La psycho

Bonsoir à tous, une première réflexion dans ce forum sur un thème qui me tient à cœur: la relation à son fonctionnement HP>> Tout est psycho:à l’origine le bien c’est ce qui nous fait du bien, le mal c’est ce qui nous fait du mal. Très vite d’autres psychologies viendront pervertir notre perception du bien et du mal, des psychos bienveillantes, des psychos malveillantes, mais surtout des psychos qui définissent à travers leur propre prisme héritée ce qui est bien ou mal. Comprendre la relation à soi, c’est admettre que notre psychologie est aussi la somme d’autres psychologies, une construction qui est un empilement d’axiomes et de règles qui nous semblent pourtant rationnels mais qu’on s’impose en réaction à la relation au bien et au mal d’autres psychologies.Et de fait qui ont pu nous éloigner de l’évidence originelle de nôtre définition du bien et du mal. Admettre dans un premier temps notre aliénation  dans notre perception de ce qui est bien ou mal peut-être un premier pas pour partir à la recherche de la compréhension de notre construction, de notre rapport à nous même et aux autres, de notre fonctionnement.

Bonsoir,

Sadsir1 a écrit:Seule la psychologie d’un être définit à un instant donné son unicité.

Non.

persntm a écrit:Bonsoir,

Sadsir1 a écrit:Seule la psychologie d’un être définit à un instant donné son unicité.

Non.

C’est vrai, ma pensée a évolué depuis, vous pensez à l’ADN??? En espérant une réponse plus éclairante de votre part

Bah, en réalité, c'est très simple de dire non en réaction à cette affirmation.

J'ai lu, je me suis dit : "est-ce bien vrai ?", puis je me suis dit que c'était déjà un peu douteux de parler d'unicité sans préciser par rapport à quoi, puis la "psychologie d'un être", c'est pas bien palpable, et en plus que ce ne soit pas bien palpable, il est impossible de saisir les nuances d'une telle chose insondable d'un instant à un autre (parce que déjà en un temps donné, ce n'est pas possible).

Il suffit de dire non en remarquant que les autres possibilités sont ignorées, et encore, en supposant que ce caractère d'unicité soit vrai ou puisse être tranché (parce que peut-être que non, et peut-être que tout le monde n'a pas ce qu'on appelle une personnalité)... alors finalement, c'est pas seulement "non", c'est "non" par rapport à l'affirmation, et à la méthode (l'usage des mots "unicité" et "psychologie" bombardés sans aucune précision)... c'est pas seulement "non, il y a un détail qui cloche", ce serait plutôt "non, c'est de l'hasardeux sur de l'hasardeux sur de l'impossible".

Donc, en résumé, même si dire "un être est unique" (de quel point de vue ?) était vrai, l'aborder sous cet angle de la psychologie (impalpable pour l'observateur ou presque) est ultra hasardeux.
Ou bien, ou bien, il faut posséder une sonde extraterrestre pour pouvoir à chaque instant dire : "l'humain matricule 438 654 a la même idée en tête que l'humain matricule 568 654 234 à la date strellaire mugule prime oté de 10 fois 1000." (langage extraterrestre retranscrit approximativement)

Sadsir1 a écrit:Tout est psycho:à l’origine le bien c’est ce qui nous fait du bien, le mal c’est ce qui nous fait du mal.

Non.