L'impolitesse
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L'impolitesse
Bonjour,
Comment vivez-vous l'impolitesse ?
Pour situer le contexte, j'en appelle au Larousse : "caractère de quelqu'un ou de son attitude qui va à l'encontre des règles du savoir-vivre".
(++ : Le savoir-vivre se définit comme la capacité à se conduire de façon appropriée dans un contexte social et culturel donné et à interagir convenablement avec les autres personnes présentes.)
Me concernant, cela est très souvent très violent, j'ai l'impression d'être agressé dans ce que je suis, qu'on porte atteinte à ma personne ?
Et vous ?
Comment vivez-vous l'impolitesse ?
Pour situer le contexte, j'en appelle au Larousse : "caractère de quelqu'un ou de son attitude qui va à l'encontre des règles du savoir-vivre".
(++ : Le savoir-vivre se définit comme la capacité à se conduire de façon appropriée dans un contexte social et culturel donné et à interagir convenablement avec les autres personnes présentes.)
Me concernant, cela est très souvent très violent, j'ai l'impression d'être agressé dans ce que je suis, qu'on porte atteinte à ma personne ?
Et vous ?
mondonga- Messages : 27
Date d'inscription : 11/09/2020
Re: L'impolitesse
Salut Mondonga.
Je vais aller vraiment au plus simple. La définition que je pourrais donner de l'impolitesse, notamment si elle est parfaitement consciente de son auteur, serait une sorte de reniement de l'humanité d'autrui.
Après, reste à savoir les vraie moteurs intimes qui poussent la personne impolie à l'être.
Tout le spectre comportemental peut être d'ailleurs visité. Cela peut aller du simple mépris crassement méchant en passant pas l'expression renfermée de la souffrance jusqu'à la rébellion active. (car on n'en vient pas à dire, par exemple, "fuck the police" sans se souvenir au moins d'une blessure primitive de l'égo). En fait l'important, c'est de savoir ce qui nourri ce moteur initial. Et parfois, on peut pardonner en connaissance de cause. Parfois pas...
A plus tard. Bonne journée à toi.
Hig.
.
Je vais aller vraiment au plus simple. La définition que je pourrais donner de l'impolitesse, notamment si elle est parfaitement consciente de son auteur, serait une sorte de reniement de l'humanité d'autrui.
Après, reste à savoir les vraie moteurs intimes qui poussent la personne impolie à l'être.
Tout le spectre comportemental peut être d'ailleurs visité. Cela peut aller du simple mépris crassement méchant en passant pas l'expression renfermée de la souffrance jusqu'à la rébellion active. (car on n'en vient pas à dire, par exemple, "fuck the police" sans se souvenir au moins d'une blessure primitive de l'égo). En fait l'important, c'est de savoir ce qui nourri ce moteur initial. Et parfois, on peut pardonner en connaissance de cause. Parfois pas...
A plus tard. Bonne journée à toi.
Hig.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
isNaN- Messages : 505
Date d'inscription : 30/07/2020
Re: L'impolitesse
Je vois que cela vous même état psychique que moi.
Ça me rassure.
Merci pour vos commentaires
Ça me rassure.
Merci pour vos commentaires
mondonga- Messages : 27
Date d'inscription : 11/09/2020
Re: L'impolitesse
faudrait mettre un impôt sur l'impolitesse on l'appelerait...
K-Pax- Messages : 60
Date d'inscription : 20/02/2020
Localisation : sur mon cul
Re: L'impolitesse
Salut Mondonga et K-pax. Bonjour tout le monde qui passe par là.
Etrange! Il semble qu'il manque des mots dans vos posts, les gars/les filles. Mais bon c'est pas grave. Je compris faitement sens. Z'inquiétez.
Bon, et si on partait faire un voyage au pays de la fiction...
Pour rendre l'impolitesse imposable en soit, ça serait un vrai foutoir en vérité , d'autant plus que il y aurait toujours une proposition de loi d'un-e sénateur/trice scélérat-e et lobbyiste pour élargir le spectre des mots interdits vers des sous-catégories non essentielles. Ainsi, "enculé" contaminerait le mot "cul" et emporterait la problématique de l'imposition au-delà même de tout contexte bassement sexuel. Par conséquent, ne pourraient plus être dits non plus "culotte", "culot", "culotté", mais aussi "cul-de-sac", de même que "cul de poule" (le récipient). Bref, toute cette optimisation rapporterait en effet un bon pactole au Trésor Public - au début! - mais finirait par scléroser inévitablement toute conversation avec qui que ce soit, sur le plan personnel comme professionnel, et on serait obligé de vivre progressivement la montée en puissance d'une sorte d'auto-confinement de la peur pour ne pas verser continuellement à l'impôt dès que gens croisés dans la rue ou au marché. Ou pire, sur la route, le domaine suprême de l'impolitesse! (Pour rappel situationnel, même si ce n'est pas ce que je pense car je suis généralement un garçon poli > Hum-hum, je cite: "Aller, va te faire mettre profond, connard, avec ta bagnole de merde. Tu l'auras pas l'autre place de parking, sale bâtard. Je me gare en travers si je veux..." Bref, cela serait précipiter la mort de la civilisation, et les avenues seraient vides de monde. (même lorsque la France gagne la Coupe de Monde de foot, et oui. ) Tous et toutes à l'abri chez soi, surtout les plus pauvres en vocabulaire et les exclus des autres formes de systèmes précédents. (c'est à dire, les anciens pauvres normaux, quoi.)
A côté de ça - car il y a toujours une exception à la règle, c'est bien connu - il y aurait forcément aussi de l'évasion fiscale qui serait avancée, programmée et orchestrée hypocritement par des cabinets spécialisés en mots choisis. On conseillerait alors favorablement aux personnes ayant un registre de mots soutenus et assez riches en images crues d'apprendre une langue étrangère, voire un des nombreux patois locaux Africains, ou même une novlangue parfaitement fraîche pour échapper à la pression fiscale mise sur leur collection de livres populaires, de CDs "parental advisory" et bien évidemment leur précieuse série de San-Antonio, œuvre ancienne si prolixe parfois en mots vulgaires de la rue, et en dialogues explicites.
Bref, on reviendrait au point de départ de nourrir l'interdit pour l'interdit, et il faudrait finalement faire une Révolution un jour pour libérer le mot de ses entraves légales. On taguerait alors des "cul-de-jatte" et des "culs de bouteille" sur les murs des plus grandes institutions étatiques, par pure provocation, même si cela, isolément, n'a aucun sens. Formulation au comble de l'absurde. Les commissariats de quartier, premiers bastions ennemis rencontrés sur le chemin de la réhabilitation lexicale par le peuple vengeur, se verraient alors recouverts d'écritures infamante telles que "A bas la Peau Lisse*. Nous, nous sommes les sans-CULottes de la libération du Verbe."
Puis, inexorablement la paix reviendrait après avoir retrouvé tout un monde contemporain épuisé dans un effort de guerre intense qui aurait mis à genoux les justiciables, tout autant que les autorités d'ailleurs, devenues à court de balles de LBD et de fifrelins, puisque les caisses sont vides. (Car à trop taxer, on fini par ne plus rien rentrer. Et toc!) Peu de temps après la réconciliation nationale et la chute de tous les murs de la honte, un accord serait alors trouvé rapidement pour briser des listes entières de mots interdits et fiscalement trop lourds pour le peuple ordinaire et on pourrait enfin revenir à une forme de dialogue plus ouvert entre concitoyens...... cela par quoi on aurait pu tout simplement commencé dès le départ avant même la mise sous imposition de mots outranciers. C'est à dire, apprendre à se parler respectueusement...
Coup de boutoir après coup de boutoir, n'est-ce pas comme ça que le Monde s'est tout doucement extirpé du Moyen-Age? M'ouais, je crois bien...
Comme disait l'autre, je ne sais plus qui d'ailleurs, "on vit vraiment une époque formidable!"
* Oui, en effet, le mot "Police" fut lui-même banni à la suite du classement sous Lexique Noir à cause des expressions "Nike la police", "Fuck the Police", etc, etc.. utilisé massivement par les opposants et les détracteurs du système. Il fallait donc utiliser un subterfuge phonétique. De mémoire de vieil homme que je suis à présent, ça s'est passé en juin 2032, me semble-t-il.
A plus tard. D'ailleurs je ne traine pas! Là, il faut vraiment que j'aille récupérer mon SUV garé en travers, sur deux places handicapées. C'est des coups à se prendre une prune, ça. ^^)
Bonne journée à tous et toutes.
Cul.
.
Etrange! Il semble qu'il manque des mots dans vos posts, les gars/les filles. Mais bon c'est pas grave. Je compris faitement sens. Z'inquiétez.
Bon, et si on partait faire un voyage au pays de la fiction...
Pour rendre l'impolitesse imposable en soit, ça serait un vrai foutoir en vérité , d'autant plus que il y aurait toujours une proposition de loi d'un-e sénateur/trice scélérat-e et lobbyiste pour élargir le spectre des mots interdits vers des sous-catégories non essentielles. Ainsi, "enculé" contaminerait le mot "cul" et emporterait la problématique de l'imposition au-delà même de tout contexte bassement sexuel. Par conséquent, ne pourraient plus être dits non plus "culotte", "culot", "culotté", mais aussi "cul-de-sac", de même que "cul de poule" (le récipient). Bref, toute cette optimisation rapporterait en effet un bon pactole au Trésor Public - au début! - mais finirait par scléroser inévitablement toute conversation avec qui que ce soit, sur le plan personnel comme professionnel, et on serait obligé de vivre progressivement la montée en puissance d'une sorte d'auto-confinement de la peur pour ne pas verser continuellement à l'impôt dès que gens croisés dans la rue ou au marché. Ou pire, sur la route, le domaine suprême de l'impolitesse! (Pour rappel situationnel, même si ce n'est pas ce que je pense car je suis généralement un garçon poli > Hum-hum, je cite: "Aller, va te faire mettre profond, connard, avec ta bagnole de merde. Tu l'auras pas l'autre place de parking, sale bâtard. Je me gare en travers si je veux..." Bref, cela serait précipiter la mort de la civilisation, et les avenues seraient vides de monde. (même lorsque la France gagne la Coupe de Monde de foot, et oui. ) Tous et toutes à l'abri chez soi, surtout les plus pauvres en vocabulaire et les exclus des autres formes de systèmes précédents. (c'est à dire, les anciens pauvres normaux, quoi.)
A côté de ça - car il y a toujours une exception à la règle, c'est bien connu - il y aurait forcément aussi de l'évasion fiscale qui serait avancée, programmée et orchestrée hypocritement par des cabinets spécialisés en mots choisis. On conseillerait alors favorablement aux personnes ayant un registre de mots soutenus et assez riches en images crues d'apprendre une langue étrangère, voire un des nombreux patois locaux Africains, ou même une novlangue parfaitement fraîche pour échapper à la pression fiscale mise sur leur collection de livres populaires, de CDs "parental advisory" et bien évidemment leur précieuse série de San-Antonio, œuvre ancienne si prolixe parfois en mots vulgaires de la rue, et en dialogues explicites.
Bref, on reviendrait au point de départ de nourrir l'interdit pour l'interdit, et il faudrait finalement faire une Révolution un jour pour libérer le mot de ses entraves légales. On taguerait alors des "cul-de-jatte" et des "culs de bouteille" sur les murs des plus grandes institutions étatiques, par pure provocation, même si cela, isolément, n'a aucun sens. Formulation au comble de l'absurde. Les commissariats de quartier, premiers bastions ennemis rencontrés sur le chemin de la réhabilitation lexicale par le peuple vengeur, se verraient alors recouverts d'écritures infamante telles que "A bas la Peau Lisse*. Nous, nous sommes les sans-CULottes de la libération du Verbe."
Puis, inexorablement la paix reviendrait après avoir retrouvé tout un monde contemporain épuisé dans un effort de guerre intense qui aurait mis à genoux les justiciables, tout autant que les autorités d'ailleurs, devenues à court de balles de LBD et de fifrelins, puisque les caisses sont vides. (Car à trop taxer, on fini par ne plus rien rentrer. Et toc!) Peu de temps après la réconciliation nationale et la chute de tous les murs de la honte, un accord serait alors trouvé rapidement pour briser des listes entières de mots interdits et fiscalement trop lourds pour le peuple ordinaire et on pourrait enfin revenir à une forme de dialogue plus ouvert entre concitoyens...... cela par quoi on aurait pu tout simplement commencé dès le départ avant même la mise sous imposition de mots outranciers. C'est à dire, apprendre à se parler respectueusement...
Coup de boutoir après coup de boutoir, n'est-ce pas comme ça que le Monde s'est tout doucement extirpé du Moyen-Age? M'ouais, je crois bien...
Comme disait l'autre, je ne sais plus qui d'ailleurs, "on vit vraiment une époque formidable!"
* Oui, en effet, le mot "Police" fut lui-même banni à la suite du classement sous Lexique Noir à cause des expressions "Nike la police", "Fuck the Police", etc, etc.. utilisé massivement par les opposants et les détracteurs du système. Il fallait donc utiliser un subterfuge phonétique. De mémoire de vieil homme que je suis à présent, ça s'est passé en juin 2032, me semble-t-il.
A plus tard. D'ailleurs je ne traine pas! Là, il faut vraiment que j'aille récupérer mon SUV garé en travers, sur deux places handicapées. C'est des coups à se prendre une prune, ça. ^^)
Bonne journée à tous et toutes.
Cul.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: L'impolitesse
Haussement d'épaules et mépris sont mes solutions face aux comportements impolis, je ne suis pas là pour en souffrir ni pour éduquer le malotru.
Étant toujours excessivement poli, il m'est même déjà arrivé de réagir à l'impolitesse par son inverse, ce qui est très déroutant pour l'autre (sinon cocasse).
Inutile d'être vexés ou blessés donc, car l'impolitesse vient exclusivement de l'autre, et n'ont rien à voir avec nous et notre ego.
Étant toujours excessivement poli, il m'est même déjà arrivé de réagir à l'impolitesse par son inverse, ce qui est très déroutant pour l'autre (sinon cocasse).
Inutile d'être vexés ou blessés donc, car l'impolitesse vient exclusivement de l'autre, et n'ont rien à voir avec nous et notre ego.
Meganaram- Messages : 117
Date d'inscription : 03/12/2017
Re: L'impolitesse
@higeekomori belle réflexion sur le système fiscal.
Hélas, comme on est tous le con de quelqu'un, je crains nous soyons également l'impoli de quelqu'un, nous serions donc taxer comme pour la TVA.
Je pensais à une technique genre boomerang qui mettrait lucidement l'importun face à son comportement.
@Meganaram, sortir l'égo de ces situations, n'est-ce pas le combat d'une vie ?
Hélas, comme on est tous le con de quelqu'un, je crains nous soyons également l'impoli de quelqu'un, nous serions donc taxer comme pour la TVA.
Je pensais à une technique genre boomerang qui mettrait lucidement l'importun face à son comportement.
@Meganaram, sortir l'égo de ces situations, n'est-ce pas le combat d'une vie ?
mondonga- Messages : 27
Date d'inscription : 11/09/2020
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