Politique au travail / Bienveillance ?
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higeekomori
Boulat
6 participants
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Politique au travail / Bienveillance ?
Bonjour à tous,
Je me demande comment vous gérez la politique (la relation avec collègues, supérieurs, etc.) au travail ? Car après 20 ans de carrière (donc beaucoup passés à essayer d'éviter la politique, justement), je m'aperçois que j'ai toujours beaucoup à apprendre.
Si un exemple vous parle davantage, ma situation : zèbre certifié, harcelé 10 ans (6-16 ans) à l'école, Asperger possible (le test était borderline, le psy n'arrivait pas à trancher avec les 2 éléments précédents), pas toujours très à l'aise avec les autres. Dans certains contextes (si je maîtrise mon sujet), je peux gérer les autres, mais je puise mon énergie dans la solitude ; faire du management de personnes tend à m'épuiser rapidement. De même, j'ai peu d'appétence pour les activités de groupe, et je préfère largement aller prendre un verre ou dîner avec quelques personnes que j'aime bien.
J'ai trois beaux diplômes en finance, mais je suis sorti de l'école en pleine crise (2002) et avec une idée (trop) précise de ce que je voulais faire (analyste financier, pour n'avoir à compter que sur moi-même). Pour faire ce boulot, j'ai dû accepter de travailler dans des petites boites peu rentables et aux moyens limités, mais à force de travail, j'ai réussi à faire mes preuves et rentrer dans une très grande banque, puis un gros fonds. Et puis là, la crise de 2008-2011, fin de partie, licenciement (même si mes idées étaient profitables !), et depuis, ma carrière est retombée comme un flan. Aujourd'hui je suis directeur financier pour une PME qui vivote -- j'ai appris plein de choses, je m'entends bien avec mes collègues, mais concrètement je passe une bonne partie de mon temps à faire de l'administratif et de la comptabilité sans intérêt, bien loin de mes talents et de l'excitation des marchés.
Les bons jours, je me souviens que j'ai fait le choix de quitter les marchés, notamment parce que j'en avais assez de devoir travailler avec certaines personnalités attirées par (ô surprise) l'argent : les gens dominateurs parce que pas sûrs d'eux-mêmes (souvent à raison -- ah, ces décisions idiotes qu'une simple discussion ouverte aurait permis d'éviter), les pervers narcissiques, les harceleurs. Ma boite actuelle a pour politique de ne pas tolérer les connards, ce qui est quand même bien sympathique.
Mais il y a parfois des mauvais jours -- quand je remarque que certains camarades de classe sont littéralement en train de brasser des milliards. Pas tous, bien sûr -- mais un pourcentage suffisant pour que je me demande pourquoi nos trajectoires ont tellement dévié, alors que nous partions du même point.
Il y a sans doute la chance. Mais j'ai vraiment l'impression qu'ils ont su gérer la carte politique beaucoup mieux que moi, qui ai toujours cru (bien naïvement) qu'on me jugerait sur la qualité de ma production.
Donc. Vous qui savez gérer la politique et les relation interpersonnelles au travail, comment faites-vous ?
[Edit -- question que j'ai hésité à poser séparément] Et s'il est possible de faire de la politique au bureau en restant bienveillant avec les autres, comment éviter de se faire marcher sur les pieds ?
[Problème qui m'est arrivé cette semaine, quand un fournisseur a cru qu'il pouvait court-circuiter mon refus de lui passer plus de business, en appelant un de mes actionnaires pour essayer de lui faire croire que je travaille mal... Je ne sais pas ce qui me fascine le plus dans cette histoire :
- le fait qu'il pense avoir une réponse différente de mon actionnaire, alors que je lui avais listé les raisons pratiques de mon refus (conflit d'intérêt potentiel, manque de budget) ;
- le fait qu'il n'ait pas pensé à comparer nos expériences respectives (beaucoup vs. peu), avant de sortir à mon actionnaire qu'il s'en sortirait mieux que moi ;
- ou le fait que ledit fournisseur ne s'attendait pas à ce que cela pourrisse notre relation / m'en veuille (!), par exemple après qu'en réponse à son appel indélicat, je liste à l'actionnaire toutes les bévues que le fournisseur a faites depuis qu'on travaille ensemble.
J'aurais préféré ne pas en arriver là, mais...???]
Merci à tous.
Boulat
Je me demande comment vous gérez la politique (la relation avec collègues, supérieurs, etc.) au travail ? Car après 20 ans de carrière (donc beaucoup passés à essayer d'éviter la politique, justement), je m'aperçois que j'ai toujours beaucoup à apprendre.
Si un exemple vous parle davantage, ma situation : zèbre certifié, harcelé 10 ans (6-16 ans) à l'école, Asperger possible (le test était borderline, le psy n'arrivait pas à trancher avec les 2 éléments précédents), pas toujours très à l'aise avec les autres. Dans certains contextes (si je maîtrise mon sujet), je peux gérer les autres, mais je puise mon énergie dans la solitude ; faire du management de personnes tend à m'épuiser rapidement. De même, j'ai peu d'appétence pour les activités de groupe, et je préfère largement aller prendre un verre ou dîner avec quelques personnes que j'aime bien.
J'ai trois beaux diplômes en finance, mais je suis sorti de l'école en pleine crise (2002) et avec une idée (trop) précise de ce que je voulais faire (analyste financier, pour n'avoir à compter que sur moi-même). Pour faire ce boulot, j'ai dû accepter de travailler dans des petites boites peu rentables et aux moyens limités, mais à force de travail, j'ai réussi à faire mes preuves et rentrer dans une très grande banque, puis un gros fonds. Et puis là, la crise de 2008-2011, fin de partie, licenciement (même si mes idées étaient profitables !), et depuis, ma carrière est retombée comme un flan. Aujourd'hui je suis directeur financier pour une PME qui vivote -- j'ai appris plein de choses, je m'entends bien avec mes collègues, mais concrètement je passe une bonne partie de mon temps à faire de l'administratif et de la comptabilité sans intérêt, bien loin de mes talents et de l'excitation des marchés.
Les bons jours, je me souviens que j'ai fait le choix de quitter les marchés, notamment parce que j'en avais assez de devoir travailler avec certaines personnalités attirées par (ô surprise) l'argent : les gens dominateurs parce que pas sûrs d'eux-mêmes (souvent à raison -- ah, ces décisions idiotes qu'une simple discussion ouverte aurait permis d'éviter), les pervers narcissiques, les harceleurs. Ma boite actuelle a pour politique de ne pas tolérer les connards, ce qui est quand même bien sympathique.
Mais il y a parfois des mauvais jours -- quand je remarque que certains camarades de classe sont littéralement en train de brasser des milliards. Pas tous, bien sûr -- mais un pourcentage suffisant pour que je me demande pourquoi nos trajectoires ont tellement dévié, alors que nous partions du même point.
Il y a sans doute la chance. Mais j'ai vraiment l'impression qu'ils ont su gérer la carte politique beaucoup mieux que moi, qui ai toujours cru (bien naïvement) qu'on me jugerait sur la qualité de ma production.
Donc. Vous qui savez gérer la politique et les relation interpersonnelles au travail, comment faites-vous ?
[Edit -- question que j'ai hésité à poser séparément] Et s'il est possible de faire de la politique au bureau en restant bienveillant avec les autres, comment éviter de se faire marcher sur les pieds ?
[Problème qui m'est arrivé cette semaine, quand un fournisseur a cru qu'il pouvait court-circuiter mon refus de lui passer plus de business, en appelant un de mes actionnaires pour essayer de lui faire croire que je travaille mal... Je ne sais pas ce qui me fascine le plus dans cette histoire :
- le fait qu'il pense avoir une réponse différente de mon actionnaire, alors que je lui avais listé les raisons pratiques de mon refus (conflit d'intérêt potentiel, manque de budget) ;
- le fait qu'il n'ait pas pensé à comparer nos expériences respectives (beaucoup vs. peu), avant de sortir à mon actionnaire qu'il s'en sortirait mieux que moi ;
- ou le fait que ledit fournisseur ne s'attendait pas à ce que cela pourrisse notre relation / m'en veuille (!), par exemple après qu'en réponse à son appel indélicat, je liste à l'actionnaire toutes les bévues que le fournisseur a faites depuis qu'on travaille ensemble.
J'aurais préféré ne pas en arriver là, mais...???]
Merci à tous.
Boulat
Dernière édition par Boulat le Dim 14 Fév 2021 - 11:43, édité 1 fois (Raison : u)
Boulat- Messages : 16
Date d'inscription : 16/07/2020
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Salut Boulat
Je suis très intéressé par ce fil de discussion que tu ouvres. Mais je dois en premier t'avertir de quelque chose. Nos natures sont radicalement opposées en matière d'argent et de parcours professionnels. (et ma vie pro, tu n'en aurais jamais voulu, c'est sûr. Un homme de ta nature aurait été purement et simplement "dézingué" sur place...)
Voilà, c'était juste pour que tu incorpores cet élément là dans l'équation, en fonction des réponses que tu souhaites attendre de la part des autres membres...
Très bonne continuation. Je reste lecteur de ton fil car, bien qu'étant à cent mille lieues de correspondre à l'interlocuteur parfaitement adapté pour cet échange, le sujet et les réponses à venir m'intéressent.
A bientôt.
Hig.
.
Je suis très intéressé par ce fil de discussion que tu ouvres. Mais je dois en premier t'avertir de quelque chose. Nos natures sont radicalement opposées en matière d'argent et de parcours professionnels. (et ma vie pro, tu n'en aurais jamais voulu, c'est sûr. Un homme de ta nature aurait été purement et simplement "dézingué" sur place...)
Tu t'attends sans doute à ce que je te livre ma version personnelle de la chose. Mais je suis au regret de t'apprendre que je ne vais pas pouvoir. En fait, il existe aussi comme une troisième voie où cette approche de la politique dans le monde du travail n'existe pas. En effet, il y a des milieux professionnels où il est impossible, bon gré comme mal gré, de pouvoir connaître cette dimension là.Je me demande comment vous gérez la politique (la relation avec collègues, supérieurs, etc.) au travail ? Car après 20 ans de carrière (donc beaucoup passés à essayer d'éviter la politique, justement), je m'aperçois que j'ai toujours beaucoup à apprendre.
Voilà, c'était juste pour que tu incorpores cet élément là dans l'équation, en fonction des réponses que tu souhaites attendre de la part des autres membres...
Très bonne continuation. Je reste lecteur de ton fil car, bien qu'étant à cent mille lieues de correspondre à l'interlocuteur parfaitement adapté pour cet échange, le sujet et les réponses à venir m'intéressent.
A bientôt.
Hig.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Hello. La politique, je n'en parlais que lorsque je sentais bien la personne, en petit comité, par petites touches. Sinon, j'évitais.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Holla, je ne suis pas sûre que vous soyez sur la "même longueur d'onde" en ce qui concerne le mot "politique"...
Faudrait déjà que Boulat explique exactement s'il s'agit de "gérer" le personnel dans une optique bien précise (donc, gérer les rapports humains en vue d'une optimisation du travail qu'il devait effectuer), ou s'il s'agissait de parler "politique politicienne" tout simplement.(questions et problèmes de Pouvoir).
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Perso, j'étais dès le départ sur le dessein 1 de ce que tu proposes, Sélène. Je ne crois pas qu'il s'agisse justement de parler de partis politiques dans l'idée initiale de Boulat.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Je rejoins higeek, boulat l’a écrit entre parenthèse ce qu’il entendait par politique.
(la relation avec collègues, supérieurs, etc.)
Donc je ne pense pas que boulat parle de politique à proprement parler.
(la relation avec collègues, supérieurs, etc.)
Donc je ne pense pas que boulat parle de politique à proprement parler.
astronaute- Messages : 461
Date d'inscription : 07/07/2011
Age : 36
Localisation : Saturne
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Aïe, je ne parlais pas non plus de Partis Politiques, mais des rapports de force qui pouvaient avoir lieu (Oui, ça se rapproche de La Politique, mais, au sein de l'entreprise). J'insistais plutôt sur le côté "gestion du personnel" et rapports entre les différents acteurs, sensés aller dans un but commun à tous, en fonction des différentes personnalités de chacun.
Quand Hig écrit: "(et ma vie pro, tu n'en aurais jamais voulu, c'est sûr. Un homme de ta nature aurait été purement et simplement "dézingué" sur place...)" Ou: "Tu t'attends sans doute à ce que je te livre ma version personnelle de la chose"
Alors, "version personnelle", dont, en principe, on n'en n'a rien à faire, a tendance à démontrer qu'il y aura des rapports de force....
(Bon, perso, je n'ai eu qu'une fois l'occasion d'être confrontée à ce genre de problème, que j'ai voulu ignorer au départ (privilégiant le chiffre d'affaire), et ... Ce fut un échec, car je n'avais pas vu que je m'étais mise une personne à dos, qui voulait ma place, tout simplement, et que ma remplaçante, plus expérimentée, a fait virer dès sa prise de fonction .... On apprend de ses échecs, normalement, mais ça ne m'a pas empêchée de me "faire avoir" par une employée de ménage alors que je n'étais que simple "particulier employeur" 2h/sem, lol!, et à 60 ans et malade, donc, j'ai une excuse. Mais, j'suis nulle ....
Oui, je crois que moi aussi, j'ai encore beaucoup à apprendre des rapports humains ....
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Hello.,
Personne n'est nul. Personne ne peut tout savoir
Sur les personnes affreuses, sournoises, perverses, bêtes et méchantes, c'est plutôt bien de pas leur ressembler et de toute façon ils y gagnent pas grand chose en fait, sauf à ne pas s'arranger..entre personnes qui se ressemblent. Ça permet qu'on les retrouve regroupées aux mêmes endroits et de pouvoir les éviter.
Pour la politique de parti et de gestion d'entreprise/management je pense que c'est mieux de faire comme le "no zob in job" pour avoir la paix, faire son boulot tranquille, être satisfait et fier de soi. De toute façon c'est comme partout et dans tout il y a les bons et les mauvais.
Bien mal acquis ne profite jamais.
Ça n'a pas changé et ça changera pas. *
Personne n'est nul. Personne ne peut tout savoir
Sur les personnes affreuses, sournoises, perverses, bêtes et méchantes, c'est plutôt bien de pas leur ressembler et de toute façon ils y gagnent pas grand chose en fait, sauf à ne pas s'arranger..entre personnes qui se ressemblent. Ça permet qu'on les retrouve regroupées aux mêmes endroits et de pouvoir les éviter.
Pour la politique de parti et de gestion d'entreprise/management je pense que c'est mieux de faire comme le "no zob in job" pour avoir la paix, faire son boulot tranquille, être satisfait et fier de soi. De toute façon c'est comme partout et dans tout il y a les bons et les mauvais.
Bien mal acquis ne profite jamais.
Ça n'a pas changé et ça changera pas. *
Dernière édition par So,Nath le Dim 14 Fév 2021 - 19:41, édité 1 fois (Raison : * ajout)
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Salut Sélène
.
Je me suis peut-être mal exprimé. En tous les cas, mes intentions n'étaient pas brutales. Je voulais juste souligner que Boulat voulait un avis sur la question, mais que parfois la réponse est impossible à fournir, même avec la meilleure volonté. D'où mon trait "personnel" tant je suis en déport par rapport au sujet initial, et que je ne suis peut-être pas le seul à ne pas pouvoir m'exprimer sur le sujet, faute d'éléments à pouvoir traduire en avis.Sélène-Nyx a écrit:Quand Hig écrit: "(et ma vie pro, tu n'en aurais jamais voulu, c'est sûr. Un homme de ta nature aurait été purement et simplement "dézingué" sur place...)" Ou: "Tu t'attends sans doute à ce que je te livre ma version personnelle de la chose"
Alors, "version personnelle", dont, en principe, on n'en n'a rien à faire, a tendance à démontrer qu'il y aura des rapports de force....
Tu vois, c'est une situation que je n'ai jamais pu connaître. Selon ma situation, le postulat aurait été plutôt le suivant: Dès ton arrivée, tu as toutes les personnes à dos. C'est simplement le protocole normal. La haine est un carburant ordinaire qui fait partie des murs. On te demande de haïr aussi. Et quand le remplaçant expérimenté prend les rênes de la gestion de son prédécesseur, c'est lui qui se fait virer par son subalterne car les règles sont écrites comme ça, et valables, et incontradictables. Bref, on te pourri la vie au maximum, mais personne ne veut pour autant prendre ta place non plus. Tout ce qui est des comportements voraces attendus et stéréotypés dans le monde du travail n'existe pas. Impossible même de te comparer aux situations professionnelles de tes potes, de ta famille ou de ta femme... Quand tu expliques, personne n'arrive même à comprendre... (depuis d'ailleurs, j'ai abandonné la partie. Je suis passé à autre chose. J'ai perdu la bataille pour mieux survivre...)Ce fut un échec, car je n'avais pas vu que je m'étais mise une personne à dos, qui voulait ma place, tout simplement, et que ma remplaçante, plus expérimentée, a fait virer dès sa prise de fonction ....
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
Du coup, double post, pour répondre à copine Nath qui a posté en même temps que moi.
(et quand je dis bullshit job, je précise que ce n'est pas péjoratif. C'est juste un exemple majoritaire pris sur le vif. J'ai bien du respect pour les métiers considérés comme ingrats. Tout au contraire.)
.
Je reçois bien volontiers ton développement, Nath. Pas de problème. Mais l'équation ne peut marcher si, en premier on ne te file pas le boulot en question/la mission précise (mais une autre qui n'a rien à voir avec ton recrutement), et en second pas la tranquillité relative au plein exercice sur ton poste. Venir au travail dans ces conditions extra-normales ne peut même se résumer, à un seul moment, ne serait-ce qu'à faire un simple bullshit job. C'est hors catégorie. Hors logique.So,Nath a écrit:je pense que c'est mieux de faire comme le "no zob in job" pour avoir la paix, faire son boulot tranquille, être satisfait et fier de soi.
(et quand je dis bullshit job, je précise que ce n'est pas péjoratif. C'est juste un exemple majoritaire pris sur le vif. J'ai bien du respect pour les métiers considérés comme ingrats. Tout au contraire.)
Je dirais plutôt qu'il y a les bons (ce qui se barrent généralement en premier), les mauvais, les fantômes, les fous, et les incohérents.De toute façon c'est comme partout et dans tout il y a les bons et les mauvais.
Un peu faux. J'ai vu des ordures être récompensées généreusement sans honte par des personnes dangereusement incompétentes et conscientes de ce qu'elles faisaient. Depuis, le balancier de la justice universelle n'a pas rééquilibré les choses. Les ordures en question dansent toujours sur les cadavres de ceux qu'ils ont directement éliminé. Et depuis, on les applaudi toujours pour "leur fait d'armes" sachant qu'ils sont sales jusqu'au fond de l'âme. Les gens vomissent, mais applaudissent, c'est comme ça...Bien mal acquis ne profite jamais.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Politique au travail / Bienveillance ?
higeekomori a écrit:
(...)
Tu vois, c'est une situation que je n'ai jamais pu connaître. Selon ma situation, le postulat aurait été plutôt le suivant: Dès ton arrivée, tu as toutes les personnes à dos. C'est simplement le protocole normal. La haine est un carburant ordinaire qui fait partie des murs. On te demande de haïr aussi. Et quand le remplaçant expérimenté prend les rênes de la gestion de son prédécesseur, c'est lui qui se fait virer par son subalterne car les règles sont écrites comme ça, et valables, et incontradictables. Bref, on te pourri la vie au maximum, mais personne ne veut pour autant prendre ta place non plus. Tout ce qui est des comportements voraces attendus et stéréotypés dans le monde du travail n'existe pas. Impossible même de te comparer aux situations professionnelles de tes potes, de ta famille ou de ta femme... Quand tu expliques, personne n'arrive même à comprendre... (depuis d'ailleurs, j'ai abandonné la partie. Je suis passé à autre chose. J'ai perdu la bataille pour mieux survivre...)
Pas forcément .... Là, dans mon cas, il s'agissait tout simplement d'être "responsable" d'un magasin comptant une dizaine de personnes (titre "gonflant" mais peu payé), dont le Chiffre d'Affaire ne cessait de se casser le nez: j'étais jeune (27 ans, je crois), et avant moi, 3 ou 4 "responsables" qui n'ont pas tenu 1 mois, probablement pour les mêmes raisons que moi ... Bon, j'ai fait 6 mois, mais à quel prix? Je maîtrisais le CA qui avait bien progressé, mais, alors, le personnel, qui étais là avant moi, une catastrophe! Surtout, 1 personne, la plus jeune, deux ans de moins que moi seulement, mais, surtout (et je n'avais pas vu), toutes les vendeuses avaient peur d'elle car elle n'hésitait pas à les menacer dans leur vie perso: j'ai su plus tard qu'elles la pensaient "pistonnée" ou "protégée" par des connaissances du patron, alors .... Ah oui, elle a même été jusqu'à faire chanter le patron pour une soi-disant "histoire de Q" avec une "ancienne", qui datait de plus de vingt ans ... Mais, il ne s'est pas laissé intimidé, et aurait assumé vis-à-vis de sa famille, mettant définitivement fin à toute tentative de chantage. (Un peu comme la PDG de BMW en Allemagne ...). Donc, virée la fille, (officiellement par la nouvelle responsable), et tout est "rentré dans l'ordre" pour la plus grande satisfaction des collègues.
En aucun cas, il ne s'agissait de faire "comme avant", au contraire, même, il fallait du changement .... Ben, y'en a eu!
C'était un "monde du travail" un peu paternaliste (malgré la main mise sur une chaine de prés de 30 boutiques ... Toujours en expansion) ...
Mais, voilà, dans les petites agglomérations, ça papote beaucoup, et .... J'ai rien écouté, rien entendu, j'avais "la tête dans le guidon" ... Puis par dessus le guidon .
Bof, une expérience de plus, et comme j'avais retrouvé autre chose (plus petit, mais tellement plus gratifiant et où je jouissais d'une grande indépendance... Jusqu'à ce que je m'y ennuie: Hé, 8 ans, quand même), et, ensuite, "affaires personnelles" en dents de scie au départ, puis satisfaisantes, très satisfaisantes et .... Obligée de tout arrêter à 5 ans de la retraite pour cause de maladie.
Eh, oui, la vie n'est pas un long fleuve tranquille .... Et ça ne vaut pas le coup de se laisser emm**der par un boulot de m**de. (Si c'est possible, évidemment). Mais, ne pas oublier, aussi, qu'une expérience négative reste une expérience dont on peut tirer du positif, ne serait-ce qu'en cherchant où et pourquoi ça n'a pas fonctionné.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
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