a écrit:Ben pourquoi heureusement ? C’est très mauvais pour la survie de l’espèce de laisser des tares s’accumuler dans le génome... ça la rend de moins en moins adaptative.

Ah ? Et tu ne penses pas que les cons, de quelque type qu’ils soient, eux, se reproduisent ?

Les cons ne sont pas forcément en bas de l’échelle de la reproduction.

Jean-Claude Inconvenant a écrit:
Et comme je ne suis ni misanthrope ni eugéniste, on sait qui va dire quoi.

Arrête ! On sait très bien que...

Bon, je plaisante.