Je me pose des questions.
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Je me pose des questions.
Bonjour,
Quand j'étais en primaire (et en maternelle aussi) j'excellais, j'étais toujours premier de la classe et on me disant tout le temps que j'étais très intelligent ou même surdoué (ce qui m'énervais BEAUCOUP). Mais depuis que je suis au collège (je suis actuellement en 3ème), je ne bosse pas du tout mais je m'en sort toujours avec une moyenne pas trop mal : je suis un élève moyen. Pourtant, sur le plan perso, vers mes 11-12 ans je m'était intéressé a la physique et je lisait des livres sur la physique quantique (et je comprenais bien) maintenant cela fait quelque années que je m'intéresse a l'informatique, je fais de la programmation assez poussée et j'ai objectivement un bon niveau pour mon âge, bref, je ne vais pas vous accabler d'exemple. Donc j'ai vraiment l'impression d'accumuler beaucoup de savoir et de prendre une avance encore plus considérable par rapport a mon âge. Mais en même temps, en cours, je ne suis pas vraiment bon, les cours m'ennuie, non pas parce que je connait déjà ce que l'on voit (a pars en techno mdr) mais plutôt parce que j'ai l'impression de perdre mon temps et que (a pars en quelque matières) c'est globalement inintéressant.
Quand a "la douance", la plupart des "symptômes" me sont extrêmement familiers notamment : l'hypersensibilité, la sensation de décalage, l'hyperactivité cérébrale, l'empathie exacerbée, l'envie de changer les chose (dès tout petit) et surtout : une confiance en soi inexistante.
Je précise que je n'est jamais fait de test de QI, surtout car j'avait peur qu'un résultat peu élevé me bloque dans ma vie car je me dirais "de toute façon je suis bête, donc je n'y arriverais pas".
Voila, donc si vous pourriez me guider ou donner votre avis...
Quand j'étais en primaire (et en maternelle aussi) j'excellais, j'étais toujours premier de la classe et on me disant tout le temps que j'étais très intelligent ou même surdoué (ce qui m'énervais BEAUCOUP). Mais depuis que je suis au collège (je suis actuellement en 3ème), je ne bosse pas du tout mais je m'en sort toujours avec une moyenne pas trop mal : je suis un élève moyen. Pourtant, sur le plan perso, vers mes 11-12 ans je m'était intéressé a la physique et je lisait des livres sur la physique quantique (et je comprenais bien) maintenant cela fait quelque années que je m'intéresse a l'informatique, je fais de la programmation assez poussée et j'ai objectivement un bon niveau pour mon âge, bref, je ne vais pas vous accabler d'exemple. Donc j'ai vraiment l'impression d'accumuler beaucoup de savoir et de prendre une avance encore plus considérable par rapport a mon âge. Mais en même temps, en cours, je ne suis pas vraiment bon, les cours m'ennuie, non pas parce que je connait déjà ce que l'on voit (a pars en techno mdr) mais plutôt parce que j'ai l'impression de perdre mon temps et que (a pars en quelque matières) c'est globalement inintéressant.
Quand a "la douance", la plupart des "symptômes" me sont extrêmement familiers notamment : l'hypersensibilité, la sensation de décalage, l'hyperactivité cérébrale, l'empathie exacerbée, l'envie de changer les chose (dès tout petit) et surtout : une confiance en soi inexistante.
Je précise que je n'est jamais fait de test de QI, surtout car j'avait peur qu'un résultat peu élevé me bloque dans ma vie car je me dirais "de toute façon je suis bête, donc je n'y arriverais pas".
Voila, donc si vous pourriez me guider ou donner votre avis...
ghandif- Messages : 1
Date d'inscription : 25/01/2021
Re: Je me pose des questions.
Si tu te sens surdoué, je te suggère que c'est parce que tu l'es. Les tests ne sont pas inutiles en ce qu'ils peuvent souligner la douance, mais ils ne la soulignent pas toujours à sa juste valeur, alors ils valent ce qu'ils valent. Un surdoué s'ennuie généralement en cours académique et préfère faire ses propres recherches. Partout il est va, il sent un décalage: pas le même rythme d'apprentissage, pas les mêmes intérêts, pas les mêmes visions. Et puis partout, il y a ce conditionnement social, familial, qui pèse lourd pour le surdoué qui voit au-delà du conditionnement. En même temps, c'est difficile, vu son hypersensibilité, son empathie, de sentir qu'il fait contraste; il y a cet appel en lui à s'unir, à échanger, à oeuvrer ensemble: pas facile. D'où cette timidité paralysante. La confiance en soi est mise à mal forcément. Tout d'abord, il faut s'accepter dans sa différence. Ça prend du temps et aussi pas mal de revers. Le surdoué vibre à une fréquence différente et qu'il s'exprime ou se taise, cette vibration remue pas mal de choses autour de lui. En prenant la peine de se connaître, ses valeurs, ses intérêts, ses choix, il va gagner en confiance et s'assumer. En s'assumant, il va s'exprimer plus, au risque de déplaire à l'entourage, ce qui entraîne des séparations: la loi de la sélection naturelle. Il va éventuellement faire la découverte de ses semblables et le chemin deviendra plus facile.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Je me pose des questions.
ghandif a écrit:Bonjour,
Je précise que je n'est jamais fait de test de QI, surtout car j'avait peur qu'un résultat peu élevé me bloque dans ma vie car je me dirais "de toute façon je suis bête, donc je n'y arriverais pas".
Tu as l’air de te sentir concerné par la douance, et ce que développe ton message semble l’évoquer. Une seule manière de confirmer que tu es surdoué : passer le bilan psychométrique idoine — WISC ou WAIS selon ton âge.
Je n’ai consciemment cité qu’une partie de ce que tu as écrit. Pourquoi ? Parce que ça me parle, et que je vais t’éclairer avec mon expérience. Pendant au moins une décennie, je me suis demandé la même chose que toi, si j’étais surdoué, et j’ai été réticent à passer un bilan pour la même raison que toi : être déçu d’un résultat qui ne mettrait pas en valeur un HPI.
En fin de compte, j’ai gardé mon questionnement plus de dix ans pour finalement décider de passer le test, parce que cela m’était devenu plus insupportable de ne pas savoir que de me projeter devant un résultat décevant ne révélant pas de douance.
Les résultats sont sans appel.
« Si j’avais su, si j’avais seulement su ! » puis-je penser aujourd’hui !
Tout ça pour te dire que si tu en as les moyens, et que tu te sens quand même prêt à le passer et, c’est ainsi, à être déçu, il te vaudrait peut-être mieux le faire relativement rapidement. Il faut que tu en sentes le besoin.
Aujourd’hui tu te dis que tu risques peut-être de te sentir bête au vu des résultats, et dans dix ans, ou plus, ou moins, te diras que tu as trop attendu pour le passer, quelle que soit l’issue QIstique, et peut-être même, si tu as un score au top, que tu regretteras d’avoir tant ajourné la passation.
Il y a toujours un risque, un inconvénient là où se trouve un enjeu. A toi de savoir si tu acceptes de prendre ce risque. Réfléchis bien, car ça peut en valoir la peine, de se lancer !
Ennaétéride- Messages : 1754
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Je me pose des questions.
Plein de choses qui me parlent dans ton message...
(1) L'informatique. Je me suis mis à programmer... à 5 ans, sur le Sirius S1 de mon père. J'ai bossé quelques temps en programmation, et j'en fais parfois encore dans le cadre de mon métier, même si c'est devenu anecdotique.
C'est un domaine super vaste. dis toi bien que tu mieux être mille fois meilleur que tes camarades, mais mille fois moins bon que l'étudiant moyen. Je suis mille fois meilleur que l'étudiant moyen, mais mille fois moins bon que certains de mes collègues (qui eux font ça toujours à plein temps). Et eux-mêmes ne peuvent pas se comparer aux superstars comme John Carmack ou Margaret Hamilton. Tu peux être meilleur que 99.99% de tes contemporains, tu restes un petit scarabée par rapport à un professionnel moyen. Il est très facile de prendre la grosse tête dès qu'on arrive à faire des trucs sympas. Mais un truc sympa est très, très loin d'une réalisation professionnelle. Et une réalisation professionnelle de qualité très, très loin d'un vrai chef-d'œuvre.
Je ne dis pas ça pour te décourager. Je suis fier de mes réalisations professionnelles - surtout celles qui semblaient infaisables. Tu as sans doute de quoi être fier de ce que tu as déjà accompli. Je tiens juste à préciser que la route est bien, bien, bien plus longue qu'on ne l'imagine à ton âge. Dans le métier, on dit qu'une fois qu'on a fait 90% du boulot, il n'en reste plus que 90% à faire. C'est vrai pour un projet précis, c'est aussi vrai pour ce qu'on a à apprendre. Et c'est tout le temps vrai - même John Carmack a bien plus à apprendre qu'il ne sait déjà.
(2) résultats malgré peu de travail. C'est normal. Les élèves avec moins de mémoire de travail (pour faire simple, c'est bien plus compliqué que ça) ont besoin qu'on leur rabâche encore et toujours la même chose. Nous, on a entendu, on a pigé, et quand ça rabâche, on s'ennuie comme des rats morts.
Le risque, c'est de ne pas être capable de raccrocher quand le rythme s'accélère. Parce qu'à partir de la seconde, tant qu'on va vers les voies "royales", chaque année est plus difficile que la précédente. Moi, je me suis baladé jusqu'en terminale. En prépa, j'ai pris une grosse claque. Et là, ce n'est pas l'intellect qui m'a sauvé, c'est de m'être accroché. Soudain, je passais 99% de mon temps à bosser. Sans ça, j'aurais lâché.
Ce que je veux dire par là, c'est que tu en est au prémices préparatoires initiales. Quand tu verras les équations de Maxwell ou la rhéologie, tu n'auras pas le temps de t'ennuyer. Mais en attendant, oui, ça risque d'être long. L'idée d'occuper ton cerveau à autre chose en attendant est intelligente et constructive. Mais tu dois être prêt à laisser tomber tout ça le jour ou tu tomberas sur un os, et que tu te rendras compte que le mode passif ne suffit plus.
Ca dépend aussi des classes. L'an dernier, ma fille, en 5ème, se faisait chier comme un rat mort. Cette année en 4ème, elle fait partie des "8 fantastiques" (le terme vient des profs, repris par les parents d'élèves) de sa classe qui se tirent la bourre, et ça se passe bien mieux pour elle - alors même que les profs sont moins bien. Mais soudain, elle a une motivation. Tu dois être prêt à en trouver une le jour ou tu en auras besoin. Pour le moment, oui, il te faut surtout gérer l'ennui. Moi, j'aidais ma voisine à comprendre et à faire ses exercices (et je n'ai même pas pensé à la draguer, la honte).
(1) L'informatique. Je me suis mis à programmer... à 5 ans, sur le Sirius S1 de mon père. J'ai bossé quelques temps en programmation, et j'en fais parfois encore dans le cadre de mon métier, même si c'est devenu anecdotique.
C'est un domaine super vaste. dis toi bien que tu mieux être mille fois meilleur que tes camarades, mais mille fois moins bon que l'étudiant moyen. Je suis mille fois meilleur que l'étudiant moyen, mais mille fois moins bon que certains de mes collègues (qui eux font ça toujours à plein temps). Et eux-mêmes ne peuvent pas se comparer aux superstars comme John Carmack ou Margaret Hamilton. Tu peux être meilleur que 99.99% de tes contemporains, tu restes un petit scarabée par rapport à un professionnel moyen. Il est très facile de prendre la grosse tête dès qu'on arrive à faire des trucs sympas. Mais un truc sympa est très, très loin d'une réalisation professionnelle. Et une réalisation professionnelle de qualité très, très loin d'un vrai chef-d'œuvre.
Je ne dis pas ça pour te décourager. Je suis fier de mes réalisations professionnelles - surtout celles qui semblaient infaisables. Tu as sans doute de quoi être fier de ce que tu as déjà accompli. Je tiens juste à préciser que la route est bien, bien, bien plus longue qu'on ne l'imagine à ton âge. Dans le métier, on dit qu'une fois qu'on a fait 90% du boulot, il n'en reste plus que 90% à faire. C'est vrai pour un projet précis, c'est aussi vrai pour ce qu'on a à apprendre. Et c'est tout le temps vrai - même John Carmack a bien plus à apprendre qu'il ne sait déjà.
(2) résultats malgré peu de travail. C'est normal. Les élèves avec moins de mémoire de travail (pour faire simple, c'est bien plus compliqué que ça) ont besoin qu'on leur rabâche encore et toujours la même chose. Nous, on a entendu, on a pigé, et quand ça rabâche, on s'ennuie comme des rats morts.
Le risque, c'est de ne pas être capable de raccrocher quand le rythme s'accélère. Parce qu'à partir de la seconde, tant qu'on va vers les voies "royales", chaque année est plus difficile que la précédente. Moi, je me suis baladé jusqu'en terminale. En prépa, j'ai pris une grosse claque. Et là, ce n'est pas l'intellect qui m'a sauvé, c'est de m'être accroché. Soudain, je passais 99% de mon temps à bosser. Sans ça, j'aurais lâché.
Ce que je veux dire par là, c'est que tu en est au prémices préparatoires initiales. Quand tu verras les équations de Maxwell ou la rhéologie, tu n'auras pas le temps de t'ennuyer. Mais en attendant, oui, ça risque d'être long. L'idée d'occuper ton cerveau à autre chose en attendant est intelligente et constructive. Mais tu dois être prêt à laisser tomber tout ça le jour ou tu tomberas sur un os, et que tu te rendras compte que le mode passif ne suffit plus.
Ca dépend aussi des classes. L'an dernier, ma fille, en 5ème, se faisait chier comme un rat mort. Cette année en 4ème, elle fait partie des "8 fantastiques" (le terme vient des profs, repris par les parents d'élèves) de sa classe qui se tirent la bourre, et ça se passe bien mieux pour elle - alors même que les profs sont moins bien. Mais soudain, elle a une motivation. Tu dois être prêt à en trouver une le jour ou tu en auras besoin. Pour le moment, oui, il te faut surtout gérer l'ennui. Moi, j'aidais ma voisine à comprendre et à faire ses exercices (et je n'ai même pas pensé à la draguer, la honte).
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
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