Orientation et neurophilosophie.

Bonjour !

J'ai vu dans un post précédent que certains arrivaient tout comme moi au moment fatidique de l'orientation post-bac, je republie un post car ma question est un peu différente, je sais à peu prêt ce que je veux faire mais ne sais pas comment y arriver. Il se trouve que je m'intéresse à énormément de domaines et plus particulièrement, les neurosciences, la psychologie/psychanalyse, la philosophie, les sciences de l'éducation et l'astrophysique.

J'ai donc fait un bac littéraire, ce qui me ferme déjà les portes de l'astrophysique même si une mise à niveau est possible !
Pour les sciences de l'éducation, il faudrait que je fasse une fac de sciences de l'éducation...pour les neurosciences une fac de psycho...

Je me suis donc dit que seule la fac de philosophie pouvait me permettre de tout réunir ! Grâce à la métaphysique pour l'aspect physique des choses, la psychanalyse se rapproche de la psychologie et en prime peut se combiner avec les sciences de l'éducation ou même le droit (avantage de la psychanalyse c'est qu'elle s'illustre un peu partout, dont la macropsychanalyse ou même la psychanalyse métaphysique) Le soucis est que la psychanalyse a délaissé le côté neurosciences utilisés par les psychotérapies comportementales et inversement la psycho comportementale délaisse trop l'inconscient, mon but est d'allier les deux, mais bon pour être psychotérapeute comportementale il faut faire fac de psycho ! Même si je peux toujours me former à côté...Je suis donc tombé sur un article qui parlait de la neurophilosophie c'est à dire l'alliance de la philosophie et des neurosciences.

(Oui oui je persévère encore et toujours pour trouver LA formation qui permettrait de tout regrouper et tout comprendre...)

Mon but est de devenir chercheuse, c'est ça ou rien de toute manière je mettrait tout en oeuvre pour y arriver (enfin si je me rate je ferais mes recherches toutes seules et j'écrirait des bouquins en vivant dans un studio de 8m² et en vivant d'activité artistique (j'ai une formation cinema/audiovisuel) ou je tenterai le concours pour enseigner ou je prendrai un sac à dos et tayooooo....mais ça c'est du dernier recours.) donc ma question principale est pour faire de la recherche en neurophilosophie faut-il faire fac de psycho ou fac de philo ?

salut, n'y aurait il pas un peu de neurologie pure et dure ?
fac de bio ?

Disons que....mon soucis est que je suis très attaché aux côtés philosophiques des choses et manger de la bio pur et dur ne me conviendrait pas à mon avis, j'ai le besoin de mener une réflexion approfondi sur les choses.

A mon avis, tu ne trouveras pas de formation en neurophilo mais tu en trouveras en philosophie des sciences...

http://www.sps-philoscience.org/informations/lien.php?ordre=nom&option=asc

Oh merci beaucoup

C'est décidé je fais fac de philosophie l'an prochain, seul domaine qui me réussit de toute manière

Hahaha, alors, je vais faire peur, très peur.

Pourquoi pas essayer hypokhâgne puis khâgne (en gros prépa litté, mais beaucoup font la différence entre les deux --") puis ensuite tenté ENS pour bifurqué en sciences cognitives ?

Oui, genre le truc où t'as une chance sur beauuuccooupp de réussir, mais si tu réussis...

Puis si en L, tu réussis à être dans les 10 premiers de ta classe sans rien foutre, en prépa t'as tes chances. Psycho, si t'as pas fait de maths c'est un peu galère vue qu'on départage les étudiants à ce niveau là. A l'ENS, tu pourras même suivre des cours d'astrophysique en "option", et accéder plus "facilement" à la recherche.

Enfin, après c'est comme tu veux. Le trois-quart de mes amis en prépa sont en khâgne, c'est dur, jamais sûr, qu'on soit zèbre ou pas.

(Personnellement, je veux faire de la neuroscience jusqu'au doctorat (peut-être faire une césure pour passer un master éthique), si on réussit tous les deux, on se croisera peut-être un jour mouhahaha)

Alors pour hypokhâgne et khâgne heu....comment dire ><"

Non, la prépa ne me tente pas du tout je suis plutôt une élève que l'on qualifie d'ascolaire...j'ai besoin de beaucoup de liberté pour laisser vaquer ma pensée si je puis dire, je déteste suivre un protocole strict, la fac me correspondrait beaucoup mieux. De plus je ne suis pas vraiment très bonne élève, comme je le disais il n'y a qu'en philo que je me démarque par ma pensée que le prof qualifie d'originale.

J'ai donc plus dans l'idée de faire une fac de philosophie jusqu'au master et ensuite j'y avais déjà pensée tenter l'ENS pour le doctorat, car j'ai été jeter un coup d'oeil sur le site, et en effet l'infini des possibilités d'apprentissages et de spécialisations me fait pétiller d'envie Quand je suis passionné je n'ai nullement besoin d'un cadre super strict comme dans les classes prépas, je pense qu'en me donnant à fond j'ai tout autant de chance avec un master philo d'entrée à l'ENS que quelqu'un ayant fait 2 ans de prépa.

Après il est vrai que mon défi est la rigueur...mais ce manque de rigueur est en fait le fondement de ma pensée créative, je fais tellement de liens analogiques improbables que seul une pensée non rigoureuse je dirai permet de développé cela...mais il faut maintenant que j'arrive à bien organiser.

Mais oui, si on jour on se croise, se sera avec plaisir

Je me demande si je ne suis pas trop vieille pour intervenir sur ce post ;-)

Plus sérieusement, ça me fait rire ce que tu écris parce que j'étais pareille à ton âge, même si je ne savais pas que j'étais sureff'. Mon truc c'était (c'est) la politique et dans ce domaine tous les aspects m'intéressaient alors j'ai fait... un Institut d'Etudes Politiques (Sciences Po province).

Je n'ai jamais réussi à me spécialiser. J'ai passé un concours de la fonction publique territoriale après un bac+5. J'ai découvert l'année dernière, alors que je bossais déjà, que j'étais sureff'.

Aujourd'hui, alors que je suis cadre A, je fais des choses qui ne me satisfont pas intellectuellement. Je ne m'ennuie pas à proprement parler mais j'ai le sentiment de ne pas me réaliser dans mon travail. J'aimerais basculer vers la thèse, mais là je suis comme toi face à ton orientation : je ne trouve pas de sujet. Je voudrais faire de la psychologie sociale et politique ;-) Et je pense que les choses doivent être comprises dans un ensemble, pas sur un seul aspect, ce qui ne colle pas avec les attentes d'une thèse.

Bref, c'était le message de l'ancienne que je suis pour te dire que moi non plus, même à mon âge, je n'arrive pas à me spécialiser et je n'en ai pas du tout envie.

Bon courage.

Oh non tu n'es pas trop vieille du tout et ça fait toujours plaisir d'avoir des réponses de gens qui vivent la même la chose

En tout cas chapeau pour sciences-po, je serais incapable de faire cela ou même des prepas pour la simple et bonne réponse que je suis un esprit libre et créatif ^^ Mais ce que je regrette c'est que c'est plus les gens sortant de prépa et étant complètement formaté et bien scolaire comme il faut qui sont souvent pris à l'ENS par exemple....alors qu'arrivé au doctorat pour faire de la recherche la personne à beau se taper 18/20 partout je pense qu'elle n'aura jamais la capacité d'innovation que certains beaucoup moins scolaire ont.

Enfin je dis peut-être cela pour essayer de me redonner confiance étant donné que j'ai des gros déficits d'organisation mais que ma capacité d'innovation originale arrive toujours à me sauver la mise ^^