Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
+3
Névromon
Lama38
Marima
7 participants
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Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bonjour à tous,
Ravie de m'intégrer parmi vous.
Je n'ai pas encore trop parcouru ce forum, car j'ai peu de temps pour moi. Je suis maman d'une petite fille de 18 mois. J'ai beaucoup de relai avec ma famille mais ma fille n'a pas de père dans sa vie. J'arrive à m'échapper quand elle dort le soir, et encore elle a le sommeil très léger donc j'ai jamais l'esprit vraiment tranquille !
Mais il fallait vraiment que je franchisse le cap de m'inscrire sur un forum pour rencontrer des gens, ça devient vital.
Je vous explique le contexte et la démarche. J'ai 31 ans, et je me traîne un mal-être à peu près depuis toujours. J'ai une vie plutôt morose, dont je ne suis pas satisfaite. Je me cherche depuis l'adolescence, et je ne sais toujours pas qui je suis. Il y a quelques semaines, j'ai eu envie d'en apprendre un peu plus sur les zèbres, par curiosité, mais dans le fond, parce que j'aimerais tellement être une zèbre. Ça expliquerait tellement de choses. Bon. Je regarde une vidéo ou deux sur Youtube qui parle du concept, je lis un ou deux articles. Je me reconnais dans pas mal de points et cela me motive à pousser plus loin ma quête en entamant la lecture du livre de Jeanne Siaud-Facchin, "Trop intelligent pour être heureux ?". La lecture est en cours, j'arrive à la moitié et j'ai de moins en moins de doutes, dans la mesure où je me reconnais dans de nombreuses caractéristiques du zèbre. Après il est certain que je n'explose pas les compteurs ; j'ai un frère qui avait 150 de QI à 11-12 ans, il a une mémoire d'éléphant et il est clair qu'à côté je suis déficiente intellectuelle. Par ailleurs, je ne me reconnais pas dans la description que l'auteure fait de l'enfant surdoué. Je n'étais pas du tout du genre à construire un laboratoire dans ma chambre. On me qualifiait de timide. Avec le recul, à l'adolescence, je me considérais plutôt comme phobique sociale. J'avais peur des gens, peur des situations sociales, d'ailleurs j'ai refusé de sauter le CP à cause de ça. Mais pour le reste, je me retrouve beaucoup dans cet ouvrage. Je prévois de faire un bilan de personnalité à l'occasion afin d'en avoir le coeur net.
Pourquoi est-ce que j'y tiens tant ? Eh bien parce que je suis très seule. Je n'ai plus qu'une amie. J'ai quasiment toujours perdu contact avec les copains que je me faisais à l'école. En primaire j'avais pas mal de copains. L'arrivée au collège correspond à l'entrée dans un univers hostile dans lequel je ne me sentais pas à l'aise, je ne parlais plus à mes copains de primaire. Vers 13, 14 ans, j'ai décidé d'arrêter d'être une intello, car je voyais bien que j'étais considérée comme un pigeon par certains autres enfants, et j'avais de nouveaux amis les jours de contrôle. Comme je n'étais pas dupe, je n'aimais pas cette situation.
À partir de ce tournant, je suis devenue un peu plus "cool" et je me suis fait quelques copines - mais jamais rien de bien satisfaisant pour assouvir mon besoin de socialisation.
À 16 ans, nouveau tournant et pas des moindres. J'avais toujours assez peu de copains - bon je vais arrêter de le préciser à nouveau, puisque c'est une constante dans ma vie - et je remarquais qu'on n'avait pas besoin de moi, qu'on ne m'appelait pas pour sortir... J'ai décidé soudainement que je ne subirai plus la solitude, mais que je la choisirai. J'ai changé drastiquement à partir de ce moment là. Je me suis montrée moins impressionnable par les autres, j'ai affirmé mon caractère, et je n'ai plus cherché à me faire d'amis. Je dirais même que j'ai mis des barrières infranchissables. En parallèle, j'ai changé d'attitude vis-à-vis de l'école également : alors qu'avant j'étais plutôt passive, je suis devenue hyper active en cours, j'étais soudainement réellement intéressée par ce qu'on m'enseignait, et j'apportais mon grain de sel sans vergogne. Cependant, je pense que ce tournant correspondait aussi à une entrée en dépression. Des idées noires, un sentiment d'abattement profond, j'ai réalisé aussi que je me sentais différente des autres. Je souffrais beaucoup de la solitude, de la misère du monde, des frontières entre les pays, des violences, physiques et symboliques, de me sentir entourée d'humains inconscients. J'étais apathique, je vivais dans mes rêves, m'enfermais et me coupais du monde avec mon lecteur mp3 et planais sur de la musique (je suis très sensible à la bonne musique). Donc je ne travaillais pas et mes résultats étaient en total décalage avec ma participation en cours. On me disait : "Y a un blocage". (Pour couronner le tout je suis tombée raide dingue d'un prof, je vous passe les détails mais ça m'a achevée !)
Suite à cet épisode, je me suis donc encore plus isolée. Il y a quelques années, j'ai fait une formation de monitrice-éducatrice. J'ai découvert des caractéristiques de la schizophrénie ainsi que des troubles du spectre autistique et certains traits ont fait écho en moi ! J'ai aussi découvert que je présentais des caractéristiques communes avec des personnes ayant subi des maltraitances dans l'enfance. Cela m'a bouleversée, et c'est là que j'ai réalisé que j'avais un problème. Parce que non, avant, même si je me sentais mal, je ne me rendais pas compte pour autant que j'avais un vrai problème à régler. Alors j'ai mis mes difficultés sociales sur le compte de maltraitances affectives subies durant l'enfance. Cependant, s'il est vrai que j'ai grandi dans un environnement un peu défaillant et pas toujours très sécurisant, avec le recul je ne pense pas pouvoir tout expliquer par cette histoire familiale.
Je crois bien pouvoir affirmer que toutes les situations sociales que j'ai vécues, hors familiales et amicales, ont été pour moi source d'angoisses, même légères. Au travail, au sport, à la fac, toujours cette sensation de pas être dans le coup... Et ce n'était pas qu'une impression, vues le peu de relations sociales que j'y ai développées.
La découverte que, peut-être, ce handicap social ne serait pas lié à un hypothétique traumatisme dans mon enfance qui ne me semble pas soignable, mais qu'il pourrait s'expliquer par un fonctionnement cérébral différent partagé par d'autres personnes, me donne beaucoup d'espoir.
Je m'inscris sur ce site pour partager virtuellement bien sûr, mais j'espère surtout faire des rencontres en vrai, histoire d'égayer un peu mon quotidien, et qui sait peut-être créer de vraies relations ? Je le fais aussi pour ma fille, car elle aussi a besoin de voir de nouvelles personnes ! Alors voilà, au cas où : je vis dans le 77. Mais ceci dit, en ce moment je suis pas très posée, je me réoriente professionnellement, ça me prend du temps et de l'énergie, mais un peu plus tard j'espère trouver du monde avec qui faire des activités, avec (de préférence) ou sans enfants.
Et puis tant qu'à faire, j'en profite pour vous présenter un projet de vie qui me tient à coeur et que j'ai l'espoir de parvenir à mener à bien. Alors voici ma petite annonce, qui sait ! Je souhaiterais faire l'instruction en famille à ma fille. Plutôt tendance apprentissages libres et autonomes. Mais voilà, cela suppose d'être toujours présent pour s'occuper de son enfant, puisqu'il n'y a pas d'école pour faire office de garderie. Par ailleurs, cela suppose de trouver des copains de jeux en dehors de l'école (sachant qu'en plus ma fille est très sociable). Voilà comment cela pourrait être réalisable (en dehors de me marier avec un riche et d'arrêter de travailler) : se regrouper à plusieurs familles dans un village, dans un domaine, que sais-je, et partager la garde des enfants, afin de pouvoir continuer à travailler et nourrir sa progéniture. C'est une idée comme ça. Si ça vous parle, titille votre curiosité, n'hésitez pas !
Merci de m'avoir lue,
et à bientôt !
Ravie de m'intégrer parmi vous.
Je n'ai pas encore trop parcouru ce forum, car j'ai peu de temps pour moi. Je suis maman d'une petite fille de 18 mois. J'ai beaucoup de relai avec ma famille mais ma fille n'a pas de père dans sa vie. J'arrive à m'échapper quand elle dort le soir, et encore elle a le sommeil très léger donc j'ai jamais l'esprit vraiment tranquille !
Mais il fallait vraiment que je franchisse le cap de m'inscrire sur un forum pour rencontrer des gens, ça devient vital.
Je vous explique le contexte et la démarche. J'ai 31 ans, et je me traîne un mal-être à peu près depuis toujours. J'ai une vie plutôt morose, dont je ne suis pas satisfaite. Je me cherche depuis l'adolescence, et je ne sais toujours pas qui je suis. Il y a quelques semaines, j'ai eu envie d'en apprendre un peu plus sur les zèbres, par curiosité, mais dans le fond, parce que j'aimerais tellement être une zèbre. Ça expliquerait tellement de choses. Bon. Je regarde une vidéo ou deux sur Youtube qui parle du concept, je lis un ou deux articles. Je me reconnais dans pas mal de points et cela me motive à pousser plus loin ma quête en entamant la lecture du livre de Jeanne Siaud-Facchin, "Trop intelligent pour être heureux ?". La lecture est en cours, j'arrive à la moitié et j'ai de moins en moins de doutes, dans la mesure où je me reconnais dans de nombreuses caractéristiques du zèbre. Après il est certain que je n'explose pas les compteurs ; j'ai un frère qui avait 150 de QI à 11-12 ans, il a une mémoire d'éléphant et il est clair qu'à côté je suis déficiente intellectuelle. Par ailleurs, je ne me reconnais pas dans la description que l'auteure fait de l'enfant surdoué. Je n'étais pas du tout du genre à construire un laboratoire dans ma chambre. On me qualifiait de timide. Avec le recul, à l'adolescence, je me considérais plutôt comme phobique sociale. J'avais peur des gens, peur des situations sociales, d'ailleurs j'ai refusé de sauter le CP à cause de ça. Mais pour le reste, je me retrouve beaucoup dans cet ouvrage. Je prévois de faire un bilan de personnalité à l'occasion afin d'en avoir le coeur net.
Pourquoi est-ce que j'y tiens tant ? Eh bien parce que je suis très seule. Je n'ai plus qu'une amie. J'ai quasiment toujours perdu contact avec les copains que je me faisais à l'école. En primaire j'avais pas mal de copains. L'arrivée au collège correspond à l'entrée dans un univers hostile dans lequel je ne me sentais pas à l'aise, je ne parlais plus à mes copains de primaire. Vers 13, 14 ans, j'ai décidé d'arrêter d'être une intello, car je voyais bien que j'étais considérée comme un pigeon par certains autres enfants, et j'avais de nouveaux amis les jours de contrôle. Comme je n'étais pas dupe, je n'aimais pas cette situation.
À partir de ce tournant, je suis devenue un peu plus "cool" et je me suis fait quelques copines - mais jamais rien de bien satisfaisant pour assouvir mon besoin de socialisation.
À 16 ans, nouveau tournant et pas des moindres. J'avais toujours assez peu de copains - bon je vais arrêter de le préciser à nouveau, puisque c'est une constante dans ma vie - et je remarquais qu'on n'avait pas besoin de moi, qu'on ne m'appelait pas pour sortir... J'ai décidé soudainement que je ne subirai plus la solitude, mais que je la choisirai. J'ai changé drastiquement à partir de ce moment là. Je me suis montrée moins impressionnable par les autres, j'ai affirmé mon caractère, et je n'ai plus cherché à me faire d'amis. Je dirais même que j'ai mis des barrières infranchissables. En parallèle, j'ai changé d'attitude vis-à-vis de l'école également : alors qu'avant j'étais plutôt passive, je suis devenue hyper active en cours, j'étais soudainement réellement intéressée par ce qu'on m'enseignait, et j'apportais mon grain de sel sans vergogne. Cependant, je pense que ce tournant correspondait aussi à une entrée en dépression. Des idées noires, un sentiment d'abattement profond, j'ai réalisé aussi que je me sentais différente des autres. Je souffrais beaucoup de la solitude, de la misère du monde, des frontières entre les pays, des violences, physiques et symboliques, de me sentir entourée d'humains inconscients. J'étais apathique, je vivais dans mes rêves, m'enfermais et me coupais du monde avec mon lecteur mp3 et planais sur de la musique (je suis très sensible à la bonne musique). Donc je ne travaillais pas et mes résultats étaient en total décalage avec ma participation en cours. On me disait : "Y a un blocage". (Pour couronner le tout je suis tombée raide dingue d'un prof, je vous passe les détails mais ça m'a achevée !)
Suite à cet épisode, je me suis donc encore plus isolée. Il y a quelques années, j'ai fait une formation de monitrice-éducatrice. J'ai découvert des caractéristiques de la schizophrénie ainsi que des troubles du spectre autistique et certains traits ont fait écho en moi ! J'ai aussi découvert que je présentais des caractéristiques communes avec des personnes ayant subi des maltraitances dans l'enfance. Cela m'a bouleversée, et c'est là que j'ai réalisé que j'avais un problème. Parce que non, avant, même si je me sentais mal, je ne me rendais pas compte pour autant que j'avais un vrai problème à régler. Alors j'ai mis mes difficultés sociales sur le compte de maltraitances affectives subies durant l'enfance. Cependant, s'il est vrai que j'ai grandi dans un environnement un peu défaillant et pas toujours très sécurisant, avec le recul je ne pense pas pouvoir tout expliquer par cette histoire familiale.
Je crois bien pouvoir affirmer que toutes les situations sociales que j'ai vécues, hors familiales et amicales, ont été pour moi source d'angoisses, même légères. Au travail, au sport, à la fac, toujours cette sensation de pas être dans le coup... Et ce n'était pas qu'une impression, vues le peu de relations sociales que j'y ai développées.
La découverte que, peut-être, ce handicap social ne serait pas lié à un hypothétique traumatisme dans mon enfance qui ne me semble pas soignable, mais qu'il pourrait s'expliquer par un fonctionnement cérébral différent partagé par d'autres personnes, me donne beaucoup d'espoir.
Je m'inscris sur ce site pour partager virtuellement bien sûr, mais j'espère surtout faire des rencontres en vrai, histoire d'égayer un peu mon quotidien, et qui sait peut-être créer de vraies relations ? Je le fais aussi pour ma fille, car elle aussi a besoin de voir de nouvelles personnes ! Alors voilà, au cas où : je vis dans le 77. Mais ceci dit, en ce moment je suis pas très posée, je me réoriente professionnellement, ça me prend du temps et de l'énergie, mais un peu plus tard j'espère trouver du monde avec qui faire des activités, avec (de préférence) ou sans enfants.
Et puis tant qu'à faire, j'en profite pour vous présenter un projet de vie qui me tient à coeur et que j'ai l'espoir de parvenir à mener à bien. Alors voici ma petite annonce, qui sait ! Je souhaiterais faire l'instruction en famille à ma fille. Plutôt tendance apprentissages libres et autonomes. Mais voilà, cela suppose d'être toujours présent pour s'occuper de son enfant, puisqu'il n'y a pas d'école pour faire office de garderie. Par ailleurs, cela suppose de trouver des copains de jeux en dehors de l'école (sachant qu'en plus ma fille est très sociable). Voilà comment cela pourrait être réalisable (en dehors de me marier avec un riche et d'arrêter de travailler) : se regrouper à plusieurs familles dans un village, dans un domaine, que sais-je, et partager la garde des enfants, afin de pouvoir continuer à travailler et nourrir sa progéniture. C'est une idée comme ça. Si ça vous parle, titille votre curiosité, n'hésitez pas !
Merci de m'avoir lue,
et à bientôt !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bienvenue Marina
Ton expérience est très différente de la mienne, néanmoins je partage avec toi le fait de ne pas avoir eu une enfance qui correspond au schéma classique de l'enfant haut potentiel. Et on me collait aussi les étiquettes "réservé" ou "timide".
J'ai découvert ma douance comme toi au fil d'articles, livres et vidéos à peu près à ton âge. Elle a été confirmée récemment par un test qui a été pour moi nécessaire pour arrêter de tergiverser et avancer. Ton frère THPI est un indice de plus qui laisse supposer que tu peux l'être aussi (hérédité). Après même entre zèbres, nous sommes tous différents et la douance ne s'exprime pas de la même manière. Si ton frère a une mémoire phénoménale ne signifie que tu es déficiente intellectuelle
Tu parles que tu as fais une formation de monitrice éducatrice, tu travailles dans ce secteur ou c'est un projet ?
En tout cas j'espère que tu pourras trouver sur ce forum quelque chose qui puisse t'aider.
Ton expérience est très différente de la mienne, néanmoins je partage avec toi le fait de ne pas avoir eu une enfance qui correspond au schéma classique de l'enfant haut potentiel. Et on me collait aussi les étiquettes "réservé" ou "timide".
J'ai découvert ma douance comme toi au fil d'articles, livres et vidéos à peu près à ton âge. Elle a été confirmée récemment par un test qui a été pour moi nécessaire pour arrêter de tergiverser et avancer. Ton frère THPI est un indice de plus qui laisse supposer que tu peux l'être aussi (hérédité). Après même entre zèbres, nous sommes tous différents et la douance ne s'exprime pas de la même manière. Si ton frère a une mémoire phénoménale ne signifie que tu es déficiente intellectuelle
Tu parles que tu as fais une formation de monitrice éducatrice, tu travailles dans ce secteur ou c'est un projet ?
En tout cas j'espère que tu pourras trouver sur ce forum quelque chose qui puisse t'aider.
Lama38- Messages : 17
Date d'inscription : 17/11/2019
Localisation : Grenoble
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Ouaip', je ne peux pas franchement dire que je coche toutes les cases (m'enfin pour me part, je ne suis pas (encore?) diagnostiqué).
Tu n'es pas la première personne, à la lire, à laquelle j'ai envie de proposer un chocolat chaud et que l'on papote au coin d'une cheminée, chacun dans nos plaids moches mais confortables.
Hum. Au niveau du parcours scolaire, le mien a certaines ressemblances avec le tien. Par contre, je trouve surprenant et intéressant, le fait que tu aies semble-t-il "décidé" de t'intéresser ! Ou est-ce "simplement" que tu as arrêté de te retenir d'exister comme tu en avais envie?
Quel type de musiques tu écoutes?
Est-ce que tu as des passions ou activités de loisir, et si oui, lesquelles?
Je ne suis pas parent, pour ma part, et vraiment pas à l'aise avec les enfants (notamment parce que je sature extrêmement vite des sons aigus). Mais ! Ton projet pourrait intéresser d'autres personnes ici. Et cela me fait penser au fait qu'il y a des villages alternatifs à la campagne, en France. Je pense que cela pourrait leur parler, le côté "collectivisation des moyens", notamment pour l'éducation des enfants.
Tu n'es pas la première personne, à la lire, à laquelle j'ai envie de proposer un chocolat chaud et que l'on papote au coin d'une cheminée, chacun dans nos plaids moches mais confortables.
Hum. Au niveau du parcours scolaire, le mien a certaines ressemblances avec le tien. Par contre, je trouve surprenant et intéressant, le fait que tu aies semble-t-il "décidé" de t'intéresser ! Ou est-ce "simplement" que tu as arrêté de te retenir d'exister comme tu en avais envie?
Quel type de musiques tu écoutes?
Est-ce que tu as des passions ou activités de loisir, et si oui, lesquelles?
Je ne suis pas parent, pour ma part, et vraiment pas à l'aise avec les enfants (notamment parce que je sature extrêmement vite des sons aigus). Mais ! Ton projet pourrait intéresser d'autres personnes ici. Et cela me fait penser au fait qu'il y a des villages alternatifs à la campagne, en France. Je pense que cela pourrait leur parler, le côté "collectivisation des moyens", notamment pour l'éducation des enfants.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bonjour Marima, bienvenue !
Merci d'avoir partagé ton parcours avec nous, beaucoup d'interrogations encore en suspens Comme l'a dit Lama38, il y a une grande diversité de zèbres / HP / HQI / toi aussi choisis ton appellation préférée. Certain.e.s se reconnaissent dans le bouquin de JSF, d'autres pas du tout, d'autre encore un peu au début puis s'en éloignent , d'autres n'en ont rien à secouer ...
Prends donc dans le vaste fouillis du forum ce qui te convient, ce qui fait écho à tes expériences et à tes besoins du moment, sans t'interdire d'en changer. Et bon courage pour ton projet !
Bons échanges, bonnes rencontres
Merci d'avoir partagé ton parcours avec nous, beaucoup d'interrogations encore en suspens Comme l'a dit Lama38, il y a une grande diversité de zèbres / HP / HQI / toi aussi choisis ton appellation préférée. Certain.e.s se reconnaissent dans le bouquin de JSF, d'autres pas du tout, d'autre encore un peu au début puis s'en éloignent , d'autres n'en ont rien à secouer ...
Prends donc dans le vaste fouillis du forum ce qui te convient, ce qui fait écho à tes expériences et à tes besoins du moment, sans t'interdire d'en changer. Et bon courage pour ton projet !
Bons échanges, bonnes rencontres
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Merci à tous pour vos messages et votre accueil !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Lama38 a écrit:Bienvenue Marina
Ton expérience est très différente de la mienne, néanmoins je partage avec toi le fait de ne pas avoir eu une enfance qui correspond au schéma classique de l'enfant haut potentiel. Et on me collait aussi les étiquettes "réservé" ou "timide".
J'ai découvert ma douance comme toi au fil d'articles, livres et vidéos à peu près à ton âge. Elle a été confirmée récemment par un test qui a été pour moi nécessaire pour arrêter de tergiverser et avancer. Ton frère THPI est un indice de plus qui laisse supposer que tu peux l'être aussi (hérédité). Après même entre zèbres, nous sommes tous différents et la douance ne s'exprime pas de la même manière. Si ton frère a une mémoire phénoménale ne signifie que tu es déficiente intellectuelle
Tu parles que tu as fais une formation de monitrice éducatrice, tu travailles dans ce secteur ou c'est un projet ?
En tout cas j'espère que tu pourras trouver sur ce forum quelque chose qui puisse t'aider.
Je travaillais dans ce secteur, et j'ai fait une pause, pendant mon congé parental j'ai préparé le concours de professeur des écoles, et actuellement donc je suis professeur stagiaire. Ma démission est imminente, faut juste que je parvienne à contacter un syndicat avant histoire de pas faire les choses n'importe comment... Et donc je vais retourner dans le médico-social ; j'y tenais pas tellement, mais mon expérience dans l'éducation nationale est insoutenable (et un peu en contradiction avec mes projets futurs).
Le test t'a donc permis d'avancer ?
Plus je réfléchis à la lueur de cette nouvelle découverte concernant le zébrisme, plus je me sens concernée, et en même temps j'aurais trop peur d'être cassée par un bilan psy "négatif".
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:Ouaip', je ne peux pas franchement dire que je coche toutes les cases (m'enfin pour me part, je ne suis pas (encore?) diagnostiqué).
Tu n'es pas la première personne, à la lire, à laquelle j'ai envie de proposer un chocolat chaud et que l'on papote au coin d'une cheminée, chacun dans nos plaids moches mais confortables.
Hum. Au niveau du parcours scolaire, le mien a certaines ressemblances avec le tien. Par contre, je trouve surprenant et intéressant, le fait que tu aies semble-t-il "décidé" de t'intéresser ! Ou est-ce "simplement" que tu as arrêté de te retenir d'exister comme tu en avais envie?
Quel type de musiques tu écoutes?
Est-ce que tu as des passions ou activités de loisir, et si oui, lesquelles?
Je ne suis pas parent, pour ma part, et vraiment pas à l'aise avec les enfants (notamment parce que je sature extrêmement vite des sons aigus). Mais ! Ton projet pourrait intéresser d'autres personnes ici. Et cela me fait penser au fait qu'il y a des villages alternatifs à la campagne, en France. Je pense que cela pourrait leur parler, le côté "collectivisation des moyens", notamment pour l'éducation des enfants.
Trop sympa cette image de papotage au coin du feu, je retiens, le plaid doit être moche
Dans quelle mesure est-ce que ton parcours scolaire ressemble au mien ?
Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé à mes 16 ans. Les années qui ont suivi, lorsque je faisais mon introspection et me parlais à moi-même, je qualifiais cette période de "mutation". C'est ainsi que je le ressentais, et que je l'ai vécu. Je crois que c'est une étape à partir de laquelle j'ai décidé de m'en foutre de ce que les autres pensaient, j'ai affirmé mon caractère... Donc non en fait je n'ai pas décidé de m'intéresser, mais peut-être que comme tu dis à ta manière, avant ça j'étais tellement mal à l'aise au sein du groupe qu'il m'était impossible d'y exister... Cela dit je ne me suis jamais sentie frustrée auparavant de ne pas pouvoir exprimer ô combien j'aimais les sciences... puisque ce n'était pas mon cas !
J'écoute de tout, vraiment, tant que c'est de la bonne musique, j'aime ^^ Je suis fan de Dire Straits et Mark Knopfler, d'ailleurs j'ai écouté ça avec ma fille tout à l'heure, et elle m'a dit "encore" plein de fois, et j'étais d'accord avec elle, donc on a écouté ce morceau en boucle : [je voulais mettre le lien mais j'ai pas le droit, je suis trop jeune ici, alors il s'agit de "Will you miss me" de Nottin Hillbillies, groupe dont faisait partie Mark Knopfler].
J'adore Mano Solo, Supertramp, James Galway & The Chieftains, The Brian Jonestown Massacre, Tchaikowsky, Etienne Daho, Graeme Allwright, et tant d'autres...
J'ai souvent pratiqué des instruments de musique : piano, trompette, guitare. J'ai même commencé une année de chant l'année dernière. Le confinement y a mis fin, cette année j'étais beaucoup trop débordée pour entreprendre quoi que ce soit en dehors du boulot et de ma fille. Mais sinon j'ai toujours été beaucoup trop fainéante pour travailler, ce que je regrette un peu car mes meilleures sensations je les ai connues en jouant de la musique. Donc dès que j'aurai quitté l'Éducation Nationale, j'aurai un peu plus de temps pour vivre en dehors du boulot j'espère, et je me lancerai peut-être, cette fois, dans la flûte - traversière, irlandaise ? - avec pour projet de jouer au sein d'un groupe de musique celtique, peut-être que pour une fois j'irai au bout de mes rêves MDR
Outre cela, pas de passion débordante, quoi que je me sois découvert ces dernières années un vif intérêt pour le jardinage.
Et si j'avais des partenaires de jeu, je crois que mon activité préférée serait de jouer à des jeux de société. J'ai le démon du jeu en moi !
Et sinon, j'aime les balades au grand air. Grande randonnée, j'ai testé pour la première fois le road trip à vélo cet été, avec ma fille dans la remorque, c'était dur mais très chouette.
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
siamois93 a écrit:Bonjour Marima, bienvenue et bonne année !
Merci, bonne année à toi !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Ardel a écrit:Bonjour Marima, bienvenue !
Merci d'avoir partagé ton parcours avec nous, beaucoup d'interrogations encore en suspens Comme l'a dit Lama38, il y a une grande diversité de zèbres / HP / HQI / toi aussi choisis ton appellation préférée. Certain.e.s se reconnaissent dans le bouquin de JSF, d'autres pas du tout, d'autre encore un peu au début puis s'en éloignent , d'autres n'en ont rien à secouer ...
Prends donc dans le vaste fouillis du forum ce qui te convient, ce qui fait écho à tes expériences et à tes besoins du moment, sans t'interdire d'en changer. Et bon courage pour ton projet !
Bons échanges, bonnes rencontres
Merci à toi
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Marima a écrit:
Trop sympa cette image de papotage au coin du feu, je retiens, le plaid doit être moche
Dans quelle mesure est-ce que ton parcours scolaire ressemble au mien ?
Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé à mes 16 ans. Les années qui ont suivi, lorsque je faisais mon introspection et me parlais à moi-même, je qualifiais cette période de "mutation". C'est ainsi que je le ressentais, et que je l'ai vécu. Je crois que c'est une étape à partir de laquelle j'ai décidé de m'en foutre de ce que les autres pensaient, j'ai affirmé mon caractère... Donc non en fait je n'ai pas décidé de m'intéresser, mais peut-être que comme tu dis à ta manière, avant ça j'étais tellement mal à l'aise au sein du groupe qu'il m'était impossible d'y exister... Cela dit je ne me suis jamais sentie frustrée auparavant de ne pas pouvoir exprimer ô combien j'aimais les sciences... puisque ce n'était pas mon cas !
J'écoute de tout, vraiment, tant que c'est de la bonne musique, j'aime ^^ Je suis fan de Dire Straits et Mark Knopfler, d'ailleurs j'ai écouté ça avec ma fille tout à l'heure, et elle m'a dit "encore" plein de fois, et j'étais d'accord avec elle, donc on a écouté ce morceau en boucle : [je voulais mettre le lien mais j'ai pas le droit, je suis trop jeune ici, alors il s'agit de "Will you miss me" de Nottin Hillbillies, groupe dont faisait partie Mark Knopfler].
J'adore Mano Solo, Supertramp, James Galway & The Chieftains, The Brian Jonestown Massacre, Tchaikowsky, Etienne Daho, Graeme Allwright, et tant d'autres...
J'ai souvent pratiqué des instruments de musique : piano, trompette, guitare. J'ai même commencé une année de chant l'année dernière. Le confinement y a mis fin, cette année j'étais beaucoup trop débordée pour entreprendre quoi que ce soit en dehors du boulot et de ma fille. Mais sinon j'ai toujours été beaucoup trop fainéante pour travailler, ce que je regrette un peu car mes meilleures sensations je les ai connues en jouant de la musique. Donc dès que j'aurai quitté l'Éducation Nationale, j'aurai un peu plus de temps pour vivre en dehors du boulot j'espère, et je me lancerai peut-être, cette fois, dans la flûte - traversière, irlandaise ? - avec pour projet de jouer au sein d'un groupe de musique celtique, peut-être que pour une fois j'irai au bout de mes rêves MDR
Outre cela, pas de passion débordante, quoi que je me sois découvert ces dernières années un vif intérêt pour le jardinage.
Et si j'avais des partenaires de jeu, je crois que mon activité préférée serait de jouer à des jeux de société. J'ai le démon du jeu en moi !
Et sinon, j'aime les balades au grand air. Grande randonnée, j'ai testé pour la première fois le road trip à vélo cet été, avec ma fille dans la remorque, c'était dur mais très chouette.
Je trouve que le plaid moche ajoute du confort, quelque chose d'amusant et d'à la fois désuet : c'est donc absolument in-dis-pen-sable à mes yeux !
Les similarités de nos parcours scolaires au collège? Sentiment d'isolement (si j'ai bien saisi pour ta part : j'essaie de ne pas penser à la place des autres), peu/pas d'amis (j'ai bien "traîné" parfois avec des gens, mais jamais des amis à mon sens), et surtout, cassure nette entre l'école primaire et le collège.
Est-ce que parfois, tu anticipes la scolarité de ta fille, et notamment cette période, et que c'est entre autres pour cela que tu as ce projet d'éducation?
Ta "mutation" à seize ans est très mystérieuse pour moi, mais c'est intéressant ! On dirait vraiment que tu as appuyé sur un interrupteur intérieur déclenchant un net changement d'état entre le paradigme "avant" et celui d'"après". C'est d'autant plus surprenant que l'image du changement, en général, est associée à quelque chose de plutôt progressif !
Sur le blog de Rayuresetratures, elle débat de l'utilisation des termes zèbres, etc. Pour être honnête, sans jamais avoir prétendu être un spécialiste de la question ni m'y être très attentivement penché, je ne fais toujours pas beaucoup de discernement dans la discrimination de ces différents termes, et cela me rend confus et parfois vaguement honteux (car j'ai l'impression qu'une certaine précision de pensée et de propos est attendue de moi) !
En termes de musique, j'ai repéré environ un quart des références que tu as citées comme m'étant connues ou au moins vaguement familières. Je dois dire que j'écoute surtout des musiques de jeux vidéos ou des choses "hasardeuses" (là, je viens de finir l'écoute d'un morceau de "bardcore" : de la musique avec des instruments médiévaux et/ou renaissance, de préférence en reprenant des morceaux contemporains ainsi. Là, c'était Du hast de Rammstein).
J'ai souvent eu envie, et c'est encore le cas, pratiquer des instruments de musique. En général, d'ailleurs, quand l'on m'en met un entre les mains, je sors rapidement quelque chose de vaguement reconnaissable, voire trouve tout seul la technique de base, tant j'aime expérimenter en termes musicaux (mais sans jamais avoir atteint nulle part un quelconque degré d'expertise). Ce qui me parle le plus : le saxophone ténor, le violoncelle, voire la harpe...celtique ! Le piano a l'air bien pratique pour composer, d'ailleurs (mon père était compositeur de musique, d'ailleurs. Il n'a jamais eu beaucoup de notoriété, mais je me gargarisais de son statut, un peu).
Oooooh, du chant ! Ça, par contre, c'est l'une des rares choses que je n'ai jamais trop lâchées, à part pour cause de pauvreté financière ! Du chant comment, dans quel cadre, quel répertoire?
J'étais en chorale amateur de variété (on chantait principalement des trucs estampillés musique du monde et chansons à boire, en bons "bobos gauchistes pseudo-alternatifs" x) ), mais le confinement notamment, ça m'a coupé la chique. J'ai chanté avec le masque...une seule fois. J'ai trouvé cela étouffant.
Tu voulais être prof de quoi, à part si c'est trop difficile pour toi d'en parler (et que j'ai raté l'information...?)? Tu n'avais pas l'espoir, en étant titularisée, de pouvoir trouver une situation d'enseignement plus adaptée pour toi (je ne cherche pas à remettre en question ton choix, mais à le comprendre)?
Tu jardines pour le côté "faire pousser ce que tu manges" (vivrier, donc, je crois?)? Esthétique? Pour le geste? Pour le "care"? Le côté méditatif? Physique? Pour te connecter aux éléments?
Connais-tu, pour les jeux de plateau, le site permettant de jouer à distance via internet, Board game arena?
J'aime bien les jeux de plateau, mais surtout quand ils sont coopératifs (j'ai du mal avec la compétition sous toutes ses formes). Et toi?
Mon centre d'intérêt "sociable" le plus lié aux jeux de plateau, ce sont les jeux de rôle, de préférence sur table au format papier, crayon, gomme, fiche de personnage, bouffe commune, bienveillance et imagination.
Vous avez l'air vraiment proches, ta fille et toi, et je suppose que tu as en écrivant à son sujet des petites étoiles dans les yeux, et réciproquement de sa part quand elle parle, ou parlera de toi. Je trouve ça émouvant et plein d'amour, donc merci pour cette dose de "bonnes vibrations" !
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Un ami a aussi beaucoup de mal avec le carcan administratif de l'enseignement, surtout en ce moment. C'est un métier passionnant mais de plus en plus compliqué à exercer j'ai l'impression.Marima a écrit:Je travaillais dans ce secteur, et j'ai fait une pause, pendant mon congé parental j'ai préparé le concours de professeur des écoles, et actuellement donc je suis professeur stagiaire. Ma démission est imminente, faut juste que je parvienne à contacter un syndicat avant histoire de pas faire les choses n'importe comment... Et donc je vais retourner dans le médico-social ; j'y tenais pas tellement, mais mon expérience dans l'éducation nationale est insoutenable (et un peu en contradiction avec mes projets futurs).
Le test t'a donc permis d'avancer ?
Plus je réfléchis à la lueur de cette nouvelle découverte concernant le zébrisme, plus je me sens concernée, et en même temps j'aurais trop peur d'être cassée par un bilan psy "négatif".
Du coup ça me fait repenser à ta fille. Si elle est très sociable, pourquoi la priver de l'école ? Ton expérience de prof stagiaire est à ce point mauvaise pour envisager l'enseignement à domicile ?
Pour ta question, entre le moment où j'ai commencé à m'intéresser au sujet et celui où j'ai décidé de passer le test, il s'est écoulé près de 4 ans ! Au tout début, c'était surtout de la curiosité, car même si je me reconnaissais dans les portraits des zèbres, je me disais que tout le monde pouvait s'y reconnaitre, que c'est bateau, donc le test n'était pas pour moi ! Après j'ai commencé à envisager d'être HP, ou tout du moins d'y ressembler. Je trouvais prétentieux de vouloir passer ce test et je me disais que je pouvais faire "comme si", que la littérature sur le sujet m'aiderait. Mais j'avais un terrible manque de confiance en moi, je ne croyais pas à mes compétences et qualités, j'étais toujours étonné qu'on me complimente ou de réussir au travail. Je me suis décidé en même temps d'un changement poste. C'est très récent, il y a à peine plus d'un mois, donc difficile de faire un bilan. En tout cas le temps que je passais à me poser la question "est-ce que je le suis ou pas ?" je le passe à relire mon passé et mes relations avec les autres. Les choses prennent du sens. Il reste du travail, mais j'ai l'impression de progresser sur la confiance en moi.
Mais ce qui marche pour moi, ne va pas forcément à tout le monde. Je crois vraiment que ce qui doit se faire, finit par se faire. Ne pas se précipiter, mais il faut s'écouter quand quelque chose devient vraiment important pour soi. Je t'invite à lire les nombreuses expériences partagées ici, cela t'aidera surement.
Lama38- Messages : 17
Date d'inscription : 17/11/2019
Localisation : Grenoble
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
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Dernière édition par -Océan- le Sam 11 Fév 2023 - 18:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:Je trouve que le plaid moche ajoute du confort, quelque chose d'amusant et d'à la fois désuet : c'est donc absolument in-dis-pen-sable à mes yeux !
Les similarités de nos parcours scolaires au collège? Sentiment d'isolement (si j'ai bien saisi pour ta part : j'essaie de ne pas penser à la place des autres), peu/pas d'amis (j'ai bien "traîné" parfois avec des gens, mais jamais des amis à mon sens), et surtout, cassure nette entre l'école primaire et le collège.
Est-ce que parfois, tu anticipes la scolarité de ta fille, et notamment cette période, et que c'est entre autres pour cela que tu as ce projet d'éducation?
Ta "mutation" à seize ans est très mystérieuse pour moi, mais c'est intéressant ! On dirait vraiment que tu as appuyé sur un interrupteur intérieur déclenchant un net changement d'état entre le paradigme "avant" et celui d'"après". C'est d'autant plus surprenant que l'image du changement, en général, est associée à quelque chose de plutôt progressif !
Sur le blog de Rayuresetratures, elle débat de l'utilisation des termes zèbres, etc. Pour être honnête, sans jamais avoir prétendu être un spécialiste de la question ni m'y être très attentivement penché, je ne fais toujours pas beaucoup de discernement dans la discrimination de ces différents termes, et cela me rend confus et parfois vaguement honteux (car j'ai l'impression qu'une certaine précision de pensée et de propos est attendue de moi) !
En termes de musique, j'ai repéré environ un quart des références que tu as citées comme m'étant connues ou au moins vaguement familières. Je dois dire que j'écoute surtout des musiques de jeux vidéos ou des choses "hasardeuses" (là, je viens de finir l'écoute d'un morceau de "bardcore" : de la musique avec des instruments médiévaux et/ou renaissance, de préférence en reprenant des morceaux contemporains ainsi. Là, c'était Du hast de Rammstein).
J'ai souvent eu envie, et c'est encore le cas, pratiquer des instruments de musique. En général, d'ailleurs, quand l'on m'en met un entre les mains, je sors rapidement quelque chose de vaguement reconnaissable, voire trouve tout seul la technique de base, tant j'aime expérimenter en termes musicaux (mais sans jamais avoir atteint nulle part un quelconque degré d'expertise). Ce qui me parle le plus : le saxophone ténor, le violoncelle, voire la harpe...celtique ! Le piano a l'air bien pratique pour composer, d'ailleurs (mon père était compositeur de musique, d'ailleurs. Il n'a jamais eu beaucoup de notoriété, mais je me gargarisais de son statut, un peu).
Oooooh, du chant ! Ça, par contre, c'est l'une des rares choses que je n'ai jamais trop lâchées, à part pour cause de pauvreté financière ! Du chant comment, dans quel cadre, quel répertoire?
J'étais en chorale amateur de variété (on chantait principalement des trucs estampillés musique du monde et chansons à boire, en bons "bobos gauchistes pseudo-alternatifs" x) ), mais le confinement notamment, ça m'a coupé la chique. J'ai chanté avec le masque...une seule fois. J'ai trouvé cela étouffant.
Tu voulais être prof de quoi, à part si c'est trop difficile pour toi d'en parler (et que j'ai raté l'information...?)? Tu n'avais pas l'espoir, en étant titularisée, de pouvoir trouver une situation d'enseignement plus adaptée pour toi (je ne cherche pas à remettre en question ton choix, mais à le comprendre)?
Tu jardines pour le côté "faire pousser ce que tu manges" (vivrier, donc, je crois?)? Esthétique? Pour le geste? Pour le "care"? Le côté méditatif? Physique? Pour te connecter aux éléments?
Connais-tu, pour les jeux de plateau, le site permettant de jouer à distance via internet, Board game arena?
J'aime bien les jeux de plateau, mais surtout quand ils sont coopératifs (j'ai du mal avec la compétition sous toutes ses formes). Et toi?
Mon centre d'intérêt "sociable" le plus lié aux jeux de plateau, ce sont les jeux de rôle, de préférence sur table au format papier, crayon, gomme, fiche de personnage, bouffe commune, bienveillance et imagination.
Vous avez l'air vraiment proches, ta fille et toi, et je suppose que tu as en écrivant à son sujet des petites étoiles dans les yeux, et réciproquement de sa part quand elle parle, ou parlera de toi. Je trouve ça émouvant et plein d'amour, donc merci pour cette dose de "bonnes vibrations" !
Je suis allée écouter "Nothing else matter" de Woodica (en référence à un commentaire rigolo que j'ai lu sous la vidéo), interprété par Algal the Bard, ça me plaît bien, et me donne envie d'apprendre à jouer de cette flûte !
C'est pas étonnant que tu ne connaisses pas la majorité des groupes auxquels je fais référence, car ce n'est pas particulièrement connu, voire très peu connu ; je pense en particulier à l'association de James Galway & The Chieftains. J'en reparle car ça ne dénote pas trop après avoir écouté du "bardcore" ( ), donc si tu as envie, je te fais découvrir ce morceau, découvert vers 16 ans je crois ; ça m'a mise dans des états pas possibles tellement c'est beau. youtube.com/watch?v=awTtCPkcv6I
Pour en revenir à mon expérience du collège et rebondir sur ce que tu as écrit, oui j'étais pas mal isolée, en fait surtout les deux premières années, 6e et 5e, j'avais quelques copines mais c'était vraiment des fréquentations par dépit... Je me suis fait plus de copines en 4e et 3e (après le "grand changement" en fin de 5e, pas autant qu'à 16 ans, mais même délire). C'étaient même des vraies copines, cependant, ça me rappelle ces mots qu'on s'écrivait dans nos agendas, c'était la mode, un truc de filles Je remarquai que mes copines avaient une fâcheuse tendance à écrire "je t'adore", ou des trucs qui engagent affectivement, et moi ça me mettait mal à l'aise, car c'était pas réciproque en fait, donc j'ai jamais rien écrit de la sorte dans mes mots à destination de mes copines.
Mais je ne crois pas que mon parcours scolaire ait une incidence sur mes projets d'éducation pour ma fille. En fait, cette idée d'IEF est partie de projections que je me suis faite alors que je n'étais pas encore maman, il y a quelques années, pendant ma formation de monitrice-éducatrice voire encore avant. C'est plutôt lié au départ à une vision très critique de notre société, qui a fait naître en moi depuis le lycée le désir profond de lutter en vivant à la marge, pour ne pas cautionner tout ce qui s'y passe (pour rester bien vague ; j'ai commencé à lister tout ce qui me déplaisait mais ça m'a semblé bien fastidieux, d'autant plus que ça me demande de me remettre dans un état d'esprit passé, parce qu'en ce moment je suis plus dans ce délire). Je nourrissais donc le souhait de vivre à la marge, hors du système capitaliste, et aussi, de construire des projets en dehors des sentiers battus, en collectif en mode ZAD, tout en rêvant de devenir mère, donc le lien avec les pédagogies alternatives et l'instruction en dehors de l'Éducation Nationale était vite fait !
Je fais un break et reprendrai ma/mes réponse/s plus tard, il se fait tard et en plus j'avoue que ce dernier paragraphe m'a fatiguée
@ -Océan- : Juste un coucou rapide, merci pour ton message, trop cool ce mode de vie en unschooling, j'ai hâte d'en savoir plus !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bienvenue (je dis bienvenue, mais je suis nouvelle aussi )
Bravo, quel projet!
Je crois avoir déjà entendu parler de telles communautés qui existent justement en banlieue parisienne. Mais ils avaient l'air plutôt religieux. A mon avis ça se tente très bien aussi sans!
Comment envisages tu ce projet? Je veux dire, à court terme? moyen? Dans le 77? Dsl si je te fais répéter.
A bientôt!
Bravo, quel projet!
Je crois avoir déjà entendu parler de telles communautés qui existent justement en banlieue parisienne. Mais ils avaient l'air plutôt religieux. A mon avis ça se tente très bien aussi sans!
Comment envisages tu ce projet? Je veux dire, à court terme? moyen? Dans le 77? Dsl si je te fais répéter.
A bientôt!
Ca_mi_ll_e- Messages : 13
Date d'inscription : 27/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Par rapport à Montessori, quelles différences envisages-tu ?
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Ah, les "Big bisous bien baveux" et tout du collège. Niveau politesses et "franchise", pour te dire, j'ai même du mal aujourd'hui à dire "Bonjour" à une personne à laquelle j'en veux : je ne souhaite pas lui mentir en lui faisant croire que je lui souhaite un bon jour.
Ça doit être galère, en ayant un enfant, d'essayer de vivre un peu à la marge (voire "totalement", non? Ou pas du tout au contraire?
En tout cas, je m'interroge également pas mal sur des thématiques liées. Je me pose la question de l'auto-suffisance, etc...mais je sais que je dois bien réfléchir avant de surréagir à ma lassitude actuelle de la ville. Parce que si c'est pour me mettre une pression de dingue et m'aliéner parce que si je veux produire tout ce que je consomme moi-même, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, pour mon cas.
Ça doit être galère, en ayant un enfant, d'essayer de vivre un peu à la marge (voire "totalement", non? Ou pas du tout au contraire?
En tout cas, je m'interroge également pas mal sur des thématiques liées. Je me pose la question de l'auto-suffisance, etc...mais je sais que je dois bien réfléchir avant de surréagir à ma lassitude actuelle de la ville. Parce que si c'est pour me mettre une pression de dingue et m'aliéner parce que si je veux produire tout ce que je consomme moi-même, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, pour mon cas.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
@Névromon, suite de ma réponse !
Donc pour en revenir au prémices de mon projet d'IEF, j'étais au départ attirée par un mode d'éducation alternatif à l'Éducation Nationale, mais je n'avais jamais entendu parler d'IEF, je ne savais pas que c'était légal, et d'ailleurs jusqu'à très peu, dès que je voyais un enfant en liberté hors de les murs d'une école aux heures scolaires, j'étais outrée, réaction digne d'une fille d'instits qui croit que prof c'est le plus beau métier du monde en fait. Avec le recul je constate que j'étais bien endoctrinée pour réagir de la sorte. Alors qu'au contraire, expérimenter la liberté et la vie dans le monde réel, c'est pas mal aussi.
Ce projet est donc né d'un idéal positif. Il n'a pas de rapport avec mon expérience de l'école, car malgré le mal-être chronique, j'ai eu une expérience plutôt positive de l'école - en dehors de mon année de moyenne section, où j'ai été mise le temps d'une année dans l'école de ma mère et où je n'ai jamais réussi à trouver ma place, j'avais peur des autres, de la cour de récréation, à 20 ans j'en pleurais encore en repensant à ces souvenirs douloureux. En dehors de cette année catastrophique, j'ai été scolarisée toujours dans la même école, une petite école où je me sentais bien, où j'avais toujours plus ou moins les mêmes camarades. J'étais très scolaire, très bonne élève et jamais mise en difficulté de ce point de vue là, sauf 2 fois. J'avais des copains, j'invitais du monde à mon anniversaire. C'est à partir du collège que ça s'est gâté. Donc je n'ai pas de rancoeur vis-à-vis de l'école qui pourrait influencer mon choix d'instruction.
J'ai découvert l'IEF il y a un peu plus d'un an, je m'étais déjà lancée dans mon projet de devenir professeur des écoles. C'était un peu dissonant mais ça ne me semblait pas totalement incompatible, c'est juste pas pratique d'un point de vue logistique (comment être en classe tout en m'occupant de ma fille à la maison ?).
Voici les arguments que je retiens en faveur de l'IEF, et plus particulièrement de l'unschooling : possibilité de respecter le rythme biologique de l'enfant, car pas besoin de se réveiller le matin. Respect du rythme d'apprentissage de l'enfant. Liberté de ne pas avoir besoin d'attendre les vacances pour partir.
Voici ce que je retiens en défaveur de l'école publique (défauts souvent partagés par la majorité des écoles privées) : rythme de l'enfant non respecté. Le rythme d'une journée scolaire est souvent trop lourd pour les enfants. Ils doivent se lever quand il fait nuit en hiver. Ils sont très nombreux dans une petite salle, avec 1 adulte (voire 2 quand y a une ATSEM mais elle n'a pas le même rôle que l'enseignant) pour 28, en gros. Alors comment fait l'adulte pour s'en sortir avec tout ce petit monde (on est d'accord que dans la nature, un tel regroupement d'enfants de 4 ans avec presque pas d'adultes pour superviser ça n'existe pas) ? Il doit faire du dressage. Là je parle pour les débuts de l'école. Personnellement j'ai des moyennes sections, et c'est qu'on m'a conseillé de faire, et ça me rebute. Parce que c'est ça, devenir élève, c'est se soumettre au cadre, pour que le groupe puisse avancer. Cela suppose de gommer les individualités au profit du groupe. Alors certes, l'enseignant doit mettre en place des apprentissages différenciés en fonction du niveau de l'élève, mais ne soyons pas dupes, à moins que le dit enseignant n'ait aucune vie en dehors du travail pour prendre le temps de s'adapter aux besoins d'un maximum d'élèves, il ne peut pas y avoir de réelle différenciation. Le prof est un être humain, pas une machine. Donc l'élève qui comprend vite va s'ennuyer, l'élève qui a des difficultés à suivre va apprendre qu'il est nul.
Par ailleurs, il est certain que les enfants ont la soif d'apprendre, et ce dès la naissance, sur un rythme qui est propre à chacun. C'est valable pour tous les apprentissages, pour peu que l'environnement de l'enfant soit favorable à la stimulation intellectuelle et à l'expérimentation. L'unschooling se base sur l'idée que si on laisse l'enfant en liberté dans ce cadre favorable, il apprendra, parce que comme tout un chacun il a une soif d'apprendre sauf que la sienne n'aura pas été brisée par le carcan de l'école. Non seulement il apprendra, mais il y prendra du plaisir, car on ne l'y contraindra pas. Il apprendra du même coup le plaisir d'apprendre. Or, souvent à l'école on apprend sous la contrainte, et on apprend que travailler c'est de la merde mais qu'on n'a pas le choix. Triste vie. Il apprendra par ailleurs vite et mieux, conséquence directe du plaisir d'apprendre. Peut-être que c'est que de la théorie et que dans la pratique c'est différent mais ça me semble cohérent comme raisonnement.
Pour en revenir au carcan de l'école, même s'il y a des enseignants qui adoptent des pédagogies beaucoup plus respectueuses du développement de l'enfant, comme c'est recommandé dans les programmes, je ne suis pas certaine que ce soit la majorité, loin de là. L'enfant doit suivre un rythme imposé et se conformer : s'il s'intéresse à un sujet A mais que l'enseignant a prévu que les élèves apprendraient un sujet B, dans la majorité des cas l'enseignant le contraindra à se plier au groupe et il sera bridé dans son élan d'apprentissage. Cela peut causer de réelles blessures, je crois que des zèbres sur ce site pourraient en témoigner !
L'unschooling d'après moi c'est donc le meilleur moyen d'accompagner son enfant au plus près de ses besoins. Enfin ça suppose quand même de créer un cadre favorable en tant que parent, d'être disponible, de ne pas être défaillant d'une façon ou d'une autre, chose que moi-même je ne suis pas certaine de pouvoir assurer. Mais c'est un idéal.
La question de la socialisation est vite réglée, pour peu qu'il y ait d'autres enfants en IEF dans les parages. Il y a aussi les clubs de sport ou autre...
Jean-Pierre Lepri dit quelque chose d'intéressant, même s'il n'en apporte pas la preuve, mais ça me plaît, il dit que les groupes homogènes au niveau de l'âge ont tendance à voir naître des violences en leur sein, tandis que s'il y a de l'hétérogénéité sur ce plan là, les rapports sociaux son plus apaisés. Il écrit donc que s'il y a des violences entre élèves à l'école, ou des violences au travail, ou encore dans les maisons de retraite (ça je ne savais pas, mais pourquoi pas après tout), c'est parce que la configuration en groupe homogène est pathogène, et que les rapports sociaux sont plus sains quand il y a une variété de générations qui se fréquentent dans un groupe. Là je répète bêtement mais c'est à creuser.
Message non structuré et interminable - ça m'évoque une idée qui m'est venue lors des tout premiers mois de ma fille. Je galère avec ma fille, je suis une maman épuisée, mais alors les premiers mois c'était horrible. Elle avait un reflux qui l'empêchait de dormir, enfin même sans reflux le sommeil c'est la galère, je pouvais pas la poser, c'était tellement prenant que j'avais parfois même pas le temps d'aller aux toilettes ou de me nourrir. Eh bien même si ma fille a sans doute des besoins particulièrement intenses, finalement cette situation doit être tout de même assez "normale" même si pas majoritaire : quoi qu'il arrive c'est dur de s'occuper d'un bébé. Même en couple, si j'en crois les témoignages.
À l'été 2019, ma fille venait de naître, j'ai passé quelques jours en famille élargie. Y avait pas mal de monde, ça m'a fait pas mal de relais, et le quotidien a été beaucoup plus vivable et agréable. Je me suis donc dis que l'être humain était fait pour vivre en tribu. Pas seulement en couple, encore moins seul, mais au sein d'un groupe où se côtoient plusieurs adultes. Et cette idée est tout à fait en accord avec la philosophie unschooling : les enfants ont la possibilité d'apprendre de davantage de personnes. La supervision peut être partagée par plusieurs personnes, ce qui laisse normalement plus de temps à tout un chacun de souffler et se ressourcer. Et les enfants peuvent se côtoyer quotidiennement, donc pas besoin d'aller à l'école pour se trouver des partenaires de jeu.
Bon je vais m'arrêter là sur ce sujet. J'espère que je suis lisible
Ah non je vais juste en remettre une couche concernant ma fille : l'IEF pour elle serait l'idéal (ou alors une école privée qui favorise les apprentissages autonomes, ça existe mais ça court pas les rues) car à 18 mois elle sait déjà plein de choses, et je suis comme tous ces parents qui voient en leur enfant un enfant surdoué ; peut-être que je m'emballe mais quand-même parfois elle m'épate.
Alors comme ça ton père était compositeur ? Tu veux en dire plus ? Tu chantes alors ? Pendant quelques temps je m'amusais à faire du karaoké chez moi. Y a deux ans environ j'ai intégré un atelier jazz gospel, malheureusement je n'y suis allée que 2 ou 3 fois car après j'ai dû déménager. C'est dommage car c'était vraiment chouette. Et l'année dernière j'ai pris des cours de chant au conservatoire, section musiques actuelles.
Chanter avec un masque mon dieu quelle horreur !
La suite au prochain épisode, je vais chercher ma fille.
Donc pour en revenir au prémices de mon projet d'IEF, j'étais au départ attirée par un mode d'éducation alternatif à l'Éducation Nationale, mais je n'avais jamais entendu parler d'IEF, je ne savais pas que c'était légal, et d'ailleurs jusqu'à très peu, dès que je voyais un enfant en liberté hors de les murs d'une école aux heures scolaires, j'étais outrée, réaction digne d'une fille d'instits qui croit que prof c'est le plus beau métier du monde en fait. Avec le recul je constate que j'étais bien endoctrinée pour réagir de la sorte. Alors qu'au contraire, expérimenter la liberté et la vie dans le monde réel, c'est pas mal aussi.
Ce projet est donc né d'un idéal positif. Il n'a pas de rapport avec mon expérience de l'école, car malgré le mal-être chronique, j'ai eu une expérience plutôt positive de l'école - en dehors de mon année de moyenne section, où j'ai été mise le temps d'une année dans l'école de ma mère et où je n'ai jamais réussi à trouver ma place, j'avais peur des autres, de la cour de récréation, à 20 ans j'en pleurais encore en repensant à ces souvenirs douloureux. En dehors de cette année catastrophique, j'ai été scolarisée toujours dans la même école, une petite école où je me sentais bien, où j'avais toujours plus ou moins les mêmes camarades. J'étais très scolaire, très bonne élève et jamais mise en difficulté de ce point de vue là, sauf 2 fois. J'avais des copains, j'invitais du monde à mon anniversaire. C'est à partir du collège que ça s'est gâté. Donc je n'ai pas de rancoeur vis-à-vis de l'école qui pourrait influencer mon choix d'instruction.
J'ai découvert l'IEF il y a un peu plus d'un an, je m'étais déjà lancée dans mon projet de devenir professeur des écoles. C'était un peu dissonant mais ça ne me semblait pas totalement incompatible, c'est juste pas pratique d'un point de vue logistique (comment être en classe tout en m'occupant de ma fille à la maison ?).
Voici les arguments que je retiens en faveur de l'IEF, et plus particulièrement de l'unschooling : possibilité de respecter le rythme biologique de l'enfant, car pas besoin de se réveiller le matin. Respect du rythme d'apprentissage de l'enfant. Liberté de ne pas avoir besoin d'attendre les vacances pour partir.
Voici ce que je retiens en défaveur de l'école publique (défauts souvent partagés par la majorité des écoles privées) : rythme de l'enfant non respecté. Le rythme d'une journée scolaire est souvent trop lourd pour les enfants. Ils doivent se lever quand il fait nuit en hiver. Ils sont très nombreux dans une petite salle, avec 1 adulte (voire 2 quand y a une ATSEM mais elle n'a pas le même rôle que l'enseignant) pour 28, en gros. Alors comment fait l'adulte pour s'en sortir avec tout ce petit monde (on est d'accord que dans la nature, un tel regroupement d'enfants de 4 ans avec presque pas d'adultes pour superviser ça n'existe pas) ? Il doit faire du dressage. Là je parle pour les débuts de l'école. Personnellement j'ai des moyennes sections, et c'est qu'on m'a conseillé de faire, et ça me rebute. Parce que c'est ça, devenir élève, c'est se soumettre au cadre, pour que le groupe puisse avancer. Cela suppose de gommer les individualités au profit du groupe. Alors certes, l'enseignant doit mettre en place des apprentissages différenciés en fonction du niveau de l'élève, mais ne soyons pas dupes, à moins que le dit enseignant n'ait aucune vie en dehors du travail pour prendre le temps de s'adapter aux besoins d'un maximum d'élèves, il ne peut pas y avoir de réelle différenciation. Le prof est un être humain, pas une machine. Donc l'élève qui comprend vite va s'ennuyer, l'élève qui a des difficultés à suivre va apprendre qu'il est nul.
Par ailleurs, il est certain que les enfants ont la soif d'apprendre, et ce dès la naissance, sur un rythme qui est propre à chacun. C'est valable pour tous les apprentissages, pour peu que l'environnement de l'enfant soit favorable à la stimulation intellectuelle et à l'expérimentation. L'unschooling se base sur l'idée que si on laisse l'enfant en liberté dans ce cadre favorable, il apprendra, parce que comme tout un chacun il a une soif d'apprendre sauf que la sienne n'aura pas été brisée par le carcan de l'école. Non seulement il apprendra, mais il y prendra du plaisir, car on ne l'y contraindra pas. Il apprendra du même coup le plaisir d'apprendre. Or, souvent à l'école on apprend sous la contrainte, et on apprend que travailler c'est de la merde mais qu'on n'a pas le choix. Triste vie. Il apprendra par ailleurs vite et mieux, conséquence directe du plaisir d'apprendre. Peut-être que c'est que de la théorie et que dans la pratique c'est différent mais ça me semble cohérent comme raisonnement.
Pour en revenir au carcan de l'école, même s'il y a des enseignants qui adoptent des pédagogies beaucoup plus respectueuses du développement de l'enfant, comme c'est recommandé dans les programmes, je ne suis pas certaine que ce soit la majorité, loin de là. L'enfant doit suivre un rythme imposé et se conformer : s'il s'intéresse à un sujet A mais que l'enseignant a prévu que les élèves apprendraient un sujet B, dans la majorité des cas l'enseignant le contraindra à se plier au groupe et il sera bridé dans son élan d'apprentissage. Cela peut causer de réelles blessures, je crois que des zèbres sur ce site pourraient en témoigner !
L'unschooling d'après moi c'est donc le meilleur moyen d'accompagner son enfant au plus près de ses besoins. Enfin ça suppose quand même de créer un cadre favorable en tant que parent, d'être disponible, de ne pas être défaillant d'une façon ou d'une autre, chose que moi-même je ne suis pas certaine de pouvoir assurer. Mais c'est un idéal.
La question de la socialisation est vite réglée, pour peu qu'il y ait d'autres enfants en IEF dans les parages. Il y a aussi les clubs de sport ou autre...
Jean-Pierre Lepri dit quelque chose d'intéressant, même s'il n'en apporte pas la preuve, mais ça me plaît, il dit que les groupes homogènes au niveau de l'âge ont tendance à voir naître des violences en leur sein, tandis que s'il y a de l'hétérogénéité sur ce plan là, les rapports sociaux son plus apaisés. Il écrit donc que s'il y a des violences entre élèves à l'école, ou des violences au travail, ou encore dans les maisons de retraite (ça je ne savais pas, mais pourquoi pas après tout), c'est parce que la configuration en groupe homogène est pathogène, et que les rapports sociaux sont plus sains quand il y a une variété de générations qui se fréquentent dans un groupe. Là je répète bêtement mais c'est à creuser.
Message non structuré et interminable - ça m'évoque une idée qui m'est venue lors des tout premiers mois de ma fille. Je galère avec ma fille, je suis une maman épuisée, mais alors les premiers mois c'était horrible. Elle avait un reflux qui l'empêchait de dormir, enfin même sans reflux le sommeil c'est la galère, je pouvais pas la poser, c'était tellement prenant que j'avais parfois même pas le temps d'aller aux toilettes ou de me nourrir. Eh bien même si ma fille a sans doute des besoins particulièrement intenses, finalement cette situation doit être tout de même assez "normale" même si pas majoritaire : quoi qu'il arrive c'est dur de s'occuper d'un bébé. Même en couple, si j'en crois les témoignages.
À l'été 2019, ma fille venait de naître, j'ai passé quelques jours en famille élargie. Y avait pas mal de monde, ça m'a fait pas mal de relais, et le quotidien a été beaucoup plus vivable et agréable. Je me suis donc dis que l'être humain était fait pour vivre en tribu. Pas seulement en couple, encore moins seul, mais au sein d'un groupe où se côtoient plusieurs adultes. Et cette idée est tout à fait en accord avec la philosophie unschooling : les enfants ont la possibilité d'apprendre de davantage de personnes. La supervision peut être partagée par plusieurs personnes, ce qui laisse normalement plus de temps à tout un chacun de souffler et se ressourcer. Et les enfants peuvent se côtoyer quotidiennement, donc pas besoin d'aller à l'école pour se trouver des partenaires de jeu.
Bon je vais m'arrêter là sur ce sujet. J'espère que je suis lisible
Ah non je vais juste en remettre une couche concernant ma fille : l'IEF pour elle serait l'idéal (ou alors une école privée qui favorise les apprentissages autonomes, ça existe mais ça court pas les rues) car à 18 mois elle sait déjà plein de choses, et je suis comme tous ces parents qui voient en leur enfant un enfant surdoué ; peut-être que je m'emballe mais quand-même parfois elle m'épate.
Alors comme ça ton père était compositeur ? Tu veux en dire plus ? Tu chantes alors ? Pendant quelques temps je m'amusais à faire du karaoké chez moi. Y a deux ans environ j'ai intégré un atelier jazz gospel, malheureusement je n'y suis allée que 2 ou 3 fois car après j'ai dû déménager. C'est dommage car c'était vraiment chouette. Et l'année dernière j'ai pris des cours de chant au conservatoire, section musiques actuelles.
Chanter avec un masque mon dieu quelle horreur !
La suite au prochain épisode, je vais chercher ma fille.
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Non, j'ai appris plein de trucs et tu ne m'as pas perdu. C'était pédagogique !
Ouais, je comprends ta réflexion par rapport au fonctionnement en tribu. De toute façon, plus le temps passe, et plus j'ai l'impression qu'il serait plus naturel et sain de vivre selon les principes de certains peuples dits "indigènes". Je m'intéresse par exemple aux peuples Amérindiens (mais je suis au tout début de mes "recherches" à leur sujet : j'ai pas beaucoup d'énergie mentale pour moi et même quand un sujet m'intéresse, cela m'en demande).
Oui, mon père composait à la maison. Il jouait du cor, du piano...il était également professeur de musique. Il y avait pas mal d'instruments de musique à la maison, je trouvais ça chouette ! Une anecdote que je retiens au sujet de mon père : après un concert, il a séparé le public en deux parties, et leur a fait chanter un canon. Je n'y étais pas car j'étais trop petit. C'est un peu mon modèle d'identification, cet homme.
Je chante un peu, et aimerais chanter plus. J'ai un projet de reprises a capella à plusieurs voix de musiques de jeux vidéos. J'avais plus ou moins recruté une fille de ma chorale, mais notamment avec ces histoire d'épidémie, c'est retombé comme un soufflet. Pas facile de me projeter dans ces conditions, pour ma part.
Le jazz gospel, j'en ai jamais fait (ni l'un, ni l'autre, séparément) !
Le karaoké, c'était avec mon ex ou seul, sur des chansons Disney ou des musiques estampillées "girly", souvent jouissives à chanter et pleines d'une énergie qui me parle.
J'ai pris un an et demi de cours de chant seul, puis un an en école de musique, puis six mois en Conservatoire doublé d'une participation à un choeur (mais je les ai trouvés très pédants, et ça les a gonflés, que je veuille à la fois chanter en variété et en lyrique...j'aime les mélanges ! ). Puis après, six mois de chorale l'année en 2020-2021.
Je veux m'améliorer sur des techniques de base, en chant, notamment apprendre à me lâcher un peu plus. J'ai réussi à le faire sur "Louie Louie" de Pow wow, l'autre fois, et j'étais là : "Hey, j'ai sorti ça, moi? Trop cool ! ". Mais sinon, j'aimerais collectionner un peu toutes les techniques de chant imaginables de par le monde. L'une de celles qui me fait de l'oeil, c'est le chant diphonique mongol, dont j'ai compris un infinitésimal aspect technique à force d'expérimentations. J'aime beaucoup l'expérimentation, les bruitages, et m'intéresse à la capture du son et aux bidouillages ainsi qu'au doublage. J'aimerais développer mes compétences là-dedans.
Je suis plus improvisation et intuitif que technicien !
Et toi?
Ouais, je comprends ta réflexion par rapport au fonctionnement en tribu. De toute façon, plus le temps passe, et plus j'ai l'impression qu'il serait plus naturel et sain de vivre selon les principes de certains peuples dits "indigènes". Je m'intéresse par exemple aux peuples Amérindiens (mais je suis au tout début de mes "recherches" à leur sujet : j'ai pas beaucoup d'énergie mentale pour moi et même quand un sujet m'intéresse, cela m'en demande).
Oui, mon père composait à la maison. Il jouait du cor, du piano...il était également professeur de musique. Il y avait pas mal d'instruments de musique à la maison, je trouvais ça chouette ! Une anecdote que je retiens au sujet de mon père : après un concert, il a séparé le public en deux parties, et leur a fait chanter un canon. Je n'y étais pas car j'étais trop petit. C'est un peu mon modèle d'identification, cet homme.
Je chante un peu, et aimerais chanter plus. J'ai un projet de reprises a capella à plusieurs voix de musiques de jeux vidéos. J'avais plus ou moins recruté une fille de ma chorale, mais notamment avec ces histoire d'épidémie, c'est retombé comme un soufflet. Pas facile de me projeter dans ces conditions, pour ma part.
Le jazz gospel, j'en ai jamais fait (ni l'un, ni l'autre, séparément) !
Le karaoké, c'était avec mon ex ou seul, sur des chansons Disney ou des musiques estampillées "girly", souvent jouissives à chanter et pleines d'une énergie qui me parle.
J'ai pris un an et demi de cours de chant seul, puis un an en école de musique, puis six mois en Conservatoire doublé d'une participation à un choeur (mais je les ai trouvés très pédants, et ça les a gonflés, que je veuille à la fois chanter en variété et en lyrique...j'aime les mélanges ! ). Puis après, six mois de chorale l'année en 2020-2021.
Je veux m'améliorer sur des techniques de base, en chant, notamment apprendre à me lâcher un peu plus. J'ai réussi à le faire sur "Louie Louie" de Pow wow, l'autre fois, et j'étais là : "Hey, j'ai sorti ça, moi? Trop cool ! ". Mais sinon, j'aimerais collectionner un peu toutes les techniques de chant imaginables de par le monde. L'une de celles qui me fait de l'oeil, c'est le chant diphonique mongol, dont j'ai compris un infinitésimal aspect technique à force d'expérimentations. J'aime beaucoup l'expérimentation, les bruitages, et m'intéresse à la capture du son et aux bidouillages ainsi qu'au doublage. J'aimerais développer mes compétences là-dedans.
Je suis plus improvisation et intuitif que technicien !
Et toi?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:
Tu voulais être prof de quoi, à part si c'est trop difficile pour toi d'en parler (et que j'ai raté l'information...?)? Tu n'avais pas l'espoir, en étant titularisée, de pouvoir trouver une situation d'enseignement plus adaptée pour toi (je ne cherche pas à remettre en question ton choix, mais à le comprendre)?
Tu jardines pour le côté "faire pousser ce que tu manges" (vivrier, donc, je crois?)? Esthétique? Pour le geste? Pour le "care"? Le côté méditatif? Physique? Pour te connecter aux éléments?
Connais-tu, pour les jeux de plateau, le site permettant de jouer à distance via internet, Board game arena?
J'aime bien les jeux de plateau, mais surtout quand ils sont coopératifs (j'ai du mal avec la compétition sous toutes ses formes). Et toi?
Mon centre d'intérêt "sociable" le plus lié aux jeux de plateau, ce sont les jeux de rôle, de préférence sur table au format papier, crayon, gomme, fiche de personnage, bouffe commune, bienveillance et imagination.
Vous avez l'air vraiment proches, ta fille et toi, et je suppose que tu as en écrivant à son sujet des petites étoiles dans les yeux, et réciproquement de sa part quand elle parle, ou parlera de toi. Je trouve ça émouvant et plein d'amour, donc merci pour cette dose de "bonnes vibrations" !
Je projetais de devenir professeur des écoles, c'est-à-dire prof du 1er degré. J'aurais sans doute pu trouver une classe moins difficile à gérer après ma titularisation, mais il n'en reste pas moins que pendant quelques années j'aurais dû continuer à passer des heures et des heures à bosser à la maison pour préparer ma classe, le temps de devenir un enseignante rodée. Et encore, il y a des enseignants très aguerris qui passent leur vie à bosser, car dans ce métier si on ne sait pas s'arrêter y a toujours de quoi faire. Et ça, j'étais prête à l'affronter avant de commencer, après j'ai vu ce que ça a donné, et finalement non merci, très peu pour moi, j'ai envie d'avoir une vie en dehors du travail !
Le jardinage au départ c'était pour produire mon moyen de subsistance, bon j'y suis pas encore mais un jour j'aurai un grand jardin verdoyant avec son verger et son potager et je serai autosuffisante, quand je serai grande ^^ Une de mes idées de départ aussi était de cultiver des citronniers parce que ça me gêne d'acheter des citrons qui viennent de l'autre bout du monde (alors qu'en plus ça pousse dans le sud de la France, mais on préfère importer sinon c'est pas marrant). Je me suis lancée dans le Nord sur le bord de ma fenêtre, tout a cramé en été Aujourd'hui j'ai diversifié mes expériences, j'ai trois jeunes ananas obtenus par bouturage, et deux avocatiers qui ont plus d'un an. J'aime bien les plantes grasses aussi, ça m'est venu de l'aloe vera que je voulais cultiver pour produire mes cosmétiques, et finalement pour le moment mes cultures sont ornementales.
Je ne connais pas ce site pour jouer à distance, j'irai jeter un oeil à l'occasion, ça peut être sympa ! Pour ma part je suis très compétition, et le plus souvent quand je suis bien rentrée dans un jeu je me donne à fond ! J'avoue que je ne connais pas trop de jeux coopératifs, et je n'ai jamais participé à des jeux de rôles, mais ça a l'air sympa ! D'après ce que je sais, une partie peut durer de très longues heures, faut avoir du temps libre, non ?
Merci pour ton message au sujet de ma fille, oui on est proches, mais je commence à être un peu en difficulté, je suis perdue entre l'éducation que j'ai reçue, qu'avec mon regard d'adulte je considère comme pas idéale, et le fruit de mes recherches en éducation positive et communication bienveillante qui finalement de semble pas adapté à ma fille... Je sais plus trop comment me positionner (c'est aussi pour ça que j'ai galéré en classe, faut bien l'admettre). Ma fille est adorable, hyper vive, câline, mais aussi elle tape et fait des crises en se roulant par terre quotidiennement depuis quelque temps Je dois redresser la barre.
Tu m'as fait gratter dis donc !!
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:Non, j'ai appris plein de trucs et tu ne m'as pas perdu. C'était pédagogique !
Ouais, je comprends ta réflexion par rapport au fonctionnement en tribu. De toute façon, plus le temps passe, et plus j'ai l'impression qu'il serait plus naturel et sain de vivre selon les principes de certains peuples dits "indigènes". Je m'intéresse par exemple aux peuples Amérindiens (mais je suis au tout début de mes "recherches" à leur sujet : j'ai pas beaucoup d'énergie mentale pour moi et même quand un sujet m'intéresse, cela m'en demande).
Oui, mon père composait à la maison. Il jouait du cor, du piano...il était également professeur de musique. Il y avait pas mal d'instruments de musique à la maison, je trouvais ça chouette ! Une anecdote que je retiens au sujet de mon père : après un concert, il a séparé le public en deux parties, et leur a fait chanter un canon. Je n'y étais pas car j'étais trop petit. C'est un peu mon modèle d'identification, cet homme.
Je chante un peu, et aimerais chanter plus. J'ai un projet de reprises a capella à plusieurs voix de musiques de jeux vidéos. J'avais plus ou moins recruté une fille de ma chorale, mais notamment avec ces histoire d'épidémie, c'est retombé comme un soufflet. Pas facile de me projeter dans ces conditions, pour ma part.
Le jazz gospel, j'en ai jamais fait (ni l'un, ni l'autre, séparément) !
Le karaoké, c'était avec mon ex ou seul, sur des chansons Disney ou des musiques estampillées "girly", souvent jouissives à chanter et pleines d'une énergie qui me parle.
J'ai pris un an et demi de cours de chant seul, puis un an en école de musique, puis six mois en Conservatoire doublé d'une participation à un choeur (mais je les ai trouvés très pédants, et ça les a gonflés, que je veuille à la fois chanter en variété et en lyrique...j'aime les mélanges ! ). Puis après, six mois de chorale l'année en 2020-2021.
Je veux m'améliorer sur des techniques de base, en chant, notamment apprendre à me lâcher un peu plus. J'ai réussi à le faire sur "Louie Louie" de Pow wow, l'autre fois, et j'étais là : "Hey, j'ai sorti ça, moi? Trop cool ! ". Mais sinon, j'aimerais collectionner un peu toutes les techniques de chant imaginables de par le monde. L'une de celles qui me fait de l'oeil, c'est le chant diphonique mongol, dont j'ai compris un infinitésimal aspect technique à force d'expérimentations. J'aime beaucoup l'expérimentation, les bruitages, et m'intéresse à la capture du son et aux bidouillages ainsi qu'au doublage. J'aimerais développer mes compétences là-dedans.
Je suis plus improvisation et intuitif que technicien !
Et toi?
J'ai lu récemment un bouquin qui s'appelle "Le concept du continuum", et l'auteure - dont je n'ai plus le nom en tête - relate son expérience de vie au sein d'un peuple Yekwana, qui se situe dans je ne sais plus quel pays d'Amérique du Sud. Ses observations sont plutôt axées sur l'éducation des enfants, c'est très intéressant de pouvoir comparer un fonctionnement totalement différent du nôtre, et ça permet de prendre du recul sur nos pratiques culturelles. Le seul truc que je reproche à ce bouquin, c'est que l'auteure tire des conclusions ou pose des affirmations sans qu'il n'y ait de démarche scientifique derrière...
Je comprends ce que tu veux dire concernant le manque d'énergie pour te lancer dans une recherche... Je suis pareil et c'est très frustrant. Je suis comme ça depuis le lycée, enfin depuis que je suis avide de connaissances, ça m'empêche pas d'être une grosse feignasse. Je ne sais pas si c'est lié à la dépression que j'ai supposément traversée, ou bien l'addiction aux écrans...
Peux-tu m'en dire plus concernant ton projet de reprises ? Tu transposes la musique jouée par des instruments sur ta voix, ou bien tu penses à des musiques de jeux vidéos qui sont des chants ? J'espère que tu vas trouver un-e autre partenaire de chant très vite, je crois qu'en ce moment faut recruter dans les milieux clandestins pour pratiquer des activités culturelles...
J'adooore "Louie Louie" version Pow Wow, je l'ai déjà chantée à plusieurs reprises, mais n'importe comment en écoutant le morceau, parce que c'est une chanson qui groove grave ! C'est pas facile à chanter ! T'as pu lâcher de la voix puissante comme le chanteur le fait en particulier à la fin du morceau ? Tu as un projet d'ampleur et très intéressant ! Est-ce que tu pourrais trouver un moyen de gagner ta croûte grâce aux compétences que tu veux développer ?
Est-ce que tu as déjà une collection de techniques de chants à ton actif ? J'adorerais en savoir plus ! Je viens d'écouter une pièce de chant diphonique mongol, c'est très impressionnant.
Je sais que je suis intuitive, mais je ne me connais pas suffisamment pour répondre à ta question...
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Lama38 a écrit:Un ami a aussi beaucoup de mal avec le carcan administratif de l'enseignement, surtout en ce moment. C'est un métier passionnant mais de plus en plus compliqué à exercer j'ai l'impression.Marima a écrit:Je travaillais dans ce secteur, et j'ai fait une pause, pendant mon congé parental j'ai préparé le concours de professeur des écoles, et actuellement donc je suis professeur stagiaire. Ma démission est imminente, faut juste que je parvienne à contacter un syndicat avant histoire de pas faire les choses n'importe comment... Et donc je vais retourner dans le médico-social ; j'y tenais pas tellement, mais mon expérience dans l'éducation nationale est insoutenable (et un peu en contradiction avec mes projets futurs).
Le test t'a donc permis d'avancer ?
Plus je réfléchis à la lueur de cette nouvelle découverte concernant le zébrisme, plus je me sens concernée, et en même temps j'aurais trop peur d'être cassée par un bilan psy "négatif".
Du coup ça me fait repenser à ta fille. Si elle est très sociable, pourquoi la priver de l'école ? Ton expérience de prof stagiaire est à ce point mauvaise pour envisager l'enseignement à domicile ?
Pour ta question, entre le moment où j'ai commencé à m'intéresser au sujet et celui où j'ai décidé de passer le test, il s'est écoulé près de 4 ans ! Au tout début, c'était surtout de la curiosité, car même si je me reconnaissais dans les portraits des zèbres, je me disais que tout le monde pouvait s'y reconnaitre, que c'est bateau, donc le test n'était pas pour moi ! Après j'ai commencé à envisager d'être HP, ou tout du moins d'y ressembler. Je trouvais prétentieux de vouloir passer ce test et je me disais que je pouvais faire "comme si", que la littérature sur le sujet m'aiderait. Mais j'avais un terrible manque de confiance en moi, je ne croyais pas à mes compétences et qualités, j'étais toujours étonné qu'on me complimente ou de réussir au travail. Je me suis décidé en même temps d'un changement poste. C'est très récent, il y a à peine plus d'un mois, donc difficile de faire un bilan. En tout cas le temps que je passais à me poser la question "est-ce que je le suis ou pas ?" je le passe à relire mon passé et mes relations avec les autres. Les choses prennent du sens. Il reste du travail, mais j'ai l'impression de progresser sur la confiance en moi.
Mais ce qui marche pour moi, ne va pas forcément à tout le monde. Je crois vraiment que ce qui doit se faire, finit par se faire. Ne pas se précipiter, mais il faut s'écouter quand quelque chose devient vraiment important pour soi. Je t'invite à lire les nombreuses expériences partagées ici, cela t'aidera surement.
Merci pour ton témoignage et ton conseil. Peux-tu me dire comment s'est déroulé ton bilan ? J'ai contacté une psy pour faire un bilan, elle m'a dit que ça durait 2h30 (par SMS, et je n'ai pas plus d'info).
Mon projet d'IEF n'est absolument pas lié à mon expérience de prof stagiaire ! Je t'invite à lire si tu le souhaites ma longue réponse de cet après-midi à Névromon, où j'explique pourquoi je veux faire l'IEF à ma fille. Il ne s'agit pas de la priver, mais bien de lui offrir la possibilité de s'épanouir pleinement. Cela dit, si elle me demande un jour d'aller à l'école (en supposant que je parvienne à faire l'IEF), je le lui permettrai. D'après des témoignages que j'ai lus, cela arrive, et ça arrive souvent par la suite que l'enfant demande à retourner en IEF une fois qu'il a compris ce que c'est !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
-Océan- a écrit:Bonjour et bienvenue Marima, coucou à tous, je lis parcours en marge, ief, touche à tout sur les instruments de musique, jeux de sociétés, voilà plusieurs éléments qui me font bien écho.
Pour le moment juste un petit coucou, guère plus, peut être pour revenir à une heure ou j'ai les idées plus claires plus tard
Je suis dans une famille de joueurs, et joueur dans l'âme, coop, jdr, plateau, cartes, etc et plus largement j'aborde beaucoup de pans de vie sous l'angle du joueur,
D'autodidactes, et un peu d'errants professionnels il faut bien avouer,
Sinon écho pour ton projet ief, en effet pratiquant le unschooling avec mes deux fils 8 et 12 ans, c'est tout à fait le genre de de cadres de rêve auquel on a pu pensé depuis débuts, avec leur maman, pour les liens nourrissants pour tous, pour le relais, pour pouvoir en effet être a la fois présent pour eux et continuer de faire tourner la marmite. Pas sûrs d'être prêt au bouleversement nécessaire pour l'organiser vraiment, mais je comprends tout à fait le séduisant dans ce projet !
À plus tard
Si jamais tu repasses par là, et si ce n'est pas indiscret, pourrais-tu me dire comment vous vivez avec ta femme ? En termes sonnants et trébuchants j'entends ! Enfin si vous pratiquez des métiers, lesquels sont-ce. C'est ma principale problématique concernant l'IEF, avec le manque de liens sociaux (bientôt ce sera le cadre légal ). Pour ma part j'essaierai sûrement de me tourner vers le métier de rédacteur web, mais est-ce que j'arriverai à en vivre telle est la question !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Ca_mi_ll_e a écrit:Bienvenue (je dis bienvenue, mais je suis nouvelle aussi )
Bravo, quel projet!
Je crois avoir déjà entendu parler de telles communautés qui existent justement en banlieue parisienne. Mais ils avaient l'air plutôt religieux. A mon avis ça se tente très bien aussi sans!
Comment envisages tu ce projet? Je veux dire, à court terme? moyen? Dans le 77? Dsl si je te fais répéter.
A bientôt!
Bienvenue à toi Camille
Je crois qu'il existe un village ou plutôt hameau alternatif vers le 77 sud, je ne sais pas s'ils sont religieux mais si c'est le cas bon ben j'irai peut-être pas vivre avec eux, c'est pas trop mon délire !
J'envisage de me former à la rédaction web pour pouvoir travailler de chez moi, mais même ainsi je ne sais pas si je parviendrai à faire l'IEF. En vivant seule, sachant que ma fille n'a ni frère ni soeur, ça me paraît compliqué, même si elle voit du monde en dehors de la maison. Franchement je sais pas trop dans quel sens je vais prendre le problème parce que je suis loin de pouvoir le mettre en place ! À moins de trouver un petit groupe de personnes qui souhaite faire une garde partagée des enfants, les uns bossent pendant que les autres s'occupent des enfants...
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
siamois93 a écrit:Par rapport à Montessori, quelles différences envisages-tu ?
Je ne sais pas trop, je ne suis pas une spécialiste, en soi je n'ai rien contre la pédagogie Montessori au contraire, puisqu'elle a vocation à favoriser l'autonomie de l'enfant. Mais dans les écoles Montessori y a quand-même 30 élèves par classe... Alors peut-être que c'est un fonctionnement différent de l'école publique, ce qui fait que le nombre se fait moins ressentir et la gestion de groupe moins ardue (donc peut-être pas besoin de trop formater les enfants...). Il n'empêche que je suis beaucoup plus intéressée par une éducation hors les murs !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:Ah, les "Big bisous bien baveux" et tout du collège. Niveau politesses et "franchise", pour te dire, j'ai même du mal aujourd'hui à dire "Bonjour" à une personne à laquelle j'en veux : je ne souhaite pas lui mentir en lui faisant croire que je lui souhaite un bon jour.
Ça doit être galère, en ayant un enfant, d'essayer de vivre un peu à la marge (voire "totalement", non? Ou pas du tout au contraire?
En tout cas, je m'interroge également pas mal sur des thématiques liées. Je me pose la question de l'auto-suffisance, etc...mais je sais que je dois bien réfléchir avant de surréagir à ma lassitude actuelle de la ville. Parce que si c'est pour me mettre une pression de dingue et m'aliéner parce que si je veux produire tout ce que je consomme moi-même, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, pour mon cas.
Mais ouii haha "big bisous bien baveux" nan mais toi aussi t'as écris ou eu l'occasion de lire ça !? Ça me rappelle des souvenirs.
Je ne sais pas si c'est dur de vivre à la marge avec un enfant car pour le moment je vis pas à la marge, mais je pense que c'est dur oui, car en ne vivant pas à la marge ça l'est !
Si c'est le fait de vouloir produire tout ce que tu consommes qui te mette une pression de dingue et t'aliène c'est sûr que c'est peut-être pas adapté, mais l'idéal de toute façon c'est la vie en communauté pour partager les tâches (l'idéal en terme de survie et d'autosuffisance).
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Je te comprends, je refuse de passer la plupart de mon temps au travail. J'avais entendu parler d'un projet de société, s'appelant le projet Vénus : en sortant d'un modèle productiviste, il serait tout à fait possible de pourvoir les besoins de chacun (fortement revus à la baisse et nivelés, certes, notamment en termes de consommation. Mais la consommation implique-t-elle pour la majorité des cas des besoins plutôt que des envies et des pulsions? Je n'en suis pas certain). Pourquoi s'e***** alors qu'à ma connaissance, notre temps sur Terre est limité (et en plus, personne ne sait à quel point en tant qu'individu ni qu'espèce)? Tu vois, pour TOUT, au fond, je ne peux m'empêcher d'en interroger le sens, et on aboutit toujours au bout, voire rapidement, à un questionnement métaphysique. Il faut que ce que je fasse ait du sens.
D'accord ! Donc si je suis bien, tu fais plutôt pousser des fruits et légumes chers en termes économiques et écologiques lorsqu'importés? C'est intéressant, comme approche. Tu as quel rapport au jardinage? Moi, je dois reconnaître que je considère cela comme fatigant a priori : je suis pas mal partisan du moindre effort en général (ce qui est est peut-être lié, comme tu le soulignes plus bas pour ta personne, à un terrain dépressif et/ou à une dépression). Je serais du genre à vouloir optimiser et rentabiliser un maximum, en termes agricoles : si je m'occupais d'animaux, pour les tâches quotidiennes, par exemple : hop, un poulailler à fermeture automatique liée à un minuteur.Si j'avais un chien, hop, une caresseuse-gatouilleuse robotisée : "AH.C'EST.UN.BON.CHI-EN, ÇA, C'EST.QUI.*vuuuiiiii*LE.BON.GAR-ÇON.À.SA.MA-MAN? " (euh non, pas à ce point-là, les papouilles et autres gatouillages, je prends volontiers x) ).
On pourrait se faire une partie sur ce site en papotant via Jitsi, l'un de ces quatre, si cela te dit. Je connais cependant quelques jeux compétitifs mais d'ambiance posée, si cela te conviendrait?
Niveau jeux coopératifs, j'en aime bien deux en particulier : Horreur à Arckham (cela a lieu dans l'une des nombreuses productions inspirées des écrits de Lovecraft) et Poilus (une sorte de jeu commémoratif au sujet de la Grande Guerre dans lequel soit tout le monde survit, soit c'est le monument aux morts. Y jouer en écoutant la chanson de Craonne, c'est une ambiance émouvante et poignante garantie).
En jeux de rôles, tu peux avoir des parties qui durent toute une journée ou une nuit. Celles que je propose durent en général entre deux et quatre heures : au-dessus, l'attention et la tension se relâchent. Tu es plutôt imaginative, comme personne?
Est-ce que tu demandes à ta fille (je sais pas si c'est trop tôt pour elle) comment elle se sent, lorsqu'elle se roule par terre ou autre, plus tard, quand elle est réceptive? Est-ce que tu préfères éviter de voir un pédiatre à son sujet, ou as reçu au moins une ébauche de piste d'explication? (sans aucun appui scientifique, par ressenti, j'aurais tendance à dire, même si c'est peut-être bateau comme hypothèse, que c'est la façon dont ta fille gère une surcharge émotionnelle, dans ces moments-là)
(oui, je fais souvent pas mal écrire et parler mes interlocutrices et interlocuteurs x) )
Intéressant, concernant l'ethnologue dont tu parles (si je devine bien sa spécialité). L'ethnologie me parle pas mal, mais je crois qu'en effet, on pourrait peut-être lui reprocher d'être "interprétative". Cependant, avec ces disciplines à "matériau mou", j'aime justement les multiplicités possibles d'interprétations. Je trouve les sciences "dures" trop...dures (je t'ai pas dit, sinon : j'ai un prix Nobel? XD ).
Je me sens vraiment soulagé en lisant que tu sembles ressentir la même chose que moi concernant le fait de se sentir coincée entre sa curiosité et son manque d'énergie, de volonté à l'épancher. Dans le sens métaphysique du terme, je me sens moins isolé et seul.
Peux-tu m'en dire plus concernant ton projet de reprises ? Tu transposes la musique jouée par des instruments sur ta voix, ou bien tu penses à des musiques de jeux vidéos qui sont des chants ? J'espère que tu vas trouver un-e autre partenaire de chant très vite, je crois qu'en ce moment faut recruter dans les milieux clandestins pour pratiquer des activités culturelles...
Pour revenir à Louie Louie, cool ! C'est vrai que cette musique dégage une sacrée énergie. Alors j'ai pu envoyer un peu du pâté au milieu de la chanson, quand il n'a pas encore beaucoup monté en volume et en intensité. Mais à la fin, je pouvais techniquement sortir à peu près les mêmes notes que lui, mais ce que moi je faisais, ça tenait plus du filet de voix sortant du bec d'un canari écrasé par d'ignobles mains que du chant. XD
De toute façon, en chant, je n'ose toujours pas trop tenter de sortir des trucs puissants : c'est par peur de déranger mon voisinage (j'ai tout le temps des mitoyennetés et une isolation phonique mauvaise à mon sens), mais surtout parce que je peine à me lâcher. Quand j'avais quinze ou seize ans, je voulais tenter de devenir chanteur et en vivre. J'ai demandé à ma mère de m'aider à m'inscrire quelque part pour apprendre : elle a tout fait pour m'en décourager (il fallait que je gagne du fric de façon sécurisée, pour elle), et quand je lui ai demandé son avis au sujet de ma voix, elle qui a repris le chœur se réunissant tous les week-ends chez nous après mon père, elle m'a dit : "Tu...chantes juste. Mais c'est tout.". Ça m'a pas mal cassé le moral et participe probablement à mes freins en la matière.
Je pense que je pourrais gagner assez d'argent pour vivre avec les compétences que je veux développer, mais ne sais trop par quel bout prendre tout cela, à côté de mes doutes et de mon probable syndrome de l'imposteur, cela ajouté à mon énergie et à ma motivation fluctuantes. Et pourtant, je ne me sens jamais vraiment en vie que quand je chante, notamment.
Merci pour ton enthousiasme, il fait chaud au cœur ! Je dois dire que tu as toi-même l'air très intéressante et qu'il m'est vraiment agréable de discuter avec toi. Peut-être qu'un jour, on pourrait chanter ensemble, même si le rendu s'avère plus drôle et défoulatoire qu'artistiquement qualitatif?
Concernant mes "techniques de chant" en stock, "j'ai" : du chant grégorien, du raï, une petite base de chant diphonique (juste assez pour que ce soit étrange à entendre). Mais pour toutes ces techniques, je ne suis pas très avancé, je dois dire ("Vite, avant que l'on ne me demande de faire mes preuves, me dévaloriser ! ") ! Et toi?
Si tu te sens intuitive, cela répond déjà un peu à ma question.
Ehhh oui, j'ai lu ces "Big bisous bien baveux", mais surtout dans les cahiers de texte de ma soeur. Je me suis contenté d'envoyer et de recevoir quelques mots plus ou moins parfumés (ah, la senteur de pomme chimique de l'encre de certains stylos...c'est comme écrire en bonbon).
Après, en partant "à la marge", un certain nombre de contraintes doivent sauter au passage, je suppose...peut-être que l'ensemble des contraintes et avantages s'équilibre au final.
Ah non mais je me mets une pression de dingue pour un peu tout, en fait. Je ne peux pas trop concevoir de faire un peu quelque chose. Il faut forcément que ce soit tout ou rien, on dirait. Mais oui, une vie en communauté et un partage des tâches pourrait m'aller...si je suis assuré d'avoir la paix, surtout en termes de silence. En tout cas, l'un des reportages que j'ai visionnés à ce sujet laissait la parole à un des membres de ces communautés, qui appuyait sur le fait qu'ils procèdent à des arbitrages et à une justice réparatrice (comme un certain nombre de peuples auxquels nous faisions allusion plus haut, tiens-tiens), mais que cela ne fonctionnait que si les personnes impliquées dans un désaccord ou un conflit mettaient leur ego de côté. Et je crois sentir que là, on touche à quelque chose d'essentiel, de crucial pour le vivre-ensemble, voire l'avenir du monde tel que nous le connaissons en général. Cela rejoint ma recherche généralisée d'harmonie. Les conflits et la violence me déchirent l'âme.
D'accord ! Donc si je suis bien, tu fais plutôt pousser des fruits et légumes chers en termes économiques et écologiques lorsqu'importés? C'est intéressant, comme approche. Tu as quel rapport au jardinage? Moi, je dois reconnaître que je considère cela comme fatigant a priori : je suis pas mal partisan du moindre effort en général (ce qui est est peut-être lié, comme tu le soulignes plus bas pour ta personne, à un terrain dépressif et/ou à une dépression). Je serais du genre à vouloir optimiser et rentabiliser un maximum, en termes agricoles : si je m'occupais d'animaux, pour les tâches quotidiennes, par exemple : hop, un poulailler à fermeture automatique liée à un minuteur.
On pourrait se faire une partie sur ce site en papotant via Jitsi, l'un de ces quatre, si cela te dit. Je connais cependant quelques jeux compétitifs mais d'ambiance posée, si cela te conviendrait?
Niveau jeux coopératifs, j'en aime bien deux en particulier : Horreur à Arckham (cela a lieu dans l'une des nombreuses productions inspirées des écrits de Lovecraft) et Poilus (une sorte de jeu commémoratif au sujet de la Grande Guerre dans lequel soit tout le monde survit, soit c'est le monument aux morts. Y jouer en écoutant la chanson de Craonne, c'est une ambiance émouvante et poignante garantie).
En jeux de rôles, tu peux avoir des parties qui durent toute une journée ou une nuit. Celles que je propose durent en général entre deux et quatre heures : au-dessus, l'attention et la tension se relâchent. Tu es plutôt imaginative, comme personne?
Est-ce que tu demandes à ta fille (je sais pas si c'est trop tôt pour elle) comment elle se sent, lorsqu'elle se roule par terre ou autre, plus tard, quand elle est réceptive? Est-ce que tu préfères éviter de voir un pédiatre à son sujet, ou as reçu au moins une ébauche de piste d'explication? (sans aucun appui scientifique, par ressenti, j'aurais tendance à dire, même si c'est peut-être bateau comme hypothèse, que c'est la façon dont ta fille gère une surcharge émotionnelle, dans ces moments-là)
(oui, je fais souvent pas mal écrire et parler mes interlocutrices et interlocuteurs x) )
Intéressant, concernant l'ethnologue dont tu parles (si je devine bien sa spécialité). L'ethnologie me parle pas mal, mais je crois qu'en effet, on pourrait peut-être lui reprocher d'être "interprétative". Cependant, avec ces disciplines à "matériau mou", j'aime justement les multiplicités possibles d'interprétations. Je trouve les sciences "dures" trop...dures (je t'ai pas dit, sinon : j'ai un prix Nobel? XD ).
Je me sens vraiment soulagé en lisant que tu sembles ressentir la même chose que moi concernant le fait de se sentir coincée entre sa curiosité et son manque d'énergie, de volonté à l'épancher. Dans le sens métaphysique du terme, je me sens moins isolé et seul.
Peux-tu m'en dire plus concernant ton projet de reprises ? Tu transposes la musique jouée par des instruments sur ta voix, ou bien tu penses à des musiques de jeux vidéos qui sont des chants ? J'espère que tu vas trouver un-e autre partenaire de chant très vite, je crois qu'en ce moment faut recruter dans les milieux clandestins pour pratiquer des activités culturelles...
Pour revenir à Louie Louie, cool ! C'est vrai que cette musique dégage une sacrée énergie. Alors j'ai pu envoyer un peu du pâté au milieu de la chanson, quand il n'a pas encore beaucoup monté en volume et en intensité. Mais à la fin, je pouvais techniquement sortir à peu près les mêmes notes que lui, mais ce que moi je faisais, ça tenait plus du filet de voix sortant du bec d'un canari écrasé par d'ignobles mains que du chant. XD
De toute façon, en chant, je n'ose toujours pas trop tenter de sortir des trucs puissants : c'est par peur de déranger mon voisinage (j'ai tout le temps des mitoyennetés et une isolation phonique mauvaise à mon sens), mais surtout parce que je peine à me lâcher. Quand j'avais quinze ou seize ans, je voulais tenter de devenir chanteur et en vivre. J'ai demandé à ma mère de m'aider à m'inscrire quelque part pour apprendre : elle a tout fait pour m'en décourager (il fallait que je gagne du fric de façon sécurisée, pour elle), et quand je lui ai demandé son avis au sujet de ma voix, elle qui a repris le chœur se réunissant tous les week-ends chez nous après mon père, elle m'a dit : "Tu...chantes juste. Mais c'est tout.". Ça m'a pas mal cassé le moral et participe probablement à mes freins en la matière.
Je pense que je pourrais gagner assez d'argent pour vivre avec les compétences que je veux développer, mais ne sais trop par quel bout prendre tout cela, à côté de mes doutes et de mon probable syndrome de l'imposteur, cela ajouté à mon énergie et à ma motivation fluctuantes. Et pourtant, je ne me sens jamais vraiment en vie que quand je chante, notamment.
Merci pour ton enthousiasme, il fait chaud au cœur ! Je dois dire que tu as toi-même l'air très intéressante et qu'il m'est vraiment agréable de discuter avec toi. Peut-être qu'un jour, on pourrait chanter ensemble, même si le rendu s'avère plus drôle et défoulatoire qu'artistiquement qualitatif?
Concernant mes "techniques de chant" en stock, "j'ai" : du chant grégorien, du raï, une petite base de chant diphonique (juste assez pour que ce soit étrange à entendre). Mais pour toutes ces techniques, je ne suis pas très avancé, je dois dire ("Vite, avant que l'on ne me demande de faire mes preuves, me dévaloriser ! ") ! Et toi?
Si tu te sens intuitive, cela répond déjà un peu à ma question.
Ehhh oui, j'ai lu ces "Big bisous bien baveux", mais surtout dans les cahiers de texte de ma soeur. Je me suis contenté d'envoyer et de recevoir quelques mots plus ou moins parfumés (ah, la senteur de pomme chimique de l'encre de certains stylos...c'est comme écrire en bonbon).
Après, en partant "à la marge", un certain nombre de contraintes doivent sauter au passage, je suppose...peut-être que l'ensemble des contraintes et avantages s'équilibre au final.
Ah non mais je me mets une pression de dingue pour un peu tout, en fait. Je ne peux pas trop concevoir de faire un peu quelque chose. Il faut forcément que ce soit tout ou rien, on dirait. Mais oui, une vie en communauté et un partage des tâches pourrait m'aller...si je suis assuré d'avoir la paix, surtout en termes de silence. En tout cas, l'un des reportages que j'ai visionnés à ce sujet laissait la parole à un des membres de ces communautés, qui appuyait sur le fait qu'ils procèdent à des arbitrages et à une justice réparatrice (comme un certain nombre de peuples auxquels nous faisions allusion plus haut, tiens-tiens), mais que cela ne fonctionnait que si les personnes impliquées dans un désaccord ou un conflit mettaient leur ego de côté. Et je crois sentir que là, on touche à quelque chose d'essentiel, de crucial pour le vivre-ensemble, voire l'avenir du monde tel que nous le connaissons en général. Cela rejoint ma recherche généralisée d'harmonie. Les conflits et la violence me déchirent l'âme.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:
- Code:
Je te comprends, je refuse de passer la plupart de mon temps au travail. J'avais entendu parler d'un projet de société, s'appelant le projet Vénus : en sortant d'un modèle productiviste, il serait tout à fait possible de pourvoir les besoins de chacun (fortement revus à la baisse et nivelés, certes, notamment en termes de consommation. Mais la consommation implique-t-elle pour la majorité des cas des [i]besoins[/i] plutôt que [i]des envies et des pulsions[/i]? Je n'en suis pas certain). Pourquoi s'e***** alors qu'à ma connaissance, notre temps sur Terre est limité (et en plus, personne ne sait à quel point en tant qu'individu ni qu'espèce)? Tu vois, pour TOUT, au fond, je ne peux m'empêcher d'en interroger le sens, et on aboutit toujours au bout, voire rapidement, à un questionnement métaphysique. Il faut que ce que je fasse ait du [i]sens[/i].
Les besoins des individus changent à mesure que la société évolue... Autrement dit la société nous crée des besoins... Par exemple, il est difficile de se passer d'outils de communication tels que le téléphone, voire le smartphone, et l'ordinateur, dans notre société, au risque d'être exclu des nombreux groupes qui la composent... Le travail, les amis, les administrations... Pour parvenir à s'en passer sans être lésé, il faut arriver à créer son petit système, c'est mon rêve ultime, lol.
- Code:
D'accord ! Donc si je suis bien, tu fais plutôt pousser des fruits et légumes chers en termes économiques et écologiques lorsqu'importés? C'est intéressant, comme approche. Tu as quel rapport au jardinage? Moi, je dois reconnaître que je considère cela comme fatigant a priori : je suis pas mal partisan du moindre effort en général (ce qui est est peut-être lié, comme tu le soulignes plus bas pour ta personne, à un terrain dépressif et/ou à une dépression). Je serais du genre à vouloir optimiser et rentabiliser un maximum, en termes agricoles : si je m'occupais d'animaux, pour les tâches quotidiennes, par exemple : hop, un poulailler à fermeture automatique liée à un minuteur. [strike]Si j'avais un chien, hop, une caresseuse-gatouilleuse robotisée : "AH.C'EST.UN.BON.CHI-EN, ÇA, C'EST.QUI.*vuuuiiiii*LE.BON.GAR-ÇON.À.SA.MA-MAN? "[/strike] (euh non, pas à ce point-là, les papouilles et autres gatouillages, je prends volontiers x) ).
Ah ah je te comprends. Peut-être aussi que ce n'est tout simplement pas ton dada, on n'a pas tous les mêmes goûts et envies ! Moi j'aime jardiner, quand je m'y mets, je trouve que c'est un travail manuel agréable, j'aime voir les plantes pousser, je trouve ça très gratifiant de constater que j'arrive à produire quelque chose, à faire éclore des graines et maintenir en vie des plantes, y compris des plantes non comestibles. J'ai constaté par moments aussi que le jardinage est apaisant, ça vide la tête.Avec grand plaisir ! Cela dit faut que je parvienne à me libérer du temps. En ce moment c'est compliqué. Je suis aussi pas très détendue du fait de traverser cette période de transition. Mais je garde la proposition dans un coin de la tête et quand je me sentirai plus libre on en reparlera avec plaisir !
- Code:
On pourrait se faire une partie sur ce site en papotant via Jitsi, l'un de ces quatre, si cela te dit. Je connais cependant quelques jeux compétitifs mais d'ambiance posée, si cela te conviendrait?
Niveau jeux coopératifs, j'en aime bien deux en particulier : Horreur à Arckham (cela a lieu dans l'une des nombreuses productions inspirées des écrits de Lovecraft) et Poilus (une sorte de jeu commémoratif au sujet de la Grande Guerre dans lequel soit tout le monde survit, soit c'est le monument aux morts. Y jouer en écoutant la chanson de Craonne, c'est une ambiance émouvante et poignante garantie).
En jeux de rôles, tu peux avoir des parties qui durent toute une journée ou une nuit. Celles que je propose durent en général entre deux et quatre heures : au-dessus, l'attention et la tension se relâchent. Tu es plutôt imaginative, comme personne?Je ne sais pas trop ce qui se passe, il semblerait que je ne sois pas assez ferme. Mon petit problème, c'est que j'ai lu des théories sur la communication bienveillante, d'autres qui parlent de l'adultisme et ces lectures m'ont bien bottées, donc j'ai été influencée. J'ai voulu essayer d'élever ma fille sans violence, en lui parlant beaucoup. Mais peut-être qu'une certaine forme de fermeté intransigeante est nécessaire. En tout cas, je commence à changer de ton avec elle, je ne lui laisse plus le choix pour certaines choses, je fronce les sourcils, en d'autres termes, d'une certaine façon je la soumets à mes exigences. J'aurais préféré parvenir à entretenir une relation harmonieuse avec ma fille sans en passer par un rapport de forces, mais il semblerait que cela soit nécessaire, du moins provisoirement. Mais je voudrais quand même en discuter avec un spécialiste de l'éducation qui est formé à l'éducation et la communication bienveillante, aux violences éducatives ordinaires, histoire d'avoir un avis éclairé sur la question.
- Code:
Est-ce que tu demandes à ta fille (je sais pas si c'est trop tôt pour elle) comment elle se sent, lorsqu'elle se roule par terre ou autre, plus tard, quand elle est réceptive? Est-ce que tu préfères éviter de voir un pédiatre à son sujet, ou as reçu au moins une ébauche de piste d'explication? (sans aucun appui scientifique, par ressenti, j'aurais tendance à dire, même si c'est peut-être bateau comme hypothèse, que c'est la façon dont ta fille gère une surcharge émotionnelle, dans ces moments-là)
Ce que je constate néanmoins, c'est que tant que je ne travaillais pas, soit jusqu'à septembre dernier soit ses 14 mois, ma fille était hyper épanouie, toujours souriante, hyper sociable, bref, tout au top. Ce changement d'attitude arrive quelque mois après, alors que je suis hyper stressée par mon travail, et beaucoup moins disponible pour elle. Je suis certaine que ça a un lien... Mais peut-être pas seulement.
Pour le moment ma fille est trop jeune pour mettre les bons mots sur ce qu'elle ressent. Quand elle est en colère par exemple, je lui dis "tu es en colère". Elle connaît le mot car elle a un imagier qui illustre ce sentiment. Alors elle répète le mot et je pense qu'elle comprend, qu'elle fait le lien.Moi aussi
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Je me sens vraiment soulagé en lisant que tu sembles ressentir la même chose que moi concernant le fait de se sentir coincée entre sa curiosité et son manque d'énergie, de volonté à l'épancher. Dans le sens métaphysique du terme, je me sens moins isolé et seul.
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Pour revenir à Louie Louie, cool ! C'est vrai que cette musique dégage une sacrée énergie. Alors j'ai pu envoyer un peu du pâté au milieu de la chanson, quand il n'a pas encore beaucoup monté en volume et en intensité. Mais à la fin, je pouvais techniquement sortir à peu près les mêmes notes que lui, mais ce que moi je faisais, ça tenait plus du filet de voix sortant du bec d'un canari écrasé par d'ignobles mains que du chant. XD
De toute façon, en chant, je n'ose toujours pas trop tenter de sortir des trucs puissants : c'est par peur de déranger mon voisinage (j'ai tout le temps des mitoyennetés et une isolation phonique mauvaise à mon sens), mais surtout parce que je peine à me lâcher. Quand j'avais quinze ou seize ans, je voulais tenter de devenir chanteur et en vivre. J'ai demandé à ma mère de m'aider à m'inscrire quelque part pour apprendre : elle a tout fait pour m'en décourager (il fallait que je gagne du fric de façon sécurisée, pour elle), et quand je lui ai demandé son avis au sujet de ma voix, elle qui a repris le chœur se réunissant tous les week-ends chez nous après mon père, elle m'a dit : "Tu...chantes juste. Mais c'est tout.". Ça m'a pas mal cassé le moral et participe probablement à mes freins en la matière.
Je pense que je pourrais gagner assez d'argent pour vivre avec les compétences que je veux développer, mais ne sais trop par quel bout prendre tout cela, à côté de mes doutes et de mon probable syndrome de l'imposteur, cela ajouté à mon énergie et à ma motivation fluctuantes. Et pourtant, je ne me sens jamais vraiment en vie que quand je chante, notamment.
Merci pour ton enthousiasme, il fait chaud au cœur ! Je dois dire que tu as toi-même l'air très intéressante et qu'il m'est vraiment agréable de discuter avec toi. Peut-être qu'un jour, on pourrait chanter ensemble, même si le rendu s'avère plus drôle et défoulatoire qu'artistiquement qualitatif?
Concernant mes "techniques de chant" en stock, "j'ai" : du chant grégorien, du raï, une petite base de chant diphonique (juste assez pour que ce soit étrange à entendre). Mais pour toutes ces techniques, je ne suis pas très avancé, je dois dire ("Vite, avant que l'on ne me demande de faire mes preuves, me dévaloriser ! ") ! Et toi?
Ahahahah la dernière phrase entre parenthèses me parle beaucoup
Ouiii j'adorerais trouver un partenaire de chant, chant sans prétention me concernant n'est-ce pas ^^ t'habites où ? Je te prends au mot !
J'aimerais bien t'aider dans ton projet, si j'ai le temps et la capacité, je trouve ça très intéressant ! Tu t'intéresses plus précisément à la façon dont le chanteur module sa voix pour produire des sons, n'est-ce pas ?
C'est dur ce que tu as vécu avec ta mère en terme de dévalorisation, sans vouloir en rajouter une couche, elle aurait dû plutôt t'encourager... Ça ne doit pas t'aider à te lâcher. Personnellement, j'ai eu un déclic il y a 3 ans environs, j'ai commencé à chanter en m'en foutant des voisins, en me disant tant pis si ça leur casse les oreilles et qu'ils entendent que je chante mal ^^ Ça demande un certain lâcher prise je te l'accorde, et j'ai pu me lâcher aussi parce que mon appart était plus haut de plafond que l'ancien, donc j'avais l'impression que les voisins entendraient moins...Alors par contre quand je me projette dans une vie en communauté idéale, je ne conçois pas qu'il y ait une quelconque instance qui juge les conflits... Je crois que pour cela il faut s'assurer de ne vivre qu'avec des personnes capables de reconnaître elles-mêmes leurs torts, assez mûres pour se gendarmer elles-mêmes. L'ordre moins le pouvoir, ANARCHIE
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Ah non mais je me mets une pression de dingue pour un peu tout, en fait. Je ne peux pas trop concevoir de faire un peu quelque chose. Il faut forcément que ce soit tout ou rien, on dirait. Mais oui, une vie en communauté et un partage des tâches pourrait m'aller...si je suis assuré d'avoir la paix, surtout en termes de silence. En tout cas, l'un des reportages que j'ai visionnés à ce sujet laissait la parole à un des membres de ces communautés, qui appuyait sur le fait qu'ils procèdent à des arbitrages et à une justice réparatrice (comme un certain nombre de peuples auxquels nous faisions allusion plus haut, tiens-tiens), mais que cela ne fonctionnait que si les personnes impliquées dans un désaccord ou un conflit mettaient leur ego de côté. Et je crois sentir que là, on touche à quelque chose d'essentiel, de crucial pour le vivre-ensemble, voire l'avenir du monde tel que nous le connaissons en général. Cela rejoint ma recherche généralisée d'harmonie. Les conflits et la violence me déchirent l'âme.
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Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Hello Marima, j'ai traversé une période difficile, mais cela va un peu mieux, je te réponds donc !
J'aimerais également me passer de smartphone, mais cela me permet de jouer à Pokémon go, et c'est pratique pour discuter de loin avec des gens, prévenir d'un retard, etc...pas trouvé d'alternative.
Entendu pour faire une partie de jeux de plateau en ligne, et on pourrait recruter des gens ici au passage ! Je te laisse revenir vers moi quand tu le pourras et le sentiras.
J'avoue, oui, en fait, je déteste tout ce qui est salissant ou incommodant, notamment physiquement. Donc le jardinage, c'est pas mon truc. Pourtant, je conçois et comprends tout à fait le plaisir que l'on puisse en retirer et j'ai même essayé d'aimer, mais non, ça me gonfle toujours d'avance ! x)
Moi, ce qui me vide un peu la tête, ou la remplit de choses que j'aime bien, c'est entre autres de longues douches chaudes : ça a quelque chose d'amniotique, sans doute. Mais pour des raisons économiques et écologiques, j'essaie d'éviter cela.
Hum, peut-être que ta fille a été habituée à ce que tu sois toujours là et "disponible", et que du coup, c'est d'autant plus frustrant pour elle que ce ne soit plus le cas?
En plus, j'ai l'impression qu'assouplir les limites, cela fonctionne plus avec des enfants plus âgés, peut-être, quand ils deviennent plus tournés vers autrui (et donc entre autres leur mère), en interprétant leurs intentions, etc...je sais pas trop. Je ne veux pas risquer de prétendre avoir l'air d'une meilleure mère pour ta fille que toi ! x)
Eh bien on pourrait volontiers chanter ensemble un jour.
J'ai déjà fait quelques bœufs musicaux, par exemple, et j'adore l'improvisation, les canons, etc...et toi? Ah non mais prends-moi au mot, vas-y ! Je ne lance jamais de propositions en l'air, par politesse ou autre ! Je ne le fais que quand je le sens bien. Et je le sens bien.
Je vis dans le Nord de la France, dans la métropole lilloise, et toi?
Concernant mon PROJAAAAAY (haem, pardon) d'apprendre un peu toutes les techniques vocales, tu peux déjà m'y aider en me disant quelles techniques de chant et vocales tu "as", que l'on compare ça, pour échanger et s'(in)former mutuellement ! (toi aussi, tu ressens cette espèce d'enthousiasme emballé? ) . Je m'intéresse un peu à tout, en termes de chant et tout : les résonateurs, comment projeter du son derrière soi en les utilisant, l'influence de l'humeur sur la voix, et surtout le côté technique et créatif : "collectionner" des techniques de chant, c'est augmenter mes possibilités créatives, pouvoir me surprendre et surprendre. Et puis c'est juste trop agréable en soi, tout court !
Je pense que peut-être que ma mère pensait que ma voix n'avait rien de spécial, en toute sincérité éventuellement. Cependant, la plupart des gens qui m'ont entendu chanter en y mettant mon cœur et m'ont fait un retour à ce sujet ont vraiment apprécié ma voix et ont voulu m'encourager à continuer. Entre autres fiertés, alors que j'étais accompagné par un contrebassiste, un guitariste et un batteur, j'ai chanté (en "yaourt" ) "Aqua di beber", et cela a fait danser toutes les femmes qui étaient là. Sacré moment, et je dois dire que narcissiquement, ça fait bien plaisir, en tant que baume réparateur.
Merci. Je pense reprendre des cours de chant...après l'épidémie : je veux chanter sans masque ("...toum-ti-ta-ti-ta-ti-toooom...qui sont loooooin de chez eux..." x) ), et ne pas, quelle qu'en soit la raison, me sentir mal de ne pas en utiliser un. Qu'est-ce que je m'éclatais, à la chorale, d'ailleurs. J'avais tendance à changer de pupitre, à mémoriser toutes les voix et à aider à (re)trouver la justesse à plusieurs personnes, y compris ne faisant pas partie de mon pupitre. Comment te positionnais-tu au sein du collectif jazz gospel, toi?
Je pense que je ne me lâcherai pas tant que je saurai que je peux être entendu par mon voisinage. Cela dit, je l'ai déjà fait, en chantant "Happy face" des Destiny child, et cela m'a valu des compliments de la mère de ma voisine après coup. Mais malgré ça, je suis rentré dans ma coquille. Je suis quelqu'un de très secret et de "sauvage" : je ne veux pas que l'on sache ce que je fais, si je n'ai pas décidé que l'on serait au courant de mes activités !
Hum, concernant la question de l'existence et du rôle d'une instance de "justice" en communauté, je ne saurais pas me prononcer : je pense que cela dépend des groupes, de l'ambiance...mais sur le papier, l'anarchie me parle bien également. Bref, indécis !
J'aimerais également me passer de smartphone, mais cela me permet de jouer à Pokémon go, et c'est pratique pour discuter de loin avec des gens, prévenir d'un retard, etc...pas trouvé d'alternative.
Entendu pour faire une partie de jeux de plateau en ligne, et on pourrait recruter des gens ici au passage ! Je te laisse revenir vers moi quand tu le pourras et le sentiras.
J'avoue, oui, en fait, je déteste tout ce qui est salissant ou incommodant, notamment physiquement. Donc le jardinage, c'est pas mon truc. Pourtant, je conçois et comprends tout à fait le plaisir que l'on puisse en retirer et j'ai même essayé d'aimer, mais non, ça me gonfle toujours d'avance ! x)
Moi, ce qui me vide un peu la tête, ou la remplit de choses que j'aime bien, c'est entre autres de longues douches chaudes : ça a quelque chose d'amniotique, sans doute. Mais pour des raisons économiques et écologiques, j'essaie d'éviter cela.
Hum, peut-être que ta fille a été habituée à ce que tu sois toujours là et "disponible", et que du coup, c'est d'autant plus frustrant pour elle que ce ne soit plus le cas?
En plus, j'ai l'impression qu'assouplir les limites, cela fonctionne plus avec des enfants plus âgés, peut-être, quand ils deviennent plus tournés vers autrui (et donc entre autres leur mère), en interprétant leurs intentions, etc...je sais pas trop. Je ne veux pas risquer de prétendre avoir l'air d'une meilleure mère pour ta fille que toi ! x)
Eh bien on pourrait volontiers chanter ensemble un jour.
J'ai déjà fait quelques bœufs musicaux, par exemple, et j'adore l'improvisation, les canons, etc...et toi? Ah non mais prends-moi au mot, vas-y ! Je ne lance jamais de propositions en l'air, par politesse ou autre ! Je ne le fais que quand je le sens bien. Et je le sens bien.
Je vis dans le Nord de la France, dans la métropole lilloise, et toi?
Concernant mon PROJAAAAAY (haem, pardon) d'apprendre un peu toutes les techniques vocales, tu peux déjà m'y aider en me disant quelles techniques de chant et vocales tu "as", que l'on compare ça, pour échanger et s'(in)former mutuellement ! (toi aussi, tu ressens cette espèce d'enthousiasme emballé? ) . Je m'intéresse un peu à tout, en termes de chant et tout : les résonateurs, comment projeter du son derrière soi en les utilisant, l'influence de l'humeur sur la voix, et surtout le côté technique et créatif : "collectionner" des techniques de chant, c'est augmenter mes possibilités créatives, pouvoir me surprendre et surprendre. Et puis c'est juste trop agréable en soi, tout court !
Je pense que peut-être que ma mère pensait que ma voix n'avait rien de spécial, en toute sincérité éventuellement. Cependant, la plupart des gens qui m'ont entendu chanter en y mettant mon cœur et m'ont fait un retour à ce sujet ont vraiment apprécié ma voix et ont voulu m'encourager à continuer. Entre autres fiertés, alors que j'étais accompagné par un contrebassiste, un guitariste et un batteur, j'ai chanté (en "yaourt" ) "Aqua di beber", et cela a fait danser toutes les femmes qui étaient là. Sacré moment, et je dois dire que narcissiquement, ça fait bien plaisir, en tant que baume réparateur.
Merci. Je pense reprendre des cours de chant...après l'épidémie : je veux chanter sans masque ("...toum-ti-ta-ti-ta-ti-toooom...qui sont loooooin de chez eux..." x) ), et ne pas, quelle qu'en soit la raison, me sentir mal de ne pas en utiliser un. Qu'est-ce que je m'éclatais, à la chorale, d'ailleurs. J'avais tendance à changer de pupitre, à mémoriser toutes les voix et à aider à (re)trouver la justesse à plusieurs personnes, y compris ne faisant pas partie de mon pupitre. Comment te positionnais-tu au sein du collectif jazz gospel, toi?
Je pense que je ne me lâcherai pas tant que je saurai que je peux être entendu par mon voisinage. Cela dit, je l'ai déjà fait, en chantant "Happy face" des Destiny child, et cela m'a valu des compliments de la mère de ma voisine après coup. Mais malgré ça, je suis rentré dans ma coquille. Je suis quelqu'un de très secret et de "sauvage" : je ne veux pas que l'on sache ce que je fais, si je n'ai pas décidé que l'on serait au courant de mes activités !
Hum, concernant la question de l'existence et du rôle d'une instance de "justice" en communauté, je ne saurais pas me prononcer : je pense que cela dépend des groupes, de l'ambiance...mais sur le papier, l'anarchie me parle bien également. Bref, indécis !
Dernière édition par Névromon le Sam 9 Jan 2021 - 13:21, édité 1 fois
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bonjour !
Après lecture, me suis dit que la vidéo que j'avais regardée pourrait t'intéresser.
C'est en deux parties.
La deuxième partie : https://www.youtube.com/watch?v=K1C9rPAKyEU
Bienvenue ici !
Après lecture, me suis dit que la vidéo que j'avais regardée pourrait t'intéresser.
C'est en deux parties.
La deuxième partie : https://www.youtube.com/watch?v=K1C9rPAKyEU
Bienvenue ici !
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Je te répond tardivement !Marima a écrit:Merci pour ton témoignage et ton conseil. Peux-tu me dire comment s'est déroulé ton bilan ? J'ai contacté une psy pour faire un bilan, elle m'a dit que ça durait 2h30 (par SMS, et je n'ai pas plus d'info).
J'avais échangé par email avec le psy au préalable. C'est ce qui m'a rassuré avant de prendre rdv. Ensuite ça s'est passé de cette manière :
Un premier rendez-vous d'une heure (qui a duré plus finalement) pour se rencontrer, m'expliquer comment se passera le test et surtout faire un diagnostic clinique avec des questions très variées. Il s'est également assuré à la fin si j'étais prêt à un résultat positif ou négatif à la fin du test. Il m'a confié à ce moment là qu'il y avait de fortes chances que je sois HP mais que seul le test permettra de s'en assurer.
Le second rendez-vous faisait 2h30, dont en gros 2h de test et 30min de restitution orale des résultats. Un bilan écrit m'a ensuite été envoyé.
Je suis allé au test sans aucune préparation et sans en savoir plus. Il m'a expliqué comment ça se déroulait. Je n'ai pas trouvé ça trop stressant, c'est plutôt ludique et facile, juste de l'appréhension en arrivant. Par contre c'est quand même intense : à la fin on est fatigué !
Le premier rdv est nécessaire, normalement un bon professionnel ne doit pas le zapper.
Lama38- Messages : 17
Date d'inscription : 17/11/2019
Localisation : Grenoble
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Névromon a écrit:Hello Marima, j'ai traversé une période difficile, mais cela va un peu mieux, je te réponds donc !
J'aimerais également me passer de smartphone, mais cela me permet de jouer à Pokémon go, et c'est pratique pour discuter de loin avec des gens, prévenir d'un retard, etc...pas trouvé d'alternative.
Entendu pour faire une partie de jeux de plateau en ligne, et on pourrait recruter des gens ici au passage ! Je te laisse revenir vers moi quand tu le pourras et le sentiras.
J'avoue, oui, en fait, je déteste tout ce qui est salissant ou incommodant, notamment physiquement. Donc le jardinage, c'est pas mon truc. Pourtant, je conçois et comprends tout à fait le plaisir que l'on puisse en retirer et j'ai même essayé d'aimer, mais non, ça me gonfle toujours d'avance ! x)
Moi, ce qui me vide un peu la tête, ou la remplit de choses que j'aime bien, c'est entre autres de longues douches chaudes : ça a quelque chose d'amniotique, sans doute. Mais pour des raisons économiques et écologiques, j'essaie d'éviter cela.
Hum, peut-être que ta fille a été habituée à ce que tu sois toujours là et "disponible", et que du coup, c'est d'autant plus frustrant pour elle que ce ne soit plus le cas?
En plus, j'ai l'impression qu'assouplir les limites, cela fonctionne plus avec des enfants plus âgés, peut-être, quand ils deviennent plus tournés vers autrui (et donc entre autres leur mère), en interprétant leurs intentions, etc...je sais pas trop. Je ne veux pas risquer de prétendre avoir l'air d'une meilleure mère pour ta fille que toi ! x)
Eh bien on pourrait volontiers chanter ensemble un jour.
J'ai déjà fait quelques bœufs musicaux, par exemple, et j'adore l'improvisation, les canons, etc...et toi? Ah non mais prends-moi au mot, vas-y ! Je ne lance jamais de propositions en l'air, par politesse ou autre ! Je ne le fais que quand je le sens bien. Et je le sens bien.
Je vis dans le Nord de la France, dans la métropole lilloise, et toi?
Concernant mon PROJAAAAAY (haem, pardon) d'apprendre un peu toutes les techniques vocales, tu peux déjà m'y aider en me disant quelles techniques de chant et vocales tu "as", que l'on compare ça, pour échanger et s'(in)former mutuellement ! (toi aussi, tu ressens cette espèce d'enthousiasme emballé? ) . Je m'intéresse un peu à tout, en termes de chant et tout : les résonateurs, comment projeter du son derrière soi en les utilisant, l'influence de l'humeur sur la voix, et surtout le côté technique et créatif : "collectionner" des techniques de chant, c'est augmenter mes possibilités créatives, pouvoir me surprendre et surprendre. Et puis c'est juste trop agréable en soi, tout court !
Je pense que peut-être que ma mère pensait que ma voix n'avait rien de spécial, en toute sincérité éventuellement. Cependant, la plupart des gens qui m'ont entendu chanter en y mettant mon cœur et m'ont fait un retour à ce sujet ont vraiment apprécié ma voix et ont voulu m'encourager à continuer. Entre autres fiertés, alors que j'étais accompagné par un contrebassiste, un guitariste et un batteur, j'ai chanté (en "yaourt" ) "Aqua di beber", et cela a fait danser toutes les femmes qui étaient là. Sacré moment, et je dois dire que narcissiquement, ça fait bien plaisir, en tant que baume réparateur.
Merci. Je pense reprendre des cours de chant...après l'épidémie : je veux chanter sans masque ("...toum-ti-ta-ti-ta-ti-toooom...qui sont loooooin de chez eux..." x) ), et ne pas, quelle qu'en soit la raison, me sentir mal de ne pas en utiliser un. Qu'est-ce que je m'éclatais, à la chorale, d'ailleurs. J'avais tendance à changer de pupitre, à mémoriser toutes les voix et à aider à (re)trouver la justesse à plusieurs personnes, y compris ne faisant pas partie de mon pupitre. Comment te positionnais-tu au sein du collectif jazz gospel, toi?
Je pense que je ne me lâcherai pas tant que je saurai que je peux être entendu par mon voisinage. Cela dit, je l'ai déjà fait, en chantant "Happy face" des Destiny child, et cela m'a valu des compliments de la mère de ma voisine après coup. Mais malgré ça, je suis rentré dans ma coquille. Je suis quelqu'un de très secret et de "sauvage" : je ne veux pas que l'on sache ce que je fais, si je n'ai pas décidé que l'on serait au courant de mes activités !
Hum, concernant la question de l'existence et du rôle d'une instance de "justice" en communauté, je ne saurais pas me prononcer : je pense que cela dépend des groupes, de l'ambiance...mais sur le papier, l'anarchie me parle bien également. Bref, indécis !
Coucou Névromon, j'espère que tu vas mieux depuis la dernière fois,
Je te fais une réponse expresse sans même relire ton message, juste pour te faire savoir que je t'ai bien lu et que je ne te snobe pas, je suis juste débordée actuellement !! Je te répondrai d'ici quelques jours. Bon week end !
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Bimbang a écrit:Bonjour !
Après lecture, me suis dit que la vidéo que j'avais regardée pourrait t'intéresser.
C'est en deux parties.
La deuxième partie : https://www.youtube.com/watch?v=K1C9rPAKyEU
Bienvenue ici !
Merci beaucoup ! J'en ai regardé une bonne partie, et j'avoue que le concept est séduisant ! Par contre je trouve dommage que les enfants restent toujours au même endroit, et que la classe soit maintenue à l'extérieur même par temps polaire... là j'avoue je trouve ça bizarre, mais j''ai cru comprendre que ces enseignants étaient dans l'expérimentation et qu'ils tâtonnaient...
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Lama38 a écrit:Je te répond tardivement !Marima a écrit:Merci pour ton témoignage et ton conseil. Peux-tu me dire comment s'est déroulé ton bilan ? J'ai contacté une psy pour faire un bilan, elle m'a dit que ça durait 2h30 (par SMS, et je n'ai pas plus d'info).
J'avais échangé par email avec le psy au préalable. C'est ce qui m'a rassuré avant de prendre rdv. Ensuite ça s'est passé de cette manière :
Un premier rendez-vous d'une heure (qui a duré plus finalement) pour se rencontrer, m'expliquer comment se passera le test et surtout faire un diagnostic clinique avec des questions très variées. Il s'est également assuré à la fin si j'étais prêt à un résultat positif ou négatif à la fin du test. Il m'a confié à ce moment là qu'il y avait de fortes chances que je sois HP mais que seul le test permettra de s'en assurer.
Le second rendez-vous faisait 2h30, dont en gros 2h de test et 30min de restitution orale des résultats. Un bilan écrit m'a ensuite été envoyé.
Je suis allé au test sans aucune préparation et sans en savoir plus. Il m'a expliqué comment ça se déroulait. Je n'ai pas trouvé ça trop stressant, c'est plutôt ludique et facile, juste de l'appréhension en arrivant. Par contre c'est quand même intense : à la fin on est fatigué !
Le premier rdv est nécessaire, normalement un bon professionnel ne doit pas le zapper.
Oui en effet la psy avec qui j'ai pris RDV ne me propose qu'une séance. Je pense que je vais annuler ! Déjà j'ai peur de pas atteindre 130, de risquer de ne pas me sentir légitime et d'être déçue, et comme m'a dit ma psy que je vais reconsulter régulièrement, la douance c'est plus qu'un chiffre, c'est "une façon d'être au monde". Pour le moment je préfère m'en tenir à ceci, elle est bien cette psy
Marima- Messages : 20
Date d'inscription : 28/12/2020
Re: Bonjour. Au plaisir de vous rencontrer !
Il est courant, voire systématique, à mon sens, siamois93. Et ce, même sans présence d'une blessure narcissique.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
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