LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
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LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Bonjour, après avoir visité de nombreux sites, j'ai remarqué que beaucoup de personnes LGBT s'identifiaient comme HPI/Haut Potentiel,et là une question me vient à l'esprit.
Est ce qu'il il y a un pourcentage plus élevé de personnes HPI dans la communauté LGBT que dans la population globale,ou alors est-ce un désir/besoin d'être ou de se sentir différent des autres personnes ?
Il est bien connu que les humains en général n'aiment pas et ne veulent pas être comme tout le monde,on veut tous consciemment ou inconsciemment sortir du lot, alors est ce qu'il y a un lien entre les 2 ou alors ce sont juste des personnes voulant paraître/être différent.
Je ne parle même pas du nombre affolant de post de personnes LGBT qui s'autodiagnostiquent HPI.
Est ce qu'il il y a un pourcentage plus élevé de personnes HPI dans la communauté LGBT que dans la population globale,ou alors est-ce un désir/besoin d'être ou de se sentir différent des autres personnes ?
Il est bien connu que les humains en général n'aiment pas et ne veulent pas être comme tout le monde,on veut tous consciemment ou inconsciemment sortir du lot, alors est ce qu'il y a un lien entre les 2 ou alors ce sont juste des personnes voulant paraître/être différent.
Je ne parle même pas du nombre affolant de post de personnes LGBT qui s'autodiagnostiquent HPI.
Sampaoli- Messages : 1
Date d'inscription : 11/01/2022
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Sampaoli a écrit:Est ce qu'il il y a un pourcentage plus élevé de personnes HPI dans la communauté LGBT que dans la population globale
Pour le savoir il faudrait les tester et ne pas se contenter d'un autodiagnostique. Là comme ça je pense qu'ils ne sont ni plus ni moins intelligent que les autres, mais je peux me tromper.
amnesia- Messages : 101
Date d'inscription : 28/02/2021
Age : 34
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je pense que tu as omis un paramètre important : l'auto-identification.
Car il est plus aisé de se reconnaître LGBT que HPI, ceux qui l'ont déjà fait peuvent le refaire plus aisément, alors que ceux qui n'ont pas eu l'occasion de s'identifier à une communauté (facilement identifiable telle que la communauté LGBT), ont plus de mal à réaliser qu'ils sont différents, et en quoi ils sont différent.
Pour le dire plus clairement, je dirai que l'introspection requise pour se questionner sur son identité HPI est moisn grande chez les LGBT car ils ont déjà de l'expérience "grâce" à leur coming-out.
Car il est plus aisé de se reconnaître LGBT que HPI, ceux qui l'ont déjà fait peuvent le refaire plus aisément, alors que ceux qui n'ont pas eu l'occasion de s'identifier à une communauté (facilement identifiable telle que la communauté LGBT), ont plus de mal à réaliser qu'ils sont différents, et en quoi ils sont différent.
Pour le dire plus clairement, je dirai que l'introspection requise pour se questionner sur son identité HPI est moisn grande chez les LGBT car ils ont déjà de l'expérience "grâce" à leur coming-out.
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je ne pense pas que ce soit étroitement lié. C'est peut-être un second palier en fait, une fois que tu saisis qu'en matière de "différence" et de minorités, la dimension LGBT n'explique pas tout. Que ce ne sont pas d'autres "comme toi", pour reprendre l'expression d'un camarade d'ici. Alors tu continues à chercher (activement ou non, parfois ça se fait en tâche de fond) d'où vient cet écart.
Même si tu te trouves aussi dans un petit écart avec le zèbre cishétéro en fin de compte, d'une certaine manière, il y a néanmoins un terrain d'entente élargi. Je l'ai ressenti comme ça, mais ce n'est que mon expérience. L'expérience humaine étant biologiquement d'une solitude indicible, peut-être que finalement, même le plus banal des monsieur tout le monde est condamné à ne pas se sentir comme tout le monde. Infiniment seul dans sa condition. Et là, sinon l'acceptation de cet état de choses...
Même si tu te trouves aussi dans un petit écart avec le zèbre cishétéro en fin de compte, d'une certaine manière, il y a néanmoins un terrain d'entente élargi. Je l'ai ressenti comme ça, mais ce n'est que mon expérience. L'expérience humaine étant biologiquement d'une solitude indicible, peut-être que finalement, même le plus banal des monsieur tout le monde est condamné à ne pas se sentir comme tout le monde. Infiniment seul dans sa condition. Et là, sinon l'acceptation de cet état de choses...
Invité- Invité
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je crois que c'est mon premier post, mais vu que je suis concerné j'avais envie d'apporter ma petite pierre à l'édifice ^^
Déjà, j'aurais tendance à valider ce que dit Clément. Il m'a été beaucoup + difficile et long de m'accepter comme gay que de digérer l'identification HPI (pas d'auto-identification chez moi) à mes 28 ans (j'en ai 32) même si ça m'a quand même demandé un peu de temps, au cours duquel il est facile de tomber dans des biais et des postures un peu névrosées. Par contre, pas de problème pour le second coming-out, c'est devenu habituel chez moi, d'autant qu'il y a aussi eu des questions de santé à assumer en amont (TSPT, hernie discale, SAOS ; j'ai sûrement aussi un trouble de l'humeur ou un TND mais ça c'est pas encore très bien défini). Pourtant, dans mon entourage (non familial), il m'est beaucoup + facile de m'assumer gay que HPI, ça c'est un concept encore bien mal cerné et perçu.
Concernant la volonté de "l'afficher" pour se sentir différent... pour moi ça ne vaut que pour ceux qui aiment se regarder le nombril. Ca peut aussi être une manière de rendre visible et de se rendre solidaire à une communauté (que ce soit LGBT+, qui sont en vérité des spectres, ou HPI) et également pour expliquer une différence nette vécue (peut-être + que ressentie) liée à un milieu social trop normé. Mais peut-être que le HPI seul ne permet pas objectivement de se positionner ainsi (ce qui veut dire que le HPI n'est pas toujours toute la réponse à un problème, mais on a alors un autre problème : il m'est évident que sur le tard (lié à l'apprentissage), le HPI peut cacher la symptomatologie d'autres troubles, et tout ça c'est une belle pagaille, in fine).
Pour faire bref : il n'y a pas de réponse unique
Sur les réseaux sociaux, je fais le choix d'utiliser des emojis en vrac dans ma bio (liés aussi à des centres intérêts), et comprend qui pourra ! ^^
Reste que les spectres LGBT+ et le HPI sont deux sujets qui n'ont rien à voir, dans l'absolu, à mon avis. Leur unique point commun, c'est d'exister à la marge (de la courbe de Gauss... bien qu'à mon avis, la courbe de Gauss de la sexualité et de l'identité de genre est bien moins nette que celle du seul QI, puisqu'il s'agit de spectres qui recoupent plusieurs réalités ; il faudrait séparer chaque paramètre pour avoir quelque chose de similaire : degré de l'attirance (hétéro/homo)-sexuelle, degré de l'attirance romantique, degré de genre binaire, ...).
Maintenant, je me questionne aussi sur le fait que je puisse être aromantique ou gris-romantique, et un peu "demi"-garçon, mais comme dirait Mary Poppins, c'est tout de même aller un peu loin (pour mon propre cas), indubitablement
De façon générale, la société souffre du manque d'éducation sur tous ces sujets (psychologie, santé mentale et santé sexuelle).
Déjà, j'aurais tendance à valider ce que dit Clément. Il m'a été beaucoup + difficile et long de m'accepter comme gay que de digérer l'identification HPI (pas d'auto-identification chez moi) à mes 28 ans (j'en ai 32) même si ça m'a quand même demandé un peu de temps, au cours duquel il est facile de tomber dans des biais et des postures un peu névrosées. Par contre, pas de problème pour le second coming-out, c'est devenu habituel chez moi, d'autant qu'il y a aussi eu des questions de santé à assumer en amont (TSPT, hernie discale, SAOS ; j'ai sûrement aussi un trouble de l'humeur ou un TND mais ça c'est pas encore très bien défini). Pourtant, dans mon entourage (non familial), il m'est beaucoup + facile de m'assumer gay que HPI, ça c'est un concept encore bien mal cerné et perçu.
Concernant la volonté de "l'afficher" pour se sentir différent... pour moi ça ne vaut que pour ceux qui aiment se regarder le nombril. Ca peut aussi être une manière de rendre visible et de se rendre solidaire à une communauté (que ce soit LGBT+, qui sont en vérité des spectres, ou HPI) et également pour expliquer une différence nette vécue (peut-être + que ressentie) liée à un milieu social trop normé. Mais peut-être que le HPI seul ne permet pas objectivement de se positionner ainsi (ce qui veut dire que le HPI n'est pas toujours toute la réponse à un problème, mais on a alors un autre problème : il m'est évident que sur le tard (lié à l'apprentissage), le HPI peut cacher la symptomatologie d'autres troubles, et tout ça c'est une belle pagaille, in fine).
Pour faire bref : il n'y a pas de réponse unique
Sur les réseaux sociaux, je fais le choix d'utiliser des emojis en vrac dans ma bio (liés aussi à des centres intérêts), et comprend qui pourra ! ^^
Reste que les spectres LGBT+ et le HPI sont deux sujets qui n'ont rien à voir, dans l'absolu, à mon avis. Leur unique point commun, c'est d'exister à la marge (de la courbe de Gauss... bien qu'à mon avis, la courbe de Gauss de la sexualité et de l'identité de genre est bien moins nette que celle du seul QI, puisqu'il s'agit de spectres qui recoupent plusieurs réalités ; il faudrait séparer chaque paramètre pour avoir quelque chose de similaire : degré de l'attirance (hétéro/homo)-sexuelle, degré de l'attirance romantique, degré de genre binaire, ...).
Maintenant, je me questionne aussi sur le fait que je puisse être aromantique ou gris-romantique, et un peu "demi"-garçon, mais comme dirait Mary Poppins, c'est tout de même aller un peu loin (pour mon propre cas), indubitablement
De façon générale, la société souffre du manque d'éducation sur tous ces sujets (psychologie, santé mentale et santé sexuelle).
Lynus- Messages : 1
Date d'inscription : 16/06/2018
Age : 34
Localisation : Lyon
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Ah bon ? Moi je pense que beaucoup de gens sont comme les Dursley des Harry Potter : « Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Private Drive avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. ». Ou les ennéatypes 6. Ou les rhinocéros de Ionesco. Ou ces gens (nombreux) qui suivent la mode, et portent ces habits couleur moutarde, très laids. Rien que quand je regarde autour de moi et constate le conformisme dont font preuve les gens à se rallier au faux omniprésent sur tous les sujets politiques imaginables, je suis consterné. J'ai écouté pour la première fois du Pascal Bruckner récemment et il disait que « l'intellectuel, c'est celui qui remet en question le réflexe du troupeau ». François Asselineau aussi expliquait récemment que pas mal de français semblaient confondre élection présidentielle et pari sportif. Peu de gens aiment être dans la minorité… J'avais vu aussi une étude qui m'avait interpelé parce qu'elle concluait que les gens ont plus de facilité à exprimer des opinions divergentes quand ils portent des fringues très dans la norme. Bon, ceci dit il est difficile d'être dans la norme sur absolument tous les paramètres imaginables. Je crois que le bouquin "The Myth of Normal" du Dr. Gabor Maté traite de ça (pas lu).Sampaoli a écrit:Il est bien connu que les humains en général n'aiment pas et ne veulent pas être comme tout le monde
Pour revenir aux L, aux G, aux B et aux T :
J'ai vu que les autistes ont tendance à avoir du mal à choisir quelle case homme/femme cocher sur les formulaires administratifs.
Je pense par ailleurs que cette conférence peut t'intéresser, sur l'hypothèse épigénétique de l'homosexualité masculine (dans le modèle du monde causal et darwinien) : Homosexuality: It's about survival - not sex | James O'Keefe | TEDxTallaght (il donne d'ailleurs quelques traits liés comme : la sensibilité, l'empathie, etc…)
La même chose mais dit par Richard Dawkins, le mec qui a théorisé le « gène égoïste » : How does evolution explain homosexuality? ("worker bee hypothesis", et l'autre hypothèse plus étonnante du sneaky accouplement qui serait une stratégie effectivement assez maline, m'enfin je trouve que la première est bien plus plausible et explique davantage d'observations).
PS : Bienvenue sur le forum Sampaoli.
mmashoro- Messages : 399
Date d'inscription : 23/05/2015
Age : 34
Localisation : sur quelques pixels d'espace-temps, tantôt Morbihan, tantôt Toulouse, tantôt Caussade, tantôt ailleurs, mais toujours dans la Voie Lactée, même si je suis intolérant au lactose
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:36, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
C'est un message qui permettrait de lancer plein de débatsDelightfull Grey a écrit:Les gens marginaux sont différents de la norme. Cette différence s'illustre avec une neuro-atypicité. Certaines, comme le trouble du spectre autistique, englobe des caractéristiques comme une faible conscience de soi. Cela induit une fluidité dans la perception que l'on a de soi-même, favorable à des courants de pensées politiques comme la "transidentité" ou le "non-binaire".
Cela ne veut pas dire qu'il y a plus de HQI chez les LGBT. A fortiori, il y autant de HQI chez les gens qui baisent avec des personnes d'autres sexes que du même. De même, un fort quotient intellectuel n'est pas corrélatif avec une fluidité dans la perception que l'on a de soi-même. Autrement dit, plus de neuro-atypiques mais autres que HQI (types : spectre de l'autisme, trouble de la personnalité en tout genre, particulièrement bipolarité, narcissique et de l'attachement). Mais restons dans les bons chiffres. Donc, oui, non, ça dépend, un peu.
Pour le plaisir, je vais pinailler un peu :
Ça semble évident, mais ça ne l'est pas vraiment : il faut se demander "marginal" selon quel(s) critère(s) : si ce critère, disons le HQIsme, ne nuit pas à l'intégration et que la personne est assez "normale" (pas de maladie psy, pas une liste longue comme le bras de troubles dys... bi, homo, hétéro, peu importe si c'est bien accepté par la personne et l'entourage), la personne marginale sur le seul critère du HQI n'est pas marginale dans l'ensemble. Pour pouvoir être d'accord avec ce raisonnement, il faut adhérer à l'idée que le HQIsme lui-même est un avantage, et que les éventuels soucis d'intégration ne sont pas dus à une bonne intelligence (même si le le QI, ce n'est pas l'intelligence, mais bon, il faut des capacités pour scorer HQI, donc ça dit quelque chose malgré tout qui a un rapport avec l'intelligence). Selon la doctrine de Tinoco, déjà, ma proposition ne tient plus : le surdoué est bien plus philosophe que le non-surdoué, d'après lui (ce qui le marginalise, lui fait rejeter les récits communs).Les gens marginaux sont différents de la norme.
Pour le HQIsme, pas toujours. Topsy avait posté un article sur le fil de brouillonne qui disait entre autres choses que le cerveau des HQI n'était pas forcément différent.Cette différence s'illustre avec une neuro-atypicité.
Pour les autres différences que le HQIsme, pas toujours non plus.
C'est un peu vite dit. C'est un vaste sujet. Prenons l'exemple de Greta Thunberg. Elle a l'air bien consciente de ses valeurs.Certaines, comme le trouble du spectre autistique, englobe des caractéristiques comme une faible conscience de soi.
Oui, la fluidité dans la réception des récits communs, pour reprendre un peu le jargon de Tinoco, si on suit (et qu'on est d'accord) ton raisonnement point par point : ça revient à dire que sa propre différence rend conscient qu'il n'y a pas une seule façon d'être (ou une poignée de façons d'être), si je comprends bien. Sauf que tu venais de dire que dans le package, parfois il y avait des cas où justement on est moins conscient de soi, mais bon...Cela induit une fluidité dans la perception que l'on a de soi-même, favorable à des courants de pensées politiques comme la "transidentité" ou le "non-binaire".
On serait différent (à quel degré ?) selon quelques critères (?) et alors en général, on serait éveillé, et en bonne voie pour le wokisme.
Ce qui boite, à mon idée, c'est que les personnes sensibilisées à leur(s) "différence(s)", disons le HQIsme, tout d'abord, peuvent se tromper et/ou ne pas être bien au fait de la réalité de ce qu'implique cette différence (si elle les concernait), et peuvent devenir sectaires par conséquence de cette prise de conscience (plus ou moins élaborée, fine, et critique, avec (dans le meilleur des cas) un peu de prise de perspective) — ce que le wokisme n'empêche pas, c'est évident —, ils peuvent indépendamment du sujet de leur différence (avérée ou non, bien située ou non) rester ignares ou insensibles aux différences qui n'affectent personne dans leur entourage. Un exemple à la grosse louche : on peut être THQI et pour l'évasion fiscale (n*que les pauvres).
S'il n'y a pas eu d'études sérieuses, on n'en sait rien, en vrai.Cela ne veut pas dire qu'il y a plus de HQI chez les LGBT. A fortiori, il y autant de HQI chez les gens qui baisent avec des personnes d'autres sexes que du même.
Si un peu, car de bonne capacité de métacognition aide à obtenir un bon score.De même, un fort quotient intellectuel n'est pas corrélatif avec une fluidité dans la perception que l'on a de soi-même.
La métacognition utile pour résoudre une énigme logico-mathématique n'était peut-être pas, avant le test, et ne sera peut-être pas plus après, utilisée pour des questionnements métaphysiques, mais la possibilité de métacognition et le relativement bon traitement de l'info laisse de meilleures chances que cela se produise.
Ah ok, je crois comprendre que selon toi, il y a plus de neuroatypiques chez les LGBTQ.De même, un fort quotient intellectuel n'est pas corrélatif avec une fluidité dans la perception que l'on a de soi-même. Autrement dit, plus de neuro-atypiques mais autres que HQI (types : spectre de l'autisme, trouble de la personnalité en tout genre, particulièrement bipolarité, narcissique et de l'attachement). Mais restons dans les bons chiffres. Donc, oui, non, ça dépend, un peu.
Pour l'autisme, j'avais lu que c'est assez commun d'être également atypique dans sa sexualité (ça me parait logique, en plus). Pour les autres que tu cites, je ne sais pas, et je ne me suis jamais renseigné, n'ai jamais cherché à le faire.
Je m'ennuyais (en zyeutant le forum, j'entends), alors j'ai rebondi sur ton message. Et sur l'autre forum qui a le malheur de ma présence, les discussions décollées sont à plat comme des crêpes. Sauf que j'aime les crêpes.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Il est bien connu que les humains en général n'aiment pas et ne veulent pas être comme tout le monde,on veut tous consciemment ou inconsciemment sortir du lot, alors est ce qu'il y a un lien entre les 2 ou alors ce sont juste des personnes voulant paraître/être différent.
Oui, enfin... jusqu'à un certain point. La plupart des gens recherchent autant la distinction que le désir d'appartenance, ce qui revient plus ou moins à être et à faire "comme tout le monde" pour le second point.
Pour ma part je ne suis pas ce qu'on appelle "hétérosexuel" mais je ne suis pas non plus "LGBT". Je suis ce qu'on appelle "asexuel", même si je n'aime pas ce terme car il suscite la confusion.
Je ne suis pas trop fan de la classification de manière générale, donc d'être identifié à travers des carcans, et donc d'être reconnu via des catégories communautaires.
Je me fiche également de la reconnaissance sociale.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:35, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je n'en sais rien, et ça ne m'intéresse pas trop, c'est le cheminement qui m'a permis de passer le temps.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Delightfull Grey a écrit:Pour répondre à la question :Ah ok, je crois comprendre que selon toi, il y a plus de neuroatypiques chez les LGBTQ.
- il y a plus de neuroA chez les LGBT que dans la population globale.
- il n'y a pas plus de HQI chez les LGBT que dans la population globale.
https://en.wikipedia.org/wiki/Autism_and_LGBT_identitiesWiki a écrit:Autistic people are less likely to identify as heterosexual than their non-autistic counterparts.[7][3][8] Some attempt to explain this as part of an association between autism, prenatal hormones, and sexual orientation.[9][10][6] That is not the only proposed explanation, however.[2] While there is a broad consensus that autistic people are substantially more likely to be non-heterosexual than the general population and to belong to gender minorities, there is great variation in estimates of the size of these effects,[11] and most research suggests that the majority of autistic people are heterosexual.[12] Studies on sexual orientation and autism suggest that more autistic people have homosexual and bisexual feelings compared to the general population.[4][13] Studies have indicated higher incidence of asexuality among autistic people, though a 2019 review article stated that this "should be interpreted with caution, bearing in mind the difficulty of establishing social relations in persons with ASD." [...]
Concernant les autres neuroatypismes, je n'ai rien trouvé.
Ça me fait tilt seulement maintenant : j'ai pris l'exemple des HQI en disant que ce n'était pas systématique, mais c'est surtout complètement faux : c'est une généralisation basée sur rien du tout.Delightfull Grey a écrit:Les gens marginaux sont différents de la norme. Cette différence s'illustre avec une neuro-atypicité.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:35, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Pas grave, je cherchais quelqu'un avec Ti pour discuter. Je vais finir par trouver.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je suis Thpi confirmé, j'ai été hétérosexuel toute mon enfance et adolescent..
détecté très tard a 42 ans et au moment des faits je me connaisser mal , je savais que j'étais pas bête et différent,
j'ai penser toute ma vie jusqu'à 42 ans que mon fonctionnement neuro-atypique était pathologique...bref
Je suis très haut potentiel, hétérosexuel a la base , c'est ma grande curiosité affamée qui m'as pousser à franchir le pas et je suis bisexuel aujourd'hui sans vraiment de préférence
Maintenant je fonctionne au feeling et au coup de cœur mais je ne cherche pas l'engagement car j'aime trop mon indépendance et j'évite aussi les situations trop anxiogènes car c'est déjà assez le bazard *la haut🧠🧠
Je ne sais si il existe vraiment une corrélation entre le haut potentiel et l'homosexualité sachant que notre univers est entropique, difficile à dire mais si il en existe peut-être une ,
je pense que c'est de part notre très
grande curiosité que nous sommes amenés à tenter le plus d'expériences possible dans notre vie dont la bisexualite dans mon cas ...
Conclusion si il existe vraiment une corrélation entre les deux mondes , elle serait liée à notre curiosité insatiable et à notre sensibilité Exacerbée.....
.
Voilà..bien à vous
détecté très tard a 42 ans et au moment des faits je me connaisser mal , je savais que j'étais pas bête et différent,
j'ai penser toute ma vie jusqu'à 42 ans que mon fonctionnement neuro-atypique était pathologique...bref
Je suis très haut potentiel, hétérosexuel a la base , c'est ma grande curiosité affamée qui m'as pousser à franchir le pas et je suis bisexuel aujourd'hui sans vraiment de préférence
Maintenant je fonctionne au feeling et au coup de cœur mais je ne cherche pas l'engagement car j'aime trop mon indépendance et j'évite aussi les situations trop anxiogènes car c'est déjà assez le bazard *la haut🧠🧠
Je ne sais si il existe vraiment une corrélation entre le haut potentiel et l'homosexualité sachant que notre univers est entropique, difficile à dire mais si il en existe peut-être une ,
je pense que c'est de part notre très
grande curiosité que nous sommes amenés à tenter le plus d'expériences possible dans notre vie dont la bisexualite dans mon cas ...
Conclusion si il existe vraiment une corrélation entre les deux mondes , elle serait liée à notre curiosité insatiable et à notre sensibilité Exacerbée.....
.
Voilà..bien à vous
Xav34- Messages : 1
Date d'inscription : 27/06/2024
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Le lien entre ouverture d'esprit et déperfusion du berceau a peut-être à voir avec ce qu'ils intègrent dans le QI ?
sebb- Messages : 49
Date d'inscription : 12/08/2018
Age : 39
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Je pense que j'ai trouvé l'origine du problème de ces autodiagnostiques extrêmement pointus
https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/hauts-potentiels/identifier-haut-potentiel-intellectuel
De là à penser que ça corrélation ce serait plutôt une énorme naïveté ?
https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/hauts-potentiels/identifier-haut-potentiel-intellectuel
De là à penser que ça corrélation ce serait plutôt une énorme naïveté ?
Hakaan- Messages : 1088
Date d'inscription : 30/06/2015
Age : 40
Localisation : Avec google map en général
Re: LGBT et HPI, étroitement lié ou désir de différence ?
Bonjour,
En voyant ce message, je ne pouvais pas faire autrement que de poster.
Mon profil est ultra spécifique : Je suis gay, HPI testé, autiste et schizophrene.
Tout cela à la fois.
Tout ce que je vais dire sera donc très spécifique.
Je me suis évidemment senti toujours différent, même très différent, ce qui n'étonnera personne compte tenu du nombre de mes particularités.
La première chose que j'ai eu a assumer est ma schizophrénie a 25 ans. Un gros travail sur moi m'a permis d'accepter à 29 ans ma séxualité hors norme et de la vivre pleinement. Enfin, il a fallu que j'arrive à 40 ans pour aller chez un psy et passer un WAIS qui s'est averé positif. Et dernière nouvelle en date a 50 ans, je découvre que ma schizophrénie est doublée avec de l'autisme.
Un sacré cocktail et pourtant, je suis marié avec un homme, j'ai un boulot dans la fonction publique et je peux à l'occasion m'adonner à mon hobbie qui est la modélisation mathématique en géographie.
Au regard de ce qui est écrit, je ne ne pense pas du tout qu'il y ait un lien en LGBT et HQI. Ce sont simplement deux réalités disjointes.
Ce temoignage est particuliecr certes mais j'ai l'impression que les LGBT avec un HQI ont plus du mal à assumer leur HQI que les héterosexuels mais peut être que je me trompe.
En voyant ce message, je ne pouvais pas faire autrement que de poster.
Mon profil est ultra spécifique : Je suis gay, HPI testé, autiste et schizophrene.
Tout cela à la fois.
Tout ce que je vais dire sera donc très spécifique.
Je me suis évidemment senti toujours différent, même très différent, ce qui n'étonnera personne compte tenu du nombre de mes particularités.
La première chose que j'ai eu a assumer est ma schizophrénie a 25 ans. Un gros travail sur moi m'a permis d'accepter à 29 ans ma séxualité hors norme et de la vivre pleinement. Enfin, il a fallu que j'arrive à 40 ans pour aller chez un psy et passer un WAIS qui s'est averé positif. Et dernière nouvelle en date a 50 ans, je découvre que ma schizophrénie est doublée avec de l'autisme.
Un sacré cocktail et pourtant, je suis marié avec un homme, j'ai un boulot dans la fonction publique et je peux à l'occasion m'adonner à mon hobbie qui est la modélisation mathématique en géographie.
Au regard de ce qui est écrit, je ne ne pense pas du tout qu'il y ait un lien en LGBT et HQI. Ce sont simplement deux réalités disjointes.
Ce temoignage est particuliecr certes mais j'ai l'impression que les LGBT avec un HQI ont plus du mal à assumer leur HQI que les héterosexuels mais peut être que je me trompe.
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
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