Compost d'idées du jour
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Compost d'idées du jour
Bonjour à tous,
Me vient une idée que je trouve rigolote.
Je vous propose de poster ici le compost de vos restes d'idées. Il ne s'agit pas d'y mettre tout le fruit de vos réflexions, à moins qu'il ne soit déjà rentré en état de décomposition avancé entravant sa consommation dans des conditions adéquates pour une flore cérébrale normalement constituée, zèbres compris. Non, ce sont bien de restes dont je vous propose de faire offrande à un gros tas foutrement agencé. Peut-être sortira-t-il avec le temps une fleur de ce terreau, voire des courges, qui sait. Quoi qu'il en soit je trouverais ça jolie, pas vous ?
On parlait dans un topic sur les limites de la connaissance de la place de la rationalité. Voyons ce qui peut advenir d'un certain relâchement de notre foutu contrôle qui s'empêtre lamentablement au quotidien dans les limites de la logique. Pourvu que ça parle à certains...
Grands principes :
- Poster des bouts d'idées, que ce soit les queues ou les têtes n'a pas d'importance, même l'enveloppe pelée d'un concept a sa place ici.
- Libre à chacun de faire travailler le compost en le remuant de temps en temps ou en en digérant quelques interventions avec l'aide d'autrui, la logique a son intérêt si elle n'est pas omnipotente. Je réserve pour ma part l'omniscience à autre chose, peut-être le Grand Tralala qui sait... ou un tas de compost. Dieu ne serait-il qu'humus !? Pardon je m'embourbe.
- Le premier degré est proscrit, tel un agrume il ne se décomposerait pas et risquerait d'entamer dramatiquement la santé de nous, implacables vers qui passeraient par là. Ne nous méprenons pas, la discussion de certaines idées pourra prendre des parfums acidulés mais ce n'est que procès nécessaire et impérial à l'avènement sur terre du gros tas. Et tant que l'on ne fait pas trop de bruit...l'odeur... c'est peut-être pas trop gênant.
Alors voilà, espérant vous retrouver avec grand plaisir dans cette valse vivante, les conditions optimales d'échanges sauront être chaleureuses. J'aimerais faire juter les idées et transpirer quelques âmes, peu importe si d'aventure il nous faut éponger quelques pots casser qu'on avait façonné par mégarde sans trop se mouiller.
EDIT : J'aimerais ne pas me lancer en premier, je risquerais d'influencer un peu beaucoup la façon dont chacun voudrait participer. C'est OPEN les Zamis, alors je vous en prie, allons-y Alonso !
Me vient une idée que je trouve rigolote.
Je vous propose de poster ici le compost de vos restes d'idées. Il ne s'agit pas d'y mettre tout le fruit de vos réflexions, à moins qu'il ne soit déjà rentré en état de décomposition avancé entravant sa consommation dans des conditions adéquates pour une flore cérébrale normalement constituée, zèbres compris. Non, ce sont bien de restes dont je vous propose de faire offrande à un gros tas foutrement agencé. Peut-être sortira-t-il avec le temps une fleur de ce terreau, voire des courges, qui sait. Quoi qu'il en soit je trouverais ça jolie, pas vous ?
On parlait dans un topic sur les limites de la connaissance de la place de la rationalité. Voyons ce qui peut advenir d'un certain relâchement de notre foutu contrôle qui s'empêtre lamentablement au quotidien dans les limites de la logique. Pourvu que ça parle à certains...
Grands principes :
- Poster des bouts d'idées, que ce soit les queues ou les têtes n'a pas d'importance, même l'enveloppe pelée d'un concept a sa place ici.
- Libre à chacun de faire travailler le compost en le remuant de temps en temps ou en en digérant quelques interventions avec l'aide d'autrui, la logique a son intérêt si elle n'est pas omnipotente. Je réserve pour ma part l'omniscience à autre chose, peut-être le Grand Tralala qui sait... ou un tas de compost. Dieu ne serait-il qu'humus !? Pardon je m'embourbe.
- Le premier degré est proscrit, tel un agrume il ne se décomposerait pas et risquerait d'entamer dramatiquement la santé de nous, implacables vers qui passeraient par là. Ne nous méprenons pas, la discussion de certaines idées pourra prendre des parfums acidulés mais ce n'est que procès nécessaire et impérial à l'avènement sur terre du gros tas. Et tant que l'on ne fait pas trop de bruit...l'odeur... c'est peut-être pas trop gênant.
Alors voilà, espérant vous retrouver avec grand plaisir dans cette valse vivante, les conditions optimales d'échanges sauront être chaleureuses. J'aimerais faire juter les idées et transpirer quelques âmes, peu importe si d'aventure il nous faut éponger quelques pots casser qu'on avait façonné par mégarde sans trop se mouiller.
EDIT : J'aimerais ne pas me lancer en premier, je risquerais d'influencer un peu beaucoup la façon dont chacun voudrait participer. C'est OPEN les Zamis, alors je vous en prie, allons-y Alonso !
- Spoiler:
- Tant pis je me lance :
J'aimerais être choriste d'un chanteur de Soul, vous savez celles qui répètent toujours les phrasés comme à la maison. J'aurais l'allure des Bikinis Girls with machine guns des Cramps. Et l'air déluré je chanterais des chansons d'amour d'un autre sexe.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Compost d'idées du jour
Si j'ai bien pigé l'idée du topic, c'est de poster des bouts d'idées farfelues qui ont pu nous venir un jour ou un autre ?... Mais si les idées farfelues en question sont au premier degré, que faire ?
Enfin, je me lance, tant pis si je suis H.S., on me le fera savoir :
Gamine, je voulais construire (ou acheter) un grand château, pour mettre tous les SDF dedans pour qu'ils aient un toit et à manger. Je ne comprenais pas que ça ne puisse pas fonctionner.
Et j'ai déjà sérieusement songé aussi à construire un palais tout en chocolat, comme dans le film Charlie et la chocolaterie. (J'ai lu le bouquin, mais y'a trop longtemps pour me souvenir si oui ou non c'est dedans.)
Enfin, je me lance, tant pis si je suis H.S., on me le fera savoir :
Gamine, je voulais construire (ou acheter) un grand château, pour mettre tous les SDF dedans pour qu'ils aient un toit et à manger. Je ne comprenais pas que ça ne puisse pas fonctionner.
Et j'ai déjà sérieusement songé aussi à construire un palais tout en chocolat, comme dans le film Charlie et la chocolaterie. (J'ai lu le bouquin, mais y'a trop longtemps pour me souvenir si oui ou non c'est dedans.)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Compost d'idées du jour
- Spoiler:
- "Uh, nonsense. I will not eat my palace. I intend to live in it." xD
mMm...
• Prendre une idée dont on veut se débarrasser:
"Je voudrais être vous juste pour ne plus être moi"
• La couper en deux:
pour ne plus être moi" _ "Je voudrais être vous juste
--> puis en quatre:
us être moi" _ pour ne pl _ re vous juste _ "Je voudrais êt
--> puis en huit:
re moi" _ us êt _ e pl_ pour n _ us juste _ re vo _ rais êt _ "Je voud
... Afin de faciliter la décomposition
• Jeter les morceaux à l'endroit prévu à cet effet
• Danser la danse de la victoire autour du
Oui, je pars du principe que du premier degré traité au troisième degré... ça donne une moyenne de deux degrés
L✭uphilan- Messages : 581
Date d'inscription : 22/01/2012
Localisation : [J'habite un éclat de rire... Lunatique et vagabond]
Re: Compost d'idées du jour
hum
en 2002 je n'ai pas dormi pendant plusieurs jours... Je peaufinais les plans de ma reprise en main de l'équipe de france de foot après leur humiliation en Corée. Je n'étais plus le Shung', mais le coach et j'allais me pointer à clairefontaine et engueulé Zidane et sa abnde de branle manette et toute reprendre en main ! hum...
Ca m'a passé depuis...
Idée morte.
en 2002 je n'ai pas dormi pendant plusieurs jours... Je peaufinais les plans de ma reprise en main de l'équipe de france de foot après leur humiliation en Corée. Je n'étais plus le Shung', mais le coach et j'allais me pointer à clairefontaine et engueulé Zidane et sa abnde de branle manette et toute reprendre en main ! hum...
Ca m'a passé depuis...
Idée morte.
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Hum.
Très jubilatoire comme idée.
Mais puisqu'elle t'est venue, cette idée, est-elle compostable ?
En tout cas je vais la mettre dans mon grand mixer neural et voir si je pourrais y contribuer.
Très jubilatoire comme idée.
Mais puisqu'elle t'est venue, cette idée, est-elle compostable ?
En tout cas je vais la mettre dans mon grand mixer neural et voir si je pourrais y contribuer.
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Voila une idée abandonnée.
Chez moi, j'ai des chats , 4 permanents + 3 invitées à temps partiel heureusement. Ils sont sympas, ils acceptent que l'on vive chez eux, probablement tant que la carte bancaire voudra bien fonctionner pour les sacs de 20 kg de croquettes. Autant dire qu'au printemps et en été, l'aspirateur souffre.
En bon père de famille moderne, il y a un partage de tâches ménagères. Moi c'est une bonne partie du ménage, notamment dessus des livres (et ce n'est pas rien), poussière (merci Swiffer) et le sol d'environ 2/3 de la maison. Comme ce n'est pas passionnant, j'essaye de me défiler de temps en temps.
Je rève souvent d'un piège à poussière et poils de chat, genre haut radiateur ou grillage chargé electrostatiquement, disrètement ventilé pour brasser l'air et retenir la poussière. En quelque sorte, un swiffer automatique.
En attendant, j'écoute France Culture en passant la pièce.
Chez moi, j'ai des chats , 4 permanents + 3 invitées à temps partiel heureusement. Ils sont sympas, ils acceptent que l'on vive chez eux, probablement tant que la carte bancaire voudra bien fonctionner pour les sacs de 20 kg de croquettes. Autant dire qu'au printemps et en été, l'aspirateur souffre.
En bon père de famille moderne, il y a un partage de tâches ménagères. Moi c'est une bonne partie du ménage, notamment dessus des livres (et ce n'est pas rien), poussière (merci Swiffer) et le sol d'environ 2/3 de la maison. Comme ce n'est pas passionnant, j'essaye de me défiler de temps en temps.
Je rève souvent d'un piège à poussière et poils de chat, genre haut radiateur ou grillage chargé electrostatiquement, disrètement ventilé pour brasser l'air et retenir la poussière. En quelque sorte, un swiffer automatique.
En attendant, j'écoute France Culture en passant la pièce.
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Ce matin en me réveillant je me suis rappelé de mon rêve, ce qui est plutôt rare.
Une histoire dans une pâtisserie avec un serveur qui ne voulait pas me donner mon gâteau, j'l'ai eu mon pain aux raisins !
Je rêve de me rappeler tous les jours de mes rêves, de voyager ainsi dans un monde fantastique, intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste.
Une histoire dans une pâtisserie avec un serveur qui ne voulait pas me donner mon gâteau, j'l'ai eu mon pain aux raisins !
Je rêve de me rappeler tous les jours de mes rêves, de voyager ainsi dans un monde fantastique, intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste.
Re: Compost d'idées du jour
Grimé que j'étais, tout blafard et tout blanc j'avais revêtu une veste de costume trop grande pour moi. Je déambulais une bouteille de rouge à la main, le romantisme à l'épaule et bien ailleurs, mais surtout avec une belle joie qui montait du fond car je me lâchais. Je déclamais du Verlaine à l'aide d'un vieux recueil que je promenais avec moi dans les rues. Nous étions beaux. Enfin j'imagine. Oui, nous étions beaux.
J'aurais voulu avoir une sorte d'ordinateur dans la tête qui me donne les réponses aux questions les plus stupides que je voulais me poser dans l'instant : la maîtrise ultime de la connerie douce.
"Combien de personnes exactement sont-elles en train de s'embrasser dans un couloir ?"
"Combien d'autres meurent à l'instant même sur cette Terre ?"
"Combien de poils un teckel nain à poils longs promène-t-il en moyenne au cours de sa vie ?"
Attention pas de mauvais esprit sur ce point, j'ai eu un adorable teckel nain à poils longs il y a trop longtemps maintenant pour pleurer. J'étais moins plusieurs, même, quand on se regardait dans les yeux. J'étais moi, même. Ou presque. À côté. De côté maintenant en tout cas... Hum...
Puis ça reprenait :
"Quel chiffre donnerait l'addition des cosinus de tous les angles que prennent les virages d'une ligne de tramway ?"
Ou encore
"Quelle couleur prendrait une aile de libellule trempée dans du cyanure ? Et dans du vernis à aile de libellules alors ?"
Tout le monde s'en foutait, moi le dernier, mais c'était beau comme ça car ça dansait dans le réel.
C'était le carnaval.
J'aurais voulu avoir une sorte d'ordinateur dans la tête qui me donne les réponses aux questions les plus stupides que je voulais me poser dans l'instant : la maîtrise ultime de la connerie douce.
"Combien de personnes exactement sont-elles en train de s'embrasser dans un couloir ?"
"Combien d'autres meurent à l'instant même sur cette Terre ?"
"Combien de poils un teckel nain à poils longs promène-t-il en moyenne au cours de sa vie ?"
Attention pas de mauvais esprit sur ce point, j'ai eu un adorable teckel nain à poils longs il y a trop longtemps maintenant pour pleurer. J'étais moins plusieurs, même, quand on se regardait dans les yeux. J'étais moi, même. Ou presque. À côté. De côté maintenant en tout cas... Hum...
Puis ça reprenait :
"Quel chiffre donnerait l'addition des cosinus de tous les angles que prennent les virages d'une ligne de tramway ?"
Ou encore
"Quelle couleur prendrait une aile de libellule trempée dans du cyanure ? Et dans du vernis à aile de libellules alors ?"
Tout le monde s'en foutait, moi le dernier, mais c'était beau comme ça car ça dansait dans le réel.
C'était le carnaval.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Compost d'idées du jour
siddhartha a écrit:
Tout le monde s'en foutait, moi le dernier, mais c'était beau comme ça car ça dansait dans le réel.
C'était le carnaval.
Dans la même idée, j'ai trouvé un petit matin sur le net, une définition qui m'a enchanté, qui ouvrait de telles arborescences de réflexion, c'était comme une fractale. Je l'ai postée sur le seul outil dont je disposais pour communiquer à cet époque, Facebook, j'ai eu un commentaire : "dur, dur le matin".
Mais tant pis.
Je vous l'offre en guise de bonne soirée, car je sais qu'elle fera écho :
holisme ontologique:
système de pensée pour lequel les caractéristiques d'un être ou d'un ensemble ne peuvent être connues que lorsqu'on le considère et l'appréhende dans son ensemble, dans sa totalité, et non pas quand on en étudie chaque partie séparément.
Ainsi un être est entièrement ou fortement déterminé par le tout dont il fait partie; il suffit de, et il faut, connaitre ce tout pour comprendre toutes les propriétés de l'élément ou de l'entité étudiés.
Un système complexe est considéré comme une entité possédant des caractéristiques liées à sa totalité, et des propriétés non-déductibles de celles de ses éléments.
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Et que dire des systèmes autopoïétiques que certains mobilisent pour aborder l'étude de la société (Luhmann)...
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Compost d'idées du jour
Je vais de suite aller chercher la définition.
Sera-t-elle aussi poétique ?
« Un système autopoiétique est organisé comme un réseau de processus de production de composants qui :
régénèrent continuellement par leurs transformations et leurs interactions le réseau qui les a produits,
et
constituent le système en tant qu’unité concrète dans l’espace où il existe, en spécifiant le domaine topologique où il se réalise comme réseau.
Il s’ensuit qu’une machine autopoiétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation. Elle accomplit ce processus incessant de remplacement de ses composants, parce qu’elle est continuellement soumise à des perturbations externes, et constamment forcée de compenser ces perturbations. Ainsi, une machine autopoiétique est un système à relations stables dont l’invariant fondamental est sa propre organisation (le réseau de relations qui la définit). »
La vie, quoi.
Merci, je vais bien dormir ce soir.
Sera-t-elle aussi poétique ?
« Un système autopoiétique est organisé comme un réseau de processus de production de composants qui :
régénèrent continuellement par leurs transformations et leurs interactions le réseau qui les a produits,
et
constituent le système en tant qu’unité concrète dans l’espace où il existe, en spécifiant le domaine topologique où il se réalise comme réseau.
Il s’ensuit qu’une machine autopoiétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation. Elle accomplit ce processus incessant de remplacement de ses composants, parce qu’elle est continuellement soumise à des perturbations externes, et constamment forcée de compenser ces perturbations. Ainsi, une machine autopoiétique est un système à relations stables dont l’invariant fondamental est sa propre organisation (le réseau de relations qui la définit). »
La vie, quoi.
Merci, je vais bien dormir ce soir.
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
J'aime beaucoup :-)J'aurais voulu avoir une sorte d'ordinateur dans la tête qui me donne les réponses aux questions les plus stupides que je voulais me poser dans l'instant : la maîtrise ultime de la connerie douce.
Le titre du fil m'a attiré le bout de l’œil ...
Ah, le compostage ... le con qu'on poste est-il âgé ? J'avoue d'ailleurs ne jamais avoir compris le pourquoi du comment du compostage des billets de trains, hormis le fait que je trouve ça joli ce petit trou dans un billet, c'est comme regarder par un hublot ... je m'égare, revenons à nos coupons, euh, nos moutons ... d'ailleurs, question, peut-on mettre les
moutons de dessous son lit dans le compost ? ... j'en arrive à mon sujet compostable ... hier, je roulais en voiture à la tombée du soir, il pleuvait, j'abordais un virage en épingle à cheveux et là ... tadam, je me suis demandé ce que devait être la vie d'un ressort de matelas ... je me suis imaginé ce que dirait un ressort s'il avait à raconter sa vie ... je me suis souvenue que j'avais été, un beau matin de grasse matinée du "samedi
l'école est finie", méchamment agressée par un ressort de mon matelas, ressort qui m'a labouré la hanche déclenchant un réveil furibondardesquement mêlé de douleur vive ... saleté de ressort, suicidaire qui plus est, car, suite à son acte (bravoure ? désespoir ? simple crétinerie ressortesque ? ...), le matelas tout entier fut jeté aux ordures ... Eh oui ... la vie ;-)
du coup, je me suis dit que je ne devais plus prendre de virage en épingle à cheveux car ce n'était pas bon pour ma santé et je suis rentrée par une autre route ;-)
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Dans la même idée, Higelin a dans une chanson un couplet sur une chaise qui en a vu des "culs" de toutes sortes et il y va d'un petit délire. C'est "poil dans la main, payé à rien foutre".
Et moi dans mon bureau j’ai la même en version tabouret. 20 bonnes années d'usage. Je suis acheteur de métier. Ce tabouret a lui aussi vu tous les culs de la profession, du simple commercial au directeur des plus grandes maisons. Je me suis souvent demandé ce qu'il en pensait. Tiens, même que cela ferait un bon sujet pour l'écriture d'une nouvelle.
Et moi dans mon bureau j’ai la même en version tabouret. 20 bonnes années d'usage. Je suis acheteur de métier. Ce tabouret a lui aussi vu tous les culs de la profession, du simple commercial au directeur des plus grandes maisons. Je me suis souvent demandé ce qu'il en pensait. Tiens, même que cela ferait un bon sujet pour l'écriture d'une nouvelle.
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
regarder la poutre dans l’œil du voisin ;-)
tout un recueil de nouvelles cela pourrait faire, avec des cross-over entre une chaise de salle d'attente d'un cabinet de neurophysiologie, une banquette de sous-marin et un siège de remonte-pente ... par exemple ;-)
Ceci dit, je ne raconte même pas tout le cinéma que je viens de me faire en lisant "Je suis acheteur de métier" (et tout ce que cela aurait donné si tu avais mis un -S à "métier" ce qui aurait complétement changé le sens de la phrase) ... hop, tout ça au compost ... l'est bien ce post :-)
tout un recueil de nouvelles cela pourrait faire, avec des cross-over entre une chaise de salle d'attente d'un cabinet de neurophysiologie, une banquette de sous-marin et un siège de remonte-pente ... par exemple ;-)
Ceci dit, je ne raconte même pas tout le cinéma que je viens de me faire en lisant "Je suis acheteur de métier" (et tout ce que cela aurait donné si tu avais mis un -S à "métier" ce qui aurait complétement changé le sens de la phrase) ... hop, tout ça au compost ... l'est bien ce post :-)
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Est-ce qu'une friture à trois vous écrirait les amis ?
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Compost d'idées du jour
Bonjour et félicitations pour cette idée de compost :-)
Si je ne m'abuse, il me semble qu'il se pourrait que le sens que je comprenne à la question ci-précédemment posée soit une probable proposition d'aventures zécrivantes à plusieurs mains ?
Mon premier réflexe (opération con-ditionnement de survie) est le suivant : oh que non, brrrrrr, horreur de malheur ... un truc machin écrit à plusieurs !!! Déjà que je commence à peine à tenter d'oser laisser aller une écriture dont je ne suis pas sûre de la comprendre moi-même ... alors la lier à celle d'autres ... mais finalement pourquoi pas, tu parlais, bien plus que joliment d'ailleurs, des légumes, fleurs et autres mauvaises herbes qui émergeraient peut-être de ces idées que, pour ma part, j'ai pris l'habitude de ne plus trop partager ouvertement ... en résumé ... asta la vista mais c'est pas moi qui commencera ... ;-)
Pour alimenter le compost ... ce jour, juste une peau de banane ... je sais, c'est maigre ;-)
Si je ne m'abuse, il me semble qu'il se pourrait que le sens que je comprenne à la question ci-précédemment posée soit une probable proposition d'aventures zécrivantes à plusieurs mains ?
Mon premier réflexe (opération con-ditionnement de survie) est le suivant : oh que non, brrrrrr, horreur de malheur ... un truc machin écrit à plusieurs !!! Déjà que je commence à peine à tenter d'oser laisser aller une écriture dont je ne suis pas sûre de la comprendre moi-même ... alors la lier à celle d'autres ... mais finalement pourquoi pas, tu parlais, bien plus que joliment d'ailleurs, des légumes, fleurs et autres mauvaises herbes qui émergeraient peut-être de ces idées que, pour ma part, j'ai pris l'habitude de ne plus trop partager ouvertement ... en résumé ... asta la vista mais c'est pas moi qui commencera ... ;-)
Pour alimenter le compost ... ce jour, juste une peau de banane ... je sais, c'est maigre ;-)
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Alors ... tri des déchets verts !
J'en ai marre de mettre du bois dans le poêle ... je m'imagine avec une grosse machine à surprise (celles que l'on trouve depuis que je suis petite à la sortie des grands magasins et sur la digue ... que tu mets une pièce et t'as une surprise avec une chique ... je mettrai une pensée débile (pas besoin d'économiser, j'en ai toujours en stock) dans la fente et hop, une grosse bulle de bois qui fait des buches tomberait toute seule dans mon poêle ... me revient alors en tête la phrase du Petit Prince : "moi, se dit le petit prince, si j'avais 53 minutes à dépenser, je marcherai tout doucement vers une fontaine" et je ne regrette pas de ne pas avoir de machine à surprise pour bois bullant dans mon salon ...
J'en ai marre de mettre du bois dans le poêle ... je m'imagine avec une grosse machine à surprise (celles que l'on trouve depuis que je suis petite à la sortie des grands magasins et sur la digue ... que tu mets une pièce et t'as une surprise avec une chique ... je mettrai une pensée débile (pas besoin d'économiser, j'en ai toujours en stock) dans la fente et hop, une grosse bulle de bois qui fait des buches tomberait toute seule dans mon poêle ... me revient alors en tête la phrase du Petit Prince : "moi, se dit le petit prince, si j'avais 53 minutes à dépenser, je marcherai tout doucement vers une fontaine" et je ne regrette pas de ne pas avoir de machine à surprise pour bois bullant dans mon salon ...
Invité- Invité
Re: Compost d'idées du jour
Ça fait bien trop longtemps que j'ai trop délaissé ces lieux. J'y reviens avec une ancienne fournée, de celle pour lesquelles on a rigolé, mais que trop peu certainement ont compris. Voici un extrait issu de mon voyage à vélo au Québec en été 2011. Et n'hésitez surtout pas à venir livrer vos propres idées du jour, le compost ne vous en sera que plus richement nourri, quelque soit le temps de décomposition que cela mérite.
J'irai chier dans votre compost.
Si d'aventure un voyageur vient vous quémander l'hospitalité pour une nuit et que sa tente vient l'abriter sous une belle traîne étoilée, ne soyez pas surpris qu'il prenne ses aises... Et oui, vous dormez tranquillement dans votre belle maison, tandis que la bonne âme voyageuse que vous avez consenti tolérer s'étend de toute sa fatigue et tout son long sur la belle pelouse verte en votre humble jardin. Je ne sais pas si Dieu vous en sera reconnaissant d'avoir ainsi oeuvré pour l'humanité en tondant votre gazon dans les règles de l'art du voisinnage, mais le dos de l'humble fatigué choie la planitude bien plus que la verte parcelle verte. Ainsi peu lui importe.
Ceci étant, vient le matin. Pour vous, il s'agit de vous tirer tout votre long hors d'un grand lit pour ensuite raler quelques minutes devant votre moulin à café électrique en attendant que les oeufs et le bacon ne cuisent... Dur sacerdoce du sédentaire. Le bacon goûte-t-il meilleur avec ou sans sirop d'érable ? Seul votre petite voix saura répondre sans trop de controverse. Pour le vagabond sus décru, il s'agit de se réveiller à son tour. Il entame alors sa propre cérémonie de réveillation matinale. Lui aussi fait face au délire des jours qui s'enchainent quels que soient les impératifs de son caractère. Il se décide, c'est l'heure de trimballer sa carcasse au travers du temps. L'espace a vocation a se vivre. Il se redresse et déploie de tout son long ses petits muscles du tronc, chanceux qu'il est d'avoir une tente une place et demi pour pouvoir se tenir assis dans le réduit de son habitat nomade. Il se frotte un peu la face de sorte d'étaler les restes de crasse que la sueur de la nuit a laissée subsister. Puis c'est l'inexorable vérité, celle qui vient du tréfond et vous sort des entrailles. Il n'a de choix que de continuer. Il n'a de choix que d'entamer son quotidien. La tente devra être repliée. Le sac de couchage devra être rangé dans son sac. Les sacoches devront être repactées. La guitare devra être re-rackée. Robert l'attend déjà, fidèle destrier toujours prompt à l'effort.
Le voyageur cherche alors un endroit adéquat pour assoir sa condition humaine. Et oui, il ne dispose nullement du trône dont le monarque qui l'accueille jouit à son aise. Les lieux récréatifs de tout bon citoyen moyen de notre monde civilisé sont en mesure d'offrir pelouse au vagabond. Les années de labeur fructifiées et valorisées immobilièrement sont aptes a sustanter le voyageur quant elles s'étalent en pelouse plane. Néanmoins il convient aux âmes soucieuses des convenances de maintenir à leur place les situations sociales. Ainsi, grégaire que le mécréant a su devenir malgré les conventions salariales, et ce à force de sustantations nécessitudes des contraintes d'un quotidien nomade, il trouve l'endroit prompt à répondre à ses attentes. Les quelques moucherons ne sont plus que compagnons. Les pelures de légumes ne sont plus qu'enveloppes de ses moyens de subsistances et de franchissements des dénivelés. Le compost est son ami.
Cette ode ne tient qu'à replacer les besoins humains dans l'essence des choses. Nous avons tous les mêmes besoins quand vient la relache. Libre à chacun de voir son hospitalité finir dans son compost ou en lieux dignes. Ni toît ni trône.
J'irai chier dans votre compost.
Si d'aventure un voyageur vient vous quémander l'hospitalité pour une nuit et que sa tente vient l'abriter sous une belle traîne étoilée, ne soyez pas surpris qu'il prenne ses aises... Et oui, vous dormez tranquillement dans votre belle maison, tandis que la bonne âme voyageuse que vous avez consenti tolérer s'étend de toute sa fatigue et tout son long sur la belle pelouse verte en votre humble jardin. Je ne sais pas si Dieu vous en sera reconnaissant d'avoir ainsi oeuvré pour l'humanité en tondant votre gazon dans les règles de l'art du voisinnage, mais le dos de l'humble fatigué choie la planitude bien plus que la verte parcelle verte. Ainsi peu lui importe.
Ceci étant, vient le matin. Pour vous, il s'agit de vous tirer tout votre long hors d'un grand lit pour ensuite raler quelques minutes devant votre moulin à café électrique en attendant que les oeufs et le bacon ne cuisent... Dur sacerdoce du sédentaire. Le bacon goûte-t-il meilleur avec ou sans sirop d'érable ? Seul votre petite voix saura répondre sans trop de controverse. Pour le vagabond sus décru, il s'agit de se réveiller à son tour. Il entame alors sa propre cérémonie de réveillation matinale. Lui aussi fait face au délire des jours qui s'enchainent quels que soient les impératifs de son caractère. Il se décide, c'est l'heure de trimballer sa carcasse au travers du temps. L'espace a vocation a se vivre. Il se redresse et déploie de tout son long ses petits muscles du tronc, chanceux qu'il est d'avoir une tente une place et demi pour pouvoir se tenir assis dans le réduit de son habitat nomade. Il se frotte un peu la face de sorte d'étaler les restes de crasse que la sueur de la nuit a laissée subsister. Puis c'est l'inexorable vérité, celle qui vient du tréfond et vous sort des entrailles. Il n'a de choix que de continuer. Il n'a de choix que d'entamer son quotidien. La tente devra être repliée. Le sac de couchage devra être rangé dans son sac. Les sacoches devront être repactées. La guitare devra être re-rackée. Robert l'attend déjà, fidèle destrier toujours prompt à l'effort.
Le voyageur cherche alors un endroit adéquat pour assoir sa condition humaine. Et oui, il ne dispose nullement du trône dont le monarque qui l'accueille jouit à son aise. Les lieux récréatifs de tout bon citoyen moyen de notre monde civilisé sont en mesure d'offrir pelouse au vagabond. Les années de labeur fructifiées et valorisées immobilièrement sont aptes a sustanter le voyageur quant elles s'étalent en pelouse plane. Néanmoins il convient aux âmes soucieuses des convenances de maintenir à leur place les situations sociales. Ainsi, grégaire que le mécréant a su devenir malgré les conventions salariales, et ce à force de sustantations nécessitudes des contraintes d'un quotidien nomade, il trouve l'endroit prompt à répondre à ses attentes. Les quelques moucherons ne sont plus que compagnons. Les pelures de légumes ne sont plus qu'enveloppes de ses moyens de subsistances et de franchissements des dénivelés. Le compost est son ami.
Cette ode ne tient qu'à replacer les besoins humains dans l'essence des choses. Nous avons tous les mêmes besoins quand vient la relache. Libre à chacun de voir son hospitalité finir dans son compost ou en lieux dignes. Ni toît ni trône.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
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