Le désir, piège de l'inconscient?
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isadora
RonaldMcDonald
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Le désir, piège de l'inconscient?
Bonjour tout le monde.
J'ouvre un topic autour d'une réflexion qui commence à aboutir en moi, qui remet pas mal de choses en question et qui part d'un constat sur ma propre expérience.
J'ai remarqué à la longue que j'avais tendance à éprouver du désir pour un type de femmes qui m'était extrêmement toxique. C'est notamment suite à un échange très intense avec un psychologue à la retraite rencontré par hasard et qui est rapidement devenu un ami, que j'ai réalisé cela (grâce à son aide). Il a tout de suite fait le lien entre le genre de femmes qui avait tendance à m'attirer et l'influence délétère qu'a pu avoir ma mère sur ma vie d'adulte, chose que j'aurais eu bien du mal à voir par moi même.
En effet, je suis spontanément attiré par un certain type de femme qui ne peut que m'entraîner dans des sales histoires. J'ai tendance à succomber aux femmes sur lesquelles je peux facilement projeter un idéal qui va venir combler des lacunes profondément ancrées dans mon inconscient et qui sont liées à mon enfance et les femmes en question sont systématiquement des femmes de pouvoir, ambitieuses et avides d'une reconnaissance que je ne demande qu'à donner. Alors qu'en tant qu'adulte je suis parfaitement conscient que je dois me méfier de ce type de personne, c'est plus fort que moi, mon désir penche pour le danger, voir pour l'impossibilité. C'est toujours le fantasme et les projections qui l'emportent sur la raison et la réalité du présent.
Depuis cette pris de conscience, j'ai réalisé que dans mon parcours j'avais plusieurs fois rencontré des femmes qui m'avaient laissé totalement indifférent alors qu'elles correspondaient beaucoup mieux à ce que je valorise et recherche consciemment. Certaines d'entre elles m'ont même témoigné de l'intérêt assez ouvertement mais je n'y avais juste pas prêté attention sur le moment. Le psychiatre a la retraite avec qui j'ai longuement échangé à ce sujet récemment m'avait assuré que lorsque je prendrais vraiment conscience de l'illusion générée par le désir que j'avais tendance à entretenir de façon passive envers un certain type de femme toxique pour, alors celles avec lesquelles il m'est possible de construire quelque chose allaient cesser d'être invisible et j'allais réaliser qu'elles sont bien plus nombreuses que je ne le pense.
Je ne pense pas en être arrivé là, mais ça m'a pas mal travaillé. Suffisamment pour que j'essaye de sonder mon passé pour tenter d'y déceler la trace de ce fameux type de femme réellement compatible et qui était supposément invisibilisé par celles qui nourrissaient un fantasme à côté de la plaque (et qui m'exposait à toute sorte de désillusion). Et je crois avoir trouvé, il y a parmi un certain groupe d'amis très étendu avec lesquels on se réunit une ou deux fois par ans, une femme en particulier que je connais assez peu, avec laquelle je passe toujours un moment à discuter en tête à tête au cours de ces soirées, à laquelle je ne trouve vraiment que des qualités et qui pourtant ne suscite en moi aucun désir spontané. Chaque fois qu'on se réunit avec cette grande ribambelle de copains, je me retrouve avec elle à un moment de la soirée où on prend des nouvelles l'un de l'autre, mais nous n'échangeons pas plus que cela en dehors de ces moments. La dernière fois que je l'ai vue c'était à un mariage et elle m'a carrément invité à venir la voir à Lille à l'occasion, ce à quoi j'ai répondu "oui, pourquoi pas!" sans trop le penser et sans trop prendre sa proposition au sérieux non plus. Quand j'y repense maintenant, les dernières fois qu'on s'est vu elle m'a toujours montré de l'intérêt et je n'y ai même pas prêté attention, alors que c'est juste un amour cette femme. Elle est attentive, douce, raffinée, d'une sincérité absolue et très ouverte d'esprit. Chaque fois que j'ai échangé avec elle ce fut un réel plaisir, d'autant qu'elle est médecin en cours de spécialisation en psychiatrie donc aisément passionnante dans une discussion. Mais voilà, elle n'éveille aucun désir en moi. C'est à postériori, en m'interrogeant sur l'éventuelle illusion créée par mon désir inconscient que j'ai repensé à elle avec un certain regret, celui de ne pas être spontanément attiré par une femme comme elle.
Je me suis déjà rendu malade de désir pour des nanas insignifiantes et totalement creuses qui savaient juste soigner les apparences, comme un gros benêt, alors qu'une femme que je fréquente occasionnellement depuis des années et qui possède toutes les qualités que je recherche et ne trouve nulle part laisse mon désir entièrement de marbre. Je pense que je suis loin d'être le seul concerné par ce phénomène. Je pense qu'il est difficile mais possible d'y remédier en conscientisant les raisons qui orientent le désir de telle sorte qu'il nous incite à répéter inlassablement les mêmes schémas dysfonctionnels.
Qu'en pensez-vous? Peut-être avez vous, vous aussi, du remettre en question votre désir à un moment de votre vie pour avancer? Peut-être que je me leurre en imaginant qu'on puisse travailler dans ce sens? Peut-être que vous avez des conseils à donner ou des expériences à partager à ce propos?
J'ouvre un topic autour d'une réflexion qui commence à aboutir en moi, qui remet pas mal de choses en question et qui part d'un constat sur ma propre expérience.
J'ai remarqué à la longue que j'avais tendance à éprouver du désir pour un type de femmes qui m'était extrêmement toxique. C'est notamment suite à un échange très intense avec un psychologue à la retraite rencontré par hasard et qui est rapidement devenu un ami, que j'ai réalisé cela (grâce à son aide). Il a tout de suite fait le lien entre le genre de femmes qui avait tendance à m'attirer et l'influence délétère qu'a pu avoir ma mère sur ma vie d'adulte, chose que j'aurais eu bien du mal à voir par moi même.
En effet, je suis spontanément attiré par un certain type de femme qui ne peut que m'entraîner dans des sales histoires. J'ai tendance à succomber aux femmes sur lesquelles je peux facilement projeter un idéal qui va venir combler des lacunes profondément ancrées dans mon inconscient et qui sont liées à mon enfance et les femmes en question sont systématiquement des femmes de pouvoir, ambitieuses et avides d'une reconnaissance que je ne demande qu'à donner. Alors qu'en tant qu'adulte je suis parfaitement conscient que je dois me méfier de ce type de personne, c'est plus fort que moi, mon désir penche pour le danger, voir pour l'impossibilité. C'est toujours le fantasme et les projections qui l'emportent sur la raison et la réalité du présent.
Depuis cette pris de conscience, j'ai réalisé que dans mon parcours j'avais plusieurs fois rencontré des femmes qui m'avaient laissé totalement indifférent alors qu'elles correspondaient beaucoup mieux à ce que je valorise et recherche consciemment. Certaines d'entre elles m'ont même témoigné de l'intérêt assez ouvertement mais je n'y avais juste pas prêté attention sur le moment. Le psychiatre a la retraite avec qui j'ai longuement échangé à ce sujet récemment m'avait assuré que lorsque je prendrais vraiment conscience de l'illusion générée par le désir que j'avais tendance à entretenir de façon passive envers un certain type de femme toxique pour, alors celles avec lesquelles il m'est possible de construire quelque chose allaient cesser d'être invisible et j'allais réaliser qu'elles sont bien plus nombreuses que je ne le pense.
Je ne pense pas en être arrivé là, mais ça m'a pas mal travaillé. Suffisamment pour que j'essaye de sonder mon passé pour tenter d'y déceler la trace de ce fameux type de femme réellement compatible et qui était supposément invisibilisé par celles qui nourrissaient un fantasme à côté de la plaque (et qui m'exposait à toute sorte de désillusion). Et je crois avoir trouvé, il y a parmi un certain groupe d'amis très étendu avec lesquels on se réunit une ou deux fois par ans, une femme en particulier que je connais assez peu, avec laquelle je passe toujours un moment à discuter en tête à tête au cours de ces soirées, à laquelle je ne trouve vraiment que des qualités et qui pourtant ne suscite en moi aucun désir spontané. Chaque fois qu'on se réunit avec cette grande ribambelle de copains, je me retrouve avec elle à un moment de la soirée où on prend des nouvelles l'un de l'autre, mais nous n'échangeons pas plus que cela en dehors de ces moments. La dernière fois que je l'ai vue c'était à un mariage et elle m'a carrément invité à venir la voir à Lille à l'occasion, ce à quoi j'ai répondu "oui, pourquoi pas!" sans trop le penser et sans trop prendre sa proposition au sérieux non plus. Quand j'y repense maintenant, les dernières fois qu'on s'est vu elle m'a toujours montré de l'intérêt et je n'y ai même pas prêté attention, alors que c'est juste un amour cette femme. Elle est attentive, douce, raffinée, d'une sincérité absolue et très ouverte d'esprit. Chaque fois que j'ai échangé avec elle ce fut un réel plaisir, d'autant qu'elle est médecin en cours de spécialisation en psychiatrie donc aisément passionnante dans une discussion. Mais voilà, elle n'éveille aucun désir en moi. C'est à postériori, en m'interrogeant sur l'éventuelle illusion créée par mon désir inconscient que j'ai repensé à elle avec un certain regret, celui de ne pas être spontanément attiré par une femme comme elle.
Je me suis déjà rendu malade de désir pour des nanas insignifiantes et totalement creuses qui savaient juste soigner les apparences, comme un gros benêt, alors qu'une femme que je fréquente occasionnellement depuis des années et qui possède toutes les qualités que je recherche et ne trouve nulle part laisse mon désir entièrement de marbre. Je pense que je suis loin d'être le seul concerné par ce phénomène. Je pense qu'il est difficile mais possible d'y remédier en conscientisant les raisons qui orientent le désir de telle sorte qu'il nous incite à répéter inlassablement les mêmes schémas dysfonctionnels.
Qu'en pensez-vous? Peut-être avez vous, vous aussi, du remettre en question votre désir à un moment de votre vie pour avancer? Peut-être que je me leurre en imaginant qu'on puisse travailler dans ce sens? Peut-être que vous avez des conseils à donner ou des expériences à partager à ce propos?
Invité- Invité
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Ma situation est trop éloignée de la tienne pour donner des conseils directs. Néanmoins, sur l'idée de base, je ne peux que plussoyer. On est tous victimes de notre inconscient. Et on va tous chercher des choses que nos expériences passées
J'ai tendance à dire qu'une fille dit vouloir un mec, en veut un autre, serait mieux avec un troisième, et sortira avec un quatrième. Nous les mecs en sommes au même point, plus ou moins, avec assez peu de différences, finalement.
Mon expérience à moi, c'est que la plupart des filles avec qui j'ai senti que j'avais une chance (je ne dis pas que j'en avais une, j'ai dit que j'en avais senti une), avaient une certaine image chaste de l'homme idéal. Ca couvrait deux profils principaux (pour l'une d'entre elle, je ne sais pas, si ç se trouve, les deux) :
(1) la religieuse qui prend les enseignements de chasteté de sa religion trop au sérieux (ma femme, entre autres). Les très religieuses qui aiment la bite, il y en a beaucoup (et c'est leur droit le plus strict, je ne juge pas), mais je n'ai jamais noté chez elles d'intérêt pour MA bite.
(2) la victime de brutalités masculines (de simples intimidations jusqu'au viol en réunion), comme mon ex, qui préfère un mec pas viril, par terreur acquise de la virilité.
Mais, et c'est là que j'apprécie ton intervention, c'est mon ressenti. Est-ce que c'est la réalité? En fait, j'ai beaucoup de mal à savoir. Je suis à peu près certain de l'intérêt de ces dames (je suis sorti avec deux, et les autres, ça aurait pu se faire, si j'avais été moins cruche; et la barre n'était jamais bien haute. Pour une des religieuses, je pense avoir d'ailleurs échappé à un accident industriel, je l'ai croisé quelques années plus tard, et, euh, ben, oui, j'ai évité).
Mais les autres? Est-ce qu'il y en avait dans toutes celles que j'ai croisé, au lycée, en école d'ingé, au taf, en vacances, qui auraient bien aimé le petit gars gentillet avec de gros résultats scolaires, puis plus tard avec une situation économique honnête? Et que je n'ai pas su percevoir? C'est bien possible. Certainement pas une majorité (la virilité pure attire beaucoup, et je ne colle pas au profil), mais j'ai pu rater des gemmes.
Et pourquoi? Ben, sans doute comme toi, question de modèles. J'étais un gamin solitaire, seul au milieu des adultes dans une église catholique (que je qualifierait de gentillette, mais on y parlait pas de débauche, évidemment), ou a prendre les sermons de mon arrière grand mère sur la nécessité d'une vie pure (je n'ai compris que bien après qu'elle vivait dans le péché, la femme du patron qui s'était barrée avec un ouvrier, un mec très bien, par ailleurs, un peu mon deuxième père, mais pas du genre à prôner la débauche non plus, il semble que c'est le seul amour de sa vie, il avait pas loin de 40 ans quand ils ont fait le coup, et c'est une de mes références masculines).
Tout ça pour dire que j'ai appris, comme toi, à regarder certains indices, et pas d'autres. Pas du tout les mêmes que toi on a pas du tout le même passé. Mais le mécanisme de fond est le même. Après, je suis marié, et je n'ai certainement pas la bande passante émotionnelle pour une affaire extra-conjugale. Donc le sujet est moins important pour moi, même si mon mariage n'est pas, euh, optimal. Malgré tout, j'aime comprendre, et j'aimerais remarquer plus facilement ce genre de choses, ne serait-ce que pour éviter de faire des bourdes. une dame qui s'intéresse à moi, si je l'ignore sans la remarquer, je peux lui faire pas mal de dégâts. C'est peut-être déjà arrivé. Ce n'est pas de ma faute, mais si je pouvais éviter la prochaine fois...
J'ai tendance à dire qu'une fille dit vouloir un mec, en veut un autre, serait mieux avec un troisième, et sortira avec un quatrième. Nous les mecs en sommes au même point, plus ou moins, avec assez peu de différences, finalement.
Mon expérience à moi, c'est que la plupart des filles avec qui j'ai senti que j'avais une chance (je ne dis pas que j'en avais une, j'ai dit que j'en avais senti une), avaient une certaine image chaste de l'homme idéal. Ca couvrait deux profils principaux (pour l'une d'entre elle, je ne sais pas, si ç se trouve, les deux) :
(1) la religieuse qui prend les enseignements de chasteté de sa religion trop au sérieux (ma femme, entre autres). Les très religieuses qui aiment la bite, il y en a beaucoup (et c'est leur droit le plus strict, je ne juge pas), mais je n'ai jamais noté chez elles d'intérêt pour MA bite.
(2) la victime de brutalités masculines (de simples intimidations jusqu'au viol en réunion), comme mon ex, qui préfère un mec pas viril, par terreur acquise de la virilité.
Mais, et c'est là que j'apprécie ton intervention, c'est mon ressenti. Est-ce que c'est la réalité? En fait, j'ai beaucoup de mal à savoir. Je suis à peu près certain de l'intérêt de ces dames (je suis sorti avec deux, et les autres, ça aurait pu se faire, si j'avais été moins cruche; et la barre n'était jamais bien haute. Pour une des religieuses, je pense avoir d'ailleurs échappé à un accident industriel, je l'ai croisé quelques années plus tard, et, euh, ben, oui, j'ai évité).
Mais les autres? Est-ce qu'il y en avait dans toutes celles que j'ai croisé, au lycée, en école d'ingé, au taf, en vacances, qui auraient bien aimé le petit gars gentillet avec de gros résultats scolaires, puis plus tard avec une situation économique honnête? Et que je n'ai pas su percevoir? C'est bien possible. Certainement pas une majorité (la virilité pure attire beaucoup, et je ne colle pas au profil), mais j'ai pu rater des gemmes.
Et pourquoi? Ben, sans doute comme toi, question de modèles. J'étais un gamin solitaire, seul au milieu des adultes dans une église catholique (que je qualifierait de gentillette, mais on y parlait pas de débauche, évidemment), ou a prendre les sermons de mon arrière grand mère sur la nécessité d'une vie pure (je n'ai compris que bien après qu'elle vivait dans le péché, la femme du patron qui s'était barrée avec un ouvrier, un mec très bien, par ailleurs, un peu mon deuxième père, mais pas du genre à prôner la débauche non plus, il semble que c'est le seul amour de sa vie, il avait pas loin de 40 ans quand ils ont fait le coup, et c'est une de mes références masculines).
Tout ça pour dire que j'ai appris, comme toi, à regarder certains indices, et pas d'autres. Pas du tout les mêmes que toi on a pas du tout le même passé. Mais le mécanisme de fond est le même. Après, je suis marié, et je n'ai certainement pas la bande passante émotionnelle pour une affaire extra-conjugale. Donc le sujet est moins important pour moi, même si mon mariage n'est pas, euh, optimal. Malgré tout, j'aime comprendre, et j'aimerais remarquer plus facilement ce genre de choses, ne serait-ce que pour éviter de faire des bourdes. une dame qui s'intéresse à moi, si je l'ignore sans la remarquer, je peux lui faire pas mal de dégâts. C'est peut-être déjà arrivé. Ce n'est pas de ma faute, mais si je pouvais éviter la prochaine fois...
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
c'est l'histoire d'une jolie chemise en soie à manches longues achetée il y a quelques années, un rêve de longue date qui devenait réalité dans la boutique chic de la rue Edouard Herriot.
portée avec un grand plaisir, lavée avec attention à la main, séchée sur cintre, et puis un jour, crac, un grand mouvement génère une petite déchirure dans le dos.
qu'à cela ne tienne, la chemise est conservée dans le placard parce que la soie, c'est précieux, une bonne couturière pourrait sans doute la réparer.
deux ou trois ans plus tard, ce matin même, je me décide à m'en séparer, pour faire de la place. et par acquis de conscience ou simple réflexe de tri, je regarde l'étiquette : 60% viscose, 20% polyamide, 20% soie.
le désir, piège de l'inconscient.
portée avec un grand plaisir, lavée avec attention à la main, séchée sur cintre, et puis un jour, crac, un grand mouvement génère une petite déchirure dans le dos.
qu'à cela ne tienne, la chemise est conservée dans le placard parce que la soie, c'est précieux, une bonne couturière pourrait sans doute la réparer.
deux ou trois ans plus tard, ce matin même, je me décide à m'en séparer, pour faire de la place. et par acquis de conscience ou simple réflexe de tri, je regarde l'étiquette : 60% viscose, 20% polyamide, 20% soie.
le désir, piège de l'inconscient.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Je me reconnais parfaitement dans ce que tu décris Vbgass. Je ne catalogue pas ça dans la catégorie "désir" mais reproduction d'un schéma inconscient. Je me suis vue moi aussi ne pas parvenir à m'intéresser amoureusement à des hommes vraiment biens et avoir la tête qui tourne pour des hommes qui ne me respectaient pas et n'avaient pas les valeurs que pourtant je chérie.
Je suis parvenue à deux conclusions:
- notre inconscient nous pousse vers ce qu'on connait, car le connu est rassurant, même si ce qu'on connait est mauvais pour nous. En d'autres termes, si tu as vécu dans l'enfance d'une construction affective défaillante, tu vas aller vers des histoires amoureuses qui la reproduisent dans le système d'attachement dysfonctionnel que ces relations constituaient (figure d'attachement ambivalente, évitante etc)
- quand on a une estime de soi fragile voir inexistante, notre inconscient est persuadé qu'on ne "mérite" pas d'être aimé. Cette croyance erronée va chercher la confirmation en nous poussant vers des relations toxiques qui nous démontrerons que nous ne sommes effectivement pas aimable, nous empêcher de nous en sortir (dès lors qu'on ne mérite pas mieux, on s'en satisfait) et nous conduire à saborder les belles relations (car elles invalident la fausse croyance).
Donc oui, pour construire une belle relation d'amour sincère avec autrui, il faut d'abord parvenir à guérir les dysfonctionnements de l'attachement lié à la construction de l'enfance pour enfin s'aimer suffisamment soi-même de manière saine... et ce n'est pas simple!
Je suis parvenue à deux conclusions:
- notre inconscient nous pousse vers ce qu'on connait, car le connu est rassurant, même si ce qu'on connait est mauvais pour nous. En d'autres termes, si tu as vécu dans l'enfance d'une construction affective défaillante, tu vas aller vers des histoires amoureuses qui la reproduisent dans le système d'attachement dysfonctionnel que ces relations constituaient (figure d'attachement ambivalente, évitante etc)
- quand on a une estime de soi fragile voir inexistante, notre inconscient est persuadé qu'on ne "mérite" pas d'être aimé. Cette croyance erronée va chercher la confirmation en nous poussant vers des relations toxiques qui nous démontrerons que nous ne sommes effectivement pas aimable, nous empêcher de nous en sortir (dès lors qu'on ne mérite pas mieux, on s'en satisfait) et nous conduire à saborder les belles relations (car elles invalident la fausse croyance).
Donc oui, pour construire une belle relation d'amour sincère avec autrui, il faut d'abord parvenir à guérir les dysfonctionnements de l'attachement lié à la construction de l'enfance pour enfin s'aimer suffisamment soi-même de manière saine... et ce n'est pas simple!
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Bonjour.
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites.
En ce qui me concerne, je suis dans la même situation que Vbgass, suite à une influence maternelle "toxique", je suis "hypnotisé" par de splendides créatures qui ferait fuir un homme Lambda, j'ai d’ailleurs vécu avec l'une d'entre-elles 20 années dont les 4 dernières ont failli avoir ma peau.
Je précise qu'elles me captent tout aussi aisément, et cela le temps d'un battement de cils, comme quoi, c'est un lien invisible, magnétique, énergétique....Peut-être même spirituel.
Je suis donc allé au devant du problème en fonçant tout droit vers les plus "destructrices" d'entre-elles, celles qui lorsque je suis assis à coté d'elles, m'offrent la merveilleuse sensation d'être exactement à l'endroit où je dois être.
Mes amis, parents, me voient inconscient et ne comprennent pas ma manœuvre, mais ils sont subjugués par la complicité que je peux avoir avec elles, subjugués par les fou-rires qui nous animent lorsque nous sommes seuls ensemble à nous taquiner.
Un merveilleux respect est né entre nous ( Amour ), et cela grâce à une sincérité aussi tranchante qu'une lame japonaise, une authenticité et une lucidité permanente, assaisonnée d'une chasteté à toutes épreuves, car bien souvent, elles estiment qu'après avoir succombé à leurs charmes, le "prétendant" est acquis et sa "valeur humaine" n'apparait plus sur l'affichage de la bourse de Tokyo.
Elles dévoilent la totalité de leurs charmes, supervisent et constatent les effets qu'ils peuvent avoir sur les personnes qui nous entourent afin de s’assurer qu'elles donnent bien le maximum de leur talents de séductrices infaillibles, elles adorent faire cela, et je les trouvent absolument splendides.
Cependant, à la moindre négligence de ma part, elles prennent le dessus, et c'est là que tout ce joue, les négligences, les carences et l’insouciance ne sont pas invitée à la fête.
Elles m'ont enseigné à RESISTER à leur "enchantement", à leur sensualité, à leur sourire, afin que je puisse les considérer comme des "Femmes" ayant une personnalité propre, et non pas comme un "sucre d'orge" disposé à se faire dévoré. Et c'est probablement cela qui a du leur arriver à un moment inapproprié de leur existence, désolé pour elles.
De mon coté, j'essaye de leur faire comprendre que le fait d'être irrésistibles ne leur donnent pas le droit d'abuser de leurs charmes pour obtenir ce qu'elles souhaitent de la part d'une gente masculine inexpérimentée, que tôt ou tard, comme elles ont dû le constater par elles-même auparavant, l'équilibre des choses se rétablit aussi simplement que le niveau de la mer, et c'est loin d'être simple pour elles, qui ont toujours été belles.
Envisager de me mettre en couple avec l'une d'entre-elles ne traverse pas mon esprit, trop de blessures à guérir dans un délai trop court, par contre, si je devais traverser une contrée hostile ou une période vraiment difficile, elles seraient idéales, elles sont courageuses et invincibles dans l'épreuve.
Et je les admirent au plus haut point.
Agréable soirée à vous.
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites.
En ce qui me concerne, je suis dans la même situation que Vbgass, suite à une influence maternelle "toxique", je suis "hypnotisé" par de splendides créatures qui ferait fuir un homme Lambda, j'ai d’ailleurs vécu avec l'une d'entre-elles 20 années dont les 4 dernières ont failli avoir ma peau.
Je précise qu'elles me captent tout aussi aisément, et cela le temps d'un battement de cils, comme quoi, c'est un lien invisible, magnétique, énergétique....Peut-être même spirituel.
Je suis donc allé au devant du problème en fonçant tout droit vers les plus "destructrices" d'entre-elles, celles qui lorsque je suis assis à coté d'elles, m'offrent la merveilleuse sensation d'être exactement à l'endroit où je dois être.
Mes amis, parents, me voient inconscient et ne comprennent pas ma manœuvre, mais ils sont subjugués par la complicité que je peux avoir avec elles, subjugués par les fou-rires qui nous animent lorsque nous sommes seuls ensemble à nous taquiner.
Un merveilleux respect est né entre nous ( Amour ), et cela grâce à une sincérité aussi tranchante qu'une lame japonaise, une authenticité et une lucidité permanente, assaisonnée d'une chasteté à toutes épreuves, car bien souvent, elles estiment qu'après avoir succombé à leurs charmes, le "prétendant" est acquis et sa "valeur humaine" n'apparait plus sur l'affichage de la bourse de Tokyo.
Elles dévoilent la totalité de leurs charmes, supervisent et constatent les effets qu'ils peuvent avoir sur les personnes qui nous entourent afin de s’assurer qu'elles donnent bien le maximum de leur talents de séductrices infaillibles, elles adorent faire cela, et je les trouvent absolument splendides.
Cependant, à la moindre négligence de ma part, elles prennent le dessus, et c'est là que tout ce joue, les négligences, les carences et l’insouciance ne sont pas invitée à la fête.
Elles m'ont enseigné à RESISTER à leur "enchantement", à leur sensualité, à leur sourire, afin que je puisse les considérer comme des "Femmes" ayant une personnalité propre, et non pas comme un "sucre d'orge" disposé à se faire dévoré. Et c'est probablement cela qui a du leur arriver à un moment inapproprié de leur existence, désolé pour elles.
De mon coté, j'essaye de leur faire comprendre que le fait d'être irrésistibles ne leur donnent pas le droit d'abuser de leurs charmes pour obtenir ce qu'elles souhaitent de la part d'une gente masculine inexpérimentée, que tôt ou tard, comme elles ont dû le constater par elles-même auparavant, l'équilibre des choses se rétablit aussi simplement que le niveau de la mer, et c'est loin d'être simple pour elles, qui ont toujours été belles.
Envisager de me mettre en couple avec l'une d'entre-elles ne traverse pas mon esprit, trop de blessures à guérir dans un délai trop court, par contre, si je devais traverser une contrée hostile ou une période vraiment difficile, elles seraient idéales, elles sont courageuses et invincibles dans l'épreuve.
Et je les admirent au plus haut point.
Agréable soirée à vous.
Amarante- Messages : 116
Date d'inscription : 03/01/2016
Age : 56
Localisation : A l'est d'Eden
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Le désir, piège de l'inconscient > le plaisir, siège de l'un conscient.
Lopoverem- Messages : 252
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
wikisocion.github.io/content/romance_styles.html
Elle, aggressor; toi, victim.
Elle, aggressor; toi, victim.
Dernière édition par persntm 2 le Lun 1 Mai 2023 - 0:16, édité 1 fois (Raison : 2 g à aggressor)
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Ces personnes blessées sont capables de déposer les armes et d'offrir le meilleur d'elles-même devant une personne qui se trouvent au delà de leur rayon d'action et qu'elles ne peuvent par conséquent pas détruire.
Une victime hors de portée de son agresseur perd son statut de proie, et peut se transformer en ''sage expérimenté'', en ''maître thérapeute'', ou demeurer une proie marquée par la victimisation, au choix.
Il existe une thérapie pour chacun de nous, la découvrir permet de se libérer.
D'où l'importance de ne pas les juger, car elles sont nos sœurs, par la matière qui les composent, l'énergie qui les animent et le mental qui les subliment.
Une victime hors de portée de son agresseur perd son statut de proie, et peut se transformer en ''sage expérimenté'', en ''maître thérapeute'', ou demeurer une proie marquée par la victimisation, au choix.
Il existe une thérapie pour chacun de nous, la découvrir permet de se libérer.
D'où l'importance de ne pas les juger, car elles sont nos sœurs, par la matière qui les composent, l'énergie qui les animent et le mental qui les subliment.
Amarante- Messages : 116
Date d'inscription : 03/01/2016
Age : 56
Localisation : A l'est d'Eden
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Ah ok, tu as rebondi sur les mots victime et agresseur.Amarante a écrit:Ces personnes blessées sont capables de déposer les armes et d'offrir le meilleur d'elles-même devant une personne qui se trouvent au delà de leur rayon d'action et qu'elles ne peuvent par conséquent pas détruire.
Une victime hors de portée de son agresseur perd son statut de proie, et peut se transformer en ''sage expérimenté'', en ''maître thérapeute'', ou demeurer une proie marquée par la victimisation, au choix.
Il existe une thérapie pour chacun de nous, la découvrir permet de se libérer.
D'où l'importance de ne pas les juger, car elles sont nos sœurs, par la matière qui les composent, l'énergie qui les animent et le mental qui les subliment.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
''Rebondir'' n'est pas l'objectif, l'objectif est de démontrer qu'il y a une ''complicité initiale'' (désir) entre l'agresseur et la victime, entre le pervers et le HP, entre le haut et le bas, la droite et la gauche, la clarté et l'obscurité, ect...
La souffrance existe pour nous guider vers moins de souffrance, le froid existe pour nous guider vers moins de froid, donc vers plus de chaleur, et vice-versa, tout évolue constamment et nous n'avons pas d'autres choix que d'évoluer avec, et se positionner soi-même en ''observateur'' de sa propre nature et de toutes autres natures nous permet de statuer raisonnablement sur ce qui semble être le plus approprié pour nous, c'est un travail harassant de toute une vie qui nous offre au final une satisfaction d'avoir œuvrer au mieux de nos capacités, de s'être surpassé.
La relation entre les enfants et les parents est un bon exemple, tous ont besoin les uns des autres, tous se surpassent pour séduire l'autre, pour maîtriser l'autre, pour élever l'autre, et tous se sentent honteux un jour ou l'autre de n'avoir pas été à la hauteur, et c'est à ce moment-là qu'évoluer vers une meilleur version de soi-même devient une priorité absolue, pour ceux qui en ont le courage et la force, d'où la formule ''un boulot harassant''.
La souffrance existe pour nous guider vers moins de souffrance, le froid existe pour nous guider vers moins de froid, donc vers plus de chaleur, et vice-versa, tout évolue constamment et nous n'avons pas d'autres choix que d'évoluer avec, et se positionner soi-même en ''observateur'' de sa propre nature et de toutes autres natures nous permet de statuer raisonnablement sur ce qui semble être le plus approprié pour nous, c'est un travail harassant de toute une vie qui nous offre au final une satisfaction d'avoir œuvrer au mieux de nos capacités, de s'être surpassé.
La relation entre les enfants et les parents est un bon exemple, tous ont besoin les uns des autres, tous se surpassent pour séduire l'autre, pour maîtriser l'autre, pour élever l'autre, et tous se sentent honteux un jour ou l'autre de n'avoir pas été à la hauteur, et c'est à ce moment-là qu'évoluer vers une meilleur version de soi-même devient une priorité absolue, pour ceux qui en ont le courage et la force, d'où la formule ''un boulot harassant''.
Amarante- Messages : 116
Date d'inscription : 03/01/2016
Age : 56
Localisation : A l'est d'Eden
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Le problème est que vous désirez plus l'apparence que la personnalité et l'esprit.
C'est un problème majeur de la culture matérialiste.
C'est un problème majeur de la culture matérialiste.
Invité- Invité
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
En ce qui me concerne, je rejoins l'analyse d'amarante. On se confronte à ce qu'il faut pour progresser, même si c'est indiqué "DANGER" en grand et gras. L'éviter est une forme de progression je pense, sans avoir si c'est aussi efficace. Mais sans doute cela dépend il de ce qu'on se représente par "avancer".
Sans doute faut-il commencer par cela.
Note, soit dit en passant, celui qui emprunte un chemin libellé "DANGER" ferait bien de se renseigner et de prendre quelques précautions auparavant.
Sans doute faut-il commencer par cela.
Note, soit dit en passant, celui qui emprunte un chemin libellé "DANGER" ferait bien de se renseigner et de prendre quelques précautions auparavant.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Non, je ne pense pas cela ainsi.
La culture nous met des choses sous le nez, notamment par des médias, et nous devons penser que ceci ou cela est bon pour nous.
Sans représentation de la beauté, que serait la beauté ?
Moi, je la trouve dans le cœur, dans le sourire, dans la solidarité, dans la conscience.
Où vois-je cela dans les médias ? À de rares exceptions, nulle part.
La culture médiatique est d'une pauvreté humaine et d'une tristesse presque sans fins.
Elle est véritablement là la misère d'aujourd'hui, elle n'est plus matérielle, elle est aujourd'hui spirituelle, et je dirais même cardiaque.
La culture nous met des choses sous le nez, notamment par des médias, et nous devons penser que ceci ou cela est bon pour nous.
Sans représentation de la beauté, que serait la beauté ?
Moi, je la trouve dans le cœur, dans le sourire, dans la solidarité, dans la conscience.
Où vois-je cela dans les médias ? À de rares exceptions, nulle part.
La culture médiatique est d'une pauvreté humaine et d'une tristesse presque sans fins.
Elle est véritablement là la misère d'aujourd'hui, elle n'est plus matérielle, elle est aujourd'hui spirituelle, et je dirais même cardiaque.
Dernière édition par Jérémy34 le Lun 1 Mai 2023 - 21:33, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
https://www.psychologies.com/couple/vie-de-couple/24-facteurs-de-compatibilite-pour-un-couple-heureux-et-durable?utm_campaign=NL_PSYCHO_29042023&utm_content=29042023&utm_medium=email&utm_source=EMAIL&rwid=1F4C6FC33CE005A39B707018049C6F6A56277A0210125125DDFF96C4C3475A5E
Invité- Invité
Re: Le désir, piège de l'inconscient?
Et si tu considérais le fait que quand tu tournes en rond, un cycle devient un pas, et que par conséquent, tu es juste en train de réapprendre à marcher
A une autre échelle de temps.
Et alors tu deviens impatient
Car tu n'apprends pas à marcher assez vite
Et tu vois tes petits camarades qui courent déjà
Jaloux va.
A une autre échelle de temps.
Et alors tu deviens impatient
Car tu n'apprends pas à marcher assez vite
Et tu vois tes petits camarades qui courent déjà
Jaloux va.
Invité- Invité
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