Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
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Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
Voilà, j'écris quelques lignes car ce soir je pète un plomb contre la société, contre ces jeunes formatés.
Je suis fou dans ma tête: je le reconnais. Le problème, c'est que la folie est mal perçue (ce n'est pas nouveau). Aujourd'hui, l'hérésie ne consiste plus en ne plus croire en Dieu, mais en sortant du lot. Enfin, il y en a qui sortent du lot mais qui ont une "appartenance" (exemple: les hippies sont des gens qui se démarquent) et la souffrance est plus nuancée.
Mon problème, c'est que dès mes premières années de collège, les gens me regardaient de travers. Je les regardaient de travers aussi. Lorsque je regardais un enfant de mon âge, je ne me reconnaissais pas en lui. Je n'arrivais pas à le considérer comme un être humain: je le voyais comme un étranger. Heureusement, j'avais quelques bons amis dans lesquels je pouvais me reconnaître. La plupart des gens me disaient "bizarre", mais jusqu'en 4ème, c'était "mignon" (entre enfants...).
En 3ème, l'arrivée de l'adolescence a complètement changé la donne. Je hais l'adolescence. Parce que depuis que j'ai l'âge de 4 ans, je regarde le monde du même oeil: en tant qu'observateur aristotélicien (qui cherche à comprendre et à classer) ; il y a juste l'éducation "parentale" ou "de la vie"(devenir plus mature, plus "poli", plus "adulte) et l'éducation scolaire (savoir un jour ou l'autre dérive une fonction, conjuguer au subjonctif...) qui changent. Je suis resté le même, et j'ai eu l'abomination de constater les autres changer. J'ai commencé à voir des attroupements de gens, des commères, et j'en passe. Jamais la méchanceté entre élèves n'a été aussi forte: des rumeurs naissent de partout, ex nihilo, comme pour satisfaire le cynisme et la perversité de chacun. J'ai perdu des amis, des gens qui naguère sympathisaient avec moi se sont retournés contre moi.
En seconde, j'étais dans une autre région. J'avais essayé de changer, mais j'ai toujours gardé cette "chose" qui me rendait "bizarre". Je croyais que j'avais un défaut majeure qui m'empêchait d'établir des communications. Mon année de seconde a été un vrai calvaire: j'étais en même temps très mature de la pensée, et très immature socialement. Je ne comprenais rien à la vie, aux gens, je parlais pour ne rien dire, je disais n'importe quoi. Des gens appréciables m'ont abandonné, le lycée m'est devenu une prison.
Je pourrais écarter ces considérations de mon esprit, mais la vérité est que j'ai une mémoire perspicace, c'est à dire que je retiens un grand nombre de choses de ce qui se passe autour de moi ; du coup je m'analyse avec une très grande perspicacité, je repère tous mes défauts dans les moindres intercommunications et naissent les remords. J'analyse les autres (aussi efficacement que possible) également, le souvenir de mes paroles échangées avec eux surgissent dans mon esprit sans cesse, me perturbent.
A partir de la 1ère, j'ai compris que je ne pouvais pas changer et que je devais être "moi", juste en changeant ce qui est changeable (être moi égoiste par exemple); j'ai pris un malin plaisir à tester la connerie de chacun. Voici un exemple: sur les skyblogs, il y avait le jeu du "tag": on te tag par un commentaire, et tu dois révéler 5 vérités. Une fille (qui est zèbre par ailleurs) m'a tagué. J'ai réfléchi, et j'ai joué le jeu, mais en jouant vraiment. Mon but n'étais pas de "dévoiler" des choses; mais d'énoncer un certains nombres de propositions et tester "la doxa" (= l'opinion). J'ai tourné un grand nombre de fois ma langue dans ma bouche, puis j'ai écrit un article intitulé "réponse au Tagg", et j'ai énoncé en 1ère vérité "j'en ai une grosse". "J'en ai une grosse"(qui ne veut rien dire, et n'informe rien sur moi), voilà une phrase qui, si on l'analyse, ne révèle rien, strictement rien. Pourtant, si quelqu'un me dit "j'en ai une grosse", avec toute le formatage d'esprit que j'ai reçu de l'école, de la télé et de la radio, j'y verrais une connotation perverse, qui fait référence à la pine. J'ai donc marqué "j'en ai une grosse" pour tester le niveau de compréhension des gens qui visitent mon skyblog. La seule qui a compris, c'est celle qui m'a taggé, et donc défié de mettre ces 5 vérités... (les 4 autres vérités écrites sur mon article sont inutiles ici), et elle est zèbre... elle m'a dit " c'est excellent, c'est osé, c'est bien joué". Pour ce qui est du reste, j'ai reçu plusieurs remarques jusqu'en terminale (soit pendant 1 an et demi) comme " montre la nous", "alors, tu as une grosse bite". Ma phrase avait marché: j'ai pu voir le niveau de connerie des gens du lycée... je riais devant tant d'ignorance et de stupidité, et d'autre part mon coeur le déplorait.
En terminale, plusieurs rumeurs ont circulé sur moi contre mon gré: "sataniste" , "il est dans un secte" etc... parce que je suis fou, je le reconnais. Arrivé à 18 ans, je n'avais qu'une envie: me barrer de ce lycée pourri, gouvernée par la doxa. Mon bac en a pâti, j'ai eu une plus mauvaise moyenne que prévu (ça peut être perçu comme une fausse excuse, certes). Ce qui m'a frappé durant ces années du secondaire, c'est de constater que les gens pensent que le lycée, c'est la vie. C'est à dire que si on a peu d'amis au lycée, on a peu d'amis au dehors; et donc que c'est la fin de tout... erreur! les grandes vacances étaient l'occasion pour moi de voir mes vrais amis d'enfance., de sentir autre chose. Je crois que mon problème est très français: quand je vais à l'étranger, je m'entends bien avec les gens, pourtant plus âgés.
Aujourd'hui, je suis en classe préparatoire littéraire. Les gens me trouvent toujours bizarre, mais me parlent car ils m'y trouvent une certaine sympathie... et puis j'ai 3 zèbres pour moi tout seul . En revanche, ma haine s'est étalée sur toute la société: la philosophie et la littérature m'ont ouvert les yeux. Je pense, je suis d'accord avec des écrivains. Je me reconnais en certains: Baudelaire, Rimbaud étaient zèbres et avaient de sérieux problèmes à l'école. Mais maintenant, je sens le monde comme faux: quand je vais en ville, un important mal de crâne me prend (ça me le faisait aussi en 1ère et Terminale) ; j'ai l'impression que la société a pris une mauvaise direction, que les gens sont soumis à la doxa, alors que des centaines de penseurs sont à notre disposition pour nous ouvrir les yeux...
Cela renforce mon sentiment de solitude. Ce n'est pas tant une plainte qu'un sentiment de vivre. Des gens meurent de faim, etc. donc je ne suis pas malheureux dans l'absolu. Mais mes pensées me ravagent chaque jour, j'analyse toujours autant mes paroles échangées, je suis toujours plus excitée. L'adolescence m'a poursuivi avec ma petite soeur, car contrairement à moi, elle n'est pas zèbre: très gentille, elle s'est intégrée dans le moule. Avant, elle avait de très bonnes fréquentations: filles bien élevés, intelligentes, gentilles. Depuis qu'elle a 15 ans, elle a radicalement changé d'amies ; j'ai l'impression à présent que la connerie que j'ai toujours fui s'est incrusté en ma demeure: j'étouffe. Ma soeur m'aime, mais traite de plus en plus de fou, de bizarre. " je n'ai jamais vu quelqu'un comme Paul" avec ce ton qu'emploie les gens qui méprisent la différence. De plus, elle est dans le même lycée dans lequel j'allais auparavant, donc elle a eu vent des rumeurs à mon sujet, et me considère encore plus bizarre, maintenant. Je sais qu'elle a raison, je suis fou, je pète un plomb de la pensée et des sentiments à peu près à chaque instant, et c'est très perturbant...
La bonne chose, c'est que je m'accepte. Ce sont les autres que je n'accepte , en dépit mes efforts. Et en cela, je suis "mauvais"; aussi vicieux que n'importe qui. Si je pouvais, j'en tuerais la plupart. Mais à ce défaut, je préfère me terrer dans ma campagne. Je sais qu'un grand nombre d'entre-vous ont vécu cela...
Mais il y a une grande jouissance à avoir cette vie: c'est de savourer les vrais amis qu'on a, ceux qui se démarquent d'une certaine façon!
Je suis fou dans ma tête: je le reconnais. Le problème, c'est que la folie est mal perçue (ce n'est pas nouveau). Aujourd'hui, l'hérésie ne consiste plus en ne plus croire en Dieu, mais en sortant du lot. Enfin, il y en a qui sortent du lot mais qui ont une "appartenance" (exemple: les hippies sont des gens qui se démarquent) et la souffrance est plus nuancée.
Mon problème, c'est que dès mes premières années de collège, les gens me regardaient de travers. Je les regardaient de travers aussi. Lorsque je regardais un enfant de mon âge, je ne me reconnaissais pas en lui. Je n'arrivais pas à le considérer comme un être humain: je le voyais comme un étranger. Heureusement, j'avais quelques bons amis dans lesquels je pouvais me reconnaître. La plupart des gens me disaient "bizarre", mais jusqu'en 4ème, c'était "mignon" (entre enfants...).
En 3ème, l'arrivée de l'adolescence a complètement changé la donne. Je hais l'adolescence. Parce que depuis que j'ai l'âge de 4 ans, je regarde le monde du même oeil: en tant qu'observateur aristotélicien (qui cherche à comprendre et à classer) ; il y a juste l'éducation "parentale" ou "de la vie"(devenir plus mature, plus "poli", plus "adulte) et l'éducation scolaire (savoir un jour ou l'autre dérive une fonction, conjuguer au subjonctif...) qui changent. Je suis resté le même, et j'ai eu l'abomination de constater les autres changer. J'ai commencé à voir des attroupements de gens, des commères, et j'en passe. Jamais la méchanceté entre élèves n'a été aussi forte: des rumeurs naissent de partout, ex nihilo, comme pour satisfaire le cynisme et la perversité de chacun. J'ai perdu des amis, des gens qui naguère sympathisaient avec moi se sont retournés contre moi.
En seconde, j'étais dans une autre région. J'avais essayé de changer, mais j'ai toujours gardé cette "chose" qui me rendait "bizarre". Je croyais que j'avais un défaut majeure qui m'empêchait d'établir des communications. Mon année de seconde a été un vrai calvaire: j'étais en même temps très mature de la pensée, et très immature socialement. Je ne comprenais rien à la vie, aux gens, je parlais pour ne rien dire, je disais n'importe quoi. Des gens appréciables m'ont abandonné, le lycée m'est devenu une prison.
Je pourrais écarter ces considérations de mon esprit, mais la vérité est que j'ai une mémoire perspicace, c'est à dire que je retiens un grand nombre de choses de ce qui se passe autour de moi ; du coup je m'analyse avec une très grande perspicacité, je repère tous mes défauts dans les moindres intercommunications et naissent les remords. J'analyse les autres (aussi efficacement que possible) également, le souvenir de mes paroles échangées avec eux surgissent dans mon esprit sans cesse, me perturbent.
A partir de la 1ère, j'ai compris que je ne pouvais pas changer et que je devais être "moi", juste en changeant ce qui est changeable (être moi égoiste par exemple); j'ai pris un malin plaisir à tester la connerie de chacun. Voici un exemple: sur les skyblogs, il y avait le jeu du "tag": on te tag par un commentaire, et tu dois révéler 5 vérités. Une fille (qui est zèbre par ailleurs) m'a tagué. J'ai réfléchi, et j'ai joué le jeu, mais en jouant vraiment. Mon but n'étais pas de "dévoiler" des choses; mais d'énoncer un certains nombres de propositions et tester "la doxa" (= l'opinion). J'ai tourné un grand nombre de fois ma langue dans ma bouche, puis j'ai écrit un article intitulé "réponse au Tagg", et j'ai énoncé en 1ère vérité "j'en ai une grosse". "J'en ai une grosse"(qui ne veut rien dire, et n'informe rien sur moi), voilà une phrase qui, si on l'analyse, ne révèle rien, strictement rien. Pourtant, si quelqu'un me dit "j'en ai une grosse", avec toute le formatage d'esprit que j'ai reçu de l'école, de la télé et de la radio, j'y verrais une connotation perverse, qui fait référence à la pine. J'ai donc marqué "j'en ai une grosse" pour tester le niveau de compréhension des gens qui visitent mon skyblog. La seule qui a compris, c'est celle qui m'a taggé, et donc défié de mettre ces 5 vérités... (les 4 autres vérités écrites sur mon article sont inutiles ici), et elle est zèbre... elle m'a dit " c'est excellent, c'est osé, c'est bien joué". Pour ce qui est du reste, j'ai reçu plusieurs remarques jusqu'en terminale (soit pendant 1 an et demi) comme " montre la nous", "alors, tu as une grosse bite". Ma phrase avait marché: j'ai pu voir le niveau de connerie des gens du lycée... je riais devant tant d'ignorance et de stupidité, et d'autre part mon coeur le déplorait.
En terminale, plusieurs rumeurs ont circulé sur moi contre mon gré: "sataniste" , "il est dans un secte" etc... parce que je suis fou, je le reconnais. Arrivé à 18 ans, je n'avais qu'une envie: me barrer de ce lycée pourri, gouvernée par la doxa. Mon bac en a pâti, j'ai eu une plus mauvaise moyenne que prévu (ça peut être perçu comme une fausse excuse, certes). Ce qui m'a frappé durant ces années du secondaire, c'est de constater que les gens pensent que le lycée, c'est la vie. C'est à dire que si on a peu d'amis au lycée, on a peu d'amis au dehors; et donc que c'est la fin de tout... erreur! les grandes vacances étaient l'occasion pour moi de voir mes vrais amis d'enfance., de sentir autre chose. Je crois que mon problème est très français: quand je vais à l'étranger, je m'entends bien avec les gens, pourtant plus âgés.
Aujourd'hui, je suis en classe préparatoire littéraire. Les gens me trouvent toujours bizarre, mais me parlent car ils m'y trouvent une certaine sympathie... et puis j'ai 3 zèbres pour moi tout seul . En revanche, ma haine s'est étalée sur toute la société: la philosophie et la littérature m'ont ouvert les yeux. Je pense, je suis d'accord avec des écrivains. Je me reconnais en certains: Baudelaire, Rimbaud étaient zèbres et avaient de sérieux problèmes à l'école. Mais maintenant, je sens le monde comme faux: quand je vais en ville, un important mal de crâne me prend (ça me le faisait aussi en 1ère et Terminale) ; j'ai l'impression que la société a pris une mauvaise direction, que les gens sont soumis à la doxa, alors que des centaines de penseurs sont à notre disposition pour nous ouvrir les yeux...
Cela renforce mon sentiment de solitude. Ce n'est pas tant une plainte qu'un sentiment de vivre. Des gens meurent de faim, etc. donc je ne suis pas malheureux dans l'absolu. Mais mes pensées me ravagent chaque jour, j'analyse toujours autant mes paroles échangées, je suis toujours plus excitée. L'adolescence m'a poursuivi avec ma petite soeur, car contrairement à moi, elle n'est pas zèbre: très gentille, elle s'est intégrée dans le moule. Avant, elle avait de très bonnes fréquentations: filles bien élevés, intelligentes, gentilles. Depuis qu'elle a 15 ans, elle a radicalement changé d'amies ; j'ai l'impression à présent que la connerie que j'ai toujours fui s'est incrusté en ma demeure: j'étouffe. Ma soeur m'aime, mais traite de plus en plus de fou, de bizarre. " je n'ai jamais vu quelqu'un comme Paul" avec ce ton qu'emploie les gens qui méprisent la différence. De plus, elle est dans le même lycée dans lequel j'allais auparavant, donc elle a eu vent des rumeurs à mon sujet, et me considère encore plus bizarre, maintenant. Je sais qu'elle a raison, je suis fou, je pète un plomb de la pensée et des sentiments à peu près à chaque instant, et c'est très perturbant...
La bonne chose, c'est que je m'accepte. Ce sont les autres que je n'accepte , en dépit mes efforts. Et en cela, je suis "mauvais"; aussi vicieux que n'importe qui. Si je pouvais, j'en tuerais la plupart. Mais à ce défaut, je préfère me terrer dans ma campagne. Je sais qu'un grand nombre d'entre-vous ont vécu cela...
Mais il y a une grande jouissance à avoir cette vie: c'est de savourer les vrais amis qu'on a, ceux qui se démarquent d'une certaine façon!
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
J'ai tout lu!
Etant donné qu'en postant ce texte tu n'attends pas de réactions particulières, je dirai juste que tu as très bien exprimé des émotions, pensées, façons de réfléchir en vie sociale que j'éprouve également...
Je suis content pour toi que tu trouves du positif dans cette façon d'exister, pour ma part je ne crois pas avoir trouvé les amis qui me feraient oublier cette douleur constante...
Etant donné qu'en postant ce texte tu n'attends pas de réactions particulières, je dirai juste que tu as très bien exprimé des émotions, pensées, façons de réfléchir en vie sociale que j'éprouve également...
Je suis content pour toi que tu trouves du positif dans cette façon d'exister, pour ma part je ne crois pas avoir trouvé les amis qui me feraient oublier cette douleur constante...
BlackJackDavey- Messages : 52
Date d'inscription : 07/01/2010
Age : 34
Localisation : Suisse
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
Se savoir fou c'est ne pas l'être !
Jeccia- Messages : 245
Date d'inscription : 27/09/2009
Age : 34
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
Jeccia a écrit:Se savoir fou c'est ne pas l'être !
Je suis contre cette adage, mais dans ce cas pourquoi ne pas distinguer deux sortes de folie?
BlackJackDevey, quel âge as-tu et dans quel milieu social vis-tu pour ne pas avoir de bons amis?
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
Bien sur que j'ai de "bons amis" cependant ce sont des relations dans lesquelles je n'ai jamais vraiment réussi à être moi même... J'ai toujours l'impression de devoir m'adapter à mes amis...
je ne sais pas comment tu définirais tes "vrais amis" qui d'après toi te permettent de jouir de cette vie? Des amis d'enfances? des amis qui te ressemblent?
Sinon j'ai 19 ans et je ne saurai te définir mon "milieu social" car je ne sais pas trop ce que tu as voulu dire par la...
je ne sais pas comment tu définirais tes "vrais amis" qui d'après toi te permettent de jouir de cette vie? Des amis d'enfances? des amis qui te ressemblent?
Sinon j'ai 19 ans et je ne saurai te définir mon "milieu social" car je ne sais pas trop ce que tu as voulu dire par la...
BlackJackDavey- Messages : 52
Date d'inscription : 07/01/2010
Age : 34
Localisation : Suisse
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
c'était une question ouverte , moi non plus je n'ai pas d'amis qui me permettent une réalisation, mais je me demande si ça existe.
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
"Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu'il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n'as pas de nageoires ? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses ?"
Son frère se taisait, et Edouard poursuivit : "si tu ne lui disais que la vérité, ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C'est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t'obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d'aussi peu sérieux, c'est perdre soi-même tout sérieux. Moi je dois mentir pour ne pas prendre au sérieux des fous et ne pas devenir moi-même fou."
Milan Kundera (Risibles amours)
Apollinaire, réponse des cosaques zaporogues
Plus criminel que Barrabas
Cornu comme les mauvais anges
Quel Belzébuth es-tu là-bas
Nourri d'immondice et de fange
Nous n'irons pas à tes sabbats
Poisson pourri de Salonique
Long collier des sommeils affreux
D'yeux arrachés à coup de pique
Ta mère fit un pet foireux
Et tu naquis de sa colique
Bourreau de Podolie Amant
Des plaies des ulcères des croûtes
Groin de cochon cul de jument
Tes richesses garde-les toutes
Pour payer tes médicaments
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
jonathan livingston le goéland, Richard Bach
"Son unique chagrin, il ne le devait pas à la solitude, mais au fait que les autres goélands ne voulaient pas croire à la gloire du vol, au fait qu'ils se refusaient à ouvrir les yeux et à voir !
Lui il en savait chaque jour davantage. Il apprit qu'un piqué vertical à grande vitesse pouvait l'amener à découvrir les rares et savoureux poissons qui nagent à trois mètres au-dessous de la surface de l'océan"
"Son unique chagrin, il ne le devait pas à la solitude, mais au fait que les autres goélands ne voulaient pas croire à la gloire du vol, au fait qu'ils se refusaient à ouvrir les yeux et à voir !
Lui il en savait chaque jour davantage. Il apprit qu'un piqué vertical à grande vitesse pouvait l'amener à découvrir les rares et savoureux poissons qui nagent à trois mètres au-dessous de la surface de l'océan"
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
La doxa......horreur.....
De l'intérêt d'étudier son objet sous toutes les coutures, de citer les sources et de vérifier leur pertinence, de l'intérêt du doute et de la volonté d'améliorer un raisonnement, d'apprécier d'en déceler les failles...
De l'intérêt de dispenser des cours de psychologie et de psychologie sociale dès la maternelle
De l'intérêt d'étudier son objet sous toutes les coutures, de citer les sources et de vérifier leur pertinence, de l'intérêt du doute et de la volonté d'améliorer un raisonnement, d'apprécier d'en déceler les failles...
De l'intérêt de dispenser des cours de psychologie et de psychologie sociale dès la maternelle
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
?
Dernière édition par ahlala le Mar 20 Avr 2010 - 3:38, édité 1 fois
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: Le monde est faux, car le réel n'est plus qu'un produit de la doxa. J'ai peur...
Voui, commencer par "savoir qu'on ne sait rien" et "connais-toi toi-même" (Socrate a été tôt mon...pas maître à penser mais heu...aspiration ? )
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
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