Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
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AstonMartin
perceval01
Antoine24
Maderane
Nutty_Pr
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Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Bonsoir à toutes et tous,
J'ai commencé un topic sur les métiers manuels et les zèbres :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4145-travail-etes-vous-artisan-et-zebre-travailleur-manuel-et-heureux
Les réponses sont intéressantes mais je n'ai pas trouvé ce que je cherche, alors je continue :
Je voudrais savoir s'il existe des zèbres qui exercent des métiers où ils sont heureux et où ils ne sont pas tous les jours dans un bureau.
Un peu claustrophobe mais pas agoraphobe
Je ne peux tout simplement plus supporter l'enfermement quotidien dans une pièce de type bureau, cela ne veut pas dire que je ne peux pas passer quelques jours par semaine avec des collègues dans un environnement classique, c'est juste que ce n'est pas possible 5j/5 ...
J'ai de l'expérience pro dans des domaines pointus:
informatique, finances, commerce (non ce n'est pas un gros mot), distribution, langues, organisation, … j'arrête là, c'est juste pour donner une idée et comme zèbre j'aime m'imaginer que je fais des choses nouvelles comme par exemple qu'une partie de mon travail qui serait manuel.
J'ai commencé à travailler en indépendant mais le chemin est long et les idées sont les bienvenues.
J'aimerai trouver une entreprise à vendre, dans l'idéal, une rencontre magique avec un entrepreneur qui veut partir à la retraite mais ce genre de rencontre ... est rare, non ?
Pour que je comprenne ce que vous faites ou préciser votre idée :
- quel est votre métier ?
- comment l'avez -vous découvert ?
- depuis combien de temps l'exercez-vous ?
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ?
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ?
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ?
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ?
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
Zèbrotype :
- Homme/Femme ?
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ?
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ?
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?)
Voilà !..
Bien-sûr j'aimerai pose ces questions à d'autres zèbres pour un ou deux métiers qui m'intéressent mais ce sera pour d'autre posts
J'ai vraiment hâte de lire vos réponses..
PS: toute communication de documents traitant se sujet sont bien-sûr aussi les bienvenus.
J'ai commencé un topic sur les métiers manuels et les zèbres :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4145-travail-etes-vous-artisan-et-zebre-travailleur-manuel-et-heureux
Les réponses sont intéressantes mais je n'ai pas trouvé ce que je cherche, alors je continue :
Je voudrais savoir s'il existe des zèbres qui exercent des métiers où ils sont heureux et où ils ne sont pas tous les jours dans un bureau.
Un peu claustrophobe mais pas agoraphobe
Je ne peux tout simplement plus supporter l'enfermement quotidien dans une pièce de type bureau, cela ne veut pas dire que je ne peux pas passer quelques jours par semaine avec des collègues dans un environnement classique, c'est juste que ce n'est pas possible 5j/5 ...
J'ai de l'expérience pro dans des domaines pointus:
informatique, finances, commerce (non ce n'est pas un gros mot), distribution, langues, organisation, … j'arrête là, c'est juste pour donner une idée et comme zèbre j'aime m'imaginer que je fais des choses nouvelles comme par exemple qu'une partie de mon travail qui serait manuel.
J'ai commencé à travailler en indépendant mais le chemin est long et les idées sont les bienvenues.
J'aimerai trouver une entreprise à vendre, dans l'idéal, une rencontre magique avec un entrepreneur qui veut partir à la retraite mais ce genre de rencontre ... est rare, non ?
Pour que je comprenne ce que vous faites ou préciser votre idée :
- quel est votre métier ?
- comment l'avez -vous découvert ?
- depuis combien de temps l'exercez-vous ?
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ?
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ?
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ?
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ?
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
Zèbrotype :
- Homme/Femme ?
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ?
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ?
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?)
Voilà !..
Bien-sûr j'aimerai pose ces questions à d'autres zèbres pour un ou deux métiers qui m'intéressent mais ce sera pour d'autre posts
J'ai vraiment hâte de lire vos réponses..
PS: toute communication de documents traitant se sujet sont bien-sûr aussi les bienvenus.
Nutty_Pr- Messages : 241
Date d'inscription : 08/09/2011
Age : 55
Localisation : Bruxelles
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Je ne sais pas si je peux vraiment t'aider , mais je veux bien te faire part de mon experience j'ai un métier qui me permet de ne pas etre enfermé dans un bureau toute la journée à faire des taches répétitives (je crois que j'en aurai fait une dépression !) qui est à la fois manuel avec beaucoup de technicité et de dexterité ,mais aussi intellectuel , riche sur le plan humain ,valorisant meme si parfois ingrat par certain aspect ,qui me laisse une grande liberté dans l'organisation de mon travail (meme s'il existe des procédures ), qui est chaque jour different .
- quel est votre métier ? Je suis infirmière dans un petit service de soins intensifs (16 lits), je m'occupe de 8 malades ,en collaboration avec des aides soignantes
- comment l'avez -vous découvert ? je ne dirai pas que c'est par vocation ,je voulais un metier ou je puisse me sentir utile , aider les autres ,donner un peu de moi , à la base je voulais faire de l'humanitaire ,partir en Inde ou en Afrique ..
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? 17 ans
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
technique ,mais aussi valorisant,épuisant émotionnellement et physiquement ,enrichissant sur le plan humain, mais aussi ingrat car confrontée à la maladie ,la souffrance et la mort auquelle meme si on finit par se blinder on ne s'habitue jamais
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
agréable je n'irai peut etre pas jusque là , mais meme si j'ai des contraintes je peux m'organiser comme je le veux ,les taches ne sont pas répétitives , les patients changent , et moi qui suis plutot associale dans la vie de tous les jours ,une fois mon habit d'infirmière revetue ,je deviens une autre personne affable ,sociable ..et puis j'ai un minimum de taches administratives que je deteste par dessus tout là je suis obligée de penser à plusieurs choses à la fois ,de tout prioriser dans ma tête . Et puis j'aime travailler dans l'urgence quand on a des journées terribles ou on doit penser à un maximum de choses à la fois ,où rien ne va et où au final on n'arrive à s'en sortir !a un moment je bossais en soins intensifs cardio , quelle montée d'adrenaline quand on recevait un gros infarctus ou quand on ranimait un patient en arret cardiaque ! J'aime quand le médecin avec qui je bosse nous explique la pathologie ,le diagnostique et le pourquoi du traitement . Mais bon je ne pense pas que c'est dans tous les services pareils ,j'ai l'impression que l'on a de plus en plus tendance à vouloir faire de nous des êtres bêtes et disciplinés ,des exécutantes plus que des collaboratrices mais peut etre que je me trompe .
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non c'etait enfoui tout au fond de moi
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? personne n'est au courant ,meme si je passe un peu pour une personne étrange ,je ne prends casiment aucune note (tandis que d'autres sont obligés de tout ecrire ) ,j'ai tout dans la tête ,je connais mes patients sur le bout des doigts
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? pour tout t'avouer, en ce moment je m'ennuie enormement et je songe à reprendre des etudes pour le plaisir
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? non
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? je suis une femme !
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? pas du tout dominante ,plutot neutre ! enfin ni loup , ni agneau mais plutot chien de troupeau !
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? on travaille aussi bien en équipe ,que seul .. je préfère travailler seule ,j'avoue avoir du mal avec certaine personne mais je prends beaucoup sur moi !
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) si je me mettais en liberal sans doute ,mais je pense que je m'ennuirai encore plus vite !
- quel est votre métier ? Je suis infirmière dans un petit service de soins intensifs (16 lits), je m'occupe de 8 malades ,en collaboration avec des aides soignantes
- comment l'avez -vous découvert ? je ne dirai pas que c'est par vocation ,je voulais un metier ou je puisse me sentir utile , aider les autres ,donner un peu de moi , à la base je voulais faire de l'humanitaire ,partir en Inde ou en Afrique ..
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? 17 ans
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
technique ,mais aussi valorisant,épuisant émotionnellement et physiquement ,enrichissant sur le plan humain, mais aussi ingrat car confrontée à la maladie ,la souffrance et la mort auquelle meme si on finit par se blinder on ne s'habitue jamais
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
agréable je n'irai peut etre pas jusque là , mais meme si j'ai des contraintes je peux m'organiser comme je le veux ,les taches ne sont pas répétitives , les patients changent , et moi qui suis plutot associale dans la vie de tous les jours ,une fois mon habit d'infirmière revetue ,je deviens une autre personne affable ,sociable ..et puis j'ai un minimum de taches administratives que je deteste par dessus tout là je suis obligée de penser à plusieurs choses à la fois ,de tout prioriser dans ma tête . Et puis j'aime travailler dans l'urgence quand on a des journées terribles ou on doit penser à un maximum de choses à la fois ,où rien ne va et où au final on n'arrive à s'en sortir !a un moment je bossais en soins intensifs cardio , quelle montée d'adrenaline quand on recevait un gros infarctus ou quand on ranimait un patient en arret cardiaque ! J'aime quand le médecin avec qui je bosse nous explique la pathologie ,le diagnostique et le pourquoi du traitement . Mais bon je ne pense pas que c'est dans tous les services pareils ,j'ai l'impression que l'on a de plus en plus tendance à vouloir faire de nous des êtres bêtes et disciplinés ,des exécutantes plus que des collaboratrices mais peut etre que je me trompe .
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non c'etait enfoui tout au fond de moi
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? personne n'est au courant ,meme si je passe un peu pour une personne étrange ,je ne prends casiment aucune note (tandis que d'autres sont obligés de tout ecrire ) ,j'ai tout dans la tête ,je connais mes patients sur le bout des doigts
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? pour tout t'avouer, en ce moment je m'ennuie enormement et je songe à reprendre des etudes pour le plaisir
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? non
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? je suis une femme !
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? pas du tout dominante ,plutot neutre ! enfin ni loup , ni agneau mais plutot chien de troupeau !
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? on travaille aussi bien en équipe ,que seul .. je préfère travailler seule ,j'avoue avoir du mal avec certaine personne mais je prends beaucoup sur moi !
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) si je me mettais en liberal sans doute ,mais je pense que je m'ennuirai encore plus vite !
Maderane- Messages : 128
Date d'inscription : 02/11/2011
Age : 52
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
merci pour ce premier post - malheureusement pour l’hôpital = être enfermé dans le même lieu tous les jours de la semaine + airco obligatoire = j'ai déjà donné 10 ans, je ne peux plus, dommage
l'avantage d'une pme c'est qu'il faut aller voir des clients, des fournisseurs, effectuer des tests, rencontrer des personnes, trouver des lieux, ... c'est diversifié et ça change en permanence = pas de répétitivité possible (en dehors du métier de base), pas de lieu de travail standardisé obligatoire !
permettez une note de modestie, ce n'est pas par prétention que j'expose ma demande, c'est surtout parce que j'ai expérimenté sur moi même l'influence de mon lieu de travail et je ne peux définitivement plus sous peine de tomber malade rapidement - les nouvelles maladies du travail peut être ? -
comme il faut se connaître et s'assumer ... sachant que d'autres zèbres pourront profiter de cette expérience ... merci de continuer à témoigner
l'avantage d'une pme c'est qu'il faut aller voir des clients, des fournisseurs, effectuer des tests, rencontrer des personnes, trouver des lieux, ... c'est diversifié et ça change en permanence = pas de répétitivité possible (en dehors du métier de base), pas de lieu de travail standardisé obligatoire !
permettez une note de modestie, ce n'est pas par prétention que j'expose ma demande, c'est surtout parce que j'ai expérimenté sur moi même l'influence de mon lieu de travail et je ne peux définitivement plus sous peine de tomber malade rapidement - les nouvelles maladies du travail peut être ? -
comme il faut se connaître et s'assumer ... sachant que d'autres zèbres pourront profiter de cette expérience ... merci de continuer à témoigner
Nutty_Pr- Messages : 241
Date d'inscription : 08/09/2011
Age : 55
Localisation : Bruxelles
Nutty_Pr- Messages : 241
Date d'inscription : 08/09/2011
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Nutty_Pr- Messages : 241
Date d'inscription : 08/09/2011
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Localisation : Bruxelles
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
allez up up up, ça m’intéresse aussi!
Antoine24- Messages : 166
Date d'inscription : 19/10/2011
Age : 47
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Bonjour,
quelques éléments qui m'ont permis d'être tranquille une dizaine d'années.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui mais ce n'est pas le sujet.
- quel est votre métier ? (était) technicien service client en robotique industrielle
- comment l'avez -vous découvert ? Une annonce dans un journal
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? je l'ai exercé durant 11 ans environ
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Créatif: oui lorsque des applicatifs avec des programmes complexes étaient à inventer/programmer.
Technique: oui electrotechnique,pneumatique, moteurs...
Spécialisé: oui, encore. les machines sont dédiées à un secteur d'activité en particulier
D'art: l'optimisation et la fluidité des mouvements d'un robot sont elles une forme d'art? (pas forcement...)
Physique: oui Il fallait de temps à autres faire un peu de "grimpette" pour aller faire de la mécanique.
Risqué: non, à condition de respecter les règles de sécurité (protections individuelles, harnais si travail en hauteur, electricité etc...)
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
+Un lieu de travail différent pas jour ou presque. Une grande autonomie. Une hiérarchie lointaine (et peu compétente donc tant mieux).
De nombreux contacts humains.
- Les 35 heures souvent effectuées en 3 jours...l'impossibilité de planifier une soirée sans poser son ap midi.
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non découvert plus tard avec mes enfants Z.
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? Pas au courant. Mais je pense que la pensée en arborescence est un formidable outil dans la méthodologie de recherche de pannes.
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? Un manque existait pas forcément intellectuel.
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ? ce job était à la fois manuel et intellectuel. Je ne l'ai pas choisi réfléchir à autre chose le soir.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? Si ça veut dire changer souvent de boulot, non. C'était mon premier vrai job.
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ? Lors de l'entretien de selection, j'ai vu l'usine et les machines et je me suis dit "c'est ça que je veux faire". (si seulement je pouvais avoir de nouveau cette sensation avec un job aujourd'hui...pardon hors sujet)
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Homme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? Dominant pas dominant et neutre à la fois. Tout dépend des domaines et du niveau de maitrise
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? ce travail se faisait seul mais toujours avec des échanges nécessaires et quotidiens avec les clients (production, méthodes, maintenance etc...)
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) Oui, la voiture était même fournie et le carburant payé!
Ps: au bout de 10 ans j'avais "fait le tour". Donc reprise d'études pendant 2 ans et nouveau job. Et depuis c'est l'ennui quotidien...
quelques éléments qui m'ont permis d'être tranquille une dizaine d'années.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui mais ce n'est pas le sujet.
- quel est votre métier ? (était) technicien service client en robotique industrielle
- comment l'avez -vous découvert ? Une annonce dans un journal
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? je l'ai exercé durant 11 ans environ
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Créatif: oui lorsque des applicatifs avec des programmes complexes étaient à inventer/programmer.
Technique: oui electrotechnique,pneumatique, moteurs...
Spécialisé: oui, encore. les machines sont dédiées à un secteur d'activité en particulier
D'art: l'optimisation et la fluidité des mouvements d'un robot sont elles une forme d'art? (pas forcement...)
Physique: oui Il fallait de temps à autres faire un peu de "grimpette" pour aller faire de la mécanique.
Risqué: non, à condition de respecter les règles de sécurité (protections individuelles, harnais si travail en hauteur, electricité etc...)
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
+Un lieu de travail différent pas jour ou presque. Une grande autonomie. Une hiérarchie lointaine (et peu compétente donc tant mieux).
De nombreux contacts humains.
- Les 35 heures souvent effectuées en 3 jours...l'impossibilité de planifier une soirée sans poser son ap midi.
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non découvert plus tard avec mes enfants Z.
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? Pas au courant. Mais je pense que la pensée en arborescence est un formidable outil dans la méthodologie de recherche de pannes.
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? Un manque existait pas forcément intellectuel.
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ? ce job était à la fois manuel et intellectuel. Je ne l'ai pas choisi réfléchir à autre chose le soir.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? Si ça veut dire changer souvent de boulot, non. C'était mon premier vrai job.
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ? Lors de l'entretien de selection, j'ai vu l'usine et les machines et je me suis dit "c'est ça que je veux faire". (si seulement je pouvais avoir de nouveau cette sensation avec un job aujourd'hui...pardon hors sujet)
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Homme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? Dominant pas dominant et neutre à la fois. Tout dépend des domaines et du niveau de maitrise
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? ce travail se faisait seul mais toujours avec des échanges nécessaires et quotidiens avec les clients (production, méthodes, maintenance etc...)
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) Oui, la voiture était même fournie et le carburant payé!
Ps: au bout de 10 ans j'avais "fait le tour". Donc reprise d'études pendant 2 ans et nouveau job. Et depuis c'est l'ennui quotidien...
perceval01- Messages : 7
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 49
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
comme je ne supporte pas l'autorité, j'ai toujours choisi des métiers où il n'y avait personne pour me prendre la tête. J'aime ce que je fais, et j'ai constaté en effet que beaucoup n'étaient pas à leur place, ce qui est dommage quand on a du talent. Je change de métier tous les 4 ans environ, c'est une bonne période pour apprendre une métier, l'approfondir, devenir performant et aller là on semble être satisfait.
Le besoin de challenges est constant et même vital.
J'aime bien le film "catch me if you can" car il reflète un peu cet esprit.
Voici les métiers où je me sens bien " artiste, architecte, designer, enseignant, coach, entrepreneur, publicitaire." car ce sont des métiers qui font énormément appel à la créativité, au sens de la communication et de du management, le leadership.
Il en va de même pour les sports et hobbies, j'aimerais me mettre au golf par exemple, j'ai vu à la télé ce que ça donnait, c'est classe et élégant.
Aston
Le besoin de challenges est constant et même vital.
J'aime bien le film "catch me if you can" car il reflète un peu cet esprit.
Voici les métiers où je me sens bien " artiste, architecte, designer, enseignant, coach, entrepreneur, publicitaire." car ce sont des métiers qui font énormément appel à la créativité, au sens de la communication et de du management, le leadership.
Il en va de même pour les sports et hobbies, j'aimerais me mettre au golf par exemple, j'ai vu à la télé ce que ça donnait, c'est classe et élégant.
Aston
AstonMartin- Messages : 41
Date d'inscription : 16/12/2011
Localisation : KUNG FU PANDA
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
- quel est votre métier ? technicien de laboratoire dans une unité de recherche sur les matériaux.
- comment l'avez -vous découvert ? mutation interne
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? new job depuis 3 mois
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Créatif: oui, lorsqu'il faut mettre en place de nouveaux protocoles d'essais, trouver des capteurs répondants à ce que l'on souhaite mesurer.
Technique: oui : mécanique légère, électronique, informatique. si on veux aller plus loin on peut s'intéresser à bien d'autres domaines comme l'hydraulique, et s'intéresser à la modélisation et la théorie que développent les doctorants dans leurs thèses suite à leurs essais. (mais c'est de la curiosité personnelle. c'est la meme paye et sans doute pas de meilleures reconnaissances au niveau de la hierarchie! )
Spécialisé: oui, mais touche-à-tout.
D'art: l'art de se rendre indispensable et de montrer qu'on fait du bon taf, comme dans toute organisation hiérarchique...
Physique: parfois oui. pièces lourdes (60-80kg) à trimballer.
Risqué: idem perceval01 + produits toxiques
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
ce qui m'est agréable c'est que les labos sont immenses et dispersés sur le campus de l'école d'ingé. donc on n'est pas vissé derrière son bureau. (j'ai connu ca aussi: un pur calvaire vécu de beaucoup trop nombreuses années).
les - : * c'est qu'on est dans l'administration française, avec les lourdeurs et la mentalité qui vont avec...
* en temps que tech sup au milieu des chercheurs, on est un peu considérés comme les derniers trous du c*l... et pourtant j'ai fait une meilleure prepa que la plupart de des derniers (donc l'estime de soi en prend un bon coup). (je suis ingé info à la base).
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non (enfin diagnostiqué enfant, mais résultats mis sous l'éteignoir, donc un Z qui s'est ignoré jusque-là).
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? Pas au courant. Mais ils se posent des questions. je comprends aussi vite que les doctorants alors que je ne connais rien au domaine des matériaux.
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? à voir. pour le moment la question ne se pose pas.
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ? ce job est à la fois manuel et intellectuel. mais mon vrai bonheur serait de faire de la mécanique auto. j'ai eu jusqu'a 5 voitures de collection. je suis en immeuble mais mon reve serait d'avoir ma maison et de passer mes soirées le nez dans les moteurs et de tourner sur circuit le we.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? je savais tres bien ce qui me tentait à mes 18 ans mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, donc oui par la force des choses.
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ? je n'ai pas complètement arrêté de scanner. comme c'est un nouveau boulot, je n'ai pas pu aller jusqu'au fond des choses, loin de là. mais si ca ne me plait pas totalement, au niveau technique mais surtout au niveau de l'ambiance et de la valorisation de ce que je fais , ce sera scanneur a nouveau. (monter un petit garage est aussi qqch qui me tente bcp.)
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Homme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? Dominant et pas dominant à la fois. Tout dépend des domaines et du niveau de maitrise (comme parceval01).
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? ce travail se fait perpétuel interaction avec les doctorants, chercheurs, fournisseurs etc. l'emploi du temps s'invente chaque jour. je préfèrerais personnellement un peu plus de calme.
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) oui, mais il faut un 2° salaire pour vivre correctement. la fonction publique n'est pas une structure où l'on fait fortune
- comment l'avez -vous découvert ? mutation interne
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? new job depuis 3 mois
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Créatif: oui, lorsqu'il faut mettre en place de nouveaux protocoles d'essais, trouver des capteurs répondants à ce que l'on souhaite mesurer.
Technique: oui : mécanique légère, électronique, informatique. si on veux aller plus loin on peut s'intéresser à bien d'autres domaines comme l'hydraulique, et s'intéresser à la modélisation et la théorie que développent les doctorants dans leurs thèses suite à leurs essais. (mais c'est de la curiosité personnelle. c'est la meme paye et sans doute pas de meilleures reconnaissances au niveau de la hierarchie! )
Spécialisé: oui, mais touche-à-tout.
D'art: l'art de se rendre indispensable et de montrer qu'on fait du bon taf, comme dans toute organisation hiérarchique...
Physique: parfois oui. pièces lourdes (60-80kg) à trimballer.
Risqué: idem perceval01 + produits toxiques
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
ce qui m'est agréable c'est que les labos sont immenses et dispersés sur le campus de l'école d'ingé. donc on n'est pas vissé derrière son bureau. (j'ai connu ca aussi: un pur calvaire vécu de beaucoup trop nombreuses années).
les - : * c'est qu'on est dans l'administration française, avec les lourdeurs et la mentalité qui vont avec...
* en temps que tech sup au milieu des chercheurs, on est un peu considérés comme les derniers trous du c*l... et pourtant j'ai fait une meilleure prepa que la plupart de des derniers (donc l'estime de soi en prend un bon coup). (je suis ingé info à la base).
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non (enfin diagnostiqué enfant, mais résultats mis sous l'éteignoir, donc un Z qui s'est ignoré jusque-là).
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? Pas au courant. Mais ils se posent des questions. je comprends aussi vite que les doctorants alors que je ne connais rien au domaine des matériaux.
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? à voir. pour le moment la question ne se pose pas.
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ? ce job est à la fois manuel et intellectuel. mais mon vrai bonheur serait de faire de la mécanique auto. j'ai eu jusqu'a 5 voitures de collection. je suis en immeuble mais mon reve serait d'avoir ma maison et de passer mes soirées le nez dans les moteurs et de tourner sur circuit le we.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ? je savais tres bien ce qui me tentait à mes 18 ans mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, donc oui par la force des choses.
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ? je n'ai pas complètement arrêté de scanner. comme c'est un nouveau boulot, je n'ai pas pu aller jusqu'au fond des choses, loin de là. mais si ca ne me plait pas totalement, au niveau technique mais surtout au niveau de l'ambiance et de la valorisation de ce que je fais , ce sera scanneur a nouveau. (monter un petit garage est aussi qqch qui me tente bcp.)
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Homme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ? Dominant et pas dominant à la fois. Tout dépend des domaines et du niveau de maitrise (comme parceval01).
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? ce travail se fait perpétuel interaction avec les doctorants, chercheurs, fournisseurs etc. l'emploi du temps s'invente chaque jour. je préfèrerais personnellement un peu plus de calme.
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) oui, mais il faut un 2° salaire pour vivre correctement. la fonction publique n'est pas une structure où l'on fait fortune
Dernière édition par zebzeb le Lun 26 Déc 2011 - 13:19, édité 1 fois
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
quel est votre métier ?
Je change en janvier (ou en septembre) où je vais redevenir étudiante à près de 50 ans! Là ce sera en anthropologie. Aujourd'hui je suis encore conceptrice de sites web, mais je suis passée par secouriste Croix Rouge, testeuse de médicament, pot de fleurs, militaire en tant qu'interprète d'images spatiales etc etc... J'ai du faire 10 "métiers" différents.
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Un peu tout ça.
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
Je parle de manière générale oui, puisque j'ai pu m'adapter rapidement à tous ces métiers que j'ai choisis.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ?
Je ne sais pas ce que c'est exactement.
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Femme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
Euh, assez dominant on va dire. Par contre, respecter les consignes que je trouve justes, pas de soucis. Enfin pas de soucis...
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ?
Plutôt seule et indépendante. Lorsque je travaille avec quelqu'un qui ne suit pas ou ne me comprends pas, je deviens une caricature de Margaret Thatcher.
(facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) Je suis le salaire de soutien, disons que si on avait que ça pour vivre, on habiterait en appart et en région éloignée
Je change en janvier (ou en septembre) où je vais redevenir étudiante à près de 50 ans! Là ce sera en anthropologie. Aujourd'hui je suis encore conceptrice de sites web, mais je suis passée par secouriste Croix Rouge, testeuse de médicament, pot de fleurs, militaire en tant qu'interprète d'images spatiales etc etc... J'ai du faire 10 "métiers" différents.
- quelques qualificatifs : créatif, technique, spécialisé, d'art, physique, risqué, ?!..
Un peu tout ça.
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
Je parle de manière générale oui, puisque j'ai pu m'adapter rapidement à tous ces métiers que j'ai choisis.
Scanner
- avez vous été un scanne(u)r ?
Je ne sais pas ce que c'est exactement.
Zèbrotype :
- Homme/Femme ? Femme
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
Euh, assez dominant on va dire. Par contre, respecter les consignes que je trouve justes, pas de soucis. Enfin pas de soucis...
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ?
Plutôt seule et indépendante. Lorsque je travaille avec quelqu'un qui ne suit pas ou ne me comprends pas, je deviens une caricature de Margaret Thatcher.
(facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) Je suis le salaire de soutien, disons que si on avait que ça pour vivre, on habiterait en appart et en région éloignée
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Salut Nutty_Pr !
Entre celui là et «y a t-il des zèbres travailleurs manuels heureux?» je me dis que j’aurais très bien pu poster ces deux topics.
Mon expérience de confrontation au domaines des études et du travail est très carentielle et pas vraiment linéaire. Mais j’avais très envie de participer. Donc dans la plupart des sections de ton «questionnaire» ne pourrai pas toujours mentionner ce que j’ai fait, mais plutôt ce que je projette de faire.
Background: Je suis actuellement étudiante en langues en formation à distance. Pas grand chose à voir avoir mon projet professionnel. Avant ça j’ai passé un bac littéraire puis j’ai fait trois ans de prépa littéraire en double spécialité cinéma et anglais.
Le cinéma s’est vite imposé comme un objet de curiosité et d’intérêt réel, et constant (pour changer!). Dès que je m’en éloigne j’y reviens. Il ne recouvre pas à lui tout seul tout le champ des mes objets de curiosité intellectuelle mais c’est celui qui en rassemble le plus (notamment parce que je m’intéresse en premier lieu au scénario) et il y a dedans une dimension cathartique et curative qui m’est indispensable.
J’ai passé autant de fois que le règlement le permettait le concours d’une école de cinéma en section scénario. Je n’ai pas pu passer la sélection jusqu’à la dernière étape du concours. Le choix de la fac de langues entretemps s’est fait sur obtention d’une équivalence, par goût prononcé pour l’analyse littéraire, par envie de pouvoir justifier d’un bon niveau en langues qui pourrait «toujours servir» quel que soit le domaine auquel l’appliquer, et par souci d’un «planB» plus raisonnable que le régime d’intermittence. Mais je n’ai jamais voulu enseigner les langues ou faire de la traduction ou de l’interprétariat.
J’ai à ce jour deux expériences professionnelles de quelques mois chacune. L’une comme assistante de français dans une école à l’étranger auprès d’élèves de 6 à 13 ans. L’autre comme assistante de production stagiaire dans une société de production franco-anglaise de longs métrages de fiction. Dans l’une comme dans l’autre j’ai fait l’expérience de la routine dans le contenu même du travail ou de l’organisation des journées (surtout dans l’enseignement auprès d’enfants de cet âge), d’un système pyramidal régit par des rapport hiérarchiques, d’un travail effectué en permanence sous l’oeil de collègues/supérieurs et d’un système dans lequel les règles tacites qui définissent le cadre du travail demandé semblaient primer sur son contenu.
J’ai également passé un certain nombre d’entretiens, dont certains avec succès mais je n’ai pas donné suite, dans des domaines périphériques tantôt au cinéma, tantôt à l’écriture. J’essayais d’allier les deux:
Lecteur dans l’édition, bréviste d’actualité cinéma, assistant d’agent artistique (en réalité il était plus question d’être assistant de l’assistant), j’ai même tenté une candidature spontanée (sans suite) dans une agence du publicité, assistant de galerie chez un antiquaire (suite à une rencontre fortuite et marquante).
Depuis, par souci de rompre la monotonie de la correspondance j’ai pris des cours de dessin et de peinture, que j’ai toujours aimés. S’en est suivi la réorientation (tant redoutée)que j’opère en ce moment: je me mets à niveau en dessin pour présenter le concours d’une école d’art à l’étranger. Pas de prépa, juste des cours tantôt individuels tantôt collectifs mais en petit effectif dans des ateliers privés.
J’aimerais tenter la section cinéma et en parallèle, une autre section plus orientée «arts appliqués» qui requiert un bon niveau de dessin. Je ne sais pas encore laquelle. Tout ce que je sais, c’est que je préfère apparemment que mon objet de création artistique s’applique à une nécessité et un projet personnels plutôt que majoritairement industriel et commercial. Mieux vaut oublier le côté «cahier des charges» très présent dans le design ou l’archi par exemple. Je me dis que la pub pourrait convenir car j’ai un goût très marqué et certaines dispositions pour élaborer des stratégies. Le planning stratégique me plairait sans doute beaucoup, mais il manquerait la partie création perso (à voir à côté sans doute).
Ce que j’aimerais faire:
quel est votre métier ? scénariste/réalisatrice avec une activité artistique à côté (dessin et peinture). Si j’arrive à intégrer l’école en question, j’espère que la pluridisciplinarité qu’elle met en avant me permettra aussi, notamment grâce au niveau de dessin que je travaille à acquérir, de travailler en free-lance dans d’autres secteurs. La publicité certainement.
comment l'avez -vous découvert ? En comprenant, et en ADMETTANT que je suis avant tout quelqu’un qui est doué pour concevoir et avoir des idées mais à qui le stade de la«réalisation» au sens premier de «confrontation au réel» importe peu, ou en tout cas pas pour le moment.
En constatant que pour l’instant c’est dans la création non écrite que je trouve le plus de fluidité, que j’arrive à couper court à l’auto-dépréciation. C’est la forme de création la moins anxiogène pour moi. J’ai plus de dispositions pour écrire une dissert que pour réaliser un dessin mais en terminant le dessin je me sentirai soulagée de quelque chose et contente de moi. Satisfaite à l’idée d’avoir transposé un univers que j’ai dans la tête. On écrit sans doute quand on a des choses à dire. Je n’ai pas encore la prétention d’avoir des choses à dire. J’aimerais créer des univers. C’est pour ça que je tente une section cinéma au sein même d’une école d’arts et non une école de cinéma «classique».
La dissert’ va me torturer les méninges car je vais penser plus vite que mon stylo et avoir du mal à organiser et coordonner mes arguments en temps limité. Donc par dépit je vais sauter l’étape du brouillon et noyer mon correcteur dans un flot continu d’informations et l’obliger à «aller à la pêche». Je suis capable de «tri» mais ça me demande un effort inimaginable. (Quand j’ai bossé) j’ai la dissert en tête 30 secondes après la lecture du sujet. Avoir quatre heures pour l’écrire ensuite est une réelle «épreuve» pour moi.
Contentieux avec la vie de bureau, «le monde de l’entreprise» qui finissaient par littéralement me rendre malade. Je me sens comme un gamin qui a continuellement peur d’être pris en faute par son papa/patron.
L’esprit très «sup’ de co’ des gens avec qui j’ai travaillé et avec lequel je ne cadre pas.
J’ai regardé vivre mes actuels profs de dessin. L’atelier-logement ça doit être le pied!!!
depuis combien de temps l'exercez-vous ? Dans les faits, j’ai pas commencé puisque j’attends mon concours pour me réorienter. Dans l’école en question il est possible de bosser à côté. Dans ma tête, ça fait loooongtemps que j’ai commencé...
quelques qualificatifs : créatif, d'art, stratégique.
Est-ce agréable quand on est zèbre ? Accessoirement: depuis l’arrêt de la fac en présentiel, les cours de dessin et le mûrissement de l’idéal professionnel décrit plus haut: je tombe plus dans les pommes, je vomis plus sur mes chaussures, j’ai plus mal au ventre, je suis passée de 0 sorties en plusieurs mois à 3 par semaine en moyenne, j’ai perdu les 12 kgs ramassés en prépa... y a des signes qui trompent pas.
Il m’arrive encore parfois de procrastiner pour bosser le dessin et de trouver que le temps ne passe pas assez vite avant le concours/l’entrée dans la vie active, mais rien de comparable avec avant.
saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ?
En théorie je le sais depuis dix ans. En pratique je réalise à quel point j’avais sous estimé cette question dès lors qu’il a été question d’élaborer un projet professionnel. Incapable de faire des choix, y compris quand je savais que mes intuitions étaient justes. J’ai vérifié à mes dépends que j’étais Z. A force d’absentéisme et de messagerie de portable saturée à l’époque des mauvais choix d’orientation.
-comment réagissent vos collègues/clients à votre zébritude ? A mon avis, là où je vais aller ils seront tous «en dehors de la norme» chacun à leur manière. Entre marginaux plus personne ne dépare.
Ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ?
Définitivement oui !!! Parce que si la dimension «thérapeutique» m’est nécessaire, parfois elle me saoule. Quand on a un «regard social» sur ce qu’on fait (terme employé à un très sage zèbre avec qui j’ai échangé sur le sujet)_ par regard social je crois qu’il entendait «souci de conformité à la norme, besoin de plaire, «mais qu’est-ce qu’on va penser de moi???» etc. assumer un travail qui se fonde sur des critères purement subjectifs n’est pas évident (c’est pour ça que j’ai beaucoup plus de mal à écrire qu’à dessiner).
Quand on tente de résoudre un problème de maths, soit le résultat est juste soit il ne l’est pas. Quand on fait un film, palme d’or ou pas, il y a toujours des gens pour y voir du génie d’un côté et d’autres pour dire que c’est invariablement mauvais. Quand tu n’as pas carrément affaire à «C’est de la merde!». Le plus honnête étant: «Je n’aime pas, mais je reconnais que ça a une certaine qualité». C’est ce qu’est censé faire un jury de concours d’école: la différence entre la qualité intrinsèque et la préférence personnelle. Ou alors on peut assumer que c’est affaire de subjectivité pure, que c’est l’apanage de l’art.
Là encore c'est sans doute aussi pour ça que je vais tenter 2 filières: cinéma+un truc plus mainstream à côté. Plus le besoin de "stratégie".
Je suis heureuse en aspirante artiste qui s’assume mais je crois que j’aurai toujours un peu en moi l’image de l’executive en tailleur façon cadre sup’ à la défense, que je ne serai jamais. Pendant un temps j’ai fantasmé sur le jour où je monterai ma propre boîte. Ca revient par vagues.
Je m’efforce de me défaire de ce regard social le plus possible. Mais c’est pas toujours facile. Je crois que «la chose intellectuelle» est un bon moyen d’y parvenir, en sortant du champ d’appréciation subjectif qu'est l'art.
Et puis il y a la curiosité à satisfaire aussi. Je veux être de ceux qui savent sortir de leur domaine de compétence pour s’intéresser à des choses auxquelles ils ne connaissent rien, parce qu’une fois une base de connaissance acquise il y a toujours moyen de la ramener à ce qu’on connaît déjà, et c’est une corde de plus, un moyen d’expression supplémentaire.
Est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
J’ai choisi l’artistique et un artistique qui passera en partie par le manuel (dessin) en raison de son caractère non anxiogène pour moi explicité plus haut.
Il me vient autre chose qui ne cadre pas tout à fait avec ta question:
J’ai eu une sorte de révélation quand j’ai compris qu’avoir une compétence effective très spécifique au sein d’une entreprise (si y a vraiment pas le choix) était un formidable moyen d’avoir la paix (=ne pas avoir à interagir avec beaucoup de gens, voire personne!) Dans la société de prod où j’étais, la ruche (dont j’étais une minuscule ouvrière) grouillait puis de l’autre côté de la cloison il y avait le monteur qui passait sa journée devant ses trois écrans et sa palette graphique assisté de la réalisatrice. Je ne voulais pas faire ce qu’il faisait mais tous les jours je me disais qu’il avait de la chance.
J’imagine qu’outre les créatifs qui bossent en équipe («promote synergy!!!») il y en a à qui «on fout la paix».
Scanner
avez vous été un scanne(u)r ? Bien que j’aie souvent remis en cause la pertinence de mon choix, je ne m’étonne pas d’avoir voulu faire prépa.
S’il s’agit d’avoir changé d’avis sans arrêt, de s’être défilé passé l’entretien, d’être parti d’une boîte au bout de deux heures, clairement oui.
Sans doute parce que je n’avais pas encore compris ce qui me convenait. J’ai commencé pas expérimenter tout ce que je ne voulais pas, mais je ne l’ai compris que plus tard.
comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
J’en ai eu marre de me rendre malade. J’ai compris que ça cachait une grosse erreur d’aiguillage.
Zébrotype :
Homme/Femme ? Biologiquement femme. Parfois j’ai l’impression d’être alternativement l’un ou l’autre. Je côtoie plus de garçons que de filles et j’ai l’impression de bien cerner «comment pense un homme» mais je me fourvoie peut-être.
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur. - vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ?
Je me dirais fondamentalement indépendante. Fuyant les rapports de hiérarchie et préférant fonder mes relations professionnelles sur un partenariat. Je vais donc tenter de fuir la dynamique de groupe pour évoluer en dehors, mais si vraiment quelqu’un doit «s’y coller» j’ai tendance à préférer que ce soit moi, j’avoue. Ah, encore le fantasme de «l’entrepreneur». Et aussi parce que j'ai l'impression de cerner beaucoup de failles dans les modèles proposés.
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? Je pense que je serai probablement amenée à faire les deux.
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) J’espère ne pas vivre que d’amour et d’eau fraîche, mais je crois que compte tenu de l’école visée et des débouchés il m’est impossible de m’en faire idée maintenant.
Entre celui là et «y a t-il des zèbres travailleurs manuels heureux?» je me dis que j’aurais très bien pu poster ces deux topics.
Mon expérience de confrontation au domaines des études et du travail est très carentielle et pas vraiment linéaire. Mais j’avais très envie de participer. Donc dans la plupart des sections de ton «questionnaire» ne pourrai pas toujours mentionner ce que j’ai fait, mais plutôt ce que je projette de faire.
Background: Je suis actuellement étudiante en langues en formation à distance. Pas grand chose à voir avoir mon projet professionnel. Avant ça j’ai passé un bac littéraire puis j’ai fait trois ans de prépa littéraire en double spécialité cinéma et anglais.
Le cinéma s’est vite imposé comme un objet de curiosité et d’intérêt réel, et constant (pour changer!). Dès que je m’en éloigne j’y reviens. Il ne recouvre pas à lui tout seul tout le champ des mes objets de curiosité intellectuelle mais c’est celui qui en rassemble le plus (notamment parce que je m’intéresse en premier lieu au scénario) et il y a dedans une dimension cathartique et curative qui m’est indispensable.
J’ai passé autant de fois que le règlement le permettait le concours d’une école de cinéma en section scénario. Je n’ai pas pu passer la sélection jusqu’à la dernière étape du concours. Le choix de la fac de langues entretemps s’est fait sur obtention d’une équivalence, par goût prononcé pour l’analyse littéraire, par envie de pouvoir justifier d’un bon niveau en langues qui pourrait «toujours servir» quel que soit le domaine auquel l’appliquer, et par souci d’un «planB» plus raisonnable que le régime d’intermittence. Mais je n’ai jamais voulu enseigner les langues ou faire de la traduction ou de l’interprétariat.
J’ai à ce jour deux expériences professionnelles de quelques mois chacune. L’une comme assistante de français dans une école à l’étranger auprès d’élèves de 6 à 13 ans. L’autre comme assistante de production stagiaire dans une société de production franco-anglaise de longs métrages de fiction. Dans l’une comme dans l’autre j’ai fait l’expérience de la routine dans le contenu même du travail ou de l’organisation des journées (surtout dans l’enseignement auprès d’enfants de cet âge), d’un système pyramidal régit par des rapport hiérarchiques, d’un travail effectué en permanence sous l’oeil de collègues/supérieurs et d’un système dans lequel les règles tacites qui définissent le cadre du travail demandé semblaient primer sur son contenu.
J’ai également passé un certain nombre d’entretiens, dont certains avec succès mais je n’ai pas donné suite, dans des domaines périphériques tantôt au cinéma, tantôt à l’écriture. J’essayais d’allier les deux:
Lecteur dans l’édition, bréviste d’actualité cinéma, assistant d’agent artistique (en réalité il était plus question d’être assistant de l’assistant), j’ai même tenté une candidature spontanée (sans suite) dans une agence du publicité, assistant de galerie chez un antiquaire (suite à une rencontre fortuite et marquante).
Depuis, par souci de rompre la monotonie de la correspondance j’ai pris des cours de dessin et de peinture, que j’ai toujours aimés. S’en est suivi la réorientation (tant redoutée)que j’opère en ce moment: je me mets à niveau en dessin pour présenter le concours d’une école d’art à l’étranger. Pas de prépa, juste des cours tantôt individuels tantôt collectifs mais en petit effectif dans des ateliers privés.
J’aimerais tenter la section cinéma et en parallèle, une autre section plus orientée «arts appliqués» qui requiert un bon niveau de dessin. Je ne sais pas encore laquelle. Tout ce que je sais, c’est que je préfère apparemment que mon objet de création artistique s’applique à une nécessité et un projet personnels plutôt que majoritairement industriel et commercial. Mieux vaut oublier le côté «cahier des charges» très présent dans le design ou l’archi par exemple. Je me dis que la pub pourrait convenir car j’ai un goût très marqué et certaines dispositions pour élaborer des stratégies. Le planning stratégique me plairait sans doute beaucoup, mais il manquerait la partie création perso (à voir à côté sans doute).
Ce que j’aimerais faire:
quel est votre métier ? scénariste/réalisatrice avec une activité artistique à côté (dessin et peinture). Si j’arrive à intégrer l’école en question, j’espère que la pluridisciplinarité qu’elle met en avant me permettra aussi, notamment grâce au niveau de dessin que je travaille à acquérir, de travailler en free-lance dans d’autres secteurs. La publicité certainement.
comment l'avez -vous découvert ? En comprenant, et en ADMETTANT que je suis avant tout quelqu’un qui est doué pour concevoir et avoir des idées mais à qui le stade de la«réalisation» au sens premier de «confrontation au réel» importe peu, ou en tout cas pas pour le moment.
En constatant que pour l’instant c’est dans la création non écrite que je trouve le plus de fluidité, que j’arrive à couper court à l’auto-dépréciation. C’est la forme de création la moins anxiogène pour moi. J’ai plus de dispositions pour écrire une dissert que pour réaliser un dessin mais en terminant le dessin je me sentirai soulagée de quelque chose et contente de moi. Satisfaite à l’idée d’avoir transposé un univers que j’ai dans la tête. On écrit sans doute quand on a des choses à dire. Je n’ai pas encore la prétention d’avoir des choses à dire. J’aimerais créer des univers. C’est pour ça que je tente une section cinéma au sein même d’une école d’arts et non une école de cinéma «classique».
La dissert’ va me torturer les méninges car je vais penser plus vite que mon stylo et avoir du mal à organiser et coordonner mes arguments en temps limité. Donc par dépit je vais sauter l’étape du brouillon et noyer mon correcteur dans un flot continu d’informations et l’obliger à «aller à la pêche». Je suis capable de «tri» mais ça me demande un effort inimaginable. (Quand j’ai bossé) j’ai la dissert en tête 30 secondes après la lecture du sujet. Avoir quatre heures pour l’écrire ensuite est une réelle «épreuve» pour moi.
Contentieux avec la vie de bureau, «le monde de l’entreprise» qui finissaient par littéralement me rendre malade. Je me sens comme un gamin qui a continuellement peur d’être pris en faute par son papa/patron.
L’esprit très «sup’ de co’ des gens avec qui j’ai travaillé et avec lequel je ne cadre pas.
J’ai regardé vivre mes actuels profs de dessin. L’atelier-logement ça doit être le pied!!!
depuis combien de temps l'exercez-vous ? Dans les faits, j’ai pas commencé puisque j’attends mon concours pour me réorienter. Dans l’école en question il est possible de bosser à côté. Dans ma tête, ça fait loooongtemps que j’ai commencé...
quelques qualificatifs : créatif, d'art, stratégique.
Est-ce agréable quand on est zèbre ? Accessoirement: depuis l’arrêt de la fac en présentiel, les cours de dessin et le mûrissement de l’idéal professionnel décrit plus haut: je tombe plus dans les pommes, je vomis plus sur mes chaussures, j’ai plus mal au ventre, je suis passée de 0 sorties en plusieurs mois à 3 par semaine en moyenne, j’ai perdu les 12 kgs ramassés en prépa... y a des signes qui trompent pas.
Il m’arrive encore parfois de procrastiner pour bosser le dessin et de trouver que le temps ne passe pas assez vite avant le concours/l’entrée dans la vie active, mais rien de comparable avec avant.
saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ?
En théorie je le sais depuis dix ans. En pratique je réalise à quel point j’avais sous estimé cette question dès lors qu’il a été question d’élaborer un projet professionnel. Incapable de faire des choix, y compris quand je savais que mes intuitions étaient justes. J’ai vérifié à mes dépends que j’étais Z. A force d’absentéisme et de messagerie de portable saturée à l’époque des mauvais choix d’orientation.
-comment réagissent vos collègues/clients à votre zébritude ? A mon avis, là où je vais aller ils seront tous «en dehors de la norme» chacun à leur manière. Entre marginaux plus personne ne dépare.
Ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ?
Définitivement oui !!! Parce que si la dimension «thérapeutique» m’est nécessaire, parfois elle me saoule. Quand on a un «regard social» sur ce qu’on fait (terme employé à un très sage zèbre avec qui j’ai échangé sur le sujet)_ par regard social je crois qu’il entendait «souci de conformité à la norme, besoin de plaire, «mais qu’est-ce qu’on va penser de moi???» etc. assumer un travail qui se fonde sur des critères purement subjectifs n’est pas évident (c’est pour ça que j’ai beaucoup plus de mal à écrire qu’à dessiner).
Quand on tente de résoudre un problème de maths, soit le résultat est juste soit il ne l’est pas. Quand on fait un film, palme d’or ou pas, il y a toujours des gens pour y voir du génie d’un côté et d’autres pour dire que c’est invariablement mauvais. Quand tu n’as pas carrément affaire à «C’est de la merde!». Le plus honnête étant: «Je n’aime pas, mais je reconnais que ça a une certaine qualité». C’est ce qu’est censé faire un jury de concours d’école: la différence entre la qualité intrinsèque et la préférence personnelle. Ou alors on peut assumer que c’est affaire de subjectivité pure, que c’est l’apanage de l’art.
Là encore c'est sans doute aussi pour ça que je vais tenter 2 filières: cinéma+un truc plus mainstream à côté. Plus le besoin de "stratégie".
Je suis heureuse en aspirante artiste qui s’assume mais je crois que j’aurai toujours un peu en moi l’image de l’executive en tailleur façon cadre sup’ à la défense, que je ne serai jamais. Pendant un temps j’ai fantasmé sur le jour où je monterai ma propre boîte. Ca revient par vagues.
Je m’efforce de me défaire de ce regard social le plus possible. Mais c’est pas toujours facile. Je crois que «la chose intellectuelle» est un bon moyen d’y parvenir, en sortant du champ d’appréciation subjectif qu'est l'art.
Et puis il y a la curiosité à satisfaire aussi. Je veux être de ceux qui savent sortir de leur domaine de compétence pour s’intéresser à des choses auxquelles ils ne connaissent rien, parce qu’une fois une base de connaissance acquise il y a toujours moyen de la ramener à ce qu’on connaît déjà, et c’est une corde de plus, un moyen d’expression supplémentaire.
Est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
J’ai choisi l’artistique et un artistique qui passera en partie par le manuel (dessin) en raison de son caractère non anxiogène pour moi explicité plus haut.
Il me vient autre chose qui ne cadre pas tout à fait avec ta question:
J’ai eu une sorte de révélation quand j’ai compris qu’avoir une compétence effective très spécifique au sein d’une entreprise (si y a vraiment pas le choix) était un formidable moyen d’avoir la paix (=ne pas avoir à interagir avec beaucoup de gens, voire personne!) Dans la société de prod où j’étais, la ruche (dont j’étais une minuscule ouvrière) grouillait puis de l’autre côté de la cloison il y avait le monteur qui passait sa journée devant ses trois écrans et sa palette graphique assisté de la réalisatrice. Je ne voulais pas faire ce qu’il faisait mais tous les jours je me disais qu’il avait de la chance.
J’imagine qu’outre les créatifs qui bossent en équipe («promote synergy!!!») il y en a à qui «on fout la paix».
Scanner
avez vous été un scanne(u)r ? Bien que j’aie souvent remis en cause la pertinence de mon choix, je ne m’étonne pas d’avoir voulu faire prépa.
S’il s’agit d’avoir changé d’avis sans arrêt, de s’être défilé passé l’entretien, d’être parti d’une boîte au bout de deux heures, clairement oui.
Sans doute parce que je n’avais pas encore compris ce qui me convenait. J’ai commencé pas expérimenter tout ce que je ne voulais pas, mais je ne l’ai compris que plus tard.
comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
J’en ai eu marre de me rendre malade. J’ai compris que ça cachait une grosse erreur d’aiguillage.
Zébrotype :
Homme/Femme ? Biologiquement femme. Parfois j’ai l’impression d’être alternativement l’un ou l’autre. Je côtoie plus de garçons que de filles et j’ai l’impression de bien cerner «comment pense un homme» mais je me fourvoie peut-être.
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur. - vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ?
Je me dirais fondamentalement indépendante. Fuyant les rapports de hiérarchie et préférant fonder mes relations professionnelles sur un partenariat. Je vais donc tenter de fuir la dynamique de groupe pour évoluer en dehors, mais si vraiment quelqu’un doit «s’y coller» j’ai tendance à préférer que ce soit moi, j’avoue. Ah, encore le fantasme de «l’entrepreneur». Et aussi parce que j'ai l'impression de cerner beaucoup de failles dans les modèles proposés.
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ? Je pense que je serai probablement amenée à faire les deux.
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?) J’espère ne pas vivre que d’amour et d’eau fraîche, mais je crois que compte tenu de l’école visée et des débouchés il m’est impossible de m’en faire idée maintenant.
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Même commentaire pour moi. Tout pareilleMaderane a écrit:Je ne sais pas si je peux vraiment t'aider , mais je veux bien te faire part de mon experience j'ai un métier qui me permet de ne pas etre enfermé dans un bureau toute la journée à faire des taches répétitives (je crois que j'en aurai fait une dépression !) qui est à la fois manuel avec beaucoup de technicité et de dextérité ,mais aussi intellectuel , riche sur le plan humain ,valorisant même si parfois ingrat par certain aspect ,qui me laisse une grande liberté dans l'organisation de mon travail (même s'il existe des procédures ), qui est chaque jour différent .
- quel est votre métier ? Je suis Officier de la marine marchande, mais malgré la polyvalence pont machine je suis surtout machine .
- comment l'avez -vous découvert ? je ne dirai pas que c'est par Hazart ,je voulais un metier qui bouje ou tous les jour est un défit . Ou on doit réhussir sans faillir, sans chrono pour dire que l'on doit passer a autre chose. Une trés grande multitude d'aparreil a aprendre connaitre avant de passer à autre chose , un autre bateau ou une autre compagnie.
- depuis combien de temps l'exercez-vous ? 10 ans
- quelques qualificatifs : créatif, technique, physique, risqué par moment , voir dangereux, le plus dure étant le coté microcosme en huis clos.Les tension sont monstrueuses quand ils en à.
Est-ce agréable quand on est zèbre ?
Oui car le défit technique et intellectuel est vraiment réelle. on est plus dans un monde cloisoné il faut assurer qoi qu'il arrive. Je suis faiseur de miracle .J'aime cette expression car un chef me la sortait souvent.Je devais trouver une solution viable, précaire peut être mais fonctionnel.
Pas de recoure à la solution on doit trouvé nous même.
- saviez-vous que vous étiez un zèbre lorsque vous vous êtes lancé dans l'aventure ? non c'etait enfoui tout au fond de moi j'ai regréter pendant longtemps a ce métier .Et à 27 ans j'ai repris les étude 3 ans plus 1 aprés 3 ans de travail . Bac +5 ingé
- comment réagissent vos collègues/clients à votre zèbritude ? personne n'est au courant ,meme si je passe un peu pour une personne étrange ,je ne prends casiment aucune note (tandis que d'autres sont obligés de tout ecrire ) ,j'ai tout dans la tête .
- ressentez-vous le besoin d'avoir une activité intellectuelle intense à coté ? pour tout t'avouer, en ce moment je m'ennuie énormément et je songe à reprendre des études pour le plaisir
- est-ce volontairement que vous avez choisi ce métier manuel pour pouvoir réfléchir le soir à autre chose ?
non les deux sont lié je regrette seulement que quand je serrait chef méca j'aurait plus le droit a toucher grand chose , c'est très administratif. Mais on est le recourt ultime avec l'experience pour trouver les problème et prendre les décisions qui s'impose .
Toute façon on est en imersion total dans le métier donc ca fait du bien de regarder la TV entre copain la biere à la main le soir sans penser au travail et au merde quotidienne
- avez vous été un scanne(u)r ? non
- comment avez-vous arrêté de scanner pour choisir ce type de métier, vos critères ?
Zèbrotype :
- Homme/Femme ?
je suis Homme !
- Sommeil paradoxale dominant?
Oui c'est ça qui me donne les solutions , je me réveille et je sait comment résoudre le problème comme par magie. Car mon cerveau a réfléchie en dormant et à fouillé la mémoire.
Quand j'ai apris beaucoup de chose je dort beaucoup aussi
- vous diriez-vous 'assez dominant', pas de honte à ça, soyons francs, vous en avez peut être besoin dans votre statut d'entrepreneur.
cellas fini par venir avec l'age alors que j'était un dominé jeune surtout par les parents.
- vous diriez-vous 'pas dominant' ou 'neutre' ?
- travaillez-vous en groupe ou seul, indépendant ?
on travaille aussi bien en équipe ,que seul .. je préfère travailler seule ou avec une bonne équipe de subordonné que je peu laisser seul,j'avoue avoir du mal avec certaine personne mais je prends beaucoup sur moi ce qui me déprime a long terme.
Car la routine me pêse et je fait des borde dans les truc journalier par le manque d'attention.
Tous les jour allumer tel truc a tel moment..... je rêve et puis j'oublie. Donc je me tape sur les doigts continuellement pour ne pas faire de petite bêtise qui ternisse ma réputation qui est plutôt bonne sans ça.
- (facultatif : pouvez-vous en vivre avec votre famille ?)
Oui cellas paye pas mal finalement, mais c'est l'éloignement assurer . six mois de l'année seul les autre six moi à la maison. Sauf que on me demande beaucoup et c'est un combat permanent pour prendre les dits congé.
spirou- Messages : 84
Date d'inscription : 29/09/2012
Age : 50
Localisation : Marche sur l'eau
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
Cela me rappelle des photos de mon enfance : des arbres à cames monstrueux de grands bateaux, des ateliers proportionnels qui sentaient toutes sortes d'huiles. Des souvenirs aussi, les copeaux d'aciers partout, des machines outils de précisions
... madeleine quand tu nous tiens.
Encore d'autres témoignages, please !
... madeleine quand tu nous tiens.
Encore d'autres témoignages, please !
Nutty_Pr- Messages : 241
Date d'inscription : 08/09/2011
Age : 55
Localisation : Bruxelles
Re: Travail - Vous êtes heureux et n'êtes pas tous les jours dans un bureau ?..
c'est des petit arbre a camme de 8 métre car c'est 4 moteur de 5200kw à 16 cyl en V
Mais c'est aussi les automate et les clim , les frigo plein de victuaille les bon souvenir que les visiteur on maintenant.
Mais c'est aussi les automate et les clim , les frigo plein de victuaille les bon souvenir que les visiteur on maintenant.
spirou- Messages : 84
Date d'inscription : 29/09/2012
Age : 50
Localisation : Marche sur l'eau
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