Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
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higeekomori
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Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Bonjour à tous!
Je me permet de créer ce topic parce que je ne sais plus vers qui me tourner pour obtenir des réponses. Je suis désolée si la question a déjà été posée, mais la recherche par mots clés du forum ne m'a pas permis de trouver le graal et au bout de 7 pages de la sous rubrique TEST j'en ai eu assez de scroller (y a peut être d'autres méthodes de recherches sur les forums mais n'étant pas habituée à ce format, j'abdique...).
Je viens de passer un Wais 4 et ai besoin de certains compléments d'infos que la psy ne peut me donner (notre point de vue est trop divergent)
Voici les résultats obtenus:
ICV 141
IRP 122
IMT 94
IVT 86
La divergence d'opinion vient du fait que la psy estime que je suis HPI avec trouble Dys ou TDA. De mon côté, quand je me suis renseigné, j'ai vu qu'il y avait 2 écoles: les QIT>130 et les JSF&co dont les critères sont plus souples (la psy m'ayant fait passé le test appartenant manifestement à cette 2ième catégorie). J'adhère plus au 1er critère (peut-être arbitraire mais il arrive un moment où quand personne semble d'accord, je pense que c'est le consensus qui fait foi). Je ne m'estime donc pas HPI (même si je conçoit que d'autres personnes aient un avis différent sans avoir forcément tort non plus). Niveau self-estime, pas de souci, j'estime que c'est pas parce que je ne suis pas surdouée que je suis stupide et ce test révèle également des avantages marqués en terme de facteur G.
Je ne pense pas avoir de trouble Dys: j'ai obtenu un diplôme d'ingé sans trop forcer, je pense que j'aurais eu plus de difficulté si ça avait été le cas. Cependant je suis actuellement suivie psychiatriquement pour un syndrome de stress post-traumatique et une dépression modérée (sans parler des troubles du sommeil), c'est d'ailleurs dans ce contexte que j'ai éprouvé le besoin d'en savoir plus sur mon fonctionnement intellectuel.
Si vous êtes arrivés jusque là, félicitations! Votre patience hors du commun vous a permis de vous tartiner ce pavé illisible! Vous gagnez un niveau et avez le droit de relancer les dés!
Ma question est donc la suivante: Pensez-vous que ces capacités cognitives raplaplas soient temporaires (liées à l'état psychiatrique) ou permanentes (et que seul un handicape style dys tda puisse l'expliquer)?
Certains d'entre vous ont ils eu des résultats similaires et si oui, qu'en avez-vous déduit?
Que conclure de ce fossé immense entre QIT, IAG et ICC?
(Ne vous en faites pas j'ai conscience que vous n'êtes pas psy, les jugements à l'emporte pièce sont donc les bienvenus également, mais je me dit qu'ayant vous-même passé les tests (ou pas), votre avis sera sans doute plus intéressant et riche que celui de quidam moyen)
En vous remerciant encore pour vos lumières!
Je me permet de créer ce topic parce que je ne sais plus vers qui me tourner pour obtenir des réponses. Je suis désolée si la question a déjà été posée, mais la recherche par mots clés du forum ne m'a pas permis de trouver le graal et au bout de 7 pages de la sous rubrique TEST j'en ai eu assez de scroller (y a peut être d'autres méthodes de recherches sur les forums mais n'étant pas habituée à ce format, j'abdique...).
Je viens de passer un Wais 4 et ai besoin de certains compléments d'infos que la psy ne peut me donner (notre point de vue est trop divergent)
Voici les résultats obtenus:
ICV 141
IRP 122
IMT 94
IVT 86
La divergence d'opinion vient du fait que la psy estime que je suis HPI avec trouble Dys ou TDA. De mon côté, quand je me suis renseigné, j'ai vu qu'il y avait 2 écoles: les QIT>130 et les JSF&co dont les critères sont plus souples (la psy m'ayant fait passé le test appartenant manifestement à cette 2ième catégorie). J'adhère plus au 1er critère (peut-être arbitraire mais il arrive un moment où quand personne semble d'accord, je pense que c'est le consensus qui fait foi). Je ne m'estime donc pas HPI (même si je conçoit que d'autres personnes aient un avis différent sans avoir forcément tort non plus). Niveau self-estime, pas de souci, j'estime que c'est pas parce que je ne suis pas surdouée que je suis stupide et ce test révèle également des avantages marqués en terme de facteur G.
Je ne pense pas avoir de trouble Dys: j'ai obtenu un diplôme d'ingé sans trop forcer, je pense que j'aurais eu plus de difficulté si ça avait été le cas. Cependant je suis actuellement suivie psychiatriquement pour un syndrome de stress post-traumatique et une dépression modérée (sans parler des troubles du sommeil), c'est d'ailleurs dans ce contexte que j'ai éprouvé le besoin d'en savoir plus sur mon fonctionnement intellectuel.
Si vous êtes arrivés jusque là, félicitations! Votre patience hors du commun vous a permis de vous tartiner ce pavé illisible! Vous gagnez un niveau et avez le droit de relancer les dés!
Ma question est donc la suivante: Pensez-vous que ces capacités cognitives raplaplas soient temporaires (liées à l'état psychiatrique) ou permanentes (et que seul un handicape style dys tda puisse l'expliquer)?
Certains d'entre vous ont ils eu des résultats similaires et si oui, qu'en avez-vous déduit?
Que conclure de ce fossé immense entre QIT, IAG et ICC?
(Ne vous en faites pas j'ai conscience que vous n'êtes pas psy, les jugements à l'emporte pièce sont donc les bienvenus également, mais je me dit qu'ayant vous-même passé les tests (ou pas), votre avis sera sans doute plus intéressant et riche que celui de quidam moyen)
En vous remerciant encore pour vos lumières!
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Est-ce que cela apporte quelque(s) réponse(s) ? : https://www.psy-co.ch/mesurer-le-haut-potentiel/
Et la dépression A un impact, idem pour les possibles médicaments psychotropes absorbés.
Et la dépression A un impact, idem pour les possibles médicaments psychotropes absorbés.
Stegos- Messages : 4567
Date d'inscription : 18/02/2018
Age : 105
Localisation : 3ème planète autour du soleil
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Oui et non (au passage j'étais déjà tombée sur cette page qui m'a laissée encore plus perplexe). Cet article confirme bien qu'il existe 2 écoles (j'insiste ce n'est pas parce que j'adhère au courant >130 que je trouve que les autres théories sont déconnantes, surtout qu'elle présentent l'avantage de considérer la douance comme un continuum et non pas comme un couperet). Mais ce qui ne colle pas avec mon profil c'est que mon ICC est carrément dans la moyenne basse (et non pas normal), du coup je suis pas sûre qu'on puisse parler HPI avec un ICC aussi faiblard (sous la moyenne et même moyenne faible en terme de vitesse) et un QIT quasi banal ... En fait ce qui m'inquiète réellement et que je cherche à comprendre c'est: Quoi penser d'un écart de 55 points entre ICV et IVT?
En tout cas merci beaucoup pour ta réponse
En tout cas merci beaucoup pour ta réponse
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Salut boudinator
(humour) Euh, comme le fameux Terminator, est-ce-que, toi, tu élimines les boudins?
Si ça peut intéresser, même si j'ai bien lu que ta self estime est très bonne, sache que le test peut être repassé d'ici quelque temps. Je crois de mémoire, 18 mois environs. (J'ai passé le test il y a plus de 30 ans, (WISC-R) donc forcément, il y a des choses qui ont évolué entre temps. Je ne suis pas au fait de tout. D'autres te renseigneront mieux.)
A plus tard.
Hig
(T800 en fin de carrière)
.
(humour) Euh, comme le fameux Terminator, est-ce-que, toi, tu élimines les boudins?
lol ^^ Même pas peur! Les posts de cette taille, c'est presque monnaie courante sur le forum. Il suffit juste de s'engueuler pour des débats sans fin et des marronniers rituels. Ici, nous sommes à peu près tous/toutes des lanceurs/lanceuses de dés perpétuels/elles.boudinator a écrit:Si vous êtes arrivés jusque là, félicitations! Votre patience hors du commun vous a permis de vous tartiner ce pavé illisible! Vous gagnez un niveau et avez le droit de relancer les dés!
Et je te répondrais aussi par une question: quelle est actuellement la qualité de générale de ton sommeil? Jadis, je suis aussi passé par un stress post-traumatique et des médicaments mentalement perturbateurs. Durant cette période, je me trouvais effectivement moins bon, voire plus con, mais aussi beaucoup plus lissé sur mes capacités. Tout cela s'est arrêté quand j'ai décidé de mettre les deux pieds hors du trauma, d'être enfin déchargé du stress et de me débarrasser des substances actives.Ma question est donc la suivante: Pensez-vous que ces capacités cognitives raplaplas soient temporaires (liées à l'état psychiatrique) ou permanentes (et que seul un handicape style dys tda puisse l'expliquer)?
Si ça peut intéresser, même si j'ai bien lu que ta self estime est très bonne, sache que le test peut être repassé d'ici quelque temps. Je crois de mémoire, 18 mois environs. (J'ai passé le test il y a plus de 30 ans, (WISC-R) donc forcément, il y a des choses qui ont évolué entre temps. Je ne suis pas au fait de tout. D'autres te renseigneront mieux.)
A plus tard.
Hig
(T800 en fin de carrière)
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Haha! Ouais, exterminatrice de boudins de mer! seuls les moules et les oursins ont le droit de vivre dans mon monde (rire sardonique)higeekomori a écrit:
(humour) Euh, comme le fameux Terminator, est-ce-que, toi, tu élimines les boudins?
.
Après j'avoue que 4 heures de sommeil ça a pas dû aider... Concernant les médocs ça fait un mois que j'ai stoppé (donc c'est pas ça, mais j'avoue que le cocktail anti-D et Xanax ça doit pas être top sur un Wais). Après pour sortir totalement du SSPT, j'aimerais beaucoup pouvoir choisir d'en sortir mais l'évolution est plus lente que ce que je souhaiterais (malgré un internement de jour en HP spécialisé dans cette problématique de trauma) ...
Quant au repassage, je suis complètement d'accord, c'est au programme puisque c'est sans doute la seule solution pour réellement répondre à ma question...
En tout cas merci pour ta réponse
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Jettes un coup d'œil du côté des anti-D ?
Certaines molécules ont une demie-vie hallucinante....
Si on prend la fluoxetine (qui est censé avoir une demi-vie "courte"), il faut 5 semaines de "wash out", et c'est fonction de COMBIEN tu en avais dans le corps au moment de l'arrêt.
The half-life of fluoxetine and its active metabolite norfluoxetine is respectively 2 to 4 days and 7 to 15 days, more extended than other SSRIs (approximately 1 day). The extended half-life of fluoxetine and its active metabolite may be an advantage in the poorly compliant patient and may offer a potential safety advantage over shorter-acting SSRIs, with respect to abrupt discontinuation of therapy. Conversely, this long half-life needs a long period of wash-out (5 weeks) before introducing other drugs
Certaines molécules ont une demie-vie hallucinante....
Si on prend la fluoxetine (qui est censé avoir une demi-vie "courte"), il faut 5 semaines de "wash out", et c'est fonction de COMBIEN tu en avais dans le corps au moment de l'arrêt.
The half-life of fluoxetine and its active metabolite norfluoxetine is respectively 2 to 4 days and 7 to 15 days, more extended than other SSRIs (approximately 1 day). The extended half-life of fluoxetine and its active metabolite may be an advantage in the poorly compliant patient and may offer a potential safety advantage over shorter-acting SSRIs, with respect to abrupt discontinuation of therapy. Conversely, this long half-life needs a long period of wash-out (5 weeks) before introducing other drugs
Stegos- Messages : 4567
Date d'inscription : 18/02/2018
Age : 105
Localisation : 3ème planète autour du soleil
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Stegos a écrit:Jettes un coup d'œil du côté des anti-D ?
Certaines molécules ont une demie-vie hallucinante....
Si on prend la fluoxetine (qui est censé avoir une demi-vie "courte"), il faut 5 semaines de "wash out", et c'est fonction de COMBIEN tu en avais dans le corps au moment de l'arrêt.
The half-life of fluoxetine and its active metabolite norfluoxetine is respectively 2 to 4 days and 7 to 15 days, more extended than other SSRIs (approximately 1 day). The extended half-life of fluoxetine and its active metabolite may be an advantage in the poorly compliant patient and may offer a potential safety advantage over shorter-acting SSRIs, with respect to abrupt discontinuation of therapy. Conversely, this long half-life needs a long period of wash-out (5 weeks) before introducing other drugs
Pas con! mais je viens de vérifier et la demi vie du mien (quitaxon) est de 10 heures, idem pour le Xanax. Donc c'est pas ça (mais bien joué, j'aurais pas pensé à vérifier de ce côté). Du coup demi-vie courte et mon arrêt a été progressif: le dernier mois les doses étaient pratiquement homéopathiques.
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Harf, c'est donc ça qu'on appelle une holo-tuerie! Ah bé, je savé pa.boudinator a écrit:Haha! Ouais, exterminatrice de boudins de mer! seuls les moules et les oursins ont le droit de vivre dans mon monde (rire sardonique)
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
On ne peut clairement pas répondre à tes interrogations, comme tu le dis on est pas (neuro)psychologues et même eux ne seraient probablement pas tous d’accord à ton sujet. Bien entendu que ton état actuel (syndrome de stress post traumatique, dépression modérée, manque de sommeil) peut influencer négativement tes performances lors de la passation mais jusqu’à faire chuter des scores de 30 à 40 points j’en doute très fortement.
On en revient toujours au même, temps qu’on ne saura pas décrire les mécanismes qui se cachent derrière la douance il sera impossible d’en avoir une définition claire, raison pour laquelle la définition actuelle stricte s’en tient à : score > 130 à la WAIS. J’arrive à concevoir qu’une personne obtenant un score proche de ce seuil et ayant des caractéristiques cliniques puisse être considérée comme HQI par contre je ne comprends pas toujours les « vous avec un profil hétérogène non significatif donc vous êtes surdoué avec un ou plusieurs troubles ». En ce cas je me proclame THQI avec une probable dyslexie mais cela n’a pas tellement de sens à mes yeux...
Je dis pas que tu n’es pas HQI, simplement que ton profil n’est pas simple d’interprétation et je comprends tes interrogations. En tout cas tu as des capacités hors de la norme indéniables et si tu as vraiment besoin de réponses tu peux toujours prendre rendez vous avec un autre spécialiste pour interpréter tes résultats mais il ne pourra pas prendre en compte ton comportement lors de la passation.
On en revient toujours au même, temps qu’on ne saura pas décrire les mécanismes qui se cachent derrière la douance il sera impossible d’en avoir une définition claire, raison pour laquelle la définition actuelle stricte s’en tient à : score > 130 à la WAIS. J’arrive à concevoir qu’une personne obtenant un score proche de ce seuil et ayant des caractéristiques cliniques puisse être considérée comme HQI par contre je ne comprends pas toujours les « vous avec un profil hétérogène non significatif donc vous êtes surdoué avec un ou plusieurs troubles ». En ce cas je me proclame THQI avec une probable dyslexie mais cela n’a pas tellement de sens à mes yeux...
Je dis pas que tu n’es pas HQI, simplement que ton profil n’est pas simple d’interprétation et je comprends tes interrogations. En tout cas tu as des capacités hors de la norme indéniables et si tu as vraiment besoin de réponses tu peux toujours prendre rendez vous avec un autre spécialiste pour interpréter tes résultats mais il ne pourra pas prendre en compte ton comportement lors de la passation.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Pour le trouble dys, si tu veux en avoir le cœur net, tu peux demander un bilan orthophonique. C'est vrai qu'un tel écart interpelle et mérite qu'on s'y attarde.
Suivant l'importance de ta dyslexie, tu peux avoir réussi à la compenser suffisamment pour mener à bien tes études (ce qui est cohérent vu ton IVC). Mais avec ce que tu décris (ESPT + dépression (même modérée)), il me semble évident que ce n'était pas la période idéale pour ce test, sauf pour avoir un instantané de ton état cognitif actuel, que tu pourras alors comparer avec celui que tu feras quand tu iras mieux (mais attend d'être vraiment rétablie avant de le faire... sinon ça n'aura aucun intérêt... ah, et aussi, quand on le repasse trop rapproché, on gonfle artificiellement les résultats de certains subtests).
Après, avec un tel écart entre les indices, un calcul de QIT n'a aucune valeur, il ne veut rien dire, donc l'avis de la psy qui prend en compte d'autres paramètres que le test (dont ton niveau d'études atteint) pour établir que tu as un profil haut potentiel est tout de même à entendre. Au-delà de la question des écoles.
(et merci à Stegos et Luc pour les référentes intéressantes et pertinentes)
Suivant l'importance de ta dyslexie, tu peux avoir réussi à la compenser suffisamment pour mener à bien tes études (ce qui est cohérent vu ton IVC). Mais avec ce que tu décris (ESPT + dépression (même modérée)), il me semble évident que ce n'était pas la période idéale pour ce test, sauf pour avoir un instantané de ton état cognitif actuel, que tu pourras alors comparer avec celui que tu feras quand tu iras mieux (mais attend d'être vraiment rétablie avant de le faire... sinon ça n'aura aucun intérêt... ah, et aussi, quand on le repasse trop rapproché, on gonfle artificiellement les résultats de certains subtests).
Après, avec un tel écart entre les indices, un calcul de QIT n'a aucune valeur, il ne veut rien dire, donc l'avis de la psy qui prend en compte d'autres paramètres que le test (dont ton niveau d'études atteint) pour établir que tu as un profil haut potentiel est tout de même à entendre. Au-delà de la question des écoles.
(et merci à Stegos et Luc pour les référentes intéressantes et pertinentes)
Invité- Invité
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Luc a écrit:Page 5, inhibition intellectuelle.
Ultra intéressant! Après, je suis pas sûre qu'on puisse transposer ce qui arrive aux enfants à des cas d'adultes, mais c'est incroyable de constater à quel point les conditions psy peuvent avoir un impact! Merci beaucoup pour cette super lecture! (les tournures de phrases de l'auteur valent le détour au passage!)
Entièrement d'accord avec toi, c'est d'ailleurs bien pour ça que je ne suis pas d'accord avec les conclusions de la neuropsy que j'ai consultée.Edel a écrit:je ne comprends pas toujours les « vous avec un profil hétérogène non significatif donc vous êtes surdoué avec un ou plusieurs troubles »
Ca me rassure de voir que mes interrogations ne sont pas complètement illégitimes! Merci! Après je compte bien vérifier dans 2 ans si ce problème s'est un peu résorbé, si c'est juste une particularité atypique au royaume des atypiques ou si je souffre bel et bien d'un handicap invisible!Wyrdwynn a écrit:C'est vrai qu'un tel écart interpelle et mérite qu'on s'y attarde.
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
énormes les papiers. Comme quoi c'était déjà connu et identifié depuis des décennies. Pourtant, pas vraiment suivi d'effets.
Je me retrouve totalement page 471, à mi chemin entre Catherine et Dominique. Je faisais le mariole, mais j'essayais de le faire le plus discrètement possible pour ne pas gêner.
La fin de la page 472 est sans appel : le mode d'enseignement par empilement de connaissance est une catastrophe pour tout le monde - sauf pour les plus inaptes à l'apprentissage. Ca n'est pas une nouvelle, mais c'était déjà écrit noir sur blanc en 1979 - quand je suis entré en maternelle. Mais je crois que ça obéit à une certaine logique : si on favorise le mode d'apprentissage accessible aux plus faibles, on ne risquera pas d'être accusé d'élitisme. J'ai alterné entre les deux types de profs, avec sans doute plus de chance que la moyenne des gens présents ici.
Je me retrouve aussi pas mal dans les portraits de la page 473 - pas besoin de bosser pour tout piger, capacité à faire tous les exos de tête (sauf que moi, c'était en prépa, je n'ai jamais osé le faire avant), j'adorais les sciences et techniques, et je me réfugiais parfois parmi les plus jeunes pour éviter les brimades des collègues de mon âge.
En bref : si on avait écouté cet auteur, plus de zèbres de mon âge auraient évité une enfance cauchemardesque. La mienne a été difficile, mais par chance sur la distribution des profs, sur le soutien familial, et peut-être aussi par ma volonté de ne pas faire de vagues, elle n'a pas été catastrophique. Avec un peu moins de bol, j'aurais pu finir comme ces enfants broyés (qui ont quand même été remis debout, mais après).
Je me retrouve totalement page 471, à mi chemin entre Catherine et Dominique. Je faisais le mariole, mais j'essayais de le faire le plus discrètement possible pour ne pas gêner.
La fin de la page 472 est sans appel : le mode d'enseignement par empilement de connaissance est une catastrophe pour tout le monde - sauf pour les plus inaptes à l'apprentissage. Ca n'est pas une nouvelle, mais c'était déjà écrit noir sur blanc en 1979 - quand je suis entré en maternelle. Mais je crois que ça obéit à une certaine logique : si on favorise le mode d'apprentissage accessible aux plus faibles, on ne risquera pas d'être accusé d'élitisme. J'ai alterné entre les deux types de profs, avec sans doute plus de chance que la moyenne des gens présents ici.
Je me retrouve aussi pas mal dans les portraits de la page 473 - pas besoin de bosser pour tout piger, capacité à faire tous les exos de tête (sauf que moi, c'était en prépa, je n'ai jamais osé le faire avant), j'adorais les sciences et techniques, et je me réfugiais parfois parmi les plus jeunes pour éviter les brimades des collègues de mon âge.
En bref : si on avait écouté cet auteur, plus de zèbres de mon âge auraient évité une enfance cauchemardesque. La mienne a été difficile, mais par chance sur la distribution des profs, sur le soutien familial, et peut-être aussi par ma volonté de ne pas faire de vagues, elle n'a pas été catastrophique. Avec un peu moins de bol, j'aurais pu finir comme ces enfants broyés (qui ont quand même été remis debout, mais après).
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
boudinator a écrit:
La divergence d'opinion vient du fait que la psy estime que je suis HPI avec trouble Dys ou TDA.
Si l'on adhère à une définition du HPI par QI>130, c'est-à-dire un cerveau globalement très efficace, alors en effet il est un peu étrange de parler de HPI associé à un trouble neurodéveloppemental quand le QI est inférieur à 130. Le cerveau a juste des points forts (montrés pas les bons scores à certains subtests) et des points faibles (révélés par d'autres scores plus faibles, ou des difficultés dans les apprentissages par exemple). Ensuite on peut creuser les points faibles pour chercher leurs causes, et voir si elles s'apparentent à des troubles qu'on sait prendre en charge.
boudinator a écrit:
Je ne pense pas avoir de trouble Dys: j'ai obtenu un diplôme d'ingé sans trop forcer, je pense que j'aurais eu plus de difficulté si ça avait été le cas. Cependant je suis actuellement suivie psychiatriquement pour un syndrome de stress post-traumatique et une dépression modérée (sans parler des troubles du sommeil), c'est d'ailleurs dans ce contexte que j'ai éprouvé le besoin d'en savoir plus sur mon fonctionnement intellectuel.
Quand il y a des scores plus faibles, une difficulté est d'arriver à savoir s'ils sont le reflet d'un fonctionnement altéré par les circonstances, ou d'un fonctionnement moins efficace de façon plus constitutive. Les facilités académiques et les problématiques actuelles rendent effectivement l'hypothèse d'un problème uniquement actuel plus plausible.
SSPT, dépression et problèmes de sommeil vont affecter en priorité la mobilisation de l'attention, la mémoire et la vitesse, donc c'est tout à fait plausible. Du coup, test à refaire dans quelques années, une fois ces problématiques résolues.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
@higeekomori Merci c'est vrai que c'est plus simple comme ça que de cliquer sur chacune des pages!
@RonaldMcDonald Je suis désolée pour toi si tu te reconnais dans ce doc, j'espère que l'âge adulte a été plus tendre avec toi que ne l'a été ton enfance...
@Gigi Contente de voir que je ne suis pas totalement à côté de la plaque quand je me dis que c'est peut-être temporaire. Apparemment la confusion entre le TDAH et la dépression ou le SSPT arrive souvent. (Je posterais bien des liens mais les règles du fofo m'en empêche vu que je suis une nouvelle venue)
De mon côté je me rend bien compte que je pédale dans la choucroute, moi qui n'en ai jamais eu besoin je suis obligée de tenir un agenda et de faire des listes (To Do list, liste de courses etc.) depuis cette histoire...
Après c'est vrai qu'un témoignage d'une personne ayant passé le WAIS tout en souffrant de ces troubles (SSPT + dépression) m'aurait sans doute aider. De mon côté j'ai du mal à trouver des infos fiables sur le lien WAIS/SSPT...
@RonaldMcDonald Je suis désolée pour toi si tu te reconnais dans ce doc, j'espère que l'âge adulte a été plus tendre avec toi que ne l'a été ton enfance...
@Gigi Contente de voir que je ne suis pas totalement à côté de la plaque quand je me dis que c'est peut-être temporaire. Apparemment la confusion entre le TDAH et la dépression ou le SSPT arrive souvent. (Je posterais bien des liens mais les règles du fofo m'en empêche vu que je suis une nouvelle venue)
De mon côté je me rend bien compte que je pédale dans la choucroute, moi qui n'en ai jamais eu besoin je suis obligée de tenir un agenda et de faire des listes (To Do list, liste de courses etc.) depuis cette histoire...
Après c'est vrai qu'un témoignage d'une personne ayant passé le WAIS tout en souffrant de ces troubles (SSPT + dépression) m'aurait sans doute aider. De mon côté j'ai du mal à trouver des infos fiables sur le lien WAIS/SSPT...
boudinator- Messages : 6
Date d'inscription : 18/07/2020
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
boudinator a écrit:@RonaldMcDonald Je suis désolée pour toi si tu te reconnais dans ce doc, j'espère que l'âge adulte a été plus tendre avec toi que ne l'a été ton enfance...
Merci.
En fait, je ne sais pas si je dois voir le verre à moitié plein (des profs qui ne m'ont pas flingué, une famille qui m'a compris et soutenu) ou à moitié vide (j'étais un extra-terrestre pour mes congénères, et ils me le faisaient savoir). J'ai eu d'autres surprises à l'âge adulte, avec là encore une impression de verre à moitié vide(on m'a clairement traité d'extra-terrestre, et pas une femme ne me considérait comme intéressant) et à moitié plein (un carrière parfois houleuse, mais enrichissante, puis plus tard quand même une femme qui s’intéresse à moi). "Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console".
Ma réaction se voulait surtout "je ne suis pas seul. Il y a toujours eu des enfants qui fonctionnaient comme moi. Certains ont été maltraités, bien pire que moi. Je me sens en relation avec ces gens de la génération de mes parents. Je compatis avec le sort qui leur a été fait. Ca aurait pu être moi."
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Capacités cognitives entre la moule et l'oursin
Pour un début d'infos sur les liens entre SSPT et capacités cognitives :
Jacob, S. N., Dodge, C. P., & Vasterling, J. J. (2019). Posttraumatic stress disorder and neurocognition : A bidirectional relationship? Clinical Psychology Review, 72, 101747. https://doi.org/10.1016/j.cpr.2019.101747
Jacob, S. N., Dodge, C. P., & Vasterling, J. J. (2019). Posttraumatic stress disorder and neurocognition : A bidirectional relationship? Clinical Psychology Review, 72, 101747. https://doi.org/10.1016/j.cpr.2019.101747
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
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