Essai de connologie (psychologie connitive)
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Essai de connologie (psychologie connitive)
Bonjour à tous
Alors j'ai bien vu qu'il y a sur ce forum beaucoup de réflexions sur "qu'est-ce l'intelligence?", des tests partout, tout ça.... Mais très peu sur la connerie...
Donc voici un topic dedié à la connerie, un essai de connologie si vous préférez, avec une approche résolument connitive. Un topic participatif, bien entendu, plus on est de cons plus on rit, mais -j'insiste- il s'agit vraiment d'un topic à la con, donc seules les réponses à la con seront autorisées
Je suis en train de préparer plusieurs tests comme "êtes-vous un con?" et "quel type de con êtes-vous?" mais pour l'instant je vous propose quelques pistes épistémologiques:
1. Les grands paradoxes de la connerie:
- Le con est borné, mais il dépasse les bornes. C'est quelqu'un de limité et pourtant la connerie n'a pas de limites. On dit souvent "un con fini", cependant la connerie est infinie
-Le con défie les lois de la physique: entre un petit con et un gros con, il y a de la connerie en quantité égale. Donc c'est pas une question de taille ni de poids. Ni même de densité: d'un côté on voit bien qu'ils sont épais mais à la fois complètement creux. Ils sont relous et graves mais sans profondeur. Pas vraiment gazeux non plus, fumeux.
- Le con c'est l'autre, toujours. On dit à juste titre qu'on est toujours le con de quelqu'un, du coup, par simple logique, tout le monde est un con par effet de chaîne, mis à part les ermites et les naufragés solitaires sur les îles. Hélas, personne n'a jamais pu témoigner de leur intelligence vu que personne n'était là pour les voir penser.
- On dit souvent "il n'y a que les cons qui ne changent jamais d'avis", et que changer d'opinion est une preuve d'intelligence. Mais je ne suis pas d'accord avec ce que je viens de dire et du coup, je suis un petit peu moins con qu'il y a deux phrases.
- On dit qu'avouer sa propre connerie est aussi un signe d'intelligence, dans un espèce de processus inversé du "c'est çui qui dit qui l'est pas"... Autant l'avouer, personnellement je suis très très con
(à suivre...)
à vous, bande de cons!
Alors j'ai bien vu qu'il y a sur ce forum beaucoup de réflexions sur "qu'est-ce l'intelligence?", des tests partout, tout ça.... Mais très peu sur la connerie...
Donc voici un topic dedié à la connerie, un essai de connologie si vous préférez, avec une approche résolument connitive. Un topic participatif, bien entendu, plus on est de cons plus on rit, mais -j'insiste- il s'agit vraiment d'un topic à la con, donc seules les réponses à la con seront autorisées
Je suis en train de préparer plusieurs tests comme "êtes-vous un con?" et "quel type de con êtes-vous?" mais pour l'instant je vous propose quelques pistes épistémologiques:
1. Les grands paradoxes de la connerie:
- Le con est borné, mais il dépasse les bornes. C'est quelqu'un de limité et pourtant la connerie n'a pas de limites. On dit souvent "un con fini", cependant la connerie est infinie
-Le con défie les lois de la physique: entre un petit con et un gros con, il y a de la connerie en quantité égale. Donc c'est pas une question de taille ni de poids. Ni même de densité: d'un côté on voit bien qu'ils sont épais mais à la fois complètement creux. Ils sont relous et graves mais sans profondeur. Pas vraiment gazeux non plus, fumeux.
- Le con c'est l'autre, toujours. On dit à juste titre qu'on est toujours le con de quelqu'un, du coup, par simple logique, tout le monde est un con par effet de chaîne, mis à part les ermites et les naufragés solitaires sur les îles. Hélas, personne n'a jamais pu témoigner de leur intelligence vu que personne n'était là pour les voir penser.
- On dit souvent "il n'y a que les cons qui ne changent jamais d'avis", et que changer d'opinion est une preuve d'intelligence. Mais je ne suis pas d'accord avec ce que je viens de dire et du coup, je suis un petit peu moins con qu'il y a deux phrases.
- On dit qu'avouer sa propre connerie est aussi un signe d'intelligence, dans un espèce de processus inversé du "c'est çui qui dit qui l'est pas"... Autant l'avouer, personnellement je suis très très con
(à suivre...)
à vous, bande de cons!
Dernière édition par Charivari le Sam 12 Fév 2022 - 8:17, édité 2 fois
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
[réponse effacée]
Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:53, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
LEÇON Nº1: Comment éviter d'être con?
Un moyen sûr et infaillible: déconner. Comme le terme l'indique, "dé-conner", signifie arrêter d'être con.
Sans dec.
À part ça, il s'agit de bien faire attention. "Con" n'est pas l'antonyme "d'intelligent". L'idiot, le bénêt, le simple d'esprit, le déficient mental ne sont pas des "cons". La connerie est un mélange de bêtise ET de méchanceté. En fonction de ce dosage, on parlera de "couillon/couillonne" (plutôt bête que méchant), ou de "connard/connasse" (plus méchant que bête).
Notons au passage que c'est parfaitement con de dire "couillonne" pour une fille qui n'a pas de roubignole, on pourrait dire par exemple une "ovarionne", mais la majorité serait trop con pour comprendre. C'est d'autant plus con de dire "couillon" que le terme "con" désigne, au départ, le sexe féminin.
Un moyen sûr et infaillible: déconner. Comme le terme l'indique, "dé-conner", signifie arrêter d'être con.
Sans dec.
À part ça, il s'agit de bien faire attention. "Con" n'est pas l'antonyme "d'intelligent". L'idiot, le bénêt, le simple d'esprit, le déficient mental ne sont pas des "cons". La connerie est un mélange de bêtise ET de méchanceté. En fonction de ce dosage, on parlera de "couillon/couillonne" (plutôt bête que méchant), ou de "connard/connasse" (plus méchant que bête).
Notons au passage que c'est parfaitement con de dire "couillonne" pour une fille qui n'a pas de roubignole, on pourrait dire par exemple une "ovarionne", mais la majorité serait trop con pour comprendre. C'est d'autant plus con de dire "couillon" que le terme "con" désigne, au départ, le sexe féminin.
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
Le con, c'est celui qui ne sait pas qu'il l'est et qui persiste contrairement à moi, qui, dès que je me rends compte que je suis conne arrête immédiatement de l'être, preuve que le con, c'est toujours l'autre.
Chacun a un con fétiche, un con étalon.
Penser à votre con fétiche vous fait vous crisper, le con est donc responsable de votre vieillesse prématurée.
Le con est celui qui vous pourrit le plus la vie, c'est donc à cause de lui que vous êtes malheureux.
le con doit donc être identifié car votre santé et votre bonheur dépendent donc de sa disparition.
etc..
Ces propos sont issus de cette video qui m'a, perso, bien fait marrer, je ne vous donne pas la chute, car si vous n'êtes pas trop con, vous l'aurez deviné
Chacun a un con fétiche, un con étalon.
Penser à votre con fétiche vous fait vous crisper, le con est donc responsable de votre vieillesse prématurée.
Le con est celui qui vous pourrit le plus la vie, c'est donc à cause de lui que vous êtes malheureux.
le con doit donc être identifié car votre santé et votre bonheur dépendent donc de sa disparition.
etc..
Ces propos sont issus de cette video qui m'a, perso, bien fait marrer, je ne vous donne pas la chute, car si vous n'êtes pas trop con, vous l'aurez deviné
Invité- Invité
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
Moi je suis un homo déconnibus … ça rentre dans la connerie aussi ou est-ce qu’on a le droit d’être un déconneur ?!
J043947.08+163415.7- Messages : 4462
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
"Il y a peu de chances qu'on détrône le Roi des cons."(GEORGES BRASSENS)
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
shiznogood a écrit:Le con, c'est celui qui ne sait pas qu'il l'est et qui persiste
Super vidéo, je ne savais pas qu'il y avait réellement des connologues !
Le con qui persiste... Effectivement c'est tentant pour définir un con. (la fameux "c'est çui qui le dit qui l'est pas", un peu la version conne de "je mens toujours", un puits sans fin, un des grands paradoxe de la logique...)
Mais est-ce bien suffisant? Imaginons quelqu'un qui n'arrête pas de reconnaître ses conneries passées pour se jeter la tête la première dans les nouvelles conneries à la mode... Il y en a plein, en fait.... Mettons un vieux complotiste: dans les années 40 il pense que les juifs conspirent contre le reste de l'humanité, dans les années 50 il a compris que c'était une grosse connerie (d'ailleurs aujurd'hui il va voter Zemmour c'est dire s'il est pas raciste ), en fait ce sont les communistes et les francs-maçons qui contrôlent le monde, dans les années 60 avec la conquête spatiale il se rend compte qu'en réalité c'est les reptiliens la menace, et après 68, c'est la faute aux hippies, aux féministes et aux PD, avant de passer à la tête de turc (ou maghrébine) typique des années 80. Est-ce un con ? Oui, assurément.
Dans la littéature il y a Bouvard et Pécuchet dans le style, mais en plus gentils.
shiznogood a écrit:
Chacun a un con fétiche, un con étalon.
Si je me base sur un équilibre parfait entre bêtise et méchanceté, j'obtiens Donald Trump.
shiznogood a écrit: le con, c'est toujours l'autre
Oui, c'est ça qui est génial dans la connerie, la connerie c'est un mouvement permanent !
Un exemple dans la famille: être beauf', par exemple, c'est assez typique pour nommer la connerie sociale... Et pourtant, tout le monde est le beau-frère de son beau-frère
Ensuite à la grande question: est-ce qu'en fait, penser qu'il existe des cons, prendre les gens pour des cons est en soi une preuve de connerie? Est-ce que tout le monde serait en quelque sorte le con de l'autre et que finalement, tout serait juste une question de point de vue subjectif...
Bon ok, admettons...
Soit une personne A qui pense que la terrre est plate et une personne B qui pense que la terre est ronde. La personne intelligente serait-elle celle qui pense que la terre à la forme d'un melon? Ou qui admet que la terre est à la fois plate et ronde (le fameux "et en même temps" Macronien?)
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
J043947.08+163415.7 a écrit:on a le droit d’être un déconneur ?!
oui si c'est plaisant
non si c'est con-plaisant
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
Ah mais il me semble que pour toi le con, c'est l'ignorant et donc que tu assimiles l'intelligence à la connaissance.
Je crois que le choix du con fétiche en dit beaucoup .. sur soi.
Perso, je ne dirais pas que l'ignorant, ou l'inculte qui voudrait me convaincre que la terre est plate est con. ça, ce n'est pas mon con étalon.
Trump par contre est un bien meilleur étalon mais bien plus parce qu'il croit vraiment à son délire de toute puissance qui le rend grossier, méprisant et arrogant que parce qu'il ne saurait pas situer la Guyane sur une carte.
Mon con étalon, c'est plus le mégalomane frustré et arrogant qui projette sur l'autre tout ce qui lui appartient et ne veut pas voir.
Mon con étalon personnel, c'est le narcissique et quand je veux m'attaquer à ma propre connerie, c'est à celui là que je fais la peau.
C'est d'autant plus fastoche qu'il y a toujours de bonnes âmes à qui ça fait plaisir et qui en ont besoin pour nourrir le leur
Mais le "con" le plus dangereux, c'est celui que je ne reconnais pas : le sadique, le pervers, le vrai "méchant". celui-là, il me fait flipper.
Je crois que le choix du con fétiche en dit beaucoup .. sur soi.
Perso, je ne dirais pas que l'ignorant, ou l'inculte qui voudrait me convaincre que la terre est plate est con. ça, ce n'est pas mon con étalon.
Trump par contre est un bien meilleur étalon mais bien plus parce qu'il croit vraiment à son délire de toute puissance qui le rend grossier, méprisant et arrogant que parce qu'il ne saurait pas situer la Guyane sur une carte.
Mon con étalon, c'est plus le mégalomane frustré et arrogant qui projette sur l'autre tout ce qui lui appartient et ne veut pas voir.
Mon con étalon personnel, c'est le narcissique et quand je veux m'attaquer à ma propre connerie, c'est à celui là que je fais la peau.
C'est d'autant plus fastoche qu'il y a toujours de bonnes âmes à qui ça fait plaisir et qui en ont besoin pour nourrir le leur
Mais le "con" le plus dangereux, c'est celui que je ne reconnais pas : le sadique, le pervers, le vrai "méchant". celui-là, il me fait flipper.
Invité- Invité
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
shiznogood a écrit:Ah mais il me semble que pour toi le con, c'est l'ignorant et donc que tu assimiles l'intelligence à la connaissance.
ben tu vois ça où?
Celui qui pense que la terre est plate? C'est par par ignorance, tout le monde aujourd'hui apprend à l'école que la terre est rponde, du coup, celui qui pense que la terre est plate, c'est celui qui a fait des recherches spécifiques pour arrvier à cette rlefexion.
je vois pas trop où à part ça
Dernière édition par Charivari le Sam 12 Fév 2022 - 17:56, édité 1 fois
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
Charivari a écrit:
Ensuite à la grande question: est-ce qu'en fait, penser qu'il existe des cons, prendre les gens pour des cons est en soi une preuve de connerie? Est-ce que tout le monde serait en quelque sorte le con de l'autre et que finalement, tout serait juste une question de point de vue subjectif...
Bon ok, admettons...
Soit une personne A qui pense que la terrre est plate et une personne B qui pense que la terre est ronde. La personne intelligente serait-elle celle qui pense que la terre à la forme d'un melon? Ou qui admet que la terre est à la fois plate et ronde (le fameux "et en même temps" Macronien?)
Bonne question. Je crois que tout le monde est le con de l'autre car dès lors que l'on ne se connait pas soi-même, on projettera d'autant plus les défauts qu'on ne veut pas voir chez soi sur l'autre. Après l'exemple me dérange car il porte sur un savoir et non justement sur un défaut. Je n'estime pas que l'ignorance ou le défaut de culture soit même un défaut.
dans le cas cité, ce serait l'intention délétère de celui qui induirait volontairement l'autre en erreur en tentant de le convaincre que la terre est plate qui me ferait dire que c'est un con, à cause de sa volonté consciente de prendre l'autre pour un con.
C'est son mépris non vis à vis de la vérité mais bien vis à vis de l'autre qu'il tromperait délibérément que je trouverais méprisable.
Toute l'utilité du con, c'est qu'il permet de voir ce qui déconne chez soi et dont on veut se débarrasser (si tant est qu'on ne veuille pas rester con).
Invité- Invité
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
shiznogood.... D'un autre côté, ceci est un topic "à la con", hein.... faut prendre ça au millième degré au moins, on en recause ailleurs si tu veux bien
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
St'ban a écrit:"Il y a peu de chances qu'on détrône le Roi des cons."(GEORGES BRASSENS)
Le "king cong" comme on dit du côté de Toulouse.
J'ai regardé toute la vidéo dis-donc, et c'était très instructif....
Je vois que j'étais peut-être plus sur le "couillon" que sur le "connard" apparemment...
Dernière édition par Charivari le Sam 12 Fév 2022 - 22:32, édité 1 fois
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
[réponse effacée]
Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:52, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
Delightfull Grey a écrit:Comment être con lorque ça n'est pas inné ? Il faut faire des efforts. En effet, à défaut d'être un con natif, il faut être conatif. Il n'y a ici, aucune con-notation, ce n'est pas un con-cour et il va falloir s'en con-tenter.
T'es constesté ou incontestable?
Re: Essai de connologie (psychologie connitive)
[réponse effacée]
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
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