l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
4 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: Je crée
Page 1 sur 1
l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Bonjour à tous,
Je vous propose une théorie permettant de comprendre la dynamique des villes.
Elle repose au final sur un système d'équations différentielles (3) qui simulent :
- la dynamique de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par commune
- la dynamique de la densité de population à l'echelle de la commune
- et enfin la dynamique la distance perçue de la périphérie vers le centre de commune ou distance proxémique
Naturellement cette théorie devient chaotique dès lors que l'on pousse certains paramètres au maximum.
Le résultat est présenté sous forme de carte de densité.
Pour ceux que ca interesse, proposez des améliorations possibles.
https://www.transfernow.net/l5TSjq082020
Je vous propose une théorie permettant de comprendre la dynamique des villes.
Elle repose au final sur un système d'équations différentielles (3) qui simulent :
- la dynamique de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par commune
- la dynamique de la densité de population à l'echelle de la commune
- et enfin la dynamique la distance perçue de la périphérie vers le centre de commune ou distance proxémique
Naturellement cette théorie devient chaotique dès lors que l'on pousse certains paramètres au maximum.
Le résultat est présenté sous forme de carte de densité.
Pour ceux que ca interesse, proposez des améliorations possibles.
https://www.transfernow.net/l5TSjq082020
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Je suis un peu triste car j'ai bien l'impression que mon sujet ne convoque pas les foules
N'hésitez pas à intervenir. Certes le papier est déjà parti en relecture dans une revue mais je suis preneur d'une idée pour faire évoluer la théorie. Et qui sait peut être publier un nouveau papier a plusieurs.
N'hésitez pas à intervenir. Certes le papier est déjà parti en relecture dans une revue mais je suis preneur d'une idée pour faire évoluer la théorie. Et qui sait peut être publier un nouveau papier a plusieurs.
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Salut Cylt.
Il y a d'un côté, toi, qui propose un fil scientifique qui a le mérite de mobiliser les neurones pour une réflexion subtile et qui nous touche plus ou moins tous et toutes, car si certain-e-s ne vivons pas dans des villes, nous en avons ou moins traversé quelques unes et avons été donc directement confronté à ces sujets de dynamiques. Cependant, ta présentation du sujet est assez concise, voire un peu trop sans doute, et peut manquer d'une certains appétence pour les yeux curieux qui passent ici. Bref, il serait peut-être nécessaire de rendre 'la mariée' un peu plus belle pour mobiliser les foules à son mariage.
D'un autre coté, pas de bol , tu as ouvert là un sujet qui n'offre que peu de prises à la polémique et aux passes d'armes qui ont pourtant leurs adeptes sur le forum. Par conséquent, les membres fervents du Fight Club local n'ont pas d'autre choix que d'aller chercher les bonnes bastons ailleurs, sur d'autres fils bien mieux équipés pour ça...
Mais moi (et quelques autres), on t'en prie. Dis-nous comment tu ressens cette théorie des dynamiques et c'est avec plaisir qu'on viendra partager nos points vue respectifs et respectueux sur "comment vivent les villes".
A titre personnel, le sujet m'intéresse pour le mettre en contraste avec les villes du Moyen-Âge, car j'ai une bonne culture du sujet, parait-il (même si je ne sais pas tout). En effet, j'ai un peu le sentiment que les villes de toujours se sont structurées et se sont laissées parcourir par les flux exactement selon la théorie du sang, celle qui édicte le principe que c'est le flux qui forme la veine et pas l'inverse.
A te revoir plus tard.
Hig.
.
...Et ce n'est pas faux, bien que le sujet soit intéressant. En fait, je pense qu'il faut couper la poire en deux pour en déterminer mieux la réalité de la participation sur ce fil.cylt21 a écrit:Je suis un peu triste car j'ai bien l'impression que mon sujet ne convoque pas les foules
Il y a d'un côté, toi, qui propose un fil scientifique qui a le mérite de mobiliser les neurones pour une réflexion subtile et qui nous touche plus ou moins tous et toutes, car si certain-e-s ne vivons pas dans des villes, nous en avons ou moins traversé quelques unes et avons été donc directement confronté à ces sujets de dynamiques. Cependant, ta présentation du sujet est assez concise, voire un peu trop sans doute, et peut manquer d'une certains appétence pour les yeux curieux qui passent ici. Bref, il serait peut-être nécessaire de rendre 'la mariée' un peu plus belle pour mobiliser les foules à son mariage.
D'un autre coté, pas de bol , tu as ouvert là un sujet qui n'offre que peu de prises à la polémique et aux passes d'armes qui ont pourtant leurs adeptes sur le forum. Par conséquent, les membres fervents du Fight Club local n'ont pas d'autre choix que d'aller chercher les bonnes bastons ailleurs, sur d'autres fils bien mieux équipés pour ça...
Mais moi (et quelques autres), on t'en prie. Dis-nous comment tu ressens cette théorie des dynamiques et c'est avec plaisir qu'on viendra partager nos points vue respectifs et respectueux sur "comment vivent les villes".
A titre personnel, le sujet m'intéresse pour le mettre en contraste avec les villes du Moyen-Âge, car j'ai une bonne culture du sujet, parait-il (même si je ne sais pas tout). En effet, j'ai un peu le sentiment que les villes de toujours se sont structurées et se sont laissées parcourir par les flux exactement selon la théorie du sang, celle qui édicte le principe que c'est le flux qui forme la veine et pas l'inverse.
A te revoir plus tard.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Merci pour ce retour,
Je vais donc tenter d'étayer ce propos en décrivant plus en détail la théorie et sur cette base, vous aurez tout le loisir de répondre.
Cette théorie dans son ensemble tente de comprendre comment la dynamique des villes évolue et cela en réduisant très simplement cette évolution à trois facteurs :
- celle de la forme urbaine ou de l'étalement urbain en usant de la densité de population au niveau communal
- celle des transports en se fixant sur la question de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par commune
- celle de l'espace en supposant que l'espace n'est plus fixe mais phénoménologique, ce qui induit une boucle de construction de la ville sur la perception de l'espace et ainsi de suite.
En somme les 3 variables bougent simultanément au sein d'un système différentiel.
La résultante est une série de cartographies pour des dates t que l'on peut suivre. On en déduit donc un film de l'évolution de la ville. J'ai pris comme exemple l'Ile de France.
Le système différentiel, quant à lui, repose sur une série d'hypothèses et du calcul pour parvenir aux équations à partir des hypothèses.
Quelles sont ces hypothèses :
- l'espace physique lisse, sans contrainte et iso-accessible, une sorte de cadre sur lequel se réalisent les interactions.
- l'espace physique est ensuite filtré par l'esprit humain et les interactions sont calculées sur ce nouvel espace perçu dit proxemique.
En réalité pour faire simple, chaque individu est le centre et le monde est une agrégation de ces espaces égocentrés. Une fonction décrit la décroissance de la taille des chose en fonction du moi, c'est l'exponentielle négative. On montre alors que si la taille des objets varie en fonction de la distance au moi, alors cela implique que dans le cas d'une ville (agrégation d'individus répartis eux mêmes selon une exponentielle au centre de la ville modèle de Clark 1951), alors la courbe 3D perçue entre le centre de la ville et la périphérie en fonction de la distance physique prend la forme d'un puit. On la note distance proxemique.
C'est à partir de cette distance que se calcule la densité de population pour une date donnée.
- La densité de population est polycentrique dans les villes cela signifie que la forme urbaine adopte plusieurs centres. Il s'agit d'une généralisation du modèle de Clark
- Les flux urbains répondent à la mécanique des fluides. A savoir qu'il est possible d'exprimer la densité de population en fonction du flux et ce flux est fonction de la vitesse des véhicules ainsi que de leur concentration. Pailleurs, le flux est fonction de la concentration en propre et il existe une relation aux dérivées partielles du débit et de la concentration (pour faire simple, ce qui arrive en un point i de l'espace est égale à ce qui en sort moyennant une constante qui traite de la congestion.
- les déplacements se réalisent moyennant la mécanique de newton avec des attractions gravitaires entre les centres urbains et des mouvements dynamiques centres périphérie.
On déduit de tout cela avec un peu d'imagination de maitrise du calcul un système différentiel.
La résultante est que la ville s'étale si il y a flux jusqu'à un certain stade ou au contraire, il y a contraction et les densités diminuent. On a donc une ville à cratère de densité.
Quand les densités sont fortes, la vitesse est faible et inversement quand la densité est faible, la vitesse est plus importante.
On obtient alors un puit de vitesses au centre de l'agglomération de Paris et un plateau en périphérie. Cela me fait beaucoup penser aux formes de la Relativité générale. Planète, déformation de l'espace temps, diminution de la vitesse.
J'espère avoir pu vous éclairer sur cette théorie.
Petit ajout, question technique, le modèle est implémenté très simplement sous excel en visual basic et l'affichage cartographique est réalisé dans le logiciel MapInfo.
Pour le calage, j'ai utilisé les données INSEE des recensements, les vitesses données par MODUS (le modèle à 4 étapes de l'équipement)
Je vais donc tenter d'étayer ce propos en décrivant plus en détail la théorie et sur cette base, vous aurez tout le loisir de répondre.
Cette théorie dans son ensemble tente de comprendre comment la dynamique des villes évolue et cela en réduisant très simplement cette évolution à trois facteurs :
- celle de la forme urbaine ou de l'étalement urbain en usant de la densité de population au niveau communal
- celle des transports en se fixant sur la question de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par commune
- celle de l'espace en supposant que l'espace n'est plus fixe mais phénoménologique, ce qui induit une boucle de construction de la ville sur la perception de l'espace et ainsi de suite.
En somme les 3 variables bougent simultanément au sein d'un système différentiel.
La résultante est une série de cartographies pour des dates t que l'on peut suivre. On en déduit donc un film de l'évolution de la ville. J'ai pris comme exemple l'Ile de France.
Le système différentiel, quant à lui, repose sur une série d'hypothèses et du calcul pour parvenir aux équations à partir des hypothèses.
Quelles sont ces hypothèses :
- l'espace physique lisse, sans contrainte et iso-accessible, une sorte de cadre sur lequel se réalisent les interactions.
- l'espace physique est ensuite filtré par l'esprit humain et les interactions sont calculées sur ce nouvel espace perçu dit proxemique.
En réalité pour faire simple, chaque individu est le centre et le monde est une agrégation de ces espaces égocentrés. Une fonction décrit la décroissance de la taille des chose en fonction du moi, c'est l'exponentielle négative. On montre alors que si la taille des objets varie en fonction de la distance au moi, alors cela implique que dans le cas d'une ville (agrégation d'individus répartis eux mêmes selon une exponentielle au centre de la ville modèle de Clark 1951), alors la courbe 3D perçue entre le centre de la ville et la périphérie en fonction de la distance physique prend la forme d'un puit. On la note distance proxemique.
C'est à partir de cette distance que se calcule la densité de population pour une date donnée.
- La densité de population est polycentrique dans les villes cela signifie que la forme urbaine adopte plusieurs centres. Il s'agit d'une généralisation du modèle de Clark
- Les flux urbains répondent à la mécanique des fluides. A savoir qu'il est possible d'exprimer la densité de population en fonction du flux et ce flux est fonction de la vitesse des véhicules ainsi que de leur concentration. Pailleurs, le flux est fonction de la concentration en propre et il existe une relation aux dérivées partielles du débit et de la concentration (pour faire simple, ce qui arrive en un point i de l'espace est égale à ce qui en sort moyennant une constante qui traite de la congestion.
- les déplacements se réalisent moyennant la mécanique de newton avec des attractions gravitaires entre les centres urbains et des mouvements dynamiques centres périphérie.
On déduit de tout cela avec un peu d'imagination de maitrise du calcul un système différentiel.
La résultante est que la ville s'étale si il y a flux jusqu'à un certain stade ou au contraire, il y a contraction et les densités diminuent. On a donc une ville à cratère de densité.
Quand les densités sont fortes, la vitesse est faible et inversement quand la densité est faible, la vitesse est plus importante.
On obtient alors un puit de vitesses au centre de l'agglomération de Paris et un plateau en périphérie. Cela me fait beaucoup penser aux formes de la Relativité générale. Planète, déformation de l'espace temps, diminution de la vitesse.
J'espère avoir pu vous éclairer sur cette théorie.
Petit ajout, question technique, le modèle est implémenté très simplement sous excel en visual basic et l'affichage cartographique est réalisé dans le logiciel MapInfo.
Pour le calage, j'ai utilisé les données INSEE des recensements, les vitesses données par MODUS (le modèle à 4 étapes de l'équipement)
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Je vais tenter de vendre mieux mon sujet.
Je vous ai présenté une théorie de la ville qui a pour objet de comprendre principalement les interactions transport urbanisme. Pour la suite, je pensais partir sur un sujet encore plus intéressant.
L'idée est de construire une ville imaginaire dans le Système d'informations géographiques qui adopterait les principes mathématiques de ma théorie. Alors, je disposerais d'une forme urbaine totalement abstraite à laquelle, je pourrais appliquer les équations de dynamique. On pourrait alors suivre l'évolution de cette ville imaginaire.
Naturellement, l'idée derrière est de produire une ville utopique idéale dont on contrôlerait totalement les évolutions. Fixer les transports pourrait être plus simple. adapter les infrastructures aussi et cela pour éliminer la saturation.
Ce que dit mon modèle, c'est que la ville suit une évolution cyclique sur le temps long avec concentration, dispersion, reconcentration, redispersion...
Qu'en pensez vous ?
Je vous ai présenté une théorie de la ville qui a pour objet de comprendre principalement les interactions transport urbanisme. Pour la suite, je pensais partir sur un sujet encore plus intéressant.
L'idée est de construire une ville imaginaire dans le Système d'informations géographiques qui adopterait les principes mathématiques de ma théorie. Alors, je disposerais d'une forme urbaine totalement abstraite à laquelle, je pourrais appliquer les équations de dynamique. On pourrait alors suivre l'évolution de cette ville imaginaire.
Naturellement, l'idée derrière est de produire une ville utopique idéale dont on contrôlerait totalement les évolutions. Fixer les transports pourrait être plus simple. adapter les infrastructures aussi et cela pour éliminer la saturation.
Ce que dit mon modèle, c'est que la ville suit une évolution cyclique sur le temps long avec concentration, dispersion, reconcentration, redispersion...
Qu'en pensez vous ?
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Je pense que c'est un parti pris que de vouloir généraliser une construction propre à un espace temps particulier qui se veut généralisable mais n'a aucune légitimité à l'être encore qu'il s'échine à s'autopromouvoir de par le monde, quand il rate encore un peu son coche en croyant le monde usaisé ; j'aime bien le sang qui fait les artères, ne pas oublier l'eau et le relief.
il lui- Messages : 107
Date d'inscription : 12/08/2020
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Comme le lien est supprimé, je vous propose la lecture de l'article a partir de ce nouveau lien
https://www.transfernow.net/x8ZzC7082020
https://www.transfernow.net/x8ZzC7082020
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Bonjour Cylt, Bonjour Il lui
Pour anecdote, Il y a seulement quelques siècles de cela, même si on n'y pense pas toujours quand on réfléchi "urbain", les ponts de pierres qui enjambaient les fleuves et rivières étaient eux-même des lieux de vie de forte densité. Parfois, le pont était même "sur-construit" par dessus les voies de passage (à présent, pour des raisons de sécurité, des tas de réglementations nous empêcherait ça ) et on ne comptaient pas les échoppes statiques positionnées à demeure. Aujourd'hui, en contraste, il existe encore des ponts anciens qui servent aux usages modernes. Si les "vieux" voyaient leurs ponts de nos jours, ils n'en reviendraient pas de les remarquer si vides et si seulement réservés à des actions de passages rapides, celles que nous offrent nos automobiles modernes, cubes fermés et climatisés qui se déplacent bien vite, en réalité, d'une rive à l'autre.
Ce qui, naturellement, amène à la question des transports...
Vers 2012-2013, il y a même des gens qui ont acquis légalement des maisons en ruine dont les anciens propriétaires ont abandonnés toutes vie à l'intérieur. Ces personnes là sont partie sans déménager, laissant parfois leur existence telles quelles dans les murs, et finalement le bien n'a plus appartenu à personne... pas même aux banques qui les avaient pourtant revendiquées à grand coups d'huissier et de saisies mobilières. C'est comme si ces maisons n'avaient finalement pas eu d'histoire. Construite, abandonnées, brûlées mais non-détruite, puis non-réapproprié aux anciens propriétaire, non revendue, non-répertoriée, non-réclamée... Etrange!...
C'est un peu normal dans le fond. Quand on subit une blessure, le cœur de vie se reconcentre toujours sur les fonctions essentielles qui, étant plus vieilles à cause des première expansions, se retrouvent alors dans le tissus urbain central. C'est pour cela que je ne souhaite pas à Brasilia "la géante vide", un jour, de connaître la ruine, car ça serait une ville qui aurait toutes les chances de se nécroser de manière très déséquilibrée et de finir abandonnée dans son intégralité car étant trop difficile à rasséréner en son centre. (Las Vegas, quant à elle, on s'en fout. De toutes les façons, le dos coincé sur la route interstate 15, le Trip est un décor de carton pâtes moderne qui n'a plus d’intérêt à dix ou onze rues au delà du Ceasars Palace. A Vegas, parait-il, on n'y construit pas sa vie. Jamais. On y arrive, on y travaille un peu dur quelques années et on s'en va toujours... [source: une nord américaine du Nevada vivant en France, par chez moi, depuis 14 ans déjà.])
A bientôt.
Hig.
.
Pour ma part, si j'ai déserté le sujet durant la semaine passée, c'est principalement car je n'ai pas eu le temps de venir correctement sur le forum. Donc, il n'y a pas de corélation entre mon peu de participation et la thématique. Déjà, ça c'est dit.cylt21 a écrit:Je vais donc tenter d'étayer ce propos en décrivant plus en détail la théorie et sur cette base, vous aurez tout le loisir de répondre.
En fait, à des fins de modélisations informatiques, mais aussi plus dans une visée philosophique de la chose, je dirais bien que dans l'installation d'un campement initial, qui deviendra plus tard une ville quoi qu'il arrive, il faut certainement au moins plus que trois paramètres élémentaires pour rendre la chose techniquement fiable. Mais bon, soit, partons du postulat de 3 variables, et puis c'est tout.Cette théorie dans son ensemble tente de comprendre comment la dynamique des villes évolue et cela en réduisant très simplement cette évolution à trois facteurs :
Sous période contemporaine ou sous période "médiévale"? Car c'est important.- celle de la forme urbaine ou de l'étalement urbain en usant de la densité de population au niveau communal
Pour anecdote, Il y a seulement quelques siècles de cela, même si on n'y pense pas toujours quand on réfléchi "urbain", les ponts de pierres qui enjambaient les fleuves et rivières étaient eux-même des lieux de vie de forte densité. Parfois, le pont était même "sur-construit" par dessus les voies de passage (à présent, pour des raisons de sécurité, des tas de réglementations nous empêcherait ça ) et on ne comptaient pas les échoppes statiques positionnées à demeure. Aujourd'hui, en contraste, il existe encore des ponts anciens qui servent aux usages modernes. Si les "vieux" voyaient leurs ponts de nos jours, ils n'en reviendraient pas de les remarquer si vides et si seulement réservés à des actions de passages rapides, celles que nous offrent nos automobiles modernes, cubes fermés et climatisés qui se déplacent bien vite, en réalité, d'une rive à l'autre.
Ce qui, naturellement, amène à la question des transports...
La question de la vitesse moyenne est relativement simple à aborder. Si on ne retient volontairement que la voiture à 4 ou 5 places comme modèle central, on peut estimer la vitesse moyenne à 25 km/h, car, que ce soit avec feux de signalisation ou pas, la structure d'une ville lorsque le trajet n'est absolument pas linéaire casse les moyennes et ne permet pas, entre accélérations et freinages successifs, d'obtenir des vitesses supérieur à 30 km/h. C'est un fait aisément vérifiable par soi-même, dans la réalité. A ça, il faut retirer environ 5Km/h que représente tous les incidents de traversée que sont les mini-bouchons, les passages de piétons et les manoeuvre coercitives des autres véhicules qui interfèrent forcément avec la conduite du véhicule de référence. Genre, ralentissement dû au véhicule qui précède et qui tourne... et qui nous fait généralement tomber d'un seul coup la vitesse, par besoin d'adaptation. (remarque personnelle: quoique, si les distances de sécurité étaient observée et respectée, y compris par les deux roues motorisés, on ne se retrouverait pas avec des files de voitures qui se stoppent en réaction en chaîne... Mais ça, c'est pas près d'arriver... *soupir*!)- celle des transports en se fixant sur la question de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par commune
Du coup, tu penses là que c'est la circulation qui façonne la ville, et non pas l'inverse, c'est bien ça?- celle de l'espace en supposant que l'espace n'est plus fixe mais phénoménologique, ce qui induit une boucle de construction de la ville sur la perception de l'espace et ainsi de suite.
Je pose juste ça ici, car ça m'y fait penser. Cartographie, dates, film et évolution. Très important aussi, les bras de fleuves et estuaires ont je pense un rôle absolument capital dans la manière qu'une ville a de se déployer. Pour le coup, même l'île de France peut être concernée... La seine n'est pas un long fleuve tranquille.La résultante est une série de cartographies pour des dates t que l'on peut suivre. On en déduit donc un film de l'évolution de la ville. J'ai pris comme exemple l'Ile de France.
Là, c'est la ville de Détroit dont tu parles. L'étalement et la contraction des population de cette ville sur à peine dix ans (donc mouvement relativement moderne, car conséquences directes de la crises des subprimes de 2007 qui a jeté des centaines de familles à la rue) est assez édifiante. Un vrai "poumon" qui se déploie, qui se rétracte brusquement en laissant quelques îlot de vie isolés, et qui se redéploie à la faveur d'une reprise de l'activité humaine dans les quartiers qui étaient les plus abandonnés.La résultante est que la ville s'étale si il y a flux jusqu'à un certain stade ou au contraire, il y a contraction et les densités diminuent. On a donc une ville à cratère de densité.
Vers 2012-2013, il y a même des gens qui ont acquis légalement des maisons en ruine dont les anciens propriétaires ont abandonnés toutes vie à l'intérieur. Ces personnes là sont partie sans déménager, laissant parfois leur existence telles quelles dans les murs, et finalement le bien n'a plus appartenu à personne... pas même aux banques qui les avaient pourtant revendiquées à grand coups d'huissier et de saisies mobilières. C'est comme si ces maisons n'avaient finalement pas eu d'histoire. Construite, abandonnées, brûlées mais non-détruite, puis non-réapproprié aux anciens propriétaire, non revendue, non-répertoriée, non-réclamée... Etrange!...
Oui mais si tu prends la capitale Brasilia, au Brésil (évidement! ), le modèle ne colle plus. Pour ça, il faut savoir si la ville a une très grande antériorité sur son site, voire deux à trois reconstructions et quelques empilements tels qu'au médiéval ou bien si elle est née récemment sous l'impulsion d'une mise en théorie différente dans la tête d'un-e ingénieur-e ou d'un-e visionnaire politique.On obtient alors un puit de vitesses au centre de l'agglomération de Paris et un plateau en périphérie. Cela me fait beaucoup penser aux formes de la Relativité générale. Planète, déformation de l'espace temps, diminution de la vitesse.
Observez bien le double "bretzel" au centre.
Là où d'autres villes y implanteraient volontiers leurs institutions,
Brasilia possède un échangeur placé sur une autoroute qui
se ballade en contrebas. Woaw!
Là où d'autres villes y implanteraient volontiers leurs institutions,
Brasilia possède un échangeur placé sur une autoroute qui
se ballade en contrebas. Woaw!
Ok, je ne connaissais pas Mapinfo. Pourtant, ça n'a pas l'air d'être un "truc" tout neuf. Ça devait être quand-même très rudimentaire en 1982 pour les modélisations 2D, vue les machines de ouf (ironie!) qu'il y avait à cette époque.Petit ajout, question technique, le modèle est implémenté très simplement sous excel en visual basic et l'affichage cartographique est réalisé dans le logiciel MapInfo.
Ok, pourquoi pas. Après un premier jet, il peut être aussi intéressant de compléter un peu la technique de base avec des éléments annexes qui sont pourtant inhérents à l'élaboration naturelle des vraies villes (et je ne parle pas de Las Vegas et Brasilia, naturellement) Le but n'étant d'aller vers plus de réalisme pour chercher à coller à la réalité, mais simplement pour voir si, entre la théorie 1 à trois variables et la théorie 2 à ... x variables, la modélisation puisse changer en effet beaucoup, ou pas.cylt21 a écrit:Pour la suite, je pensais partir sur un sujet encore plus intéressant.
L'idée est de construire une ville imaginaire dans le Système d'informations géographiques qui adopterait les principes mathématiques de ma théorie. Alors, je disposerais d'une forme urbaine totalement abstraite à laquelle, je pourrais appliquer les équations de dynamique. On pourrait alors suivre l'évolution de cette ville imaginaire.
Mais c'est le fameux Grand Paris que tu nous proposes là! Car question saturation et nouveau cycle Haussmannien à venir, Paris va vivre une grande évolution d'ici 20 ans environ. De toute les façons, le projet est "vendu" qu'on le veuille ou non. A moins d'une crise qui passe par là, Paris évoluera à marche forcée, si nécessaire, car la saturation est bien là...Naturellement, l'idée derrière est de produire une ville utopique idéale dont on contrôlerait totalement les évolutions. Fixer les transports pourrait être plus simple. adapter les infrastructures aussi et cela pour éliminer la saturation.
(humour>) Donc tu veux nous faire un Grand Détroit à la place d'un Grand Paris, c'est ça! Mais il fallait nous le dire tout de suite!! ^^ Si tu veux en venir là, plus vraiment le choix, il faut passer à plus de trois variables pour y inclure, l'histoire, l'économie et la raréfaction des transports si désastre financier se fait jour. Car en effet, la stabilité financière permet de traverser la ville plus loin que quand la faillite généralisée est là. (A inclure si possible aussi les variables "barbarie" et "Mad Max world" )Ce que dit mon modèle, c'est que la ville suit une évolution cyclique sur le temps long avec concentration, dispersion, reconcentration, redispersion...
C'est un peu normal dans le fond. Quand on subit une blessure, le cœur de vie se reconcentre toujours sur les fonctions essentielles qui, étant plus vieilles à cause des première expansions, se retrouvent alors dans le tissus urbain central. C'est pour cela que je ne souhaite pas à Brasilia "la géante vide", un jour, de connaître la ruine, car ça serait une ville qui aurait toutes les chances de se nécroser de manière très déséquilibrée et de finir abandonnée dans son intégralité car étant trop difficile à rasséréner en son centre. (Las Vegas, quant à elle, on s'en fout. De toutes les façons, le dos coincé sur la route interstate 15, le Trip est un décor de carton pâtes moderne qui n'a plus d’intérêt à dix ou onze rues au delà du Ceasars Palace. A Vegas, parait-il, on n'y construit pas sa vie. Jamais. On y arrive, on y travaille un peu dur quelques années et on s'en va toujours... [source: une nord américaine du Nevada vivant en France, par chez moi, depuis 14 ans déjà.])
Doris a vingt ans. Pas là pour longtemps.
Juste pour le fric. Juste pour le kick.
Puis elle s'envolera. "Broadway, me voilà!..."
Juste pour le fric. Juste pour le kick.
Puis elle s'envolera. "Broadway, me voilà!..."
J'en pense que je ne sais pas si on va rigoler comme des baleines à la moindre occas, mais que ça peut être un sujet très frais et sans stress sur un forum qui ne mesure pas toujours sa chance d'être en soit... un petit village virtuel. Let's go, amigo!Qu'en pensez vous ?
A bientôt.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
higeekomori a écrit:Bonjour Cylt, Bonjour Il luiPour ma part, si j'ai déserté le sujet durant la semaine passée, c'est principalement car je n'ai pas eu le temps de venir correctement sur le forum. Donc, il n'y a pas de corélation entre mon peu de participation et la thématique. Déjà, ça c'est dit.cylt21 a écrit:Je vais donc tenter d'étayer ce propos en décrivant plus en détail la théorie et sur cette base, vous aurez tout le loisir de répondre.En fait, à des fins de modélisations informatiques, mais aussi plus dans une visée philosophique de la chose, je dirais bien que dans l'installation d'un campement initial, qui deviendra plus tard une ville quoi qu'il arrive, il faut certainement au moins plus que trois paramètres élémentaires pour rendre la chose techniquement fiable. Mais bon, soit, partons du postulat de 3 variables, et puis c'est tout.Cette théorie dans son ensemble tente de comprendre comment la dynamique des villes évolue et cela en réduisant très simplement cette évolution à trois facteurs :Sous période contemporaine ou sous période "médiévale"? Car c'est important.- celle de la forme urbaine ou de l'étalement urbain en usant de la densité de population au niveau communal
Pour anecdote, Il y a seulement quelques siècles de cela, même si on n'y pense pas toujours quand on réfléchi "urbain", les ponts de pierres qui enjambaient les fleuves et rivières étaient eux-même des lieux de vie de forte densité. Parfois, le pont était même "sur-construit" par dessus les voies de passage (à présent, pour des raisons de sécurité, des tas de réglementations nous empêcherait ça ) et on ne comptaient pas les échoppes statiques positionnées à demeure. Aujourd'hui, en contraste, il existe encore des ponts anciens qui servent aux usages modernes. Si les "vieux" voyaient leurs ponts de nos jours, ils n'en reviendraient pas de les remarquer si vides et si seulement réservés à des actions de passages rapides, celles que nous offrent nos automobiles modernes, cubes fermés et climatisés qui se déplacent bien vite, en réalité, d'une rive à l'autre.
Ce qui, naturellement, amène à la question des transports...La question de la vitesse moyenne est relativement simple à aborder. Si on ne retient volontairement que la voiture à 4 ou 5 places comme modèle central, on peut estimer la vitesse moyenne à 25 km/h, car, que ce soit avec feux de signalisation ou pas, la structure d'une ville lorsque le trajet n'est absolument pas linéaire casse les moyennes et ne permet pas, entre accélérations et freinages successifs, d'obtenir des vitesses supérieur à 30 km/h. C'est un fait aisément vérifiable par soi-même, dans la réalité. A ça, il faut retirer environ 5Km/h que représente tous les incidents de traversée que sont les mini-bouchons, les passages de piétons et les manoeuvre coercitives des autres véhicules qui interfèrent forcément avec la conduite du véhicule de référence. Genre, ralentissement dû au véhicule qui précède et qui tourne... et qui nous fait généralement tomber d'un seul coup la vitesse, par besoin d'adaptation. (remarque personnelle: quoique, si les distances de sécurité étaient observée et respectée, y compris par les deux roues motorisés, on ne se retrouverait pas avec des files de voitures qui se stoppent en réaction en chaîne... Mais ça, c'est pas près d'arriver... *soupir*!)- celle des transports en se fixant sur la question de la vitesse moyenne agrégée des véhicules par communeDu coup, tu penses là que c'est la circulation qui façonne la ville, et non pas l'inverse, c'est bien ça?- celle de l'espace en supposant que l'espace n'est plus fixe mais phénoménologique, ce qui induit une boucle de construction de la ville sur la perception de l'espace et ainsi de suite.Je pose juste ça ici, car ça m'y fait penser. Cartographie, dates, film et évolution. Très important aussi, les bras de fleuves et estuaires ont je pense un rôle absolument capital dans la manière qu'une ville a de se déployer. Pour le coup, même l'île de France peut être concernée... La seine n'est pas un long fleuve tranquille.La résultante est une série de cartographies pour des dates t que l'on peut suivre. On en déduit donc un film de l'évolution de la ville. J'ai pris comme exemple l'Ile de France.Là, c'est la ville de Détroit dont tu parles. L'étalement et la contraction des population de cette ville sur à peine dix ans (donc mouvement relativement moderne, car conséquences directes de la crises des subprimes de 2007 qui a jeté des centaines de familles à la rue) est assez édifiante. Un vrai "poumon" qui se déploie, qui se rétracte brusquement en laissant quelques îlot de vie isolés, et qui se redéploie à la faveur d'une reprise de l'activité humaine dans les quartiers qui étaient les plus abandonnés.La résultante est que la ville s'étale si il y a flux jusqu'à un certain stade ou au contraire, il y a contraction et les densités diminuent. On a donc une ville à cratère de densité.
Vers 2012-2013, il y a même des gens qui ont acquis légalement des maisons en ruine dont les anciens propriétaires ont abandonnés toutes vie à l'intérieur. Ces personnes là sont partie sans déménager, laissant parfois leur existence telles quelles dans les murs, et finalement le bien n'a plus appartenu à personne... pas même aux banques qui les avaient pourtant revendiquées à grand coups d'huissier et de saisies mobilières. C'est comme si ces maisons n'avaient finalement pas eu d'histoire. Construite, abandonnées, brûlées mais non-détruite, puis non-réapproprié aux anciens propriétaire, non revendue, non-répertoriée, non-réclamée... Etrange!...Oui mais si tu prends la capitale Brasilia, au Brésil (évidement! ), le modèle ne colle plus. Pour ça, il faut savoir si la ville a une très grande antériorité sur son site, voire deux à trois reconstructions et quelques empilements tels qu'au médiéval ou bien si elle est née récemment sous l'impulsion d'une mise en théorie différente dans la tête d'un-e ingénieur-e ou d'un-e visionnaire politique.On obtient alors un puit de vitesses au centre de l'agglomération de Paris et un plateau en périphérie. Cela me fait beaucoup penser aux formes de la Relativité générale. Planète, déformation de l'espace temps, diminution de la vitesse.Observez bien le double "bretzel" au centre.
Là où d'autres villes y implanteraient volontiers leurs institutions,
Brasilia possède un échangeur placé sur une autoroute qui
se ballade en contrebas. Woaw!Ok, je ne connaissais pas Mapinfo. Pourtant, ça n'a pas l'air d'être un "truc" tout neuf. Ça devait être quand-même très rudimentaire en 1982 pour les modélisations 2D, vue les machines de ouf (ironie!) qu'il y avait à cette époque.Petit ajout, question technique, le modèle est implémenté très simplement sous excel en visual basic et l'affichage cartographique est réalisé dans le logiciel MapInfo.Ok, pourquoi pas. Après un premier jet, il peut être aussi intéressant de compléter un peu la technique de base avec des éléments annexes qui sont pourtant inhérents à l'élaboration naturelle des vraies villes (et je ne parle pas de Las Vegas et Brasilia, naturellement) Le but n'étant d'aller vers plus de réalisme pour chercher à coller à la réalité, mais simplement pour voir si, entre la théorie 1 à trois variables et la théorie 2 à ... x variables, la modélisation puisse changer en effet beaucoup, ou pas.cylt21 a écrit:Pour la suite, je pensais partir sur un sujet encore plus intéressant.
L'idée est de construire une ville imaginaire dans le Système d'informations géographiques qui adopterait les principes mathématiques de ma théorie. Alors, je disposerais d'une forme urbaine totalement abstraite à laquelle, je pourrais appliquer les équations de dynamique. On pourrait alors suivre l'évolution de cette ville imaginaire.Mais c'est le fameux Grand Paris que tu nous proposes là! Car question saturation et nouveau cycle Haussmannien à venir, Paris va vivre une grande évolution d'ici 20 ans environ. De toute les façons, le projet est "vendu" qu'on le veuille ou non. A moins d'une crise qui passe par là, Paris évoluera à marche forcée, si nécessaire, car la saturation est bien là...Naturellement, l'idée derrière est de produire une ville utopique idéale dont on contrôlerait totalement les évolutions. Fixer les transports pourrait être plus simple. adapter les infrastructures aussi et cela pour éliminer la saturation.(humour>) Donc tu veux nous faire un Grand Détroit à la place d'un Grand Paris, c'est ça! Mais il fallait nous le dire tout de suite!! ^^ Si tu veux en venir là, plus vraiment le choix, il faut passer à plus de trois variables pour y inclure, l'histoire, l'économie et la raréfaction des transports si désastre financier se fait jour. Car en effet, la stabilité financière permet de traverser la ville plus loin que quand la faillite généralisée est là. (A inclure si possible aussi les variables "barbarie" et "Mad Max world" )Ce que dit mon modèle, c'est que la ville suit une évolution cyclique sur le temps long avec concentration, dispersion, reconcentration, redispersion...
C'est un peu normal dans le fond. Quand on subit une blessure, le cœur de vie se reconcentre toujours sur les fonctions essentielles qui, étant plus vieilles à cause des première expansions, se retrouvent alors dans le tissus urbain central. C'est pour cela que je ne souhaite pas à Brasilia "la géante vide", un jour, de connaître la ruine, car ça serait une ville qui aurait toutes les chances de se nécroser de manière très déséquilibrée et de finir abandonnée dans son intégralité car étant trop difficile à rasséréner en son centre. (Las Vegas, quant à elle, on s'en fout. De toutes les façons, le dos coincé sur la route interstate 15, le Trip est un décor de carton pâtes moderne qui n'a plus d’intérêt à dix ou onze rues au delà du Ceasars Palace. A Vegas, parait-il, on n'y construit pas sa vie. Jamais. On y arrive, on y travaille un peu dur quelques années et on s'en va toujours... [source: une nord américaine du Nevada vivant en France, par chez moi, depuis 14 ans déjà.])Doris a vingt ans. Pas là pour longtemps.
Juste pour le fric. Juste pour le kick.
Puis elle s'envolera. "Broadway, me voilà!..."J'en pense que je ne sais pas si on va rigoler comme des baleines à la moindre occas, mais que ça peut être un sujet très frais et sans stress sur un forum qui ne mesure pas toujours sa chance d'être en soit... un petit village virtuel. Let's go, amigo!Qu'en pensez vous ?
A bientôt.
Hig.
.
Merci pour ce long message qui donne une dimension moins désincarnée à mon propos. Cela permet de remettre dans un contexte historique et plus classique en ce qui concerne la géographie aussi. Bref, j'ai compris le message et je t'en remercie . Trop d'abstrait tue la fiabilité.
Mais je comprends. Cette géographie plus traditionnelle, je l'ai pratiqué des années. J'y ai trouvé un certain plaisir, j'ai beaucoup appris aussi sur des villes comme Mayence en Allemagne ou Dijon. Tu parlais de ces villes anciennes médiévales. Quel plaisir de parcourir l'évolution de ces agglomérations, de les suivre dans leurs ruptures technologiques, sociales. Et sur ce point tu as raison, la dynamique des villes ne peut se comprendre en totalité par des équations, car les changements sont souvent brutaux, imprevisibles et toutes les villes ne se ressemblent pas. J'entends que la ville américaines, dans ses segregations et ses mouvements diffère de la ville européenne ou de la ville asiatique. C'est du reste dans ces différences, que l'on apprend la ville, ses fonctions, ses formes.
Mais voila, j'ai changé, j'ai évolué avec le temps, peut être que je suis revenu à mes fondamentaux quelque part. Je viens d'une filière scientifique au lycée avec l'ancien bac C (math, physique a forte dose) et des années après le lycée et mon cursus universitaire long, j'ai voulu innover. Comment ? En tentant de modéliser le plus possible. Peut être par erreur, mais surement par gout. J'y voyais un jeu de construction, de briques ; j'en ai sorti un doctorat un peu hétéroclite qui ne m'a satisfait qu'a moitié. Peut être n'avais je pas encore intégré des notions essentielles pour former des concepts plus abstraits et plus complexes. Bref, j'ai aimé faire de la géographie quantitative, bien plus que de la géographie plus traditionnelle.
Mais cela ne veux pas dire que je rejette cette dernière pour autant.
Et puis à partir de 2011, j'ai pu enfin articuler les différents morceaux, les différentes briques pour revoir mon travail de thèse. J'en ai déduit une première théorie mais qui ne me paraissait pas encore idéale, il manquait quelque chose : l'espace proxémique et ca je l'ai intégré bien plus tard pour aboutir finalement à ce papier.
Je vais arrêter avec cet historique pour dire, que bien sûr, ce type de modèle est fortement réducteur mais finalement il faut le voir comme une idéalisation du monde que l'on tente de faire coller au plus proche avec le réel. Vous l'aurez sans doute compris mais cette démarche se veut essentiellement déductive. Bien sur les critiques ont été nombreuses dans les années 70 et 80 de ce type de démarche car on parlait alors de géographie hors sol. C'est un fait. Il y a quelque chose de platonicien dans cette approche et on pourra toujours me le reprocher. J'y vois une solution pour comprendre l'évolution des villes et les approcher sous forme numérique mais également un outil intéressant pour reproduire et déduire ainsi que simuler.
La géographie aime la complexité, souhaiterait intégrer la totalité des paramètres. Parfois, c'est possible, d'autres fois plus difficile. De toutes les manières, pour cette géographie quantitative, la réduction est nécessaire sans quoi elle n'a pas de sens.
Je ne veux pas que tu le prenne mal, mais suivant le processus de construction de mon modèle, on est quand même limité dans les ajouts de paramètres, c'est difficile. De toute façon l’objectif n'est pas de simuler la ville dans toutes ses composantes; on cherche juste à suivre l'évolution de la forme urbaine et de la vitesse. C'est un parti pris.
Je ne dis pas que j'ai raison, je dis simplement que j'ai cherché à construire une entité dynamique qui suit peu ou prou la forme d'une ville existante.
J'ai néanmoins beaucoup apprécié tes remarques qui me montrent que effectivement, j'ai tendance à être hors sol. J'aimerais remédier a cela. Sur certains points, je pense pouvoir apporter une solution, en revanche sur d'autres cela me parait plus compliqué
J’apprécie également beaucoup ton ouverture d'esprit. . Apparemment nous ne faisons pas la même géographie mais tu ne rejette pas ce type d'approche et ça c'est super.
Tu es étudiant, enseignant ou autre ?
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Re: l'invention d'une théorie sur la dynamiique des villes
Salut Cylt!
Quasiment deux mois que je ne suis pas venu. Mais ce n'est pas faute d'y avoir pensé.
(pendant ce temps là, j'ai justement joué les bâtisseurs. ^^)
Voilà, en espérant ne pas t'avoir déçu dans tes interprétations de ce que je puisse être.
A plus tard.
Hig.
.
Quasiment deux mois que je ne suis pas venu. Mais ce n'est pas faute d'y avoir pensé.
(pendant ce temps là, j'ai justement joué les bâtisseurs. ^^)
Ah mais c'est bien comme ça que je l'ai ressenti. La démarche est bien dans la déduction, et peut-être aussi un peu dans l'esthétique philosophique. Peut-être...ce type de modèle est fortement réducteur mais finalement il faut le voir comme une idéalisation du monde que l'on tente de faire coller au plus proche avec le réel. Vous l'aurez sans doute compris mais cette démarche se veut essentiellement déductive.
Encore faut-il avoir envie de te reprocher quelque chose. Nous sommes dans l'échange, pas dans l'argumentation et contre argumentation.Il y a quelque chose de platonicien dans cette approche et on pourra toujours me le reprocher.
Je ne prends rien de mal, d'autant que de mon côté de clavier, c'est assez difficile de clairement identifier tous les outils que tu mets en oeuvre pour y arriver. Ok, il y a Mapinfo, mais je ne peux que supputer de la manœuvre générale mise en marche pour y arriver. D'où aucun jugement de forme. Je lis et je m'imprègne de ta pensée. Je prends. J'accepte.Je ne veux pas que tu le prenne mal, mais suivant le processus de construction de mon modèle, on est quand même limité dans les ajouts de paramètres, c'est difficile.
Bien au contraire, l'ami, partager avec toi un nouveau type d'approche ne peut que m'apporter un champ de vision plus large. Plus il a d'angles de vue différents et plus la connaissance du sujet se raffine. C'est toujours bon à prendre.Apparemment nous ne faisons pas la même géographie mais tu ne rejette pas ce type d'approche et ça c'est super.
Je coche la case "autre" indubitablement. (est-ce que d'avoir fait une mission d'agent de sécurité dans un musée, ça peut compter pour un rapprochement avec le Savoir? ) Pour le reste, non, je ne suis pas et n'ai pas été non plus enseignant en quelques matière que ce soit en rapport avec le sujet. (Un peu prof de solfège pour des mômes, il y a longtemps, mais oui, là, je crois que ça compte pas du tout, en fait! ) Quand à mon potentiel d'estudiantin, hélas, il n'a jamais été exploité. J'ai bien fréquenté des étudiant-e-s de fac aux temps jadis, mais je n'ai jamais fait partie activement des troupes. Tout ce que je tire de mes connaissance du sujet vient du fait que je suis naturellement une éponge à Savoirs et que j'ai toujours porté en moi un goût très fort pour les Arts et les Sciences.Tu es étudiant, enseignant ou autre ?
Voilà, en espérant ne pas t'avoir déçu dans tes interprétations de ce que je puisse être.
A plus tard.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Sujets similaires
» [RENNES] Cinéma Dune ou autre we du 18 au 19
» https://www.theatredusphinx.com/spectacle/ema-itineraire-dune-surdouee/
» DUNE : l'histoire dont nous sommes les Z'auteurs..
» Visites de villes
» Musique sur les villes
» https://www.theatredusphinx.com/spectacle/ema-itineraire-dune-surdouee/
» DUNE : l'histoire dont nous sommes les Z'auteurs..
» Visites de villes
» Musique sur les villes
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: Je crée
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum