Moi, ma vie
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Moi, ma vie
Salut tout le monde,
Bienvenue au club ! D'accord, je sais, je n'ai encore fait aucun test qui puisse prouver que je fais partie du « clan » des surdoués. Mais en attendant, faisons comme si, d'accord ? Pour moi c'est une évidence. Alors ça peut le devenir pour vous aussi je suppose.
Je suis tout excité, là, maintenant. Je me dis que c'est la première fois que je vais réellement pouvoir écrire tout ce qui se passe dans ma tête, partager mes théories, toutes ces choses que je me suis retenu, sans m'en rendre compte, de raconter pendant 27 ans. Je me dis qu'enfin je vais pouvoir me livrer et que des personnes vont comprendre ce que je raconte et, certes ne seront peut être pas toujours d'accord avec moi, mais prendront le temps de me lire sans stopper dès les premières lignes en se disant « mer il et fou ! Pourquoi y se prend la tête comme ça l'aut ? ». Enfin (!) je vais pouvoir écrire un pavé sans me forcer à y placer judicieusement des fautes en espérant paraître plus humain (sic, j'avoue, je l'ai fait), le relire et le poster sans l'effacer ensuite parce que je me serais dit que de toute façon personne ne le lirait et ne prendrait en considération quelque chose d'aussi long, précis et argumenté. Je suppose qu'ici je peux me lâcher, que quelqu'un prendra forcément le temps de me lire. Si vraiment je suis un « zèbre » et que ça ne me dérange pas de lire le pavé de quelqu'un, pourquoi ça en dérangerait d'autres ?
C'est assez dingue de passer son enfance, comme ça, sans savoir que quelque chose en nous est différent : pourquoi la vie ne sourit pas avec vous comme elle sourit aux autres ? Pourquoi les autres ne se prennent pas la tête comme moi ? Pourquoi ils font autant de choses sans avoir peur des conséquences ? Pourquoi diable est ce que cet enfoiré arrive à entrer aussi rapidement un ollie avec sa planche alors que moi j'essaie depuis des semaines sans succès car j'ai trop peur de tomber !? Et pourquoi j'ai l'impression d'être si fragile ? Pourquoi chaque remarque, chaque moquerie m'a toujours donné l'impression que tout s'effondre à l'intérieur de moi, au point que maintenant je me transforme une furie de la « contre-attaque préventive » dès que je sens qu'on va essayer de s'en prendre à mon ego ? Pourquoi je pleure si facilement, comme si j'étais une fille ? Pourquoi j'ai envie de pleurer quand j'écoute certains morceaux de musique ? Tant de questions qui commencent, maintenant que je suis adulte, à trouver des réponses, par le hasard des choses, de la vie :
J'avais une carrière toute tracée. Adolescent je m'étais enfermé dans l'informatique. J'avais très souvent été un enfant solitaire et j'adorais être dehors avant ça. Mais je me suis réfugié dans l'informatique, allez savoir pourquoi. C'est devenu le centre de mes intérêts. A côté j'ai fait des études. Un vrai cancre abonné à l'école buissonnière, mais les résultats aux examens étaient toujours brillants, et sans aucun effort. De quoi rendre jaloux. Je me suis réorienté plusieurs fois, dans des milieux radicalement différents, accumulant plusieurs diplômes. J'ai fini par une filière informatique, qui m'a naturellement fait déboucher sur une vie active au milieu des ordinateurs et des open-spaces, mêlant passion et vie professionnelle. Quoi de plus idéal ? J'ai travaillé une année comme ça, sans me poser la moindre question. J'avais trouvé la voie. J'étais comme tout le monde : métro, boulot, dodo, couple. Puis elles ont commencé à venir, les questions. A propos de tout et de rien. J'étais comme infiltré au cœur de la société, spectateur. Je voyais la fourmilière évoluer, de l'intérieur, comme un observateur. Les gens, les collègues, les supérieurs : en les voyant vivre, j'ai commencé à me questionner sur beaucoup de sujets : la société de consommation, la politique, la justice, l'écologie, etc. J'ai changé mon mode de vie, mes valeurs, mes croyances et mes principes. Je crois que c'est là que tout a dérapé. Après quelques mois, j'ai commencé à remettre en cause la façon de fonctionner de la petite boite qui m'employait. « Ca ne tourne pas rond » « Il faut faire ça, ça et ça » « On devrait recruter tels profils ». Au fond de moi je me disais qu'on allait droit dans le mur. Rien n'allait comme il devait. J'avais compris, je comprenais, je savais ce qu'il fallait faire. Aucune idée d'où ça venait, c'était juste « logique » pour moi. Mais ça n'avançait pas. Tous traînaient les pieds. Pourquoi un quinquagénaire gérant d'entreprise écouterait un petit jeune ? Je passe la suite de l'histoire. J'ai fini par quitter, après un burn out et un mois de dépression, cette entreprise.
Quitter mais pour faire quoi ? Je me le demande encore car je suis toujours dans cette situation de « chômeur » (mais je préfère le terme « sans activité »). Plus envie d'être à la merci d’incompétents. Envie d'être son propre patron. Envie de respirer, de sortir des bureaux, quitte à faire un travail « bas de gamme ». Et tant pis si les yeux me blâment. Tant pis si je ne suis pas riche. Tant pis si je n'aspire plus à gagner plus et être bien côté sur l'échelle socioprofessionnelle. Tout ce que je veux, l'unique critère, c'est vivre, être heureux et ne rien regretter. Mais pour être heureux, je dois trouver une activité qui m'éclate. Quelque chose qui me prenne aux tripes. Mais j'ai peur que quoique je trouve, je m'en lasse, encore. Comme j'ai fini par me lasser de tout dans la vie, un jour ou l'autre. Mais même en mettant cette peur de côté je n'ai toujours pas trouvé. Alors j'ai fait des bilans de compétences.
Et là, ce fut le déclic. J'aurais pu trouver que ces bilans ne m'ont servit à rien. Ils vous galvanisent temporairement, mais c'est la seule utilité qu'ils ont eu pour moi car je n'en suis sorti avec aucun « projet » -comme ils disent- concret. Mais une fois, une des « psychologue du travail » a lâché une petite bombe alors que je m'entretenais avec elle.
Elle m'a dit « Pourquoi vous avez autant besoin de changements récurrents dans votre vie ? Pourquoi vous n'arrivez pas à vous sortir de là ? C'est parce que vous êtes atteint du syndrome du surdoué. »
Suivi d'un centième de seconde où dans ma tête, tout venait de s'éclairer. Je ne savais pas encore dans les détails ce que ça voulait dire, mais c'est comme si mon cerveau savait très bien, lui, ce dont il était question et des dizaines de questions plus ou moins stupides déjà m'assaillaient : « C'est donc ça ?! » « C'est pour ça ?! » « Comme Malcolm, dans la série ? C'est pour ça que je comprends si bien ses facettes ? ».
Elle enchaîne avec en gros « Vous êtes une éponge. Vous avez soif de savoirs. Ce qui vous intéresse, c'est de butiner d'univers en univers, de tout décrypter, de tout apprendre, de tout comprendre. Et une fois que vous avez compris le mécanisme, vous vous lassez et avez irrésistiblement besoin de changer d'univers pour recommencer. ».
Je me suis dit « Mais c'est clair, c'est moi ça. » sans pouvoir réprimer un sourire mêlé de satisfaction et de fierté (je sais pas pourquoi de la fierté, mais c'était comme ça).
Quand je suis rentré chez moi, j'ai commencé à me renseigner. Et j'ai pleuré en lisant certains articles. J'ai pleuré en énumérant les « symptômes » qui correspondaient quasiment tous à ce que je ressentais, ce que j'étais. Et les larmes viennent encore en écrivant, juste là, maintenant.
Et puis j'ai laissé tomber, le quotidien me rappelant à lui. Ca fait deux ans que je suis au chômage maintenant. Deux ans que chaque jour, chaque moment, je culpabilise, que je me laboure la tête, que je ne me sens pas normal de ne pas trouver ma voie alors que tout le monde la trouve sans stagner, pour ceux qui y goûtent, dans le chômage. Deux ans que je culpabilise de ne pas trouver quoi faire et d'être un chômeur, un boulet pour la société. J'ai beau me dire que cette façon de pointer du doigt les « sans activité » est issue des politiques et des médias, ça ne m'empêche pas de culpabiliser, car le regard des autres et des proches est bien là, caché mais finalement bien là. Alors quand on est surdoué, qu'on réfléchis vite, qu'on optimise tout, que chaque tâche est expédiée à vitesse grand V, on fini par s'ennuyer. Les journées se vident, deviennent longues. Quoi faire ? On a envie de rien. J'ai envie de rien. On a l'impression d'avoir tout fait, tout vu. On cherche désespérément LA chose qui va nous sortir de la torpeur car VRAIMENT enthousiasmante. Et on fini par envier les autres. On les envie de ne pas se prendre la tête. D'occuper leur vie avec pas grand chose. De rentrer le soir après avoir fait un boulot de merde (sans se poser de question), de se poser dans le canapé pour regarder des imbécillité à la télé (sans se poser de question) et enfin d'aller s'endormir (sans se poser de question). Voilà ou j'en suis. Ca fait deux ans, et ça ne bouge pas. Mais peut être pas pour longtemps :
J'ai appris il y a peu qu'un de mes neveu avait des particularités certaines. Très précoce pour son âge, très curieux, se questionne à propos de sujets plutôt étranges, du moins pour son âge -la vie, la mort, etc-, ne trouve pas sa place à l'école, etc, etc. Et si ? Et si … ? Le doute. Alors j'ai repris mes lectures, me suis intéressé à nouveau au sujet des surdoués. Et puis j'ai questionné ma famille. J'ai appelé ma mère, que je n'avais pas appelé depuis plusieurs mois. J'ai parlé avec elle de chose dont je n'avais jamais parlé. Je me demande même si j'aurais osé, avant. Et j'ai appris beaucoup de choses sur ma famille. J'ai mis le doigt sur des détails trop étranges pour être de simple coïncidences. Compris de nombreux événements qui ont eu lieu au sein de la fratrie. J'ai compris pourquoi dans ma famille, on était comme ceci, alors que dans les autres familles, on est comme cela. J'ai appris beaucoup sur le passé de ma mère, et je me suis rendu compte qu'on avait des tas de choses en commun. Qu'elle aussi a eu beaucoup de problèmes. Qu'elle a sauté des classes. Qu'elle était toujours en décalage avec les autres. Toujours en avance. Et qu'elle a fini par tirer une croix sur sa vie professionnelle. C'est aussi mon avenir, ne pas travailler, être éternellement déçu par le monde du travail ?
Alors, à votre avis, pour le moment sans bilan : zèbre ou pas ?
Bienvenue au club ! D'accord, je sais, je n'ai encore fait aucun test qui puisse prouver que je fais partie du « clan » des surdoués. Mais en attendant, faisons comme si, d'accord ? Pour moi c'est une évidence. Alors ça peut le devenir pour vous aussi je suppose.
Je suis tout excité, là, maintenant. Je me dis que c'est la première fois que je vais réellement pouvoir écrire tout ce qui se passe dans ma tête, partager mes théories, toutes ces choses que je me suis retenu, sans m'en rendre compte, de raconter pendant 27 ans. Je me dis qu'enfin je vais pouvoir me livrer et que des personnes vont comprendre ce que je raconte et, certes ne seront peut être pas toujours d'accord avec moi, mais prendront le temps de me lire sans stopper dès les premières lignes en se disant « mer il et fou ! Pourquoi y se prend la tête comme ça l'aut ? ». Enfin (!) je vais pouvoir écrire un pavé sans me forcer à y placer judicieusement des fautes en espérant paraître plus humain (sic, j'avoue, je l'ai fait), le relire et le poster sans l'effacer ensuite parce que je me serais dit que de toute façon personne ne le lirait et ne prendrait en considération quelque chose d'aussi long, précis et argumenté. Je suppose qu'ici je peux me lâcher, que quelqu'un prendra forcément le temps de me lire. Si vraiment je suis un « zèbre » et que ça ne me dérange pas de lire le pavé de quelqu'un, pourquoi ça en dérangerait d'autres ?
C'est assez dingue de passer son enfance, comme ça, sans savoir que quelque chose en nous est différent : pourquoi la vie ne sourit pas avec vous comme elle sourit aux autres ? Pourquoi les autres ne se prennent pas la tête comme moi ? Pourquoi ils font autant de choses sans avoir peur des conséquences ? Pourquoi diable est ce que cet enfoiré arrive à entrer aussi rapidement un ollie avec sa planche alors que moi j'essaie depuis des semaines sans succès car j'ai trop peur de tomber !? Et pourquoi j'ai l'impression d'être si fragile ? Pourquoi chaque remarque, chaque moquerie m'a toujours donné l'impression que tout s'effondre à l'intérieur de moi, au point que maintenant je me transforme une furie de la « contre-attaque préventive » dès que je sens qu'on va essayer de s'en prendre à mon ego ? Pourquoi je pleure si facilement, comme si j'étais une fille ? Pourquoi j'ai envie de pleurer quand j'écoute certains morceaux de musique ? Tant de questions qui commencent, maintenant que je suis adulte, à trouver des réponses, par le hasard des choses, de la vie :
J'avais une carrière toute tracée. Adolescent je m'étais enfermé dans l'informatique. J'avais très souvent été un enfant solitaire et j'adorais être dehors avant ça. Mais je me suis réfugié dans l'informatique, allez savoir pourquoi. C'est devenu le centre de mes intérêts. A côté j'ai fait des études. Un vrai cancre abonné à l'école buissonnière, mais les résultats aux examens étaient toujours brillants, et sans aucun effort. De quoi rendre jaloux. Je me suis réorienté plusieurs fois, dans des milieux radicalement différents, accumulant plusieurs diplômes. J'ai fini par une filière informatique, qui m'a naturellement fait déboucher sur une vie active au milieu des ordinateurs et des open-spaces, mêlant passion et vie professionnelle. Quoi de plus idéal ? J'ai travaillé une année comme ça, sans me poser la moindre question. J'avais trouvé la voie. J'étais comme tout le monde : métro, boulot, dodo, couple. Puis elles ont commencé à venir, les questions. A propos de tout et de rien. J'étais comme infiltré au cœur de la société, spectateur. Je voyais la fourmilière évoluer, de l'intérieur, comme un observateur. Les gens, les collègues, les supérieurs : en les voyant vivre, j'ai commencé à me questionner sur beaucoup de sujets : la société de consommation, la politique, la justice, l'écologie, etc. J'ai changé mon mode de vie, mes valeurs, mes croyances et mes principes. Je crois que c'est là que tout a dérapé. Après quelques mois, j'ai commencé à remettre en cause la façon de fonctionner de la petite boite qui m'employait. « Ca ne tourne pas rond » « Il faut faire ça, ça et ça » « On devrait recruter tels profils ». Au fond de moi je me disais qu'on allait droit dans le mur. Rien n'allait comme il devait. J'avais compris, je comprenais, je savais ce qu'il fallait faire. Aucune idée d'où ça venait, c'était juste « logique » pour moi. Mais ça n'avançait pas. Tous traînaient les pieds. Pourquoi un quinquagénaire gérant d'entreprise écouterait un petit jeune ? Je passe la suite de l'histoire. J'ai fini par quitter, après un burn out et un mois de dépression, cette entreprise.
Quitter mais pour faire quoi ? Je me le demande encore car je suis toujours dans cette situation de « chômeur » (mais je préfère le terme « sans activité »). Plus envie d'être à la merci d’incompétents. Envie d'être son propre patron. Envie de respirer, de sortir des bureaux, quitte à faire un travail « bas de gamme ». Et tant pis si les yeux me blâment. Tant pis si je ne suis pas riche. Tant pis si je n'aspire plus à gagner plus et être bien côté sur l'échelle socioprofessionnelle. Tout ce que je veux, l'unique critère, c'est vivre, être heureux et ne rien regretter. Mais pour être heureux, je dois trouver une activité qui m'éclate. Quelque chose qui me prenne aux tripes. Mais j'ai peur que quoique je trouve, je m'en lasse, encore. Comme j'ai fini par me lasser de tout dans la vie, un jour ou l'autre. Mais même en mettant cette peur de côté je n'ai toujours pas trouvé. Alors j'ai fait des bilans de compétences.
Et là, ce fut le déclic. J'aurais pu trouver que ces bilans ne m'ont servit à rien. Ils vous galvanisent temporairement, mais c'est la seule utilité qu'ils ont eu pour moi car je n'en suis sorti avec aucun « projet » -comme ils disent- concret. Mais une fois, une des « psychologue du travail » a lâché une petite bombe alors que je m'entretenais avec elle.
Elle m'a dit « Pourquoi vous avez autant besoin de changements récurrents dans votre vie ? Pourquoi vous n'arrivez pas à vous sortir de là ? C'est parce que vous êtes atteint du syndrome du surdoué. »
Suivi d'un centième de seconde où dans ma tête, tout venait de s'éclairer. Je ne savais pas encore dans les détails ce que ça voulait dire, mais c'est comme si mon cerveau savait très bien, lui, ce dont il était question et des dizaines de questions plus ou moins stupides déjà m'assaillaient : « C'est donc ça ?! » « C'est pour ça ?! » « Comme Malcolm, dans la série ? C'est pour ça que je comprends si bien ses facettes ? ».
Elle enchaîne avec en gros « Vous êtes une éponge. Vous avez soif de savoirs. Ce qui vous intéresse, c'est de butiner d'univers en univers, de tout décrypter, de tout apprendre, de tout comprendre. Et une fois que vous avez compris le mécanisme, vous vous lassez et avez irrésistiblement besoin de changer d'univers pour recommencer. ».
Je me suis dit « Mais c'est clair, c'est moi ça. » sans pouvoir réprimer un sourire mêlé de satisfaction et de fierté (je sais pas pourquoi de la fierté, mais c'était comme ça).
Quand je suis rentré chez moi, j'ai commencé à me renseigner. Et j'ai pleuré en lisant certains articles. J'ai pleuré en énumérant les « symptômes » qui correspondaient quasiment tous à ce que je ressentais, ce que j'étais. Et les larmes viennent encore en écrivant, juste là, maintenant.
Et puis j'ai laissé tomber, le quotidien me rappelant à lui. Ca fait deux ans que je suis au chômage maintenant. Deux ans que chaque jour, chaque moment, je culpabilise, que je me laboure la tête, que je ne me sens pas normal de ne pas trouver ma voie alors que tout le monde la trouve sans stagner, pour ceux qui y goûtent, dans le chômage. Deux ans que je culpabilise de ne pas trouver quoi faire et d'être un chômeur, un boulet pour la société. J'ai beau me dire que cette façon de pointer du doigt les « sans activité » est issue des politiques et des médias, ça ne m'empêche pas de culpabiliser, car le regard des autres et des proches est bien là, caché mais finalement bien là. Alors quand on est surdoué, qu'on réfléchis vite, qu'on optimise tout, que chaque tâche est expédiée à vitesse grand V, on fini par s'ennuyer. Les journées se vident, deviennent longues. Quoi faire ? On a envie de rien. J'ai envie de rien. On a l'impression d'avoir tout fait, tout vu. On cherche désespérément LA chose qui va nous sortir de la torpeur car VRAIMENT enthousiasmante. Et on fini par envier les autres. On les envie de ne pas se prendre la tête. D'occuper leur vie avec pas grand chose. De rentrer le soir après avoir fait un boulot de merde (sans se poser de question), de se poser dans le canapé pour regarder des imbécillité à la télé (sans se poser de question) et enfin d'aller s'endormir (sans se poser de question). Voilà ou j'en suis. Ca fait deux ans, et ça ne bouge pas. Mais peut être pas pour longtemps :
J'ai appris il y a peu qu'un de mes neveu avait des particularités certaines. Très précoce pour son âge, très curieux, se questionne à propos de sujets plutôt étranges, du moins pour son âge -la vie, la mort, etc-, ne trouve pas sa place à l'école, etc, etc. Et si ? Et si … ? Le doute. Alors j'ai repris mes lectures, me suis intéressé à nouveau au sujet des surdoués. Et puis j'ai questionné ma famille. J'ai appelé ma mère, que je n'avais pas appelé depuis plusieurs mois. J'ai parlé avec elle de chose dont je n'avais jamais parlé. Je me demande même si j'aurais osé, avant. Et j'ai appris beaucoup de choses sur ma famille. J'ai mis le doigt sur des détails trop étranges pour être de simple coïncidences. Compris de nombreux événements qui ont eu lieu au sein de la fratrie. J'ai compris pourquoi dans ma famille, on était comme ceci, alors que dans les autres familles, on est comme cela. J'ai appris beaucoup sur le passé de ma mère, et je me suis rendu compte qu'on avait des tas de choses en commun. Qu'elle aussi a eu beaucoup de problèmes. Qu'elle a sauté des classes. Qu'elle était toujours en décalage avec les autres. Toujours en avance. Et qu'elle a fini par tirer une croix sur sa vie professionnelle. C'est aussi mon avenir, ne pas travailler, être éternellement déçu par le monde du travail ?
Alors, à votre avis, pour le moment sans bilan : zèbre ou pas ?
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
C'est la providence qui t'envoie !Pourquoi chaque remarque, chaque moquerie m'a toujours donné l'impression que tout s'effondre à l'intérieur de moi, au point que maintenant je me transforme une furie de la « contre-attaque préventive»
Si tu veux pouvoir affirmer aux autres que tu es zèbre, le meilleur moyen, c'est de passer les tests. Si par contre toi-même n'en n'as pas besoin, comme tu veux tu choises. Cependant il est vrai que certains zèbres considèrent que les tests sont le seul moyen de pouvoir être affirmatif à cent pour cent.
Pourtant à voir évoluer la science, on se demande : que vaudront demain les tests d'aujourd'hui, je l'ignore...
Voilà positionné l'un des débats parfois brûlants qui occupe nos équidés lors des longues soirées d'hiver.
Pour le reste, tout le reste, ça parle. Ne t'inquiète pas !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Moi, ma vie
Bienvenue au 2000ème membre du forum !!!
Plus précisément, le 2038ème inscrit, mais si on retire ceux qui ont supprimé leur compte, c'est celui dont l'inscription fait passer le forum à 2000 membres
Plus précisément, le 2038ème inscrit, mais si on retire ceux qui ont supprimé leur compte, c'est celui dont l'inscription fait passer le forum à 2000 membres
Re: Moi, ma vie
je ne peux repondre à cette question pour toi,mais je peux te souhaiter la bienvenue ici,alors c'est ce que je fais de tres bon coeur
Invité- Invité
Re: Moi, ma vie
Luc a écrit:Bienvenue au 2000ème membre du forum !!!
Plus précisément, le 2038ème inscrit, mais si on retire ceux qui ont supprimé leur compte, c'est celui dont l'inscription fait passer le forum à 2000 membres
C'est un signe
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Bonsoir,
pour te souhaiter la bienvenue...Je suis une ancienne d'hier !
Mais surtout parce que je me suis pas mal, un peu, beaucoup...reconnue dans ton parcours.
Le doute est mon compagnon quotidien...Le seul rempart, un peu de compassion pour moi même et du temps...beaucoup de temps...
pour te souhaiter la bienvenue...Je suis une ancienne d'hier !
Mais surtout parce que je me suis pas mal, un peu, beaucoup...reconnue dans ton parcours.
Le doute est mon compagnon quotidien...Le seul rempart, un peu de compassion pour moi même et du temps...beaucoup de temps...
Zébrine- Messages : 33
Date d'inscription : 08/11/2011
Age : 55
Localisation : Quimper
Re: Moi, ma vie
Merci pour cette presentation pleine de vie! On y sent ta force, malgre la situation difficile dans laquelle tu es, malgre les questions qui ne trouvent pas de reponses (encore)
Bienvenue ici!
Pas possible de repondre a ta question, mais pas de souci pour echanger sur tout et rien d'ici a ce que tu ne te la poses plus et apres
Bienvenue ici!
Pas possible de repondre a ta question, mais pas de souci pour echanger sur tout et rien d'ici a ce que tu ne te la poses plus et apres
Re: Moi, ma vie
Merci vous êtes gentils.
Depuis quelques jours je me passionne sur le sujet. J'ai cent textes et livres à lire à la fois, je sais plus où donner de la tête. Et ça faisait des lustres que j'avais pas vécu une journée sans ennui. Qu'est ce que ça fait du bien ! C'est bon de se triturer les méninges. J'ai lu le livre de JSF sans m'y reconnaître tout le temps. C'est ça qui me fait douter. Par exemple, elle dit que les surdoués n'en peuvent plus de penser tout le temps. Moi j'ai pas cette impression. J'adore penser et me laisser porter par les associations d'idées. Enfin bref, j'aime bien ce que je vis en ce moment.
Pour le reste, je vais devoir le faire le test. J'ai besoin de savoir. Être certain. Mais comment trouver un professionnel compétent ? Et combien ça va me coûter ? Et puis j'ai peur des conclusions. Et si c'était négatif, comment je le prendrais ? J'ai l'impression que je fonde trop d'espoir dans tout ça. Comme si ça allait changer quelque chose.
Enfin comme je dis, pendant que je fais ça, je me prends pas la tête avec mes autres problèmes. Et ça, c'est déjà pas mal, même si finalement je suis pas un « zèbre ».
Depuis quelques jours je me passionne sur le sujet. J'ai cent textes et livres à lire à la fois, je sais plus où donner de la tête. Et ça faisait des lustres que j'avais pas vécu une journée sans ennui. Qu'est ce que ça fait du bien ! C'est bon de se triturer les méninges. J'ai lu le livre de JSF sans m'y reconnaître tout le temps. C'est ça qui me fait douter. Par exemple, elle dit que les surdoués n'en peuvent plus de penser tout le temps. Moi j'ai pas cette impression. J'adore penser et me laisser porter par les associations d'idées. Enfin bref, j'aime bien ce que je vis en ce moment.
Pour le reste, je vais devoir le faire le test. J'ai besoin de savoir. Être certain. Mais comment trouver un professionnel compétent ? Et combien ça va me coûter ? Et puis j'ai peur des conclusions. Et si c'était négatif, comment je le prendrais ? J'ai l'impression que je fonde trop d'espoir dans tout ça. Comme si ça allait changer quelque chose.
Enfin comme je dis, pendant que je fais ça, je me prends pas la tête avec mes autres problèmes. Et ça, c'est déjà pas mal, même si finalement je suis pas un « zèbre ».
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Bienvenu a toi, j'ai apprecier te parler hier j'espere en d'autres occasions
kienlim- Messages : 6
Date d'inscription : 14/10/2011
Age : 35
Localisation : oise
Re: Moi, ma vie
Si je me réfère au wiki, j'ai un nombre hallucinant de caractéristiques chez moi. J'ai demandé à quelqu'un de très proche de noter quelles caractéristiques me correspondent et les résultats sont tout aussi parlants.
Donc je me suis mis à lire le livre de Cécile Bost, qui reprend ces-dites caractéristiques. Et pourtant, et contrairement à beaucoup, je me reconnais pratiquement pas dans son livre ! Encore moins que dans celui de JSF. De la même façon je me reconnais que dans très peu de discussions sur le forum, finalement. Du coup, gros doute. Et du coup, gros bad.
Donc je me suis mis à lire le livre de Cécile Bost, qui reprend ces-dites caractéristiques. Et pourtant, et contrairement à beaucoup, je me reconnais pratiquement pas dans son livre ! Encore moins que dans celui de JSF. De la même façon je me reconnais que dans très peu de discussions sur le forum, finalement. Du coup, gros doute. Et du coup, gros bad.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Je suis allé lire ta présentation après ton message sur le sujet des profils laminaires/complexes (tu as réussi à faire une présentation plus longue que la mienne, félicitations )
Et c'est assez marrant en te lisant, j'ai eu l'impression de lire un profil purement complexe (enfin si la distinction complexe/laminaire a vraiment un sens). Comme quoi... ^^
Pour rejoindre plus ou moins ce que disait Fata, le seul moyen d'être absolument sûr c'est de passer le test. Tu pourras toujours comparer les 10 000 caractéristiques et bouquins qui existent, tu trouveras toujours des différences avec ton cas (en particulier si tu es laminaire). Donc, soit tu en es intimement convaincu et c'est bon, soit tu as des doutes et il faut passer le test (il y a des adresses sur le forum mais je sais pas pour Lille, et ça coute un peu cher...). Car tous les "calculs" et remarques/encouragements des autres ne suffisent pas à donner une quelconque certitude, si tu n'as pas de base cette intime conviction.
Pour te parler de mon cas (si ça peut t'aider dans ton propre cas), je ne me suis reconnu qu'à moitié dans les bouquins. Mais j'avais suffisamment de convergences avec les caractéristiques zèbres pour continuer de fouiller le sujet.
Je ne me suis pas très souvent reconnu dans le forum et dans les autres zèbres que j'ai rencontré de manière générale. Mais j'avais encore une fois, une spécificité suffisamment forte pour continuer de fouiller le sujet.
Finalement, quand je pensais avoir bien compris la zébritude et que je pensais mieux me connaitre, je suis allé passer le test. Et ben voilà, zèbre jusqu'au cou, le soulagement... Juste une sorte de zèbre un peu bizarre... Sans ce test, je serai encore pris des milles tourments de l'incertitude.
Si tu as été honnête dans ce que tu as écrit dans ta présentation, je ne vois effectivement rien d'autre que de la zébritude comme possibilité, et une partie de toi doit en être pleinement consciente. Mais après si ça ne suffit pas, un test c'est toujours une bonne chose à faire (à part pour le portefeuille ^^)
Voilà, c'est tout ce que je pouvais faire pour toi ^^
Bienvenue !
Et c'est assez marrant en te lisant, j'ai eu l'impression de lire un profil purement complexe (enfin si la distinction complexe/laminaire a vraiment un sens). Comme quoi... ^^
Pour rejoindre plus ou moins ce que disait Fata, le seul moyen d'être absolument sûr c'est de passer le test. Tu pourras toujours comparer les 10 000 caractéristiques et bouquins qui existent, tu trouveras toujours des différences avec ton cas (en particulier si tu es laminaire). Donc, soit tu en es intimement convaincu et c'est bon, soit tu as des doutes et il faut passer le test (il y a des adresses sur le forum mais je sais pas pour Lille, et ça coute un peu cher...). Car tous les "calculs" et remarques/encouragements des autres ne suffisent pas à donner une quelconque certitude, si tu n'as pas de base cette intime conviction.
Pour te parler de mon cas (si ça peut t'aider dans ton propre cas), je ne me suis reconnu qu'à moitié dans les bouquins. Mais j'avais suffisamment de convergences avec les caractéristiques zèbres pour continuer de fouiller le sujet.
Je ne me suis pas très souvent reconnu dans le forum et dans les autres zèbres que j'ai rencontré de manière générale. Mais j'avais encore une fois, une spécificité suffisamment forte pour continuer de fouiller le sujet.
Finalement, quand je pensais avoir bien compris la zébritude et que je pensais mieux me connaitre, je suis allé passer le test. Et ben voilà, zèbre jusqu'au cou, le soulagement... Juste une sorte de zèbre un peu bizarre... Sans ce test, je serai encore pris des milles tourments de l'incertitude.
Si tu as été honnête dans ce que tu as écrit dans ta présentation, je ne vois effectivement rien d'autre que de la zébritude comme possibilité, et une partie de toi doit en être pleinement consciente. Mais après si ça ne suffit pas, un test c'est toujours une bonne chose à faire (à part pour le portefeuille ^^)
Voilà, c'est tout ce que je pouvais faire pour toi ^^
Bienvenue !
Carbal- Messages : 361
Date d'inscription : 30/04/2011
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Localisation : Paris
Re: Moi, ma vie
Mince, je sais pas trop quoi répondre ! Mais ça me fait du bien d'avoir ton avis, ça me donne l'impression d'avancer. Peut être même que ça me fait avancer.
Autant au début tu avais des doutes te concernant qui se sont estompés au fur et à mesure, autant c'est tout l'inverse pour moi : j'étais presque certain mais je doute de plus en plus. Laminaire, complexe ... je me raccroche à ce que je peux. A tord peut-être même. Quitte à me mentir à moi même ? Pour mon histoire, je n'en ai pas rajouté outre les figures de style. D'ailleurs j'en ai bien d'autres des histoires qui vont dans le même sens. Toute ma vie en fait. Qu'est ce qui te donne l'impression de lire un profil complexe dans mon histoire ?
Mais je suis d'accord sur le fait que je dois passer le test. J'ai contacté quelques psychologues déjà. Mais j'avoue que par ici il y a pas beaucoup de spécialistes sur le sujet. Mais je pense avoir trouvé quelqu'un de fiable, et qui pratique des tarifs de l'ordre de ce qui se fait en général pour ce service.
Autant au début tu avais des doutes te concernant qui se sont estompés au fur et à mesure, autant c'est tout l'inverse pour moi : j'étais presque certain mais je doute de plus en plus. Laminaire, complexe ... je me raccroche à ce que je peux. A tord peut-être même. Quitte à me mentir à moi même ? Pour mon histoire, je n'en ai pas rajouté outre les figures de style. D'ailleurs j'en ai bien d'autres des histoires qui vont dans le même sens. Toute ma vie en fait. Qu'est ce qui te donne l'impression de lire un profil complexe dans mon histoire ?
Mais je suis d'accord sur le fait que je dois passer le test. J'ai contacté quelques psychologues déjà. Mais j'avoue que par ici il y a pas beaucoup de spécialistes sur le sujet. Mais je pense avoir trouvé quelqu'un de fiable, et qui pratique des tarifs de l'ordre de ce qui se fait en général pour ce service.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
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Re: Moi, ma vie
Justequelquun, tu vois : tu identifie une différence et cela te conduit à douter. Interdit toi cela en attendant de passer le test. Courage !
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Re: Moi, ma vie
C'est pour éviter de tomber de haut. Je suis du genre à admettre les chose qu'une fois qu'elle sont irréfutables.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
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Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Ca ne va pas te rassurer, mais passer un test ça ne rend pas les choses irréfutables non plus. Il y a tellement de petits détails qui peuvent te faire rentrer dans un déni bien classique... Enfin, ça reste une bonne indication
Pour ma part, j'ai été un peu plus rassuré avec le temps, mais pas tant que ça. J'ai en particulier souffert de gros yoyo de certitudes/incertitudes qui ont fait que jusqu'au bout j'ai eu de gros doutes sur ma zébritude. J'ai trouvé ma force dans la volonté de savoir, au point de m'en ficher un peu du résultat...
Après coup, je me rends compte que je ne me mentais pas intérieurement en inventant des faits, mais qu'au contraire, par fausse modestie ou quelque chose du genre, je refusais de voir à quel point ce que je ressentais était vrai.
Pour le profil complexe, je ne sais pas trop, plein de petits détails qui résonnent à l'unisson. On sent une grande place à l'émotion dans ta vie, et on a l'impression que tu as toujours suivi ta propre voie, quitte à être solitaire et complètement décalé des autres. Enfin en gros le profil zèbre complexe classique quoi ^^
Pour ma part, j'ai été un peu plus rassuré avec le temps, mais pas tant que ça. J'ai en particulier souffert de gros yoyo de certitudes/incertitudes qui ont fait que jusqu'au bout j'ai eu de gros doutes sur ma zébritude. J'ai trouvé ma force dans la volonté de savoir, au point de m'en ficher un peu du résultat...
Après coup, je me rends compte que je ne me mentais pas intérieurement en inventant des faits, mais qu'au contraire, par fausse modestie ou quelque chose du genre, je refusais de voir à quel point ce que je ressentais était vrai.
Pour le profil complexe, je ne sais pas trop, plein de petits détails qui résonnent à l'unisson. On sent une grande place à l'émotion dans ta vie, et on a l'impression que tu as toujours suivi ta propre voie, quitte à être solitaire et complètement décalé des autres. Enfin en gros le profil zèbre complexe classique quoi ^^
Carbal- Messages : 361
Date d'inscription : 30/04/2011
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Moi, ma vie
J'ai déjà perçu un décalage c'est vrai, mais pas énorme à vrai dire. Peut être non négligeable quand j'étais jeune. Maintenant adulte, ça s'est clairement atténué, comme beaucoup de caractéristiques de type "complexe". Ca m'a jamais empêché de tisser mes relations ni d'avancer dans la vie comme tout le monde. Mais ça a toujours été en binôme voire en petit groupe que j'ai été pleinement à l'aise. A contrario, il y a des personnes avec qui je m'entends super bien depuis des années, et avec lesquelles j'ai l'impression qu'il n'y a aucun décalage (en particulier ma femme). J'ai pas besoin de m'expliquer, de justifier un comportement, d'éclaircir un trait d'humour : ces personnes me comprennent toujours.
Il y a aussi un concept que j'ai vraiment du mal à appréhender et sur lequel je bute, c'est celui des pensées : c'est quoi une pensée pour vous ? Je vois tout le monde ici parler de pensées arborescentes. wtf ? Je sais que je réfléchis beaucoup. Que j'ai surement un instinct, voire peut être même une clairvoyance (dixit JSF) qui en découle. Mais je ne sais pas observer, décortiquer ma manière de penser. Je pense, c'est tout. Si vraiment j'essayai, je pourrai dire que je n'ai pas l'impression de me laisser emmener par mes pensées. J'ai l'impression de savoir où je vais généralement dans ma progression. Ca peut m'arriver de cheminer de sujet de réflexion en sujet de réflexion sans m'en rendre compte (surtout au moment de m'endormir ou sous la douche), mais pas en arborescence. En tout cas j'en ai pas le ressenti. Si il fallait vraiment y coller un adjectif, je dirait plutôt séquentiel. Je comprends pas ce truc de l'arborescence. Peut être qu'entre ce que j'ai identifié chez moi comme "mes pensées", il se passe tout un tas de "micro événements" que j'occulte (ou ai appris à occulter) et dont d'autres on conscience en les qualifiant justement de pensées ? Si ça tombe mes pensées ne sont peut être pas séquentielles : peut être que j'occulte toutes les micro-réflexions qui permettent de naviguer dans une arborescence de pensée, de l'une à l'autre ? En gros, je vois que les pensées, mais pas l'analyse qui me permet -sans que je m'en rende compte- de naviguer entre elles ? Bon j'arrête là, je me fais peur. De la même façon, d'autres parlent d'une grande quantité de pensées (à la seconde ?). La encore, je me sens pas concerné. Quand je pense, j'ai l'impression de prendre mon temps, de poser la réflexion, les phrases. Comme à voix haute, mais dans ma tête. Littéralement on pourrait dire que je me raconte les choses.
Bon, si vous avez des infos (autre que débat philosophique bourré de métaphores) sur le sujet je suis preneur car j'ai besoin de comprendre ça ^^
edit : j'ajoute une réflexion : j'ai dit que je me sentais de moins en moins décalé. C'est peut être vrai parce que j'ai trouvé des personnes avec qui je m'entends bien. Mais si on considère le fait de ne pas trouver sa place dans la société comme un décalage, alors oui, je suis toujours déphasé finalement.
Il y a aussi un concept que j'ai vraiment du mal à appréhender et sur lequel je bute, c'est celui des pensées : c'est quoi une pensée pour vous ? Je vois tout le monde ici parler de pensées arborescentes. wtf ? Je sais que je réfléchis beaucoup. Que j'ai surement un instinct, voire peut être même une clairvoyance (dixit JSF) qui en découle. Mais je ne sais pas observer, décortiquer ma manière de penser. Je pense, c'est tout. Si vraiment j'essayai, je pourrai dire que je n'ai pas l'impression de me laisser emmener par mes pensées. J'ai l'impression de savoir où je vais généralement dans ma progression. Ca peut m'arriver de cheminer de sujet de réflexion en sujet de réflexion sans m'en rendre compte (surtout au moment de m'endormir ou sous la douche), mais pas en arborescence. En tout cas j'en ai pas le ressenti. Si il fallait vraiment y coller un adjectif, je dirait plutôt séquentiel. Je comprends pas ce truc de l'arborescence. Peut être qu'entre ce que j'ai identifié chez moi comme "mes pensées", il se passe tout un tas de "micro événements" que j'occulte (ou ai appris à occulter) et dont d'autres on conscience en les qualifiant justement de pensées ? Si ça tombe mes pensées ne sont peut être pas séquentielles : peut être que j'occulte toutes les micro-réflexions qui permettent de naviguer dans une arborescence de pensée, de l'une à l'autre ? En gros, je vois que les pensées, mais pas l'analyse qui me permet -sans que je m'en rende compte- de naviguer entre elles ? Bon j'arrête là, je me fais peur. De la même façon, d'autres parlent d'une grande quantité de pensées (à la seconde ?). La encore, je me sens pas concerné. Quand je pense, j'ai l'impression de prendre mon temps, de poser la réflexion, les phrases. Comme à voix haute, mais dans ma tête. Littéralement on pourrait dire que je me raconte les choses.
Bon, si vous avez des infos (autre que débat philosophique bourré de métaphores) sur le sujet je suis preneur car j'ai besoin de comprendre ça ^^
edit : j'ajoute une réflexion : j'ai dit que je me sentais de moins en moins décalé. C'est peut être vrai parce que j'ai trouvé des personnes avec qui je m'entends bien. Mais si on considère le fait de ne pas trouver sa place dans la société comme un décalage, alors oui, je suis toujours déphasé finalement.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Moi aussi mon sentiment de décalage s'est atténué depuis que je suis adulte.
Moi aussi il y a des personnes avec qui je n'ai pas besoin de m'espliquer.
Moi non plus je n'ai pas l'impression que ma pensée est arborescente dans le sens ou elle ne prend pas plusieurs directions mais une seule. Je pense que par arborescent l'idée est plus que tu pars d'une idée (le tronc), retient un détail (un noeud) qui t'emmène (te branche) dans une nouvelle direction.
Quand on parle de quantité de pensée, moi non plus ce n'est pas toutes en même temps. Mais comme tu dis, tu réfléchis beaucoup, c'est tout. Avant j’analysai tout, tout le temps. Maintenant, parfois je m'oblige a arrête la machine : je m'assied, et je regarde le plafond ou les arbres, le paysage. J'observe les détails les uns après les autres, sans les analyser. C'est reposant.
Le seul fait que tu te prennes autant la tête appuie sérieusement l'hypothèse que tu es bel et bien zébré. J'ai relu ton premier post plusieurs fois, et fais moi confiance, tu peux avoir foi dans l'existence de tes rayures.
Laisses-toi aller. Trouves un job à l'étranger. La découverte culturelle nourrit énormément la machine, qui du coup à moins besoin de ne pas s'ennuyer au travail. Va dans un pays où les gens qui n'ont rien donnent tout, où les gens prennent le temps, ont le temps de t'observer et de voir en toi ce que personne n'a jamais vu. Inspires toi de leur simplicité. Tu trouveras la paix.
Moi aussi il y a des personnes avec qui je n'ai pas besoin de m'espliquer.
Moi non plus je n'ai pas l'impression que ma pensée est arborescente dans le sens ou elle ne prend pas plusieurs directions mais une seule. Je pense que par arborescent l'idée est plus que tu pars d'une idée (le tronc), retient un détail (un noeud) qui t'emmène (te branche) dans une nouvelle direction.
Quand on parle de quantité de pensée, moi non plus ce n'est pas toutes en même temps. Mais comme tu dis, tu réfléchis beaucoup, c'est tout. Avant j’analysai tout, tout le temps. Maintenant, parfois je m'oblige a arrête la machine : je m'assied, et je regarde le plafond ou les arbres, le paysage. J'observe les détails les uns après les autres, sans les analyser. C'est reposant.
Le seul fait que tu te prennes autant la tête appuie sérieusement l'hypothèse que tu es bel et bien zébré. J'ai relu ton premier post plusieurs fois, et fais moi confiance, tu peux avoir foi dans l'existence de tes rayures.
Laisses-toi aller. Trouves un job à l'étranger. La découverte culturelle nourrit énormément la machine, qui du coup à moins besoin de ne pas s'ennuyer au travail. Va dans un pays où les gens qui n'ont rien donnent tout, où les gens prennent le temps, ont le temps de t'observer et de voir en toi ce que personne n'a jamais vu. Inspires toi de leur simplicité. Tu trouveras la paix.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Moi, ma vie
J'ai eu plaisir à lire ton message de présentation en entier. A mon avis tu n'as pas à douter car je me reconnais à 95% dans ce que tu as écrit et j'ai passé le WAIS IV la semaine dernière.
Moi aussi, je suis allée vivre à l'étranger lorsque j'étais jeune. C'est une excellente idée.
Bienvenu
Moi aussi, je suis allée vivre à l'étranger lorsque j'étais jeune. C'est une excellente idée.
Bienvenu
Mika- Messages : 91
Date d'inscription : 31/10/2011
Age : 65
Localisation : Aude et Ile de France
Re: Moi, ma vie
Merci ça me conforte ce que vous dites. Pourquoi j'ai besoin des autres pour ça ? J'en sais rien. L'opinion des autres est pas aussi irréfutable qu'un test (bien qu'un test non plus ne le soit pas non plus à 100% comme dit Carbal), mais ça aide à se faire une raison (pression sociale ? :p).
Mon projet à court terme, c'est de partir dans les Alpes. Pour l'étranger j'y pense, mais à plus long terme, pas maintenant.
En tout cas une chose est certaine, c'est que depuis que je suis sur ce forum, je déprime presque plus. Je dis pas que tout est beau et que ça va rester comme ça éternellement, faut pas se mentir. Mais de penser à moi, ça me fait du bien. J'ai même de moins en moins l'impression de m'ennuyer, alors que je fais pas plus de choses au quotidien. Je me pose même plus de questions sur ma place dans la société (travail, avenir), et ça, ça change tout. Faudra bien que j'en trouve un, d'avenir. Mais pour le moment j'y pense pas. Ca viendra quand ça viendra. Pour le moment je m'occupe de moi et je pense passé/présent. J'ai gaspillé 2 ans de chômage alors que c'est ça que j'aurais dû faire. Je le savais, je le disais que je devais penser à moi, me ressourcer, mais j'avais pas trouvé comment faire pendant ces deux années. Maintenant je sais.
Mon projet à court terme, c'est de partir dans les Alpes. Pour l'étranger j'y pense, mais à plus long terme, pas maintenant.
En tout cas une chose est certaine, c'est que depuis que je suis sur ce forum, je déprime presque plus. Je dis pas que tout est beau et que ça va rester comme ça éternellement, faut pas se mentir. Mais de penser à moi, ça me fait du bien. J'ai même de moins en moins l'impression de m'ennuyer, alors que je fais pas plus de choses au quotidien. Je me pose même plus de questions sur ma place dans la société (travail, avenir), et ça, ça change tout. Faudra bien que j'en trouve un, d'avenir. Mais pour le moment j'y pense pas. Ca viendra quand ça viendra. Pour le moment je m'occupe de moi et je pense passé/présent. J'ai gaspillé 2 ans de chômage alors que c'est ça que j'aurais dû faire. Je le savais, je le disais que je devais penser à moi, me ressourcer, mais j'avais pas trouvé comment faire pendant ces deux années. Maintenant je sais.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Ça va te paraître bizarre, mais j'adore le titre de ton fil.
Il y a un coté poignant, attendrissant, en tout cas je l'ai éprouvé comme tel.
On dirait un couple qui se présente, l'homme dit "moi", puis présentant sa chérie il dit: "Ma vie".
Où le romantisme va se loger, c'est dingue...
Il y a un coté poignant, attendrissant, en tout cas je l'ai éprouvé comme tel.
On dirait un couple qui se présente, l'homme dit "moi", puis présentant sa chérie il dit: "Ma vie".
Où le romantisme va se loger, c'est dingue...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Moi, ma vie
Marrant. J'ai pris ce qui me venait par manque d'inspiration. Mais une fois posté, je me suis dit que j'allai paraitre super égo-centré comme titre. Puis je me suis dit que finalement, pourquoi pas : étant donné que je le suis, autant me montrer sous mon vrai jour.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
Chouette, je viens d'arriver en fin de droits ASSEDIC. Je m'attendais à toucher un brin de RSA, mais on y a pas droit automatiquement, contrairement à ce que j'avais imaginé. Donc ce mois ci, j'ai aucun revenu. Après prise de renseignements, il faut faire une demande auprès de la CAF. La simulation de la CAF me dit que j'y ai pas droit. Ma femme et moi sommes trop riches. Génial, les Fêtes vont être joyeuses. Heureusement que j'étais déjà économe avant ça.
Pôle Emploi a clôturé mon espace demandeur d'emploi malgré mon actualisation mensuelle. Donc officiellement je suis plus à la recherche d'un emploi. J'ai disparu des statistiques. Pour dire vrai, on attendait que ma femme ait trouvé un travail dans les Alpes pour que je me cherche un avenir là bas ensuite. C'était mon projet de retour à l'emploi, noté noir sur blanc sur mon dossier, validé avec ma conseillère. J'ai eu quelques déconvenues/retards dans mon projet. Mais ma conseillère ne répond plus à mes mails depuis des mois. Bref, make yourself.
edit : bon ça va, c'est juste une histoire de courrier envoyé que j'ai pas reçu. Ca devrait rentrer dans l'ordre pour finir. Va vraiment falloir que je trouve ce que je veux faire de mon avenir moi, ça craint de pas savoir de quoi l'avenir est fait.
Pôle Emploi a clôturé mon espace demandeur d'emploi malgré mon actualisation mensuelle. Donc officiellement je suis plus à la recherche d'un emploi. J'ai disparu des statistiques. Pour dire vrai, on attendait que ma femme ait trouvé un travail dans les Alpes pour que je me cherche un avenir là bas ensuite. C'était mon projet de retour à l'emploi, noté noir sur blanc sur mon dossier, validé avec ma conseillère. J'ai eu quelques déconvenues/retards dans mon projet. Mais ma conseillère ne répond plus à mes mails depuis des mois. Bref, make yourself.
edit : bon ça va, c'est juste une histoire de courrier envoyé que j'ai pas reçu. Ca devrait rentrer dans l'ordre pour finir. Va vraiment falloir que je trouve ce que je veux faire de mon avenir moi, ça craint de pas savoir de quoi l'avenir est fait.
justequelquun- Messages : 31
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 39
Localisation : Lille
Re: Moi, ma vie
justequelquun a écrit:
Alors, à votre avis, pour le moment sans bilan : zèbre ou pas ?
Bienvenue et je pense que tu connais déjà la réponse. Si tu as besoin d'être rassuré, pour moi, tu l'es.
Alors, point de vue boulot, je ne sais pas si un jour tu pourras t'en sortir...cela fait 10 ans que je travaille, au bout de 3 à 6 semaines, j'ai fait le tour du job et je connais tous les rouages de la boîte. J'arrive à tenir 2 ans en rongeant mon frein. Là, j'arrive au bout des 2 ans (c'est mon 5ème employeur) et je te jure que je peine et que je prends sur moi. Ma solution: le congé-maladie pour pouvoir souffler. Car passer 8 heures à s'emmerder quand on est hp...c'est de la torture!!!
Les zèbres que j'ai rencontrés récemment m'ont dit: il faut que ton boulot soit alimentaire mais tu fais un truc pour toi dès que tu as fini. Là, tu vois, je commence ma journée à 8h30 et vers 9h30, j'ai fini. Ce qui me laisse près de 6 heures pour moi...donc, j'apprends des langues, je lis, j'utilise le temps pour moi. Je sais, c'est pas top mais il faut bien bouffer et payer les factures. Il faut pouvoir le faire et là, j'ai du mal car je suis un peu perfectionniste et ai un grand sens du professionnalisme mais j'arrive à faire mon job en moins de temps que les autres...donc, pourquoi pas? et c'est fini le temps où je faisais en plus le taf de tout le monde et voire plus (parce qu'en gros, ils en ont mais rien à f***** et que tu n'en tires rien mis à part des ennuis).
Et l'humanitaire, y as-tu pensé?
Mais sinon, welcome!
Zooropa- Messages : 37
Date d'inscription : 24/11/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: Moi, ma vie
J'ai vraiment eu l'impression de lire la prose de mon semblable mon frère. Donc, bienvenue... :-)
Avant d'avoir passé le test, je pensais qu'un surdoué, c'était Mozart: si t'avais pas composé ta première symphonie à cinq ans, c'est que tu n'étais pas un surdoué mais seulement un prétentieux qui essaie de sa la jouer pour ne pas se rendre à l'évidence de sa propre médiocrité. En fait, depuis que je fréquente (à Mensa) beaucoup de ces drôles de bébêtes, je m'aperçois que non seulement les surdoués sont des gens normaux... mais qu'en comparaison les autres me paraissent méchamment pas normaux! (Pensée récurrente: mais enfin, pétard, comment peut-on ne pas comprendre un truc aussi simple? ben si c'est d'être bouché à ce point qui est normal, je préfère mille fois être anormal!)
D'après les statistiques, il y a en France plus d'un million de personnes qui méritent d'être qualifiées de surdouées. Ça fait quand même beaucoup. C'est assez banal, vu sous un certain angle... donc on peut parfaitement être zèbre en se trouvant tout à fait quelconque dans presque tous les domaines (et même en l'étant, d'ailleurs! mais pas dans *tous* les domaines). Il nous manque le recul.
Allez, bienvenue. Assieds-toi, prends une chaise. Tu feras le test quand tu auras du temps à perdre, pour le moment tu as sûrement encore plein de trucs à raconter. :-)
Avant d'avoir passé le test, je pensais qu'un surdoué, c'était Mozart: si t'avais pas composé ta première symphonie à cinq ans, c'est que tu n'étais pas un surdoué mais seulement un prétentieux qui essaie de sa la jouer pour ne pas se rendre à l'évidence de sa propre médiocrité. En fait, depuis que je fréquente (à Mensa) beaucoup de ces drôles de bébêtes, je m'aperçois que non seulement les surdoués sont des gens normaux... mais qu'en comparaison les autres me paraissent méchamment pas normaux! (Pensée récurrente: mais enfin, pétard, comment peut-on ne pas comprendre un truc aussi simple? ben si c'est d'être bouché à ce point qui est normal, je préfère mille fois être anormal!)
D'après les statistiques, il y a en France plus d'un million de personnes qui méritent d'être qualifiées de surdouées. Ça fait quand même beaucoup. C'est assez banal, vu sous un certain angle... donc on peut parfaitement être zèbre en se trouvant tout à fait quelconque dans presque tous les domaines (et même en l'étant, d'ailleurs! mais pas dans *tous* les domaines). Il nous manque le recul.
Allez, bienvenue. Assieds-toi, prends une chaise. Tu feras le test quand tu auras du temps à perdre, pour le moment tu as sûrement encore plein de trucs à raconter. :-)
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