Estime de soi : l'estime au travail - une interview de B.Cyrulnik

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Message par Nutty_Pr Mer 14 Déc 2011, 14:48

Une interview de 5 minutes facile à comprendre et qui décoiffe !
http://www.paperblog.fr/884279/bonne-estime-de-soi/

L'estime de soi est le régulateur des relations professionnelles. Bonne elle facile le travail et met en confiance collègues, subordonnés, hiérarchie. Mauvaise elle nous fait remettre en cause collègues, subordonnés, hiérarchie, voire nous soumettre ou nous rebeller. Sans confiance on remet en cause notre travail et celui des autres.

l'estime s'acquière chez soi et s'exprime au travail. On transporte les problèmes personnels sur le lieu du travail.

B.Cyrulnik intervient aussi sur la manière de manager en n'excluant pas un léger stress mais qualifié de dynamisant, le bon stress qui fait que nous allons être content de dépasser l'obstacle et nous renforcer, à titre personnel ou le groupe entier.

B.Cyrulnik explique aussi la différence entre soumission et obéissance. Seule l'obéissance permet de conserver les performances professionnelles car elle est acceptée, la soumission elle fait baisser les performances.

Enfin pour travailler l'estime de soi quand elle baisse trop, B.Cyrulnik conseille de passer par une tierce personne, psy ou ami, qui évitera les débordements affectifs d'une mise au point directe entre 2 personnes. (remarque personnelle : d'après ce que je comprend cela implique d'avoir une attitude pro vis à vis de la, ou des, personnes faisant baisser l'estime. Par exemple on vous demande une chose imprécise : au lieu de vous fâcher, vous demandez des précisions. Ensuite vous parlez avec la tierce personnes des stratégies et actions concrètes envisageables pour vous préserver et faire remonter l'estime).

B.Cyrulnik propose aussi de se protéger en passant par la transcendance. Là l'interview et ma connaissance de ce psychiatre sont trop courtes pour faire un résumer compréhensible. Si vous avez des idées ...
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Message par AlphaCentauri Mer 14 Déc 2011, 15:29

J'ai aimé sa collaboration à "La plus belle histoire des animaux". J'en parle ici

Tu t'es pas trompé d'endroit par hasard ?


Dernière édition par Doucelune le Ven 16 Déc 2011, 11:16, édité 1 fois
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Message par Nutty_Pr Mer 14 Déc 2011, 18:34

Merci à Passeur d'avoir corrigé ce moment "d'ailleurs" et à Doucelune de l'avoir signalé. Le topic est désormais dans une bonne catégorie compréhensible et adaptée : la zèbritude Smile

Cyrulnik est vraiment très bon et très clair, ça soulage !

Donc Up !


Dernière édition par Nutty_Pr le Mer 14 Déc 2011, 19:17, édité 1 fois
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Message par AlphaCentauri Mer 14 Déc 2011, 19:12

J'adore ta façon d'écrire les pensées, professeur Smile
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Message par Guillaume1984 Dim 09 Sep 2012, 07:10

Boris Cyrulnik, le prince qui sauva ma vie...

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Message par gibus Dim 09 Sep 2012, 10:19

Ah Boris Cyrulnik ... je suis fan!
Sinon j'ai quasiment fini de lire un bouquin qui parle beaucoup de l'estime de soi : "Imparfait libre et heureux" de Christophe André.

gibus

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Message par Guillaume1984 Dim 09 Sep 2012, 17:52

N'ai jamais pu lire ce livre, c'est trop gros. Je suis effrayé par les gros livres. Car, justement, mon estime de soi me dit que je suis nul et incapable d'entamer des choses complexes :-) Pourtant quand j'entame une activité que j'aime, dont la lecture, je suis comme un poisson dans l'eau.

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Message par ébullitionnelle sensible Ven 07 Déc 2012, 06:14

Bonjour,

Je me permets de réagir à ce post... car j'estime l'estime Wink primordiale au travail. Sinon, on déprime, non?

J'ai eu des expériences variées (une difficulté à se poser? un besoin de découverte? une lassitude vite installée?...?) dans lesquelles j'ai pu véritablement souffrir ou véritablement être très à l'aise (notamment avec la hiérarchie! lol).

Pourquoi réagir? Parce que ma sensibilité est toujours trop intervenue dans mon travail. Encore aujourd'hui, j'ai énormément de revendications (je suis instit spécialisée dans un établissement qui ne croit pas bcp en la pédagogie!) et elles sont entendues comme étant personnelles, alors qu'elles sont totalement professionnelles mais juste bcp trop chargées en émotions.

Savez-vous comment trouver des astuces pour dissocier investissement et émotions?

Le lien avec l'estime? C'est que justement tout le monde croit que le pb est que j'en manque. Je ne manque pas d'estime (je m'éclate et fais au mieux!!! au passage j'admets entièrement mes torts ce qui est incompris voire reproché par mes collègues) -même si en a-t-on jamais assez quand notre enfance en a bcp manqué?- mais je regrette que mon "domaine" soit si peu reconnu.
Il n'empêche que mes messages peinent à passer. J'ai pu prendre la parole en réunion institutionnelle, mon papier tremblant dans mes mains, ma voix déraillant, osant dire bcp de choses... mais mon message a été entendu comme une attaque (malgré bcp de "pincettes" bien anticipées à mes yeux!) et/ou comme une demande de reconnaissance (personnelle). Le fond du message a été comme évaporé dans l'esprit des gens, enfin de la grande majorité! Deux personnes m'ont apporté un soutien direct ou indirect sur une trentaine.

Si vous avez des pistes pour rester fort dans ces moments-là, pour rester concentré sur les idées et leur enchaînement sans pour autant se faire envahir par les émotions. Bref, j'aimerais montrer plus de recul afin de mieux défendre mes revendications ou mes principes fondamentaux. Avec calme. Pour être efficace.

A l'inverse, j'ai pu être littéralement "attaquée" (en public bien entendu, ce qui rajoute du stress) par une éduc : j'ai perdu mes moyens devant cette agressivité et voyais bien que le but n'était justement pas de dialoguer mais de reprocher, sans construire. Alors que j'avais toute les billes pour la mettre devant une énorme contradiction, je me suis sentie pour le coup personnellement attaquée (et c'était le cas puisqu'elle a un souci personnel dont je ne comprends pas l'origine!?) et en ai perdu mes moyens de réflexion...

Vous avez des pistes alors????

Merci
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Message par Nutty_Pr Lun 10 Déc 2012, 09:37

Bonjour Ebulitionnelle,

Tout d'abord mes excuses pour ne pas avoir répondu plus tôt mais j'avais une maladie grave pour un homme qui se sent proche de la mort dans ces cas là : j'avais un gros rhume qui m'empêchais de réfléchir Smile

Ensuite, félicitations pour tom pseudo, ton courage de poster tes premiers posts et surtout BIENVENUE sur ce forum.
Tu trouveras des tas de réponses à tes questions car ton post est typique de beaucoup de sujets traités sur zbra ...

Comme tu viens d'arriver je te propose de découper ton post par sujets :
- tu veux défendre une idée et des enfants qui sont derrière : c'est noble et empathique, zèbre et difficile à faire mais tu le fais quand même et tu as surement raison. Tu fais face à une situation quotidienne dans le travail où il est parfois bon de défendre des valeurs.
Pour moi je n'ai pas de posts en tête dans ce forum qui en parle spécifiquement mais personnellement je te dirais que le moment de la frappe, la diplomacie, la préparation de l'attaque est non zèbre et doit être traitée avec beaucoup d'attention. étant zèbre nous avons tendance à oublier que les non sèbre passent leur temps en manoeuvre politique et il faut se mettre à leur niveau pour faire passer nos messages et nos valeurs ... pas le choix : il faut être dans la société et jamais au dessus (je ne dis pas que tu te mets au dessus, je dis juste que tu devrais lire machiavel Smile)
tu auras de nombreuses occasion de voir à quel point les zèbres ont du mal à vivre à l'intérieur de la société, c'est un exercice très difficile mais à mon sens indispensable. Sinon souffrances et échecs.

- autre piste, je lis une hypersensibilité d'un type particulier : tu me fais penser à des personnes que je connais. Là je te conseille de parler de ta manière de sentir les choses. J'ai l'impression que tu prends vite au niveau personnel. Mais ne te trompes pas, je ne te critique pas, je ressens juste que tu te poses en première ligne avec un grand panneau : tirez sur moi.

je t'imagine pendant la réunion, à montrer trop de toi même, à oublier de te protéger à te mettre en avant en même temps que tes idées. c'est très dangereux.

l'idée est de séparer ce qui est pro et nécessaire de ta personnalité.

donc tu es une pro qui veut aider les enfants dont elle a la charge mais aussi une femme sensible et intelligente qui crée surement des jalousies.

il faut être politique et au même niveau que les autres dans ton pro et d'un point de vue perso beaucoup plus en retrait dans ce que tu montres de toi.
c'est facile à écrire depuis mon bureau mais je sais à quel point c'est dur

et je peux me tromper ton mail est trop court pour le sujet que tu lèves et en plus il parle de toi, de la façon dont tu as été attaquée.

ce que je vouvrai transmettre d'une manière peut être plus claire c'est que les zèbres qui sont à l'aise dans le type de sstructure administrativo-éducativos-moldues sont des zèbres qui sont plus politiques et plus distants. Ils montrent leur sensibilité à l'extérieur et jouent à l'intérieur des mêmes armes que les autres.

et pour ce qui est du vécu, de l'intériorité, j'aimerai t'inviter à créer un post dans /vécu pour évoquer des situations où tu te sens trop sensible. ton pseudo, ton post m'incitent à croire que ta sensibilité est trop forte et devrait être un peu travaillée. Trop de sensibilité handicape et rend la perception du quotidien plus difficile, pas seulement au travail.

sensibilité et empathie sont là toujours en nous entant que zèbre, vouloir la travailler peut sembler saugrenu mais c'est seulement parce que l'excès de ces deux qualité, comme tout excès peut amener au résultat inverse de ce qu'il est souhaitable ... je suis désolé de t'écrire cela ainsi, ce n'est que du ressenti et je peux me tromper mais un post tel
"
Savez-vous comment trouver des astuces pour dissocier investissement et émotions?
"
me semble un sujet extraordinairement actuel et intéressant pour tous les zèbres Smile

Bonne journée
et n'hésites pas à me contacter par mp si besoin

PS:
à force d'écrire des idées me viennent

dissocier contenu et contenant pro : la sophrologie, l'autohypnose
gérer les émotions : idem
être hypersensible est un état, je ne suis pas sûr qu'une thérapie longue aide par contre toutes les formes courtes qui aident à supporter momentannément une situation, à garder son calme face à un stress, à dissocier l'émotion du stimuli et de la réelle intensité du stimuli, sont bonnes à prendre.




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Message par ébullitionnelle sensible Mar 11 Déc 2012, 06:45

Bonjour Professeur ;o)

Merci pour ta réponse et ta bienvenue Surprised)
Ne sachant pas faire la manip pour répondre à chaque partie de ton mail, je vais le reprendre dans ton ordre de "découpe" mais place tout de suite que :
-allez, au point où j'en suis, je me dévoile un peu plus... tant pis. L'option MP serait plus appropriée, mais empêcherait d'éventuels Z intéressés de réagir. Je note quand même l'idée du post (dans quelle catégorie? vécu? travail?)
-ton mail fait en moi "résonnance", tu as vu juste, preuve que je ne sais pas me dissimuler Wink ou que je ne cherche pas à me dissimuler. D'autant plus que je ne suis ici qu'un pseudo ;o)
-je retrouve beaucoup de mes bizarreries dans les caractéristiques des zèbres mais je ne suis pas du tout diagnostiquée et ne semble présenter aucune surdouance. J'ai juste de nombreux inconvénients à supporter!!! (quand je lis dans le post "vécu" justement les réponses du sujet "à quel âge vous avez-vous eu vos premiers centres d'intérêts intellectuels", je me dis que je ne fais pas du tout partie de la bande! lol j'ai une culture G + que ridicule, quasi inexistante... et pas de passion. Juste de la curiosité non nourrie! bref)

Tu as de suite perçu le côté "politique" au sein de mon établissement. Je fais le même constat mais je suis atterrée car pour moi, la politique n'a rien à y faire. Et pourtant, on voit une hiérarchie très pyramidale, et surtout des "manoeuvres" manifestes. Autant dire que je suis plus que nulle en politique et en diplomatie!!! et même... que je ne souhaite pas développer d'éventuelles compétences dans ce domaine : à mes yeux, ce serait pure trahison de moi-même, une sorte de corruption, de perversion dommageable qui risquerait de me laisser des traces indélébiles et pourries.
Merci pour la référence à Machiavel... j'ai entrevu le personnage sur wikipedia... et ai mis "le prince" dans mon panier sur amaz Wink
Par contre, tu as très certainement raison : il faudrait que je sois capable de "jouer" au même "jeu", mon collègue "coordonnateur" me l'a diplomatiquement bien fait savoir. Impossible. non
Alors, en tant qu'hypersensible, j'aurais tendance à penser qu'il faut que je "dégage" de là vite fait, et j'y ai pensé (lors des mutations au printemps) mais pense aussi aux jeunes, à leurs progrès possibles et si peu exploités à mon goût... j'aurais l'impression de les lacher, voire de les abandonner. Je sais que je suis remplaçable. Mais je sais aussi qu'il faudrait qu'il y ait une personne qui défende de manière active le rôle de la pédagogie pour ces enfants (des accès potentiels à + d'autonomie, complémentaires au domaine éducatif) et à ce jour, il y a 2 flippés que je dirais sans trop juger "c.... molles" (c'est tranché mais avec le temps, on observe, on relève, on cumule... et le tas devient haut) qui ont bcp de revendications entre nos 4 murs... et bcp de politique courbette dès qu'ils sortent des classes. Pour moi, c'est très dur. D'où la nécessité régulière de parler en mon nom puisqu'ils ne se rallient à moi que dans les idées, refusent de contrer la marche, flippent de demander quoique ce soit et me regardent blêmir sans intervenir lorsque je suis "attaquée" justement (ils profitent néanmoins des acquis obtenus!!!). Bref, je n'ai pas leur soutien, alors qu'on perçoit en général presque tous les mêmes nécessaires mises en place de travail.
Encore un pâté pour dire qu'il faudrait que je me préserve en changeant de poste (mon mari serait bien pour !) mais que de fuir me semble être capituler et laisser ces enfants sans pédagogie (ou avec une pédagogie pansement très peu ou non efficace).
A noter tout de même que j'ai eu (je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs) le soutien du directeur de l'établissement. Moi-même je me suis demandée quelle était la manoeuvre... sans trouver de réponse évidente. Mais ça n'a pas arrangé mes rapports avec les collègues, ni avec les cadres socio-éducatifs. Il m'a gentiment convoquée dans son bureau pour "discuter" : il m'a fait des éloges de mon boulot... (que j'ai bcp relativisées en sa présence) et s'est permis de critiquer ouvertement mes collègues (je ne savais pas où me mettre et je les ai mêmes bcp défendus). Bizarrement, j'ai obtenu la mise en place de mes revendications (enfin les revendications que j'ai défendu pour toutes les classes, bref, l'acceptation de nos demandes pour l'année qui arrivait : septembre dernier. Certains m'ont -au passage- dit : "tu t'en fous de cette année, tu vas partir en congé mat"... pfffffff, la preuve que pour eux je ne me bats pas pour les jeunes!)... Autant dire que "ces privilèges" ont déplu à bcp de monde (ou presque tout le monde). C'est vrai que je souhaitais mettre sur la table un débat collectif lors de cette grande réunion et qu'au final j'ai obtenu gain de cause mais de manière arbitraire... je comprends que cela soit apparu comme une terrible injustice. D'autant que le débat n'avait pas eu lieu et que les cadres avaient tout fait pour me couper l'herbe sous le pied, et réagir de manière à détourner totalement le fond mon "discours".
(encore un détail : lors de cette réunion, le directeur n'était pas là. Il a dit me convoquer pour comprendre mon intervention dont il avait entendu parler. Je lui ai transmis mes notes : ce que j'ai dit ce jour-là + un écrit complémentaire).

Pour ce qui est de l'hypersensibilité, c'est un aspect qui me fait énormément souffrir et que j'admets n'avoir jamais pu/su dompter alors que j'en suis consciente depuis longtemps. Je subis mes émotions. Elle me dictent trop souvent quoi faire, enfin m'emportent plutôt dans les actes. Elles débordent. ça bouillonne en moi. ça me submerge trop souvent.
J'ai lu attentivement ton PS et pense également qu'une thérapie ne saurait être réellement efficace... Tout ce qui est "relaxation" me semble très... difficile. Il faudrait que je pousse plus loin les essais. Mais je n'ai jamais pu rentrer dans les images des quelques séances vécues... j'ai même peur de me laisser aller, peur d'être dominée, de ne plus me gouverner, de perdre le contrôle. Pourtant, je suis tentée de trouver de la sérénité intérieure et crois en l'efficacité de ce genre de pratique. ça peut sembler contradictoire... pourtant je dirais que j'y crois mais que je me sens loin de pouvoir y arriver, comme perdue d'avance. Une montagne à dépasser quand j'ai une énergie anémiée (genre un gros rhume lol).
Je sais malgré tout une chose : il va falloir que je me donne les moyens d'avancer dans ce domaine, point.
Quand tu dis "une sensibilité de type particulier", tu penses à qqch de précis ou ça rejoint tes écrits?

Ensuite, tu parles de "pro/perso". Ouffffff, là aussi j'ai bcp de taf!!!! Déjà une instit importe son boulot à la maison (sympas les soirées, le bureau en vrac, toujours des trucs à faire, jamais fini... sans compter les heures! Et les "pleurs" de mon homme qui me reproche d'avoir dans la vie les enfants, le boulot et seulement après tout ça, lui...). Alors ce n'est pas simple parce que physiquement, c'est lié. Moralement, je peine à décrocher! Là j'en profite, je suis en congé mat : j'ai presque réussi à évacuer, enfin plutôt mettre de côté les choses. Mais mon pb du "trop d'investissement" reste latent. Je diffère, mais mes "combats" restent en moi. Je fais une pause... ça fait du bien. Je sais aussi que c'est la dernière de ma vie : on s'arrêtera à 3 gosses lol.
Bref, séparer pro/perso, si je suis honnête, instit ou pas, je n'ai jamais su faire. Je suis moi partout, le boulot fait partie de ma vie privée, par contre, ma vie privée fait moins partie de mon boulot... Je suis consciente du pb, mais me sens "un seul moi" et ne vois pas du tout comment faire cette part des choses.... même s'il le faudrait. Je m'en sens là aussi simplement incapable.
On dirait que je pars tout le temps "perdue d'avance"!? Disons que je suis tout à gauche du cheminement et que la droite (pas l'extrême!!!), je ne la vois pas à l'horizon. Pourtant pas de brouillard. J'avance par centimètre, je vois toujours mon point de départ, juste derrière...

Enfin, je mets un point "à part" : tu évoques les jalousies. Oui, je provoque des jalousies, c'est flagrant. ça a toujours été le cas. Je ne comprends pas pourquoi... même si j'ai cherché des pistes :
-j'ose dire ce que j'ai à dire et avoir des revendications (ça semble frustrer profondément ceux qui n'osent pas).
-je suis une nana (et pour avoir fait 7 ans d'internat dans une école de filles, je sais que certaines ont un réel souci avec les autres filles, elles se sentent en concurrence... surtout en présence de la gente masculine. J'ai toujours eu une nana comme ça dans mes différentes situations de vie, comme une constante malgré les changements de décors). C'est à mes yeux très petit et anti-constructif. C'est une réalité à accepter.
-je passe pour qqn de très sûr de soi. Alors pour le coup, c'est contradictoire car je pose toujours bcp de questions pour comprendre les choses (donc je ne me positionne pas du tout en tant qu'experte!) et admets platement mes tords ou essais infructueux (car dans ce boulot, il y a bcp de prises de risque, et forcément, ce n'est pas toujours gagnant... les facteurs de réussite sont très variés, très complexes à combiner... et on n'a pas tous les éléments au préalable puisqu'on ne connaît pas tout sur chacun : ni les histoires personnelles, ni les alchimies des groupes, et plein d'autres éléments...)

Bref, je viens de pointer les plus grosses difficultés de ma vie je pense.
Tu me diras, professeur, où lancer ce post (si tu veux le lancer, ça ne me gêne pas) histoire que je dépolue le tien Embarassed ... car mon gros pâté risque de décourager tout curieux... alors que le thème (que j'ai dévié, pardon) est très intéressant.

Bonne journée à tous!




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Message par oufy-dame Jeu 09 Jan 2014, 00:09

Mais qui est vraiment Cyrulnik ?
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Message par gibus Sam 11 Jan 2014, 00:03

http://pangolia.com/blog/?p=1585  Wink 

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