Présentation de Charlotte

Bonjour à tous et à toutes

Pour faire court, Charlotte, 22 ans, et en fait, je ne sais pas quoi ajouter

Je suis tombée, au cours de mes pérégrinations internétiques, sur ce post bon, finalement, je ne retrouve pas le post en question, alors disons plus généralement sur ce forum.

Le choc.
Et quelques recherches plus loin, je ne sais plus quoi penser... Certaines caractéristiques me ressemblent tellement, d'autres pas.

J'ai hésité. Je m'inscris ? Je m'inscris pas ? Comment je peux avoir la prétention de rejoindre le groupe, je ne sais même pas si j' "en" suis ?
Ou alors, je demande d'abord à ma psy ce qu'elle en pense, si ça lui semble plausible ? Mais si elle l'avait remarqué, elle m'aurait dit quelque chose, non ? Et puis après tout, qu'est-ce qui me prouve que ma tête fonctionne différemment ? Différemment par rapport à quoi ? Je ne sais pas comment pensent les autres, je ne peux pas comparer ? Et si c'était ça, il y aurait bien quelqu'un qui s'en serait rendu compte depuis le temps ?
Et si c'est pas ça ? S'il y a une autre explication à "Ah mais tu es bizarre en fait" ? Où la chercher, cette autre explication ?

Et maintenant ? Test ? Mais si le test dit que je suis bête ? Pas test ? Mais pas de certitude non plus...

Bref, après quelques semaines de réflexions, j'en suis toujours au même point.

Voilà.
Suis-je suffisamment présentée ?

Charlotte

Bienvenue Marmotte

Je te souhaite de trouver des reponses à tes nombreuses questions

Merci. Je me le souhaite aussi, malheureusement c'est plus facile de poser des questions que de trouver des réponses

Salut Charlotte,

Sache qu'il n'y a pas de critère de sélection pour entrer ici .

Bienvenu à toi !

Bonjour WakaLili
Merci de ton accueil

Une marmotte, un castor, c'est chouette !

Présentation parfaite, tout y est en quelques mots.

Tiens, l'autre jour j'ai eu droit à "vous êtes vraiment un cas !". Ca m'a fait rire, (le comique de répétition est mon préféré, avec l'absurde, et le bien noir aussi), j'ai répondu "vous ne savez pas à quel point, vous n'avez pas encore tout vu !". Finalement, c'est plutôt un compliment d'être bizarre, spéciale, un cas. Du coup, troupeau, c'est un peu incongru, disons plutôt une troupe.

Bienvenue

Charlotte Marmotte a écrit:Merci. Je me le souhaite aussi, malheureusement c'est plus facile de poser des questions que de trouver des réponses

SAlut Charlotte et bienvenue,

Personnellement, moi, je trouve qu'il n'y a pas de questions cons, et qu'au contraire, si on a pas envie de répondre, on peut trouver des réponses à la con pour tout et n'importe quoi.

Maintenant que tu te la poses cette question, et c'est très bien (je suis assez convaincu que dès lors qu'on se pose la question de savoir si on est surdoué ou non, la réponse est là, enfouie en nous et elle ne demande qu'à sortir, comme une forme de soulagement), je ne peux que te conseiller de tenter de voir jusqu'ou cela te mène sans crainte au risque d'obtenir une réponse à la con justement.

Et lorsque tu le sauras, il te restera à te demander quoi en faire. Tu n'as pas finis de t'en poser des questions, mais c'est cool t'inquiètes

Bonjour
Merci de votre accueil

Hatta Vikh, peut-être que ça dépend du ton sur lequel c'est dit. Quand j'ai expliqué à mon camarade de classe il y a quelques jours que j'avais l'impression parfois de penser en idées et pas en mots, et que c'est pour ça que quand on me pose une question, j'ai besoin d'un temps de latence pour répondre, le temps de "traduire", j'ai plutôt eu l'impression qu'il se fichait de moi. Très désagréable... et après on s'étonne que je ne parle pas beaucoup.

Douante, plus ça va, et plus je me pose la question, j'ai l'impression que ma tête va se transformer en point d'interrogation géant. Plus je lis le forum, plus je me dis que non, c'est pas possible, et en même temps plus je lis, et plus je me dis que c'est possible... Oh je sais même pas si c'est clair. J'ai besoin d'une réponse, mais pour l'obtenir, il faut oser poser la question à voix haute, et je n'ose même pas la formuler dans ma tête, juste ces ???

D'ailleurs, une question m'est revenue, au sujet de ces caractéristiques qui parfois me ressemblent, parfois non. Est-ce que ça pourrait être comme quand on croit qu'on est malade ou enceinte, on somatise, les symptômes qu'on a, c'est une confirmation, et on zappe ceux qui ne nous correspondent pas...

Je me sens tarée d'un seul coup... Et en plus, je vais me mettre en retard

Bonne journée

Bienvenu

C'est quoi penser en idée et pas en mots ?

tu sais ici j ai vu des gens qui ne sont pas zebres et alors tant que tu respectes les regles du forum et que tu te sentes a l aise au milieu des autres tu seras la bienvenue ,j espere que tu trouveras les reponses que tu cherches et surtout que tu t epanouiras sur ce forum.

Bonsoir

Le shung, ce que j'appelle penser en idées, à défaut d'un meilleur mot, ça veut dire que mes pensées ne sont pas toujours formulées en mots, mais aussi en sensations.
Un exemple, ce matin, je suis dans le train, je vois passer des maisons vertes que j'ai remarquées pour la première fois hier soir. Dans ma tête, le lien se fait avec l'image de ces maisons que j'ai vue hier, les deux images se superposent, et seulement après il y a les mots qui arrivent "tiens, c'est les mêmes maisons qu'hier".
Je sais pas si c'est très clair. Ca m'arrangerait qu'il existe un genre d'appareil pour photographier le cerveau, pour mettre en image ce qu'il y a dedans, je pourrais dire "voilà, c'est ça que j'ai dans la tête et que je n'arrive pas à exprimer".

Merci Boule-de-neige.
Il me vient une question du coup : les gens qui ne sont pas zèbres, mais qui sont arrivés ici parce qu'ils se sont quand même reconnus, ils sont quoi au final ?

Bonne soirée

Charlotte Marmotte a écrit:Hatta Vikh, peut-être que ça dépend du ton sur lequel c'est dit.

Je dirais plutôt que c'est une question d'âge, d'habitude (tellement déjà entendu), et de détachement. Je ne parlais pas beaucoup non plus, vraiment pas beaucoup, mais quand je lâchais quelques mots à l'insu malgré moi, d'aucuns se mettaient à regretter mon silence. J'ai compris que je pouvais maîtriser et travailler mon sens de la répartie, ce qui m'a menée au détachement, à ne plus se laisser blesser inutilement. Et ensuite aux vraies conversations

Il faut ausi comprendre la part d'étonnement et de désarroi qui niche dans ces réflexions. Ca signifie à la fois l'incompréhension face à ton fonctionnement et la prise de conscience de cette incompréhension. Et ce n'est pas facile, même si tu n'y peux pas grand-chose.

Et puis bon, quand même, c'est un fait indéniable que je suis un cas