La classe de première.
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La classe de première.
Bonjour, me revoici après une longue absence.
Pour comprendre ce qui suit, je vous propose de lire ce post qui date d'il y a un peu moins de deux ans:
https://www.zebrascrossing.net/t43097-presentation-d-un-zebre
Voilà donc ma situation il y a deux ans, lorsque j'étais encore au collège.
Je considère que la quatrième et la troisième sont les années les plus agréables dont je me souvienne, et surtout celles où se sont créées les plus belles amitiés, malgré une brève crise existentielle.
Pour commencer, vais donc vous exposer grossièrement ma seconde, première année de Lycée.
Pour plus de clarté, nous appellerons mes deux grands amis du collège "Anne" et "Camille".
À la fin de la troisième, Anne est finalement partie dans le même lycée que moi tandis que Camille est parti dans un lycée de niveau assez élevé, où les cours sont pour la plupart dispensés en anglais.
Anne et moi n'avons pas été mis dans la même classe et, rapidement, nous n'avons eu que très peu de nouvelles de Camille. Nous nous sommes rapidement inquétés car nous savions que Camille était assez fragile psychologiquement, ayant perdu son demi-frère l'année passée et étant assez peu sociable.
Nous avons essayé de le voir plusieurs fois dans l'année, mais il y a aussi eu de longues périodes sans nouvelles, l'une d'entre elle ayant duré quatre mois ! Dire que nous habitons dans la même ville !
L'ex-petite amie de Camille a aussi essayé de se suicider durant l'année, mais c'est autre chose.
Au niveau scolaire, l'année passée était plutôt bonne, mais les félicitations ont été manquées à 0,2 points près. Il faut savoir que j'ai commencé à développer l'année passée une capacitée assez impressionante à me stresser pour rien.
Je continuais donc à voir Anne à chaque récréation et nous mangions ensemble chaque fois que c'était possible. Elle a rapidement remarqué que j'étais beaucoup moins joyeux qu'au collège.
Sinon, au niveau des nouvelles rencontres, il y avais quelques personnes avec qui je restais souvent l'année dernière, qui se fichaient un peu de mon existence, qui s'en fichent toujours un peu, mais dont je me fichait aussi un peu l'année dernière et dont je me fiche toujours un peu; en bref, des personnes que je cotoyais simplement pour ne pas être seul en l'absence d'Anne.
Par contre, il faut remarquer que je dis énormément de gros mots depuis que je les cotois, alors que j'étais auparavant choqué par la moindre vulgarité.
Bon, je pense avoir été assez complet concernant l'année passée (désolé, je n'ai pas un bon esprit de synthèse).
Passont à cette année.
Je suis donc en première générale. Au niveau de la charge de travail, il faut dire que c'est assez douloureux, avec notamment de grandes difficultés en spécialité mathématiques: je passe d'une très bonne moyenne en mathématiques en seconde (17) à une très mauvaise en première (8,4 quatre semaines avant l'arrêt des notes) avec une rapide remontée au juste avant l'arrêt des notes (10, merci les probabilités conditionnelles !).
Globalement, le reste est à peu près correct.
Ça, c'était au niveau des notes. En revanche, au niveau de la charge de travail, ça devient absolument invivable !
Cette année, on a aussi peu de nouvelles de Camille que l'année dernière, mais je sais qu'il est surmené et ne le vit pas bien.
Les parents d'Anne se séparent, je ne sais pas comment elle arrive à rester positive et à me supporter, car je suis vraiment déprimant et que je n'ai aucune raison de l'être, alors qu'elle arrive à rester positive tout en devant endurer la séparation de ses parents.
Cette année, je suis dans la classe de quelqu'un d'encore moins sociable que moi; appelons-la Jeanne. Au début de l'année, je me suis dis qu'il fallait que je parle à au moins une personne dans ma classe, et comme j'avais été dans la même classe de latin que Jeanne au collège, j'ai essayé de communiquer avec elle. Au final, ça à plutôt bien fontionné.
En ce moment, je ressent une fatigue très importante. J'ai beaucoup de mal à me lever, et j'ai beaucoup de mal à me concentrer.
Ces deux derniers jours (je suis en vacances), j'ai atteint le summum: j'ai passé quasiment toute les journées d'hier et d'aujourd'hui devant mon bureau, incapable de faire quoi-que-ce-soit d'autre que d'écouter de la musique et de rechercher les symptômes de la dépression et de l'asthénie.
Je ne pense pas faire une dépression, mais je crois être en bonne voie pour.
D'ailleurs, la musique ne me rend même plus le sourir, où à la limite un vague sourire triste. Je ne suis plus motivé pour rien.
Je sais que j'intériorise beaucoup mes émotions, notamment la colère. Maintenant, un rien m'insupporte alors qu'avant, je relativisais beaucoup.
Je ne sais plus vraiment quoi faire, et je m'inquète beaucoup pour Camille. Quant au lycée, je me dis que si c'est aussi difficile maintenant, ça sera une catastrophe en terminale; quant au supérieur, n'en parlons pas...
Un très grand merci à ceux qui auront lu jusqu'au bout.
Pour comprendre ce qui suit, je vous propose de lire ce post qui date d'il y a un peu moins de deux ans:
https://www.zebrascrossing.net/t43097-presentation-d-un-zebre
Voilà donc ma situation il y a deux ans, lorsque j'étais encore au collège.
Je considère que la quatrième et la troisième sont les années les plus agréables dont je me souvienne, et surtout celles où se sont créées les plus belles amitiés, malgré une brève crise existentielle.
Pour commencer, vais donc vous exposer grossièrement ma seconde, première année de Lycée.
Pour plus de clarté, nous appellerons mes deux grands amis du collège "Anne" et "Camille".
À la fin de la troisième, Anne est finalement partie dans le même lycée que moi tandis que Camille est parti dans un lycée de niveau assez élevé, où les cours sont pour la plupart dispensés en anglais.
Anne et moi n'avons pas été mis dans la même classe et, rapidement, nous n'avons eu que très peu de nouvelles de Camille. Nous nous sommes rapidement inquétés car nous savions que Camille était assez fragile psychologiquement, ayant perdu son demi-frère l'année passée et étant assez peu sociable.
Nous avons essayé de le voir plusieurs fois dans l'année, mais il y a aussi eu de longues périodes sans nouvelles, l'une d'entre elle ayant duré quatre mois ! Dire que nous habitons dans la même ville !
L'ex-petite amie de Camille a aussi essayé de se suicider durant l'année, mais c'est autre chose.
Au niveau scolaire, l'année passée était plutôt bonne, mais les félicitations ont été manquées à 0,2 points près. Il faut savoir que j'ai commencé à développer l'année passée une capacitée assez impressionante à me stresser pour rien.
Je continuais donc à voir Anne à chaque récréation et nous mangions ensemble chaque fois que c'était possible. Elle a rapidement remarqué que j'étais beaucoup moins joyeux qu'au collège.
Sinon, au niveau des nouvelles rencontres, il y avais quelques personnes avec qui je restais souvent l'année dernière, qui se fichaient un peu de mon existence, qui s'en fichent toujours un peu, mais dont je me fichait aussi un peu l'année dernière et dont je me fiche toujours un peu; en bref, des personnes que je cotoyais simplement pour ne pas être seul en l'absence d'Anne.
Par contre, il faut remarquer que je dis énormément de gros mots depuis que je les cotois, alors que j'étais auparavant choqué par la moindre vulgarité.
Bon, je pense avoir été assez complet concernant l'année passée (désolé, je n'ai pas un bon esprit de synthèse).
Passont à cette année.
Je suis donc en première générale. Au niveau de la charge de travail, il faut dire que c'est assez douloureux, avec notamment de grandes difficultés en spécialité mathématiques: je passe d'une très bonne moyenne en mathématiques en seconde (17) à une très mauvaise en première (8,4 quatre semaines avant l'arrêt des notes) avec une rapide remontée au juste avant l'arrêt des notes (10, merci les probabilités conditionnelles !).
Globalement, le reste est à peu près correct.
Ça, c'était au niveau des notes. En revanche, au niveau de la charge de travail, ça devient absolument invivable !
Cette année, on a aussi peu de nouvelles de Camille que l'année dernière, mais je sais qu'il est surmené et ne le vit pas bien.
Les parents d'Anne se séparent, je ne sais pas comment elle arrive à rester positive et à me supporter, car je suis vraiment déprimant et que je n'ai aucune raison de l'être, alors qu'elle arrive à rester positive tout en devant endurer la séparation de ses parents.
Cette année, je suis dans la classe de quelqu'un d'encore moins sociable que moi; appelons-la Jeanne. Au début de l'année, je me suis dis qu'il fallait que je parle à au moins une personne dans ma classe, et comme j'avais été dans la même classe de latin que Jeanne au collège, j'ai essayé de communiquer avec elle. Au final, ça à plutôt bien fontionné.
En ce moment, je ressent une fatigue très importante. J'ai beaucoup de mal à me lever, et j'ai beaucoup de mal à me concentrer.
Ces deux derniers jours (je suis en vacances), j'ai atteint le summum: j'ai passé quasiment toute les journées d'hier et d'aujourd'hui devant mon bureau, incapable de faire quoi-que-ce-soit d'autre que d'écouter de la musique et de rechercher les symptômes de la dépression et de l'asthénie.
Je ne pense pas faire une dépression, mais je crois être en bonne voie pour.
D'ailleurs, la musique ne me rend même plus le sourir, où à la limite un vague sourire triste. Je ne suis plus motivé pour rien.
Je sais que j'intériorise beaucoup mes émotions, notamment la colère. Maintenant, un rien m'insupporte alors qu'avant, je relativisais beaucoup.
Je ne sais plus vraiment quoi faire, et je m'inquète beaucoup pour Camille. Quant au lycée, je me dis que si c'est aussi difficile maintenant, ça sera une catastrophe en terminale; quant au supérieur, n'en parlons pas...
Un très grand merci à ceux qui auront lu jusqu'au bout.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
Bonjour.
Certains points me parlent. D'autres pas.
Ma motivation pour réussir à l'école (et j'ai toujours eu des résultats brillants) était purement négative : la peur de l'échec. La peur de ne pas être le meilleur. Peur qui était auto infligée, mes parents ne m'ont jamais poussé (ma mère a bien fait une remarque, au CM2, sur mes capacités, m'enfin rien de violent). Je ne suis pas certain que ça aie été très sain, même si ça a marché, ni que ça soit très transposable, à toi ou à d'autres. Il est difficile de se connaitre soi-même et de trouver de bons leviers pour s'auto tromper dans le but de s'améliorer. Mais c'est bien le but : trouver les leviers intérieurs qui permettent de se manipuler soi-même.
Quand à l'aspect "je n'arrive plus à gérer mes émotions", moi, c'est maintenant que ça me frappe (et ça a un impact fort sur ma productivité au travail, équivalent pour les gens à cheveux blancs des résultats scolaires pour les gens de ton âge), depuis la naissance de mon fils, depuis mes 42 ans, donc. Il faut se faire aider, j'ai un peu de suivi psy via la médecine du travail, mais il me faut plus, et je procrastine (et je n'ai encore pas trouvé de levier pour ce point précis). Si tu trouves un moyen de demander un soutien psy (médecine scolaire, ou familiale, peu importe, ce qui à l'air de pouvoir marcher), ça t'aidera probablement.
Enfin, "Jeanne", j'ai connu le même profil. En première aussi. Il est même arrivé qu'on (profs et élèves) me demande, moi le timide discret, de lui remonter le moral, d'établir le contact avec elle parce que j'étais le seul avec qui c'était possible. Je n'ai même pas pensé à la draguer... je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Certains points me parlent. D'autres pas.
Ma motivation pour réussir à l'école (et j'ai toujours eu des résultats brillants) était purement négative : la peur de l'échec. La peur de ne pas être le meilleur. Peur qui était auto infligée, mes parents ne m'ont jamais poussé (ma mère a bien fait une remarque, au CM2, sur mes capacités, m'enfin rien de violent). Je ne suis pas certain que ça aie été très sain, même si ça a marché, ni que ça soit très transposable, à toi ou à d'autres. Il est difficile de se connaitre soi-même et de trouver de bons leviers pour s'auto tromper dans le but de s'améliorer. Mais c'est bien le but : trouver les leviers intérieurs qui permettent de se manipuler soi-même.
Quand à l'aspect "je n'arrive plus à gérer mes émotions", moi, c'est maintenant que ça me frappe (et ça a un impact fort sur ma productivité au travail, équivalent pour les gens à cheveux blancs des résultats scolaires pour les gens de ton âge), depuis la naissance de mon fils, depuis mes 42 ans, donc. Il faut se faire aider, j'ai un peu de suivi psy via la médecine du travail, mais il me faut plus, et je procrastine (et je n'ai encore pas trouvé de levier pour ce point précis). Si tu trouves un moyen de demander un soutien psy (médecine scolaire, ou familiale, peu importe, ce qui à l'air de pouvoir marcher), ça t'aidera probablement.
Enfin, "Jeanne", j'ai connu le même profil. En première aussi. Il est même arrivé qu'on (profs et élèves) me demande, moi le timide discret, de lui remonter le moral, d'établir le contact avec elle parce que j'étais le seul avec qui c'était possible. Je n'ai même pas pensé à la draguer... je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: La classe de première.
bonjour je vois pas mal d'inquiétudes dans pas mal de domaines. mais de temps en temps il y a des changements de centres d'intérêts? est ce que de temps en temps il y a des bons moments ?
sinon c'est peut être là qu'est le problème à force d'être toujours dans le négatif vers l'effort pour améliorer les choses bah là ton corps te dit "stop j'en peux plus!". c'est bien de s'inquiéter pour les autres d'être prêt à les aider mais penses aussi à toi. que pourras tu faire pour eux quand tu seras à plat ? je sais ce que c'est j'avais tendance à faire de même mais penses à toi de temps en temps penses à avoir des moments positifs, sinon gare aux coups de déprime
sinon c'est peut être là qu'est le problème à force d'être toujours dans le négatif vers l'effort pour améliorer les choses bah là ton corps te dit "stop j'en peux plus!". c'est bien de s'inquiéter pour les autres d'être prêt à les aider mais penses aussi à toi. que pourras tu faire pour eux quand tu seras à plat ? je sais ce que c'est j'avais tendance à faire de même mais penses à toi de temps en temps penses à avoir des moments positifs, sinon gare aux coups de déprime
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: La classe de première.
Merci beaucoup pour vos réponses.
Au niveau scolaire, je suis de plus en plus stressé, et je commence même à ma dire que même si j'arrive à aller au bout des études que je veux faire, ma vie professionnelle ne me plaîra pas forcément, il y aura probablement d'autes choses qui me stresseront.
Qu'entend tu par des ''leviers'', Ronald ?
Trouver un psychologue, j'y ai déjà pensé, mais je ne veux pas faire de la peine à mes parent, je ne leur ai pas encore dit que je ne vais pas très bien en ce moment, et ils n'ont pas l'air de s'en rendre compte.
Il faut dire que je ne suis pas particulièrement bavard chez moi.
Pour Jeanne, je suis content de la connaître, on s'entend bien entre timides-stressés de la vie; et je me sens moins seul. Pas de chance, elle déménage à la fin de l'année.
Sinon, avec les autres élèves, je me montre souvent très froid et pas forcément toujours très aimable dès qu'on me parle comme à une personne et pas comme un élève quelconque et invisible à qui l'on ne parle que pour demander dans quelle salle on a cours. Je me suis plusieurs fois surpris à répondre sèchement ''ça me regarde'' à une question indiscrète. C'est sûr que ça ne donne pas envie aux autres d'aller vers moi...
Oui boule-d-ombre, j'ai quand même des centres d'intérêt autres que les cours. Je fais du théâtre, c'est mon moment de décompression dans la semaine, même si c'est assez chronophage. Avant, je lisait beaucoup, mais cette année, je n'ai plus le temps, et ça, ça ne me plaît pas du tout.
Merci pour vos réponses.
Au niveau scolaire, je suis de plus en plus stressé, et je commence même à ma dire que même si j'arrive à aller au bout des études que je veux faire, ma vie professionnelle ne me plaîra pas forcément, il y aura probablement d'autes choses qui me stresseront.
Qu'entend tu par des ''leviers'', Ronald ?
Trouver un psychologue, j'y ai déjà pensé, mais je ne veux pas faire de la peine à mes parent, je ne leur ai pas encore dit que je ne vais pas très bien en ce moment, et ils n'ont pas l'air de s'en rendre compte.
Il faut dire que je ne suis pas particulièrement bavard chez moi.
Pour Jeanne, je suis content de la connaître, on s'entend bien entre timides-stressés de la vie; et je me sens moins seul. Pas de chance, elle déménage à la fin de l'année.
Sinon, avec les autres élèves, je me montre souvent très froid et pas forcément toujours très aimable dès qu'on me parle comme à une personne et pas comme un élève quelconque et invisible à qui l'on ne parle que pour demander dans quelle salle on a cours. Je me suis plusieurs fois surpris à répondre sèchement ''ça me regarde'' à une question indiscrète. C'est sûr que ça ne donne pas envie aux autres d'aller vers moi...
Oui boule-d-ombre, j'ai quand même des centres d'intérêt autres que les cours. Je fais du théâtre, c'est mon moment de décompression dans la semaine, même si c'est assez chronophage. Avant, je lisait beaucoup, mais cette année, je n'ai plus le temps, et ça, ça ne me plaît pas du tout.
Merci pour vos réponses.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
D'ailleurs, pour Camille, qu'est-ce-que je pourrais faire ?
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
Atropae a écrit:(.../...)
Qu'entend tu par des ''leviers'', Ronald ?(.../...)
Des moyens de tromper son propre esprit pour se forcer à faire ce qu'on a pas envie de faire... mais qu'on sait qu'on doit faire. Exemple idiot, la vaisselle. Si je me dis "je dois faire la vaisselle", je ne vais jamais m'y mettre. Si je dis "si je ne fais pas la vaisselle, il n'y aura plus de place pour mon assiette à mon prochain repas dans l'évier", ben, l'évier est vide 10 heures plus tard, et c'est bien moi qui aie fait le boulot. C'est mon levier pour me forcer à faire cette vaisselle que je n'aime pas faire. C'est de l'auto-manipulation mentale. Quand ça marche, c'est redoutablement efficace.
Après, on est tous différents, et chacun a des leviers différents. A toi, donc, d'expérimenter jusqu'à trouver ce qui marche avec toi.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: La classe de première.
Alors oui, j'utilise souvent des leviers. Mais je ne devrais pas trop non plus, car mes leviers ne sont pas toujours très positifs (ex: quand je faisait de l'escalade, pour ne pas avoir peur, je me disais qu'après tout, si je tombe sur la nuque d'un mur de quinze mètres, au pire je meurs, je ne sens plus rien et c'est fini. Pas très positif tout ça...) et surtout j'ai peur de trop m'auto-manipuler au point de ne plus savoir ce que je voulais au départ. L'auto-persuasion est quelque-chose d'efficace mais aussi d'assez inquiétant...
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
Bonsoir.
Que pensez-vous que je puisse faire pour Camille ?
Que pensez-vous que je puisse faire pour Camille ?
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
Atropae, tu peux aider les gens s'ils te le demandent, ou si tu es très proche d'eux et que tu les sens en danger (quelqu'un que tu vois tous les jours et dont tu vois la santé décliner) et encore, parfois, les gens n'ont même pas envie d'être aidés.
là, c'est quelqu'un que tu ne vois plus régulièrement.
laisse lui la liberté de te demander de l'aide. sinon, tu risquerais d'être intrusif y compris de lui renvoyer une image de lui comme quelqu'un de mal en point, image qu'il n'a peut être pas de lui.
déjà quand on arrive vraiment à s'occuper de soi-même, on a fait un grand pas.
là, c'est quelqu'un que tu ne vois plus régulièrement.
laisse lui la liberté de te demander de l'aide. sinon, tu risquerais d'être intrusif y compris de lui renvoyer une image de lui comme quelqu'un de mal en point, image qu'il n'a peut être pas de lui.
déjà quand on arrive vraiment à s'occuper de soi-même, on a fait un grand pas.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: La classe de première.
Mais je sais qu'il ne vas pas bien; on ne peut pas llisser tomber ses amis dès qu'ils ne vont pas bien ! Avec Anne et certains membres de ma famille, c'est la personne en qui j'ai le plus confiance et je ne me vois pas le laisser tomber comme ça. Je sais qu'il a tendance à se mettre à l'écart lorsqu'il ne va pas bien; de plus, c'est quuelqu'un de peu sociable. Je ne peux pas le laisser comme ça. J'ai croisé sa mère il y a quelques jours, elle m'a dit que c'était difficile pour lui en ce moment et que ça serait bien si on pouvait le voir bientôt, Anne et moi.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
Merci pour ta réponse, Isadora.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
je m interroge : pourquoi poses tu la question et deux fois plutôt qu une si tu as déjà la réponse ?
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: La classe de première.
Parce-que je ne sais pas comment l'aider.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
Re: La classe de première.
aller le voir, seul ou avec Anne, est la demande de sa mère. elle pense que ta présence peut l'aider. tu peux te fier à elle.
ensuite tu peux lui demander à lui en quoi tu peux l'aider.
proposer son aide, c est déjà aider.
ensuite tu peux lui demander à lui en quoi tu peux l'aider.
proposer son aide, c est déjà aider.
Dernière édition par isadora le Ven 16 Fév 2024 - 10:23, édité 1 fois
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: La classe de première.
Merci pour vos réponses.
Atropae- Messages : 16
Date d'inscription : 17/05/2022
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