Old Geek

Bonjour

Comme beaucoup ici j'imagine, j' ai trouvé ce forum en me posant des questions sur moi-même.
Une des voies multiples qui m'ont amené à m'auto-questionner est, il y a déjà pas mal d'années , la lecture de l'auto-biographie d'Isaac Asimov, dont , outre que nombre d'entre vous savent je pense que c'est un prolifique auteur de SF (la suite des nouvelles sur les Robots, la suite "Fondation" etc), c'était aussi quand même plutôt un HPI, qui a d'ailleurs été secrétaire ou machin honoraire de MENSA*.

Et dans sa bio. ainsi que dans un certain nombre de ses textes courts qui parsèment ses recueils (par ex. Gold et Magic) il donne un aperçu du "comment çà fonctionne à l’intérieur", quelles difficultés, quels points çà peut entraîner, et j' ai eu l'impression souvent d'être un peu pareil .

*A propos de MENSA, Asimov n' en dit pas du mal, mais il a développé une critique des tests de QI tels qu'ils étaient à son époque.

Le seul test que j' ai passé ressemblant à çà est celui lors des 3 jours (pour les p'tits jeunes: période peu après le Bac où l'armée vous convoquait pour évaluer vos capacités physiques et autres envue du service) et des "bruits de chambrée" suggéraient qu'un d'entre nous avait une note très > moyenne; Vous avouerez que c'est mince et flou comme indice. Et passer un vrai test maintenant, à 70ans passés, quel intérêt?

Pour l'essentiel de ce que j' ai retiré de mes lectures Asimoviennes et autres : Bon , supposons que j' ai un QI élevé....ET ALORS? Ça ne m’empêche pas d'être aussi c...n par moments; En fait, le truc, c'est que personne n'est intelligent à 100% du temps pour tous les "champs" possibles, et donc un (supposé) HPI, çà doit en quelque sorte s'apprivoiser, se maîtriser.

Et comme on disait dans les BD de Buck Danny dans mon enfance:
Roger?
Out
Jeep

Bonjour, et bienvenue.

Perso, je n'ai pas passé le test de QI. J4ai eu des signes, toutefois. Etant un poil plus jeune (48 ans), j'ai passé les tests ESPACE lors des 3 jours, des tests psychotechniques ou j'ai brillé (je l'ai su en écoutant les commentaires de mes collègues s'étant plantés). Mais je n'ai pas eu les résultats. Quand j'ai sauté une classe de maternelle, la directrice a souligné mes "facilités scolaires évidentes". Plus tard, j'ai passé des tests psychotechniques pour me reconvertir en informatique. Pour eux, j'ai eu les résultats, brillants, mais je n'ai pas eu le job pour manque de motivation apparente.

Ce dernier point est important, et il rejoint ton "Ça ne m’empêche pas d'être aussi c...n par moments". Il m'a fallu complètement repenser ma manière de passer les entretiens pour en décrocher un. Juste, au naturel, je ne passais pas. Le QI, les tests psychotechniques, les résultats scolaires, tous pointent vers un certain type de performances. Et la vie ne se limite surtout pas à juste penser de manière scolaire (ce que le QI mesure).

L'autre point, c'est qu'on a tous des blocages, intellectuels, et surtout émotionnels. Je connais des terre-platistes très intelligents, mais à chaque fois qu'ils arrivent à une preuve que la terre est ronde (ce n'est pas ça qui manque), ils passent juste à autre chose, comme si l'information s'arrêtait juste là. Emotionnellement, ils ne sont pas prêts à accepter l'évidence. C'est un exemple extrême, maison a tous ce genre de blocages, qui nous rendent particulièrement idiots - même à haut QI (ce qui dans mon cas n'est de toutes façons qu'une hypothèse).