Voyons voir ...
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The Wise Duck
So Sûre 2
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Voyons voir ...
Sud-est de la Sardaigne.
Le ciel est plutôt bas ce soir. Le monte Minni est balayé d’un brouillard de nuage. A intervalles irréguliers, Capo Carbonara et l’île de Serpentera se dévoilent en contrebas. Malgré l’humidité la température est encore douce. Mais j’ai tout de même allumé un feu dans la cheminée. Les chattes adorent. Et je ne sais rien leur refuser.
Aucun son d’origine « humaine » ne me parvient. Le mas est à plus de six kilomètres de la première route goudronnée et nous sommes les seuls – ou presque – à emprunter la piste déglinguée. Et, le trafic aérien est anémique en ces temps de COVID-19. Tout comme l’intelligence des gouvernants et des peuples.
Geneviève mon amie, ou plutôt ma sœur d’infortune et de fortunes doit se tenir coite en quelque endroit. En son bureau ou dans son atelier.
N’avoir aucune perception sensorielle d’origine « humaine » étrangère m’est infiniment agréable. Autant vous l’écrire tout de suite, avant que vous ne le deviniez d’évidence, je n’aime pas les « humains ». Je ne les déteste pas non plus, d’ailleurs. J’aimerai qu’ils me soient indifférents, mais je n’y parviens pas. Puisque je leur dois le lavis anxieux de mon âme. Et dont – même en cette thébaïde sarde - je ne me suis point défait.
J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » - lorsque toutes deux se montrent dénuées de courage et de très hautes capacités de travail.
Ce lieu est paisible. Tout en n’étant fait que de puissance. Celle des flots qui viennent battre cette péninsule de granites. Celles des vents et des courants qui les fécondent.
Le lieu est paisible. Mais cette paix ne serait rien sans celle de l’âme qui l’habite. Et cette paix ne serait pas sans les guerres qui l’ont précédée. Pendant presque un demi-siècle. Un demi-siècle de guerres intestines, de conflits extérieurs, de questions sans réponses, d’atermoiements, d’allers et de retours.
En compagnie d’un whisky japonais et d’un cigarillo de cuba – un Nikka Coffey Grain et un Mini White Cohiba pour ne rien vous cacher – je me souviens...
Je me souviens de la violence de l’abandon maternel et de l’angoisse de dissolution conséquente.
Je me souviens de la violence des coups paternels et de la sidération conséquente.
Et je me souviens de l’immense culpabilité induite. Injustifiée. Mais il faudra plus de trente ans pour que soit rendu à César.
Je me souviens de l’anesthésie du corps et du coeur qui s’en suivit.
Je me souviens des heures, des jours, des années d’un interminable ennui dans ce monde.
Je me souviens de l’extraordinaire richesse de l’imagination dans les chemins de l’âme.
Je me souviens des humiliations vécues aux abords de l’adolescence avec le seul désir de n’être tout simplement plus. Et je me souviens de ma première métamorphose. Celle qui allait faire d’une victime, un bourreau. Quelque fois… Mais raisonnable. Et donc « auto-empêché ».
Je me souviens de mes triomphes. Sportif de haut niveau, officier dans un corps d'élite de l’Armée Française, patron de PME florissante, docteur d’état en Philosophie des Sciences... Baiseur de haut niveau, mettant à ses pieds de précédentes icones inaccessibles. Jeune loup côtoyant Maires, Sénateurs, Députés et hauts fonctionnaires de l’Etat.
Je me souviens de mes catastrophes. De mes vomissements de terreur avant que de partir en mission, de ma conscience de l’inanité comme de la contradiction de mon engagement. De mon angoisse – indissoluble dans l’alcool et le sexe – devant l’éventualité de la « réussite ». Au prix de la perte certaine de mon âme.
Je me souviens de mes passions, comme de mes folles illusions. Et de ce qu’il m’en a coûté de chagrin et de désespoir de les perdre.
Je me souviens de tout. Ces évènements, leurs ressentis et conceptualisations me fondent. Et cependant … Aujourd’hui, tout se passe comme si tout cela était advenu à un autre que moi. C’est sans doute parce que je me souviens de tout, que je peux – désormais - vivre dans l’oubli.
Demain, il fera beau. Je descendrai au port et sortirai le canote pour aller plonger. Au retour, je boirai quelques verres de Vermantino di Gallura avec mes copains, pêcheurs et plongeurs professionnels du coin. Que j’épongerai d’une ventrée de linguine « frutti del mare ».
Certains - les plus persévérants - me proposeront encore de venir dîner chez eux. Obstiné, je refuserai. Je ne mets plus les pieds dans l'intimité de qui que ce soit et je sélectionne farouchement qui j'autorise à glisser un orteil dans la mienne.
Puis, je remonterai dans mes pénates m’adonner au délice vertueux de la sieste quotidienne. Ensuite, le temps sera venu d’emmener gambader Eros et Psyché – les deux bergers « Aussies » - dans la colline. Peut-être, entre chênes verts et lièges, arbousiers et genévriers, aurons-nous la grâce de la vision fugitive d’un cerf ?
Plus tard, je donnerai la main – et le cœur – à Geneviève, en cuisine, à la préparation du dîner ou à un plat roboratif pour les jours à venir. Des gnocchettis à la saucisse, un gratin de pain au fromage, et pourquoi pas un cochon de lait à la broche ? Cela fait déjà longtemps avec les chaleurs de l’été.
Et puis nous dînerons. Opportunité de nous raconter notre journée, d’interpréter son influence sur nos âmes. Et puis, nous partagerons un verre de liqueur de myrte de notre fabrication, en silence, sur la terrasse, dans la contemplation de la nature sauvage, la caresse du Ponant sur le visage.
Notre désir est qu’il en soit ainsi jusqu’à notre mort. Mais peut-être que la folie des « humains » en décidera autrement. Ce serait dommage…
Mais, en tout état de cause, je n’ai point décrété l’adieu aux armes. Je les ai simplement rangées dans la grange. Bien graissées. Prêtes à resservir…
P.S : Je me prénomme Gilles. Je suis THQI 150 « homogène » doublement certifié WISC / WAIS. Ma compagne également.
Le ciel est plutôt bas ce soir. Le monte Minni est balayé d’un brouillard de nuage. A intervalles irréguliers, Capo Carbonara et l’île de Serpentera se dévoilent en contrebas. Malgré l’humidité la température est encore douce. Mais j’ai tout de même allumé un feu dans la cheminée. Les chattes adorent. Et je ne sais rien leur refuser.
Aucun son d’origine « humaine » ne me parvient. Le mas est à plus de six kilomètres de la première route goudronnée et nous sommes les seuls – ou presque – à emprunter la piste déglinguée. Et, le trafic aérien est anémique en ces temps de COVID-19. Tout comme l’intelligence des gouvernants et des peuples.
Geneviève mon amie, ou plutôt ma sœur d’infortune et de fortunes doit se tenir coite en quelque endroit. En son bureau ou dans son atelier.
N’avoir aucune perception sensorielle d’origine « humaine » étrangère m’est infiniment agréable. Autant vous l’écrire tout de suite, avant que vous ne le deviniez d’évidence, je n’aime pas les « humains ». Je ne les déteste pas non plus, d’ailleurs. J’aimerai qu’ils me soient indifférents, mais je n’y parviens pas. Puisque je leur dois le lavis anxieux de mon âme. Et dont – même en cette thébaïde sarde - je ne me suis point défait.
J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » - lorsque toutes deux se montrent dénuées de courage et de très hautes capacités de travail.
Ce lieu est paisible. Tout en n’étant fait que de puissance. Celle des flots qui viennent battre cette péninsule de granites. Celles des vents et des courants qui les fécondent.
Le lieu est paisible. Mais cette paix ne serait rien sans celle de l’âme qui l’habite. Et cette paix ne serait pas sans les guerres qui l’ont précédée. Pendant presque un demi-siècle. Un demi-siècle de guerres intestines, de conflits extérieurs, de questions sans réponses, d’atermoiements, d’allers et de retours.
En compagnie d’un whisky japonais et d’un cigarillo de cuba – un Nikka Coffey Grain et un Mini White Cohiba pour ne rien vous cacher – je me souviens...
Je me souviens de la violence de l’abandon maternel et de l’angoisse de dissolution conséquente.
Je me souviens de la violence des coups paternels et de la sidération conséquente.
Et je me souviens de l’immense culpabilité induite. Injustifiée. Mais il faudra plus de trente ans pour que soit rendu à César.
Je me souviens de l’anesthésie du corps et du coeur qui s’en suivit.
Je me souviens des heures, des jours, des années d’un interminable ennui dans ce monde.
Je me souviens de l’extraordinaire richesse de l’imagination dans les chemins de l’âme.
Je me souviens des humiliations vécues aux abords de l’adolescence avec le seul désir de n’être tout simplement plus. Et je me souviens de ma première métamorphose. Celle qui allait faire d’une victime, un bourreau. Quelque fois… Mais raisonnable. Et donc « auto-empêché ».
Je me souviens de mes triomphes. Sportif de haut niveau, officier dans un corps d'élite de l’Armée Française, patron de PME florissante, docteur d’état en Philosophie des Sciences... Baiseur de haut niveau, mettant à ses pieds de précédentes icones inaccessibles. Jeune loup côtoyant Maires, Sénateurs, Députés et hauts fonctionnaires de l’Etat.
Je me souviens de mes catastrophes. De mes vomissements de terreur avant que de partir en mission, de ma conscience de l’inanité comme de la contradiction de mon engagement. De mon angoisse – indissoluble dans l’alcool et le sexe – devant l’éventualité de la « réussite ». Au prix de la perte certaine de mon âme.
Je me souviens de mes passions, comme de mes folles illusions. Et de ce qu’il m’en a coûté de chagrin et de désespoir de les perdre.
Je me souviens de tout. Ces évènements, leurs ressentis et conceptualisations me fondent. Et cependant … Aujourd’hui, tout se passe comme si tout cela était advenu à un autre que moi. C’est sans doute parce que je me souviens de tout, que je peux – désormais - vivre dans l’oubli.
Demain, il fera beau. Je descendrai au port et sortirai le canote pour aller plonger. Au retour, je boirai quelques verres de Vermantino di Gallura avec mes copains, pêcheurs et plongeurs professionnels du coin. Que j’épongerai d’une ventrée de linguine « frutti del mare ».
Certains - les plus persévérants - me proposeront encore de venir dîner chez eux. Obstiné, je refuserai. Je ne mets plus les pieds dans l'intimité de qui que ce soit et je sélectionne farouchement qui j'autorise à glisser un orteil dans la mienne.
Puis, je remonterai dans mes pénates m’adonner au délice vertueux de la sieste quotidienne. Ensuite, le temps sera venu d’emmener gambader Eros et Psyché – les deux bergers « Aussies » - dans la colline. Peut-être, entre chênes verts et lièges, arbousiers et genévriers, aurons-nous la grâce de la vision fugitive d’un cerf ?
Plus tard, je donnerai la main – et le cœur – à Geneviève, en cuisine, à la préparation du dîner ou à un plat roboratif pour les jours à venir. Des gnocchettis à la saucisse, un gratin de pain au fromage, et pourquoi pas un cochon de lait à la broche ? Cela fait déjà longtemps avec les chaleurs de l’été.
Et puis nous dînerons. Opportunité de nous raconter notre journée, d’interpréter son influence sur nos âmes. Et puis, nous partagerons un verre de liqueur de myrte de notre fabrication, en silence, sur la terrasse, dans la contemplation de la nature sauvage, la caresse du Ponant sur le visage.
Notre désir est qu’il en soit ainsi jusqu’à notre mort. Mais peut-être que la folie des « humains » en décidera autrement. Ce serait dommage…
Mais, en tout état de cause, je n’ai point décrété l’adieu aux armes. Je les ai simplement rangées dans la grange. Bien graissées. Prêtes à resservir…
P.S : Je me prénomme Gilles. Je suis THQI 150 « homogène » doublement certifié WISC / WAIS. Ma compagne également.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Bienvenue ici
Un plaisir de vous lire.
Voyons voir, vivement la suite.
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Voyons voir ...
Bienvenue
Ça fait plaisir de lire ce post, vivifiant et reposant en même temps.
Belle osmose entre les personnes et avec le lieu, et l'uni-vers.
Bravo.
Je vous souhaite le meilleur.
Ça fait plaisir de lire ce post, vivifiant et reposant en même temps.
Belle osmose entre les personnes et avec le lieu, et l'uni-vers.
Bravo.
Je vous souhaite le meilleur.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Ça donne vraiment faim !ABRAXAS a écrit:Plus tard, je donnerai la main – et le cœur – à Geneviève, en cuisine, à la préparation du dîner ou à un plat roboratif pour les jours à venir. Des gnocchettis à la saucisse, un gratin de pain au fromage, et pourquoi pas un cochon de lait à la broche ? Cela fait déjà longtemps avec les chaleurs de l’été.
Bienvenu ! Welcome!
En Nikka j'ai le Taketsuru, quelle différence avec le Coffey Grain ?
Sinon je suis fan du STAGG Jr (Kentuky straigth bourbon whiskey).
Au plaisir de discuter plaisirs !
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Voyons voir ...
Passé et futur invoqués pour un présent bienvenu enfin.
Bien advenu ici, vois et émane comme il te sied.
Bien advenu ici, vois et émane comme il te sied.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Merci à vous.
@ The Wise Duck :
Le Taketsuru - si je ne m'abuse - est un blend de malts. Excellent soit dit en passant. Le Coffey grain est - quant à lui - issu du maïs. Comme les Bourbons. Vous devriez donc apprécier.
@ The Wise Duck :
Le Taketsuru - si je ne m'abuse - est un blend de malts. Excellent soit dit en passant. Le Coffey grain est - quant à lui - issu du maïs. Comme les Bourbons. Vous devriez donc apprécier.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Merci pour le conseil/l'information, ce sera le prochain sur la liste !
(Il va falloir trouver une petite place ...)
(Il va falloir trouver une petite place ...)
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Voyons voir ...
Nikka, je valide le choix. J adore le « from the barrel ». Ça vaut pas le Linkwood dont je ne me souviens plus le nom de la « série limitée », un petit jésus en culotte de velour, mais pas loin.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Très bel art de l'écriture !
Qui me fait penser à ces citations :
" Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. " Jack London
" L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence. " Christian Bobin
" Écrivez ! Noircir le papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit. " Aldous Huxley
Bienvenue
Qui me fait penser à ces citations :
" Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. " Jack London
" L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence. " Christian Bobin
" Écrivez ! Noircir le papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit. " Aldous Huxley
Bienvenue
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Voyons voir ...
Bienvenue anguipède aléctorocéphale .
"J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » - lorsque toutes deux se montrent dénuées de courage et de très hautes capacités de travail."
Ce forum ne vous apprendra donc rien .
Paix sur vous .
"J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » - lorsque toutes deux se montrent dénuées de courage et de très hautes capacités de travail."
Ce forum ne vous apprendra donc rien .
Paix sur vous .
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Hay a écrit:Bienvenue anguipède aléctorocéphale .
"J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » - lorsque toutes deux se montrent dénuées de courage et de très hautes capacités de travail."
Ce forum ne vous apprendra donc rien .
C’est trop vite dit. A suivre.
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Moi non plus je n'apprécie pas trop les présupposés de cet ordre.
Paix à tous car ...Dieu protège
Paix à tous car ...Dieu protège
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Voyons voir ...
Superbe présentation, comme je n'en lis pas assez souvent.
On dirait l'épilogue (heureux mais un brin désabusé) d'un roman... en tout cas l'atmosphère qui s'en dégage m'a touchée.
Bienvenue ici, et merci pour ce joli moment de lecture.
(La Sardaigne... je m'étais promis de faire un jour un circuit "sites nuragiques", mais ce projet a basculé dans la catégories conditionnel passé...)
On dirait l'épilogue (heureux mais un brin désabusé) d'un roman... en tout cas l'atmosphère qui s'en dégage m'a touchée.
Bienvenue ici, et merci pour ce joli moment de lecture.
(La Sardaigne... je m'étais promis de faire un jour un circuit "sites nuragiques", mais ce projet a basculé dans la catégories conditionnel passé...)
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Anguipède aléctorocéphale ,
"C’est trop vite dit."
"Moi non plus je n'apprecie pas trop les pressuposés de cet ordre. "
Cave canem .
"C’est trop vite dit."
"Moi non plus je n'apprecie pas trop les pressuposés de cet ordre. "
"J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » "
Cqfd .
Ce forum ne vous apprendra donc rien .
Puisse-t-il , de vous , Gilles , connaitre .
Paix sur vous et votre compagne .
"C’est trop vite dit."
"Moi non plus je n'apprecie pas trop les pressuposés de cet ordre. "
Cave canem .
"C’est trop vite dit."
"Moi non plus je n'apprecie pas trop les pressuposés de cet ordre. "
"J’écris « humain » avec des guillemets par commodité abréviative. Quelques centaines de pages ne suffiraient sans doute pas pour préciser ma pensée conceptuelle et mes ressentis sur cette étonnante engeance. Laconiquement, je définirai l’humain « entre guillemets » comme un demeuré sans âme. Ou à l’âme si faible ou si malade que – conséquemment – le processus de métamorphoses successives sensé le faire devenir de plus en plus semblable à l’archétype ne peut s’accomplir. Dans le corpus « psy », les concepts de psychose, perversion, cas limite et névrose sont tout à fait pertinents. A mon humble avis. Affectant dans les mêmes proportions les personnalités « normales » et les « hauts potentiels » "
Cqfd .
Ce forum ne vous apprendra donc rien .
Puisse-t-il , de vous , Gilles , connaitre .
Paix sur vous et votre compagne .
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Bonsoir,
Il serait peut-être pertinent d'ouvrir un fil sur les whiskies ...
@ Opossum :
Merci. Cette phalène est - en effet - fort bien nommée. Sans doute à cause de ses couleurs. Quelque "chose" d'un innommable qui se fait ressentir.
@ Zarbitude :
Merci. Sincèrement touché.
Superbes citations. Opportunes.
Dieu protège, certes. Mais de quoi ou de qui ? Peut-être de Lui-même ( ou d'Elle-même ) lorsqu'Il lui prend l'envie salutaire de nous éprouver.
@ Hay :
Sans flagornerie : compréhension et déduction remarquable. Et remarquée ...
J'adore vos aussi laconiques qu'imperturbables "cave canem" et "CQFD".
Merci pour vos voeux de Paix. Puisse le dieu Pan et sa paneikon deima vous entendre.
@ Wyrdwynn :
Merci. Touché.
Le "romanesque" ne s'introduit-il pas dans toute vie lorsque le confort du corps et de l'égo ne sont pas l'unique ambition élevée au rang de divinité ?
Quant à l'épilogue... Rien ne presse !
Il serait peut-être pertinent d'ouvrir un fil sur les whiskies ...
@ Opossum :
Merci. Cette phalène est - en effet - fort bien nommée. Sans doute à cause de ses couleurs. Quelque "chose" d'un innommable qui se fait ressentir.
@ Zarbitude :
Merci. Sincèrement touché.
Superbes citations. Opportunes.
Dieu protège, certes. Mais de quoi ou de qui ? Peut-être de Lui-même ( ou d'Elle-même ) lorsqu'Il lui prend l'envie salutaire de nous éprouver.
@ Hay :
Sans flagornerie : compréhension et déduction remarquable. Et remarquée ...
J'adore vos aussi laconiques qu'imperturbables "cave canem" et "CQFD".
Merci pour vos voeux de Paix. Puisse le dieu Pan et sa paneikon deima vous entendre.
@ Wyrdwynn :
Merci. Touché.
Le "romanesque" ne s'introduit-il pas dans toute vie lorsque le confort du corps et de l'égo ne sont pas l'unique ambition élevée au rang de divinité ?
Quant à l'épilogue... Rien ne presse !
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Moi aussi j'ai été sincèrement touchée.
Je ne sais pas grand choses de Dieu, seulement qu'Il est amour et que je crois en Lui.
Mais c'est déjà beaucoup.
Cordialement
Je ne sais pas grand choses de Dieu, seulement qu'Il est amour et que je crois en Lui.
Mais c'est déjà beaucoup.
Cordialement
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Voyons voir ...
Bienvenue
Simulation- Messages : 5
Date d'inscription : 25/10/2020
Localisation : Simulé par la matrice...
Re: Voyons voir ...
te sens-tu séparé du monde pélerin ?
Afigurd Kanard- Messages : 2
Date d'inscription : 11/09/2020
Re: Voyons voir ...
@ Tous :
Trois petits tours et puis s'en va.
Bien ... Je vous dis en toute simplicité triviale : Ciao, les bugues !
Jamais deux sans trois, paraît-il... Voilà qui est fait. La coïncidence s'est changée en preuve.
Trois n'engendrera pas quatre. Parce que Trois engendre l'Un comme Quatrième. ( Axiome de Marie.)
Intuition, pur hasard, synchronicité ? Peu importe. De ce troisième séjour en ces lieux, j'emporte une rencontre exceptionnelle, un lien encore ténu qui vaut d'être suivi.
Il suffit d'un, n'est ce pas ...
Trois petits tours et puis s'en va.
Bien ... Je vous dis en toute simplicité triviale : Ciao, les bugues !
Jamais deux sans trois, paraît-il... Voilà qui est fait. La coïncidence s'est changée en preuve.
Trois n'engendrera pas quatre. Parce que Trois engendre l'Un comme Quatrième. ( Axiome de Marie.)
Intuition, pur hasard, synchronicité ? Peu importe. De ce troisième séjour en ces lieux, j'emporte une rencontre exceptionnelle, un lien encore ténu qui vaut d'être suivi.
Il suffit d'un, n'est ce pas ...
Invité- Invité
Re: Voyons voir ...
Bon voyage et bon port à toi.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Voyons voir ...
- Kon ( très) finement J 00
Afigurd Kanard- Messages : 2
Date d'inscription : 11/09/2020
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