L'effet Alex.
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Mimic
Danie
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Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
A brûle-pourpoint :
C'est peut être simplement un fond de timidité...
Ou un manque "estime de soi" ou de confiance en soi (on ne se trouve pas assez bien pour les autres)...
Ou la peur de ne pas plaire, d'être rejeté...
Ou la peur de la rupture après avoir entretenu une relation (amicale ou amoureuse...).
Bien sûr, je ne parle pas de moi ... Et puis de toute façon, c'est du passé !
Merci pour ton témoignage !
C'est peut être simplement un fond de timidité...
Ou un manque "estime de soi" ou de confiance en soi (on ne se trouve pas assez bien pour les autres)...
Ou la peur de ne pas plaire, d'être rejeté...
Ou la peur de la rupture après avoir entretenu une relation (amicale ou amoureuse...).
Bien sûr, je ne parle pas de moi ... Et puis de toute façon, c'est du passé !
Merci pour ton témoignage !
Invité- Invité
Re: L'effet Alex.
J'ai connu cela sous d'autre forme : j'ai l'impression de ne jamais tisser de lier profond avec les gens. Ce serait l'étape suivant « l'effet Alex » : j'arrive à entretenir une relation avec la personne, puis quand nous nous séparons, je me dis qu'il y a un tas de questions intéressantes que je n'ai pas posé, que je n'ai pas osé poser. Le genre de questions qui aboutissent à des discussion qui font que l'on est un peu plus que de braves connaissances.
Mon conseil que j'essaye d'appliquer moi-même : une fois que tu as rencontré des gens lors de sorties, que tu as en tête quelques personnes avec qui tu aimerais parler plus intimement, invite-les simplement chez toi à boire un thé. Venir parler pour parler. Quitte, sur le moment, à te « forcer », même si tu as l'impression que le contexte n'est pas le bon, à poser les questions que tu as envie de poser. Peut-être seras tu surprises que spontanément, tout le monde se mette à parler de choses moins « futiles », personne n'ayant jusque là osé franchir le pas ?
Tu peux aussi mettre en place des petits jeux tous simples pour stimuler cela : lu dans « les mots sont des fenêtres », chacun écrit une question sur un papier, le met dans une boite, et une fois les questions rassemblées, les mélanger. À tour de rôle, chacun en tire une et y répond. Dur de faire plus simple, pourtant on ne le fait pas. Dommage !
J'aime espérer que c'est ce genre d'instants simples qui construisent des amitiés.
Mon conseil que j'essaye d'appliquer moi-même : une fois que tu as rencontré des gens lors de sorties, que tu as en tête quelques personnes avec qui tu aimerais parler plus intimement, invite-les simplement chez toi à boire un thé. Venir parler pour parler. Quitte, sur le moment, à te « forcer », même si tu as l'impression que le contexte n'est pas le bon, à poser les questions que tu as envie de poser. Peut-être seras tu surprises que spontanément, tout le monde se mette à parler de choses moins « futiles », personne n'ayant jusque là osé franchir le pas ?
Tu peux aussi mettre en place des petits jeux tous simples pour stimuler cela : lu dans « les mots sont des fenêtres », chacun écrit une question sur un papier, le met dans une boite, et une fois les questions rassemblées, les mélanger. À tour de rôle, chacun en tire une et y répond. Dur de faire plus simple, pourtant on ne le fait pas. Dommage !
J'aime espérer que c'est ce genre d'instants simples qui construisent des amitiés.
Dernière édition par Mimic Cordylus le Jeu 17 Nov 2011 - 23:23, édité 1 fois
Re: L'effet Alex.
Danie a écrit:« Ce que j’appelle ici l’effet Alex c’est ce qui me pousse à nouer une relation de nature affective (souvent amicale) en dehors du moment le plus propice, après coup. Souvent au moment où la distance géographique intervient. »
C’est vrai pour moi et pour d’autres que je connais aussi (surtout quelques supposés zèbres). On se rencontre en personne, mais c’est par MSN qu’on est capables de se dire des choses très intimes. (Au début, car plus tard on peut se les dire en personne.)
Par contre, j’ai eu plus de chance que toi là-dessus; quand je rencontre quelqu’un, je donne très vite mon adresse e-mail. Alors on se parle quand on ne se voit pas, et plus tard quand on se revoit l’amitié a déjà évoluée.
Sauf à l’école quand j’étais plus jeune. Là ça me faisait exactement comme toi : j’étais incapable de me rapprocher sans qu’un étau me sert les poumons et donc incapable de partager mon adresse e-mail…
Pourquoi c'est comme ça??? Tentative d'explication personnelle: Le fait est que je n'ai aucune confiance en les gens dès le début. Seule et quand je ne suis attachée à personne, tout va bien, je fais des choses que certains trouvent osé ou culotté et leur réaction ne me fait ni chaud ni froid. Par contre quand c'est avec quelqu'un que j'apprécie, je préfère écrire parce qu'avec l'écriture, on a le temps d'élaborer sans se faire interrompre et la personne qui reçoit a le temps de bien lire pour être sûre de bien comprendre ce que j'essaye de lui dire. (Faut dire que tout ma vie on m'a interrompue chaque fois que je parlais pour parler à ma place alors (en croyant savoir déjà ce que je voulais exprimé alors que plus de la moitié du temps c'était faux)... c'est normal que l'écriture a fini par me sauver.)
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'effet Alex.
Mes ex's aussi connaissent l'effet Alex mais pas du tout le même que le tiens... (désolé la tentation était trop grande ).
Sinon oui je serai plutôt de l'avis de rincemaje, ne serait ce pas qu'une simple timidité fortement ancrée?
C'est surtout le fait que tu arrive à avoir un dialogue profond et sicère via internet qui me marque dans ton expérience.
Le net permet un certaine sécurité nous permettant d'oser des choses que l'on ne ferai jamais dans la vie de tous les jours, les discours sont plus réfléchis, plus implicites parfois et permettent de faire passer des messages fort qui ne seraient pas compris lors d'une conversation directe.
La timidité c'est une chose qui se travail, certes assez difficilement mais praticable au quotidien, dans la rue, dans un bar, dans une boutique, dans le métro / bus / avion. Ce sont des concepts que j'ai mis en place pour vaincre ma timidité il y a quelques années et ça a plutôt bien fonctionné.
Fixe toi des challenge, très simple comme demander l'heure / une cigarette / à un inconnu dans la rue. Dans un bars va vers une personne qui à l'air seul homme ou femme et dis leur simplement "bonjour, moi c'est "xxx" et toi?". Vois ce qu'il en découle. Dans une boutique pas trop pleine commence un dialogue avec la vendeuse ou le vendeur, surtout en cette période de Noël un simple "Ca vas vous tenez le coup avec toutes ces fêtes" leur fera certainement plaisir après une journée passée avec des clients désagréables ^^
Tu vas surement te faire parfois rembarrer.. et alors? tu ne connais même pas ces personnes!
Enfin voilà si ces quelques conseils peuvent te servir... tant mieux La vie est trop courte pour avoir des regrets !
Sinon oui je serai plutôt de l'avis de rincemaje, ne serait ce pas qu'une simple timidité fortement ancrée?
C'est surtout le fait que tu arrive à avoir un dialogue profond et sicère via internet qui me marque dans ton expérience.
Le net permet un certaine sécurité nous permettant d'oser des choses que l'on ne ferai jamais dans la vie de tous les jours, les discours sont plus réfléchis, plus implicites parfois et permettent de faire passer des messages fort qui ne seraient pas compris lors d'une conversation directe.
La timidité c'est une chose qui se travail, certes assez difficilement mais praticable au quotidien, dans la rue, dans un bar, dans une boutique, dans le métro / bus / avion. Ce sont des concepts que j'ai mis en place pour vaincre ma timidité il y a quelques années et ça a plutôt bien fonctionné.
Fixe toi des challenge, très simple comme demander l'heure / une cigarette / à un inconnu dans la rue. Dans un bars va vers une personne qui à l'air seul homme ou femme et dis leur simplement "bonjour, moi c'est "xxx" et toi?". Vois ce qu'il en découle. Dans une boutique pas trop pleine commence un dialogue avec la vendeuse ou le vendeur, surtout en cette période de Noël un simple "Ca vas vous tenez le coup avec toutes ces fêtes" leur fera certainement plaisir après une journée passée avec des clients désagréables ^^
Tu vas surement te faire parfois rembarrer.. et alors? tu ne connais même pas ces personnes!
Enfin voilà si ces quelques conseils peuvent te servir... tant mieux La vie est trop courte pour avoir des regrets !
Alex- Messages : 47
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 36
Localisation : Paris
Re: L'effet Alex.
Alex!!! Mais qu'est-ce que tu fais là????? Je savais bien que j'aurais pas dû te parler du forum Désolée, c'était aussi pourri que tentant, donc Alex, tu es tout pardonné.
Un grand merci à vous tous pour vos conseils et pistes de réflexions pleins de bienveillance et gentillesse. Ca m'a fait beaucoup de bien.
Ca m'a donné matière à réflexion aussi.
@Mimic: ton jeu des questions en pagaille m'a l'air chouette. J'espère avoir matière à le mettre en application avec quelques victimes consentantes d'ici peu. Le sentiment de n'avoir pas posé les questions qui m'importaient a posteriori, je l'ai eu parfois. Sûrement parce que les choses qui m'intéressent peuvent être de l'ordre de l'intime et que ce n'est facile ni à demander ni à confier.
@Cathoo: je me retrouve complètement dans ce paradoxe d'msn ou des mails comme supports à des échanges plus profonds que dans le cadre normal, dans le besoin d'aller au bout d'une pensée, de l'exprimer en termes clairs, pour être sûre que l'autre la saisisse. Peut-être dans l'espoir de susciter chez lui la vibration, la résonance d'un mot en particulier qui fera sens pour lui et lui fera exactement comprendre de quoi je parle.
@Alex et Rincemaje: vos posts m'ont particulièrement aidée à mieux cerner les raisons de mon attitude. Je ne crois pas qu'il s'agisse de timidité. Sinon je le serais avec tout le monde, et pas uniquement avec les quelques personnes qui m'intéressent le plus. Je suis la championne pour avoir une conversation avec la caissière, un passant, un voisin de bus. Et disons que j'ai tôt été mise dans l'obligation de manier l'auto-dérision alors quand je sens que je me vautre auprès de quelqu'un qui ne m'inspire pas beaucoup de sympathie, je pratique la politique du "j'men fous j'le reverrai jamais"
Il y a clairement une angoisse de la séparation/fin (même si le mot me paraît excessivement fort). Je la relativise beaucoup après, une fois prise dans mon quotidien, une fois que je me suis adaptée à mon nouvel environnement, sans la personne en question, et que je me concentre sur mon parcours et mes projets. Mais en premier lieu, la perspective de séparation m'inspire un fond de tristesse c'est vrai.
En fait je crois que ça vient d'une certaine exigence que je m'impose, et que du coup je risque d'imposer à l'autre, bien que ce soit le dernier de mes souhaits. D'une sorte de quête d'absolu. Imaginons un être humain constitué de différentes strates superposées, comme autant d'aspects de son être, genre mille-feuille vivant On puise dans les premières, les plus superficielles pour les échanges anodins ou conventionnels du quotidien (politesse, rapports de voisinage, collègues...). Et plus on va en profondeur, plus restreint est le nombre de personnes à y avoir accès. Y en même certaines auxquelles personne n'a accès du tout! Les personnes avec qui j'ai eu ce genre d'attitude sont celles à qui je m'identifie (à moins qu'elles ne m'intimident mais là, la raison est toute autre ) dans ce cas précis c'était un rapport d'identification. Je pense que ce qui m'animait en premier lieu c'était l'envie de faire part à ce garçon de toute l'étendue de ce qu'on avait en commun et "toute l'étendue" ben ça va chercher dans les couches du dessous, très très loin sous les autres (pas de quote et de sous-entendus vicelards svp ) D'où une certaine méfiance qui me pousse à pas mal observer, sous-peser, considérer dans mon coin avant de savoir si je peux "lever la herse". Le seul fait de ne plus avoir la personne en vue ensuite doit faciliter la chose et me permettre de ne pas affronter les réactions immédiates lisibles dans les expressions du visage. Ca rejoint ce que disait Cathoo par rapport à la nécessité d'expliciter les choses sans être interrompue. Sinon je risque d'adapter mon discours aux réactions que j'ai en face de moi par souci de ne pas déplaire et là ça fout tout en l'air.
Ca n'est pas sans me rappeler une certaine politique relative à une certaine présentation d'ailleurs
Vous avez vachement fait avancer le schmilblik !!!! Qu'est-ce que j'ai bien fait de poster en fin de compte.
Un grand merci à vous tous pour vos conseils et pistes de réflexions pleins de bienveillance et gentillesse. Ca m'a fait beaucoup de bien.
Ca m'a donné matière à réflexion aussi.
@Mimic: ton jeu des questions en pagaille m'a l'air chouette. J'espère avoir matière à le mettre en application avec quelques victimes consentantes d'ici peu. Le sentiment de n'avoir pas posé les questions qui m'importaient a posteriori, je l'ai eu parfois. Sûrement parce que les choses qui m'intéressent peuvent être de l'ordre de l'intime et que ce n'est facile ni à demander ni à confier.
@Cathoo: je me retrouve complètement dans ce paradoxe d'msn ou des mails comme supports à des échanges plus profonds que dans le cadre normal, dans le besoin d'aller au bout d'une pensée, de l'exprimer en termes clairs, pour être sûre que l'autre la saisisse. Peut-être dans l'espoir de susciter chez lui la vibration, la résonance d'un mot en particulier qui fera sens pour lui et lui fera exactement comprendre de quoi je parle.
@Alex et Rincemaje: vos posts m'ont particulièrement aidée à mieux cerner les raisons de mon attitude. Je ne crois pas qu'il s'agisse de timidité. Sinon je le serais avec tout le monde, et pas uniquement avec les quelques personnes qui m'intéressent le plus. Je suis la championne pour avoir une conversation avec la caissière, un passant, un voisin de bus. Et disons que j'ai tôt été mise dans l'obligation de manier l'auto-dérision alors quand je sens que je me vautre auprès de quelqu'un qui ne m'inspire pas beaucoup de sympathie, je pratique la politique du "j'men fous j'le reverrai jamais"
Il y a clairement une angoisse de la séparation/fin (même si le mot me paraît excessivement fort). Je la relativise beaucoup après, une fois prise dans mon quotidien, une fois que je me suis adaptée à mon nouvel environnement, sans la personne en question, et que je me concentre sur mon parcours et mes projets. Mais en premier lieu, la perspective de séparation m'inspire un fond de tristesse c'est vrai.
En fait je crois que ça vient d'une certaine exigence que je m'impose, et que du coup je risque d'imposer à l'autre, bien que ce soit le dernier de mes souhaits. D'une sorte de quête d'absolu. Imaginons un être humain constitué de différentes strates superposées, comme autant d'aspects de son être, genre mille-feuille vivant On puise dans les premières, les plus superficielles pour les échanges anodins ou conventionnels du quotidien (politesse, rapports de voisinage, collègues...). Et plus on va en profondeur, plus restreint est le nombre de personnes à y avoir accès. Y en même certaines auxquelles personne n'a accès du tout! Les personnes avec qui j'ai eu ce genre d'attitude sont celles à qui je m'identifie (à moins qu'elles ne m'intimident mais là, la raison est toute autre ) dans ce cas précis c'était un rapport d'identification. Je pense que ce qui m'animait en premier lieu c'était l'envie de faire part à ce garçon de toute l'étendue de ce qu'on avait en commun et "toute l'étendue" ben ça va chercher dans les couches du dessous, très très loin sous les autres (pas de quote et de sous-entendus vicelards svp ) D'où une certaine méfiance qui me pousse à pas mal observer, sous-peser, considérer dans mon coin avant de savoir si je peux "lever la herse". Le seul fait de ne plus avoir la personne en vue ensuite doit faciliter la chose et me permettre de ne pas affronter les réactions immédiates lisibles dans les expressions du visage. Ca rejoint ce que disait Cathoo par rapport à la nécessité d'expliciter les choses sans être interrompue. Sinon je risque d'adapter mon discours aux réactions que j'ai en face de moi par souci de ne pas déplaire et là ça fout tout en l'air.
Ca n'est pas sans me rappeler une certaine politique relative à une certaine présentation d'ailleurs
Vous avez vachement fait avancer le schmilblik !!!! Qu'est-ce que j'ai bien fait de poster en fin de compte.
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
Danie a écrit:Qu'est-ce que j'ai bien fait de poster en fin de compte.
Bah voui ! Alors continue, c'est un vrai plaisir de te lire !
Par contre, je suis désolé de ne pouvoir rebondir sur ce que tu viens d'écrire... j'ai les pensées qui se barrent dans tous les sens et je serais bien incapable de rédiger un message clair qui ressemble à quelque chose...
Invité- Invité
Re: L'effet Alex.
Une camomille et au lit!!!! lol
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
Non, un grog et au lit !
(bon, j'arrête de parasiter ton post... Bonne nuit !)
(bon, j'arrête de parasiter ton post... Bonne nuit !)
Invité- Invité
Re: L'effet Alex.
Ce ne serait donc pas de la timidité mais plutôt une peur de montrer qui tu es réellement, de faire découvrir à certaine personne ce qu'il se "cache derrière la vitrine"?
Alex- Messages : 47
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 36
Localisation : Paris
Re: L'effet Alex.
Alex a écrit:Ce ne serait donc pas de la timidité mais plutôt une peur de montrer qui tu es réellement, de faire découvrir à certaine personne ce qu'il se "cache derrière la vitrine"?
J'entends plutôt la peur de la séparation comme cité ci-dessous:
Danie a écrit:Il y a clairement une angoisse de la séparation/fin (même si le mot me paraît excessivement fort).
Une fois qu'on s'est attaché, qu'on en fusion avec l'autre, que les deux se connaissent du fin fond de leur coeur, l'idée de séparation est presque intolérable, c'est comme si une partie de nous était arrachée, déchirée, et on la sent venir cette séparation quand on commence à s'attacher réellement... pourquoi donc?
Pourquoi l'idée de la fin ou de la mort est-elle si proche du commencement?
Enfin bon je me trompe peut-être complètement, c'est toi Danie qui le sait.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'effet Alex.
Alex a écrit:Ce ne serait donc pas de la timidité mais plutôt une peur de montrer qui tu es réellement, de faire découvrir à certaine personne ce qu'il se "cache derrière la vitrine"?
Mmmh je ne pense pas qu'il y ait de vitrine. Le mot vitrine sous-entend qu'il s'agirait s'une sorte de déguisement en décalage total avec le contenu pour mieux le cacher. Je ne pense pas que la surface diffère du reste chez moi. C'est juste qu'à la surface il y a moins de détails, moins de subtilités, juste une vision partielle du reste.
@cathoo: ce n'est sans doute pas la seule raison, comme je l'ai dit plus haut, mais il doit y avoir de ça: la perception de la "fin" au coeur même du début. C'est une "fin" toute relative. Déjà, on parle d'amis en non de couple. Et puis c'est pas comme un deuil non plus (un vrai je veux dire). Quand on y pense la fin parait difficile à envisager, quand elle a vraiment lieu, elle est pas forcément déchirante, elle peut même apparaitre comme la suite normale des choses, ou comme temporaire. Peut-être que j'y pense trop et que par là, je "l'amplifie" et je m'en fais une idée très différente de la façon dont je vais la vivre quand elle aura lieu. Je l'imagine plus difficile à vivre qu'elle ne le sera. Puis parfois la suite se goupille très bien, comme avec cet ami là.
Donc l'appréhension tient au fait que cet ami (si je continue à faire ça) restera sans doute une exception. Parce-que cette attitude, il faut bien le reconnaître, m'apparait comme un facteur d'obstacle à la construction d'une relation potentielle.
T'imagines tu recroises quelqu'un à l'aéroport vingt ans plus tard: "Eh machin!!! T'étais dans mon cours de littérature à telle fac, t'étais toujours assis devant moi. En fait je t'ai toujours trouvé super intéressant mais je te l'ai jamais dit. T'as un mail? " Bon je force le trait bien sûr. Si on peut être sûr de soi, et de son envie de nourrir la relation d'amitié y compris quand elle est plus délicate à entretenir (à cause de la distance par exemple) on ne peut jamais être sûr de l'autre. Bon sang, plus me relis et plus j'ai l'impression que je suis aussi entrain de parler de couple
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
Danie a écrit:Bon sang, plus me relis et plus j'ai l'impression que je suis aussi entrain de parler de couple
C'est marrant, parce que c'est ce qui transparaît dans tes messages (enfin, c'est ce que je ressens)... Peut être parce que tu t'en défends justement !
En fait, en cherchant au fond de toi, n'aimerais-tu pas, qu'avec Alex, la relation soit plus amoureuse qu'amicale ? N'es-tu pas amoureuse de lui depuis le début ? (euh... tu n'es pas obligée de répondre, bien sûr... c'est juste pour que tu t'interroges... Ce serait dommage de passer aussi près de l'amour sans le voir )
Invité- Invité
Re: L'effet Alex.
Y a un post qui parle justement combien c'est difficile de faire la différence parfois entre amour et amitié et que pour plusieurs zèbres, il n'y a pas de catégories qui puissent se faire... tant que les deux personnes sont sur la même longueur d'onde, ne cherchons pas à expliquer ou à catégoriser cette relation parfois atypique, car ça nous empêcherait de vivre cette relation.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'effet Alex.
Rincemaje a écrit:Danie a écrit:Bon sang, plus me relis et plus j'ai l'impression que je suis aussi entrain de parler de couple
C'est marrant, parce que c'est ce qui transparaît dans tes messages (enfin, c'est ce que je ressens)... Peut être parce que tu t'en défends justement !
En fait, en cherchant au fond de toi, n'aimerais-tu pas, qu'avec Alex, la relation soit plus amoureuse qu'amicale ? N'es-tu pas amoureuse de lui depuis le début ? (euh... tu n'es pas obligée de répondre, bien sûr... c'est juste pour que tu t'interroges... Ce serait dommage de passer aussi près de l'amour sans le voir )
La vie de ma mère!!!! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON D'ailleurs plus aucun problème ne se pose avec lui par rapport à ce côté "rétroactif" justement. Il est dans mon FB, mon répertoire, mon msn... D'ailleurs quand je disais que j'avais l'impression de parler de couple, je ne parlais pas de lui spécifiquement. Je relisais certaines parties assez générales et les termes me semblaient s'y appliquer aussi. Je pense que ça révèle surtout que je pense les deux relations sur le même mode. Enfin on dirait quoi. Enfin bref, bon ça suffit, faut bien que je garde un jardin secret aussi
Dernière édition par Danie le Ven 18 Nov 2011 - 14:20, édité 3 fois
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
J'ai édité pour mieux riposter!
Je sens que je vais être taxée de mauvaise foi abyssale mais sérieusement non. Si c'était le cas j'aurais JAMAIS osé poster.
Il est entrain de venir marrant ce topic cela dit
Je rigolerai beaucoup moins quand il tombera p-ê dessus (j'ai parlé du forum sans en donner le nom).
Si tu fais capoter 3 ans d'amitié indéfectible Rincemaje, j'te préviens t'iras plaider ma cause et au trot !!!
*en ajoutant bien sûr que c'est entièrement ta faute... (mais cmt on fait pr écrire en tous petits caractères bon sang!!!)
Je sens que je vais être taxée de mauvaise foi abyssale mais sérieusement non. Si c'était le cas j'aurais JAMAIS osé poster.
Il est entrain de venir marrant ce topic cela dit
Je rigolerai beaucoup moins quand il tombera p-ê dessus (j'ai parlé du forum sans en donner le nom).
Si tu fais capoter 3 ans d'amitié indéfectible Rincemaje, j'te préviens t'iras plaider ma cause et au trot !!!
*en ajoutant bien sûr que c'est entièrement ta faute... (mais cmt on fait pr écrire en tous petits caractères bon sang!!!)
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
Et pourquoi ? c'est honteux d'être amoureux ! (en plus on ne le connait pas...)Danie a écrit:
Si c'était le cas j'aurais JAMAIS osé poster.
Ok, je le ferai ! Mais quand même, c'est toi qui a commencé en écrivant toutes ces choses sur votre... couple !Danie a écrit:
Je rigolerai beaucoup moins quand il tombera p-ê dessus (j'ai parlé du forum sans en donner le nom).
Si tu fais capoter 3 ans d'amitié indéfectible Rincemaje, j'te préviens t'iras plaider ma cause et au trot !!!
Il faut appuyer tout doucement sur les touches de ton clavier...Danie a écrit:
(mais cmt on fait pr écrire en tous petits caractères bon sang!!!)
- Spoiler:
- Plus sérieusement (si, si...), avant d'envoyer ton message, clique sur "Prévisualiser". Tu auras plein d'options supplémentaires !
Invité- Invité
Re: L'effet Alex.
Rincemaje a écrit:Et pourquoi ? c'est honteux d'être amoureux ! (en plus on ne le connait pas...)Danie a écrit:
Si c'était le cas j'aurais JAMAIS osé poster.
Bah c'est comme ça qu'esstuveukchteudise
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: L'effet Alex.
[quote="Rincemaje"]
Mdrr Allons, une petite fuite en pensée : pfuiit. Et c'est fini. Criiic. La roue est bloquée.
Danie a écrit:sur ce que tu viens d'écrire... j'ai les pensées qui se barrent dans tous les sens et je serais bien incapable de rédiger un message clair qui ressemble à quelque chose...
Mdrr Allons, une petite fuite en pensée : pfuiit. Et c'est fini. Criiic. La roue est bloquée.
AlphaCentauri- Messages : 138
Date d'inscription : 29/09/2011
Re: L'effet Alex.
ouh la, ça me parle beaucoup tout ce que tu dis, ça me ramène tellement de souvenirs que je ne saurais même pas quoi répondre, par quoi commencer, comment trier mes idées... sauf en ayant beaucoup beaucoup de temps et je n'en ai pas... Et je n'ai pas non plus eu le temps de lire toutes les réponses...
des pistes (de ma propre expérience, ce n'est peut-être pas pareil pour toi) :
peur d'une déception : celui que j'imaginais être ainsi ne l'est pas...
peur d'une rupture donc anticipation de la souffrance par la mise en échec...
peur d'une relation trop intense à gérer émotionnellement...
peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'on imagine que l'autre espère...
je compatis en tous cas
des pistes (de ma propre expérience, ce n'est peut-être pas pareil pour toi) :
peur d'une déception : celui que j'imaginais être ainsi ne l'est pas...
peur d'une rupture donc anticipation de la souffrance par la mise en échec...
peur d'une relation trop intense à gérer émotionnellement...
peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'on imagine que l'autre espère...
je compatis en tous cas
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
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