Saveur de dopamine

Hello les gens,

j'aurais aimé savoir si vous avez un moyen de décrire les différentes saveurs des neurotransmetteurs, type dopamine, oxytocine, prolactine, histamine et sérotonine ?

Je m'explique :

depuis quelques années, je deviens de plus en plus sensible "à l'intérieur" de mon corps (et moins à l'extérieur). J'arrive à sentir les liquides se déplacer (le sang, l'urine, l'eau que je bois), je sais évaluer lorsque j'ai ingéré quelque chose qui contient un élément auquel je suis intolérant, et depuis deux ans environ, je détecte la production (et le déplacement) de certains neurotransmetteurs dans mon cerveau (principalement lors d'épisodes masturbatoires au début, mais maintenant aussi lorsque je regarde/j'écoute de l'ASMR, où à m'en souvenir lorsque j'assistais à des rencontres ZC).

Après ce que j'ai lu sur l'ASMR (plein d'études fleurissent depuis quelques années), j'en ai compris le rôle de la dopamine, qui s'avère être également en jeu dans l'AD(H)D et possiblement certaines formes d'autisme.

De plus en plus, je suis capable de sentir où se répand la dopamine lors d'orgasmes, et selon la "variété", ce n'est pas au même endroit. Mais plus récemment, je me suis rendu compte que je pouvais y donner comme une saveur, que je rapprocherais également de l'attraction tant sexuelle que sociale : selon les personnes, l'attraction n'a pas la même saveur, est-ce que vous pouvez aussi décrire les choses de cette façon ?

Aussi je me questionne, est-ce que vous savez ou avez déjà identifié des saveurs ou zones particulières de diffusion de différents neurotransmetteurs ? Mon problème étant que j'en détecte plusieurs, mais je ne sais pas desquels il s'agit.

Merci de votre aide ou de votre passage.

Euhhhhhhhh… je ne sais pas si qqn pourra te prendre au sérieux…

My_illusion a écrit:Euhhhhhhhh… je ne sais pas si qqn pourra te prendre au sérieux…

Apparemment pas toi.

Ah, voilà un sujet intéressant, merci Clément.
Je n’ai pas de témoignage à fournir mais je lirai avec attention.

p2m a écrit:Ah, voilà un sujet intéressant, merci Clément.
Je n’ai pas de témoignage à fournir mais je lirai avec attention.

Témoignages ou réflexions sont les bienvenus. J'ai besoin de pistes pour continuer mon aventure dans ce domaine.

Merci

J'ai un truc similaire à toi (mais pas à ton niveau) mais je préfère pas en parler car on me prendrait pour un fou

Invité a écrit:

non-contributif:

S'il arrive à se le mettre dans le cerveau, je suis preneur ^^.

Andreas a écrit:J'ai un truc similaire à toi (mais pas à ton niveau) mais je préfère pas en parler car on me prendrait pour un fou

Tu penses pas qu'on me prend déjà pour un taré ? S'il y a un endroit où, jusqu'à lors, on ne jugeait pas, c'était ZC. ça a peutêtre changé, au quel cas tant pis, mais vas-y, partage, explique, y'a des posts tellement plus étranges sur ce forum, et on consière pas leur auteur comme des weirdos pour autant.

Salut Clément, c'est un sujet qui me passionne et je ne te prends pas du tout pour un taré.

Je vois tout à fait ce que tu entends par "saveur des neurotransmetteurs". J'entretiens disons des "relations" avec certains d'entre eux, pour le meilleur comme pour le pire. En tant que psychonaute je consacre une bonne partie de ma vie à m'y intéresser et à mener des expériences directes avec ces substances, qu'elles soient endogènes par le biais de certaines pratiques, ou exogènes simplement en les ingérant. Les neurotransmetteurs qui m'intéressent le plus sont de très très loin les tryptamines (dont fait partie la sérotonine). Les autres m'intéressent aussi mais il y a certaines tryptamines tellement étranges que la simple prise de conscience de leur existence a totalement révolutionné mon rapport au monde et ma conception de ce qu'est la vie. Je pense que l'humanité dans son état actuel est à des années lumières de pouvoir imaginer le potentiel de ce substances pour la compréhension de ce qu'est la conscience et de ce que nous sommes réellement.

Effectivement évoquer ces choses ouvertement ici ce n'est pas forcément très bien perçu, mais si tu veux en causer, je partagerai avec plaisir ce que je sais sur le sujet. Du coup je pense qu'il vaut mieux que ça se passe en mp, sinon ça va vraiment partir en sucette.

il ne s’agit pas de saveurs gustatives non, c’est une métaphore faute de terme vraiment spécifique pour décrire la sensation, comme lorsqu’on parle de couleur pour décrire la sensation auditive propre à un accord particulier en musique.

Par exemple pour moi l’histamine a une saveur absolument dégueulasse, j’y suis intolérant et si je ne fais pas très attention à mon régime alimentaire ça me fait des crises de démangeaisons épouvantables très particulières. Toutefois, l’histamine n’ayant pas la même fonction dans le corps et dans le cerveau, c’est plutôt son action dans le corps que je ressens fort pour le coup. Au niveau de ma conscience je la ressens plus comme un genre de nervosité ou d’état d’alerte permanent qui peut me faire des insomnies malgré la fatigue que ça génère.

(Chouette, j'ai retrouvé ce fil, auquel je voulais répondre hier soir ......)  

Clément: a écrit:  j'aurais aimé savoir si vous avez un moyen de décrire les différentes saveurs des neurotransmetteurs, type dopamine, oxytocine, prolactine, histamine et sérotonine ?

  Je pense que « saveur » ne se limite pas , ici, au sens restrictif des sensations que peuvent produire nos papilles, mais à d'autres sensations, comme le bien-être (ou son contraire), procuré au cerveau.  

depuis quelques années, je deviens de plus en plus sensible "à l'intérieur" de mon corps (et moins à l'extérieur). J'arrive à sentir les liquides se déplacer (le sang, l'urine, l'eau que je bois),  je sais évaluer lorsque j'ai ingéré quelque chose qui contient un élément auquel je suis intolérant, et depuis deux ans environ, je détecte la production (et le déplacement)  de certains neurotransmetteurs dans mon cerveau.

   J'arrive à suivre le déplacement des fluides à travers mon corps, mais ne me suis jamais intéressé à ce qui se passe dans mon cerveau. (Peut-être que dans deux ans, si je me concentre,   ) Ou bien, je n'en ai pas pris conscience.....

   Tu parles de « saveurs» en citant l'attraction (pour telle ou telle personne) , ou l'intolérance à certains neurotransmetteurs (tu ne parles pas du glutamate, d'endorphines, ?).
 Il y a aussi les risques de dépendance et d'addictions (les tryptamines).
Arrive-tu à « sentir » le moment où la sensation de plaisir (« circuit de la récompense ») peut mener à l'addiction ? (Je pense à la « cigarette-plaisir » dont tu ne peux plus te passer, par exemple, ou à la personne qui a « besoin » d'effectuer son jogging tous les matins).

Alors,

j'ignore encore tout des tryptamines, endorphines.
Je sais que le glutamate (principalement lié au GABA) n'est pas en cause chez moi, car les effets liés ne sont pas dans la liste des problèmes que je constate.

Pour l'instant, les monoamines semblent plus responsables, avec à la liste des problèmes persos, des tremblements essentiels type parkinson depuis mes 12 ans (dopamine), une tachycardie (dite "Kent") latente, et plus récemment, de nombreuses intolérences (histamine dans le corps ?), une addiction au sommeil (addiction à la mélatonine ?) et une asthénie fluctuante (sérotonine en quantité insuffisante), et une libido très très très dure à contrôler (que je mets sous clef depuis mes 16 ans).

Concernant le moment où l'addiction devient trop présente, je le constate, mais je ne le sens pas.

Un autre aspect qui m'a beaucoup aidé à percevoir ces sensations, c'est l'ASMR.