Le test Mensa est 100% invalide

En témoigne cet article https://www.cremieux.xyz/p/mensa-the-above-average-iq-society

A un réel test de qi, les mensans obtiennent un qi moyen de 117.
D'ailleurs ça me surprend aussi, mais le seul subtest qui en moyenne est à +2sd est la mémoire à court term, ce à quoi personnellement je suis à 100 environ, tout en ayant réussi, selon Mensa, leur test...

Autre donnée, https://www.researchgate.net/publication/327363210_Intelligence_assessment_of_members_of_Mensa_Italia_-_The_High_IQ_Society_A_preliminary_study_on_giftedness_using_the_Wechsler_Adult_Intelligence_Scale-IV montre que le qi des mensans au wais 4 est de 126 en moyenne, avec aux matrices de raven moins de +2sd en moyenne... Je n'ai pas pu vérifier toutes ces affirmations par contre ce lien est issue de reddit où ils le décrivent.

Une explication les zèbres ?

De la relativité des tests….

câlin a écrit:

J'avais vu une étude qui disait que pour mesurer le QI de manière fiable (à 95% et précision raisonnable), il faudrait passer 5 tests de QI différents.

Donc le test de Mensa qui comporte 3 sous-tests, même si c'est les plus corrélés, c'est pas très étonnant qu'il mesure très mal le facteur g.

Après passer de 117 pour le woodcock à 126 pour le wais et jusqu'à 140 pour mensa c'est quand même révélateur je trouve.
Chaque test de qi semble avoir sa propre définition du facteur G

Par contre je vois un peu partout que la SD du test woodcock serait de 10... Donc ça concorderait parfaitement avec le résultat du WAIS

Le test Mensa n'est pas invalide.

C'est juste le test qui évalue l'intelligence selon l'association Mensa.
Comme à la base l'intelligence c'est le ressenti de quelqu'un face à la manifestation d'une aptitude mentale, il n'y a aucun standard universel qui permet de dire qu'un test serait plus valide qu'un autre.

Il se trouve que les "tests de QI" sont des tests scientifiques permettant d'évaluer l'intelligence selon le ressenti des scientifiques, faisant donc consensus parmi les scientifiques.
C'est la tentative improbable consistant à quantifier un ressenti.
C'est à dire de croire à l'existence d'un concept scientifique généralisable suite à l'expérience personnelle d'un ressenti.
Par exemple je ressens le chaud, et j'invente la température, ça marche pas j'invente la chaleur, et donc à la fin j'ai inventé un truc qui n'existe que dans ma tête, qui dépend d'un truc qui n'a rien à voir à l'échelle élémentaire et dont la limite moyenne ne dépend que de moi-même (enfin l'espèce humaine)

Bien sûr, les nouveaux venus parmi les scientifiques, on ne leur demande pas leur avis.
Les autres scientifiques avant eux ont ressenti les choses comme ça et même si ça ne leur parait plus aussi pertinent aujourd'hui, on ne leur demande pas de tout changer.
A la limite on leur permet de rajouter des QE et autres petites trouvailles, mais sur le fond on ne peut pas tout révolutionner ou dire simplement : "Ah ben finalement on ne va prendre que les 3 sous-tests ou mettre les pondérations qui me paraissent évidents pour chaque sous-tests."

Et si pour Mensa, être intelligent c'était de savoir se comporter en gentleman et avoir prouvé sa fortune, alors ce serait tout aussi valide puisque ce serait basé sur un ressenti et sur des aptitudes mentales.
Ce ne serait évidement pas "scientifique", mais ça ne vaudrait pas plus ni moins pour ce qui est de permettre d'évaluer l'intelligence. On pondère plus certains facteurs, voilà tout.
L'important c'est que les membres de la Mensa se reconnaissent dans le bon maniement des mêmes aptitudes mentales.

C'est l'équivalent des clubs élitistes britannique.

Un gentlemen’s club est, au sens traditionnel et dans la culture britannique, une association d'individus issus généralement de la « haute société », se considérant comme des « honnêtes hommes » et se rassemblant par groupe d'affinité ; les membres d’un gentlemen’s club cultivent l’érudition et la philanthropie, et se réunissent dans le but de partager des connaissances, des réseaux, des idées politiques et plus généralement culturelles, ainsi que des loisirs. Pour être membre d'un club, il faut répondre à certains critères socio-économiques, être coopté, payer une cotisation, ce n'est donc pas un lieu public.

Cette tradition, dont on trouve des traces dès la période élisabéthaine, se structure en fonction de codes précis au milieu du XVIIIe siècle. Le phénomène connaît son apogée dans les années 1880 et entame un déclin important dans la seconde moitié du XXe siècle, tandis que d’autres types de clubs ou associations apparaissent, se différenciant dans leurs caractéristiques. Moins nombreux aujourd’hui, les gentlemen’s club bénéficient du prestige de l’ancienneté mais aussi, le plus souvent, de bâtiments historiques luxueux situés au cœur des grandes villes. On observe également que nombre d'entre eux ont ouvert leur admission aux femmes depuis quelques décennies.

Certains clubs ont près de trois siècles d'existence, comme le White's (en) ou le Beefsteak Club et continuent d'être, pour certains individus, des moteurs d'ascension sociale et de lobbyisme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gentlemen%27s_club

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câlin a écrit:

J'avais vu une étude qui disait que pour mesurer le QI de manière fiable (à 95% et précision raisonnable), il faudrait passer 5 tests de QI différents.

Donc le test de Mensa qui comporte 3 sous-tests, même si c'est les plus corrélés, c'est pas très étonnant qu'il mesure très mal le facteur g.

Pour le coup, je fais état dans ce fil : https://www.zebrascrossing.net/t41217-high-range-iq-tests-correspondance-correlation-wais?highlight=high+range , de mon "parcours" parmi 7 tests de QI différents. Si ça t'intéresse, câlin, va y jeter une œillade.

Parrot a écrit:Le test Mensa n'est pas invalide.

C'est juste le test qui évalue l'intelligence selon l'association Mensa.
Comme à la base l'intelligence c'est le ressenti de quelqu'un face à la manifestation d'une aptitude mentale, il n'y a aucun standard universel qui permet de dire qu'un test serait plus valide qu'un autre.

Il se trouve que les "tests de QI" sont des tests scientifiques permettant d'évaluer l'intelligence selon le ressenti des scientifiques, faisant donc consensus parmi les scientifiques.
C'est la tentative improbable consistant à quantifier un ressenti.
C'est à dire de croire à l'existence d'un concept scientifique généralisable suite à l'expérience personnelle d'un ressenti.
Par exemple je ressens le chaud, et j'invente la température, ça marche pas j'invente la chaleur, et donc à la fin j'ai inventé un truc qui n'existe que dans ma tête, qui dépend d'un truc qui n'a rien à voir à l'échelle élémentaire et dont la limite moyenne ne dépend que de moi-même (enfin l'espèce humaine)

Bien sûr, les nouveaux venus parmi les scientifiques, on ne leur demande pas leur avis.
Les autres scientifiques avant eux ont ressenti les choses comme ça et même si ça ne leur parait plus aussi pertinent aujourd'hui, on ne leur demande pas de tout changer.
A la limite on leur permet de rajouter des QE et autres petites trouvailles, mais sur le fond on ne peut pas tout révolutionner ou dire simplement : "Ah ben finalement on ne va prendre que les 3 sous-tests ou mettre les pondérations qui me paraissent évidents pour chaque sous-tests."

Et si pour Mensa, être intelligent c'était de savoir se comporter en gentleman et avoir prouvé sa fortune, alors ce serait tout aussi valide puisque ce serait basé sur un ressenti et sur des aptitudes mentales.
Ce ne serait évidement pas "scientifique", mais ça ne vaudrait pas plus ni moins pour ce qui est de permettre d'évaluer l'intelligence. On pondère plus certains facteurs, voilà tout.
L'important c'est que les membres de la Mensa se reconnaissent dans le bon maniement des mêmes aptitudes mentales.

Cher internaute, vous commettez une montagne de faux raisonnements.

Cordialement,

Dans votre cœur, j'envoie un peu de chaleur,

Tendrement,

Je vous aime,

à bientôt,

(si on me débannit)

Édit : je propose moi-même un faux raisonnement, pour que vous vous sentiez moins seul : j'ai passé ledit test payant de Mensa, et donc je sais de quoi je parle. (argument d'autorité pour peu cher (25 euros))