48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
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Elodie59
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48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Terrible constat d'échec...
Elodie59- Messages : 1
Date d'inscription : 09/11/2020
Localisation : C'est le Nooorrrd
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Bonjour Elodie,
Quelle tristesse dans ces quelques mots, qui n'appellent rien.
Il y a un mois, une autre personne ici nous a fait part de ses difficultés à se projeter dans un avenir moins triste que celui dans lequel elle s'enlisait.
J'avais vu son message et j'avais pris le temps de lui faire une réponse constructive. Je sais que cela lui a fait du bien puisqu'elle m'en a remerciée par MP.
Qui sait si cela ne pourrait pas aussi te servir ?
Aussi, je recopie, purement et simplement, ce que je lui avais écrit. Cela pourrait bien te correspondre.
Bon courage mais surtout essaye de retrouver foi en toi.
Quelle tristesse dans ces quelques mots, qui n'appellent rien.
Il y a un mois, une autre personne ici nous a fait part de ses difficultés à se projeter dans un avenir moins triste que celui dans lequel elle s'enlisait.
J'avais vu son message et j'avais pris le temps de lui faire une réponse constructive. Je sais que cela lui a fait du bien puisqu'elle m'en a remerciée par MP.
Qui sait si cela ne pourrait pas aussi te servir ?
Aussi, je recopie, purement et simplement, ce que je lui avais écrit. Cela pourrait bien te correspondre.
Bon courage mais surtout essaye de retrouver foi en toi.
Bonjour, je parcours ZC un peu au hasard et ton mot me touche, alors me voilà.
Pourquoi nécessairement parler de gâchis ? Tu as vécu ce que tu pouvais vivre avec les outils à ta disposition. Et même si le constat est amer (ces licenciements, cette vie que tu décris comme douloureuse socialement) tu as vécu des choses qui n’appartiennent qu’à toi, et acquis des compétences diverses, dont le mix te définit.
Ces compétences peuvent aller de la réalisation d’objets récupérés et bricolés, à la connaissance quasi parfaite du morse ou du braille, en passant par une recette particulière de gâteau à la patate douce ou la pratique quasi professionnelle du sudoku. Peu importe, ce dont TES compétences.
Si tu les as développées, toutes bizarres qu’elles soient, c’est parce qu’à un moment, de les apprendre, les pratiquer, les améliorer, était nécessaire. Cela te faisait du bien.
C’est donc là dessus que tu dois t’appuyer aujourd’hui pour faire ton propre « bilan de compétences » sous la forme d’une carte mentale.
Prends un papier, une feuille A4 ou même du A3, des crayons de couleur, des bidules à coller (photos de magazines, vieux timbres, rubans, etc tout petit bidule que tu trouves joli, agréable à manipuler, regarder), mets une musique que tu aimes, une jolie lumière et commence simplement par la bulle du milieu avec ton prénom ou « Moi ».
Ensuite en faisant le tour de cette bulle initiale comme un cadran de montre, tu essayes de trouver au minimum 5 ou 6 bulles (cela peut donc être plus) de « choses que tu apprécies », même si tu n’y est pas experte, comme par exemple « musique » ou « lecture » ou « dessin » ou « philosophie » ou « biologie », ou.... la liste est infinie.
Tu vas ensuite pour chaque bulle « musique », « dessin », etc, détailler chaque domaine à l’aide d’autres bulles (qui peuvent avoir d’autres formes) en notant quelle musique, ou, quand, avec qui, un souvenir, une envie, tout ce qui te vient à l’esprit. Tu peux te servir de couleurs, d’images collées, des bidules cités plus haut. Cela doit te plaire, t’amuser, que tu le fasses à ton goût, sans te presser pour laisser remonter les envies.
Cela peut te prendre deux ou trois heures si tu le fais honnêtement.
On pourrait dire que ces bulles sont comme les pièces éclatées de ton puzzle intime, mais tu vas voir qu’elles sont liées et forment toutes ensemble un curieux mélange qui est unique, toi.
Car une fois la carte réalisée, elle doit être étalée largement sur ta feuille, avec des couleurs, des images, des symboles, et là intervient la phase de reconstitution du puzzle.
C’est plus compliqué de le faire seul (je le fais faire en ateliers) parce qu’on manque de recul sur soi, mais cela reste possible si tu te laisses être, si tu acceptes ce qui remonte et prend forme.
Donc pour la dernière phase tu cherches des liens entre les différents mots et tu traces des chemins entre ces mots.
Exemple :
La bulle littérature t’aura permis de mettre en avant que tu aimes écouter des pièces de théâtre à la radio, la bulle bricolage que tu aimes toujours te fabriquer des vêtements à partir de fringues récupérées chez Emmaus et la bulle « ce que j’aimais faire à l’adolescence » que tu t’amusais bien avec tes copines à vous déguiser pour aller faire les folles dans la rue.
==> pourquoi ne pas proposer tes services de costumière à la troupe amateur du coin ? Tu ne t’obliges pas à jouer si cela te fait peur mais tu participes à un projet de groupe et tu retrouves une sociabilité qui te manque.
Autre exemple :
La bulle cuisine te montre que tu adores ça mais pas pour toi seule et c’est pour ça que tu ne cuisines pas, la bulle « langues » que tu baragouines plusieurs langues et que tu te débrouilles plutôt bien, la bulle « ce qui me manque par rapport au boulot » que tu aimais bien aider les nouveaux arrivants perdus ou que tu avais un excellent contact avec le personnel de nettoyage souvent venu d’ailleurs.
==> pourquoi ne pas proposer des ateliers au centre social du quartier pour faciliter l’apprentissage de la langue française à ceux qui en ont besoin en te basant sur la cuisine (ateliers Lire Écrire Compter basés sur les actes du quotidien).
Encore une fois la liste est infinie.
La seule chose difficile est de s’accorder la confiance minimale pour accepter de se dire compétente en ceci ou en cela. Mais comme il s’agit de compétences tous azimuts (et pas nécessairement professionnelles) c’est absolument certain, tu es compétente !
Essayes en t’amusant, peut-être que cela fonctionnera. Et si ça ne fonctionne pas aussi bien que je le présente, tu te seras fait quand même du bien en mettant en couleurs tout ce que tu aimes ;-)
Invité- Invité
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
En dehors du boulot, ça va au moins ?
Tu te vois salariée ou patron de ton entreprise ?
Regarde peut-être ce site : https://move-on-up.fr/
Tu te vois salariée ou patron de ton entreprise ?
Regarde peut-être ce site : https://move-on-up.fr/
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Aaaaah, y'a des sujets moi comme ça qui me parlent.
Alors d'abord je situe : j'ai 10 ans de moins que toi, mais ton constat pourrait très bien se transposer à ma vie. Et je doute que cela change dans les 10 prochaines années.
Cela dit, j'insiste sur la question de siamois, parce qu'il ne faut pas résumer ses compétences, sa culture... à leur valorisation professionnelle.
Et au vu de la façon dont le système (Oui oui, le "système" qui ne voudrait rien dire. Le jour où une proportion significative de la population pourra payer son loyer avec autre chose que du capital, alors on pourra commencer à invalider la notion de système. ) réduit l'entièreté de l'activité à sa sphère productive et rentable, il n'est pas superflu de le répéter : une vie d'échec professionnel n'est pas une existence vide.
Pfiouuuuuuuu, la pression qu'ils nous mettent !
Et c'est fou d'ailleurs de voir le nombre "d'alternatifs" qui restent dans l'axiome commercial. C'est la start-up nation bebay !
J'ai traîné un an avec un groupe qui essayait de fonder une copropriété. Alors le site, la pub, le marketing, ça tourne autour de la permaculture, des activités socio-culturelles, de l'artisanat, avec quelques bières.
Mais une fois que j'ai eu les pieds dedans, je crois bien qu'on ne m'a jamais autant parlé de business model, de toute ma vie !
Et je ne peux pas leur en vouloir : pour rentrer dans ce genre de projets, soit tu disposes de capital, soit tu commences par lécher le fion des banquiers pendant 20 ans.
Ah t'as intérêt à avoir une activité rentable, et pas qu'un peu, day one !
La vérité, c'est qu'il n'y a pour ainsi dire pas 1m², ou un créneau d'activité, qui n'ait pas été colonisé par la corruption des singes humains.
Aujourd'hui, même les profs de yoga se font payer 30€ de l'heure. Vous voulez qu'on se penche sur la déclaration fiscale du clan Rabhi ?
Et le pire, c'est que je n'ai pas forcément envie de jeter la pierre à qui que ce soit (Quoique je pourrais : toutes les théories économiques ne pourront dissimuler le fait que la richesse globale ne peut être étendue à l'infini, et qu'à un moment se pose la question de sa répartition. ).
Je constate, simplement, que les portes sont peu ou prou fermées partout. Tu veux devenir autonome ? La question de l'accès à la terre va se poser. Tu veux te former ? Les réseaux sont sous-financés. Tu veux travailler ? Les exigences patronales, souvent écrites par des intermédiaires n'ayant pas forcément de connexion directe avec l'emploi concerné, sont déraisonnables, et basées sur des critères artificiels pour trier la masse démesurées de demandeurs d'emploi.
Je ne dis pas qu'il est irrévocablement impossible de s'en sortir. Je dis que statistiquement, sur les grands nombres, ça va en laisser un paquet sur le carreau.
Et vous savez ce que l'on dit : ceux qui sèment la misère, ne récoltent que rarement sur le long terme, une société pacifiée.
Alors on parle de beaucoup de choses. Pourquoi pas de multi-potentialités. Mais au final, tu vas passer ta journée à répondre au téléphone. La seule nuance, c'est que tu le feras en 3 langues différentes.
Pour laborieusement parvenir à payer tes factures, et te retrouver baisé 30 ans plus tard, quand tu auras outrecuidance de requérir des soins médicaux.
La vérité est tout simplement qu'il n'y a plus de place pour les contemplatifs. La planète est littéralement en train de brûler de notre sur-activité, mais il faudra réussir ou crever de faim.
Alors Dieu merci je suis un ours, la nature n'a pas trop déféqué dans mes Kellog's, et cela m'ouvre des perspectives faites de rupture sociale, d'auto-construction de cabanes en squat dans des coins perdus... voire sinon d'itinérance et de chasse du seul gibier qui ne manque pas : le singe humain précédemment nommé.
Mais je repense à mon pauvre pote, qui à 35 ans cumule les maladies de vieux. Asthmatique, la goutte, le diabète, les allergies. La dernière fois que je l'ai vu il avait dû courir en urgence à l'hôpital pour un calcul rénal.
Lui, les choix qu'il me restent, il ne les a même pas. Et du coup, malgré son diplôme d'enseignement supérieur, il se retrouve piégé dans la précarité et les tafs de merde.
Aujourd'hui, je suis devenu un nihiliste serein. Rien n'a de valeur. Ni ce monde, ni vos vies, pas même la mienne. Cette distanciation me permet une certaine liberté.
Mais je me réjouis de ne pas avoir d'enfant, parce que ce n'est pas l'héritage que j'aurais voulu leur laisser : le désillusion.
Alors d'abord je situe : j'ai 10 ans de moins que toi, mais ton constat pourrait très bien se transposer à ma vie. Et je doute que cela change dans les 10 prochaines années.
Cela dit, j'insiste sur la question de siamois, parce qu'il ne faut pas résumer ses compétences, sa culture... à leur valorisation professionnelle.
Et au vu de la façon dont le système (Oui oui, le "système" qui ne voudrait rien dire. Le jour où une proportion significative de la population pourra payer son loyer avec autre chose que du capital, alors on pourra commencer à invalider la notion de système. ) réduit l'entièreté de l'activité à sa sphère productive et rentable, il n'est pas superflu de le répéter : une vie d'échec professionnel n'est pas une existence vide.
Pfiouuuuuuuu, la pression qu'ils nous mettent !
Et c'est fou d'ailleurs de voir le nombre "d'alternatifs" qui restent dans l'axiome commercial. C'est la start-up nation bebay !
J'ai traîné un an avec un groupe qui essayait de fonder une copropriété. Alors le site, la pub, le marketing, ça tourne autour de la permaculture, des activités socio-culturelles, de l'artisanat, avec quelques bières.
Mais une fois que j'ai eu les pieds dedans, je crois bien qu'on ne m'a jamais autant parlé de business model, de toute ma vie !
Et je ne peux pas leur en vouloir : pour rentrer dans ce genre de projets, soit tu disposes de capital, soit tu commences par lécher le fion des banquiers pendant 20 ans.
Ah t'as intérêt à avoir une activité rentable, et pas qu'un peu, day one !
La vérité, c'est qu'il n'y a pour ainsi dire pas 1m², ou un créneau d'activité, qui n'ait pas été colonisé par la corruption des singes humains.
Aujourd'hui, même les profs de yoga se font payer 30€ de l'heure. Vous voulez qu'on se penche sur la déclaration fiscale du clan Rabhi ?
Et le pire, c'est que je n'ai pas forcément envie de jeter la pierre à qui que ce soit (Quoique je pourrais : toutes les théories économiques ne pourront dissimuler le fait que la richesse globale ne peut être étendue à l'infini, et qu'à un moment se pose la question de sa répartition. ).
Je constate, simplement, que les portes sont peu ou prou fermées partout. Tu veux devenir autonome ? La question de l'accès à la terre va se poser. Tu veux te former ? Les réseaux sont sous-financés. Tu veux travailler ? Les exigences patronales, souvent écrites par des intermédiaires n'ayant pas forcément de connexion directe avec l'emploi concerné, sont déraisonnables, et basées sur des critères artificiels pour trier la masse démesurées de demandeurs d'emploi.
Je ne dis pas qu'il est irrévocablement impossible de s'en sortir. Je dis que statistiquement, sur les grands nombres, ça va en laisser un paquet sur le carreau.
Et vous savez ce que l'on dit : ceux qui sèment la misère, ne récoltent que rarement sur le long terme, une société pacifiée.
Alors on parle de beaucoup de choses. Pourquoi pas de multi-potentialités. Mais au final, tu vas passer ta journée à répondre au téléphone. La seule nuance, c'est que tu le feras en 3 langues différentes.
Pour laborieusement parvenir à payer tes factures, et te retrouver baisé 30 ans plus tard, quand tu auras outrecuidance de requérir des soins médicaux.
La vérité est tout simplement qu'il n'y a plus de place pour les contemplatifs. La planète est littéralement en train de brûler de notre sur-activité, mais il faudra réussir ou crever de faim.
Alors Dieu merci je suis un ours, la nature n'a pas trop déféqué dans mes Kellog's, et cela m'ouvre des perspectives faites de rupture sociale, d'auto-construction de cabanes en squat dans des coins perdus... voire sinon d'itinérance et de chasse du seul gibier qui ne manque pas : le singe humain précédemment nommé.
Mais je repense à mon pauvre pote, qui à 35 ans cumule les maladies de vieux. Asthmatique, la goutte, le diabète, les allergies. La dernière fois que je l'ai vu il avait dû courir en urgence à l'hôpital pour un calcul rénal.
Lui, les choix qu'il me restent, il ne les a même pas. Et du coup, malgré son diplôme d'enseignement supérieur, il se retrouve piégé dans la précarité et les tafs de merde.
Aujourd'hui, je suis devenu un nihiliste serein. Rien n'a de valeur. Ni ce monde, ni vos vies, pas même la mienne. Cette distanciation me permet une certaine liberté.
Mais je me réjouis de ne pas avoir d'enfant, parce que ce n'est pas l'héritage que j'aurais voulu leur laisser : le désillusion.
Invité- Invité
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
20 ans de moins et je n'ai pas de voie non plus. A chaque fois que j’essaie de me réinsérer, mon anxiété et mon manque de motivation m'en empêchent.
RevaltDeGiv- Messages : 10
Date d'inscription : 20/09/2017
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
j'ai 25 ans de carriere dans des grands groupes et je t'envie... sauf peut-etre sur le plan financier (mais le fric quand tu en as assez tu aspires a d'autre chose)
je suis inge, premier de promo, toujours brillant eleve
Les grandes entreprises francaises style CAC40 a la defonse (Paris) c'est vraiment de la merde en terme humain
ces grands patron francais sont parmi les plus gros enculés sur terre
je suis inge, premier de promo, toujours brillant eleve
Les grandes entreprises francaises style CAC40 a la defonse (Paris) c'est vraiment de la merde en terme humain
ces grands patron francais sont parmi les plus gros enculés sur terre
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Choisir sa voie, tjrs ce dilemme
Bonsoir Elodie, je suis hélas dans le même cas que vous, mais j'ai 10 ans de plus que vous. Tant ( trop) de projets et idées tournent sans cesse dans ma tête... Je suis multicompétente, polyvalente, un brin autodidacte. Enfance difficile et une situation maritale particulière, il me faut trouver une indépendance financière afin de recouvrer ma liberté. J'aimerais me tourner vers l'auto entreprenariat, freelance...mais tjrs ce fichu choix. Je suis à fond dans mes recherches, mes démarches...mais rien n'avance efficacement.
Un zèbre parfois plein d'espoir et parfois plein de désespoir. Un sentiment de gâchis incroyable qui fait que parfois, les pattes m'en tombent. J'ai fait bcp de bénévolat, mais aujourd'hui il me faut passer à autre chose et penser un peu à moi. Merci à vous de m'avoir lu et bon week-end à vous tous.
Un zèbre parfois plein d'espoir et parfois plein de désespoir. Un sentiment de gâchis incroyable qui fait que parfois, les pattes m'en tombent. J'ai fait bcp de bénévolat, mais aujourd'hui il me faut passer à autre chose et penser un peu à moi. Merci à vous de m'avoir lu et bon week-end à vous tous.
Dernière édition par Zebrasolo7 le Sam 28 Nov 2020 - 9:13, édité 1 fois
Zebrasolo7- Messages : 7
Date d'inscription : 10/08/2020
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
On m'a dit dernièrement que Marie Curie disait quelque chose comme : "Si tu ne sais pas vers quelle voie professionnelle aller, va vers celle pour laquelle tu es le plus douée.
C'est plein de bon sens, le souci étant que même si un zèbre trouve sa voie, il a besoin de changement, de variété, de diversité...Il est souvent doué en plusieurs domaines car très curieux, ce qui peut paraitre comme un atout sauf que... Il faudrait inventer pour lui un métier qui regroupe plusieurs centres d'intérêts, mais voilà...Le test des petites bulles est à faire oui, c'est amusant, et ça peut sans doute apporter une petite lumière, une piste...
Créer un atelier par exemple, donner des cours. Peut-être donner un peu de son temps dans du bénévolat, ça peut être un tremplin, ça peut révéler une "vocation"...Bon courage à vous Elodie et croyez-en vous
C'est plein de bon sens, le souci étant que même si un zèbre trouve sa voie, il a besoin de changement, de variété, de diversité...Il est souvent doué en plusieurs domaines car très curieux, ce qui peut paraitre comme un atout sauf que... Il faudrait inventer pour lui un métier qui regroupe plusieurs centres d'intérêts, mais voilà...Le test des petites bulles est à faire oui, c'est amusant, et ça peut sans doute apporter une petite lumière, une piste...
Créer un atelier par exemple, donner des cours. Peut-être donner un peu de son temps dans du bénévolat, ça peut être un tremplin, ça peut révéler une "vocation"...Bon courage à vous Elodie et croyez-en vous
Zebrasolo7- Messages : 7
Date d'inscription : 10/08/2020
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
quel lien entre indépendance financière et liberté ? si ce n'est pas indiscret. de quelle liberté parlez-vous ? à combien d'euros situez-vous l'indépendance financière ?
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
isadora a écrit:quel lien entre indépendance financière et liberté ? si ce n'est pas indiscret. de quelle liberté parlez-vous ? à combien d'euros situez-vous l'indépendance financière ?
quel lien ? l'independance financiere ca permet de ne pas accepter n'importe quel travail pour survivre, et dire ce qu'on pense , en ne pas bosser comme esclave en SSII pour les informaticiens pas ex. un exemple : l'esclave de SSII a une clause de mobilité dans son contrat, et c'est un motif de faute grave de refuser qu'on te trimballe au quatre coins de la France.
pour le combien d'euros, par contre ca dependra des individus, il est clair qu'un individu minimaliste et avec peu de charges (gosses, credit maison voiture etc) aura un avantage. mais je ne crois pas qu'on peut bien vivre avec un smig sans rien a coté. par contre rafistoler une baraque dans la creuse, aveyron etc et cultiver ses legumes, fruits, poulailler, etc me semble un bon plan surtout avec le teletravail qui pemret de bosser partout
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Bonjours Zebrepat, bonjour tout le monde.
Et bonjours à Elodie59, qui a bien besoin qu'on lui remonte le moral.
(Et au passage, même si ce n'est qu'un menu détail, le smig a laissé la place au smic dès 1970. Mais, perso, je comprends toutefois ton usage par défaut, dans ton post. Il y a effectivement beaucoup de personnes qui utilisent encore cet acronyme ancien. C'est pas grave, on s'est compris! ^^)
Souvent, le gros problème qui reste est le sujet de la santé. Car, quand ça ne va pas bien du tout, s'il est possible de tourner le dos aux banquiers et au patronat, ça reste quand même beaucoup plus difficile de le faire vis-à-vis du système des soins et de leur prises en charge.
Avant, avec 100 balles t'avais déjà plus rien.
Maintenant, avec un smic entier, c'est encore pareil.
L’appauvrissement massif de la classe moyenne est malheureusement plus que réel. (chômage à 48 ans... ou pas)
Bonne journée.
Hig.
.
Et bonjours à Elodie59, qui a bien besoin qu'on lui remonte le moral.
Si, étonnamment on peut. Des avant-gardistes ont justement tenté l'expérience de passer sous cette somme moyenne et symbolique. Et ça marche plutôt bien.zebrepat a écrit:Mais je ne crois pas qu'on peut bien vivre avec un smig sans rien a coté.
(Et au passage, même si ce n'est qu'un menu détail, le smig a laissé la place au smic dès 1970. Mais, perso, je comprends toutefois ton usage par défaut, dans ton post. Il y a effectivement beaucoup de personnes qui utilisent encore cet acronyme ancien. C'est pas grave, on s'est compris! ^^)
Souvent, le gros problème qui reste est le sujet de la santé. Car, quand ça ne va pas bien du tout, s'il est possible de tourner le dos aux banquiers et au patronat, ça reste quand même beaucoup plus difficile de le faire vis-à-vis du système des soins et de leur prises en charge.
Pour l'instant le télétravail ne permet pas tout. Et il y a aussi des artisans qui n'ont pas besoin d'outils de télétravail, puisqu'ils font tout sur "leur parcelle de vie" en local. Toutefois, en passer par la campagne perdue pour se sortir du cercle travail/salaire/chômage/conso/alloc, ça, ça ne sera bientôt plus un "délire" optionnel.par contre rafistoler une baraque dans la creuse, aveyron etc et cultiver ses legumes, fruits, poulailler, etc me semble un bon plan surtout avec le teletravail qui pemret de bosser partout
Avant, avec 100 balles t'avais déjà plus rien.
Maintenant, avec un smic entier, c'est encore pareil.
L’appauvrissement massif de la classe moyenne est malheureusement plus que réel. (chômage à 48 ans... ou pas)
Bonne journée.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
On peut vivre au SMIC, mais pas partout. Et surtout pas à Paris (d'ou l'obscénité du "du travail, il y en a, il n'y a qu'à traverser la rue"). Et pas non plus avec une épouse sans travail et qui ne peut vivre sans ses yaourts bio à la myrtille à deux euros pièce.
Et je plussoie entièrement le point sur la santé. Un bon système de santé coûte cher. Il faut pouvoir le financer. Et avec un petit qui doit avoir fait plus de 150 consultations spécialisées en moins de 3 ans, plus un IRM, trois échographies, quatre electro-encéphalogrammes, un mois d'hospitalisation dont dix jours en soins intensifs, je suis (trop) bien plaçé pour mesurer l'importance d'un bon système de santé qui ne ruine pas à la première peccadille.
Et je plussoie entièrement le point sur la santé. Un bon système de santé coûte cher. Il faut pouvoir le financer. Et avec un petit qui doit avoir fait plus de 150 consultations spécialisées en moins de 3 ans, plus un IRM, trois échographies, quatre electro-encéphalogrammes, un mois d'hospitalisation dont dix jours en soins intensifs, je suis (trop) bien plaçé pour mesurer l'importance d'un bon système de santé qui ne ruine pas à la première peccadille.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Lol ^^RonaldMcDonald a écrit:Et pas non plus avec une épouse [...] qui ne peut vivre sans ses yaourts bio à la myrtille à deux euros pièce.
(j'ai zappé le "sans travail" dans ton quote pour ne pas porter de jugement. Et il y a par ailleurs tellement d'épouses sans travail qui doivent être des meufs cools. )
Normalement, le vrai yaourt bio, il se fait à la campagne et avec les myrtilles sauvages du fond du jardin. Pas besoin de la ville pour ça, (ni Danone, ni Lactalis, ni tout ça)... tout juste à la limite un peu d'électricité pour la yaourtière. Et encore! Le tout placé dans un chiffon replié et disposé à bonne distance d'un point chaud durant 10 heures, et il est possible de se passer de yaourtière.
Même "bio", en réalité, ça ne veut rien dire. La recherche du bio d'aujourd'hui n'est ni plus ni moins que le retour aux méthodes ancestrales avant industrialisation de tout et dans des proportions trop importantes. C'est à dire, un mode de vie ou un mode alimentaire en liaison avec les savoir-faire anciens qui se sont passés de technologie avancées et de superflu pendant, au moins, des millénaires. Mais dans notre époque, précisément, le mot "bio" a un sens, c'est comme ça.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Elodie59 a écrit:Terrible constat d'échec...
Pourquoi? C'était un objectif?
Perso j'ai toujours fait en sorte de mettre à manger dans l'assiette mais ma vie est ailleurs.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
RonaldMcDonald a écrit:On peut vivre au SMIC, mais pas partout. Et surtout pas à Paris (d'ou l'obscénité du "du travail, il y en a, il n'y a qu'à traverser la rue"). Et pas non plus avec une épouse sans travail et qui ne peut vivre sans ses yaourts bio à la myrtille à deux euros pièce.
Je croyais que la France etait devenue une startup nation ? ce sont les mots du president non ?
Et je plussoie entièrement le point sur la santé. Un bon système de santé coûte cher. Il faut pouvoir le financer. Et avec un petit qui doit avoir fait plus de 150 consultations spécialisées en moins de 3 ans, plus un IRM, trois échographies, quatre electro-encéphalogrammes, un mois d'hospitalisation dont dix jours en soins intensifs, je suis (trop) bien plaçé pour mesurer l'importance d'un bon système de santé qui ne ruine pas à la première peccadille.
Pour la santé, deja si les francais bouffiante correctement, du frais, du bio (vous n'imaginez pas le nombre de gens que je connais qui font pas de sprt, consomment des cocktails de medocs a gogo tous les jours, bouffent mal)
La medecine occidentale= medocs a gogo, aucune prevention ca rapporte rien aux medecins et big pharma dans une société du FRIC
et la bouffe mcdo c'est pas equilibré et une mere de famille qui amene ses gosses chez mcdo c'est pas un cadeau, plutot l'inverse
en france, on peut produire ses fruits et legumes facilement (bio controlé sur toute la chaine par le bio a la con de grande surface). bien sur la viande, fromage et poisson c'est plus compliqué, toutes les rivieres sont pollués
je cultive mes propres fruits et legumes en permaculture, je retrouve le gout du frais et la cuisine maison.
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
C'est moins le principe même d'industrialisation que la manière dont il est appliqué qui pose problème. Rien que les choix de sucres qui sont faits (pour des économies de bout de chandelle) sont absolument catastrophiques. Bien sur, l'industrie en met trop, mais rien qu'avec des sucres de qualité, à peine plus chers, on réduirait de beaucoup un paquet de problèmes.
Le Bio tente de répondre à ces questions. Pas toujours bien, mais au moins, il y a un effort.
Les médocs, c'est pareil, c'est une question de dosage. 99% des médocs actuels possèdent bien un usage légitime. Mais ils sont prescrits à tort et à travers pour des raisons hallucinantes. Je reviens toujours au médiator, médicament qui était sensé être une niche, à n'utiliser que dans des cas bien précis, et dont tous les effets secondaires étaient identifiés, connus, et imprimés dans chaque boite. Sauf qu'il faisait maigrir. Et que plein de gens l'ont exigé pour cette seule raison, menaçant parfois lourdement leur médecin traitant. Ça en a tué un certain nombre - ce qui était totalement prévisible. Et ce n'est pas spécialement la faute de l'industriel : encore une fois, tous les risques étaient clairement affichés. Le système, c'est aussi les petites gens qui font n'importe quoi, parfois.
Il n'y a pas que la nourriture ou les médocs. Hier à l’hôpital(toujours pour le petit), une soignante me disait que les problèmes digestifs se sont effondrés en nombre et en qualité. Raison? Les gens se lavent les mains, désormais.
Par contre, je n'ai pas pigé la référence à la startup nation.
Le Bio tente de répondre à ces questions. Pas toujours bien, mais au moins, il y a un effort.
Les médocs, c'est pareil, c'est une question de dosage. 99% des médocs actuels possèdent bien un usage légitime. Mais ils sont prescrits à tort et à travers pour des raisons hallucinantes. Je reviens toujours au médiator, médicament qui était sensé être une niche, à n'utiliser que dans des cas bien précis, et dont tous les effets secondaires étaient identifiés, connus, et imprimés dans chaque boite. Sauf qu'il faisait maigrir. Et que plein de gens l'ont exigé pour cette seule raison, menaçant parfois lourdement leur médecin traitant. Ça en a tué un certain nombre - ce qui était totalement prévisible. Et ce n'est pas spécialement la faute de l'industriel : encore une fois, tous les risques étaient clairement affichés. Le système, c'est aussi les petites gens qui font n'importe quoi, parfois.
Il n'y a pas que la nourriture ou les médocs. Hier à l’hôpital(toujours pour le petit), une soignante me disait que les problèmes digestifs se sont effondrés en nombre et en qualité. Raison? Les gens se lavent les mains, désormais.
Par contre, je n'ai pas pigé la référence à la startup nation.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Elodie59 a écrit:Terrible constat d'échec...
Chère Elodie, il n'y a aucun échec
Oublie le Temps
Regardes ta vie, comme tu l'as vécue, regardes tes rencontres, tes projets, ton rapport à ce monde, l'équilibre que tu y a trouvé
Sois fières d'être arrivée à ton âge avec ce sentiment d'avoir fait ce que t'avais à faire, avec ce monde qui t'entoure, avec les personnes qui t'ont accompagné tout au long de ta vie.
Sois heureuse de savoir qui tu es, car beaucoup n'ont pas eu le temps de se regarder vivre
Et si tu persistes à croire que ta vie professionnelle est un échec, comme j'ai pu le lire dans un des premiers message qui t'as été adressé, sers toi d'une feuille A3 et fait ton Arbre de Vie
Je l'ai fait (en pao je l'ai fait en format poster d'abris bus, après je l'ai découpé en portions A4 j'ai imprimé j'ai scotché et j'étais scotché)
je suis parti à la racine de mon bac et de mon bafa pour arriver aux dernières activitées professionnelles
J'ai lié chaques expériences (activitées pro ou formation, études)
Et en parallèle j'ai commencé à y ajouter ma vie perso (hobbies, rencontres, voyages etc)
Et je me suis rendu compte que mon profil était logique, suivait une logique, la mienne, celle de ma vie, et que les plus de 25 métiers différents, étaient tous liés par des compétences communes et révélait l'importance de ma vie privée totalement liée aussi
Du coup après ça je ne me sentais plus du tout en échec et je me suis mis à affronter le poids de cette question "qu'est ce que je vais faire, je n'ai rien réussi"
Et c'est devenu "ça c'est Leur Monde, Leur regard, Leur logique"
Et je dois me préserver de ça sinon je souffre (professionnellement, socialement)
En aucun cas tu ne peux être en échec Elodie, tout ce que tu as accomplie, construit, jusqu'à aujourd'hui, tu peux en être fières
bises
C-Toynbee- Messages : 46
Date d'inscription : 10/10/2016
Localisation : Bordeaux
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
RonaldMcDonald a écrit:C'est moins le principe même d'industrialisation que la manière dont il est appliqué qui pose problème. Rien que les choix de sucres qui sont faits (pour des économies de bout de chandelle) sont absolument catastrophiques. Bien sur, l'industrie en met trop, mais rien qu'avec des sucres de qualité, à peine plus chers, on réduirait de beaucoup un paquet de problèmes.
Le Bio tente de répondre à ces questions. Pas toujours bien, mais au moins, il y a un effort.
Les médocs, c'est pareil, c'est une question de dosage. 99% des médocs actuels possèdent bien un usage légitime. Mais ils sont prescrits à tort et à travers pour des raisons hallucinantes. Je reviens toujours au médiator, médicament qui était sensé être une niche, à n'utiliser que dans des cas bien précis, et dont tous les effets secondaires étaient identifiés, connus, et imprimés dans chaque boite. Sauf qu'il faisait maigrir. Et que plein de gens l'ont exigé pour cette seule raison, menaçant parfois lourdement leur médecin traitant. Ça en a tué un certain nombre - ce qui était totalement prévisible. Et ce n'est pas spécialement la faute de l'industriel : encore une fois, tous les risques étaient clairement affichés. Le système, c'est aussi les petites gens qui font n'importe quoi, parfois.
Il n'y a pas que la nourriture ou les médocs. Hier à l’hôpital(toujours pour le petit), une soignante me disait que les problèmes digestifs se sont effondrés en nombre et en qualité. Raison? Les gens se lavent les mains, désormais.
Par contre, je n'ai pas pigé la référence à la startup nation.
bio meme pas 100% c'est mieux que la bouffe industrielle non
le macdo et la bouffe qu'on y sert
https://www.ibtimes.com/mcdonalds-burger-king-taco-bell-more-have-wood-pulp-food-1616514
le coca-cola
les nuggets de poulet
les restos parisiens (bon appetit a tous les gogos). la soupe de poisson servie dans les restos a marseille, c'est en ... poudre
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Elodie59 a écrit:Terrible constat d'échec...
Bon jour/soir Elodie
Ces réponses ont-elles été salvatrices ?
Parfois, le regard extérieur ouvre une voie...
Dix ans de plus, une préférence pour "la bienveillance" quand elle n'engendre pas pire que mieux, le milieu professionnel étant un mélange de vécus, de parcours, d'expériences, etc.
Fleur de Lotus : effectivement une carte mentale offre des éclaircies, leur aboutissement étant une mise en oeuvre que l'on s'octroie ensuite, avec peut-être une énorme dose de confiance en soi.
Zèbrapat : cultiver ses fruits et légumes nécessite au départ un lopin de terre, l'agencement et la qualité de la terre sont autant d'atouts si bien que les débuts ne laissent pas forcément de temps pour le télétravail. Arriver à la cinquantaine, la soixantaine et +, récolter des fruits à la suite de ce temps est le juste retour des choses. Parfois, ce n'est pas le cas. D'où peut-être la déception dont Elodie souhaite témoigner.
Elodie, est-ce cela ?
Belle journée à vous toutes et tous.
Zinzoline- Messages : 33
Date d'inscription : 01/12/2020
Age : 62
Localisation : Dijon
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Extraits
Tout dépend ce que l'on inclut dans ce "bien". Vivre sans chauffage par exemple est-ce "bien" vivre : s'endurcir pour supporter le moindre coup de froid a des avantages. Choisir de vivre en ermite, cultiver des légumes, se soigner avec des échanges de compétences, etc etc, n'est-il pas une utopie ?
higeekomori a écrit:Si, étonnamment on peut. Des avant-gardistes ont justement tenté l'expérience de passer sous cette somme moyenne et symbolique. Et ça marche plutôt bien.zebrepat a écrit:Mais je ne crois pas qu'on peut bien vivre avec un smig sans rien a coté.
.
Tout dépend ce que l'on inclut dans ce "bien". Vivre sans chauffage par exemple est-ce "bien" vivre : s'endurcir pour supporter le moindre coup de froid a des avantages. Choisir de vivre en ermite, cultiver des légumes, se soigner avec des échanges de compétences, etc etc, n'est-il pas une utopie ?
Zinzoline- Messages : 33
Date d'inscription : 01/12/2020
Age : 62
Localisation : Dijon
Re: 48 ans dans quelques jours et toujours pas de voie professionnelle en vue...
Salut Zinzoline
A plus tard.
Hig.
.
Tout à fait, il y a effectivement des variables à prendre en compte. Ma réponse n'était pas manichéenne.Zinzoline a écrit:Tout dépend ce que l'on inclut dans ce "bien".
Tout dépend où tu vis, le volume que tu veux chauffer, ta perception du froid et ta méthode pour chauffer. Ainsi, une fille de Lisbonne qui vit en kamtard avec un poil à bois embarqué, mais qui est un cul gelé ne chauffera pas du tout comme e gars de Ch'nor qui réside dans son château relié à Linky et ERDF, sachant qu'il s'est toujours baladé en toutes saisons sur les terrils avec son seul tshirt sur la peau.Vivre sans chauffage par exemple est-ce "bien" vivre :
Non, Pas vraiment. Je fais une sorte de parabole, mais c'est vraiment ça. A part la vie d'ermite qui peut aussi se conditionner dans les affres de l'ère moderne, tout le reste, ce n'est que la vie d'antant où on ne dépendait pas des réseaux énergétiques modernes (si ce n'est les axes routiers principaux, car, ça, ça date déjà de l'époque des romains...) Donc, je ne vois pas l'utopie à revenir à ce que l'humanité a connu pendant des millénaires, alors que la société de conso n'a, globalement, que seulement 50 ans.Choisir de vivre en ermite, cultiver des légumes, se soigner avec des échanges de compétences, etc etc, n'est-il pas une utopie ?
A plus tard.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
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