Je n'aime pas les vacances

Voici le temps des vacances. Alors que le moment du départ approche, que je sens l'excitation et la joie chez les autres, moi je stresse.
Je n'aime pas les vacances.

J'ai peur en voiture, j'ai peur en avion (je vous rassure, je prends sur moi quand même).
Partir dans la famille, ca oblige à nouveau de prendre sur soi. Faut faire bonne figure, accepter de boire mais pas trop, de bien manger, de plaisanter, d'aider dans les taches menageres. On peut pas se vautrer dans le canapé comme à la maison. C'est pas vraiment du repos. On va dire qu'on change d'air plutôt.
Partir en location ou à l'hotel, ca oblige à prévoir des activités, avec le risque de faire des mecontents. Plage ou musée ?

Pis ca coute cher

Ce que je préfère dans les vacances, c'est quand on rentre

asta la vista

Pourquoi s'infliger ca ?

Solution : pas de famille, pas de vacances ^^
J'ai mille une choses à faire chez moi, je ne m'ennuie pas (assez ?) et ça me coûte moins cher (enfin ça dépend ce que j'entreprends comme travaux)

T'as pas le choix que de partir ?

Non pas vraiment Chuna... Monsieur a besoin de ces vacances pour se ressourcer loin du tracas du quotidien.

Plus que des conseils, j'aimerais savoir si je suis la seule bizarre à ne pas aimer les vacances

Ô comme je te comprends, Parisette.
Du temps où je partais en vacances, après une journée de transport il me fallait toujours deux trois jours pour prendre mes repères et commencer à me détendre. Je collectionne les souvenirs de vacances catastrophiques et celles passées enfermé dans ma chambre à bouquiner. Fuyant cette hystérie à laquelle on me poussait à participer. Bon, dans le tas il y a quand-même beaucoup de super souvenirs. Le soleil de minuit en Finlande et un doigt cassé de ses tourbières, des paysages de montagne à couper le souffle. Mais je comprends vraiment le cap qu’il y a à passer et l’incompréhension pour cette effervescence enthousiaste (voire béate et aveugle) qui semble commune à tant.

P2m, tu as visé juste. Il y a le cap à passer.
Parce que je passe la plupart du temps de bonnes vacances. J'ai également de beaux souvenirs.

Partir en vacances = laisser ma maison, mes animaux, risquer de mourir en voiture, en avion, se retrouver dans des bains de foule à vouloir changer de train, le stress de le louper, etc. Et en effet, une fois sur place ça va mieux. Mais l'angoisse d'avoir laissé chez moi persiste.
Donc moi non plus j'aime pas particulièrement partir.

Tu fais comme moi: tu bosses comme un chien et tu ne pourras pas partir en vacances!
Je rêve de bout du monde: trek au Costa Rica, road trip en Islande, rando à la Réunion: et bien ça ne sera pas pour cette année... une fois de plus!!
Et pourtant je suis un véritable chat noir: avec moi les vacances barrent toujours en cacahuètes. Les potes commencent à avoir compris!

Comme quoi on est tous différent et c'est ça qui est chouette.

En ce qui me concerne, tout dépends des vacances…

Il y a quelques années, Monsieur Azi et moi étions partis au mois de juin camper en Lozère. De mémoire, ça doit être l'un (voire le) des départements les moins peuplés de France et ça a été vraiment reposant. Enfin sauf les passages en voiture près de ravins un chouia trop vertigineux pour moi… Mais à part ça, grands espaces, visites de grottes et de chateaux forts. J'ai adoré.

Cette année, tout l'inverse. En location dans un appart' minus' sur une côte bourrée de monde. Avec la crevette. Et ma belle mère à quelques portes.
Avec le covid et une certaine détestation du port du masque de la part de Monsieur, les activités culturelles ont été égales à zéro. Donc, pas mal de plage (et j'avais, erreur suprême, pas prévu de bouquin). Et de ballades le long de cette même plage. Plage de sable. Et moi j'aime le sable que quand il y a un tuyau d'arrosage pour pouvoir l'enlever des pieds (et en ce qui concerne notre fille, de l'ensemble de son corps, jusque dans les oreilles) à l'extérieur du logement. Pas quand on doit aller les pieds sableux jusqu'à la douche. Ce qui fait que quand tu sors tout propre, tes pieds crissent déjà/encore/toujours sur du sable...
Et du monde. Partout. Tout le temps. Pas moyen de voir une vague sans qu'il y ait dessus 3 ou 4 surfers plus ou moins aguerris. Et une belle mère qui a pas mal insisté pour que la petite "profite" (non, à 21h30, elle ne profite plus, elle veut juste profiter de son sommeil...).
J'étais ravie de rentrer à la maison.

En bref, je dirais qu'il y a vacances et vacances. Les miennes sont, dans l'idéal, au fin fond d'une forêt sans humains autres que Monsieur et la crevette. Sinon j'aime pas non plus.

Ah ah vous êtes chiantes les miss

J'aime bien les touristes, j'aime bien également «hors-saison». Une semaine dans un lieu où il n'y a rien à faire ce n'est pas vraiment mon truc, à la mer ou à la montagne, bof. Les appartements sont souvent super petits, et j'ai peut-être une tendance à l'éclectisme. J'aime bien me déplacer, à pied, en voiture, qu'importe.

St'ban, fallait pas forcément tout supprimer tu sais, juste les quotes.

moi c'est tout ou rien

@Parisette je n'aime pas les vacances non plus.

Ou plutôt, souvenir d'enfance, je me souviens que deux longs mois de vacances, ça me paraissait interminable, je m'ennuyais à mourir et j'avais hâte que ce soit la rentrée scolaire.

Parisette a écrit:Voici le temps des vacances. Alors que le moment du départ approche, que je sens l'excitation et la joie chez les autres, moi je stresse.
Je n'aime pas les vacances.  

J'ai peur en voiture, j'ai peur en avion (je vous rassure, je prends sur moi quand même).
Partir dans la famille, ca oblige à nouveau de prendre sur soi. Faut faire bonne figure, accepter de boire mais pas trop, de bien manger, de plaisanter, d'aider dans les taches menageres. On peut pas se vautrer dans le canapé comme à la maison. C'est pas vraiment du repos. On va dire qu'on change d'air plutôt.
Partir en location ou à l'hotel, ca oblige à prévoir des activités, avec le risque de faire des mecontents. Plage ou musée ?

Pis ca coute cher

Ce que je préfère dans les vacances, c'est quand on rentre

Salut Parisette,

Je crois comprendre ce que tu veux dire.
Tu n'aimes pas les vacances parce qu'elles te sortent de ton confort quotidien et t'amènent sur des sentiers moins balisés, avec davantage d'éléments que tu ne peux pas contrôler, avec des personnes proches qui d'habitude ne sont pas là au quotidien. Tout cela génère du stress et te demande de dépasser cette forte appréhension pour pouvoir apprécier une fois que tu y es. Est-ce bien ça ?

C'est amusant car j'ai récemment eu cette discussion "qu'est-ce que c'est que les vacances ?" avec un ami.

Pour lui les vraies vacances nécessitent d'aller en terrain connu pour profiter vraiment de ce temps vacant et se reposer (le terrain inconnu n'est pas reposant car il éloigne des habitudes). Donc partir en vacances toujours au même endroit est une option heureuse et souvent envisagée.

Pour moi c'est différent car je me repose dans l'activité.
Comme beaucoup je suis concernée par la sédentarité et je vis avec la contrainte d'utiliser téléphone + ordinateur, dans mon travail et dans mon quotidien. Quand je pars en vacances je m'offre autre chose : oublier les écrans à la maison et être dehors à crapahuter sur les rochers, dans les montagnes, vagabonder sur les chemins, découvrir de nouveaux coin de nature, nager dans les cours d'eau croisés en route, bouquiner du papier (si si ça existe encore)... Le soir je me couche avec les poules et le matin je suis debout au chant du coq pour regarder le soleil se lever !
J'organise ces temps pour qu'ils soient équilibrés entre faire des choses avec les proches (dont retourner dans des lieux connus éventuellement) et faire des choses en solo. Ce ne sont parfois pas les mêmes choses, effectivement les goûts de chacun ne sont pas toujours conciliables.^^
Changer ses habitudes reste contraignant et génère aussi de la fatigue, mais une fatigue différente, qui pour ma part me fait grand bien.

A propos du stress, ce qui génère du stress chez moi c'est le déséquilibre entre l'activité mentale/physique/pratique.
Le sachant j'organise ma vie de manière à ce que l'activité soit la plus variée possible, car j'aime tout (sauf l'inactivité) !
Me poser dans un transat me convient très bien s'il y a de la nature ou des animaux à observer, ou un bon bouquin à lire, mais il est vrai que je ne saurais y passer des heures et que généralement je suis vite attirée par le petit truc qui dépasse au loin dans la pampa et qui mérite peut-être d'aller y voir de plus près.  

Mais Parisette, j'adore aussi restée vautrée dans mon canapé à la maison, là par exemple lorsque je te réponds.

Bonjour,

C'est amusant ! Moi non plus je n'aime pas les vacances.

Sauf ! La montagne en hiver, incontournable pour moi. Vacances structurées, sportives, lieux que je connais et auxquels je suis habituée. Ce sont les seules vacances où je ressens du plaisir à y être. Je déteste les transports donc y aller est toujours dur pour moi néanmoins (que ce soit train ou voiture), malade en transports et le risque d'accident, la passivité dans le transport (car faire le moindre truc augmente la nausée et l'envie de vomir x10 000) je déteste être quasiment statique dans un transport, peut-être que ce serait différent si je conduisais car ce serait sous mon contrôle à moi (mais difficile pour X raisons). Une fois sur place, c'est alors un florilège de soulagement, de joies, etc. La neige fait partie de ce que j'aime le plus en ce monde. Et l'altitude ! C'est régénérant, grandiose, pur, paisible, "le bruit du silence"

Sinon, les vacances sont un effort pour moi et non un plaisir. J'en fais parfois pour faire plaisir, aller voir de la famille dans le sud, aller dans tel pays avec tels amis ou tel pan de ma famille, etc. Déjà, y aller est difficile. Puis sur place ça ne m'enchante pas, même si honnêtement souvent ce n'étaient pas de mauvaises choses ! du confort, de très jolies choses, enfin rien qui soit foncièrement mauvais. Mais déjà l'été ou le printemps ça me coûte horriblement car ça veut dire que je suis loin de mon potager et je n'aime pas ça car je m'y investis et je veux pouvoir continuer à m'en occuper et puis même en automne ça se poursuit et en hiver je m'arrange avec le fait que je pars à la montagne. Je déteste laisser mes habitudes derrière moi en général. J'ai énormément de routines, de petits détails qui constituent ma bulle et lorsque j'en suis extirpée je me sens comme un poisson hors de l'eau.

Puis les visites, souvent c'est tellement de passivité que ça me fait vraiment souffrir intérieurement même si je fais mon possible pour ne pas le laisser transparaître.  J'ai grand besoin d'être active, d'impacter mon environnement, d'optimiser, etc. En vacances je me sens trop "portée par mon environnement" et je déteste cette sensation. Lorsque je visite des choses je me sens prête à m'endormir d'un moment à l'autre, j'ai besoin de toucher, d'expérimenter, de décider où je vais et comment j'y vais, de ne pas avoir de grosses règles édictées <-- incompatible avec une majorité de lieux ou de choses à visiter. Je subis donc plus que je ne le vis avec plaisir. Parfois je peux me balader dans des endroits et là je commence à me familiariser et à interagir avec mon environnement comme il me sied, cela se passe donc souvent bien mieux. Mais c'est tout un environnement à apprivoiser et à conquérir, cela demande du temps et de l'énergie. Si les vacances durent moins de 3 semaines, autant dire que ce n'est même pas la peine : le temps de se remettre du trajet il m'en faut déjà pour au moins 3 jours, le temps d'observer l'environnement (dépend des lieux mais on va dire entre 2 et 6 jours), le temps d'observer les codes (même sans être forcément à l'étranger, ça diffère forcément de chez soi sur certains détails au minimum, on va dire que ça va avec le temps d'observation mais souvent ça se poursuit ensuite car il y a sans cesse de nouvelles choses à assimiler), le temps de se familiariser ensuite (étape importante ! On va dire que ça commence pendant la phase d'observation qui en est les les prémices et ça se poursuit après la fin de la période d'observation sur 1 semaine, on arrive déjà à allègrement 2 bonnes semaines !). Et quelques autres "étapes" mais voilà, ça demande du temps ! Je n'ai compris en profondeur ceux qui sont contents de faire de longs week-end ou une semaine de vacances à un endroit, enfin je sais que ça existe et c'est super pour eux si cela leur apporte quelque chose (les gens étant rarement maso, bien sûr que cela leur apporte quelque chose) mais ce n'est strictement pas mon cas.

Le côté imprévu pèse un peu dans la balance, même si avec le temps je trouve que j'y ai fait d'énormes progrès.

Le plus acceptable : vacances de minimum 3 semaines, structurées, avec des activités concrètes, la possibilité d'interagir avec son environnement pour de bon, pas de passivité-horreur, un minimum de confort (j'emmène de mon confort avec moi partout où je vais de toutes façons, santé oblige), idéalement pas en période intense de potager sinon je suis bien embêtée "mais comment vont mes plants de ça et de ça ? Les altises auront-elles eu raison d'eux ? Ma surproduction va se perdre ! oh tellepersonne vient arroser mais ses yeux novices n'ont certainement pas vu s'il y avait ça ou ça, elle a mes petites fiches plastifiées mais mais mais... Et comment ça se passe pour ça ? et ça ? Oh il faut faire ça pour prévoir en octobre tel truc, et après il y aura ça et puis ça, aaaaaaah" (j'ai une sainte horreur de déléguer, pas de la faute des quelques personnes qui ont parfois accepté avec plaisir de s'occuper de mon potager le temps de mes départs et je vous rassure je ne les ai jamais traumatisés et je les ai remercié autant que je le pouvais ). Les vacances "farniente" ça me fatigue infiniment plus, tout simplement. Et globalement je n'aime pas être en dehors de ma bulle.

Après je comprends tout à fait que certains n'aient pas les mêmes besoin, j'en ai dans mon entourage C'est juste que je suis lucide sur mes propres besoins.

Invité a écrit:Voici le temps des vacances. Alors que le moment du départ approche, que je sens l'excitation et la joie chez les autres, moi je stresse.
Je n'aime pas les vacances.  

J'ai peur en voiture, j'ai peur en avion (je vous rassure, je prends sur moi quand même).
Partir dans la famille, ca oblige à nouveau de prendre sur soi. Faut faire bonne figure, accepter de boire mais pas trop, de bien manger, de plaisanter, d'aider dans les taches menageres. On peut pas se vautrer dans le canapé comme à la maison. C'est pas vraiment du repos. On va dire qu'on change d'air plutôt.
Partir en location ou à l'hotel, ca oblige à prévoir des activités, avec le risque de faire des mecontents. Plage ou musée ?

Pis ca coute cher

Ce que je préfère dans les vacances, c'est quand on rentre

C’est pas si mal que ça, parce qu’on passe plus de temps au travail qu’en vacances
C’est sûr que ça paraît moins « cool » de ne pas kiffer sa race pendant les vacances, mais finalement tu apprécies un plus gros morceau de ta vie, et le quotidien et non l’exceptionnel

Invité a écrit:Non pas vraiment Chuna... Monsieur a besoin de ces vacances pour se ressourcer loin du tracas du quotidien.

Plus que des conseils, j'aimerais savoir si je suis la seule bizarre à ne pas aimer les vacances

Non sûrement pas

Invité a écrit:@Parisette je n'aime pas les vacances non plus.

Ou plutôt, souvenir d'enfance, je me souviens que deux longs mois de vacances, ça me paraissait interminable, je m'ennuyais à mourir et j'avais hâte que ce soit la rentrée scolaire.

Vrai
J’aurais préféré moins de grandes vacances et en contrepartie plus de jours de congés pendant l’année scolaire

je n'aime pas les vacances, ça me fout le spleen

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« vacances \va.kɑ̃s\ féminin pluriel

(En particulier) (Au pluriel) Période de repos, durant un certain nombre de jours, accordée à des employés dans une entreprise, à des élèves dans une école, etc. »

Ne suppose en rien un déplacement…

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D'accord, on devrait supprimer les vacances!

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Il existe d'autres définitions pour le mot "travail" .....

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Moi j'aime les vacances, la vacance, tout ce temps qui m'appartient désormais, à prendre, à perdre, quitte à m'ennuyer un peu parfois mais savourer cet ennui même puisque c'est celui de ma liberté. Vivement la retraite !