Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
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Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Hola,
Le soir les vieux démons ressortes c'est bien connus....j'aimerais donc être éclairé sur un problème qui hante ma vie depuis mon enfance, peut-être que certains ont vécu la même chose.
Tout à commencer à ma naissance, père absent, aujourd'hui encore ne se rappelle pas de ma date de naissance. Etant enfant il me brimait constamment car j'étais différente....il n'acceptait pas cette différence, ma soeur ainée était excellente élève (une avance plus que considérable je la soupçonnerait presque d'être HPI-L) enfant serviable, toujours gentille, heureuse, sociable. A sa différence j'ai toujours eu un comportement dit passif-agressif, je refusais d'obéir à des choses qui n'était pas justifié, tendance aussi à la procrastination, je rangeais ma chambre une demi-heure après qu'on me l'ai dit, de plus j'étais une enfant très introvertie. Mon père ne supportait pas ce comportement, une sorte de flegme provocateur, c'était alors constamment des brimades pour tout et rien, des moqueries, parfois des comportements violents, autant dire que pour une enfant de 5 ans c'est pas génial pour la construction de soi. Ma mère me défendait constamment contre ces injustices car elle, elle acceptait ma différence, j'ai donc cultivé une sorte de culte de la personnalité à ma mère si l'on peut dire, mon père n'était et n'est rien pour moi.
Mon extrême lucidité (terreur nocturne dès l'âge de 3 ans, peur du loups et autre et rapidement plus tard peur maladive de la mort) m'a très vite fait comprendre que ma mère était un être tout à fait mortel, il suffisait qu'elle s'absente pour aller chercher le pain, je restait les yeux fixer sur la pendule guettant l'heure indiquée à laquelle elle rentrerait, si le timing dépassé les 5minutes, je devenais hystériques imaginant déjà le pire des scénarios, ne pouvant compter sur mon père, je me disais que si ma mère venait à disparaître tout s'écroulerait pour moi, plus personne ne voudrait jamais de moi, seul ma mère m'aimait. Ainsi je n'ai jamais supporté d'aller à l'école, premièrement ne trouvant pas d'intérêts aux autres enfants et ne comprenant pas leur aisance sociale et deuxièmement car ma mère m'abandonnait à des gens que je ne connaissais nullement. Pendant 4 ans de maternelle il ne fut pas un seul matin ou je n'ai hurlé à la mort. En entrant au CP j'ai finalement décidé de mon conformer...ça c'est donc traduit par un extrême conformisme, dans les meilleurs élèves, deux années de suite déléguée de classe, je ne participais pas mais j'étais d'une sagesse et d'un conformisme presque à la Nord-coréenne avec une peur de l'adulte et principalement des hommes, pour moi ils étaient tous comme mon père.
A la naissance de ma petite soeur, j'ai développé un comportement qui m'horrifie encore quand j'y repense....je n'avais que 7 ans mais une sorte de sadisme inhumain...quand ma mère s'absentait mon "amusement" était de donner des claques au bébé jusqu'à temps qu'il pleure, puis je la consolais et recommencer...quand ma mère arrivais je disais que je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait, idem je prenais un malin plaisir à la terroriser. Terreur que moi-même j'ai connu après le divorce de mes parents qui fut à la même période. Mon père n'accepta déjà pas le fait que je veuille que tout fonctionne "comme chez maman", j'avais besoin de cet espace familier et rassurant car pendant deux jours je ne pouvais plus voir "ma déesse" (c'est ainsi que je l'appelais). Il s'est alors installé une panique monstre d'aller le week end chez mon père, je savais parfaitement que même en essayant de faire des efforts pour me conformer parfaitement à ses attentes, il trouverait le moyen de m'hurler dessus, de me terroriser jusqu'à ce que je le supplie à genoux d'arrêter, heureusement ma soeur ainé était là pour me défendre mais je ne vous dit pas l'angoisse atteint la majorité quand elle quitta le domicile familial...je me retrouvais seule sans protection.
Mes notes commencèrent elles aussi à baisser en classe de 5 ème et ne s'arrete toujours pas de regresser plafonnant tout juste a 10 de moyenne en terminal, depuis longtemps je ne m'investis plus dans la vie de la classe, mon attitude ultra-conformiste a elle aussi disparue pour laisser place à l'agressivité passive, plus actuellement un comportement de régression: balancement, je me recroqueville sur ma chaise, suce les cordons de mon sweet, joue, rie comme une enfant....des phases de béatitudes dès que je peux cogiter comme je veux et lire jusquà satiété et à l'inverse des états dépressifs, ces deux états alternant constamment dans une même journée, une impression de ne pas savoir qui je suis, impression d'être une personne sans âge, sans sexe, juste une observatrice. Une curiosité que je n'arrive pas à combler avec cette putain d'envie de parler aux profs de les bombarder de questions, toutes ces questions qu'ont m'interdisaient de poser étant enfant. Mais toujours cette peur de l'adulte qui persiste et qui m'éloigne toujours un peu plus de ce que je voudrais, ajouter à cela cette recherche de père de substitution, tombant "amoureuse" constamment de type ayant plus de 35 ans, pour cela aussi que je m'interdis d'approcher les professeurs, peur de mon inconscient. Ces troubles psychologiques s'aggravent de jour en jour, je m'enferme dans l'intellect et n'étant au départ pas très sociable j'aggrave mon cas ! Impression d'osciller petit à petit entre les troubles borderline, bipolaires et autistiques...une catastrophe. Parfois je me dis que je débloque, je ne sais plus si je dois me fié à mes souvenirs, je n'arrive plus à différencier le réel de l'irréel à certains moments.
J'aurais donc aimer savoir si ces troubles psychologiques du à cette "violence psychologique" se sont aggravés à cause de ma différence de départ ?
Et si certains ont connu la même choses, quelles sont les répercussions à l'âge adulte ?
Le soir les vieux démons ressortes c'est bien connus....j'aimerais donc être éclairé sur un problème qui hante ma vie depuis mon enfance, peut-être que certains ont vécu la même chose.
Tout à commencer à ma naissance, père absent, aujourd'hui encore ne se rappelle pas de ma date de naissance. Etant enfant il me brimait constamment car j'étais différente....il n'acceptait pas cette différence, ma soeur ainée était excellente élève (une avance plus que considérable je la soupçonnerait presque d'être HPI-L) enfant serviable, toujours gentille, heureuse, sociable. A sa différence j'ai toujours eu un comportement dit passif-agressif, je refusais d'obéir à des choses qui n'était pas justifié, tendance aussi à la procrastination, je rangeais ma chambre une demi-heure après qu'on me l'ai dit, de plus j'étais une enfant très introvertie. Mon père ne supportait pas ce comportement, une sorte de flegme provocateur, c'était alors constamment des brimades pour tout et rien, des moqueries, parfois des comportements violents, autant dire que pour une enfant de 5 ans c'est pas génial pour la construction de soi. Ma mère me défendait constamment contre ces injustices car elle, elle acceptait ma différence, j'ai donc cultivé une sorte de culte de la personnalité à ma mère si l'on peut dire, mon père n'était et n'est rien pour moi.
Mon extrême lucidité (terreur nocturne dès l'âge de 3 ans, peur du loups et autre et rapidement plus tard peur maladive de la mort) m'a très vite fait comprendre que ma mère était un être tout à fait mortel, il suffisait qu'elle s'absente pour aller chercher le pain, je restait les yeux fixer sur la pendule guettant l'heure indiquée à laquelle elle rentrerait, si le timing dépassé les 5minutes, je devenais hystériques imaginant déjà le pire des scénarios, ne pouvant compter sur mon père, je me disais que si ma mère venait à disparaître tout s'écroulerait pour moi, plus personne ne voudrait jamais de moi, seul ma mère m'aimait. Ainsi je n'ai jamais supporté d'aller à l'école, premièrement ne trouvant pas d'intérêts aux autres enfants et ne comprenant pas leur aisance sociale et deuxièmement car ma mère m'abandonnait à des gens que je ne connaissais nullement. Pendant 4 ans de maternelle il ne fut pas un seul matin ou je n'ai hurlé à la mort. En entrant au CP j'ai finalement décidé de mon conformer...ça c'est donc traduit par un extrême conformisme, dans les meilleurs élèves, deux années de suite déléguée de classe, je ne participais pas mais j'étais d'une sagesse et d'un conformisme presque à la Nord-coréenne avec une peur de l'adulte et principalement des hommes, pour moi ils étaient tous comme mon père.
A la naissance de ma petite soeur, j'ai développé un comportement qui m'horrifie encore quand j'y repense....je n'avais que 7 ans mais une sorte de sadisme inhumain...quand ma mère s'absentait mon "amusement" était de donner des claques au bébé jusqu'à temps qu'il pleure, puis je la consolais et recommencer...quand ma mère arrivais je disais que je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait, idem je prenais un malin plaisir à la terroriser. Terreur que moi-même j'ai connu après le divorce de mes parents qui fut à la même période. Mon père n'accepta déjà pas le fait que je veuille que tout fonctionne "comme chez maman", j'avais besoin de cet espace familier et rassurant car pendant deux jours je ne pouvais plus voir "ma déesse" (c'est ainsi que je l'appelais). Il s'est alors installé une panique monstre d'aller le week end chez mon père, je savais parfaitement que même en essayant de faire des efforts pour me conformer parfaitement à ses attentes, il trouverait le moyen de m'hurler dessus, de me terroriser jusqu'à ce que je le supplie à genoux d'arrêter, heureusement ma soeur ainé était là pour me défendre mais je ne vous dit pas l'angoisse atteint la majorité quand elle quitta le domicile familial...je me retrouvais seule sans protection.
Mes notes commencèrent elles aussi à baisser en classe de 5 ème et ne s'arrete toujours pas de regresser plafonnant tout juste a 10 de moyenne en terminal, depuis longtemps je ne m'investis plus dans la vie de la classe, mon attitude ultra-conformiste a elle aussi disparue pour laisser place à l'agressivité passive, plus actuellement un comportement de régression: balancement, je me recroqueville sur ma chaise, suce les cordons de mon sweet, joue, rie comme une enfant....des phases de béatitudes dès que je peux cogiter comme je veux et lire jusquà satiété et à l'inverse des états dépressifs, ces deux états alternant constamment dans une même journée, une impression de ne pas savoir qui je suis, impression d'être une personne sans âge, sans sexe, juste une observatrice. Une curiosité que je n'arrive pas à combler avec cette putain d'envie de parler aux profs de les bombarder de questions, toutes ces questions qu'ont m'interdisaient de poser étant enfant. Mais toujours cette peur de l'adulte qui persiste et qui m'éloigne toujours un peu plus de ce que je voudrais, ajouter à cela cette recherche de père de substitution, tombant "amoureuse" constamment de type ayant plus de 35 ans, pour cela aussi que je m'interdis d'approcher les professeurs, peur de mon inconscient. Ces troubles psychologiques s'aggravent de jour en jour, je m'enferme dans l'intellect et n'étant au départ pas très sociable j'aggrave mon cas ! Impression d'osciller petit à petit entre les troubles borderline, bipolaires et autistiques...une catastrophe. Parfois je me dis que je débloque, je ne sais plus si je dois me fié à mes souvenirs, je n'arrive plus à différencier le réel de l'irréel à certains moments.
J'aurais donc aimer savoir si ces troubles psychologiques du à cette "violence psychologique" se sont aggravés à cause de ma différence de départ ?
Et si certains ont connu la même choses, quelles sont les répercussions à l'âge adulte ?
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Je n'ai pas vécu tout à fait la même chose mais j'ai eu une enfance très difficile. L'adolescence aussi. C'est plutôt ma mère qui a un profil de perverse narcissique, elle ne m'a jamais supportée, aimée, acceptée, elle me frappait déjà bébé.
Mon père a joué son rôle à la petite enfance, ce qui a dû contribuer à limiter les dégâts mais il a commencé à me battre vers 6-7ans parce que ça allait mal à son boulot, dans sa tête (il picolait un peu) et ma mère lui racontait des bobards pour qu'il me frappe.
A l'adolescence, je suis passée de la phase "je baisse la tête" à la phase rebelle mais y a des limites dans ce qu'on peut encaisser, tout est partie en sucette. A 14 ans, je me sentais ravagée à l'intérieur, vide, j'ai fait ma première TS pour échapper à tout ça, manquée (tant mieux d'ailleurs). Mes parents ont fait comme s'il ne s'était rien passé. c'est la politique de l'autruche à la maison, dans cette jolie famille modèle.
Suite à ça, j'ai passé un contrat avec moi-même, celui de ne plus exister, de n'être qu'une âme errante. Pas capable de vivre comme les autres, pas capable de mourir, je reste à vivre entre deux eaux.
J'ai entamé 12 ans de troubles alimentaires. Principalement de l'anorexie. Je voulais me nourrir qu'intellectuellement, ne vivre que de livres, de rêves, dans mon propre imaginaire.
J'ai eu de nombreux troubles associés, j'ai été diagnostiquée borderline vers 20 ans.
J'en ai chié. Je suis restée à m'isoler au lieu d'appeler à l'aide, je ne voulais pas me faire suivre car j'avais peur qu'on m'enferme, qu'on me mette sous sonde, j'avais peur de l'HP.
Les choses ont commencé à se débloquer pour moi quand j'en ai parlé. D'abord en échangeant sur des forums, ensuite à quelques personnes de mon entourage restreint.
J'ai fait un long travail sur moi et je le fais encore. Le sujet de l'enfance revient toujours mais je dois aborder aussi toutes les conséquences que ça a eu par la suite, les conséquences de mon comportement autodestructeur, de mon mutisme, de mon isolement. Ca fait des dégâts qui restent en travers de la gorge. J'ai détruit le peu que je construisais, j'ai tout rejeté, tout foutu en l'air. Je m'en veux énormément.
Donc vraiment si j'ai bien un conseil à donner, c'est de ne pas attendre pour en parler, pour demander de l'aide pour les angoisses, les peurs, les différents troubles. Ça évite à 32 ans de se prendre une grosse claque dans la gueule devant tout ce gâchis.
Je m'en relève de tout ça. Je n'ai plus de troubles alimentaires depuis plusieurs années, je ne me fais plus du mal en quoi que ce soit, je commence à trouver un équilibre.
Je suis suivie par un psychothérapeute qui m'aide à la fois à gérer le TPL, le hqi et à travailler sur le passé et surtout ce que j'en ai fait. C'est comme si je m'apprivoisais. Ça permet d'arrêter de tout laisser mariner à l'intérieur, sinon ça s'amplifie, ça monte en mayonnaise, on se fait de trips, on ne voit que le noir, on n'est plus capable de relativiser, on n'a plus le recul.
Je trouve ça bien déjà, que tu en parles.
Mon père a joué son rôle à la petite enfance, ce qui a dû contribuer à limiter les dégâts mais il a commencé à me battre vers 6-7ans parce que ça allait mal à son boulot, dans sa tête (il picolait un peu) et ma mère lui racontait des bobards pour qu'il me frappe.
A l'adolescence, je suis passée de la phase "je baisse la tête" à la phase rebelle mais y a des limites dans ce qu'on peut encaisser, tout est partie en sucette. A 14 ans, je me sentais ravagée à l'intérieur, vide, j'ai fait ma première TS pour échapper à tout ça, manquée (tant mieux d'ailleurs). Mes parents ont fait comme s'il ne s'était rien passé. c'est la politique de l'autruche à la maison, dans cette jolie famille modèle.
Suite à ça, j'ai passé un contrat avec moi-même, celui de ne plus exister, de n'être qu'une âme errante. Pas capable de vivre comme les autres, pas capable de mourir, je reste à vivre entre deux eaux.
J'ai entamé 12 ans de troubles alimentaires. Principalement de l'anorexie. Je voulais me nourrir qu'intellectuellement, ne vivre que de livres, de rêves, dans mon propre imaginaire.
J'ai eu de nombreux troubles associés, j'ai été diagnostiquée borderline vers 20 ans.
J'en ai chié. Je suis restée à m'isoler au lieu d'appeler à l'aide, je ne voulais pas me faire suivre car j'avais peur qu'on m'enferme, qu'on me mette sous sonde, j'avais peur de l'HP.
Les choses ont commencé à se débloquer pour moi quand j'en ai parlé. D'abord en échangeant sur des forums, ensuite à quelques personnes de mon entourage restreint.
J'ai fait un long travail sur moi et je le fais encore. Le sujet de l'enfance revient toujours mais je dois aborder aussi toutes les conséquences que ça a eu par la suite, les conséquences de mon comportement autodestructeur, de mon mutisme, de mon isolement. Ca fait des dégâts qui restent en travers de la gorge. J'ai détruit le peu que je construisais, j'ai tout rejeté, tout foutu en l'air. Je m'en veux énormément.
Donc vraiment si j'ai bien un conseil à donner, c'est de ne pas attendre pour en parler, pour demander de l'aide pour les angoisses, les peurs, les différents troubles. Ça évite à 32 ans de se prendre une grosse claque dans la gueule devant tout ce gâchis.
Je m'en relève de tout ça. Je n'ai plus de troubles alimentaires depuis plusieurs années, je ne me fais plus du mal en quoi que ce soit, je commence à trouver un équilibre.
Je suis suivie par un psychothérapeute qui m'aide à la fois à gérer le TPL, le hqi et à travailler sur le passé et surtout ce que j'en ai fait. C'est comme si je m'apprivoisais. Ça permet d'arrêter de tout laisser mariner à l'intérieur, sinon ça s'amplifie, ça monte en mayonnaise, on se fait de trips, on ne voit que le noir, on n'est plus capable de relativiser, on n'a plus le recul.
Je trouve ça bien déjà, que tu en parles.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Surement que ta différence te fait sentir et réagir plus "fort" à cette violence, mais l'autre côté de cette différence, c'est qu'elle te donne davantage de capacité d'analyse, de volonté de "résoudre" le schmilblick, et donc tu peux t'en sortir. En trouvant les bons outils et/ou les bonnes personnes.
Les répercussions à l'âge adulte, c'est ce que tu décries déjà : recherche d'un père de substitution, se vivre comme être non sexualisé et sans âge, crainte des adultes etc. Cela pourrait s'amplifier ou s'atténuer selon ton stress. Mais tu as au moins 2 possibilités d'actions là dessus :
- hygiène de vie (l'alimentation et le sport sont des alliés pour une meilleure résistance au stress et une meilleure humeur notamment)
- travail sur toi : avec un psy et/ou avec des livres. Dans les 2 cas, il y en a des bons et des mauvais. N'hésites à en discuter quand tu doutes de la personne consultée ou du livre que tu lis (pour les livres, tu peux même demander des références au préalable pour éviter les inutiles et les nuisibles;))
Sinon, concernant ta petite soeur quand elle était bébé, parles-lui en pour qu'adulte elle ait cette connaissance à sa disposition si elle fait un travail sur elle-même. Cela lui facilitera la tâche. Et pour toi, tu peux te demander ce que tu cherchais à remettre en scène avec un tel comportement. A priori ton père vu la description que tu en fais, mais si cela explique pourquoi effrayer la petite soeur, cela n'explique pas ni pourquoi la réveiller, ni pourquoi la consoler juste après qu'elle se soit mise à pleurer.
Les répercussions à l'âge adulte, c'est ce que tu décries déjà : recherche d'un père de substitution, se vivre comme être non sexualisé et sans âge, crainte des adultes etc. Cela pourrait s'amplifier ou s'atténuer selon ton stress. Mais tu as au moins 2 possibilités d'actions là dessus :
- hygiène de vie (l'alimentation et le sport sont des alliés pour une meilleure résistance au stress et une meilleure humeur notamment)
- travail sur toi : avec un psy et/ou avec des livres. Dans les 2 cas, il y en a des bons et des mauvais. N'hésites à en discuter quand tu doutes de la personne consultée ou du livre que tu lis (pour les livres, tu peux même demander des références au préalable pour éviter les inutiles et les nuisibles;))
Sinon, concernant ta petite soeur quand elle était bébé, parles-lui en pour qu'adulte elle ait cette connaissance à sa disposition si elle fait un travail sur elle-même. Cela lui facilitera la tâche. Et pour toi, tu peux te demander ce que tu cherchais à remettre en scène avec un tel comportement. A priori ton père vu la description que tu en fais, mais si cela explique pourquoi effrayer la petite soeur, cela n'explique pas ni pourquoi la réveiller, ni pourquoi la consoler juste après qu'elle se soit mise à pleurer.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Je vous remercie pour vos conseils, en ce qui concernent les répercussions je me doutais bien qu'elles étaient hélas déjà en place....
En ce qui concerne la pratique du sport et de l'alimentation il n'y a aucun soucis je fais déjà attention depuis longtemps et dès que je peux je met le nez dehors !
Parler...ça reste le plus dur, pas envie d'ennuyer les gens avec ça, au moins sur un forum, répond qui veut répondre. Je préfère lire tout en sachant garder la distance objective adéquate pour ne pas aller trop vite dans le jugement.
Pour ma soeur, elle devait avoir un an et demi a peu pret elle ne s'en souvient donc pas, je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'évoquer cela...je pense en effet que j'avais un besoin de pouvoir sur quelqu’un tout comme mon père exercé un pouvoir sur moi.
Le fait de consoler...mon père le faisait aussi, il me terrorisait puis me consoler et rebelotte. Je n'ai jamais su si c'était par maladresse ou par manipulation. Qui a toujours entraîné un sentiment de culpabilité, partagé entre la haine et la pitié pour mon père.
Pareil quand ma soeur pleurer ce n'était là pas de la manipulation mais de la culpabilité....même si je ne pouvais m'empêcher de recommencer.
Mais je pense que j'ai déjà fais un grand pas en prenant du recul et je sais que bons nombres de personnes subissant ce genre de choses les reproduisent sur leurs propres enfants (notamment la préférence que faisait mon père sur ma soeur ainé, mais il progresse aussi en reconnaissant ses torts même si il n'a pas une ombre d'empathie et de remords quand il en parle, ce qui m'a toujours choqué, en vouloir à un enfant de 3 ans parce qu'il vous regarde mal.... ).
Je pense que plus tard je ne reproduirais jamais ce genre de choses.
En ce qui concerne la pratique du sport et de l'alimentation il n'y a aucun soucis je fais déjà attention depuis longtemps et dès que je peux je met le nez dehors !
Parler...ça reste le plus dur, pas envie d'ennuyer les gens avec ça, au moins sur un forum, répond qui veut répondre. Je préfère lire tout en sachant garder la distance objective adéquate pour ne pas aller trop vite dans le jugement.
Pour ma soeur, elle devait avoir un an et demi a peu pret elle ne s'en souvient donc pas, je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'évoquer cela...je pense en effet que j'avais un besoin de pouvoir sur quelqu’un tout comme mon père exercé un pouvoir sur moi.
Le fait de consoler...mon père le faisait aussi, il me terrorisait puis me consoler et rebelotte. Je n'ai jamais su si c'était par maladresse ou par manipulation. Qui a toujours entraîné un sentiment de culpabilité, partagé entre la haine et la pitié pour mon père.
Pareil quand ma soeur pleurer ce n'était là pas de la manipulation mais de la culpabilité....même si je ne pouvais m'empêcher de recommencer.
Mais je pense que j'ai déjà fais un grand pas en prenant du recul et je sais que bons nombres de personnes subissant ce genre de choses les reproduisent sur leurs propres enfants (notamment la préférence que faisait mon père sur ma soeur ainé, mais il progresse aussi en reconnaissant ses torts même si il n'a pas une ombre d'empathie et de remords quand il en parle, ce qui m'a toujours choqué, en vouloir à un enfant de 3 ans parce qu'il vous regarde mal.... ).
Je pense que plus tard je ne reproduirais jamais ce genre de choses.
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Ou sur le reste de la famille, ou sur les proches, ou dans des groupes.
Cela ne se répercute pas "que" sur ses enfants.
Et cela peut se reproduire même sans vouloir le faire, ou sans penser le faire. Même si en être conscient est déjà une bonne première étape que tu as déjà franchie.
Ton père lui-même a dû subir la même chose, je pense que tu t'en doutes.
Franchir peu à peu le chemin à défaire, retirer ce qui fait de l'ombre et cache la vue. Pas simple, peut se révéler long ou douloureux, mais fait respirer petit à petit. Et ne pas hésiter à se faire aider par un spécialiste de la question, tout en s'aidant aussi soi-même à prendre du recul et à "vérifier" comme on peut les mécanismes de ce que l'on fait et dit.
Cela ne se répercute pas "que" sur ses enfants.
Et cela peut se reproduire même sans vouloir le faire, ou sans penser le faire. Même si en être conscient est déjà une bonne première étape que tu as déjà franchie.
Ton père lui-même a dû subir la même chose, je pense que tu t'en doutes.
Franchir peu à peu le chemin à défaire, retirer ce qui fait de l'ombre et cache la vue. Pas simple, peut se révéler long ou douloureux, mais fait respirer petit à petit. Et ne pas hésiter à se faire aider par un spécialiste de la question, tout en s'aidant aussi soi-même à prendre du recul et à "vérifier" comme on peut les mécanismes de ce que l'on fait et dit.
Invité- Invité
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Etant enfant il me brimait constamment car j'étais différente....il n'acceptait pas cette différence
Je ne pense pas que ton père te brimait à cause de ta différence. Les adultes qui maltraitent les enfants disent TOUJOURS que les enfants l'ont "mérité", d'une manière ou d'une autre. Si tu avais été très différente, il t'aurait brimée quand même: il est si facile de trouver qqch à reprocher à un enfant... En réalité, ton père te brimait sans doute parce qu'il avait lui-même souffert dans son enfance et jamais effectué de travail sur lui-même pour guérir de ça.
Heureusement, les humains peuvent faire le choix de cultiver leur résilience, tu sais, cette merveilleuse capacité à guérir et à se réparer de son passé, quel qu'il ait été. C'est un long chemin mais... tu es si jeune !
Alors, NON, décider de ne pas reproduire n'est pas suffisant. Mais OUI c'est possible. C'est une voie qui demande courage, honnêteté, patience, ténacité... mais qui vaut le coup.
Je te souhaite bonne route, petite soeur
Peau d'Ane- Messages : 22
Date d'inscription : 13/11/2011
Age : 51
Localisation : Toulouse
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Salut Angeal,
enfance maltraitée aussi, donc je comprends dans les grandes lignes on a vécu des choses proches
La dernière version qu'on m'a donnée, et qui me semble pertinente, c'est que ma lucidité m'a plutôt donné la force de ne pas devenir folle.
Dans ma famille, être lucide c'est souffrir énormément, et quand on ne supporte pas de faire comme si on ne voyait rien, c'est se condamner à être renié (mon cas)
Mais ne pas être lucide c'est répéter, devenir psychotique (des cas dans ma famille) ou dépressif, ou d'une manière ou d'une autre résigné et malheureux...
Un enfant se souvient dans son corps des maltraitances subies, ça peut lui faire du bien de mettre un mot sur ce passé...
enfance maltraitée aussi, donc je comprends dans les grandes lignes on a vécu des choses proches
Long questionnement pour moi sur ce sujet...Angeal a écrit:
J'aurais donc aimer savoir si ces troubles psychologiques du à cette "violence psychologique" se sont aggravés à cause de ma différence de départ ?
Et si certains ont connu la même choses, quelles sont les répercussions à l'âge adulte ?
La dernière version qu'on m'a donnée, et qui me semble pertinente, c'est que ma lucidité m'a plutôt donné la force de ne pas devenir folle.
Dans ma famille, être lucide c'est souffrir énormément, et quand on ne supporte pas de faire comme si on ne voyait rien, c'est se condamner à être renié (mon cas)
Mais ne pas être lucide c'est répéter, devenir psychotique (des cas dans ma famille) ou dépressif, ou d'une manière ou d'une autre résigné et malheureux...
ça ne te paraîtra peut-être pas une priorité avec tout ce que tu vis de difficile en ce moment de ton côté, mais as-tu déjà songé à lui révéler ce passé entre vous?A la naissance de ma petite soeur, j'ai développé un comportement qui m'horrifie encore quand j'y repense....
Un enfant se souvient dans son corps des maltraitances subies, ça peut lui faire du bien de mettre un mot sur ce passé...
Fanny13- Messages : 114
Date d'inscription : 07/10/2012
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Moi aussi maltraitée physiquement ET psychologiquement. Par ma mère et son mari. Ma mère présente des signes de HQI, mais elle est tombée du côté obscur. Je me suis conformée, rebellée, essayé de mourir. Beaucoup de similitudes avec ce que tu décris plus haut. J'ai vécu des années sans comprendre comment mes parents pouvaient me haïr à ce point alors que j'étais toujours "dans le moule" petite : bonne en classe, polie, gentille, serviable (par peur des coups souvent j'admets). Conduites addictives, peur de reproduire, recherche d'hommes qui me rabaissaient. plusieurs dépressions malgré un parcours pro assez "successful" . Moi aussi (c'est la première fois que je le dis, car la première fois que je le lis) je frappais mes frères et soeurs pour les consoler après...ce qui me remplit de culpabilité et me choque encore aujourd'hui. J'ai fini par faire un enfant avec un pervers narcissique, lui aussi, profil très intelligent (je ne supporte plus les gens qui réfléchissent "normalement"). Grâce à des rencontres, à mon arrière grand-mère (qui est ma vraie maman, puisque m'a élevée jusque 5 ans, j'ai compris récemment), j'ai pu reconnaître mes "tuteurs" et grandir cahin caha, j'ai pu, après avoir nié, m'être niée, trouver la force de "voir" et de faire connaissance avec moi-même. La personne la plus importante dans ce processus ? Ma petite fille, mon trésor, ma belle photocopie de moi. Je la flaire, je sens les battements de son coeur, je sais lire tout ce qu'elle dit depuis les tout premiers instants, parce qu'elle me ressemble tant. Nous avons un lien étrange et plein d'amour. Lis les livres de Cyrulnik : tu comprendras que tu as en toi les ressources nécessaires à être toi. Le simple partage d'expérience avec nous démontre que tu y parviendras. Tu as envie, ton cerveau fonctionne bizarrement, mais plein pot ! Non, tout enfant battu ne battra pas. Ta conscience des choses te guidera. Ta compréhension animale du monde et des gens te donnera la capacité incroyable de comprendre un enfant qui ne parle pas, mais qui comme toi, ressent et exprime tout comme il peut. Tu pourras comprendre qu'un bébé qui pleure est un bébé qui dit. Tu comprendras. Tu câlineras avec toute ta capacité d'empathie, et mieux que quiconque, tu seras capable d'accompagner ton enfant. Ta différence t'as valu le pire, mais tu peux obtenir le meilleur. Rien qu'à te lire je le sens. Courage, et viens voir ici quand tu baisseras les bras, tu en as le droit. Plein de pensées.
blackpeony- Messages : 11
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 51
Localisation : Grenoble/Paris
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Salut, moi maltraité? Nan, mais j'ai grandi dans un environnement que je trouve malsain, fruit de deux adultères, je suis le bébé qui a détruit 2 familles. J'ai reçu la haine de la part de la famille de mon père, ils me racontaient des horreurs sur ma mère, mes soeurs, me rabaissaient souvent aussi, me comparaient à leurs enfants, j’étais et je suis toujours l’âne de la famille de mon père.
Petit j'ai vu mon père battre ma mère alors que j’étais dans ses bras, j'ai été très peu protégé de ces images, voir pas du tout. Il a vite arrêté, mais est tout de même resté très désagréable, colérique, alcoolique. Il avait sa maison, on avait la notre, il venait le soir, s'engueulait avec ma mère, et repartait dans la nuit une fois la dispute finie et après que j'ai passé une heure à le supplier de rester.
J'ai grandi avec les cris de mes parents qui ne se supportent pas, les reproches incessants de mon père envers moi et ma mère, il amorce les conflits, lance un pavé dans la marre et tourne tout argument adverse en dérision, les change en attaques personnelles contre lesquels il se défend en attaquant et en blessant. J'ai aussi grandi dans leur chambre, faute de place, ce qui me faisait aussi assister aux réconciliations (comment pouvaient-ils croire que ça ne réveillait pas?!), je pense que ça m'a beaucoup affecté sur le plan sexuel.
Cette atmosphère m'a éloigné peu à peu de la vie familiale, j'ai toujours adoré mes parents, mais j'ai été contraint de les aimer d'une autre façon. Je les aime aujourd'hui à petite dose, je les vois le moins possible dans la journée, ou bien seulement dans les moments calmes. Je les évite pendant les repas et le soir tout particulièrement. Mon père me reproche donc de ne pas l'aimer, de le haïr même, d'ailleurs, toute sa famille me le reproche. A leurs yeux j'ai toujours été malhonnête parce que je ne regarde pas les gens dans les yeux... Ma mère m'a toujours défendu, et s'est toujours plain de mon père devant moi, mais je n'ai jamais pris parti dans leurs histoires, je les aime tous les deux et j'ai toujours voulu qu'ils arrivent à s'entendre.
L'école a toujours été l'endroit où je passais mes journées, sans plus, je ne faisais rien et réussissais toujours, jusqu'au collège où j'ai carrément décidé de ne pas travailler, de m'amuser, de me faire une seconde famille. Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà travaillé à l’école, et ce n’était pour moi rien d'autre qu'une cour de récré avec pleins de copains partout.
Aujourd'hui, je ne supporte pas les cris, les bruits de choc, de vaisselle brusquée, les jurons pleins de haine. La colère ou la nervosité m'atteint même quand elle ne m'est pas destinée, me pousse parfois à me frapper violemment le crane. Je ne supporte pas les conflits, je me recroqueville, prends un air d'enfant grondé, me retrouve dans la même position que celle dans laquelle j'étais quand j'assistais aux embrouilles conjugales, impuissant. Je peine à ressentir une quelconque excitation lors d'un rapport sexuel, j'ai des envies mais peu de plaisir, ça me fait trop penser à mes parents.
J'ai l'impression d'avoir écrit de la merde et d'avoir été incomplet.
Petit j'ai vu mon père battre ma mère alors que j’étais dans ses bras, j'ai été très peu protégé de ces images, voir pas du tout. Il a vite arrêté, mais est tout de même resté très désagréable, colérique, alcoolique. Il avait sa maison, on avait la notre, il venait le soir, s'engueulait avec ma mère, et repartait dans la nuit une fois la dispute finie et après que j'ai passé une heure à le supplier de rester.
J'ai grandi avec les cris de mes parents qui ne se supportent pas, les reproches incessants de mon père envers moi et ma mère, il amorce les conflits, lance un pavé dans la marre et tourne tout argument adverse en dérision, les change en attaques personnelles contre lesquels il se défend en attaquant et en blessant. J'ai aussi grandi dans leur chambre, faute de place, ce qui me faisait aussi assister aux réconciliations (comment pouvaient-ils croire que ça ne réveillait pas?!), je pense que ça m'a beaucoup affecté sur le plan sexuel.
Cette atmosphère m'a éloigné peu à peu de la vie familiale, j'ai toujours adoré mes parents, mais j'ai été contraint de les aimer d'une autre façon. Je les aime aujourd'hui à petite dose, je les vois le moins possible dans la journée, ou bien seulement dans les moments calmes. Je les évite pendant les repas et le soir tout particulièrement. Mon père me reproche donc de ne pas l'aimer, de le haïr même, d'ailleurs, toute sa famille me le reproche. A leurs yeux j'ai toujours été malhonnête parce que je ne regarde pas les gens dans les yeux... Ma mère m'a toujours défendu, et s'est toujours plain de mon père devant moi, mais je n'ai jamais pris parti dans leurs histoires, je les aime tous les deux et j'ai toujours voulu qu'ils arrivent à s'entendre.
L'école a toujours été l'endroit où je passais mes journées, sans plus, je ne faisais rien et réussissais toujours, jusqu'au collège où j'ai carrément décidé de ne pas travailler, de m'amuser, de me faire une seconde famille. Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà travaillé à l’école, et ce n’était pour moi rien d'autre qu'une cour de récré avec pleins de copains partout.
Aujourd'hui, je ne supporte pas les cris, les bruits de choc, de vaisselle brusquée, les jurons pleins de haine. La colère ou la nervosité m'atteint même quand elle ne m'est pas destinée, me pousse parfois à me frapper violemment le crane. Je ne supporte pas les conflits, je me recroqueville, prends un air d'enfant grondé, me retrouve dans la même position que celle dans laquelle j'étais quand j'assistais aux embrouilles conjugales, impuissant. Je peine à ressentir une quelconque excitation lors d'un rapport sexuel, j'ai des envies mais peu de plaisir, ça me fait trop penser à mes parents.
J'ai l'impression d'avoir écrit de la merde et d'avoir été incomplet.
pdc- Messages : 38
Date d'inscription : 04/04/2012
Age : 31
Re: Répercussion de la violence psychologique dans la petite enfance ?!
Ca pourrait vous aider à y voir plus clair de lire des explications sur les processus en jeu dans les violences, notamment celles qu'on reproduit.
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