Insécurité de la liberté
3 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 1
Insécurité de la liberté
Insécurité de la liberté
Une prise de conscience en nous observant, enthousiastes, autour d'une table rassemblant 3 générations de zèbres. Il y a ceux là, autour de la table, et il y a ceux qui y étaient il y a peu. Je pense, tous des zèbres. Différents, chacun occupant sa place à lui dans les spectres qui composent ces neuro-atypies comme dans son parcours.
Ce jour là, du vécu partagé vraiment hors norme (à mes yeux qui prennent du recul sur le moment) vécue par ma tribu comme un élément du quotidien, joyeux, mais dans leur 'normalité'. Ils sont dans leur élément.
La prise de conscience porte sur la liberté, le cadre parental, les choix de vies, la sécurité relative de l'individu qui applique les règles sociétales transmises en premier par ses parents, le remplissage de la vie par les codes sociaux normés. Et l'insécurité, la vacuité, pour l'individu qui a été libéré du carcan sociétal classique sans le savoir, et à qui il n'est proposé le vide de la liberté.
Et plus précisément, me concernant, dans mon parcours de vie, de moi enfant, à moi, parent.
---
Voilà, l'humain lambda dans nos pays se leve chaque jour avec un planning très codifié, ce qu'il a reçu par la société et par ses parents qui l'ont reçu de la société, le " moule ", multiple certes mais dont de grandes lignes se dégagent statistiquement et auquel chacun est ramené plus ou moins en douceur lorsqu'il s'en écarte.
Il a un planning d'année, de grande périodes de la vie, un planning de vie, enfance, école, études, carrière, retraite.
Vous pouvez zoomer arrière ou avant dans les périodes comme dans les domaines, couple, amis, parentalité, loisirs, si il n'y a pas d'accros, deux personnes dans le moule sont bien sagement semblables. Je caricature, et ces semblables, si un matin ils ont un trou, ils regardent le voisin et ils savent quoi faire.
Tout cela donne très peu de liberté mais une routine sécurisante, et très peu d' angoisse de penser et de prendre des décisions.
Je pense avoir été dans une famille insecurisante sur ce plan (très stable, aimante et secure sur bien d'autres).
Et en faisant le lien avec l'insécurité de la situation, au quotidien comme pour les grands choix de vie, je fais le lien avec la typologie de ma famille, mon microcosme.
Des parents zèbres, une fratrie sans doute au complet, et maintenant leurs conjoints et leurs enfants. Au cours de mon développement, à moi, mes parents n'avait pas réalisé, ni pour eux, ni pour moi. Mais surtout, pas encore pour eux : et c'est la que commence l'insécurité concernant le cadre.
Hors du moule en ayant rompu avec plusieurs transmissions générationnelles, hors du moule en mode de pensée, choix de vie, domaines de prédilection, mode de travail, de formation (très axée sur l'apprentissage autodidacte), choix de couple, socialisation, partout ou je regarde avec mon regard présent je vois de l'atypie.
Pas avec mon regard d'alors, pour moi (et pour eux) ce que avais sous les yeux était la normalité.
Seulement, des que j'ai mis un pied dehors je me le suis pris dans la gueule, déjà, par le regard extérieur.
Ensuite ayant brisé le moule et accepté leur liberté de choix, leur sens critique, ils se remettent régulièrement en question.
Donc, le cadre change, en permanence, et est susceptible de changer, a tout moment.
L'enfant a qui on dit "ceci est la normalité, ceci est le raisonnement adéquat", ne peux pas être sécurisé si le cadre, la normalité change ensuite. Du moins pas sans accompagnement.
Enfin, et c'est le plus important à mes yeux, c'est que la plupart du temps la référence était la liberté.
De choix plus tard, d'actions, de domaines à explorer, de carrière à mener, etc etc. " Tu choisira. "
Mais sans panel de possibilités placées sous le regard questionnant de l'enfant que j'étais.
Plutôt avec une vacuité, un vide à combler quand je m'en sentirai capable et que mon choix serait fait, que mon besoin serait exprimé.
Avec le recul je me rends compte que cette vacuité, sans accompagnement, a exigé de ma part un engagement dans la recherche de solutions, routes à tracer, sans nommer cette exigence, du coup en ne me le permettant pas.
(Étant plutôt généraliste, avec un appétit pour tous les domaines et la curiosité attisant l'enthousiasme le temps de comprendre comment fonctionne quelquechose, se rajoute le besoin de travailler la persévérance pour moi.)
Je fais le lien avec ma tendance a attendre de la vie qu'elle me propose ce qui satisfera mes besoins. Pro et perso. Mais la vie ne fonctionne pas comme ça, et hors exceptions heureuses ce qu'on ne va pas chercher, on l'a pas.
J'ajoute qu'en tant que zèbre les facilités dans les domaines scolaire ne m'ont pas tendu une sélection de domaine toute faite, et ce n'est pas compliqué, au final je n'ai jamais choisi.
De ce retrait je suis devenu très contemplatif. Et c'est qu'après une grande partie de vie d'adulte écoulée que je reprend en main le cours de mon existence, que je vais chercher le savoir où il se trouve, pour comprendre le monde, les liens où ils peuvent être nichés et les explorations qui me nourrissent.
Et l'effort pour reprendre la main sur le cadre (celui donné aux incertains est celui de l'exploité dans notre société) n'en est qu'au début.
Dans la vie du zèbre, si la chose est à construire et non à hériter, alors il n'y a pas la sécurité du resultat attendu. Peut-être que cela va marcher, peut etre pas.
Je ne sais pas trop encore ce que je vais faire concernant ce point. Le zèbre doit il se bâtir de solides outils d'auto sécurisation?
Lesquels ? À déterminer... Mes pistes.. La confiance en soi, les relations aux autres zèbres, la connaissance, s'engager tôt et activement sur la quête de soi. Des outils d'aide à la décision... Écrits comme structuration de la pensée..
Prise de recul sur les routines, lâcher prise sur ce que le monde attend de nous, sur les résultats à obtenir.. Et confiance en sa faculté d'improvisation, pour en revenir à 'l'adulte surdoué'...
Mais cela est juste stabilisant, pour moi, de voir d'où provient ce sentiment d'incertitude, de vacuité, mélangé avec des tonnes de possibilités toutes présentes à la fois sans trop savoir par quel bout prendre les choses.
Il fait partie de la Iiberté.
Enfin, la vacuité menace celui qui la vit de dépression.
Ce fut mon cas, et cette prise de conscience viens ajouter une pièce à ce puzzle.
---
Maintenant que je suis père, féru de liberté, pour moi comme pour ma marmaille, j'ai appris a poser des cadres stables et a accompagner les changements de cap familiaux, accompagner les besoins d'exploration, accompagner la liberté partagée, et la vivre avec intensité dans ses hauts comme dans ses bas. Mais je me rends compte aujourdhui des lacunes dans ce que j'ai proposé à mes enfants. Ils ne sont pas sortis de leur enfance, et je prends des aujourd'hui acte de cette prise de conscience.
Toute la liberté que j'ai a leur proposer ne leur donnera pas la sécurité du mouton (qu'ils ne sont... Pas du tout)
Je veux travailler avec eux une forme de sécurité alternative.
Et un gros travail sur la vacuité.
Je tourne une page, non, l'ennui n'est pas source de solution créatrice. À petite dose, peut être, mais ils ont besoin d'un accompagnement pour leur rendre visible l'étendu des domaines d'exploration offerts par le monde.
Et, surtout, tenter de ne pas manquer un enthousiasme pour un domaine, ils sont trop précieux. Avec nos fatigues de parents à planning chargé, louper un enthousiasme est tellement facile.
Je pense que j'acte aujourd'hui ma conversion de j'instruit/j'élève à j'accompagne. Depuis le temps que je le lis.
Ce n'est qu'un début.. Des libertés comme du taf. Je le sens dans mes fibres.
---
(Pour ceux qui ont lu la première version de mon post brut de décoffrage, j'ai élagué par pudeur les détails de nos vies, à ma tribu et moi)
---
To be continuaide.
Une prise de conscience en nous observant, enthousiastes, autour d'une table rassemblant 3 générations de zèbres. Il y a ceux là, autour de la table, et il y a ceux qui y étaient il y a peu. Je pense, tous des zèbres. Différents, chacun occupant sa place à lui dans les spectres qui composent ces neuro-atypies comme dans son parcours.
Ce jour là, du vécu partagé vraiment hors norme (à mes yeux qui prennent du recul sur le moment) vécue par ma tribu comme un élément du quotidien, joyeux, mais dans leur 'normalité'. Ils sont dans leur élément.
La prise de conscience porte sur la liberté, le cadre parental, les choix de vies, la sécurité relative de l'individu qui applique les règles sociétales transmises en premier par ses parents, le remplissage de la vie par les codes sociaux normés. Et l'insécurité, la vacuité, pour l'individu qui a été libéré du carcan sociétal classique sans le savoir, et à qui il n'est proposé le vide de la liberté.
Et plus précisément, me concernant, dans mon parcours de vie, de moi enfant, à moi, parent.
---
Voilà, l'humain lambda dans nos pays se leve chaque jour avec un planning très codifié, ce qu'il a reçu par la société et par ses parents qui l'ont reçu de la société, le " moule ", multiple certes mais dont de grandes lignes se dégagent statistiquement et auquel chacun est ramené plus ou moins en douceur lorsqu'il s'en écarte.
Il a un planning d'année, de grande périodes de la vie, un planning de vie, enfance, école, études, carrière, retraite.
Vous pouvez zoomer arrière ou avant dans les périodes comme dans les domaines, couple, amis, parentalité, loisirs, si il n'y a pas d'accros, deux personnes dans le moule sont bien sagement semblables. Je caricature, et ces semblables, si un matin ils ont un trou, ils regardent le voisin et ils savent quoi faire.
Tout cela donne très peu de liberté mais une routine sécurisante, et très peu d' angoisse de penser et de prendre des décisions.
Je pense avoir été dans une famille insecurisante sur ce plan (très stable, aimante et secure sur bien d'autres).
Et en faisant le lien avec l'insécurité de la situation, au quotidien comme pour les grands choix de vie, je fais le lien avec la typologie de ma famille, mon microcosme.
Des parents zèbres, une fratrie sans doute au complet, et maintenant leurs conjoints et leurs enfants. Au cours de mon développement, à moi, mes parents n'avait pas réalisé, ni pour eux, ni pour moi. Mais surtout, pas encore pour eux : et c'est la que commence l'insécurité concernant le cadre.
Hors du moule en ayant rompu avec plusieurs transmissions générationnelles, hors du moule en mode de pensée, choix de vie, domaines de prédilection, mode de travail, de formation (très axée sur l'apprentissage autodidacte), choix de couple, socialisation, partout ou je regarde avec mon regard présent je vois de l'atypie.
Pas avec mon regard d'alors, pour moi (et pour eux) ce que avais sous les yeux était la normalité.
Seulement, des que j'ai mis un pied dehors je me le suis pris dans la gueule, déjà, par le regard extérieur.
Ensuite ayant brisé le moule et accepté leur liberté de choix, leur sens critique, ils se remettent régulièrement en question.
Donc, le cadre change, en permanence, et est susceptible de changer, a tout moment.
L'enfant a qui on dit "ceci est la normalité, ceci est le raisonnement adéquat", ne peux pas être sécurisé si le cadre, la normalité change ensuite. Du moins pas sans accompagnement.
Enfin, et c'est le plus important à mes yeux, c'est que la plupart du temps la référence était la liberté.
De choix plus tard, d'actions, de domaines à explorer, de carrière à mener, etc etc. " Tu choisira. "
Mais sans panel de possibilités placées sous le regard questionnant de l'enfant que j'étais.
Plutôt avec une vacuité, un vide à combler quand je m'en sentirai capable et que mon choix serait fait, que mon besoin serait exprimé.
Avec le recul je me rends compte que cette vacuité, sans accompagnement, a exigé de ma part un engagement dans la recherche de solutions, routes à tracer, sans nommer cette exigence, du coup en ne me le permettant pas.
(Étant plutôt généraliste, avec un appétit pour tous les domaines et la curiosité attisant l'enthousiasme le temps de comprendre comment fonctionne quelquechose, se rajoute le besoin de travailler la persévérance pour moi.)
Je fais le lien avec ma tendance a attendre de la vie qu'elle me propose ce qui satisfera mes besoins. Pro et perso. Mais la vie ne fonctionne pas comme ça, et hors exceptions heureuses ce qu'on ne va pas chercher, on l'a pas.
J'ajoute qu'en tant que zèbre les facilités dans les domaines scolaire ne m'ont pas tendu une sélection de domaine toute faite, et ce n'est pas compliqué, au final je n'ai jamais choisi.
De ce retrait je suis devenu très contemplatif. Et c'est qu'après une grande partie de vie d'adulte écoulée que je reprend en main le cours de mon existence, que je vais chercher le savoir où il se trouve, pour comprendre le monde, les liens où ils peuvent être nichés et les explorations qui me nourrissent.
Et l'effort pour reprendre la main sur le cadre (celui donné aux incertains est celui de l'exploité dans notre société) n'en est qu'au début.
Dans la vie du zèbre, si la chose est à construire et non à hériter, alors il n'y a pas la sécurité du resultat attendu. Peut-être que cela va marcher, peut etre pas.
Je ne sais pas trop encore ce que je vais faire concernant ce point. Le zèbre doit il se bâtir de solides outils d'auto sécurisation?
Lesquels ? À déterminer... Mes pistes.. La confiance en soi, les relations aux autres zèbres, la connaissance, s'engager tôt et activement sur la quête de soi. Des outils d'aide à la décision... Écrits comme structuration de la pensée..
Prise de recul sur les routines, lâcher prise sur ce que le monde attend de nous, sur les résultats à obtenir.. Et confiance en sa faculté d'improvisation, pour en revenir à 'l'adulte surdoué'...
Mais cela est juste stabilisant, pour moi, de voir d'où provient ce sentiment d'incertitude, de vacuité, mélangé avec des tonnes de possibilités toutes présentes à la fois sans trop savoir par quel bout prendre les choses.
Il fait partie de la Iiberté.
Enfin, la vacuité menace celui qui la vit de dépression.
Ce fut mon cas, et cette prise de conscience viens ajouter une pièce à ce puzzle.
---
Maintenant que je suis père, féru de liberté, pour moi comme pour ma marmaille, j'ai appris a poser des cadres stables et a accompagner les changements de cap familiaux, accompagner les besoins d'exploration, accompagner la liberté partagée, et la vivre avec intensité dans ses hauts comme dans ses bas. Mais je me rends compte aujourdhui des lacunes dans ce que j'ai proposé à mes enfants. Ils ne sont pas sortis de leur enfance, et je prends des aujourd'hui acte de cette prise de conscience.
Toute la liberté que j'ai a leur proposer ne leur donnera pas la sécurité du mouton (qu'ils ne sont... Pas du tout)
Je veux travailler avec eux une forme de sécurité alternative.
Et un gros travail sur la vacuité.
Je tourne une page, non, l'ennui n'est pas source de solution créatrice. À petite dose, peut être, mais ils ont besoin d'un accompagnement pour leur rendre visible l'étendu des domaines d'exploration offerts par le monde.
Et, surtout, tenter de ne pas manquer un enthousiasme pour un domaine, ils sont trop précieux. Avec nos fatigues de parents à planning chargé, louper un enthousiasme est tellement facile.
Je pense que j'acte aujourd'hui ma conversion de j'instruit/j'élève à j'accompagne. Depuis le temps que je le lis.
Ce n'est qu'un début.. Des libertés comme du taf. Je le sens dans mes fibres.
---
(Pour ceux qui ont lu la première version de mon post brut de décoffrage, j'ai élagué par pudeur les détails de nos vies, à ma tribu et moi)
---
To be continuaide.
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Salut Océan.
Très bon topic de bon matin, duquel je vais juste extraire cet élément:
Si on se tenait à "trop" de liberté, il faudrait aussi assumer une part importante de stress dû au fait qu'il faille toujours être en mesure d'évaluer sa zone sécuritaire autour de soi. Les grands voyageurs, les survivants de pays en guerre, les traumatisés extrêmes... mais aussi les animaux sauvages pourraient facilement nous en dire quelque chose. Du coup, la liberté a en quelque sorte un prix et c'est celui de demeurer souvent dans l'incertitude, cause d'angoisse, de projections mentales et de mise en place de stratégies pour répondre à l'arrivée soudaine d'un trouble à devoir gérer avec les moyens du bord.
Ainsi, telle s'est construite notre sociétés des Hommes à travers les Âges et le Temps, pour trouver un équilibre entre liberté, angoisse et routine. Des comportements qui vont de monter très tôt des remparts autour des villes, de se fabriquer aussi un monde du travail avec des horaires très calculés, des modules et des plannings, mais aussi ça va jusqu'à pousser à voter parfois, dans les têtes les plus sensibles aux arguments sécuritaires, pour des partis extrêmes qui promettent - en creux - d'apporter la sécurité et la mise totale sous norme de la société jusqu'au pas de la porte, afin d'aider les plus peureux/ses à ne pas craindre de ce qu'ils/elles ne comprennent pas et qui les angoissent de manière inconsciente.
Par conséquent, je te dirais en conclusion que cette histoire de vie cadrée, voire monotone, vs la Liberté, est tout simplement une histoire d'équilibre à trouver, au sein du cerveau reptilien, entre rester sous l'effet limitatif du stress induit et le désir parfois de l'outrepasser. (toute personne qui a dormi sous la tente, en camping sauvage, dans un pays qu'il/elle ne connaît pas et qui a une réputation assez mauvaise en matière d'accueil peut comprendre se dont je suis en train de parler. C'est pour ça que, grand adorateur de la Liberté, j'ai quand-même toujours dormi dans un van verrouillable à clef...)
Bonne journée.
Et encore merci Océan pour cette réflexion intéressante.
On se retrouve plus tard.
Hig.
.
Très bon topic de bon matin, duquel je vais juste extraire cet élément:
En simplifiant la réflexion philosophique, mais aussi l'aspect pratique puisque ça colle quand même très étroitement à nos vies réelles de tous les jours, je te dirais bien que cette perte relative de liberté va aussi avec le taux bas de cortisol dans le sang. Je m'explique bien évidemment...-Océan- a écrit:Tout cela donne très peu de liberté mais une routine sécurisante, et très peu d' angoisse de penser et de prendre des décisions.
Si on se tenait à "trop" de liberté, il faudrait aussi assumer une part importante de stress dû au fait qu'il faille toujours être en mesure d'évaluer sa zone sécuritaire autour de soi. Les grands voyageurs, les survivants de pays en guerre, les traumatisés extrêmes... mais aussi les animaux sauvages pourraient facilement nous en dire quelque chose. Du coup, la liberté a en quelque sorte un prix et c'est celui de demeurer souvent dans l'incertitude, cause d'angoisse, de projections mentales et de mise en place de stratégies pour répondre à l'arrivée soudaine d'un trouble à devoir gérer avec les moyens du bord.
Ainsi, telle s'est construite notre sociétés des Hommes à travers les Âges et le Temps, pour trouver un équilibre entre liberté, angoisse et routine. Des comportements qui vont de monter très tôt des remparts autour des villes, de se fabriquer aussi un monde du travail avec des horaires très calculés, des modules et des plannings, mais aussi ça va jusqu'à pousser à voter parfois, dans les têtes les plus sensibles aux arguments sécuritaires, pour des partis extrêmes qui promettent - en creux - d'apporter la sécurité et la mise totale sous norme de la société jusqu'au pas de la porte, afin d'aider les plus peureux/ses à ne pas craindre de ce qu'ils/elles ne comprennent pas et qui les angoissent de manière inconsciente.
Par conséquent, je te dirais en conclusion que cette histoire de vie cadrée, voire monotone, vs la Liberté, est tout simplement une histoire d'équilibre à trouver, au sein du cerveau reptilien, entre rester sous l'effet limitatif du stress induit et le désir parfois de l'outrepasser. (toute personne qui a dormi sous la tente, en camping sauvage, dans un pays qu'il/elle ne connaît pas et qui a une réputation assez mauvaise en matière d'accueil peut comprendre se dont je suis en train de parler. C'est pour ça que, grand adorateur de la Liberté, j'ai quand-même toujours dormi dans un van verrouillable à clef...)
Bonne journée.
Et encore merci Océan pour cette réflexion intéressante.
On se retrouve plus tard.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Insécurité de la liberté
bonjour océan
liberté ou pas dans l'éducation, oui belle réflexion
ce qu'un surdoué est censé devenir ou pas, tracera t il son chemin seul en dehors des normes ou se conformera t il à ces normes
vacuité ou remplissage
a t on ce choix ? on vit dans un environnement donné, qui appuie ou qui freine ou qui s'en fout , absent, selon
sous ces angles est on vraiment libre de ses choix ? après tout l'éducation c'est aussi cotoyer des modèles, jamais parfaits, les suivre ou les contester
dans le cadre du surdoué il faut parfois, souvent, presque chaque fois ?les inventer
se casser la gueule ou pas ou s'enfermer en effet dans un cocon qui rassure, routine , conformité ou refuser de prendre ces risques par facilité
après tout c'est humain assumer sa différence est une chose, se mettre en permanence en danger pour d'hypothétiques gains c'est autre chose
ce serait nettement plus simple ou évident dans une société qui vous reconnait comme tel , qui vous soutient ou même vous pousse
"je n 'ai jamais choisi", oui je connais aussi ce syndrome, pris dans un flux par une action ou inaction initiale le reste vient de soi , coule de source
parfois c'est même l'inverse comme si le choix ne voulait paspasser, pas amorcer un nouveau flux, inetdit par un destin pourri ou bienveillant
et puis le modèle commun est il si nul ? après tout il ya tant d'êtres humains , d'expériences de vie que à force de les lire on se dit qu'on ne sait rien et que nos propres chemins ne valent ni mieux ni pires que les leurs
ils sont pour ce qui me concerne juste différents, perso j'en souffre parce que le prix à payer pour cette liberté inertielle initiale et les conséquences qui en ont suivies est un écart, isolement , non appartenance de fait par non appartenance sociale ou familiale au monde
je me demande souvent ce que je serai devenu si j'avais fondé une famille avec enfants, peut on gommer ce qu'on est ou ets ce que cela resurgit quand même
dans les tests wais certains une fois conscient lachent tout , famille, enfants , toujours une connerie au final après un an ou deux de gambette dans les prés de la douance
c'est donc autre chose
après tout l'épanouissement et le surdon peut s'exprimer autrement, ne fut ce en effet qu'en essayent de passer à ses enfants cette expérience, cette sensation qu'on peut essayer d'articuler sa douance même dans le modele social standard
j'en suis convaincu même si je nel'ai pas fait, le destin ne me l'a jamais autorisé, j'ai un autre chemin d'activation de ce que je suis
pourtant sur zc il ya plein de surdoués sourdouées manifestement capables de mener leurs développements , leurs libertés en même temps que famille et enfants
evidemment c'est plus simple si les enfants le sont aussi, mais pas que
je suppose que tout dépend de ce qu'on entend pas bonheur ou plus précisement activation de ce qu'on veut être, peut être, devrait ? être
succès story des gens qui transforment tout en "or", je ne parle pas ici en termes financiers mais en réussites humaines au sens le plus large qui soit, enfants épanouis, carriere professionnelle valorisante, développement humain, amour aussi évidemment relations sociales solides et belles etc
pourquoi pas
la liberté de choisir un autre chemin est une chance mais fout la trouille panique de la galaxie perdue, saloperie de maladie qui nous feraitrevenir à la niche le plus vite possible
merde c'est pas commode l'inconnu pis ça fait peur merde
et puis parfois on se plante, en beauté, échec sans équivoque, mais une citation hier me rappelait que
"si tu n'echoues pas de temps en temps c'est que tu ne fais rien de vraiment innovant" woody allen
oui dans une société de brillance factice réussir est la règle, vae victis, les échecs c'st graves
alors qu'en fait il est impossible de ne pas échouer de temps en temps précisément si on prends des risques de liberté et de chemin terriblement plus larges
cecit dit on peut aussi réussir haut la main.. vraiment...
les deux donc
quand je faisais de l'impro théatrale dans une de mes mille vies, j'ai vraiment fait bcp de choses dans ma vie
une des regles était de toujours répondre oui à la prise de risque
tu viens avec un personnage sur la patinoire, avec le theme donné et l'autre en face te prends de cours avec un autre univers, accepte, dis oui,..improvise...
ce sont ces ping pong qui font la beauté de l'impro surtout si vous le faites bien , avec talent, sérieux, crescendo, en jouant vraiment le jeu
ainsi donc donc je suis un balrock paumé à la recherche d'un hamburger magique et pas le pilote d'avion fantome perdu en sibérie ?
ok j'accepte,je ne suis pas n'importe quel balrock mais celui qui a inventé la sauce balrock avec une recette magique des trolls de la foret
etc
dans la vie vraie c'est pareil, solutionner la propulsion d'un moteur, faire de la stratégie, de la finance ou d'autres choses, qu'est ce qui empeche de voir le probleme différemenent ? d'innover ?
mais on n'a jamais fait comme ça.. ben oui justement c'est ça qui est excitant je trouve
ca marchera pas
peut être
mais si ca marche on se sera marré, le fun est fondamental mais ptete quen plus tout le monde sera content de la nouvelle solution évolutive ou pas
si la liberté absolue de l'homme le paralyse, la liberté relative lui offre une aire de jeu
moi je préfère toujours m'amuser à m'emmerder
"Le véritable signe de l'intelligence, ce n'est pas la connaissance mais l'imagination' einstein
plus cru
liberté ou pas dans l'éducation, oui belle réflexion
ce qu'un surdoué est censé devenir ou pas, tracera t il son chemin seul en dehors des normes ou se conformera t il à ces normes
vacuité ou remplissage
a t on ce choix ? on vit dans un environnement donné, qui appuie ou qui freine ou qui s'en fout , absent, selon
sous ces angles est on vraiment libre de ses choix ? après tout l'éducation c'est aussi cotoyer des modèles, jamais parfaits, les suivre ou les contester
dans le cadre du surdoué il faut parfois, souvent, presque chaque fois ?les inventer
se casser la gueule ou pas ou s'enfermer en effet dans un cocon qui rassure, routine , conformité ou refuser de prendre ces risques par facilité
après tout c'est humain assumer sa différence est une chose, se mettre en permanence en danger pour d'hypothétiques gains c'est autre chose
ce serait nettement plus simple ou évident dans une société qui vous reconnait comme tel , qui vous soutient ou même vous pousse
"je n 'ai jamais choisi", oui je connais aussi ce syndrome, pris dans un flux par une action ou inaction initiale le reste vient de soi , coule de source
parfois c'est même l'inverse comme si le choix ne voulait paspasser, pas amorcer un nouveau flux, inetdit par un destin pourri ou bienveillant
et puis le modèle commun est il si nul ? après tout il ya tant d'êtres humains , d'expériences de vie que à force de les lire on se dit qu'on ne sait rien et que nos propres chemins ne valent ni mieux ni pires que les leurs
ils sont pour ce qui me concerne juste différents, perso j'en souffre parce que le prix à payer pour cette liberté inertielle initiale et les conséquences qui en ont suivies est un écart, isolement , non appartenance de fait par non appartenance sociale ou familiale au monde
je me demande souvent ce que je serai devenu si j'avais fondé une famille avec enfants, peut on gommer ce qu'on est ou ets ce que cela resurgit quand même
dans les tests wais certains une fois conscient lachent tout , famille, enfants , toujours une connerie au final après un an ou deux de gambette dans les prés de la douance
c'est donc autre chose
après tout l'épanouissement et le surdon peut s'exprimer autrement, ne fut ce en effet qu'en essayent de passer à ses enfants cette expérience, cette sensation qu'on peut essayer d'articuler sa douance même dans le modele social standard
j'en suis convaincu même si je nel'ai pas fait, le destin ne me l'a jamais autorisé, j'ai un autre chemin d'activation de ce que je suis
pourtant sur zc il ya plein de surdoués sourdouées manifestement capables de mener leurs développements , leurs libertés en même temps que famille et enfants
evidemment c'est plus simple si les enfants le sont aussi, mais pas que
je suppose que tout dépend de ce qu'on entend pas bonheur ou plus précisement activation de ce qu'on veut être, peut être, devrait ? être
succès story des gens qui transforment tout en "or", je ne parle pas ici en termes financiers mais en réussites humaines au sens le plus large qui soit, enfants épanouis, carriere professionnelle valorisante, développement humain, amour aussi évidemment relations sociales solides et belles etc
pourquoi pas
la liberté de choisir un autre chemin est une chance mais fout la trouille panique de la galaxie perdue, saloperie de maladie qui nous feraitrevenir à la niche le plus vite possible
merde c'est pas commode l'inconnu pis ça fait peur merde
et puis parfois on se plante, en beauté, échec sans équivoque, mais une citation hier me rappelait que
"si tu n'echoues pas de temps en temps c'est que tu ne fais rien de vraiment innovant" woody allen
oui dans une société de brillance factice réussir est la règle, vae victis, les échecs c'st graves
alors qu'en fait il est impossible de ne pas échouer de temps en temps précisément si on prends des risques de liberté et de chemin terriblement plus larges
cecit dit on peut aussi réussir haut la main.. vraiment...
les deux donc
quand je faisais de l'impro théatrale dans une de mes mille vies, j'ai vraiment fait bcp de choses dans ma vie
une des regles était de toujours répondre oui à la prise de risque
tu viens avec un personnage sur la patinoire, avec le theme donné et l'autre en face te prends de cours avec un autre univers, accepte, dis oui,..improvise...
ce sont ces ping pong qui font la beauté de l'impro surtout si vous le faites bien , avec talent, sérieux, crescendo, en jouant vraiment le jeu
ainsi donc donc je suis un balrock paumé à la recherche d'un hamburger magique et pas le pilote d'avion fantome perdu en sibérie ?
ok j'accepte,je ne suis pas n'importe quel balrock mais celui qui a inventé la sauce balrock avec une recette magique des trolls de la foret
etc
dans la vie vraie c'est pareil, solutionner la propulsion d'un moteur, faire de la stratégie, de la finance ou d'autres choses, qu'est ce qui empeche de voir le probleme différemenent ? d'innover ?
mais on n'a jamais fait comme ça.. ben oui justement c'est ça qui est excitant je trouve
ca marchera pas
peut être
mais si ca marche on se sera marré, le fun est fondamental mais ptete quen plus tout le monde sera content de la nouvelle solution évolutive ou pas
si la liberté absolue de l'homme le paralyse, la liberté relative lui offre une aire de jeu
moi je préfère toujours m'amuser à m'emmerder
"Le véritable signe de l'intelligence, ce n'est pas la connaissance mais l'imagination' einstein
plus cru
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Hello Neo111,
Pas encore lu (c'est le titre qui a fait tilt) mais comme je venais de causer des styles originaux et peu académiques sur mon fil et qu'en plus je vois la citation de Victor, je te l'emprunte.
Edit : J'ai lu...je garde ce fil quelque part.
Sujet intéressant, j'ai rien à ajouter pour le moment (ça m'obligerait à parler un minimum de mon parcours, étant toujours très concret)
Pas encore lu (c'est le titre qui a fait tilt) mais comme je venais de causer des styles originaux et peu académiques sur mon fil et qu'en plus je vois la citation de Victor, je te l'emprunte.
Edit : J'ai lu...je garde ce fil quelque part.
Sujet intéressant, j'ai rien à ajouter pour le moment (ça m'obligerait à parler un minimum de mon parcours, étant toujours très concret)
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Bonjour,
Merci Hig pour ce retour et ces précisions sur nos mécanismes entre liberté et sécurité.
Oui je vois tout a fait ce que tu décris concernant la nuit en milieu incertain ! Pour avoir testé plusieurs modes de bivouac.. Ne serais ce qu'en Europe.
Ce sentiment de fragilité, aux aguets..
Merci Neo pour ce retour.
Sur la question d'avoir le choix ou non..
J'ai l'impression que la survie du zèbre passe par l'affranchissement de beaucoup de barrière, et par assumer des choix alternatifs au sein de la société.
En quelque sorte pas vraiment le choix donc, pas de liberté de se mettre en liberté, un équilibre à trouver comme tu le dis Hig, pour pouvoir s'épanouir. Et plus le temps passe plus j'ai impression qu'un zèbre a le choix entre s'épanouir ou flétrir, qu'il a un peu moins la liberté de se priver de liberté, en quelque sorte.
Ceci est pour sa liberté à soi.
Il y a aussi la liberté que l'on permet à autrui, comme le dit l'adage, et plus particulièrement la liberté que l'on respecte chez ses enfants puisqu'il nous échoue sur leur lancée dans le monde d'accompagner des choix.
Chez celui qui a eu a lutter pour s'affranchir, la question de la liberté est claire. Il a vu quand il ne l'avait pas, sur un domaine plusieurs. Il se l'est octroyé. Il en voit les plaisirs autant que les frayeurs.
Chez celui qui en a hérité sans le savoir, l'apprentissage du monde s'accompagne d'un apprentissage de gestion de la liberté en quelques sortes..
C'est ma réflexion actuelle : je te passe le flambeau de la liberté, sache que j'ai géré toutes les frayeurs jusqu'à maintenant, toi qui va faire un pas libre dans le monde, en sortant, apprends à ton tour a gérer ces frayeurs. Ainsi tu jouira aussi du monde. Ainsi tu survivra aussi selon tes besoins particuliers.
De plus, en amont, pendant que tu es sous mon aile, sache que tu es libre, et voici parmi quoi tu es libre : voici ce que j'ai trouvé comme possible dans le monde, quand tu trouve une nouvelle possibilité je t'aide à l'ouvrir,
Notre foyer est ouvert sur le monde, il ne le contient pas, pour l'explorer il faut aller le chercher.
( il faut l'imaginer!)
Merci Hig pour ce retour et ces précisions sur nos mécanismes entre liberté et sécurité.
Oui je vois tout a fait ce que tu décris concernant la nuit en milieu incertain ! Pour avoir testé plusieurs modes de bivouac.. Ne serais ce qu'en Europe.
Ce sentiment de fragilité, aux aguets..
Merci Neo pour ce retour.
Sur la question d'avoir le choix ou non..
J'ai l'impression que la survie du zèbre passe par l'affranchissement de beaucoup de barrière, et par assumer des choix alternatifs au sein de la société.
En quelque sorte pas vraiment le choix donc, pas de liberté de se mettre en liberté, un équilibre à trouver comme tu le dis Hig, pour pouvoir s'épanouir. Et plus le temps passe plus j'ai impression qu'un zèbre a le choix entre s'épanouir ou flétrir, qu'il a un peu moins la liberté de se priver de liberté, en quelque sorte.
Ceci est pour sa liberté à soi.
Il y a aussi la liberté que l'on permet à autrui, comme le dit l'adage, et plus particulièrement la liberté que l'on respecte chez ses enfants puisqu'il nous échoue sur leur lancée dans le monde d'accompagner des choix.
Chez celui qui a eu a lutter pour s'affranchir, la question de la liberté est claire. Il a vu quand il ne l'avait pas, sur un domaine plusieurs. Il se l'est octroyé. Il en voit les plaisirs autant que les frayeurs.
Chez celui qui en a hérité sans le savoir, l'apprentissage du monde s'accompagne d'un apprentissage de gestion de la liberté en quelques sortes..
C'est ma réflexion actuelle : je te passe le flambeau de la liberté, sache que j'ai géré toutes les frayeurs jusqu'à maintenant, toi qui va faire un pas libre dans le monde, en sortant, apprends à ton tour a gérer ces frayeurs. Ainsi tu jouira aussi du monde. Ainsi tu survivra aussi selon tes besoins particuliers.
De plus, en amont, pendant que tu es sous mon aile, sache que tu es libre, et voici parmi quoi tu es libre : voici ce que j'ai trouvé comme possible dans le monde, quand tu trouve une nouvelle possibilité je t'aide à l'ouvrir,
Notre foyer est ouvert sur le monde, il ne le contient pas, pour l'explorer il faut aller le chercher.
( il faut l'imaginer!)
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Rapidement au passage pour ajouter une petite touche à ce que dit (for justement) Hig: l'équilibre entre sécurité et liberté est le fondement juridique de la société. Nous abandonnons certaines de nos libertés individuelles au bénéfice de la sécurité qui nous est apportée en contrepartie. C'est le principe de toutes les règles de police administrative: on abandonne la liberté de pouvoir conduire son véhicule n'importe comment au bénéfice d'une meilleure sécurité sur les routes, etc, tout comme nous avons abandonné récemment notre droit à sortir librement de chez nous au bénéfice d'une plus grande sécurité sanitaire.
La difficulté de la société actuelle est que les gens ne conçoivent plus de ne pas être dans la sécurité à 100%. Il ne doit plus rien arriver, la vie doit être toute tracée, on a même évacué la mort de notre quotidien et surtout il doit y avoir un responsable (et un payeur) pour tout. Pour en arriver là, ils abandonnent de plus en plus leurs libertés. Ceci étant, il y en a peu que cela gêne vraiment: ne pas être libre, c'est ne pas être responsable de sa vie. L'enfant est rassuré par le fait de ne pas être libre, car il n'a pas à choisir et à assumer. Nos concitoyens peinent à devenir adulte: il est plus confortable de blâmer X ou Y, (dont le grand vilain méchant état) que de prendre sa vie en main et d'exercer effectivement sa liberté, avec tout ce que cela suppose, notamment de n'avoir d'autre responsable à blâmer que soi-même.
Pour finir, j'aurai donc tendance à dire qu'un enfant zèbre peut avoir le vertige si on ne le sécurise pas assez car son cerveau lui permet d'appréhender plus tôt qu'un autre l'ampleur de la liberté qui s'étend devant lui, tout en lui faisant également bien percevoir le fait qu'à son âge tout ça lui échappe grandement (d'où angoisse, insécurité etc). Toujours le même problème d'équilibre entre la liberté et la capacité à l'assumer.
La difficulté de la société actuelle est que les gens ne conçoivent plus de ne pas être dans la sécurité à 100%. Il ne doit plus rien arriver, la vie doit être toute tracée, on a même évacué la mort de notre quotidien et surtout il doit y avoir un responsable (et un payeur) pour tout. Pour en arriver là, ils abandonnent de plus en plus leurs libertés. Ceci étant, il y en a peu que cela gêne vraiment: ne pas être libre, c'est ne pas être responsable de sa vie. L'enfant est rassuré par le fait de ne pas être libre, car il n'a pas à choisir et à assumer. Nos concitoyens peinent à devenir adulte: il est plus confortable de blâmer X ou Y, (dont le grand vilain méchant état) que de prendre sa vie en main et d'exercer effectivement sa liberté, avec tout ce que cela suppose, notamment de n'avoir d'autre responsable à blâmer que soi-même.
Pour finir, j'aurai donc tendance à dire qu'un enfant zèbre peut avoir le vertige si on ne le sécurise pas assez car son cerveau lui permet d'appréhender plus tôt qu'un autre l'ampleur de la liberté qui s'étend devant lui, tout en lui faisant également bien percevoir le fait qu'à son âge tout ça lui échappe grandement (d'où angoisse, insécurité etc). Toujours le même problème d'équilibre entre la liberté et la capacité à l'assumer.
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Insécurité de la liberté
Pour rebondir avec ce que rappelle justement thalestra, il n’y a pas de liberté sans droits et pas de droits sans devoirs. La liberté s’inscrit donc bien dans un cadre juridique. Je suis libre dans le mesure où chacun l’est autant que moi, c’est à dire soumis aux mêmes lois.
Dernière édition par Hirondelle78 le Sam 30 Jan 2021 - 18:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Hello, de retour en cette d'après midi pour suivre les derniers propos et les dernières réactions. Donc, je viens de tout lire.
J'avoue, sans juger du tout, que j'ai un peu du mal à faire mien quelques mots venant respectivement des propos de Thales et Hiron...
[Thales: Pour finir, j'aurai donc tendance à dire qu'un enfant zèbre peut avoir le vertige si on ne le sécurise pas assez.........][Hiron: je leur rappelais que cette liberté pouvait leur être confisquée du jour au lendemain s’ils ne garantissaient pas eux mêmes leur sécurité........]
... Non pas que je m'y place en opposition mais plutôt parce que ça n'arrive pas à faire écho en moi. Blank! Donc, je comprends tout à fait ce qui est exprimé, mais je demeure étrangement dans la position de ne pas adhérer tout en considérant que ça ne renvoie à rien de ce que j'ai connu. Mes libertés d'adolescent, pour ne penser qu'à celles-là, ne sont par ailleurs jamais entrées dans les catégories "vertige" et/ou "confiscation".
Mais bon, peu importe! Un avis partagé par écrit reste un avis partagé par écrit. Il garde sa valeur intrinsèque, quoi qu'il arrive. Quelqu'un-e autre que moi peut peut-être y trouver des correspondances tout à fait claires. En tous les cas, je continue à suivre le sujet en filigrane pour lire les nouvelles interventions. On se retrouve ici, dans quelques temps.
A plus tard.
Hig.
.
J'avoue, sans juger du tout, que j'ai un peu du mal à faire mien quelques mots venant respectivement des propos de Thales et Hiron...
[Thales: Pour finir, j'aurai donc tendance à dire qu'un enfant zèbre peut avoir le vertige si on ne le sécurise pas assez.........][Hiron: je leur rappelais que cette liberté pouvait leur être confisquée du jour au lendemain s’ils ne garantissaient pas eux mêmes leur sécurité........]
... Non pas que je m'y place en opposition mais plutôt parce que ça n'arrive pas à faire écho en moi. Blank! Donc, je comprends tout à fait ce qui est exprimé, mais je demeure étrangement dans la position de ne pas adhérer tout en considérant que ça ne renvoie à rien de ce que j'ai connu. Mes libertés d'adolescent, pour ne penser qu'à celles-là, ne sont par ailleurs jamais entrées dans les catégories "vertige" et/ou "confiscation".
Mais bon, peu importe! Un avis partagé par écrit reste un avis partagé par écrit. Il garde sa valeur intrinsèque, quoi qu'il arrive. Quelqu'un-e autre que moi peut peut-être y trouver des correspondances tout à fait claires. En tous les cas, je continue à suivre le sujet en filigrane pour lire les nouvelles interventions. On se retrouve ici, dans quelques temps.
A plus tard.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Insécurité de la liberté
Hello
J'ai l'impression davoir vécu avec les même parents que toi.. au detail près que mes parents se sont enfin posé il y a juste 5 ans.
J'ai 26 ans je suis la petite derniere d'une fratrie de 3. J'ai été la plus embarqué entre Paris et la Reunion dés mon plus jeune age jusqu'à mes 21 ans , car je suis originaire 99% de la reunion dont la moitie de mes proches vivent encore la bas.
Mais bcp n'imaginent pas que jai souffert detre une marionette émotive que dans ma famille on ne pleure pas ou très peu. Aujourdhui je nai quasi plus de relation avec mes proches de sang...je le dis de manière tres objective je ne souhaite a personne davoir des relations familiales aussi "jemenfoutisme" que moi envers mes proches et vice versa
Mais pour moi cette volonté de transmettre la liberté a ses enfants ca m'a bcp fragilisé
J'ai l'impression davoir vécu avec les même parents que toi.. au detail près que mes parents se sont enfin posé il y a juste 5 ans.
J'ai 26 ans je suis la petite derniere d'une fratrie de 3. J'ai été la plus embarqué entre Paris et la Reunion dés mon plus jeune age jusqu'à mes 21 ans , car je suis originaire 99% de la reunion dont la moitie de mes proches vivent encore la bas.
Mais bcp n'imaginent pas que jai souffert detre une marionette émotive que dans ma famille on ne pleure pas ou très peu. Aujourdhui je nai quasi plus de relation avec mes proches de sang...je le dis de manière tres objective je ne souhaite a personne davoir des relations familiales aussi "jemenfoutisme" que moi envers mes proches et vice versa
Mais pour moi cette volonté de transmettre la liberté a ses enfants ca m'a bcp fragilisé
SimsLover- Messages : 18
Date d'inscription : 18/06/2020
Age : 30
Re: Insécurité de la liberté
Peut-être que tu blank Hig parce que c'est clair comme du jus de boudin mon histoire! Faut que j'arrête d'écrire avec les pieds (ou alcoolisée ).
Je vais essayé d'expliciter mon propos . Si j'ai bien compris le propos d'Océan (mais peut-être pas? ), la question se pose du cadre à apporter à des enfants zèbres vs leur offrir une éducation de liberté.
Mon propos était de dire que le cadre, pour un enfant, c'est rassurant. En tout cas jusqu'à ce qu'il soit capable d'appréhender pleinement le monde et ses propres capacités, et là il fait péter le cadre extérieur (normalement parce qu'il a intériorisé ledit cadre = adulte bien structuré post crise d'adolescence). En effet, jusqu'à ce qu'il soit capable d'autonomie, la survie de l'enfant dépend de ses adultes de référence.
Le petit zèbre avec son cerveau sur-efficient va être capable plus tôt (trop tôt) qu'un enfant de projeter le monde et donc de concevoir tout ce qui échappe à sa maîtrise, et peut conséquemment menacer sa survie (en théorie). Cette prise de conscience du manque de prise / maîtrise qu'il a sur sa vie, de tout ce qui échappe à ses petites capacités d'enfant peut conduire à beaucoup d'anxiété. Exactement le même phénomène que celui qui nous assaille, adultes bombardés d'informations incessantes sur les catastrophes du monde sur lesquelles nous n'avons aucune prise, phénomène qui fait naître un sentiment d'impuissance face à un monde perçu comme pleins de dangers et qui peut dégénérer en TAG.
Bon ben c'est toujours pas clair... j'éditerai peut-être à la fraîche
Je vais essayé d'expliciter mon propos . Si j'ai bien compris le propos d'Océan (mais peut-être pas? ), la question se pose du cadre à apporter à des enfants zèbres vs leur offrir une éducation de liberté.
Mon propos était de dire que le cadre, pour un enfant, c'est rassurant. En tout cas jusqu'à ce qu'il soit capable d'appréhender pleinement le monde et ses propres capacités, et là il fait péter le cadre extérieur (normalement parce qu'il a intériorisé ledit cadre = adulte bien structuré post crise d'adolescence). En effet, jusqu'à ce qu'il soit capable d'autonomie, la survie de l'enfant dépend de ses adultes de référence.
Le petit zèbre avec son cerveau sur-efficient va être capable plus tôt (trop tôt) qu'un enfant de projeter le monde et donc de concevoir tout ce qui échappe à sa maîtrise, et peut conséquemment menacer sa survie (en théorie). Cette prise de conscience du manque de prise / maîtrise qu'il a sur sa vie, de tout ce qui échappe à ses petites capacités d'enfant peut conduire à beaucoup d'anxiété. Exactement le même phénomène que celui qui nous assaille, adultes bombardés d'informations incessantes sur les catastrophes du monde sur lesquelles nous n'avons aucune prise, phénomène qui fait naître un sentiment d'impuissance face à un monde perçu comme pleins de dangers et qui peut dégénérer en TAG.
Bon ben c'est toujours pas clair... j'éditerai peut-être à la fraîche
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Insécurité de la liberté
Bonjour aux arrivants sur le fil
@SimsLover
Tu parle de fragilité et j'ai impression d'une grande fatigue aussi.. Une sensation d'avoir été baloté, d'avoir du "suivre".. ?
Cette liberté était elle parlée chez vous ?
Enfant tu voyais le décalage d'avec d'autres familles ?
Tu parles d'une volonté de transmettre une liberté, comme choix actif ? Tu peux en dire plus?
Merci pour ton témoignage
@Thales @Hirondelle
Je vois tout a fait l'insertion de la liberté/contrainte dans le 'système', la société, et les liens avec les punitions/récompenses
Le lien vers la responsabilité, tout à fait
---
J'apporte une précision concernant mon propos initial sur le cadre, Thales tu cibles peut être une incohérence dans ce que j'ai exposé ou la manière de le dire ;
En parlant de cadre je parle de la proposition de l'adulte comme environnement/valeurs/choix de vie/degrés de liberté etc.. Qu'il soit très lâche, très strict...
(Et j'ajoute qu'il peut être très libre dans être démissionnaire ou je m'en foutiste..
Souvent des parents qui laissent faire des choses non autorisés à leur gamins par la plupart sont taxés de jemnenfoutistes.)
Mais je sens en effet que je dois préciser même pour moi le flou que j'ai posé sur la sortie du cadre type standard, la transmission de cette sortie avec la notion de l'avoir fait ou sans notion d'être en dehors des 'normes',
Le cadre posé flou et changeant et surtout correspondant aux besoins spécifiques des parents, du fait des adaptation de la société qu'ils ont opérés en en ayant conscience ou pas,
La vacuité des possibilités ouvertes d'un cadre libre, très libre, mais dont le remplissage est laissé totalement a la discrétion de l'enfant qui se retrouve non-accompagné..
Et la notion de l'adulte sans repères standards qui ne sais quel comportement/choix/codes adopter puisqu'il n'y a pas été formé.
@SimsLover
Tu parle de fragilité et j'ai impression d'une grande fatigue aussi.. Une sensation d'avoir été baloté, d'avoir du "suivre".. ?
Cette liberté était elle parlée chez vous ?
Enfant tu voyais le décalage d'avec d'autres familles ?
Tu parles d'une volonté de transmettre une liberté, comme choix actif ? Tu peux en dire plus?
Merci pour ton témoignage
@Thales @Hirondelle
Je vois tout a fait l'insertion de la liberté/contrainte dans le 'système', la société, et les liens avec les punitions/récompenses
Le lien vers la responsabilité, tout à fait
---
J'apporte une précision concernant mon propos initial sur le cadre, Thales tu cibles peut être une incohérence dans ce que j'ai exposé ou la manière de le dire ;
En parlant de cadre je parle de la proposition de l'adulte comme environnement/valeurs/choix de vie/degrés de liberté etc.. Qu'il soit très lâche, très strict...
(Et j'ajoute qu'il peut être très libre dans être démissionnaire ou je m'en foutiste..
Souvent des parents qui laissent faire des choses non autorisés à leur gamins par la plupart sont taxés de jemnenfoutistes.)
Mais je sens en effet que je dois préciser même pour moi le flou que j'ai posé sur la sortie du cadre type standard, la transmission de cette sortie avec la notion de l'avoir fait ou sans notion d'être en dehors des 'normes',
Le cadre posé flou et changeant et surtout correspondant aux besoins spécifiques des parents, du fait des adaptation de la société qu'ils ont opérés en en ayant conscience ou pas,
La vacuité des possibilités ouvertes d'un cadre libre, très libre, mais dont le remplissage est laissé totalement a la discrétion de l'enfant qui se retrouve non-accompagné..
Et la notion de l'adulte sans repères standards qui ne sais quel comportement/choix/codes adopter puisqu'il n'y a pas été formé.
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
@hig. Je confonds peut être liberté et autonomie.
D'ailleurs, ça veut dire quoi être libre ?
D'ailleurs, ça veut dire quoi être libre ?
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
La question est rapidement arrivée dans le fil :
https://www.zebrascrossing.net/t1731-la-liberte-de-chacun-commence-ou-s-arrete-celle-des-autres
J'imagine que ce n'était pas la première fois tellement la question est capitale !!
Pour moi la liberté rassemble plusieurs composantes : ce que propose l'extérieur à nous comme marge de manœuvre, ce que l'on se permet soi par rapport à ce qui semble imposé par l'extérieur, les choix respectueux de tous les acteurs présents qui 'donnent' le plus à notre besoin personnel.
En franchissant la ligne 'liberté d'autrui' on sort de la liberté pour tomber dans le pouvoir.
'Être libre' est pour moi à la fois un état, et une faculté. État : un curseur placé entre barrières totalement fermés et totalement ouvertes autour de nous. Faculté : savoir ne pas être la marionnette d'autrui, savoir prendre des choix qui ne suivent pas une grille pré établie.
Enfin la notion de liberté évoque toujours un absolu trompeur puisque une marge de manœuvre totale n'est envisageable qu'avec une seule volonté sur terre. Si un seul individu avait une volonté, il aurait accès à cet absolu. Gageons que cela n'arrive qu'en fantasme : D mais je propose que l'on puisse parler de liberté sans se heurter au mur de cet absolu.
Merci Hirondelle d'ouvrir cette question !
Et la question est essentielle dans la transmission parent enfant, pour les barrières qu'on ne ferme pas, pour celles qu'on maintient ouverte pendant que la marmaille passe, et pour la trousse de secours donnée à celui qui commence son aventure...
https://www.zebrascrossing.net/t1731-la-liberte-de-chacun-commence-ou-s-arrete-celle-des-autres
J'imagine que ce n'était pas la première fois tellement la question est capitale !!
Pour moi la liberté rassemble plusieurs composantes : ce que propose l'extérieur à nous comme marge de manœuvre, ce que l'on se permet soi par rapport à ce qui semble imposé par l'extérieur, les choix respectueux de tous les acteurs présents qui 'donnent' le plus à notre besoin personnel.
En franchissant la ligne 'liberté d'autrui' on sort de la liberté pour tomber dans le pouvoir.
'Être libre' est pour moi à la fois un état, et une faculté. État : un curseur placé entre barrières totalement fermés et totalement ouvertes autour de nous. Faculté : savoir ne pas être la marionnette d'autrui, savoir prendre des choix qui ne suivent pas une grille pré établie.
Enfin la notion de liberté évoque toujours un absolu trompeur puisque une marge de manœuvre totale n'est envisageable qu'avec une seule volonté sur terre. Si un seul individu avait une volonté, il aurait accès à cet absolu. Gageons que cela n'arrive qu'en fantasme : D mais je propose que l'on puisse parler de liberté sans se heurter au mur de cet absolu.
Merci Hirondelle d'ouvrir cette question !
Et la question est essentielle dans la transmission parent enfant, pour les barrières qu'on ne ferme pas, pour celles qu'on maintient ouverte pendant que la marmaille passe, et pour la trousse de secours donnée à celui qui commence son aventure...
Invité- Invité
Re: Insécurité de la liberté
Bjr
Ce que je voulais dire cest que mes parents ont vécu comme ils le voulaient
Je ne considère pas avoir eu un cadre sécurisant étant gosse et je ne considère pas qu'ils réussi dans leur éducation. Pour moi ne pas avoir un cadre sécurisant c'était sur le plan relationnel, émotif. Bien qu'ils nous ont élevé dans des routines... Pourtant ces routines les arrangeaient eux. A partir du moment où on bouleversait un schéma que ma mère s'était inventé pour nous... on perdait toute sa confiance Quel est du coup le but de la vie si meme notre propre mère ne nous fait plus confiance suite à un refus de routine. Notre mère était très exigeante, cest un sujet à elle toute seule.
J'ai toujours eu l'habitude qu'elle choisisse à ma place ... A force de ne pas parler on en perd les mots
Quelques détails qui m'ont agacé ... ils ont été en contradiction dans l'éducation ... mon père est le père cool qui veut que ses enfants apprennent d'eux meme , meme si on est plus lent meme si on tombe on se relève on recommence. Ma mère a été une grande gueule capable de crier pendant 30 min et ensuite crier pour nous demander d'arreter de pleurer et qu'on ne sait pas gérer nos émotions du haut de nos 9 ans J'ai subi les cris le chantage affectif
Mon frere a subi les cris, les giffles, le chantage affectif
Mon père et ma mere ne se ressemblent pas mais pour diverses raisons je ne suis pas + proche de mon père . Je n'ai pas grandi dans un environnement sécurisant dans tous les sens du terme ... j'ai meme écris sur mon propre topic Mon prof de CP/CE1 m'a fait participé a des ateliers avec une psy scolaire pendant 2 mois (j'avais 7 ans) ... Avec le recul, c'était a cause de la crise d'ado de mon frangin, qui en avait 12.
Oui quand j'étais petite j'ai tjs suivie le mouvement sans broncher
Là où je reviens sur ton sujet c'est que tu parles de prise de conscience qui nous font choisir à notre tour un chemin semblable ou totalement différent des parents, cadre parental choix de vie divers... Ben je fais mon chemin depuis 4 ans
Meme des détails dont je parle avec ma psy qui reviennent souvent en mémoire
Effectivement je suis fatiguée psychologiquement ( toute une communication à réapprendre).
Le fait qu'actuellement je sois heureuse en couple depuis 4 ans je me le dois qu'à moi et ma b famille qui m'a énormément soutenu contrairement à ma mère qui n'a cessé de chercher les défauts de mon copain. Mon copain a lui aussi retenu des phrases de ma mère en parlant de moi " On sait tous qu'elle est fofolle ma fille "( il y a 3 ans) . Parfois en parlant de mon copain mes proches m'ont dit au tel qu'ils le trouvaient " trop dans sa bulle, irrespectueux du cadre familial... Surtout qu'il est là comme invité " (notre premiere année de couple nous étions a distance et chacun chez nos parents)
Pour résumer depuis que je suis en couple je suis moi meme et cela ne convient pas à mes proches. Après + de 20 ans d'anesthésie émotionnelle LOL ... Donc les relations fraternelles deviennent inexistantes. Pour etre tout a fait honnête une part de moi tente de fermer la plaie en restant superficiel avec ma famille... ne plus partager mes joies et mes peines avec eux car toutes ces années mes proches ont utilisé ma haute sensibilité contre moi pour me faire douter.
Autant ma mère, que mon frere, que ma soeur et à force qu'ils gagnent en tapant là où ça fait mal A présent ce n'est pas moi qui accourt aux nouvelles
Enfant on pensait que mes proches étaient riche. moi j'étais dejà à penser que ma mère et la bande ne voient que leur bout du nez, qu'ils sont tous très pragmatique qu'ils acceptent bcp de chose par raison " que prendre des décision par sentiment ça ne mène à rien, car on a tous des obligations dans la vie (cadre sociétal) " Une phrase entendu quand j'avais 10 ans
Je marrete là ce n'est pas mon topic
Ce que je voulais dire cest que mes parents ont vécu comme ils le voulaient
Je ne considère pas avoir eu un cadre sécurisant étant gosse et je ne considère pas qu'ils réussi dans leur éducation. Pour moi ne pas avoir un cadre sécurisant c'était sur le plan relationnel, émotif. Bien qu'ils nous ont élevé dans des routines... Pourtant ces routines les arrangeaient eux. A partir du moment où on bouleversait un schéma que ma mère s'était inventé pour nous... on perdait toute sa confiance Quel est du coup le but de la vie si meme notre propre mère ne nous fait plus confiance suite à un refus de routine. Notre mère était très exigeante, cest un sujet à elle toute seule.
J'ai toujours eu l'habitude qu'elle choisisse à ma place ... A force de ne pas parler on en perd les mots
Quelques détails qui m'ont agacé ... ils ont été en contradiction dans l'éducation ... mon père est le père cool qui veut que ses enfants apprennent d'eux meme , meme si on est plus lent meme si on tombe on se relève on recommence. Ma mère a été une grande gueule capable de crier pendant 30 min et ensuite crier pour nous demander d'arreter de pleurer et qu'on ne sait pas gérer nos émotions du haut de nos 9 ans J'ai subi les cris le chantage affectif
Mon frere a subi les cris, les giffles, le chantage affectif
Mon père et ma mere ne se ressemblent pas mais pour diverses raisons je ne suis pas + proche de mon père . Je n'ai pas grandi dans un environnement sécurisant dans tous les sens du terme ... j'ai meme écris sur mon propre topic Mon prof de CP/CE1 m'a fait participé a des ateliers avec une psy scolaire pendant 2 mois (j'avais 7 ans) ... Avec le recul, c'était a cause de la crise d'ado de mon frangin, qui en avait 12.
Oui quand j'étais petite j'ai tjs suivie le mouvement sans broncher
Là où je reviens sur ton sujet c'est que tu parles de prise de conscience qui nous font choisir à notre tour un chemin semblable ou totalement différent des parents, cadre parental choix de vie divers... Ben je fais mon chemin depuis 4 ans
Meme des détails dont je parle avec ma psy qui reviennent souvent en mémoire
Effectivement je suis fatiguée psychologiquement ( toute une communication à réapprendre).
Le fait qu'actuellement je sois heureuse en couple depuis 4 ans je me le dois qu'à moi et ma b famille qui m'a énormément soutenu contrairement à ma mère qui n'a cessé de chercher les défauts de mon copain. Mon copain a lui aussi retenu des phrases de ma mère en parlant de moi " On sait tous qu'elle est fofolle ma fille "( il y a 3 ans) . Parfois en parlant de mon copain mes proches m'ont dit au tel qu'ils le trouvaient " trop dans sa bulle, irrespectueux du cadre familial... Surtout qu'il est là comme invité " (notre premiere année de couple nous étions a distance et chacun chez nos parents)
Pour résumer depuis que je suis en couple je suis moi meme et cela ne convient pas à mes proches. Après + de 20 ans d'anesthésie émotionnelle LOL ... Donc les relations fraternelles deviennent inexistantes. Pour etre tout a fait honnête une part de moi tente de fermer la plaie en restant superficiel avec ma famille... ne plus partager mes joies et mes peines avec eux car toutes ces années mes proches ont utilisé ma haute sensibilité contre moi pour me faire douter.
Autant ma mère, que mon frere, que ma soeur et à force qu'ils gagnent en tapant là où ça fait mal A présent ce n'est pas moi qui accourt aux nouvelles
Enfant on pensait que mes proches étaient riche. moi j'étais dejà à penser que ma mère et la bande ne voient que leur bout du nez, qu'ils sont tous très pragmatique qu'ils acceptent bcp de chose par raison " que prendre des décision par sentiment ça ne mène à rien, car on a tous des obligations dans la vie (cadre sociétal) " Une phrase entendu quand j'avais 10 ans
Je marrete là ce n'est pas mon topic
SimsLover- Messages : 18
Date d'inscription : 18/06/2020
Age : 30
Sujets similaires
» Insécurité de la vie de couple
» A la recherche d'Atoum
» Education nationale : Fuyez !
» Vos avatars
» Lexique jamais achevé
» A la recherche d'Atoum
» Education nationale : Fuyez !
» Vos avatars
» Lexique jamais achevé
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum