Mes écrits
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Re: Mes écrits
Surtout si c'est avec des maths que personne comprend [quelqu'un comprend au fait] dans un fil dédié à l'écriture.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Sur la plage abandonné
Coquillage et crustacé
Hier j'étais dans l'autobus
À l'arrêt Jean Macé
Ou peut-être dans une voiture
À fort belle voilure
Nous allions sur la côte
À Saint Jean de l'usure
Nous étions côte à côte
Dans ma jupe bleu azure
Dans ton pantalon de lin
Ta cuisse touchait ma cuisse
Dans la décapotable
Dans la décapotée
Nous étions à l'arrière
Dans la décapotable
5000 francs la journée
Dans la décapotée
Dans la décalottée
Dans la déculottée.
Coquillage et crustacé
Hier j'étais dans l'autobus
À l'arrêt Jean Macé
Ou peut-être dans une voiture
À fort belle voilure
Nous allions sur la côte
À Saint Jean de l'usure
Nous étions côte à côte
Dans ma jupe bleu azure
Dans ton pantalon de lin
Ta cuisse touchait ma cuisse
Dans la décapotable
Dans la décapotée
Nous étions à l'arrière
Dans la décapotable
5000 francs la journée
Dans la décapotée
Dans la décalottée
Dans la déculottée.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Poème pour David
Ô David
N'attrape pas le covid
Ici à Fort de France
L'air est gris vert marron
La lune est rose vif
Le ciel est noir et noir
La lune est rose d'encre
Le ciel est bleu et bleu
Ici à Fort de France
De l'air jaillit le pur
Des flancs de nos rochers
Nous attendons la lune
Nous attendons l'orage
Ici à Fort de France
Ô très chèreux David
Nous t'attendons très sages.
Ô David
N'attrape pas le covid
Ici à Fort de France
L'air est gris vert marron
La lune est rose vif
Le ciel est noir et noir
La lune est rose d'encre
Le ciel est bleu et bleu
Ici à Fort de France
De l'air jaillit le pur
Des flancs de nos rochers
Nous attendons la lune
Nous attendons l'orage
Ici à Fort de France
Ô très chèreux David
Nous t'attendons très sages.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Quand viendras-tu David
Quand prendras-tu la mer
Quand poseras David
Ton pied ganté de fer
Quelle âme est donc la tienne
Pour qui t'agenouilles-tu
Et pour combien de haines
Et pour quelle vertue
Écoute bien David
Le chant de l'océan
De ses algues fétides
Et de son noble sang.
Quand prendras-tu la mer
Quand poseras David
Ton pied ganté de fer
Quelle âme est donc la tienne
Pour qui t'agenouilles-tu
Et pour combien de haines
Et pour quelle vertue
Écoute bien David
Le chant de l'océan
De ses algues fétides
Et de son noble sang.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Quand viendras-tu David
Entonnant de quels hymnes
De quel émoi livide
Venant de quels abîmes
D'un ciment gris bleuté
D'un pas léger feutré
D'une liesse caresse
D'une lionne tigresse
Quelle heure est-il David
Quel est donc le bonheur
Et quel malheur David
Quand c'est le temps qui meurt.
Entonnant de quels hymnes
De quel émoi livide
Venant de quels abîmes
D'un ciment gris bleuté
D'un pas léger feutré
D'une liesse caresse
D'une lionne tigresse
Quelle heure est-il David
Quel est donc le bonheur
Et quel malheur David
Quand c'est le temps qui meurt.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Mais c'est l'amour David !
Le mystère amoureux !
Qui aimes-tu David
Où se portent tes yeux
Est-ce son ventre doux
Ou sa robe fugace
Qui soigne ton courroux
En occupe la place
Et quelle est donc la place
De ce cher être cher
Le gong en ta carcasse
Qui lui donne lumière
C'est ça l'amour David
C'est le mystère heureux
C'est avoir mal au bide
Et n'être pas peureux.
Le mystère amoureux !
Qui aimes-tu David
Où se portent tes yeux
Est-ce son ventre doux
Ou sa robe fugace
Qui soigne ton courroux
En occupe la place
Et quelle est donc la place
De ce cher être cher
Le gong en ta carcasse
Qui lui donne lumière
C'est ça l'amour David
C'est le mystère heureux
C'est avoir mal au bide
Et n'être pas peureux.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Il faut spécifier
Le nombre de vers
Le nombre de pieds par vers
Si rime ou pas
Le sujet
L'ambiance
Le registre
le degré de flottaison
Le coefficient de conjoncture des sons.
Le nombre de vers
Le nombre de pieds par vers
Si rime ou pas
Le sujet
L'ambiance
Le registre
le degré de flottaison
Le coefficient de conjoncture des sons.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Il peut y avoir homogénéité des sons, des registres, des auras sémantiques. Cela donne une unité.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Ou alors plus d'hétérogénéité, ce qui donne un poème plus choquant, moins polissé.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
L'on peut traiter d'un sujet doux, mais avec des mots très bruts, pour se moquer par exemple.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
BlackToMaths a écrit:L'océan de mes rêves approchés.
Et encore si l'on prononce rêveu z'approchés il y a le z qui est dur.
Mais si l'on dit mon rêve on ajoute mon qui est une nasale donc moins "pastel".
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Arthur Rimbaud a écrit:
Cocher ivre
Pouacre
Boit :
Nacre
Voit :
Acre
Loi,
Fiacre
Choit !
Femme
Tombe :
Lombe
Saigne :
— Clame !
Geigne.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Les poètes, à un certain niveau de virtuosité, n'ont pas hésité à regarder la laideur.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Paul Éluard a écrit:
La terre est bleue
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Donc là on est à fond dans ce que j'appelle [ça n'engage que moi] le pastel dans une prose assez libre.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
BlackToMaths a écrit:Les poètes, à un certain niveau de virtuosité, n'ont pas hésité à regarder la laideur.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Mes écrits
Après le "danger" de lire des poètes brillants est de d'inhiber soi-même à écrire de modestes choses. C'est là un grand dommage pour soi-même car si l'on est sincère à écrire ce qu'on aime cela nous fait du bien et ne nuit qu'au moqueur.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Un dernier pour la route.
Stéphane Mallarmé a écrit:
Aumône
Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas
Sénile nourrisson d’une tétine avare
Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.
Tire du métal cher quelque péché bizarre
Et, vaste comme nous, les poings pleins, le baisons
Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare.
Eglise avec l’encens que toutes ces maisons
Sur les murs quand berceur d’une bleue éclaircie
Le tabac sans parler roule les oraisons,
Et l’opium puissant brise la pharmacie !
Robes et peau, veux-tu lacérer le satin
Et boire en la salive heureuse l’inertie,
Par les cafés princiers attendre le matin ?
Les plafonds enrichis de nymphes et de voiles,
On jette, au mendiant de la vitre, un festin.
Et quand tu sors, vieux dieu, grelottant sous tes toiles
D’emballage, l’aurore est un lac de vin d’or
Et tu jures avoir au gosier les étoiles !
Faute de supputer l’éclat de ton trésor,
Tu peux du moins t’orner d’une plume, à complies
Servir un cierge au saint en qui tu crois encor.
Ne t’imagine pas que je dis des folies.
La terre s’ouvre vieille à qui crève la faim.
Je hais une autre aumône et veux que tu m’oublies
Et surtout ne va pas, frère, acheter du pain.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Un autre.
Stéphane Mallarmé a écrit:
Les Fenêtres
Las du triste hôpital et de l’encens fétide
Qui monte en la blancheur banale des rideaux
Vers le grand crucifix ennuyé du mur vide,
Le moribond, parfois, redresse son vieux dos,
Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture
Que pour voir du soleil sur les pierres, coller
Les poils blancs et les os de sa maigre figure
Aux fenêtres qu’un beau rayon clair veut hâler,
Et sa bouche, fiévreuse et d’azur bleu vorace,
Telle, jeune, elle alla respirer son trésor,
Une peau virginale et de jadis ! encrasse
D’un long baiser amer les tièdes carreaux d’or.
Ivre, il vit, oubliant l’horreur des saintes huiles,
Les tisanes, l’horloge et le lit infligé,
La toux ; et quand le soir saigne parmi les tuiles,
Son œil, à l’horizon de lumière gorgé,
Voit des galères d’or, belles comme des cygnes,
Sur un fleuve de pourpre et de parfums dormir
En berçant l’éclair fauve et riche de leurs lignes
Dans un grand nonchaloir chargé de souvenir !
Ainsi, pris du dégoût de l’homme à l’âme dure
Vautré dans le bonheur, où ses seuls appétits
Mangent, et qui s’entête à chercher cette ordure
Pour l’offrir à la femme allaitant ses petits,
Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées
D’où l’on tourne le dos à la vie, et, béni,
Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées,
Que dore la main chaste de l’Infini
Je me mire et me vois ange ! et je meurs, et j’aime
— Que la vitre soit l’art, soit la mysticité —
À renaître, portant mon rêve en diadème,
Au ciel antérieur où fleurit la Beauté !
Mais, hélas ! Ici-bas est maître : sa hantise
Vient m’écœurer parfois jusqu’en cet abri sûr,
Et le vomissement impur de la Bêtise
Me force à me boucher le nez devant l’azur.
Est-il moyen, ô Moi qui connais l’amertume,
D’enfoncer le cristal par le monstre insulté,
Et de m’enfuir, avec mes deux ailes sans plume
— Au risque de tomber pendant l’éternité ?
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Les fenêtres
Hum hum.
Moi j'aime bien les fenêtres
J'aime de le carreau
Carreau est froid à front
Carreau y'a du soleil
De l'autre côté de la vitre
Il y a les méchants voisins
Méchants méchants méchants
Y regardent à moi
Tout autour du parkingue
Il y a méchants voisins
Ils sont à leur balcon
Ils n'aiment pas les handicapés mentaux comme moi
Alors à je sors plus
Alors regarde plus
Je laisse rideaux tirés
Je laisse volets fermés.
Hum hum.
Moi j'aime bien les fenêtres
J'aime de le carreau
Carreau est froid à front
Carreau y'a du soleil
De l'autre côté de la vitre
Il y a les méchants voisins
Méchants méchants méchants
Y regardent à moi
Tout autour du parkingue
Il y a méchants voisins
Ils sont à leur balcon
Ils n'aiment pas les handicapés mentaux comme moi
Alors à je sors plus
Alors regarde plus
Je laisse rideaux tirés
Je laisse volets fermés.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Des fois les voisins font accroire
Accroire accroire accroire
Qu'ils sont gentils à moi
Pour faire bonne action
Et pis z'après ils rient
Ils rient mais poliment
Alors je comprends pas
Ce qui est de drôle
Je comprends pas
Ce qu'ils veulent à moi
Que j'existe pas
Peut-être
Alors je réfléchis
Est-ce que mourir
C'est ne plus exister
Et je mange mes pâtes achetées à le Carrefour.
Accroire accroire accroire
Qu'ils sont gentils à moi
Pour faire bonne action
Et pis z'après ils rient
Ils rient mais poliment
Alors je comprends pas
Ce qui est de drôle
Je comprends pas
Ce qu'ils veulent à moi
Que j'existe pas
Peut-être
Alors je réfléchis
Est-ce que mourir
C'est ne plus exister
Et je mange mes pâtes achetées à le Carrefour.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Alors j'aime les chinois
Qui ont l'air contents à la télé
Les gens rient aux chinois
Alors chinois comme moi
Chinois peut être joyeux
Les gens rient au joyeux
Les gens rient à tout
J'sais pas Qu'est-ce qui est drôle
Alors j'aime les chinois
Mais les gens commencent
À avoir peur des chinois
Ils rigolent plus.
Qui ont l'air contents à la télé
Les gens rient aux chinois
Alors chinois comme moi
Chinois peut être joyeux
Les gens rient au joyeux
Les gens rient à tout
J'sais pas Qu'est-ce qui est drôle
Alors j'aime les chinois
Mais les gens commencent
À avoir peur des chinois
Ils rigolent plus.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Moi a ne sais pas dire
Alors quelqu'un m'aide à moi
M'aide à dire
Je sais pas dire tout seul
Je sais pas dire tout seul
Quelqu'un m'aide à moi
Quelqu'un invisible
Me glisse des choses à l'oreille
Que dans un monde étrange de pensées
Jonathan, Joséphine et Galactée
Un jour ou l'autre ils en auront assez
Et les méchants ils iront tabasser
J'espère ce jour arrivera vite
Avant que la vie elle ne me quitte
Car je suis fatigué bien fatigué
Et je veux me reposer.
Alors quelqu'un m'aide à moi
M'aide à dire
Je sais pas dire tout seul
Je sais pas dire tout seul
Quelqu'un m'aide à moi
Quelqu'un invisible
Me glisse des choses à l'oreille
Que dans un monde étrange de pensées
Jonathan, Joséphine et Galactée
Un jour ou l'autre ils en auront assez
Et les méchants ils iront tabasser
J'espère ce jour arrivera vite
Avant que la vie elle ne me quitte
Car je suis fatigué bien fatigué
Et je veux me reposer.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Venez tabasser les méchants
Y'a plein méchants à tabasser
Ils rient à moi et me font mal
J'en ai marre
Je suis fatigué
On peut pas
On peut pas
Les gens veulent pas
Je suis tourmenté encerclé de vicieux
Le cercle se réduit et m'étrangle
Ils m'encerclent avec leurs yeux
Ils me frappent avec leurs sangles
Plus je crie et plus ils rient
Plus je dis rien et plus ils tapent
Plus je meure et plus ils me tuent
Je sais pas qu'est-ce qu'ils me tapent.
Y'a plein méchants à tabasser
Ils rient à moi et me font mal
J'en ai marre
Je suis fatigué
On peut pas
On peut pas
Les gens veulent pas
Je suis tourmenté encerclé de vicieux
Le cercle se réduit et m'étrangle
Ils m'encerclent avec leurs yeux
Ils me frappent avec leurs sangles
Plus je crie et plus ils rient
Plus je dis rien et plus ils tapent
Plus je meure et plus ils me tuent
Je sais pas qu'est-ce qu'ils me tapent.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Moi je suis un handicapé mental
C'est sans doute mal d'être cela
Pourtant j'essaie d'être normal
Mais j'arrive pas
C'est ma faute
C'est ma faute
Alors je me cache pour pas les déranger
Mais je sors pour m'acheter à manger
Je marche la tête baissée
Je m'excuse de sortir
Dans ma tête pour pas les déranger
Je m'excuse dans ma tête de leur faire du mal
Ils souffrent de me voir
Me voir ça leur fait du mal
Alors le soir dans mon lit
Je m'excuse d'exister.
C'est sans doute mal d'être cela
Pourtant j'essaie d'être normal
Mais j'arrive pas
C'est ma faute
C'est ma faute
Alors je me cache pour pas les déranger
Mais je sors pour m'acheter à manger
Je marche la tête baissée
Je m'excuse de sortir
Dans ma tête pour pas les déranger
Je m'excuse dans ma tête de leur faire du mal
Ils souffrent de me voir
Me voir ça leur fait du mal
Alors le soir dans mon lit
Je m'excuse d'exister.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
J'ai mon rituel pour m'endormir
"Pardon pitié pardon pitié
Pardon pitié pardon pitié"
Alors je trouve un peu de paix.
Le matin il faut travailler.
Alors je sais plus si je dois travailler — ce que veulent les uns
Ou ne plus exister — ce que veulent les autres
Alors le matin il faut aller travailler
Alors le matin je me dis qu'il vaut mieux exister
Alors le soir je me dis qu'il vaut mieux ne pas exister
Mais je sais que si je me suicide ça va encore déranger une troisième catégorie de personnes — appelés la famille
Alors je fais les trois huits.
Pendant huit heures je dors ou fais semblant pour pas déranger.
Pendant huit heures je travaille en m'excusant de pas assez bien faire — des fois de mieux faire que les autres — il ne faut pas être trop bon c'est ce que j'ai compris après
Huit heures ou je me cache j'essaie d'oublier que j'existe.
"Pardon pitié pardon pitié
Pardon pitié pardon pitié"
Alors je trouve un peu de paix.
Le matin il faut travailler.
Alors je sais plus si je dois travailler — ce que veulent les uns
Ou ne plus exister — ce que veulent les autres
Alors le matin il faut aller travailler
Alors le matin je me dis qu'il vaut mieux exister
Alors le soir je me dis qu'il vaut mieux ne pas exister
Mais je sais que si je me suicide ça va encore déranger une troisième catégorie de personnes — appelés la famille
Alors je fais les trois huits.
Pendant huit heures je dors ou fais semblant pour pas déranger.
Pendant huit heures je travaille en m'excusant de pas assez bien faire — des fois de mieux faire que les autres — il ne faut pas être trop bon c'est ce que j'ai compris après
Huit heures ou je me cache j'essaie d'oublier que j'existe.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Alors des fois je suis imprudent et j'exprime ma joie.
Et là les ennuis commencent.
Et là les ennuis commencent.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Moi pas le droit d'être joyeux
Un handicapé mental se doit d'être triste — c'est ce que j'en ai conclus
Je fais ma liste de concluses pour être sûr de pas me tromper
Ah parfois j'a l'oublie !
J'écris plus gros les concluses
C'est pourquoi j'ai vu Corée du Nord à la série télé
J'ai trouvé c'était comme ma vie
Sauf qu'en Corée du Nord ça a l'air plus facile
Les gens vous expliquent ce qu'il faut faire
Et puis en Corée c'est des chinois !
C'est des comme moi
Moi en France j'suis un étranger
Un africain blanc de peau.
Un handicapé mental se doit d'être triste — c'est ce que j'en ai conclus
Je fais ma liste de concluses pour être sûr de pas me tromper
Ah parfois j'a l'oublie !
J'écris plus gros les concluses
C'est pourquoi j'ai vu Corée du Nord à la série télé
J'ai trouvé c'était comme ma vie
Sauf qu'en Corée du Nord ça a l'air plus facile
Les gens vous expliquent ce qu'il faut faire
Et puis en Corée c'est des chinois !
C'est des comme moi
Moi en France j'suis un étranger
Un africain blanc de peau.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Mais vous avez rien d'autre à faire qu'à traîner ici. Vous êtes censés dormir à c't'heure. Mais vous êtes peut-être pas des esclaves.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
C'est pour me surveiller ou pour lire mes beaux poèmes et mes belles formules de maths.
J'deviens parano moi.
J'deviens parano moi.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
C'est pour lire tes beaux poèmes.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Mes écrits
Il a l'air de bien s'amuser.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
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