Travailler de la punchline
3 participants
Page 1 sur 1
Travailler de la punchline
Un écrivaillon, prétentieux et sans talent, confie à Maupassant:
"J'en conviens, j'écris plus lentement que vous, car je soigne mon style.
- A quoi bon ? Il est incurable"
"J'en conviens, j'écris plus lentement que vous, car je soigne mon style.
- A quoi bon ? Il est incurable"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Prince de Conti, Louis-Arand de Bourbon (1695 - 1727) surnommé "le singe vert" est très laid et sa réputation de cocu n'est plus à faire. Alors qu'il doit partir en voyage, il prévient son épouse:
"Madame, je vous recommande de ne pas me tromper durant mon absence!"
- Monsieur, vous pouvez partir tranquille: je n'ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois."
"Madame, je vous recommande de ne pas me tromper durant mon absence!"
- Monsieur, vous pouvez partir tranquille: je n'ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Le juge: "Reconnaissez-vous les faits pour lesquels vous êtes poursuivi?"
Le prévenu: "Je ne sais pas encore.Ca va dépendre des preuves que vous avez contre moi."
Le prévenu: "Je ne sais pas encore.Ca va dépendre des preuves que vous avez contre moi."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Tristan Bernard, à propos d'une actrice:
"Pour se faire un nom, elle a souvent dû dire oui."
"Pour se faire un nom, elle a souvent dû dire oui."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Dans un restaurant, le premier ministre britannique David Lloyd George cherche les toilettes.Churchill lui désigne une porte:
"Là-bas, au fond, vous verrez écrit "Gentlemen".Vous entrerez quand même."
"Là-bas, au fond, vous verrez écrit "Gentlemen".Vous entrerez quand même."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Le dramature britannique George Bernard Shaw remet à Churchill une invitation:
"Voici deux places pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un...
- Je ne pourrai pas venir à la première. Je viendrai à la deuxième;..s'il y en a une."
"Voici deux places pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un...
- Je ne pourrai pas venir à la première. Je viendrai à la deuxième;..s'il y en a une."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Clemenceau est à cette époque le directeur du journal L'Aurore. Il commente ainsi la mort de Félix Faure:
"En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui."
Et ajoute:
"Ca ne fait pas un Français en moins, mais une place à prendre."
"En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui."
Et ajoute:
"Ca ne fait pas un Français en moins, mais une place à prendre."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
On le sait, Winston Churchill est très enrobé tandis que G.B Shaw est, lui, plutôt maigre. Churchill lui lance:
"A vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre.
- A vous voir, tout le monde pourrait penser que c'est vous qui en êtes la cause".
"A vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre.
- A vous voir, tout le monde pourrait penser que c'est vous qui en êtes la cause".
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Une danseuse est outrée d'avoir été traitée de "catin". Elle s'épanche auprès de la célèbre comédienne et cantatrice Sophie Arnould (1740-1802). Celle-ci la réconforte avec ironie:
"Les gens sont aujourd'hui si grossiers qu'ils appellent les choses par leur nom."
"Les gens sont aujourd'hui si grossiers qu'ils appellent les choses par leur nom."
Dernière édition par La blanquette est bonne le Dim 16 Avr 2023 - 22:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
La grande comédienne Sarah Bernhardt converse avec Madame Simone, une actrice alors débutante, qui prétend ne pas souffrir du trac:
"Tu verras, petite, ca te viendra quand tu auras du talent!"
"Tu verras, petite, ca te viendra quand tu auras du talent!"
Dernière édition par La blanquette est bonne le Dim 16 Avr 2023 - 22:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Salvador Dali après avoir appris l'adhésion de Louis Aragon au parti communiste:
"Tant et tant d'arrivisme pour arriver à si peu!"
"Tant et tant d'arrivisme pour arriver à si peu!"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Emile Zola glosant sur Jules Barbey d'Aurevilly:
"Quand il consulte son miroir, il croit voir l'océan."
Apprenant cette médisance, Barbey réplique aussitôt:
"Quand il regarde une fosse à purin, il croit voir son armoire à glace."
"Quand il consulte son miroir, il croit voir l'océan."
Apprenant cette médisance, Barbey réplique aussitôt:
"Quand il regarde une fosse à purin, il croit voir son armoire à glace."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
En 1964, de Gaulle de fait opérer de la prostate. La nouvelle se répand dans la presse. L'homme d'Etat déclare alors:
"AVANT, LES FRANCAIS ME REGARDAIENT COMME SI J'ETAIS LA FRANCE. MAINTENANT, ILS SAVENT QUE JE SUIS INCONTINENT.
"AVANT, LES FRANCAIS ME REGARDAIENT COMME SI J'ETAIS LA FRANCE. MAINTENANT, ILS SAVENT QUE JE SUIS INCONTINENT.
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Un auteur médiocre harcèle Claude Debussy pour que celui-ci mette en musique son dernier livret. Le compositeur refuse poliment. Mais l'autre se fait insistant et finit par lancer:
"Je vous offre la moitié de ma gloire.
- Gardez tout, mon ami! Gardez tout!"
"Je vous offre la moitié de ma gloire.
- Gardez tout, mon ami! Gardez tout!"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Lors de l’abordage du Kent commandé par Robert Rivington, par La Confiance commandée par Robert Surcouf en 1800 au large du Bengale :
Officier de la marine britannique : "Vous, Français, vous vous battez pour de l'argent. Et nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur."
Robert Surcouf ( corsaire français ) : "Chacun se bat pour ce qui lui manque."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Surcouf
Officier de la marine britannique : "Vous, Français, vous vous battez pour de l'argent. Et nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur."
Robert Surcouf ( corsaire français ) : "Chacun se bat pour ce qui lui manque."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Surcouf
L'effet-mère- Messages : 2515
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Travailler de la punchline
La blanquette est bonne a écrit:La grande comédienne Sarah Bernhardt converse avec Madame Simone, une actrice alors débutante, qui prétend ne pas souffrir du trac:
"Tu verras, petite, ca te viendra quand tu auras du talent!"
Je l'avais entendue avec Sacha Guitry, mais il semble bien que la version originale soit celle de Sarah Bernardt.
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Travailler de la punchline
"on se croirait aux grosses têtes."
isadora
isadora
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Travailler de la punchline
L'effet-mère a écrit:Lors de l’abordage du Kent commandé par Robert Rivington, par La Confiance commandée par Robert Surcouf en 1800 au large du Bengale :
Officier de la marine britannique : "Vous, Français, vous vous battez pour de l'argent. Et nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur."
Robert Surcouf ( corsaire français ) : "Chacun se bat pour ce qui lui manque."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Surcouf
Ce pourrait-il que vous ayez également ce petit livre du Figaro littéraire dont je sors toutes les citations ? ^^
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
isadora a écrit:"on se croirait aux grosses têtes."
isadora
Ah oui !
Merci pour le rappel, ca fait (très) longtemps que je n'ai pas pris le temps d'écouter l'émission.
L'ouvrage en question: "De la repartie à la réplique, ou l'art de faire mouche", Carbon de Seze avec Laurence Caracalla, Le figaro littéraire, Mots&Caetera
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
fift a écrit:La blanquette est bonne a écrit:La grande comédienne Sarah Bernhardt converse avec Madame Simone, une actrice alors débutante, qui prétend ne pas souffrir du trac:
"Tu verras, petite, ca te viendra quand tu auras du talent!"
Je l'avais entendue avec Sacha Guitry, mais il semble bien que la version originale soit celle de Sarah Bernardt.
Les noms changent, la chute tient toujours
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Pendant le procès du polémiste Henri Rochefort (1831-1913).
Le président: "Vous portiez un revolver, vous aviez donc l'intention de tuer ?"
L'accusé: Monsieur, j'ai en ce moment sur moi tout ce qu'il faut pour commettre un attentat à la pudeur, et je n'y songe même pas!"
Le président: "Vous portiez un revolver, vous aviez donc l'intention de tuer ?"
L'accusé: Monsieur, j'ai en ce moment sur moi tout ce qu'il faut pour commettre un attentat à la pudeur, et je n'y songe même pas!"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Le président de la cour interpelle le prévenu:
"Vous aviez bu dix-huit verres ! Il existe une loi contre l'ivresse.
-Elle a été faite par des gens qui n'avaient jamais soif."
"Vous aviez bu dix-huit verres ! Il existe une loi contre l'ivresse.
-Elle a été faite par des gens qui n'avaient jamais soif."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Nancy Astor (1879-1964) est la première femme élue à la Chambre des communes britannique. Churchill affirme devant elle qu'une femme siégeant au Parlement lui paraît aussi insupportable que de voir arriver un inconnu dans sa salle de bains. Sans sourciller, elle répond:
"Vous n'êtes pas assez bien fait pour avoir une crainte pareille."
"Vous n'êtes pas assez bien fait pour avoir une crainte pareille."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Toujours Nancy Astor. Et Churchill.
Ils ne cessent de se quereller à la Chambre des Communes.
A bout de nerfs, elle lui lance:
"Si j'étais votre femme, je mettrais du poison dans votre thé.
- Et moi, si j'étais votre mari, je le boirais"
Ils ne cessent de se quereller à la Chambre des Communes.
A bout de nerfs, elle lui lance:
"Si j'étais votre femme, je mettrais du poison dans votre thé.
- Et moi, si j'étais votre mari, je le boirais"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
"Mes filles, rendez un homme heureux: ne vous mariez jamais".
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Clemenceau, à propos de Gambetta,
"Il ne savait pas où il allait, mais il y allait avec flamme."
"Il ne savait pas où il allait, mais il y allait avec flamme."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Albert Einstein fait la connaissance de Charlie Chaplin, à qui il voue une admiration sans borne.
Il le lui déclare:
"Ce que j'admire le plus dans votre art, c'est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant...le monde entier vous comprend.
- C'est vrai, mais votre gloire est plus grande encore: le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".
Ce que je me permets de relier avec une tirade d'Albert Camus, tirade dont je ne pourrais donné les mots exacts et seulement l'idée générale (et ce doit être dans La Chute?) : Il expliquait que tous les écrivains espéraient être lus, devenir des références, connaître la gloire, mais que l'horizon de tout cela, la conséquence de cette gloire, seraient qu'ils seraient, certes, cités de partout...mais dès lors privés de véritables lecteurs/condamnés à ne plus être lus avec attention.
Il le lui déclare:
"Ce que j'admire le plus dans votre art, c'est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant...le monde entier vous comprend.
- C'est vrai, mais votre gloire est plus grande encore: le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".
Ce que je me permets de relier avec une tirade d'Albert Camus, tirade dont je ne pourrais donné les mots exacts et seulement l'idée générale (et ce doit être dans La Chute?) : Il expliquait que tous les écrivains espéraient être lus, devenir des références, connaître la gloire, mais que l'horizon de tout cela, la conséquence de cette gloire, seraient qu'ils seraient, certes, cités de partout...mais dès lors privés de véritables lecteurs/condamnés à ne plus être lus avec attention.
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Paul Morand et Jacques Chardonne ont entretenu une longue correspondance (plus de 5000 lettres). Peu de temps avant sa mort, Chardonne est hospitalisé. Morand lui rend visite et lui parle de ses lectures:
"Tenez, je suis en train de lire la correspondance de Gide et de Martin du Gard.
- Ce sont des cons.
- Oh, vous savez, on dira la même chose de nous!
- ... Ce sont des cons prétentieux".
"Tenez, je suis en train de lire la correspondance de Gide et de Martin du Gard.
- Ce sont des cons.
- Oh, vous savez, on dira la même chose de nous!
- ... Ce sont des cons prétentieux".
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Un écrivain, envieux du talent d'Alexandre Dumas, ne cesse de lui faire des allusions sur la couleur de sa peau. Sa république fuse:
"Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur, ma famille commence où la vôtre finit."
"Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur, ma famille commence où la vôtre finit."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Le duc d'Orléans, neveu de Louis XIV, s'agace de la familiarité avec laquelle Voltaire lui parle:
"Vous semblez oublier, Monsieur le philosophe, que je suis placé bien au-dessus de vous.
- Je ne l'oublie pas, Monseigneur, et c'est même une grande chance pour vous car il est bien plus facile d'être placé au-dessus de moi que d'être mon égal."
"Vous semblez oublier, Monsieur le philosophe, que je suis placé bien au-dessus de vous.
- Je ne l'oublie pas, Monseigneur, et c'est même une grande chance pour vous car il est bien plus facile d'être placé au-dessus de moi que d'être mon égal."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
César de Vendôme, fils naturel d'Henri IV, devise avec le duc de Bassompierre:
"Vous serez sans doute du parti de Monsieur de Guise, car vous baisez sa soeur de Conti...
- Cela n'y fait rien, j'ai baisé toutes vos tantes, et je ne vous aime pas plus pour cela."
"Vous serez sans doute du parti de Monsieur de Guise, car vous baisez sa soeur de Conti...
- Cela n'y fait rien, j'ai baisé toutes vos tantes, et je ne vous aime pas plus pour cela."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
La comédienne Cécile Sorel, alors âgée de 67 ans, apprend l'arrivée imminente de l'armée allemande à Paris: " Il faudra qu'elle me passe d'abord sur le corps."
Un témoin de la scène murmure alors:
"Je crains qu'elle ne préfère contourner l'obstacle."
Un témoin de la scène murmure alors:
"Je crains qu'elle ne préfère contourner l'obstacle."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Boni de Castellane, décrivant sa femme, Anna Gould, aussi riche que laide:
"Elle est belle, surtout vu de dot"
"Elle est belle, surtout vu de dot"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
En 1946, au cours d'une élection cantonale dans la Nièvre, un débat est organisé entre le jeune Mitterrand et son adversaire communiste qui le défie:
"Je passerai comme une lettre à la poste!"
Réponse de Mitterrand: "La poste est fermée le dimanche."
"Je passerai comme une lettre à la poste!"
Réponse de Mitterrand: "La poste est fermée le dimanche."
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Une vieille coquette interroge le père Ratisbonne (1802-1884), fondateur de la Congrégation de Notre-Dame de Sion:
"Mon père, commet-on un péché quand on prend plaisir à entendre les hommes dire qu'on est jolie ?
- Certainement, il ne faut jamais encourager le mensonge!"
"Mon père, commet-on un péché quand on prend plaisir à entendre les hommes dire qu'on est jolie ?
- Certainement, il ne faut jamais encourager le mensonge!"
Invité- Invité
Re: Travailler de la punchline
Groupo Marx sort d'un dîner soporifique:
"J'ai passé une excellente soirée, mais ce n'était pas celle-là."
"J'ai passé une excellente soirée, mais ce n'était pas celle-là."
Invité- Invité
Sujets similaires
» Partir travailler aux USA
» Façon de travailler
» Comment travailler?
» Les difficultés à travailler
» Travailler en Suisse
» Façon de travailler
» Comment travailler?
» Les difficultés à travailler
» Travailler en Suisse
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum