situation familiale Avez vous des conseils

Bonjour

Je me lance dans un résumé de ma vie tout aussi long que complexe car chaque détail compte pour moi
J'écris mes mémoires depuis mes 21 ans J'ai eu des périodes entre temps, où j'ai touché le fond.
Depuis mes 24 ans je remonte la pente mais les relations avec les autres sont mon grand questionnement du moment car j'ai un coté un peu rancunière et après plusieurs années de souffrance familiale je n'ai plus confiance en eux. Je me demande juste où j'en suis avec mes proches de sang
Cela fait maintenant 1 an que je vois une psy... qui m'a conseillé récemment THE livre de Jeanne SiaudFacchin
Voilà le contexte de base
J'ai écrit tout ce qui a pu me revenir en tete
et Rien que lire ou survoler Trop intelligent pour etre heureux est difficile émotionnellement parlant pour moi.

Depuis petite je suis perfectionniste dans le langage j’embêtais mes proches jusqu'à trouver le bon terme exact lorsqu'ils me parlaient de la vie en général. Je suis aussi perfectionniste dans l’espace il me faut des pièces où chaque chose puisse être à sa place, trop de désordre j'ai la sensation t'étouffer... Mais je me soigne. ^^
J'ai eu un parcours scolaire normal, aux yeux des autres durant l'enfance, mais pourtant plusieurs détails m'agacent maintenant que je comprends ce que les adultes ont tenté de détecter chez moi …. être une petite fille qui fonctionne différemment de la norme c'était tout bonnement impossible pour ma mère.
Voilà si je prends deux détails précis, j’étais en CP le maitre m'a fait participé pendant 2 mois à un atelier personnel avec la psychologue de l'école. A ce moment là on ne m'a rien trouvé, juste que j'étais timide.
Durant mon enfance mon environnement familial était bien pourri
J'ai manqué d'affection de mots rassurants je sur réagissais durant la grosse crise d'adolescence de mon frère. Mon frère avait des phases de JV assez forte en plein dans la génération pc, internet.... Il pouvait jouer parfois jusqu'à minuit, sauf qu'à l'époque ma mère coupait internet quand elle n'arrivait pas à dormir. La crise d'adolescence de mon frère ça a été des cris des coups dans le mur pour eux mais pour moi ça a été des gros sursauts, une importante tachycardie en très peu de temps lors des disputes qui ont duré 2 ans, peut etre 3, je ne sais plus.
A savoir que je suis la petite dernière, une sœur de 10 ans de plus que moi relation très compliquée (fratrie élevée vieux jeu les ainés prennent soin des petits, ça a un lien pour la suite) puis mon frère de 5 ans de plus que moi qui a tenté de trouver ma particularité étant jeune mais les années ont passé et je me suis retrouvé comme un vilain petit canard au sein de mes proches.
J'ai plusieurs souvenirs où je crie je pleure pendant les vacances nous sommes une trentaine dans une pièce avec la musique à fond et la seule à tenter de me consoler sans y parvenir c'est ma soeur.
Ensuite j’étais en CE2, quand un petit de 7 ans sautant 2 classes arrive dans notre classe, donc je ne comprenais pas le pourquoi du comment mais j'en ai entendu parler à ce moment là pour la première fois.
Mon père a toujours été un peu effacé et moi j'ai totalement gommé ma personnalité pour coller à la norme attendu de ma mère. Nous 3 je crois qu'on a souffert de cette fichue norme attendu, d'éducation pas logique avec comme remarque « Parce que c'est comme ça, on est adulte vous etes enfant » "Je suis ta mère" Mauvaise réponse ...mais sur utilisé car à 17 ans on avait encore et tjs cette remarque.

Je pense avoir toujours été hyperémotive puis petit à petit j'ai développé un fort faux self pour cacher l'hypersensibilité, car mes proches ne me faisaient que des reproches face à mon émotivité.

Notre famille est réunionnaise mais nous avons grandi à Paris. De toute ma vie mes meilleurs souvenirs avec ma mère a été mon année de 6eme, car nous sommes allé vivre à la Réunion juste nous deux nous avions beaucoup de contacts humains car j'avais toutes mes cousines là bas. Avec ma mère c'est tout pas d'autres signes affectifs ou d'encouragement donc 12 mois + ma petite enfance allez 4 ans sur mes 26 .
Arrivé à l'adolescence j'étais encore et toujours dans la norme mais j'ai bouillonné à l'intérieur pendant des années en ayant des pensées noires.
« Combien de temps je tiendrai seuls si je fuguais ? De toute façon personne dans mon entourage ne m'aime ? » Puis le lendemain « si je fugue ça sera pire que tout en revenant, ils n'auront plus du tout confiance en moi ». Déjà que j'avais la sensation que chez moi la confiance ça se gagne avec les années. J'avais donc une très faible estime de moi meme
Ma mère était très porté sur des objectifs de vie concrets... Il nous faut un job qui paye si possible pas juste au smic
Elle voulait nous transmettre à 100% son désir de vie lol
Mes parent c'est le babyboom … c'est être proprio de 2 maisons et en plus locataire à Paris et avoir les moyens de partir 15 jours tous les 6 mois.
par contre au jour le jour nous les enfants on ne faisait rien et eux non plus puisque comme elle aimait à le dire " vous, vous etes toute ma vie"
Désolé mais ces paroles ne m'ont jamais rassuré car tu avais un sens aiguisé de préché le faux pour savoir le vrai qui m'a toujours exaspéré.

Je stagne dans ma vie, j'arrive au lycée et comme toute personne atypique j'ai l'impression qu'on ne m'écoute pas, juste qu'on survole mes pensées. Du coup ça faisait bien longtemps que je m'étais renfermée avec comme seul loisir écouter de la musique et chantonner un peu
Mes proches me sortent les mots bipolaire voire autiste pas sur le ton de la blague pour eux, « ils cherchent à m'aider » ça ne m'a pas aidé du tout, Non je ne suis pas autiste .
Beaucoup de galères au lycée J'ai mon bac tant bien que mal cest a dire sans mention … Pourtant je m’apprête à quoi a faire des études médicales longues.
Petit détail la première personne que j'appelle est mon frere
… Je ne lui ai jamais demandé confirmation mais à l'instant où je l'appelle j'ai une vision de lui au tél, qui traverse le salon passe par le hall d'entrée se regarde dans le miroir de l'entrée.
Je m'envole rejoindre mes parents sur leur ile à peine 15 jours après eux.
Évidemment j'abandonne les études (actuellement j'en suis sur comment je serai devenu une bonne sage femme avec toute mon hypersensibilité, savoir ce qu'une maman ressent à cet instant de sa vie je ne pense pas que j'aurai tenu cette carrière dans la durée) mais je le dis pas tout de suite à mes parents car je suis en résidence étudiante et ce sont les 18 mois les plus calmes mentalement depuis belle lurette. Par la suite je n'ai d'autre choix que retourner chez les parents.

J'ère à travers le temps … car en plus je ne me sens pas chez moi.
A 22 ans je décide de revenir sur Paris un chez moi fragile …
mais tout de meme, je reviens motivé peu importe le job, il me faut un job et un début d'indépendance
Je tombe amoureuse puis quelques sont passés mes parents retournent sur leur ile à ce moment là . Je vis 6 mois de descente aux enfers car étant seule dans cet appart plein de souvenirs … La seule personne que je voyais encore était mon copain. Mais c'était une relation à distance Mon copain m'a vu dans cette descente effrayante et je ne saurait expliquer pourquoi je n'ai pas pris mes affaires pour le rejoindre définitivement à ce moment là.

S'en repart pour un électrochoc pour mes parents qui reviennent en moins de 2 et malheureusement que ma mère a mes cotés, ce pendant 6 mois à nouveau. Cette fois ci je ne fais que ce qui me paraît correct pour moi et mon copain... Mais on va pas se mentir y a eu de fortes altercations entre moi et ma mère.
Mon copain et moi sommes ensemble depuis 18 mois maintenant Nous passons un dernier WE avec mes parents à Paris, car ensuite ils lèguent l'appart parisien, retournent chez eux. Ce WE se passe plutot bien … Mais le mal est fait depuis dejà bien longtemps. Je n'ai plus la force de faire des efforts que ce soit toujours à moi de m'adapter à mes proches. Car oui juste avant de feter mes 23 ans j'ai eu un WE de merde de remontrances de la part de ma sœur et son mari (10 et 12 ans de plus que moi) puis quelques mois plus tard des remarques très mal placées de mon frere alors que mon frere a vécu les même conneries absurdes de la part des parents chez nous on se tapait dessus pendant les conflits ... Simplement que chacun d'eux ont su limité les dégâts familiaux.

24 ans ...
J'ai eu des remarques de mon frangin et ma b sœur qui ne passeront pas de vacances avec nous car « mon compagnon est trop particulier , il ne respecte rien » LOL J'ai un compagnon qui se respecte qui a besoin de calme de temps en temps, donc ça lui arrive souvent de s’éclipser la tête dans les bouquins depuis qu'il a 2 ans mais si un sujet l’intéresse il sait faire 2 choses à la fois me semble t il. Le sentiment que c'est tjs à moi ou à nous de nous adapter avec mes proches. (sauf une tante que l'on voit tous les 5/6 mois, du coté paternel comme par hasard)

Depuis mes 24 ans heureuse en couple heureuse dans ma belle famille ( clin d'oeil au film vice versa) ce pilier ci se solidifie avec les années RAS ^^
Le pilier indépendance ainsi que celui job se solidifient eux aussi.
Mais voilà mon pilier famille proche se brise avec le temps
Lorsque j'étais jeune je me disais que c'était une autre génération on a 30 ans d'écart
Ma mère m'a sorti des phrases qui résonnent encore en moi mais dont je ressens plus d'amertume
On peut dire que je ne m'entends plus avec mes parents car la principale raison pour laquelle je vois une psy depuis 1 an maintenant c'est ma relation compliquée avec ma famille. Mon père étant malade du cœur depuis des années, cela m'attriste et nous n'avons pas grand chose à nous dire.
Quant à ma mère quand je parle de parent toxique … bref vu les expressions faciales de certains j'ai vite compris que les parents totalement à l'ouest avec leurs enfants c'est mal vu «  ils ont tjs fait tout ce qu'ils ont pu » Je ne suis pas d'accord avec ceci
Oui du coup mon coté de l'injustice se fait encore plus présent depuis que j'ai trouvé cette psy qui m'aide comme elle le peut
puis mon coté impatiente selon les domaines de la vie Je m'arrete là
Avec mon compagnon je pense qu'on se connaît par cœur à présent puisqu'il a trop souvent eu ce malaise d’être coincé comme dans film familial où personne ne doit froisser l'autre

Je ne voyais pas comment faire plus court sur un autre forum, quelqu'un m'a écrit tu as un lourd passé ... Bon j'avoue mais surtout comment gérer
Malgré la psy mes relations envers mes proches ce que je veux pour l'avenir reste encore flou
Par exemple avec mon passé ai je vraiment envie d'avoir mes proches à mon mariage ? (si on se marie un jour, Ou est ce l'influence de la société ? )
PS je comprendrai tout a fait que vous n'ayez pas tout lu mais je ne sais quoi penser car pour eux, on se voit quand on peut Or pour moi moins on se voit mieux je me porte

Bonne journée

Bonjour, SimsLover.

Je pose un jalon. Ton message est long et nécessite d'y accorder toute mon intention.
A plus tard.


Sims?
Quelle version?
Quels opus?



Mes amitiés au lama.



Hig.




.

Bonjour , c'est une histoire très intéressante qui résonne familièrement à mes oreilles.

Surtout du coté de la mère, les mêmes poncifs assénés de façon péremptoire, (genre ''être le deuxième c'est être le premier des derniers'', ou encore quand je ne souhaitais pas faire un truc :''Tes envies, c'est de la merde''), le même envahissement, intrusif pour d'obscures raisons incompréhensibles encore aujourd'hui.

Par contre cela a eu un effet positif, c'est que notre fratrie de 5 s'en est retrouvé soudée très fort (même si il y a parfois des hauts et des bas) ce qui c'est révélé salvateur pour contrer les effets délétères de cette forme de parent.

Alors pour cette situation j'ai 3 conseils (le numéro 2 peut être dur à lire pour toi, dsl par avance) :

1) Vois si tu ne peux pas te rabibocher avec ta fratrie, pour parler de la façon dont vous avez  été élevés par vos parents; je pense qu'il y a plein de choses que tu ne sais pas a propos de ton frère et de ta sœur, cela peut peut être recréer un lien, peut être que personne n'a jamais écouté ce qu'ils ont ressentis de cette éducation, et qui d'autre que toi est alors le plus à même de les comprendre ?

2)Ne sois pas trop dur avec tes parents, tu ne sembles vraiment avoir manqué de rien, tu as pu voyager, tu as eu l'opportunité de faire des études, le confort matériel(bien que secondaire voir tertiaire, en ce qui me concerne)dont tu as bénéficié est, il me semble, propice au développement intellectuel (Accès à la culture, livres etc...)

Parce que ta différence, ils ne peuvent pas la comprendre, en revanche ils peuvent la constater.
Donc tu peux peut être leur pardonner ce que tu considères comme des manquements, mais surtout sans tendre l'autre joue.

(Quand j'avais 25 ans ma mère m'a appelé, pour ''prendre de mes nouvelles'', je traversai une période très difficile affectivement, et comme en plus elle est hypocondriaque, elle a commencée à se plaindre, comme toujours, de je ne sais plus quel mal imaginaire. Mon masque est alors tombé, et j'ai déroulé pendant 30 minutes ses travers avec précision tout en gardant mon calme puis je ne les ai plus revu ni communiqué pendant plus d'un an,plus tard mon père m'a dit qu'elle avait pleuré pendant 3 jours suite à cet appel, mais cela à assaini les relations, car une fois cette digue abattue, le plus dur est fait. Pour preuve 8 ans après elle fait attention avec ses âneries et si elle dépasse les bornes, je fais une petite piqûre de rappel et tout rentre dans l'ordre).

3)Si c'est impossible, couper les ponts (au moins temporairement dans un premier temps, mais pas sans explication posée )est une solution, j'affectionne particulièrement la fuite dans certaines situations .

Donc voila ce que je peux te dire sur le sujet, j’espère que cela te donnera matière à réflexion.

J'ai pu vivre 6 mois à la réunion (A Saint Pierre) à 27 ou 28 ans, c’était une période bénie ! Cette île est vraiment grandiose !

Pour rester neutre je dirai que ma soeur a eu un comportement maternel avec toi entre ses 12 et 16 ans donc je pense qu'à un moment elle en a eu marre .... Quand moi je pensais que l'on trouverait un terrain d'entente de soeur en fait elle s'est trouvé un mari qui a reprit ce role parental qui m'a fait un sermont du bien et du mal en 2016 et depuis ma soeur ne me répond plus au tel ... Ils vont s'en aller à 6000 km car monsieur travaille dans l'armée (mutation tous les 7 ans obligatoire). Voilà l'histoire très succincte avec ma soeur . mon beauf en 2016 a passé 1h de m'expliquer de A a Z a quel point j'étais immature de prioriser mon couple à un job
Alors pourtant nos parents ont eux des grandes familles de 5/6 freres/soeurs Mais pour ma fratrie

Quand j'avais 19 ans après deux redoublements je ne me posais meme plus la question de qui avait raison qui avait tort Je me suis testé moi meme dans ses études en ayant le bac S au ra des pâquerettes et en choisissant la liberté d'une résidence etudiante ou rester étudier en coloc avec mon frere /ma b soeur (ils étaient chez nous en couple depuis leur 17 ans) ... C'est con à dire mais mon choix était encore une fois un confort mental et matériel pas une avancée personnelle D'ailleurs toute ma période lycée ils ont appelé ma crise d'adolescence à retardement puisque moi, j'ai commencé à m'exprimer donner mon avis qu'à partir de là. Avant le lycée, c'était vraiment il faut qu'on soit toujours ensemble en dehors des cours ou du boulot
Donc on a passé toute mon adolescence à me reprocher de n'avoir d'avis à rien alors que tous les WE ma soeur et mon beauf venaient ou on les voyaient cétait rare que ça ne se passe pas comme cela ils avaient 2 enfants
Tous les jeunes ayant un bac S peuvent prétendre a PACES ça ne veut plus rien dire pour moi
J'ai 3 amies qui ont tenté comme moi ont changé de filière pour ne pas perdre l'année

Estce que je dons l'impression d'avoir été une curieuse durant mes jeunes années ? Parce que j'avis perdu gout à la vie j'avais de grosses déprimes semblable aux dépressions saisonnières c'st sans doute cela qu'ils percevaient à le confondre avec la bipolarité... De mes 13 ans à mes 17 ans j'ai eu des phases d'idées noires à me demander si j'étais capable de piquer le rasoir de mon père pour me scarifier. J'ai grandi avec un frere génération JV j'ai eu ma premiere game boy à 8 ans ... Quand je vois souvent des images avec l’enfant qui tient la main de la TV qui tient la main du jeu video ça fait totalement écho en moi.
Ouais j'écris exactement les memes details sur lesquels je reviens parfois avec ma psy

Du coup à propos du paragraphe écrit entre parenthèse
Daccord toi ça s'est arrangé avec le temps

Moi ça m'a l'air figé pour ex la dernière fois qu'ils ont pu venir chez moi (au sein de 2 mois de vacances) on passe simplement 1 journée ensemble et... en raccompagnant mes parents à la gare . Elle attend que mon compagnon soit un peu éloigné elle ralentit le pas derrière nos hommes pour me dire
Ben je pensais que t'allais bien mais je ne sais pas .... Cette phrase totalement sorti du contexte ....
Je n'ai jamais eu les mots quand il s'agit de parler avec eux de doutes de bonheur d'avenir ou plutot de liens avec ma famille.
Si tu veux (c'estce que je vais dire p-e à ma psy car je la vois très bientot) je me suis anesthésiée de toutes leurs remarques que meme un mot gentil maintenant j'ai l'impression que c'est une moquerie ... car elle sur utilisait le second degré mal placé . les blagues là où y en a pas

La seule chose que je constate encore alors qu'ils sont venu il y a quasi 1 an ... Je me rappellerai de tout avec bcp de détails Eux non
Moi je me rappelle que je n'étais pas à l'aise ... mais je me doute que comme je ne suis pas ni avec ma mère ni ma soeur ni mon frère ... Bé ils pensent me connaitre alors qu'ils connaissent la version de moi toujours stressé tjs qui prend mal une remarque Ils s'accrochent a une fausse version de moi car nous sommes entre frere et soeur à 400 et 650 km les uns des autres. puis les parents à la Réunion.
C'est plus ou moins ce que ma psy m'a dit en janvier... en disant "ils ne peuvent pas voir maintenant , car ils n'ont pas vu avant " le coté implicite, intuitif

higeekomori a écrit:Bonjour, SimsLover.

Je pose un jalon. Ton message est long et nécessite d'y accorder toute mon intention.
A plus tard.


Sims?
Quelle version?
Quels opus?

.

J'ai découvert les Sims 2 avec la copine de mon frere (ils sont maintenant marié) quand j'avais 12 , elle 17
Grosse période addict adolescente obligé de m'en séparer au risque de foirer le lycée J'ai foiré le lycée Mais je m'en suis séparé en 2010
entre temps longue période nada
J'ai retrouvé quelque temps les sims 2 en 2017/ 2019
Les sims 4 depuis tout juste 1 an car il me fallait à tout prix changer de pc

Je ne vois pas ma psy pendant encore 15 jours .... ça va faire long pour moi

Est ce qu'il faut vraiment que le passé là où il est et que j'avance avec quelques personnes qui me comprennent ?
quand j'étais gosse, j'ai toujours été à tout analyser pendant que les gens parlaient entre eux parfois j'analysais tout les comportements, leurs gestes
Maintenant j'essaie de vivre au présent, moins analyser
mais d'après vous un décalage qui date depuis mon adolescence et n'a cessé de se creuser
est ce que c'est rattrapable ?

Hello  

Je reviens aujourdhui avec une petite avancée concrete mais bcp au niveau confiance en moi et émotionnel.
Silverlechien tu me proposais 3 conseils
Je dirai que le n°1  j'ai essayé d’amener cette discussion  avec mon frère car je sais qu'il en a bavé il a bcp subi la violence physique (+psychologique) mais je crois que c'est si douloureux pour lui qu'il ne veut plus en entendre parler en fait. pour lui ça reste les parents
Ma soeur pour etre sincère Je ne veux pas me rabibocher ni avec elle ni avec ma mère.


Mon dernier rdv avec ma psy à la fin du rdv elle me dit qu'est ce qui relève plus de votre mère toxique  ou de votre surdouance ?...
qu'est ce qui relève + d'un schéma parental mauvais mais très ancré en moi ou ma surdouance ?
C'est bien pour cela que je la vois depuis plusieurs mois. Je me connais dans les grandes lignes mais tout est encore fragile chez moi
pourtant je me pose la question de la surdouance depuis que j'ai 20 ans mais je suis resté dans mon environnent parental jusqu'à mes 22 ans

Je réalise que le coté intellectuel m'importe peu
Je suis très centré sur le ressenti des autres l'émotionnel... penser avec le coeur VS Penser avec la raison
Le plus important pour moi est
de réussir à garder des liens amicaux
Ne plus me comparer aux autres
Ils n'ont jamais compris ma famille n'a fait que me reprocher d'etre "bizarre, bipolaire, différente" pendant 20 ans
Me forcer à m'adapter au moule
Depuis 2017 je ne cesse de déconstruire mon schema de communication pour le reconstruire
Ne pas avoir d'exprimer mes émotions
Ne plus tomber dans des pensées noires ou forme de dépendance affective
Ne plus être autant perfectionniste
etc...

la liste est encore + longue quand on s’intéresse aux conséquences liées aux parents toxiques narcissiques là ce sont les grandes lignes
Uniquement 2 profs ont cherché dans ma scolarité à m'aider avec ma différence mais étant sur Paris dans des classes chaque année qui atteignaient 31 élèves c'est difficile de percuter mon inconscient qui n'allait pas bien Or moi vu de l'extérieur je faisais tout pour rentrer dans le moule ... Et surtout je pensais que mes parents faisaient bien .... euh nan Je ne reve plus Ma mere a eu une enfance très difficile à gérer et a projeté ses blessures d'enfance sur nous ces enfants les uns après les autres

PS
Récemment j'ai commencé à relire mes mémoires et pour pour ne pas être trop brute de décoffrage Je pourrai à donner comme titre à mes écris " Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué " Voilà la phrase que j'ai souvent entendu à mon adolescence en contraste total avec les difficultés scolaires l'auto-controle de mes émotions

Bye