here i come

Salut,

Alors, je vais me présenter en deux mots afin de vous expliquer pourquoi je suis là, et les réponses, que je crois chercher.
Pour commencer, j'habite à Paris, j'ai 30 ans et je suis journaliste.

Lors d'une discussion sur mes insomnies (mon cerveau refuse d'arrêter de réfléchir) avec mon ex, elle m'avait parlé du bouquin de Petitcollin, qu'elle n'avait pas lu et d'un autre bouquin: les deux ouvrages traitaient des zèbres. Je suis donc allé lire des critiques sur internet. Si ces critiques m'ont dissuadé de les lire, je suis tombé sur ce forum et sur un autre. Et comme vous avez l'air accueillant, je me suis dit que ça valait le coup de vous contacter.

De là, est partie une réflexion sur la zébritude. Après une discussion avec ma mère sur mon enfance, elle m'a dit que plusieurs médecin lui avait conseillé de me faire sauter des classes (ce qu'elle n'a jamais voulu) et que l'une de mes maîtresses (que j'ai eu pendant trois ans), me pensant "supérieurement intelligent", a insisté (en vain) auprès de mes parents pour que je saute des classes et que je passe des tests. J'étais toujours premier de la classe (sans jamais ouvrir mes cahiers).

Bref, je passe à maintenant. Je suis une psychothérapie depuis 2 ans. Et naturellement, je suis plus enclin à m'intéresser à ces choses-là maintenant.
Et, j'ai regardé deux ou trois tests sur le web (genre, je parlais parfaitement à deux ans, je m'enfermais avec des encyclopédies, j'étais obsédé par ma propre mort avant de rentrer à l'école primaire, j'étais et suis toujours ému aux larmes par certaines chansons et/ou photos)... Et la "zèbritude" semble coller avec une bonne partie de mes comportements et/ou émotions.

Et du coup, je me demande plusieurs trucs (mais, je suis certain que cela a déjà été abordé sur le forum):
- être reconnu zèbre de façon "médicale", à quoi ça sert?
- faut-il s'orienter vers des psychothérapies différentes?
- et si, oui, faut-il que je change de psy (je ne lui en ai pas parlé encore de ces questions-là)?

Enfin, j'ai l'impression que vous voyez ce que je veux dire. Et que vous comprendrez.

Merci à vous,

T

Coucou !!

Mets toi à l'aise, prend un fauteuil, sers toi un godet, voilà, tu es prêt pour que l'on te souhaite bienvenue !!!

Salut Thorsten ! Enfin un pseudo fréquentable !
Si ta psy actuelle n'a rien repéré faudrait peut-être envisager d'aller voir ailleurs, non ?
Quoi qu'il en soit (et non pas coquille en soie) balade-toi, tu devrais pouvoir trouver du compère dans les environs...

Hello, bienvenue !

Pour te répondre rapidement :
être reconnu zèbre de façon "médicale", à quoi ça sert?
> Ça apaise un peu, je trouve. Me concernant, je me demandais pourquoi je me sentais si souvent à côté de la plaque, ça m'angoissait un peu à force ("oh mon dieu, suis-je incapable de m'adapter à la société ?", etc.), au moins j'ai eu un début de raison / explication.
Et puis une fois qu'on le sait, on peut se renseigner sur le sujet et en apprendre un peu plus sur son propre fonctionnement.
Donc ce n'est pas si mal

Salut,

Merci pour vos messages de bienvenue!

Fata Morgana a écrit: Si ta psy actuelle n'a rien repéré faudrait peut-être envisager d'aller voir ailleurs, non ?

En ce qui concerne ma psy, elle a peut-être repéré, mais n'a pas jugé pertinent de le mentionner. Et puis, cela dépend aussi beaucoup de la thérapie suivie, non?
Moi, c'est une psychothérapie analytique. Du coup, c'est peut-être pas pertinent. J'en sais rien.

ikeagirl a écrit:Hello, bienvenue !

Pour te répondre rapidement :
être reconnu zèbre de façon "médicale", à quoi ça sert?
Ça apaise un peu, je trouve. Me concernant, je me demandais pourquoi je me sentais si souvent à côté de la plaque, ça m'angoissait un peu à force ("oh mon dieu, suis-je incapable de m'adapter à la société ?", etc.), au moins j'ai eu un début de raison / explication.
Et puis une fois qu'on le sait, on peut se renseigner sur le sujet et en apprendre un peu plus sur son propre fonctionnement.
Donc ce n'est pas si mal

Mais, j'en ai déjà appris pas mal sur mon propre fonctionnement... Mais c'est vrai que ça pourrait me permettre de franchir une étape.
Je ne me suis jamais senti inadapté au sens propre du terme. J'ai l'impression d'être surtout plus "sensible"/"fragile" que la plupart de mes congénères.

Mais bon, ça, ça ne veut pas dire que je suis zèbre. Ni que ce n'est pas "commun". Non?

En fait, tout dépend si cette sensibilité / fragilité te gène ou pas. Si elle te gène, ça peut être un indicateur à prendre en compte pour arranger / mieux gérer ça. Renseigne-toi peut-être sur la psychothérapie cognitive ?

Et pour répondre à ta dernière question, oui, beaucoup de gens sont sensibles, après il faut voir à quel niveau

ikeagirl a écrit:En fait, tout dépend si cette sensibilité / fragilité te gène ou pas. Si elle te gène, ça peut être un indicateur à prendre en compte pour arranger / mieux gérer ça. Renseigne-toi peut-être sur la psychothérapie cognitive ?

Bah oui, un peu. Mais ça va mieux... quand même. Mais est-ce que vous les zèbres, vous vous sentez vite agressés?
J'entends par là, qu'une parole, même anodine, peut vous faire de la peine... Ou vous mettre en colère (justement parce qu'elle vous paraît agressive)?

Genre, c'est un trait de caractère chez les zèbres?