Je ne sais pas.

Bonjour, bonsoir,

À vrai dire, je ne sais pas comment initier cette présentation ; devrais commencer par le fait que j'étais déjà présent ici il y a quelques années, écrire des informations dépourvues de vie, expliquer la raison de ma venue ici, ou simplement lister les options, en en omettant certaines, afin de ne pas faire de choix, et laisser ces multiples possibilités vivre leur vie en parallèle ?

Après tout, c'est un forum sur la zébritude ; peut-être qu'il faudrait commencer par là.
Diagnostiqué dans mon adolescence avec un écart type bien trop important, bonjour le QIP avec un indice de vitesse 60 points en dessous du QIV, scolarité difficile comme beaucoup ici, décrochage, échec scolaire, phobie scolaire, pas de vie sociale, rien de bien original. C'était il y a plus de 10 ans. Depuis, j'ai eu de bons moments, ainsi que de moins bons, j'estime ne pas avoir à me plaindre de l'ensemble ; je me suis construit avec tout ça, j'ai travaillé sur moi pour devenir la personne que je voulais être. Pas pour les autres, pas pour être bien vu, pas pour convenir, ni pour être aimé, ni pour être vu, mais parce que ça me semblait important.

Aujourd'hui, je suis loin d'être parfait, mais j'ai l'impression de ne jamais convenir. J'ai l'impression que les gens m'admirent, puis quelques heures, jours, semaines, mois plus tard, me détestent, exactement pour les mêmes raisons, parce que dès l'instant où ça ne leur convient plus, ils te le reprochent, ils t'en veulent, ils te font savoir que tu n'es pas adapté. C'est dur, ça fait mal. Alors on me dit que je suis incroyable, que je suis une chouette personne, que je mérite d'être heureux, que je mérite tout le bonheur du monde, mais c'est comme voir quelqu'un dans la rue, voir sa détresse, voir la personne qu'il est, prendre le temps de discuter avec, le temps d'un café, puis lui dire qu'il mérite d'être heureux, qu'il mérite qu'on lui laisse une chance, que quelqu'un sera là pour lui, un jour, peut-être, puis de partir et de le laisser seul, sous la pluie, après qu'il se soit ouvert à vous.

Alors je suis là, à la recherche d'interactions, d'émulation, de partage, de dialogues, d'un peu de chaleur, aussi, tout simplement. Il se peut que je rejoigne le Discord dans la soirée, si jamais ça change quelque chose.

Hello,

Après avoir beaucoup travaillé sur toi, envisagerais-tu de travailler sur tes relations ?

Bon retour par ici !

Bonsoirjour. Tu t'intéresses à quels genres de sujets ?

Bon retour à toi. En espérant que tu quittes rapidement cette sensation d’être abandonné à ton sort.

Bonjour,
Toujours les autres qui reviennent en choeur dans de nombreuses problématiques d'estime.
Il y a t'il de l'amour au fond de vous, ou un petit peu ?

Hey, désolé de la réponse tardive.

Pour ce qui est de travailler sur mes relations, à vrai dire je ne sais pas ce que je dois faire. J'ai beaucoup de mal à tisser des liens avec les autres, neurotypiques ou non, et je ne sais foncièrement pas ce que je fais de mal.

Pour les sujets qui m'intéressent, ça fluctue en fonction des périodes, dans ce qui reste stable depuis des années, on a la photo, les voyages, la musique, mais j'ai tendance à m'intéresser assez vite à "n'importe quoi", et à m'investir à 200% dans tout ce qui m'intéresse.

Pour l'amour, je ne sais pas, pour l'estime, non plus. Je ne sais pas ce que je suis censé penser, ressentir, je ne sais plus comment les gens fonctionnent, ni ce qui devrait être.

La plupart des gens dysfonctionnent et le monde court à sa perte, mais je compatis pour tes soucis.

Tu as quand même quelques relations de confiance, ne serait-ce que dans la famille ?

à la recherche d'interactions, d'émulation, de partage, de dialogues, d'un peu de chaleur, aussi

Je te souhaite de trouver de tout ça, ici et ailleurs.

Si tu fais un peu de photo, ce topic ne demande qu'à reprendre des couleurs (ou du noir-blanc, c'est égal) :
https://www.zebrascrossing.net/t39691-une-photo-par-jour-theme-totalement-libre
Maël s'y retrouve tout seul, le pauvre.

ça me rappelle l'époque où j'étais célibataire et où je galérais. "Ne t'inquiètes pas, tu es quelqu'un de formidable, tu trouveras très vite la personne faite pour toi et qui saura t'aimer". Heum. Comment dire. Au fond elles avaient bien raison, sauf sur le "rapidement". Quand j'étais plus jeune il y avait ce "tu es quelqu'un de très intelligent".

Maintenant que j'ai de la maturité et du recul, et même s'il y avait certainement quelque chose de vrai et de sincère dans tout ça, je reste sur l'idée que c'est un peu l'équivalent de "va te faire fout*e". Si c'était si vrai, pourquoi ces personnes de bon conseil n'étaient pas cette personne là ?

Merci de vos deux réponses.

Quelques relations de confiance, bah, pas vraiment. Je me rends compte que je n'ai strictement personne à qui parler. Avant, j'aurais dit que j'avais personne à proximité, là j'ai personne tout court. Ma famille, oui et non. Mon père n'est pas présent du tout, à la limite il y a ma mère, qui a toujours été là, mais de loin, c'est comme si je pouvais compter pour elle en cas d'extrême urgence, mais ça s'arrête là. Alors oui, c'est mieux que rien, j'en suis conscient, mais ça ne suffit pas.

J'essaierai de poster quelques photos alors, mais rien de bien nouveau depuis la dernière fois, et je ne sais plus ce que j'avais posté sur le forum lors de mon premier passage. Au pire ça sera du repost, faudra me dire si ça dérange.

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C'est très cliché, et ça peut sembler prétentieux, mais j'ai l'impression que le problème, c'est les autres. J'ai l'impression de fonctionner correctement, et qu'à chaque "erreur" de la personne en face (Peu importe la nature de la relation.) ça va me frustrer terriblement. Alors oui, je peux prendre sur moi et ne rien dire. Le problème, c'est quand la personne fait de la merde h24 et qu'elle est habituée à ce que ça passe. J'ai l'impression de renvoyer une image terriblement exigeante, alors que dans le fond, je me contente de choses simples.

C'est comme si on était "faciles à vivre" pour quelqu'un de sain, mais que personne fonctionnait de façon assez saine ; on n'est pas forcément un problème, mais on met en relief les disfonctionnements des autres ; ils n'aiment pas ça, c'est dur de se regarder dans un miroir quand on fait de la merde, c'est plus simple de fermer les yeux et de vivre entre gens comme ça.

PrShadoko a écrit:
C'est comme si on était "faciles à vivre" pour quelqu'un de sain, mais que personne fonctionnait de façon assez saine ; on n'est pas forcément un problème, mais on met en relief les disfonctionnements des autres ; ils n'aiment pas ça, c'est dur de se regarder dans un miroir quand on fait de la merde, c'est plus simple de fermer les yeux et de vivre entre gens comme ça.

Si tu vivais avec toi même (genre un autre toi même, pas le toi toi, mais le toi autre), est ce que tu le supporterais ou pas ? Ou tu sais pas trop ? Est ce qu'il existe des gens "saint", et s'ils existent, ils se planquent où, comment les croiser ?

En quoi les gens font de la merde ?

Je peux donner un exemple ? A présent , quasi tout le monde sur zc , écrit n importe comment .

lol C'est pas faux. Moi compris ^^

Je laisse des boulettes partout (sa part pour ça part, mots manquants, s au hasard...). Mais la ponctuation à distance, comme la virgule entre le sujet et le verbe, j'ai vraiment de la peine. Avant, c'était une marque de détachement d'un éveillé isolé. Là, c'est devenu the fashion. J'imagine que c'est le téléphone qui est intelligent sauf que pas trop, mais quand même...