Présentation et questionnements
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RonaldMcDonald
Blackbutterfly
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Présentation et questionnements
Bonjour/Bonsoir à vous tous,
Je suis Blackbutterfly, jeune étudiante de prépa littéraire, poète à ses heures perdues, apprentie philosophe, ... j'ai beaucoup de casquettes, en fait (et je compte bien les accumuler jusqu'à la fin de ma vie !). Bref, j'en viens au fait : je me pose des questions. Vous vous doutez bien que si j'ai atterri sur ce forum, ce n'est pas par hasard... J'en arrive aujourd'hui à un stade où la réflexion autour du sujet se fait obsession, à toujours tourner dans un coin de ma tête comme une chanson dont les paroles nous seraient restées dans l'esprit -d'ailleurs, ne vous-êtes vous jamais dit que ces paroles de chansons disaient quelque chose de notre état d'esprit intérieur, comme une sorte de porte vers l'inconscience ?
En fait, je suis dans une quête des origines, et ce depuis que j'ai découvert ce domaine incroyable qu'est la philosophie. Elle me ramène littéralement à mon enfance, où j'étais toujours à me poser des questions -et à ma première rencontre avec la mort, sujet qui me fascine depuis. D'ailleurs, je la considère bien plus comme un mode de vie que comme une matière sujette à exercice !
J'aimerais savoir et comprendre qui je suis. Parce que je ne me comprends pas depuis... j'ai oublié combien de temps. Sûrement l'adolescence, d'ailleurs : j'ai toujours été perçue comme "l'intello" de la classe, la chouchoute des profs. Je n'avais personne à qui parler, à part eux ! (Je ne m'entendais jamais avec les personnes de mon âge, quand j'étais plus jeune. Mon caractère solitaire et introverti n'aidait pas^^).
J'ai de gros, gros doutes. Comment vous expliquer...?
Durant mon enfance, mon école m'a fait passer un test de QI, (information que je tiens de mes parents, je ne m'en rappelle absolument pas !) parce que je savais lire bien plus tôt que les autres. Je réussissais systématiquement tous les exercices, sauf quand j'avais faim ou que j'étais contrariée, semble t-il. Je n'ai jamais connu les résultats de ce test, mes parents non plus. Par contre, on m'a demandé si je voulais sauter une classe. Chose à laquelle j'ai répondu non, par égard à mes "amies" de l'époque (qui m'ont lâchée comme une vieille chaussette dès qu'elles ont pu... Ah, les vieilles rancœurs de primaire.).
Bref, j'ai toujours été vue comme une bête curieuse avec un caractère un peu singulier ; j'ai été brimée pour ça, et je dirais même bridée, puisque cela me pèse, encore maintenant : je ne peux me détacher du regard des autres. Un jour, je me baladais sur Wikipédia, je devais avoir douze-treize ans, et puis je suis tombée sur la définition de la précocité intellectuelle. Quand j'ai vu les ressemblances que j'avais avec les caractéristiques présentées dans l'article, j'ai décidé de faire plus de recherches. Cette question fantôme s'est remise dans ma tête. Depuis, elle n'en est jamais sortie. Et ça commence à devenir difficile de vivre avec, dans un moment critique qui est celui de l'année des concours, où le stress, la pression, la fatigue, l'hypersensibilité et le syndrome de l'imposteur se cumulent et s'accumulent. Je ne trouve plus de sens à cette vie (n'en ai-je jamais trouvé ?), tout est confus, entre le passé, le présent et l'avenir ; et cette quête des origines qui revient sans cesse sous forme d'intuitions et de rêves...
Je sais que ce bref aperçu de mon esprit est sûrement brouillon et vous permettra difficilement de tirer des conclusions (et je suis tout à fait disposée à répondre à vos remarques et vos questions !) mais j'ai grand besoin de réponses. Maintenant est peut-être le bon moment.
Je suis Blackbutterfly, jeune étudiante de prépa littéraire, poète à ses heures perdues, apprentie philosophe, ... j'ai beaucoup de casquettes, en fait (et je compte bien les accumuler jusqu'à la fin de ma vie !). Bref, j'en viens au fait : je me pose des questions. Vous vous doutez bien que si j'ai atterri sur ce forum, ce n'est pas par hasard... J'en arrive aujourd'hui à un stade où la réflexion autour du sujet se fait obsession, à toujours tourner dans un coin de ma tête comme une chanson dont les paroles nous seraient restées dans l'esprit -d'ailleurs, ne vous-êtes vous jamais dit que ces paroles de chansons disaient quelque chose de notre état d'esprit intérieur, comme une sorte de porte vers l'inconscience ?
En fait, je suis dans une quête des origines, et ce depuis que j'ai découvert ce domaine incroyable qu'est la philosophie. Elle me ramène littéralement à mon enfance, où j'étais toujours à me poser des questions -et à ma première rencontre avec la mort, sujet qui me fascine depuis. D'ailleurs, je la considère bien plus comme un mode de vie que comme une matière sujette à exercice !
J'aimerais savoir et comprendre qui je suis. Parce que je ne me comprends pas depuis... j'ai oublié combien de temps. Sûrement l'adolescence, d'ailleurs : j'ai toujours été perçue comme "l'intello" de la classe, la chouchoute des profs. Je n'avais personne à qui parler, à part eux ! (Je ne m'entendais jamais avec les personnes de mon âge, quand j'étais plus jeune. Mon caractère solitaire et introverti n'aidait pas^^).
J'ai de gros, gros doutes. Comment vous expliquer...?
Durant mon enfance, mon école m'a fait passer un test de QI, (information que je tiens de mes parents, je ne m'en rappelle absolument pas !) parce que je savais lire bien plus tôt que les autres. Je réussissais systématiquement tous les exercices, sauf quand j'avais faim ou que j'étais contrariée, semble t-il. Je n'ai jamais connu les résultats de ce test, mes parents non plus. Par contre, on m'a demandé si je voulais sauter une classe. Chose à laquelle j'ai répondu non, par égard à mes "amies" de l'époque (qui m'ont lâchée comme une vieille chaussette dès qu'elles ont pu... Ah, les vieilles rancœurs de primaire.).
Bref, j'ai toujours été vue comme une bête curieuse avec un caractère un peu singulier ; j'ai été brimée pour ça, et je dirais même bridée, puisque cela me pèse, encore maintenant : je ne peux me détacher du regard des autres. Un jour, je me baladais sur Wikipédia, je devais avoir douze-treize ans, et puis je suis tombée sur la définition de la précocité intellectuelle. Quand j'ai vu les ressemblances que j'avais avec les caractéristiques présentées dans l'article, j'ai décidé de faire plus de recherches. Cette question fantôme s'est remise dans ma tête. Depuis, elle n'en est jamais sortie. Et ça commence à devenir difficile de vivre avec, dans un moment critique qui est celui de l'année des concours, où le stress, la pression, la fatigue, l'hypersensibilité et le syndrome de l'imposteur se cumulent et s'accumulent. Je ne trouve plus de sens à cette vie (n'en ai-je jamais trouvé ?), tout est confus, entre le passé, le présent et l'avenir ; et cette quête des origines qui revient sans cesse sous forme d'intuitions et de rêves...
Je sais que ce bref aperçu de mon esprit est sûrement brouillon et vous permettra difficilement de tirer des conclusions (et je suis tout à fait disposée à répondre à vos remarques et vos questions !) mais j'ai grand besoin de réponses. Maintenant est peut-être le bon moment.
I'm sending an SOS to the world
I hope that someone gets my
Message in a bottle
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Re: Présentation et questionnements
Bienvenue au papillon noir, qui va sans doute terminer sa mue en papillon multicolore et surtout libre !
Je te souhaite ici de beaux partages.
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Invité- Invité
Re: Présentation et questionnements
Bonjour,
Si ce n'est pas la teinte émotionnelle de la chanson qui nous la remet en tête, ça peut être simplement les thèmes ou les mots auxquels on pense qui nous font penser aux paroles, parce qu'elles contiennent des termes précis, ou que le sens global de celles-ci a un lien avec ce qui nous préoccupe.
Si des analogies te viennent spontanément parfois, les chansons, ce n'est pas bien différent. Une analogie n'a pas à être très fine pour être parlante, évocatrice. Penser à quelque chose qui n'a qu'un vague rapport donne des perspectives inattendues, ce n'est pas mal non plus.
Les idées qui jaillissent sont quoi qu'il en soit le fait de l'inconscient qui s'exprime.
On ressent quelque chose en les écoutant, les chansons, les musiques. Ne te dis-tu pas que l'état d'esprit provoqué à l'écoute peut faire revenir la chanson au moment où le paysage mental correspond ? Comme par association d'idées.J'en arrive aujourd'hui à un stade où la réflexion autour du sujet se fait obsession, à toujours tourner dans un coin de ma tête comme une chanson dont les paroles nous seraient restées dans l'esprit -d'ailleurs, ne vous-êtes vous jamais dit que ces paroles de chansons disaient quelque chose de notre état d'esprit intérieur, comme une sorte de porte vers l'inconscience ?
Si ce n'est pas la teinte émotionnelle de la chanson qui nous la remet en tête, ça peut être simplement les thèmes ou les mots auxquels on pense qui nous font penser aux paroles, parce qu'elles contiennent des termes précis, ou que le sens global de celles-ci a un lien avec ce qui nous préoccupe.
Si des analogies te viennent spontanément parfois, les chansons, ce n'est pas bien différent. Une analogie n'a pas à être très fine pour être parlante, évocatrice. Penser à quelque chose qui n'a qu'un vague rapport donne des perspectives inattendues, ce n'est pas mal non plus.
Les idées qui jaillissent sont quoi qu'il en soit le fait de l'inconscient qui s'exprime.
Invité- Invité
Re: Présentation et questionnements
Hello, et bienvenue à toi. Par certains aspects, j'ai cru lire ma propre bio. Après, des détails diffèrent (on est pas de la même génération, pour commencer - je grisonne terriblement de la chevelure).
Je dirais d'abord que ta manière d'aborder les problèmes me parait saine : quand tu parles d'accumuler les casquettes, c'est une bonne chose à tous les points de vue. D'une manière générale déjà, parce-que la vie c'est compliqué, et que si on se contente d'une seule casquette, on en rate l'essentiel. D'une manière spécifique ensuite, parce-que le zébre/"surdoué"/"enfant précoce"/philo-cognitif est bien plus à même que les autres de profiter de nombreuses casquettes (ça ne veut pas dire que les autres devraient se limiter à une seule casquette - juste que c'est bien plus facile pour nous de les accumuler).
La question de savoir qui tu est est complexe. Chaque être humain est unique. La plupart, toutefois, se contentent d'une poignée d'identités standard, et croient que ça les définit. Moi, par exemple, si tu suis le récit collectif, tu peux me définir en 5 axes : ingénieur qualité logiciel, père de famille, percussionniste, hockeyeur sur glace, geek. Sauf que tu l'auras compris, si tu t'arrêtes là, tu crois me connaitre, mais tu ne me connais pas du tout.
Tu as certainement toi aussi des axes "visibles" au commun des superficiels, mais dont tu sens clairement qu'ils sont très insuffisants à te définir. (étudiante, littéraire, et sans doute 2 ou 3 autres saillants). Tu en as au moins un autre, partagé par la plupart ici : tu est capable de définir toi-même quel est ton propre rôle. Tu est d'ailleurs incapable de de mouler dans un rôle standard - tu est unique, obligée d'être unique. Et ça, nombre ceux qui ne le sont pas ne peuvent pas le comprendre.
C'est pour ça qu'on parle souvent de faux-self : c'est un rideau de fumée qu'on utiliser pour arriver à communiquer à ceux qui ne peuvent pas comprendre qui nous sommes réellement. Avec toujours le risque de s’identifier avec son faux self, et de ne plus être toi-même. Tu ne sembles pas à risque sur se plan là.
Et je ne peux pas répondre à la question centrale de ton questionnement ; qui est-tu? Tu est des nôtres (ça transpire à chacune des lettres que tu as tapées, j'aurais pu en taper les 3/4 tout pareil), mais ça, ça n'est que le début de la réponse. Parce-que comme le zèbre a cette faculté de définir son propre récit individuel, la suite de la réponse est sous ta plume, pas sous la notre. Bon courage. Et surtout, bonne découverte.
(un grand merci à Carlos Tinoco qui m'a permis de comprendre tout ça - j'ai tendance à penser que tu trouveras matière à creuser ici : https://www.youtube.com/channel/UCTFSbMzp7yjguxH3eZU77CQ/videos - ou si tu préfères l'écrit, dans son deuxième bouquin, bien meilleur que le premier, là : https://www.decitre.fr/livres/les-surdoues-et-les-autres-9782709658522.html)
Je dirais d'abord que ta manière d'aborder les problèmes me parait saine : quand tu parles d'accumuler les casquettes, c'est une bonne chose à tous les points de vue. D'une manière générale déjà, parce-que la vie c'est compliqué, et que si on se contente d'une seule casquette, on en rate l'essentiel. D'une manière spécifique ensuite, parce-que le zébre/"surdoué"/"enfant précoce"/philo-cognitif est bien plus à même que les autres de profiter de nombreuses casquettes (ça ne veut pas dire que les autres devraient se limiter à une seule casquette - juste que c'est bien plus facile pour nous de les accumuler).
La question de savoir qui tu est est complexe. Chaque être humain est unique. La plupart, toutefois, se contentent d'une poignée d'identités standard, et croient que ça les définit. Moi, par exemple, si tu suis le récit collectif, tu peux me définir en 5 axes : ingénieur qualité logiciel, père de famille, percussionniste, hockeyeur sur glace, geek. Sauf que tu l'auras compris, si tu t'arrêtes là, tu crois me connaitre, mais tu ne me connais pas du tout.
Tu as certainement toi aussi des axes "visibles" au commun des superficiels, mais dont tu sens clairement qu'ils sont très insuffisants à te définir. (étudiante, littéraire, et sans doute 2 ou 3 autres saillants). Tu en as au moins un autre, partagé par la plupart ici : tu est capable de définir toi-même quel est ton propre rôle. Tu est d'ailleurs incapable de de mouler dans un rôle standard - tu est unique, obligée d'être unique. Et ça, nombre ceux qui ne le sont pas ne peuvent pas le comprendre.
C'est pour ça qu'on parle souvent de faux-self : c'est un rideau de fumée qu'on utiliser pour arriver à communiquer à ceux qui ne peuvent pas comprendre qui nous sommes réellement. Avec toujours le risque de s’identifier avec son faux self, et de ne plus être toi-même. Tu ne sembles pas à risque sur se plan là.
Et je ne peux pas répondre à la question centrale de ton questionnement ; qui est-tu? Tu est des nôtres (ça transpire à chacune des lettres que tu as tapées, j'aurais pu en taper les 3/4 tout pareil), mais ça, ça n'est que le début de la réponse. Parce-que comme le zèbre a cette faculté de définir son propre récit individuel, la suite de la réponse est sous ta plume, pas sous la notre. Bon courage. Et surtout, bonne découverte.
(un grand merci à Carlos Tinoco qui m'a permis de comprendre tout ça - j'ai tendance à penser que tu trouveras matière à creuser ici : https://www.youtube.com/channel/UCTFSbMzp7yjguxH3eZU77CQ/videos - ou si tu préfères l'écrit, dans son deuxième bouquin, bien meilleur que le premier, là : https://www.decitre.fr/livres/les-surdoues-et-les-autres-9782709658522.html)
RonaldMcDonald- Messages : 11681
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Re: Présentation et questionnements
Hello Papillon!
Oui, difficile de choisir, vouloir « tout » connaître "tout" etc... ...
J'avais fait une présentation très ressemblante, toujours des questions, toujours et encore ….
https://www.youtube.com/watch?v=qQW-hwdIu6M&list=PL148F2D9A63589B15&index=6
Et, ça me correspond tout à fait)
Idem, mais j'ai effectué mes « recherches », d'abord avec la religion, puis, plus généralement, les thèses créationnistes et évolutives (Pour finir avec « l'agnosticisme » et la certitude que je ne saurai jamais nos origines … Donc, doute perpétuel … Et ça ne me fait plus d'effet, j'm'en fiche, j'aurai toujours ce doute ).
Pour le reste, c'est à peu près pareil …
Je suis Blackbutterfly, …. j'ai beaucoup de casquettes, en fait (et je compte bien les accumuler jusqu'à la fin de ma vie !).
Oui, difficile de choisir, vouloir « tout » connaître "tout" etc... ...
Pareil pour moi (et beaucoup d'autres …)
J'en arrive aujourd'hui à un stade où la réflexion autour du sujet se fait obsession (…)
J'avais fait une présentation très ressemblante, toujours des questions, toujours et encore ….
(Perso, celle qui me revient souvent en tête, c'est une chanson de Frédérik Mey: « Je crois que, je suis fait de ce bois … Qui pousse plus de travers que tout droit... »-d'ailleurs, ne vous-êtes vous jamais dit que ces paroles de chansons disaient quelque chose de notre état d'esprit intérieur, comme une sorte de porte vers l'inconscience …
https://www.youtube.com/watch?v=qQW-hwdIu6M&list=PL148F2D9A63589B15&index=6
Et, ça me correspond tout à fait)
En fait, je suis dans une quête des origines (…) Elle me ramène littéralement à mon enfance, où j'étais toujours à me poser des questions -et à ma première rencontre avec la mort (…)
Idem, mais j'ai effectué mes « recherches », d'abord avec la religion, puis, plus généralement, les thèses créationnistes et évolutives (Pour finir avec « l'agnosticisme » et la certitude que je ne saurai jamais nos origines … Donc, doute perpétuel … Et ça ne me fait plus d'effet, j'm'en fiche, j'aurai toujours ce doute ).
Pour le reste, c'est à peu près pareil …
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Présentation et questionnements
Bienvenue papi lion ! Welcome butter fly!
I wish you to find/refine/accept your own path too! (Beeing in a sort of stalemate, I would love to confront fellow wiseness seekers! )
Exept if you need pressure (logics, symbols, emotions, ...), do you?
Attention aux oreilles ! Does butterflies have ears?
Au plaisir ! HFGL!
Oh ! Ça fait vraiment écho à mon enfance et mon mode/crédo de vie/pensée ! (A la place de l'origine et de la mort j'étais plutôt sur l'intellect et le non-bonheur.)Blackbutterfly a écrit:En fait, je suis dans une quête des origines, et ce depuis que j'ai découvert ce domaine incroyable qu'est la philosophie. Elle me ramène littéralement à mon enfance, où j'étais toujours à me poser des questions -et à ma première rencontre avec la mort, sujet qui me fascine depuis. D'ailleurs, je la considère bien plus comme un mode de vie que comme une matière sujette à exercice !
I wish you to find/refine/accept your own path too! (Beeing in a sort of stalemate, I would love to confront fellow wiseness seekers! )
Il me semble que le doute "zèbresque"est quasiment inexistantBlackbutterfly a écrit:J'ai de gros, gros doutes. Comment vous expliquer...?
[...]
Je sais que ce bref aperçu de mon esprit est sûrement brouillon et vous permettra difficilement de tirer des conclusions (et je suis tout à fait disposée à répondre à vos remarques et vos questions !) mais j'ai grand besoin de réponses.
- La présence du doute et la souffrance qu'il induit est une des caractéristiques principale du zèbre.
- Un enfant qui philosophe ? Everyone does. Une enfance à philosopher ? Hahahahahaha!
- Providing draft of one own thought is also an ability that is an answer in itself.
Je conseillerai de ne pas oublier primum vivere deinde philosophari.Blackbutterfly a écrit:Et ça commence à devenir difficile de vivre avec, dans un moment critique qui est celui de l'année des concours, où le stress, la pression, la fatigue, l'hypersensibilité et le syndrome de l'imposteur se cumulent et s'accumulent.
Exept if you need pressure (logics, symbols, emotions, ...), do you?
Comment formulerais-tu les/tes questions ?Blackbutterfly a écrit:J'en arrive aujourd'hui à un stade où la réflexion autour du sujet se fait obsession, à toujours tourner dans un coin de ma tête comme une chanson dont les paroles nous seraient restées dans l'esprit -d'ailleurs, ne vous-êtes vous jamais dit que ces paroles de chansons disaient quelque chose de notre état d'esprit intérieur, comme une sorte de porte vers l'inconscience ?
[...]
J'aimerais savoir et comprendre qui je suis. Parce que je ne me comprends pas depuis... j'ai oublié combien de temps.
[...]
Je ne trouve plus de sens à cette vie (n'en ai-je jamais trouvé ?), tout est confus, entre le passé, le présent et l'avenir ; et cette quête des origines qui revient sans cesse sous forme d'intuitions et de rêves...
Attention aux oreilles ! Does butterflies have ears?
- Spoiler:
Au plaisir ! HFGL!
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Présentation et questionnements
Merci !Elvis99 a écrit:Bienvenue!
Merci beaucoup ! Oui, la liberté est très chère à mes yeux, je n'attends que de pouvoir m'envoler Le noir, je crois, est la somme de toutes les couleurs existantes. C'est multicolore, mais caché sous une unicité apparente, une sorte de carapace ^^ (Un papillon-tortue, ça existe ? haha)teichezgégé a écrit:Bienvenue au papillon noir, qui va sans doute terminer sa mue en papillon multicolore et surtout libre !
Je te souhaite ici de beaux partages.
Bonjour ! De l'association d'idées, oui, c'est exactement ça ! Ça m'arrive assez souvent, en fait j'ai à peu près H24 une chanson en tête, c'est assez drôle A propos de l'inconscient, notion que je trouve fascinante, mais que je ne préfère pas lier à Freud et plutôt à Jung, cela fait longtemps que j'analyse moi-même mes rêves, et c'est très intéressant. D'autres le font-ils par ici ?pejaudi a écrit:Bonjour,
On ressent quelque chose en les écoutant, les chansons, les musiques. Ne te dis-tu pas que l'état d'esprit provoqué à l'écoute peut faire revenir la chanson au moment où le paysage mental correspond ? Comme par association d'idées. [..]
Les idées qui jaillissent sont quoi qu'il en soit le fait de l'inconscient qui s'exprime.
Re: Présentation et questionnements
Bonjour RonaldMcDonald ! Alors la question du multicasquettes revient souvent chez moi : je ne sais pas encore trop à quoi dédier ma vie, j'ai toute une listes de domaines et de métiers qui m'intéressent, et j'essaie de voir ce que je vais pouvoir en faire pendant mon existence J'ai l'impression que nous sommes beaucoup dans ce cas-là... J'aime beaucoup ton explication. C'est exactement la réalité que je ressens !
C'est assez drôle, tout le monde semble me dire que je suis "des vôtres", comme tu le dis, et quelque part ça paraît vrai puisque je suis venue chercher de l'aide de moi-même par ici, mais j'ai du mal à y croire, comme ça, sans "diagnostic officiel", si on veut. Qu'est-ce qui vous le fait penser ? Ce n'est pas parce que j'ai certaines caractéristiques que j'y appartiens, je suis très consciente du biais cognitif qui consiste à se retrouver dans des caractéristiques qui, finalement, se confondent avec celles de tout le monde. (Syndrome de l'imposteur salut ! Ou bien est-ce le besoin de preuves scientifiques ?) Enfin, j'ai du mal à y croire pour le moment.
Oui, j'ai hâte de découvrir ce que me réserve le futur, où sera t-on dans cinq, dix ans ? C'est à la fois terrifiant et intéressant. Merci pour tes références, j’essaierai d'y jeter un coup d’œil assez rapidement ! Merci encore pour ton commentaire, c'est un plaisir d'échanger avec des gens qui comprennent...
C'est assez drôle, tout le monde semble me dire que je suis "des vôtres", comme tu le dis, et quelque part ça paraît vrai puisque je suis venue chercher de l'aide de moi-même par ici, mais j'ai du mal à y croire, comme ça, sans "diagnostic officiel", si on veut. Qu'est-ce qui vous le fait penser ? Ce n'est pas parce que j'ai certaines caractéristiques que j'y appartiens, je suis très consciente du biais cognitif qui consiste à se retrouver dans des caractéristiques qui, finalement, se confondent avec celles de tout le monde. (Syndrome de l'imposteur salut ! Ou bien est-ce le besoin de preuves scientifiques ?) Enfin, j'ai du mal à y croire pour le moment.
Oui, j'ai hâte de découvrir ce que me réserve le futur, où sera t-on dans cinq, dix ans ? C'est à la fois terrifiant et intéressant. Merci pour tes références, j’essaierai d'y jeter un coup d’œil assez rapidement ! Merci encore pour ton commentaire, c'est un plaisir d'échanger avec des gens qui comprennent...
Re: Présentation et questionnements
Salut Sélène-Nyx !
En effet, je me pose toujours des questions -un peu épuisant mais impossible de faire autrement, alors on accepte !
J'aime beaucoup la chanson, elle est très entraînante et la mélodie appelle à l'espoir, j'ai l'impression Les paroles sont jolies aussi, très signifiantes.
Oh, je connais bien le doute perpétuel, il faut être assez fort pour le supporter, celui-là
Merci beaucoup pour ton commentaire/témoignage, c'est réconfortant de savoir qu'on n'est jamais seul, même dans sa singularité (pas la plus profonde, certes, car chaque être est unique, mais singularité quand même !).
Quand j'étais petite, j'écoutais beaucoup "Double je" de Christophe Willem, c'est celle que j'écoutais le plus, mais j'ai une vraie playlist d'enfance. Je ne sais pas trop ce que cela dit de moi, mais je l'aime toujours autant... Comme si rien n'avait changé depuis.
En effet, je me pose toujours des questions -un peu épuisant mais impossible de faire autrement, alors on accepte !
J'aime beaucoup la chanson, elle est très entraînante et la mélodie appelle à l'espoir, j'ai l'impression Les paroles sont jolies aussi, très signifiantes.
Oh, je connais bien le doute perpétuel, il faut être assez fort pour le supporter, celui-là
Merci beaucoup pour ton commentaire/témoignage, c'est réconfortant de savoir qu'on n'est jamais seul, même dans sa singularité (pas la plus profonde, certes, car chaque être est unique, mais singularité quand même !).
Quand j'étais petite, j'écoutais beaucoup "Double je" de Christophe Willem, c'est celle que j'écoutais le plus, mais j'ai une vraie playlist d'enfance. Je ne sais pas trop ce que cela dit de moi, mais je l'aime toujours autant... Comme si rien n'avait changé depuis.
Re: Présentation et questionnements
Thanks, The Wise Duck
Drôle comme coïncidence, j'ai écrit il y a très peu de temps un poème où je m'amuse de cet mot-valise qu'est "papi-lion" (Lion étant accessoirement mon signe du zodiaque. So meaningful... Tout fait signe.)
C'est avec plaisir si tu veux discuter Je ne te garantis pas de réponse immédiate, ni à toi ni à personne d'ailleurs, j'ai des impératifs, comme tout le monde ici, j'imagine.
So, you too feel comfortable talking in another laguage when it suits best your emotions ? I like it so much, switching languages to see things differently !
J'objecte à cela la possibilité que mon cerveau me pousse à me croire ce que je ne suis pas, c'est déjà arrivé, c'est la méthode Coué, quelque part... Je n'arrive pas à me croire, me penser zèbre tant que je n'ai pas de preuves scientifiques devant moi. Et pourtant je sais que quelque chose cloche, c'est pour cela que je suis là -contradiction quand tu nous tiens... Mais je te remercie, parce que ça satisfait la partie de mon cerveau qui se pose des questions. Dingue comme on a besoin de se poser des étiquettes pour se rassurer. Merci aussi pour le conseil, j'ai tendance à faire l'inverse^^ Eh, bien, d'un autre côté, c'est vrai que sans un bon coup de pression, je ne ferais pas grand-chose, je ne jouerais pas dans la même cour qu'aujourd'hui, et la vie m'ennuierait, c'est sûr ! La stimulation c'est bien, mais pas trop non plus ; c'est vraiment dur à doser comme mélange.
Mes questions :
Suis-je zèbre ? (la classique)
Qu'est-ce qui ne va pas chez moi dans mon rapport aux autres ? (Je doute tout le temps de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, j'observe les gens mais je ne les comprends pas forcément. De même que, comme beaucoup, je ne suis pas forte dans le jeu de la comédie sociale. Je ne suis presque jamais sur la même longueur d'ondes, soit trop en avance, soit trop en retard.)
Pourquoi tant d'intensité dans l'émotion ?
Pourquoi les gens me sont-ils parfois si étranges et étrangers ?
Comment trouver la paix (le bonheur donc) intérieure ?
Comment trouver un travail qui ne me fasse pas décrocher ?
Quel autre personnage est caché en moi, à part l'enfant philosophe, le poète, et l'imposteur ? Comment le ramener à la conscience ?
Haha, that's funny
Drôle comme coïncidence, j'ai écrit il y a très peu de temps un poème où je m'amuse de cet mot-valise qu'est "papi-lion" (Lion étant accessoirement mon signe du zodiaque. So meaningful... Tout fait signe.)
C'est avec plaisir si tu veux discuter Je ne te garantis pas de réponse immédiate, ni à toi ni à personne d'ailleurs, j'ai des impératifs, comme tout le monde ici, j'imagine.
So, you too feel comfortable talking in another laguage when it suits best your emotions ? I like it so much, switching languages to see things differently !
J'objecte à cela la possibilité que mon cerveau me pousse à me croire ce que je ne suis pas, c'est déjà arrivé, c'est la méthode Coué, quelque part... Je n'arrive pas à me croire, me penser zèbre tant que je n'ai pas de preuves scientifiques devant moi. Et pourtant je sais que quelque chose cloche, c'est pour cela que je suis là -contradiction quand tu nous tiens... Mais je te remercie, parce que ça satisfait la partie de mon cerveau qui se pose des questions. Dingue comme on a besoin de se poser des étiquettes pour se rassurer. Merci aussi pour le conseil, j'ai tendance à faire l'inverse^^ Eh, bien, d'un autre côté, c'est vrai que sans un bon coup de pression, je ne ferais pas grand-chose, je ne jouerais pas dans la même cour qu'aujourd'hui, et la vie m'ennuierait, c'est sûr ! La stimulation c'est bien, mais pas trop non plus ; c'est vraiment dur à doser comme mélange.
Mes questions :
Suis-je zèbre ? (la classique)
Qu'est-ce qui ne va pas chez moi dans mon rapport aux autres ? (Je doute tout le temps de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, j'observe les gens mais je ne les comprends pas forcément. De même que, comme beaucoup, je ne suis pas forte dans le jeu de la comédie sociale. Je ne suis presque jamais sur la même longueur d'ondes, soit trop en avance, soit trop en retard.)
Pourquoi tant d'intensité dans l'émotion ?
Pourquoi les gens me sont-ils parfois si étranges et étrangers ?
Comment trouver la paix (le bonheur donc) intérieure ?
Comment trouver un travail qui ne me fasse pas décrocher ?
Quel autre personnage est caché en moi, à part l'enfant philosophe, le poète, et l'imposteur ? Comment le ramener à la conscience ?
Haha, that's funny
Re: Présentation et questionnements
Of course
Tu peux essayer aussi de regarder du côté des chamanes, tu trouveras peut-être d’autres êtres à ajouter à ton bestiaire.
En astro chinoise tu es quoi ? Chèvre pour moi
Tu peux essayer aussi de regarder du côté des chamanes, tu trouveras peut-être d’autres êtres à ajouter à ton bestiaire.
En astro chinoise tu es quoi ? Chèvre pour moi
Re: Présentation et questionnements
Lionne Blanche ! Le Sagittaire Vert que je suis te salue bien !
Je vais essayer de te simplifier la tâche en ajoutant quelques questions aux tiennes
The wiseness path I understand try to make complexity out of contradictions and make meaning out of complexity.
Qu'est-ce que tu entends par "comédie sociale" (pourquoi cette expression ?) ?
Dis-tu ou te fait-on remarquer une avance ou un retard ? Même question pour un des autre ?
Intense par rapport à quoi ?
Poses-tu la question par anticipation ? Ou est-ce déjà difficile ?
Je vais essayer de te simplifier la tâche en ajoutant quelques questions aux tiennes
The wiseness path I understand try to make complexity out of contradictions and make meaning out of complexity.
How would you rank these questions? (I would advise to add more.)Blackbutterfly a écrit:Suis-je zèbre ? (la classique)
- Suis-je zèbre ?
- Suis-je surdouée ? Quelles sous branches/particularités ? Quelles pathologies ?
- Aie-je un/des fonctionnement/s différent/s ? Lesquels ? De combien différent ?
- Suis-je unique ? Quels impacts ?
Qu'est-ce qui ne va pas chez les autres dans leur rapport à toi ? (Perçoivent-ils ton doute ? Doutent-ils eux aussi ? Te comprennent-ils ?)Blackbutterfly a écrit:Qu'est-ce qui ne va pas chez moi dans mon rapport aux autres ? (Je doute tout le temps de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, j'observe les gens mais je ne les comprends pas forcément. De même que, comme beaucoup, je ne suis pas forte dans le jeu de la comédie sociale. Je ne suis presque jamais sur la même longueur d'ondes, soit trop en avance, soit trop en retard.)
Qu'est-ce que tu entends par "comédie sociale" (pourquoi cette expression ?) ?
Dis-tu ou te fait-on remarquer une avance ou un retard ? Même question pour un des autre ?
- Spoiler:
- T'ont-ils posé ce genre de question ? Est-ce que tu leurs a déjà demandé ?
- Spoiler:
- Qu'est-ce que le rapport aux autres ?
Qu'est-ce que tu appel émotion ? (Un ou deux exemple.)Blackbutterfly a écrit:Pourquoi tant d'intensité dans l'émotion ?
Intense par rapport à quoi ?
Qu'est-ce qu'il y a "à l'intérieur" ?Blackbutterfly a écrit:Comment trouver la paix (le bonheur donc) intérieure ?
19 ans ... Je commençais à peine à bosser (en alternance).Blackbutterfly a écrit:Comment trouver un travail qui ne me fasse pas décrocher ?
Poses-tu la question par anticipation ? Ou est-ce déjà difficile ?
Thanks?Blackbutterfly a écrit:Haha, that's funny
- Sorry... :
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Présentation et questionnements
(d'abord, je salue les réponses des autres. Comme tu peux le constater, les zèbres sont très différents les uns des autres, mais aussi très complémentaires - chacun d'entre nous a des choses à apprendre aux autres)
==> Qu'est-ce qui vous le fait penser ?
Question très large. C'est avant tout une question d'instinct. Je n'ai pas de pistolet fumant. Mais j'ai ce sentiment très fort de familiarité avec ton récit. Avec les aspects les plus inhabituels de ton récit. Et je constate que les autres, eux non plus, ne se posent pas de questions. D'ailleurs, quand je lis tes questions à notre ami le canard-tomate, ça confirme ce sentiment : c'est typique du zèbre.
Je précise aussi que tous les gens intelligents ne sont pas zèbres. Certains sont typiques avec une très forte intelligence (j'ai plusieurs collègues comme ça). Ce sont des gens très biens, hein. La différence est qu'ils se situent quand même dans un récit typique (deux de nos médecins sont totalement dans ce trip - super efficaces, super standard, zéro créativité, 100% organisation). Des gens très bien, encore une fois, mais avec eux aussi je me sens un peu étranger - bien plus qu'avec Siamois93, qui pourtant est radicalement différent de moi sur bien des points, mais qui est zèbre comme moi, et ça nous rapproche.
==>Ce qui ne va pas dans ton rapport aux autres?
Eh bien tu regarde les choses telles qu'elles sont, et non pas telles que le récit collectif les décrit. Donc tu mets le doigt sur des vérités gênantes. Sans t'en rendre compte, et, pire, sans que les autres s'en rendent compte non plus. Ils ne savent pas pourquoi, mais tu les met horriblement mal à l'aise. Ton récit à toi sape les fondements de leur personnalité, à un niveau qui est invisible pour eux comme pour toi. Non seulement ils se sentent mal, mais ils ne savent même pas exprimer ce qui les a mis mal à l'aise.
==> Pourquoi tant d'intensité dans l'émotion?
la question est mal posée. Un typique, dans un stade de football, lors d'une relation sexuelle, lors d'une manifestation contre le gouvernement, n'a pas moins d'intensité dans l'émotion que nous. Mais il a son émotion dans des cadres standards, normés. L'autre jour, au travail, quand j'ai enfin réussi à faire marcher un script qui me fuyait depuis longtemps, j'ai eu un petit cri de victoire. Moins fort que le buteur qui vient de sauver son équipe. Mais quand même trop fort par rapport au récit collectif. Heureusement, j'étais seul au bureau, les autres sont en télétravail, sans quoi on m'aurait reproché, encore une fois, l'intensité dans l'émotion. Alors que ce n'est pas ça, le vrai décalage, c'est le sujet sur lequel j'ai mes émotions maximales.
==>Pourquoi les gens me sont-ils parfois si étranges et étrangers ?
Même réponse que dans le rapport aux autres. Tu est toi, tu a dessiné toi-même ta propre étiquette au lieu d'en choisir une sur l'étagère.
==>Comment trouver la paix (le bonheur donc) intérieure ?
Si je savais...
==>Comment trouver un travail qui ne me fasse pas décrocher ?
J'ai passé les 14 premières années de ma carrière en tant que prestataire informatique. Avec des missions de courtes durée - le but explicite de prendre un prestataire au lieu d'un interne qui coûtera moins cher, c'est de pouvoir le virer quand on veut (et il continue à avoir son salaire, c'est la beauté du système).
Donc j'ai fait 14 ans de mercenariat, sans aucun lien affectif avec mes employeurs, juste "tant qu'on me paye, je dois bosser, tant que je bosse, on doit me payer". Ce qui épargne 99% des problèmes de politique intérieure (le 1% restant m'a fait très mal, mais bon, c'était juste 3 mauvais jours à passer, plus une remarque méchante à encaisser, une fois).
C'est très libérateur. On est là pour faire le boulot, et pour être viré à la fin. C'est écrit noir sur blanc. Ça permet de se concentrer sur l'essentiel.
Depuis quelques années, je suis dans une boite de software américaine, avec des test à l'entrée qui ne sont pas des tests de QI, mais filtrent dans ce sens avec un biais très fort. Beaucoup de zèbres, beaucoup de typiques très intelligents. Même les réceptionnistes sont zébrées. Ce n'est pas toujours facile, loin s'en faut. Mais ça évite la plupart des problèmes habituels, et ça permet d'avoir des conversations un peu plus profondes.
Tout ça pour dire qu'il te faut chercher un secteur avec des règles non standard. Peu importe lesquelles, d'ailleurs. Mais peu commun, et avec une exigence forte sur un travail fourni vérifiable. Plus on peut se planquer, et plus les toxiques (pas tous les typiques, loin s'en faut, heureusement) auront du champ pour t'empoisonner la vie.
==>Quel autre personnage est caché en moi, à part l'enfant philosophe, le poète, et l'imposteur ? Comment le ramener à la conscience ?
Question ultra-vaste. A laquelle tu est seule habilitée à répondre. Parce-que ce n'est pas le récit collectif qui va te dire qui tu est. (je sens bien que cette réponse ne t'aide pas, mais je n'ai pas mieux dans la besace, désolé).
PS : en me relisant, je m'aperçoit que je parle presque uniquement de récit collectif/récit individuel. Il y a d'autres dimensions à nos, euh, spécificités. C'est pour ça que les réponses faites par les autres m'intéressent aussi - elles parlent de la même chose, mais avec d'autres grilles de lectures. Et plus on a de grilles de lectures, mieux on comprend un phénomène. C'est bien d'avoir un point de vue sur tout, c'est mieux d'avoir une vue depuis tous les points (citation dont je ne retrouve pas l'origine, hélas).
==> Qu'est-ce qui vous le fait penser ?
Question très large. C'est avant tout une question d'instinct. Je n'ai pas de pistolet fumant. Mais j'ai ce sentiment très fort de familiarité avec ton récit. Avec les aspects les plus inhabituels de ton récit. Et je constate que les autres, eux non plus, ne se posent pas de questions. D'ailleurs, quand je lis tes questions à notre ami le canard-tomate, ça confirme ce sentiment : c'est typique du zèbre.
Je précise aussi que tous les gens intelligents ne sont pas zèbres. Certains sont typiques avec une très forte intelligence (j'ai plusieurs collègues comme ça). Ce sont des gens très biens, hein. La différence est qu'ils se situent quand même dans un récit typique (deux de nos médecins sont totalement dans ce trip - super efficaces, super standard, zéro créativité, 100% organisation). Des gens très bien, encore une fois, mais avec eux aussi je me sens un peu étranger - bien plus qu'avec Siamois93, qui pourtant est radicalement différent de moi sur bien des points, mais qui est zèbre comme moi, et ça nous rapproche.
==>Ce qui ne va pas dans ton rapport aux autres?
Eh bien tu regarde les choses telles qu'elles sont, et non pas telles que le récit collectif les décrit. Donc tu mets le doigt sur des vérités gênantes. Sans t'en rendre compte, et, pire, sans que les autres s'en rendent compte non plus. Ils ne savent pas pourquoi, mais tu les met horriblement mal à l'aise. Ton récit à toi sape les fondements de leur personnalité, à un niveau qui est invisible pour eux comme pour toi. Non seulement ils se sentent mal, mais ils ne savent même pas exprimer ce qui les a mis mal à l'aise.
- anecdote:
- Déjà racontée, mais tu n'étais pas en ces lieux.
Hiver 94-95, je suis en première année d'école d'ingénieur. Un des premiers cours de résistance des matériaux du cursus. Comme 20% de la promo, je viens de prépa techno - et je connais déjà cette partie par cœur. Le prof commet une erreur. Nous la signalons en cœur. Il refuse de la corriger. Après 5 minutes de tension, je descend au tableau, montre là ou est l'erreur, et remonte à ma place. Bon, jusque là, rien d’intéressant.
L’intéressant, c'est après. Je m'attendais à ce que la direction me fasse des reproches. Rien. Mais des élèves sont venus me voir à l'intercours, en me disant "ce que tu as fait est inadmissible", ou, variante, "ce que tu as fait est inacceptable". Ils ont étés incapables d'exprimer en quoi je leur avait mis la rate au court-bouillon, mais c'est bien ce que j'avais fait.
Avec le recul, je me dis que ces gens-là étaient parmi les plus autoritaires et les plus ambitieux de la promo (ni les majors, ni les cancres, ni les perdus, qui eux ont chacun leur propre récit standard). Le récit auquel ils se raccrochaient était le suivant : le haut de la hiérarchie a tous les droits. Etre en haut de la hiérarchie, ça protège de tout. Si je monte dans la hiérarchie, personne ne viendra me faire chier, je serais protégé, et je saurais gérer mes angoisses.
Et moi, j'avais mis tout ça à la poubelle. En osant défier (et à juste titre, en plus) en tête-à-tête le prof, j'avais cassé le bel édifice qu'ils avaient construit dans leur tête pour gérer leurs angoisses. C'était ça qui était inadmissible/inacceptable. Le récit collectif de l'autorité, qui a sans doute un peu changé depuis, d'ailleurs, fait partie des récits collectifs que les non-zèbres ont intégré - même ceux qui n'en ont pas besoin.
En tant que zèbre, moi, j'avais mon propre récit personnel, pas forcément meilleur, d'ailleurs, et surtout, en décalage avec les récits collectifs. Mais ce n'est pas d'avoir notre propre récit personnel qui dérange le plus. C'est, sans s'en rendre compte, de piétiner le récit collectif que respectent tous les autres, et qui est indispensable à l'équilibre psychologique de certains. C'est ça, ultimement, qui fait que nous prenons régulièrement des jets de tomates trop mûres.
==> Pourquoi tant d'intensité dans l'émotion?
la question est mal posée. Un typique, dans un stade de football, lors d'une relation sexuelle, lors d'une manifestation contre le gouvernement, n'a pas moins d'intensité dans l'émotion que nous. Mais il a son émotion dans des cadres standards, normés. L'autre jour, au travail, quand j'ai enfin réussi à faire marcher un script qui me fuyait depuis longtemps, j'ai eu un petit cri de victoire. Moins fort que le buteur qui vient de sauver son équipe. Mais quand même trop fort par rapport au récit collectif. Heureusement, j'étais seul au bureau, les autres sont en télétravail, sans quoi on m'aurait reproché, encore une fois, l'intensité dans l'émotion. Alors que ce n'est pas ça, le vrai décalage, c'est le sujet sur lequel j'ai mes émotions maximales.
==>Pourquoi les gens me sont-ils parfois si étranges et étrangers ?
Même réponse que dans le rapport aux autres. Tu est toi, tu a dessiné toi-même ta propre étiquette au lieu d'en choisir une sur l'étagère.
==>Comment trouver la paix (le bonheur donc) intérieure ?
Si je savais...
==>Comment trouver un travail qui ne me fasse pas décrocher ?
J'ai passé les 14 premières années de ma carrière en tant que prestataire informatique. Avec des missions de courtes durée - le but explicite de prendre un prestataire au lieu d'un interne qui coûtera moins cher, c'est de pouvoir le virer quand on veut (et il continue à avoir son salaire, c'est la beauté du système).
Donc j'ai fait 14 ans de mercenariat, sans aucun lien affectif avec mes employeurs, juste "tant qu'on me paye, je dois bosser, tant que je bosse, on doit me payer". Ce qui épargne 99% des problèmes de politique intérieure (le 1% restant m'a fait très mal, mais bon, c'était juste 3 mauvais jours à passer, plus une remarque méchante à encaisser, une fois).
C'est très libérateur. On est là pour faire le boulot, et pour être viré à la fin. C'est écrit noir sur blanc. Ça permet de se concentrer sur l'essentiel.
Depuis quelques années, je suis dans une boite de software américaine, avec des test à l'entrée qui ne sont pas des tests de QI, mais filtrent dans ce sens avec un biais très fort. Beaucoup de zèbres, beaucoup de typiques très intelligents. Même les réceptionnistes sont zébrées. Ce n'est pas toujours facile, loin s'en faut. Mais ça évite la plupart des problèmes habituels, et ça permet d'avoir des conversations un peu plus profondes.
Tout ça pour dire qu'il te faut chercher un secteur avec des règles non standard. Peu importe lesquelles, d'ailleurs. Mais peu commun, et avec une exigence forte sur un travail fourni vérifiable. Plus on peut se planquer, et plus les toxiques (pas tous les typiques, loin s'en faut, heureusement) auront du champ pour t'empoisonner la vie.
==>Quel autre personnage est caché en moi, à part l'enfant philosophe, le poète, et l'imposteur ? Comment le ramener à la conscience ?
Question ultra-vaste. A laquelle tu est seule habilitée à répondre. Parce-que ce n'est pas le récit collectif qui va te dire qui tu est. (je sens bien que cette réponse ne t'aide pas, mais je n'ai pas mieux dans la besace, désolé).
PS : en me relisant, je m'aperçoit que je parle presque uniquement de récit collectif/récit individuel. Il y a d'autres dimensions à nos, euh, spécificités. C'est pour ça que les réponses faites par les autres m'intéressent aussi - elles parlent de la même chose, mais avec d'autres grilles de lectures. Et plus on a de grilles de lectures, mieux on comprend un phénomène. C'est bien d'avoir un point de vue sur tout, c'est mieux d'avoir une vue depuis tous les points (citation dont je ne retrouve pas l'origine, hélas).
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Présentation et questionnements
siamois93 : Je suis du serpent, ça colle pas mal à ce que je vois (sur Internet en tout cas, pas forcément fiable mais une première source de connaissances utile^^).
D'ailleurs je me reconnais aussi dans la description des chèvres (effet Barnum ?).
D'ailleurs je me reconnais aussi dans la description des chèvres (effet Barnum ?).
Re: Présentation et questionnements
The Wise Duck : Salut le Sagittaire !
Je trouve ta démarche très intéressante.
Alors, pour le petit classement :
1 : Aie-je un/des fonctionnement/s différent/s ? Lesquels ? De combien différent ?
2 : Suis-je surdouée ? Quelles sous branches/particularités ? Quelles pathologies ?
3 : Suis-je zèbre ?
4 : Suis-je unique ? Quels impacts ?
Comme tu peux le voir, ce n'est pas tant la question du zèbre-pas zèbre qui m'intéresse (même si c'est une étiquette qui rassure), c'est la question de savoir comment l'on fonctionne, soit en tant que zèbre, soit en tant qu'individu -et du coup, la question de l'unicité n'a pas de sens pour moi : bien sûr qu'on est tous uniques ! On doit tous appendre à gérer ça sans l'effacer pour vivre ensemble (voire même en réalisant pleinement notre unicité au sein de la société, ça me paraît plus sain que de vouloir se modérer...).
I'm just trying to understand things, how they work, together or all alone, to make us different.
Si je devais en ajouter : Suis-je si différente que cela, en réalité ? (Le décalage n'est qu'une perception, après tout...)
En fait, je trouve ça très difficile, de poser des questions de ce type, c'est fondamental, et pourtant je n'y pense jamais.
Moi et les autres : On ne se comprend pas, la plupart du temps... Je pense que c'est dans le langage. Et aussi dans le doute, comme tu le fais judicieusement remarquer^^ Souvent, on me parle d'une chose, j'en comprends une autre. Ça m'amène à faire des faux sens, et surtout des faux pas. C'est souvent comme si on ne parlait pas la même langue (et surtout avec les gens très terre-à-terre, c'est un langage difficile à décrypter pour moi^^). Je m'exprime beaucoup en non-verbal, aussi, que ce soit consciemment ou non, et je crois que c'est ce qui déstabilise les gens. Je les comprends, grâce à cela, mais eux pas forcément... J'ai toujours un tas de questions dans le cerveau lorsqu'on commence une situation sociale avec moi, et c'est en ce sens que je te rejoins sur le doute.
Ce terme de "comédie sociale" définit mon mal-être par rapport aux interactions humaines, ou du moins certaines d'entre elles : comme si tout se passait selon des codes prédéfinis par la société. On se dit bonjour, on demande comment on va, comment vont les enfants, le métier qu'ils font ou leurs études, on parle du temps qui passe, de la vie qui devient difficile, de la politique à l'occasion... et ce, alors même qu'on ne se connaît que très peu, pour la plupart des gens. C'est comme un script qu'on lit tous, et qu'on joue sur la scène sociale avec d'autres comédiens. On avance toujours masqués en société : toujours cacher qui l'on est, ses fiertés, ses réussites, de peur que l'autre ne nous jalouse ou ne nous rabaisse. Ne jamais faire confiance aux inconnus, sauf que nos amis eux-mêmes ont été ces inconnus à qui nous avions décidé de faire confiance. De plus, cela renvoie à mon enfance, dont j'ai très peu de souvenirs, mais une certitude : celle d'avoir appris le langage social par mimétisme. Comme tout le monde, me direz-vous. Oui, mais de façon plus poussée, car, étant très candide et n'ayant pas les mêmes centres d'intérêts que la majorité dominante, j'ai dû apprendre, soit à m'intégrer, soit à m'invisibiliser à leurs yeux. Voilà ce qu'est la comédie sociale pour moi, un vaste théâtre dans lequel les "animaux sociaux" que nous sommes jouons tous, et qui reflète souvent l'absurdité de la vie et le besoin de sens pour l'homme, qui replace toujours ses discours dans un contexte borné par l'âge, le sexe, le métier et la vie amoureuse. Je ne dis pas que je déteste ces conversations-là, parce qu'on y prend tous part à un moment donné, mais je m'y sens en dehors, spécialement avec des gens qui me connaissent très peu.
On m'a déjà dit que je comprenais très vite, mais que parfois il fallait m'expliquer longtemps (oui, quand ça ne veut pas rentrer, ça ne veut pas -je suis têtue!). C'est quand même un sacré paradoxe !
Par contre, on ne m'a jamais demandé verbalement ce qui n'allait pas chez moi, on me l'a fait ressentir.
Je définirais le rapport aux autres comme le rapport entre des différences (et parfois des ressemblances) qui peuvent se heurter ou bien se compléter, ou bien ne pas même entrer en interaction les unes avec les autres dans l'interaction sociale, justement. Comment le définirais-tu ? Tes questions sont très intéressantes, by the way !
L'émotion, c'est ce qui éclate dans l'esprit et qui en déborde, qui se déverse dans le corps, voire même en dehors (par la parole ?)
Exemple : la joie d'apprendre < dans mon esprit, c'est une lumière intense qui vient lorsque j'apprends quelque chose de nouveau, et qui fait sens dans ma compréhension des choses. Le sentiment d'épiphanie. <dans mon corps, c'est une agitation, un tremblement incontrôlable, un émerveillement sans bornes, un sourire.
Or c'est un peu extrême par rapport à la norme...
Heureusement que je ne montre pas toute l'étendue de ce que je ressens sur mon visage, ou toute autre partie expressive du corps humain, car je serais incontrôlable !
Ce qu'il y a à l'intérieur, c'est quelque chose qui ne demande qu'à s'épanouir, mais qui manque d'encouragement, d'un environnement favorable, qui résonne avec cette chose, qui lui donne envie de sortir de sa cage et de se montrer au monde. C'est dissonant, alors ça fait peur, c'est monstrueux, alors que c'est aussi craintif qu'un lapin.
Pour le travail, c'est à la fois l'anticipation et la difficulté de la réalité : je ne sais pas quoi choisir, j'ai toute une liste de métiers mais aucun qui ne me procurera de la stabilité (surtout financière) et qui, je pense, ne va combler ma curiosité. J'aimerais avoir dix vies pour tout faire, or nous n'en avons apparemment qu'une seule...
Thanks for guiding me through all these questions
Je trouve ta démarche très intéressante.
Alors, pour le petit classement :
1 : Aie-je un/des fonctionnement/s différent/s ? Lesquels ? De combien différent ?
2 : Suis-je surdouée ? Quelles sous branches/particularités ? Quelles pathologies ?
3 : Suis-je zèbre ?
4 : Suis-je unique ? Quels impacts ?
Comme tu peux le voir, ce n'est pas tant la question du zèbre-pas zèbre qui m'intéresse (même si c'est une étiquette qui rassure), c'est la question de savoir comment l'on fonctionne, soit en tant que zèbre, soit en tant qu'individu -et du coup, la question de l'unicité n'a pas de sens pour moi : bien sûr qu'on est tous uniques ! On doit tous appendre à gérer ça sans l'effacer pour vivre ensemble (voire même en réalisant pleinement notre unicité au sein de la société, ça me paraît plus sain que de vouloir se modérer...).
I'm just trying to understand things, how they work, together or all alone, to make us different.
Si je devais en ajouter : Suis-je si différente que cela, en réalité ? (Le décalage n'est qu'une perception, après tout...)
En fait, je trouve ça très difficile, de poser des questions de ce type, c'est fondamental, et pourtant je n'y pense jamais.
Moi et les autres : On ne se comprend pas, la plupart du temps... Je pense que c'est dans le langage. Et aussi dans le doute, comme tu le fais judicieusement remarquer^^ Souvent, on me parle d'une chose, j'en comprends une autre. Ça m'amène à faire des faux sens, et surtout des faux pas. C'est souvent comme si on ne parlait pas la même langue (et surtout avec les gens très terre-à-terre, c'est un langage difficile à décrypter pour moi^^). Je m'exprime beaucoup en non-verbal, aussi, que ce soit consciemment ou non, et je crois que c'est ce qui déstabilise les gens. Je les comprends, grâce à cela, mais eux pas forcément... J'ai toujours un tas de questions dans le cerveau lorsqu'on commence une situation sociale avec moi, et c'est en ce sens que je te rejoins sur le doute.
Ce terme de "comédie sociale" définit mon mal-être par rapport aux interactions humaines, ou du moins certaines d'entre elles : comme si tout se passait selon des codes prédéfinis par la société. On se dit bonjour, on demande comment on va, comment vont les enfants, le métier qu'ils font ou leurs études, on parle du temps qui passe, de la vie qui devient difficile, de la politique à l'occasion... et ce, alors même qu'on ne se connaît que très peu, pour la plupart des gens. C'est comme un script qu'on lit tous, et qu'on joue sur la scène sociale avec d'autres comédiens. On avance toujours masqués en société : toujours cacher qui l'on est, ses fiertés, ses réussites, de peur que l'autre ne nous jalouse ou ne nous rabaisse. Ne jamais faire confiance aux inconnus, sauf que nos amis eux-mêmes ont été ces inconnus à qui nous avions décidé de faire confiance. De plus, cela renvoie à mon enfance, dont j'ai très peu de souvenirs, mais une certitude : celle d'avoir appris le langage social par mimétisme. Comme tout le monde, me direz-vous. Oui, mais de façon plus poussée, car, étant très candide et n'ayant pas les mêmes centres d'intérêts que la majorité dominante, j'ai dû apprendre, soit à m'intégrer, soit à m'invisibiliser à leurs yeux. Voilà ce qu'est la comédie sociale pour moi, un vaste théâtre dans lequel les "animaux sociaux" que nous sommes jouons tous, et qui reflète souvent l'absurdité de la vie et le besoin de sens pour l'homme, qui replace toujours ses discours dans un contexte borné par l'âge, le sexe, le métier et la vie amoureuse. Je ne dis pas que je déteste ces conversations-là, parce qu'on y prend tous part à un moment donné, mais je m'y sens en dehors, spécialement avec des gens qui me connaissent très peu.
On m'a déjà dit que je comprenais très vite, mais que parfois il fallait m'expliquer longtemps (oui, quand ça ne veut pas rentrer, ça ne veut pas -je suis têtue!). C'est quand même un sacré paradoxe !
Par contre, on ne m'a jamais demandé verbalement ce qui n'allait pas chez moi, on me l'a fait ressentir.
Je définirais le rapport aux autres comme le rapport entre des différences (et parfois des ressemblances) qui peuvent se heurter ou bien se compléter, ou bien ne pas même entrer en interaction les unes avec les autres dans l'interaction sociale, justement. Comment le définirais-tu ? Tes questions sont très intéressantes, by the way !
L'émotion, c'est ce qui éclate dans l'esprit et qui en déborde, qui se déverse dans le corps, voire même en dehors (par la parole ?)
Exemple : la joie d'apprendre < dans mon esprit, c'est une lumière intense qui vient lorsque j'apprends quelque chose de nouveau, et qui fait sens dans ma compréhension des choses. Le sentiment d'épiphanie. <dans mon corps, c'est une agitation, un tremblement incontrôlable, un émerveillement sans bornes, un sourire.
Or c'est un peu extrême par rapport à la norme...
Heureusement que je ne montre pas toute l'étendue de ce que je ressens sur mon visage, ou toute autre partie expressive du corps humain, car je serais incontrôlable !
Ce qu'il y a à l'intérieur, c'est quelque chose qui ne demande qu'à s'épanouir, mais qui manque d'encouragement, d'un environnement favorable, qui résonne avec cette chose, qui lui donne envie de sortir de sa cage et de se montrer au monde. C'est dissonant, alors ça fait peur, c'est monstrueux, alors que c'est aussi craintif qu'un lapin.
Pour le travail, c'est à la fois l'anticipation et la difficulté de la réalité : je ne sais pas quoi choisir, j'ai toute une liste de métiers mais aucun qui ne me procurera de la stabilité (surtout financière) et qui, je pense, ne va combler ma curiosité. J'aimerais avoir dix vies pour tout faire, or nous n'en avons apparemment qu'une seule...
Thanks for guiding me through all these questions
Re: Présentation et questionnements
RonaldMcDonald : Je voudrais tous vous remercier pour la pluralité de vos réponses, il n'y en a pas qu'une possible et c'est exactement comme ça que je ressens les choses au quotidien, toutes ces possibilités... Le fait qu'on apprend tous les uns des autres, calmement et avec respect, c'est quelque chose que j'apprécie aussi
De même, ton anecdote me renseigne beaucoup quant à ce que j'aurais pu faire "de mal" aux autres, ce qui a pu les bouleverser lors de mon passage dans leur existence. Ainsi, c'est la contradiction de leurs valeurs que je portais en moi et que j'illustrais par mon comportement qui a pu les faire réagir... J'ai l'impression qu'on en revient toujours au fait que le conflit, c'est l'intérêt/les valeurs/la morale (ce qui dirige la vie d'une personne, au final, son univers interne et cohérent) de chacun qui entre en collision car elles peuvent être différentes pour chacun -et nous avons tendance à croire que nous portons tous les mêmes choses en étendard.
Je vois pour l'émotion, c'est vrai que le contexte apporte des réponses, aussi -et quand les autres ne l'ont pas, c'est le décalage.
Question métiers, je vais continuer mes recherches, et je prends en compte tout ce que tu as dit, je trouve que c'est très éclairant, et en plus, que ça pourrait fonctionner ! Idéalement, je travaillerais bien en tant qu'indépendant, voire avec ma propre entreprise, mais j'ai des réserves là-dessus. Pouvoir travailler de chez soi, c'est aussi quelque chose qui me plairait. Pas pour me planquer, pour le coup, juste parce l'individuel est plus efficace. Et pour les besoins d'introversion aussi (en termes de chiffres, je me ressens à 80% d'introversion, contre 20% de son pendant...). Mais tu as raison sur le fond : c'est avec ces critères qu'il faut chercher.
Merci pour ta réponse !
Alors ce que tu dis là, c'est extrêmement intéressant et juste, en tout cas je le ressens comme tel. La prépa, c'est exactement ça : être standardisé selon des critères qui feront notre réussite lors des concours. Pas tant de créativité que ça mais de l'intuition, à en croire ma prof de lettres -et elle a du génie, c'est indéniable ! (Et pas commun, donc ça fait grincer des dents...). Que de l'efficacité et de l'organisation, comme tu le dis, et je sais qu'au fond de moi, je déteste ça. L'artiste en moi se rebelle souvent contre ça, et même l'analyste : car si c'est certains critères qui font notre réussite, et qu'on nous prépare à cela, alors nous n'avons plus aucune valeur (d'une part qui soit nôtre, sauf si on est venus avec) : où est l'originalité de la pensée ? Où est notre vraie valeur, si tout nous est appris, et qu'au final tout est artificiel ? C'est une question qui me terrorise, au fond... Mais je me tais, parce que je veux réussir et que je crois que le cerveau peut faire coexister ces deux côtés de nous-mêmes (c'est une peu la théorie des hémisphères dominants mais à ma sauce) : l'intuitif et le rationnel, l'artiste et l'analyste, chacun à sa mesure et à sa façon -n'allez pas me demander de faire de la compta hein ! Mais bref, je me reconnais parfaitement là-dedans, ça illustre mes doutes quant aux voies que m'offrent la prépa, pour l'après.Je précise aussi que tous les gens intelligents ne sont pas zèbres. Certains sont typiques avec une très forte intelligence (j'ai plusieurs collègues comme ça). Ce sont des gens très biens, hein. La différence est qu'ils se situent quand même dans un récit typique (deux de nos médecins sont totalement dans ce trip - super efficaces, super standard, zéro créativité, 100% organisation). Des gens très bien, encore une fois, mais avec eux aussi je me sens un peu étranger - bien plus qu'avec Siamois93, qui pourtant est radicalement différent de moi sur bien des points, mais qui est zèbre comme moi, et ça nous rapproche.
De même, ton anecdote me renseigne beaucoup quant à ce que j'aurais pu faire "de mal" aux autres, ce qui a pu les bouleverser lors de mon passage dans leur existence. Ainsi, c'est la contradiction de leurs valeurs que je portais en moi et que j'illustrais par mon comportement qui a pu les faire réagir... J'ai l'impression qu'on en revient toujours au fait que le conflit, c'est l'intérêt/les valeurs/la morale (ce qui dirige la vie d'une personne, au final, son univers interne et cohérent) de chacun qui entre en collision car elles peuvent être différentes pour chacun -et nous avons tendance à croire que nous portons tous les mêmes choses en étendard.
Je vois pour l'émotion, c'est vrai que le contexte apporte des réponses, aussi -et quand les autres ne l'ont pas, c'est le décalage.
Question métiers, je vais continuer mes recherches, et je prends en compte tout ce que tu as dit, je trouve que c'est très éclairant, et en plus, que ça pourrait fonctionner ! Idéalement, je travaillerais bien en tant qu'indépendant, voire avec ma propre entreprise, mais j'ai des réserves là-dessus. Pouvoir travailler de chez soi, c'est aussi quelque chose qui me plairait. Pas pour me planquer, pour le coup, juste parce l'individuel est plus efficace. Et pour les besoins d'introversion aussi (en termes de chiffres, je me ressens à 80% d'introversion, contre 20% de son pendant...). Mais tu as raison sur le fond : c'est avec ces critères qu'il faut chercher.
C'est aussi exactement mon point de vue ! Cependant j'estime aussi que le récit collectif peut nous donner des indices parfois pour l'individuel, notamment pour des gens qui nous ont connus de près. Eux peuvent, d'une certaine façon, nous définir... Et ensuite, à nous de faire le tri entre les projections, de nous donner nos propres étiquettes. Voir ce qui nous correspond. Mais bien sûr, le problème se pose encore quand les mots ne suffisent pas...'est pour ça que les réponses faites par les autres m'intéressent aussi - elles parlent de la même chose, mais avec d'autres grilles de lectures. Et plus on a de grilles de lectures, mieux on comprend un phénomène. C'est bien d'avoir un point de vue sur tout, c'est mieux d'avoir une vue depuis tous les points (citation dont je ne retrouve pas l'origine, hélas).
Merci pour ta réponse !
Re: Présentation et questionnements
Re !
Given the distinct mental logics (distinct by their logic core) it differ in expression :
For a logical being, a logic core is the nature of what is important/core (mentally speaking).
Ce qui semble être une "comédie sociale" pour un zèbre (car pas d'échange de signification) est en fait un réel et très sérieux échange permettant d'introduire les valeurs propres à chacun (comme lorsqu'on accorde un instrument, or les zèbres n'ont pas besoin d'échauffement car ils peuvent accorder en permanence leur violon) pour ensuite avancer vers des valeurs de plus en plus fortes (et personnelles) à condition d'être en harmonie.
Remark: A logic core don't limit mental capability/possiblity, as all it need is another stack of projections ( => training/learning/understanding ).
Jack : Ah ?
Joe : J'ai ressenti que Jeanne ne m'appréciait pas.
Jack : WTF? (Mais elle est folle de toi !) Elle t'as pas parlé ?
Joe : Si, beaucoup.
Jack : Elle t'as pas refilé son numéro ?
Joe : Si.
Jack : Elle refusait tout contact physique ?
Joe : Non, on s'est promené main dans la main ... Et elle m'a embrassé.
Jack : Elle veux te revoir ?
Joe : Oui, dès ce soir.
Jack : Du coup ça c'est bien, très bien, très très bien passé !
Joe : Mais mon impression ...
Jack : Tu te la mets où je pense. Et si t'as encore un doute tu lui demandes !
De ce que je connais, pour la sécurité financière et la "relative" simplicité d'accès je conseillerai les métiers de l'informatique (plus software que hardware). C'est entre le plein emplois et la pénurie de personnel. (Après c'est comme tout, il est préférable de se former aux techniques en vogues.)
Je comprends le rapport aux autres comme la "gestion des échanges" :Blackbutterfly a écrit:Je définirais le rapport aux autres comme le rapport entre des différences (et parfois des ressemblances) qui peuvent se heurter ou bien se compléter, ou bien ne pas même entrer en interaction les unes avec les autres dans l'interaction sociale, justement. Comment le définirais-tu ?
Given the distinct mental logics (distinct by their logic core) it differ in expression :
- Animaux ? : menace, soumission, parade, ...
- Lambda, le feedback des valeurs : flame, follow, show-off, ...
- Zèbres, l'échange de significations : critiquer/diatribe, enrichir/perfectionner, courtiser/rendre l'émotion par un art, ...
For a logical being, a logic core is the nature of what is important/core (mentally speaking).
Ce qui semble être une "comédie sociale" pour un zèbre (car pas d'échange de signification) est en fait un réel et très sérieux échange permettant d'introduire les valeurs propres à chacun (comme lorsqu'on accorde un instrument, or les zèbres n'ont pas besoin d'échauffement car ils peuvent accorder en permanence leur violon) pour ensuite avancer vers des valeurs de plus en plus fortes (et personnelles) à condition d'être en harmonie.
Remark: A logic core don't limit mental capability/possiblity, as all it need is another stack of projections ( => training/learning/understanding ).
Joe : Mon rencard s'est mal passé.Blackbutterfly a écrit:Par contre, on ne m'a jamais demandé verbalement ce qui n'allait pas chez moi, on me l'a fait ressentir.
Jack : Ah ?
Joe : J'ai ressenti que Jeanne ne m'appréciait pas.
Jack : WTF? (Mais elle est folle de toi !) Elle t'as pas parlé ?
Joe : Si, beaucoup.
Jack : Elle t'as pas refilé son numéro ?
Joe : Si.
Jack : Elle refusait tout contact physique ?
Joe : Non, on s'est promené main dans la main ... Et elle m'a embrassé.
Jack : Elle veux te revoir ?
Joe : Oui, dès ce soir.
Jack : Du coup ça c'est bien, très bien, très très bien passé !
Joe : Mais mon impression ...
Jack : Tu te la mets où je pense. Et si t'as encore un doute tu lui demandes !
Are beast monters? Aren't they just beast?Blackbutterfly a écrit:Ce qu'il y a à l'intérieur, c'est quelque chose qui ne demande qu'à s'épanouir, mais qui manque d'encouragement, d'un environnement favorable, qui résonne avec cette chose, qui lui donne envie de sortir de sa cage et de se montrer au monde. C'est dissonant, alors ça fait peur, c'est monstrueux, alors que c'est aussi craintif qu'un lapin.
Pour la curiosité, il me semble que les métiers d'artisanat (voir de l'art) sont un bon choix : un boulanger continue d'apprendre jusqu'à sa retraite ^^ Ensuite, faut trouver un domaine qui motive à faire et à chercher encore et encore.Blackbutterfly a écrit:Pour le travail, c'est à la fois l'anticipation et la difficulté de la réalité : je ne sais pas quoi choisir, j'ai toute une liste de métiers mais aucun qui ne me procurera de la stabilité (surtout financière) et qui, je pense, ne va combler ma curiosité. J'aimerais avoir dix vies pour tout faire, or nous n'en avons apparemment qu'une seule...
De ce que je connais, pour la sécurité financière et la "relative" simplicité d'accès je conseillerai les métiers de l'informatique (plus software que hardware). C'est entre le plein emplois et la pénurie de personnel. (Après c'est comme tout, il est préférable de se former aux techniques en vogues.)
Le plaisir est partagé ! This exchange makes me challenge myself.Blackbutterfly a écrit:Thanks for guiding me through all these questions
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Présentation et questionnements
Re, The Wise Duck
Intéressant comme tu définis le rapport aux autres : le zèbre serait-il donc à un autre niveau de ce "logical core" ? Du moins, parviendrait-il à échanger plus en profondeur ou c'est juste l'impression que je me fais de ton explication ?
I must admit that I'm kind of confused with logics sometimes. I'm more of a intuitive thinker (but that doesn't excuse anything, I still want to sort this out)
En fait, ça rejoint pas mal le concept "d'échange de significations", du coup je "vois" ce que tu veux dire pour la suite.
Et le décalage que tu reconstitues dans le dialogue, c'est exactement ça !
Pour "the beast", je n'ai pas vraiment parlé d'une bête (bon, ok, je l'ai un peu sous-entendu avec mes images mentales^^), je me suis référée à la "chose", parce que je ne sais ce que c'est. (le zèbre ?) Et tu m'as donné une piste intéressante en en parlant : le mot a plusieurs sens, dont un qui se rapporte au genre animal, et un autre à la bêtise. Imagine que la "bête" qui est à l'intérieur peut être ce qui nous rend "bête" aux yeux des autres, d'où un décalage. Ou bien la "bête" devient la peur de commettre une bêtise, un faux pas...
Ce ne sont que des suppositions, feel free to suggest anything you want !
Dans tous les cas, la/le bête est une sorte de monstre (par l'étymologie, ce qu'on montre du doigt) : it stands out, either from common sense, or either from human boundaries.
Côté métier, c'est là que mes soucis se confondent : j'ai beaucoup pensé à l'art et l'artisanat, et comme je suis du côté littéraire des choses (même si tout ce qui est scientifique me manque beaucoup, j'y reviendrai), j'ai pensé à la traduction. C'est plus ou moins ce qui m'a menée là où je suis. Mais, soyons réalistes, il y a peu d'emploi et ça ne paie pas si bien que ça... Tous les métiers qui me plaisent ont ce problème.
L'informatique... je ne sais pas. Tout dépend du métier, j'imagine. Mais je te remercie, je vais quand même me renseigner pour voir ce qui pourrait être à ma portée.
Le problème quand on a des "facilités" un peu partout (selon les intérêts qu'on y met), c'est que notre seule limite reste la volonté, et qu'à force de vouloir tout faire, on ne fait jamais rien. A force de se reconnaître dans tous les métiers, aucun ne nous correspond vraiment...
Je viens de faire l'acquisition d'un manuel de neurosciences, parce que la physique/SVT/biologie du lycée me manquait trop, et que j'ai un intérêt croissant (même si depuis toujours) pour ce qui se passe dans notre cerveau et notre système nerveux.
C'est déroutant de découvrir qu'étudier en solo, non cadré et sur une matière plus "scientifique" peut réjouir autant... J'ai l'impression de revenir aux sources, lorsque je lisais tout ce qui me passait par la main, de moi-même et pour moi-même. Ça me soulage du conformisme de la prépa, qui m'insupporte de plus en plus.
That's why I'm really lost right now, I don't know what to do, hold on ? abandon ? go another way ?
I think I'm going mad with all those questions now. But it's part of life...
Later or sooner, I will sort things out and the sun will rise in my eyes
Hope it does for you too !
Intéressant comme tu définis le rapport aux autres : le zèbre serait-il donc à un autre niveau de ce "logical core" ? Du moins, parviendrait-il à échanger plus en profondeur ou c'est juste l'impression que je me fais de ton explication ?
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En fait, ça rejoint pas mal le concept "d'échange de significations", du coup je "vois" ce que tu veux dire pour la suite.
Et le décalage que tu reconstitues dans le dialogue, c'est exactement ça !
Pour "the beast", je n'ai pas vraiment parlé d'une bête (bon, ok, je l'ai un peu sous-entendu avec mes images mentales^^), je me suis référée à la "chose", parce que je ne sais ce que c'est. (le zèbre ?) Et tu m'as donné une piste intéressante en en parlant : le mot a plusieurs sens, dont un qui se rapporte au genre animal, et un autre à la bêtise. Imagine que la "bête" qui est à l'intérieur peut être ce qui nous rend "bête" aux yeux des autres, d'où un décalage. Ou bien la "bête" devient la peur de commettre une bêtise, un faux pas...
Ce ne sont que des suppositions, feel free to suggest anything you want !
Dans tous les cas, la/le bête est une sorte de monstre (par l'étymologie, ce qu'on montre du doigt) : it stands out, either from common sense, or either from human boundaries.
Côté métier, c'est là que mes soucis se confondent : j'ai beaucoup pensé à l'art et l'artisanat, et comme je suis du côté littéraire des choses (même si tout ce qui est scientifique me manque beaucoup, j'y reviendrai), j'ai pensé à la traduction. C'est plus ou moins ce qui m'a menée là où je suis. Mais, soyons réalistes, il y a peu d'emploi et ça ne paie pas si bien que ça... Tous les métiers qui me plaisent ont ce problème.
L'informatique... je ne sais pas. Tout dépend du métier, j'imagine. Mais je te remercie, je vais quand même me renseigner pour voir ce qui pourrait être à ma portée.
Le problème quand on a des "facilités" un peu partout (selon les intérêts qu'on y met), c'est que notre seule limite reste la volonté, et qu'à force de vouloir tout faire, on ne fait jamais rien. A force de se reconnaître dans tous les métiers, aucun ne nous correspond vraiment...
Je viens de faire l'acquisition d'un manuel de neurosciences, parce que la physique/SVT/biologie du lycée me manquait trop, et que j'ai un intérêt croissant (même si depuis toujours) pour ce qui se passe dans notre cerveau et notre système nerveux.
C'est déroutant de découvrir qu'étudier en solo, non cadré et sur une matière plus "scientifique" peut réjouir autant... J'ai l'impression de revenir aux sources, lorsque je lisais tout ce qui me passait par la main, de moi-même et pour moi-même. Ça me soulage du conformisme de la prépa, qui m'insupporte de plus en plus.
That's why I'm really lost right now, I don't know what to do, hold on ? abandon ? go another way ?
I think I'm going mad with all those questions now. But it's part of life...
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Re: Présentation et questionnements
je m'interroge... qu'apportent les phrases en anglais dans ton post ?
quel est l'intérêt de mélanger les deux langues ?
es-tu bilingue ou as tu vécu dans un pays dont c'est la langue ?
le conformisme de la prépa, peut être faut il le prendre comme un jeu, avec de la distance, cela ne dure pas si longtemps que ça, deux petites années.
quel est l'intérêt de mélanger les deux langues ?
es-tu bilingue ou as tu vécu dans un pays dont c'est la langue ?
le conformisme de la prépa, peut être faut il le prendre comme un jeu, avec de la distance, cela ne dure pas si longtemps que ça, deux petites années.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Présentation et questionnements
Bonsoir Isadora,
Merci d'avoir lu mon fil !
En fait c'est une façon de répondre à The Wise Duck, qui mélange les langues. (Je je ne sais pas pourquoi, c'est une habitude de m'exprimer exactement comme la personne qui me parle.) C'est intéressant, parce que ça permet de réfléchir différemment, de changer de point de vue. J'ai toujours ressenti ça, surtout avec l'anglais, alors pourquoi pas ?
Je ne suis ni l'un ni l'autre, j'apprends juste des langues étrangères dans le cadre de mes études, c'est quelque chose que j'aime beaucoup. J'aimerais partir à l'étranger, mais ce n'est pas possible dans les conditions actuelles...
J'ai l'impression que je te parais être un imposteur qui ne connaît rien aux langues étrangères mais qui les utilise quand même. (Ou tu as réveillé cette crainte chez moi...)
Merci pour ton intervention sur la prépa, c'est ce que j'essaie de me dire pour tenir.
Merci d'avoir lu mon fil !
En fait c'est une façon de répondre à The Wise Duck, qui mélange les langues. (Je je ne sais pas pourquoi, c'est une habitude de m'exprimer exactement comme la personne qui me parle.) C'est intéressant, parce que ça permet de réfléchir différemment, de changer de point de vue. J'ai toujours ressenti ça, surtout avec l'anglais, alors pourquoi pas ?
Je ne suis ni l'un ni l'autre, j'apprends juste des langues étrangères dans le cadre de mes études, c'est quelque chose que j'aime beaucoup. J'aimerais partir à l'étranger, mais ce n'est pas possible dans les conditions actuelles...
J'ai l'impression que je te parais être un imposteur qui ne connaît rien aux langues étrangères mais qui les utilise quand même. (Ou tu as réveillé cette crainte chez moi...)
Merci pour ton intervention sur la prépa, c'est ce que j'essaie de me dire pour tenir.
Re: Présentation et questionnements
quand à partir d un mot qui m interpelle au milieu d une page et quelques MP c est une petite soeur que j ai découverte, je me dis que ce forum est magique.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Présentation et questionnements
L’informatique, avant les mulots, c’était essentiellement des langages. C’est essentiellement l’informatique qui m’a amené à pratiquer l’anglais autrement qu’en cours.
Nos plus ou moins grandes hypersensibilités font que parfois on se sent mal à l’aise. Mais en fait dans ces cas là, ce n’est pas notre malaise que l’on ressent mais celui des autres qui nous envahit.
Tu nous a dit quelles langues tu étudies ?
Les sonorités peuvent m’attirer mais pour d’autres langues ce sera plutôt la structure des phrases ou des points de grammaire. L’hébreu a quelques aspects bien amusants relativement au français, culturellement, historiquement.
Nos plus ou moins grandes hypersensibilités font que parfois on se sent mal à l’aise. Mais en fait dans ces cas là, ce n’est pas notre malaise que l’on ressent mais celui des autres qui nous envahit.
Tu nous a dit quelles langues tu étudies ?
Les sonorités peuvent m’attirer mais pour d’autres langues ce sera plutôt la structure des phrases ou des points de grammaire. L’hébreu a quelques aspects bien amusants relativement au français, culturellement, historiquement.
Re: Présentation et questionnements
D’où viens ce mot butterfly ? La mouche du beurre ? La mouche au beurre noir ? As-tu des explications ?
Re: Présentation et questionnements
Il y a aussi firefly, dragonfly. C'est cool (frais) mais moi je trouve quand même ça plus beau le français. Papillon libellule luciole. Trop beau.
Invité- Invité
Re: Présentation et questionnements
Yo everyone !
Je viens de me rendre compte que je n'aime finalement pas trop le terme de "logical core" ou que je l'explique mal car je vois que ça induit que les zèbre auraient accès à des logiques plus "profonde" dans le sens "fondamentales", hors c'est plus logique de le voir dans l'autre sens.
It's animals "logics and illogisms" that are the true core/roots for all logics. Human logics are an addition. I think zerbra is even another small addition or at least a redirection.
On "voit" par rapport au général, plus exactement on peut tout regarder d'un ensemble/bloque. Lorsqu'un lambda "tâtonnera" par rapport à un ensemble de valeurs apprises.
Having watched few video of one of "Penser l'écart" autor, I find that it's a point of view worth hearing (I'm watching slowly from the oldest ones to the new ones).
Un travail est-il un choix de vie ? Ou seulement un travail ?
Personnellement, j'ai pas vraiment choisi mon métier, j'avais pas les infos/compréhensions suffisantes pour déterminer ce que ce serai ni ce que ça impliquerai pour moi. Mais de toute façon, ces infos/compréhensions j'aurai jamais pu les avoirs. Du coup, "j'ai pris la ligne de plus grande pente" en suivant mes facilités et les trucs sécurisants et j'ai eu de la chance.
Today I'm still asking myself about changing company or even jobs. So it seem more like a dynamic problem than a static solution.
By example I FEEL when using english: reaching more easily consisness and cutting superflous things.
Je sens beaucoup plus de rigueurs et le poids des liens en français mais paradoxalement plus de possibilités de licences poétiques.
So working this duality help me think and create more easily (throught switching), especially when I'm reaching my limits/dead ends: tiredness, crumbling intuitions, complexity, ...
Ça me permet de passer le temps à traduire, de donner du temps au temps pour que l'inspiration me le rende.
@Blackbutterfly, je te suis d'ailleurs très reconnaissant d'aller t'essayer sur ce terrain d'expérimentation !
C'est une bonne impression. (Ah ! que c'est cool d'échanger avec d'autres qui "voient" les significations.)Blackbutterfly a écrit:Intéressant comme tu définis le rapport aux autres : le zèbre serait-il donc à un autre niveau de ce "logical core" ? Du moins, parviendrait-il à échanger plus en profondeur ou c'est juste l'impression que je me fais de ton explication ?
I must admit that I'm kind of confused with logics sometimes. I'm more of a intuitive thinker (but that doesn't excuse anything, I still want to sort this out)
En fait, ça rejoint pas mal le concept "d'échange de significations", du coup je "vois" ce que tu veux dire pour la suite.
Et le décalage que tu reconstitues dans le dialogue, c'est exactement ça !
Je viens de me rendre compte que je n'aime finalement pas trop le terme de "logical core" ou que je l'explique mal car je vois que ça induit que les zèbre auraient accès à des logiques plus "profonde" dans le sens "fondamentales", hors c'est plus logique de le voir dans l'autre sens.
It's animals "logics and illogisms" that are the true core/roots for all logics. Human logics are an addition. I think zerbra is even another small addition or at least a redirection.
On "voit" par rapport au général, plus exactement on peut tout regarder d'un ensemble/bloque. Lorsqu'un lambda "tâtonnera" par rapport à un ensemble de valeurs apprises.
Having watched few video of one of "Penser l'écart" autor, I find that it's a point of view worth hearing (I'm watching slowly from the oldest ones to the new ones).
Une vision intéressante ! (I'll have more to think...)Blackbutterfly a écrit:Pour "the beast", je n'ai pas vraiment parlé d'une bête (bon, ok, je l'ai un peu sous-entendu avec mes images mentales^^), je me suis référée à la "chose", parce que je ne sais ce que c'est. (le zèbre ?) Et tu m'as donné une piste intéressante en en parlant : le mot a plusieurs sens, dont un qui se rapporte au genre animal, et un autre à la bêtise. Imagine que la "bête" qui est à l'intérieur peut être ce qui nous rend "bête" aux yeux des autres, d'où un décalage. Ou bien la "bête" devient la peur de commettre une bêtise, un faux pas...
Can you find a way to do more than one?Blackbutterfly a écrit:Côté métier, c'est là que mes soucis se confondent : j'ai beaucoup pensé à l'art et l'artisanat, et comme je suis du côté littéraire des choses (même si tout ce qui est scientifique me manque beaucoup, j'y reviendrai), j'ai pensé à la traduction. C'est plus ou moins ce qui m'a menée là où je suis. Mais, soyons réalistes, il y a peu d'emploi et ça ne paie pas si bien que ça... Tous les métiers qui me plaisent ont ce problème.
L'informatique... je ne sais pas. Tout dépend du métier, j'imagine. Mais je te remercie, je vais quand même me renseigner pour voir ce qui pourrait être à ma portée.
Le problème quand on a des "facilités" un peu partout (selon les intérêts qu'on y met), c'est que notre seule limite reste la volonté, et qu'à force de vouloir tout faire, on ne fait jamais rien. A force de se reconnaître dans tous les métiers, aucun ne nous correspond vraiment...
Je viens de faire l'acquisition d'un manuel de neurosciences, parce que la physique/SVT/biologie du lycée me manquait trop, et que j'ai un intérêt croissant (même si depuis toujours) pour ce qui se passe dans notre cerveau et notre système nerveux.
C'est déroutant de découvrir qu'étudier en solo, non cadré et sur une matière plus "scientifique" peut réjouir autant... J'ai l'impression de revenir aux sources, lorsque je lisais tout ce qui me passait par la main, de moi-même et pour moi-même. Ça me soulage du conformisme de la prépa, qui m'insupporte de plus en plus.
That's why I'm really lost right now, I don't know what to do, hold on ? abandon ? go another way ?
I think I'm going mad with all those questions now. But it's part of life...
Later or sooner, I will sort things out and the sun will rise in my eyes
Hope it does for you too !
Un travail est-il un choix de vie ? Ou seulement un travail ?
Personnellement, j'ai pas vraiment choisi mon métier, j'avais pas les infos/compréhensions suffisantes pour déterminer ce que ce serai ni ce que ça impliquerai pour moi. Mais de toute façon, ces infos/compréhensions j'aurai jamais pu les avoirs. Du coup, "j'ai pris la ligne de plus grande pente" en suivant mes facilités et les trucs sécurisants et j'ai eu de la chance.
Today I'm still asking myself about changing company or even jobs. So it seem more like a dynamic problem than a static solution.
Langages each have their specificity.isadora a écrit:je m'interroge... qu'apportent les phrases en anglais dans ton post ?
quel est l'intérêt de mélanger les deux langues ?
es-tu bilingue ou as tu vécu dans un pays dont c'est la langue ?
le conformisme de la prépa, peut être faut il le prendre comme un jeu, avec de la distance, cela ne dure pas si longtemps que ça, deux petites années.
By example I FEEL when using english: reaching more easily consisness and cutting superflous things.
Je sens beaucoup plus de rigueurs et le poids des liens en français mais paradoxalement plus de possibilités de licences poétiques.
So working this duality help me think and create more easily (throught switching), especially when I'm reaching my limits/dead ends: tiredness, crumbling intuitions, complexity, ...
Ça me permet de passer le temps à traduire, de donner du temps au temps pour que l'inspiration me le rende.
@Blackbutterfly, je te suis d'ailleurs très reconnaissant d'aller t'essayer sur ce terrain d'expérimentation !
The Wise Duck- Messages : 208
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Re: Présentation et questionnements
isadora a écrit:quand à partir d un mot qui m interpelle au milieu d une page et quelques MP c est une petite soeur que j ai découverte, je me dis que ce forum est magique.
Merci, c'est très gentil de me considérer ainsi, j'aimerais bien qu'on puisse faire pareil avec tous les humains du monde -la fraternité est un sentiment qui manque en France (partout au final ?), et pourtant elle est dans notre devise... (C'est un rêve d'idéaliste, après tout !)
Fou comme le monde est grand et petit à la fois
Re: Présentation et questionnements
siamois93 a écrit:L’informatique, avant les mulots, c’était essentiellement des langages. C’est essentiellement l’informatique qui m’a amené à pratiquer l’anglais autrement qu’en cours.
Nos plus ou moins grandes hypersensibilités font que parfois on se sent mal à l’aise. Mais en fait dans ces cas là, ce n’est pas notre malaise que l’on ressent mais celui des autres qui nous envahit.
Tu nous a dit quelles langues tu étudies ?
Les sonorités peuvent m’attirer mais pour d’autres langues ce sera plutôt la structure des phrases ou des points de grammaire. L’hébreu a quelques aspects bien amusants relativement au français, culturellement, historiquement.
J'étudie actuellement l'anglais (ma langue de prédilection, et comme @TheWiseDuck, je ressens une grande différence avec le français, il m'est plus facile de m'exprimer car elle laisse transparaître l'émotion. Ou c'est juste comme ça que je l'utilise^^) et l'espagnol en prépa. J'ai étudié l'italien (ma LV2 avant la prépa, oui, l'espagnol était ma LV3 du coup... et je m'éclatais malgré la proximité des deux langues !). Je ne fais donc plus d'italien à mon grand regret, mais j'essaie d'apprendre le coréen de moi-même, sans jamais m'y être vraiment mise...
Ah oui, je fais aussi du grec, que je trouve très beau à la fois en terme de sonorités (beaucoup de voyelles) et de logique (pour la philosophie, notamment), mais je ne suis pas très douée. J'ai oublié mes bases !
Dans ma liste, j'aimerais bien rajouter une langue nordique (suédois ou quelque chose dans ce genre), le chinois et le gaélique irlandais. (L'Irlande est, avec l'Angleterre, ma terre de cœur !). Quelqu'un m'a dit un jour que parler plusieurs langues, c'est voir la vie de différentes manières, avec le prisme de différentes cultures et manières de penser, et je trouve ça très vrai.
L'hébreu ? Est-ce que tu pourrais m'en dire plus, s'il te plaît ? Ça m'intrigue. Une de mes profs de lettres a parlé un jour de lire la Bible en hébreu (à titre informatif, pas religieux) et c'est une idée qui me plaît.
Le papillon est l'animal qui me représente, celui dont je me sens le plus proche : je suis du genre qui "papillonne" entre plusieurs sujets, plusieurs domaines. Par le papillon, je cherche l'élévation, l'aspect multicolore de la vie, comme si on voyait à travers un prisme. Ensuite, mon pseudo sur ce site vient de ceux que j'utilise sur des sites d'écriture. Être Blackbutterfly, c'est être un papillon qui remplit ses ailes de toutes les couleurs possibles de la vie (le noir = somme de toutes les couleurs, si je ne me trompe pas), qui explore tout avec ses ailes noires d'encre -c'est le poète en moiD’où viens ce mot butterfly ? La mouche du beurre ? La mouche au beurre noir ? As-tu des explications ?
Au fait, rien de plus agaçant que les mouches. ^^
L'avoir mis en anglais, d'ailleurs, ce n'est pas pour "faire cool", c'est pour exprimer l'émotion, conformément à ce que j'ai dit plus haut. Je ne me laisserai pas enfermer par les mots français, ni dans quoi que ce soit !
Re: Présentation et questionnements
Pour moi le fait que jc ne partage pas les mêmes émotions selon la langue vient essentielement du contexte d'apprentissage, familial ou non..
Tu n'as peut-être pas entendu parler de Chaveta - Jéromine Pasteur.
IPour ce qui est des animaux et de leurs modes de communication, Laïla del Monte apporte quelque chose de vraiment puissant comme témoignage.
Tu ne m'a pas répondu sur l'étymologie de Butterfly. Ce n'est pas facile l'étymologie, surtout sur internet. Je n'ai pas de source fiable.
Tu n'as peut-être pas entendu parler de Chaveta - Jéromine Pasteur.
IPour ce qui est des animaux et de leurs modes de communication, Laïla del Monte apporte quelque chose de vraiment puissant comme témoignage.
Tu ne m'a pas répondu sur l'étymologie de Butterfly. Ce n'est pas facile l'étymologie, surtout sur internet. Je n'ai pas de source fiable.
Re: Présentation et questionnements
Plus que beaucoup d'autres langues l'hébreu véhicule des concepts puissants.
Il n'y a pas de verbe être ni avoir.
Certains mots sont pluriel comme visage, panim.
Les genres masculins et féminins peuvent être l'opposé de ce dont on a l"habitude : soleil est féminin, lune masculin.
C'est plus intéressant d'apprendre avec des juifs un peu pratiquants dans un oulpan par exemple.
Sais-tu quand a été mise en place la classification langues sémitiques vs indo-européennes ?
Il n'y a pas de verbe être ni avoir.
Certains mots sont pluriel comme visage, panim.
Les genres masculins et féminins peuvent être l'opposé de ce dont on a l"habitude : soleil est féminin, lune masculin.
C'est plus intéressant d'apprendre avec des juifs un peu pratiquants dans un oulpan par exemple.
Sais-tu quand a été mise en place la classification langues sémitiques vs indo-européennes ?
Re: Présentation et questionnements
C'est mon expérience aussi. J'ai grandi en France, j'ai été trainé pendant des années dans des églises francophones. Puis j'ai décroché, et oublié tout ça.siamois93 a écrit:Pour moi le fait que jc ne partage pas les mêmes émotions selon la langue vient essentielement du contexte d'apprentissage, familial ou non..
Puis je me suis marié avec une évangélique qui m'a traîné pendant des années à l'église. Anglophone. C'était complètement nouveau, mais je n'avais pas de bagage émotionnel là-dessus. Quand le pasteur disait "bless the lord", bon, voilà, je ne crois pas en l’existence dudit lord, mais ça s'arrêt là. Et puis soudain on est passé à l'église francophone, qui disait exactement la même chose. En Français. "Louer le seigneur". Et là, boum! Retour de trauma extrêmement violent. Alors que la signification est rigoureusement la même, le vécu était radicalement différent.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
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