Poème : La victoire de Corinne
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Poème : La victoire de Corinne
La victoire de Corinne
L'onde d'admiration qui agitait la foule
Semblait à Corinne le remous de la houle,
Gonflant les écumes des cœurs émerveillés
Par les saisons des mots, la rafale des rimes,
Par la mer de beauté apaisée et sans cime,
Qui, avant de chanter, semblait ensommeillée.
Les yeux de Corinne sur la foule amoureuse
Étaient ceux du matin sur la mer vaporeuse,
Une sourde vastité dont les échos complices
Berçaient son cœur troublé par les nuits de solstice.
Le refrain des clameurs tel le chant de la mer
Chassait de ses rêves l'ombre de ses chimères.
« La foule et la houle me sont des confidentes.
Pour elles s'agite mon fier cœur que j'ignore
Et mon âme d'enfant les regarde prudente.
Sans elles je connais le matin sans aurore,
Le zénith sans ardeur, le chagrin sans averse,
Un orage sans fin où rien ne se bouleverse.
Qu'est devenu mon cœur que j'ai osé défier ?
Le miroir déplaisant qui avait pétrifié
Mon regard intrigué par la grandeur des cieux
Et par son clair soleil qui ne dit les adieux.
Mes chants ont répondu à l'écume qui hausse
Et à la foule amie qui mes rêves exauce.
Je crains, que serais-je sans la mer qui m'écoute ?
Sans le peuple bouillant qui érode mes doutes ?
Mes chants résonneraient comme au loin les nuages
Ou ils fredonneraient comme les bois sans âges.
Détournée du miroir qui m'offre le silence,
J'ai chanté dans les cieux tel l'oiseau en errance. »
Couronnée des lauriers qui taisaient les clameurs,
Corinne s'inclina pour rejoindre les heurts
De la mer apaisée qui soufflait ses refrains.
La brise saline pour ses yeux plein d'entrain
Promettait les vagues et les nouvelles rimes
A chanter à la mer affectueuse et intime.
Corinne était une poétesse grecque du 5ème siècle avant JC.
L'onde d'admiration qui agitait la foule
Semblait à Corinne le remous de la houle,
Gonflant les écumes des cœurs émerveillés
Par les saisons des mots, la rafale des rimes,
Par la mer de beauté apaisée et sans cime,
Qui, avant de chanter, semblait ensommeillée.
Les yeux de Corinne sur la foule amoureuse
Étaient ceux du matin sur la mer vaporeuse,
Une sourde vastité dont les échos complices
Berçaient son cœur troublé par les nuits de solstice.
Le refrain des clameurs tel le chant de la mer
Chassait de ses rêves l'ombre de ses chimères.
« La foule et la houle me sont des confidentes.
Pour elles s'agite mon fier cœur que j'ignore
Et mon âme d'enfant les regarde prudente.
Sans elles je connais le matin sans aurore,
Le zénith sans ardeur, le chagrin sans averse,
Un orage sans fin où rien ne se bouleverse.
Qu'est devenu mon cœur que j'ai osé défier ?
Le miroir déplaisant qui avait pétrifié
Mon regard intrigué par la grandeur des cieux
Et par son clair soleil qui ne dit les adieux.
Mes chants ont répondu à l'écume qui hausse
Et à la foule amie qui mes rêves exauce.
Je crains, que serais-je sans la mer qui m'écoute ?
Sans le peuple bouillant qui érode mes doutes ?
Mes chants résonneraient comme au loin les nuages
Ou ils fredonneraient comme les bois sans âges.
Détournée du miroir qui m'offre le silence,
J'ai chanté dans les cieux tel l'oiseau en errance. »
Couronnée des lauriers qui taisaient les clameurs,
Corinne s'inclina pour rejoindre les heurts
De la mer apaisée qui soufflait ses refrains.
La brise saline pour ses yeux plein d'entrain
Promettait les vagues et les nouvelles rimes
A chanter à la mer affectueuse et intime.
Corinne était une poétesse grecque du 5ème siècle avant JC.
Invité- Invité
Re: Poème : La victoire de Corinne
Verticordia a écrit:La victoire de Corinne
L'onde d'admiration qui agitait la foule
Semblait à Corinne le remous de la houle,
Gonflant les écumes des cœurs émerveillés
Par les saisons des mots, la rafale des rimes,
Par la mer de beauté apaisée et sans cime,
Qui, avant de chanter, semblait ensommeillée.
Les yeux de Corinne sur la foule amoureuse
Étaient ceux du matin sur la mer vaporeuse,
Une sourde vastité dont les échos complices
Berçaient son cœur troublé par les nuits de solstice.
Le refrain des clameurs tel le chant de la mer
Chassait de ses rêves l'ombre de ses chimères.
« La foule et la houle me sont des confidentes.
Pour elles s'agite mon fier cœur que j'ignore
Et mon âme d'enfant les regarde prudente.
Sans elles je connais le matin sans aurore,
Le zénith sans ardeur, le chagrin sans averse,
Un orage sans fin où rien ne se bouleverse.
Qu'est devenu mon cœur que j'ai osé défier ?
Le miroir déplaisant qui avait pétrifié
Mon regard intrigué par la grandeur des cieux
Et par son clair soleil qui ne dit les adieux.
Mes chants ont répondu à l'écume qui hausse
Et à la foule amie qui mes rêves exauce.
Je crains, que serais-je sans la mer qui m'écoute ?
Sans le peuple bouillant qui érode mes doutes ?
Mes chants résonneraient comme au loin les nuages
Ou ils fredonneraient comme les bois sans âges.
Détournée du miroir qui m'offre le silence,
J'ai chanté dans les cieux tel l'oiseau en errance. »
Couronnée des lauriers qui taisaient les clameurs,
Corinne s'inclina pour rejoindre les heurts
De la mer apaisée qui soufflait ses refrains.
La brise saline pour ses yeux plein d'entrain
Promettait les vagues et les nouvelles rimes
A chanter à la mer affectueuse et intime.
Corinne était une poétesse grecque du 5ème siècle avant JC.
Un très beau poème !
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