Mini mignardise pour maxi timide
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Mini mignardise pour maxi timide
La timidité, un autre sujet digne d'intérêt, je crois. Car il y a beaucoup d'idées préconçues dessus, de préjugés auxquels on croit nous-mêmes (tous les timides j'entends, qu'ils soient zèbres ou autres...les HPE de sacrés timides ceux-là), et qui nous enferment dans une incompréhension globale (on ne se comprend pas nous-mêmes, et on est « condamnés » à être incompris... parce qu'on apporte les mauvaises réponses à cette question : pourquoi je réagis comme ça ? Aussi connement, aussi maladroitement?)
J'ai appris récemment qu'il y avait une bonne part de « physiologique » qui expliquait la timidité (je vous assure, c'est pas pour rien que je suis en boucle sur ce thème du physiologique qui explique beaucoup de choses... et qui est caché par une approche « psychologique », erronée à mon humble avis)
Une glande dans le cerveau, qui serait « hyperactive », et qui nous rendrait très réceptifs au jugement des autres, qu'il soit positif ou négatif (tiens donc ? « hyper », les HPI/HPE ? Et Réceptifs ? Ça vous étonne, vous?)
Suis-je le seul à être mal à l'aise quand je suis le centre de l'attention ? Quand les regards se posent sur moi, trop de regards ?
Et le seul à ne pas savoir gérer les compliments ou pire les « applaudissements », les « bravo » ? (c'est pas de la modestie, encore moins de la « fausse modestie » comme le pensent ceux qui nous taxent de « sentiment de supériorité »... c'est juste cette petite glande qui nous titille, et qui nous hurle « Attention ! Jugement !! Vas te cacher !»)
Et pourquoi cette notion de jugement nous chagrine ?
Mon avis ? C'est que c'est contraire à toute compréhension, le jugement. C'est un avis « arrêté » sur les choses et les gens. Et la compréhension ne s'arrête jamais elle... c'est un mouvement, la compréhension... un mouvement vers l'autre. Arrêter un jugement, c'est arrêter ce mouvement et s'empêcher de se comprendre.
J'ai appris récemment qu'il y avait une bonne part de « physiologique » qui expliquait la timidité (je vous assure, c'est pas pour rien que je suis en boucle sur ce thème du physiologique qui explique beaucoup de choses... et qui est caché par une approche « psychologique », erronée à mon humble avis)
Une glande dans le cerveau, qui serait « hyperactive », et qui nous rendrait très réceptifs au jugement des autres, qu'il soit positif ou négatif (tiens donc ? « hyper », les HPI/HPE ? Et Réceptifs ? Ça vous étonne, vous?)
Suis-je le seul à être mal à l'aise quand je suis le centre de l'attention ? Quand les regards se posent sur moi, trop de regards ?
Et le seul à ne pas savoir gérer les compliments ou pire les « applaudissements », les « bravo » ? (c'est pas de la modestie, encore moins de la « fausse modestie » comme le pensent ceux qui nous taxent de « sentiment de supériorité »... c'est juste cette petite glande qui nous titille, et qui nous hurle « Attention ! Jugement !! Vas te cacher !»)
Et pourquoi cette notion de jugement nous chagrine ?
Mon avis ? C'est que c'est contraire à toute compréhension, le jugement. C'est un avis « arrêté » sur les choses et les gens. Et la compréhension ne s'arrête jamais elle... c'est un mouvement, la compréhension... un mouvement vers l'autre. Arrêter un jugement, c'est arrêter ce mouvement et s'empêcher de se comprendre.
CorticoThalamik- Messages : 77
Date d'inscription : 09/07/2023
Re: Mini mignardise pour maxi timide
On se sent fréquemment "victime" d'une certaine incompréhension. Est-ce qu'on ne le percevrait pas plus intensément, qu'on est incompris, grâce à cette captation du jugement ambiant?
CorticoThalamik- Messages : 77
Date d'inscription : 09/07/2023
Re: Mini mignardise pour maxi timide
Elle ne me chagrine pas, ça va.
incognito- Messages : 20
Date d'inscription : 16/07/2023
Re: Mini mignardise pour maxi timide
ça m'intéresse cette histoire de glande... Tu as des sources ? Tu ne te rappelles pas du nom, que je puisse chercher ?
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: Mini mignardise pour maxi timide
La physiologie explique forcément beaucoup de choses, mais la cognition joue aussi un rôle très fort.
Ta réaction quand trop de regards se posent sur toi dépend de la pensée que tu vas développer à ce moment là.
Effectivement si tu penses (par exemple) « Les gens vont me juger, mon avenir social dépend de ce que je vais faire maintenant, il faut que j'agisse comme il faut », alors tu vas développer de l'angoisse et tu auras envie d'aller te cacher.
Mais si tu penses « Les gens me regardent et me jugent, mais je sais comment les épater et devenir populaire, c'est facile », alors tu vas plutôt réagir en te donnant en spectacle et en t'amusant.
Si tu penses « J'aimerais bien manger des endives ce midi mais ce n'est pas la saison », tu vas certainement réagir de façon automatique et oublier ce que tu as fait l'instant d'après.
Quelque part les pensées sont les causes des émotions. Si tu penses « je suis nul » ou « maintenant que les gens m'aiment je ne dois plus les décevoir » ou « si je fais le moindre faux pas ce sera une catastrophe », tu seras triste et angoissé. Mais si tu penses « je sais que je suis capable », ou « les gens sont bienveillants et ouverts » ou « j'ai vraiment très envie de rire avec les autres et c'est possible », tu seras à l'aise et serein.
Bien-sûr il y a des raisons pour lesquelles telles ou telles pensées sont développées. Elles dépendent de ton vécu et de tes croyances avant tout. Alors oui les émotions influencent les pensées, tout est imbriqué. Mais j'ai envie d'être pragmatique : les esprits animaux de la glande pinéale, on y peut pas grand chose, à part prendre des médicaments, alors que les pensées peuvent être analysées, décortiquées, on peut en comprendre les croyances à leur origine, requestionner ces croyances, et finalement modifier les pensées automatiques, et donc les émotions, et donc les actes.
Ta réaction quand trop de regards se posent sur toi dépend de la pensée que tu vas développer à ce moment là.
Effectivement si tu penses (par exemple) « Les gens vont me juger, mon avenir social dépend de ce que je vais faire maintenant, il faut que j'agisse comme il faut », alors tu vas développer de l'angoisse et tu auras envie d'aller te cacher.
Mais si tu penses « Les gens me regardent et me jugent, mais je sais comment les épater et devenir populaire, c'est facile », alors tu vas plutôt réagir en te donnant en spectacle et en t'amusant.
Si tu penses « J'aimerais bien manger des endives ce midi mais ce n'est pas la saison », tu vas certainement réagir de façon automatique et oublier ce que tu as fait l'instant d'après.
Quelque part les pensées sont les causes des émotions. Si tu penses « je suis nul » ou « maintenant que les gens m'aiment je ne dois plus les décevoir » ou « si je fais le moindre faux pas ce sera une catastrophe », tu seras triste et angoissé. Mais si tu penses « je sais que je suis capable », ou « les gens sont bienveillants et ouverts » ou « j'ai vraiment très envie de rire avec les autres et c'est possible », tu seras à l'aise et serein.
Bien-sûr il y a des raisons pour lesquelles telles ou telles pensées sont développées. Elles dépendent de ton vécu et de tes croyances avant tout. Alors oui les émotions influencent les pensées, tout est imbriqué. Mais j'ai envie d'être pragmatique : les esprits animaux de la glande pinéale, on y peut pas grand chose, à part prendre des médicaments, alors que les pensées peuvent être analysées, décortiquées, on peut en comprendre les croyances à leur origine, requestionner ces croyances, et finalement modifier les pensées automatiques, et donc les émotions, et donc les actes.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Mini mignardise pour maxi timide
Laelia a écrit:ça m'intéresse cette histoire de glande... Tu as des sources ? Tu ne te rappelles pas du nom, que je puisse chercher ?
Il s'agit de l' "amygdale".
Petite citation que je viens de trouver au passage: "Si un gène de la timidité n’a pas (encore) été isolé, il a été démontré que ceux d’entre nous dont l’excitabilité de l’amygdale est plus élevée que la moyenne ont tendance à être plus timides. Pourquoi ? Car l’amygdale est la zone du cerveau qui régit entre autres le sentiment de peur et d’anxiété. Mais la prédisposition génétique n’explique qu’une partie de la « quantité » de timidité chez les individus."
CorticoThalamik- Messages : 77
Date d'inscription : 09/07/2023
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