La sur-efficience mentale s'aggrave t'elle avec le temps ?

Bonjour,

Donc comme la question l'indique j'aurais aimer savoir si en grandissant la sur-efficience mentale s'aggravé ? Car disons que j'ai toujours eu une pensée abondante mais depuis cette année et surtout à cause de la philosophie....la sur-efficience s'aggrave de jour en jour presque, à t'elle point qu'aujourd'hui cela devient à la limite du supportable...avant j'y prenais un certain plaisir mais là le degré est tel que je n'ai qu'une envie c'est dormir pour arrêter de penser !

J'ai comme une impression que mon cerveau fait de plus en plus d'annalogies qu'il va de plus en plus vite....je me dis qu'arrivait à un certain âge cela s'arrêtera forcément puisque qu'il y'a un moment ou le cerveau arrête de se développe si l'on peut dire ! Mais j'ai plus l'impression inverse....

Bizarre, j'aurais plutôt tendance à penser l'inverse. Plus tu deviens vieux plus tu deviens crétin...
Après il y a inévitablement des périodes de crises, des pics de forme, l'alimentation aussi. C'est pas pareil si t'es agrégé en philo que trieur à La Poste. L'acceptation et les névroses. Tu as beaucoup de choses à prendre en considération avant d'arriver à une conclusion. 17 ans, vas falloir t'apprivoiser.
17 ans t'es en pleine forme. T'es pas encore à ton apogée.' La carrière d'un footballeur s'arrête à 35ans.

C'est bien cela qui me fait peur....je n'ai que 17 ans....que va t'il advenir si ça continu comme ça ?! J'ai l'impression que je ne tiendrai jamais....

Bonsoir,

Je suis assez partagée sur la question (qui ,soit dit en passant , est intéressante )....!

J'ai envie de dire qu'avec le temps , on acquiert une certaine expérience quand a la maitrise de nos émotions ,de nos pensées, ce qui pourrait donner l'impression qu'elle diminue ou du moins qu'elle stagne.( bon après si tu es atteint d'une pathologie alors je pense que c'est encore différent mais si on reste sur un profil standard)

Pour son augmentation , personnellement je n'irais pas jusque là ; cela dit, le fait de côtoyer des personnes, de vivre des événements qui peuvent être plutôt traumatisants pour des hypersensibles , (en fait de tout un tas de paramètre à prendre en considération comme l'age- souligné par le shung) ceci peut pousser à cogiter grandement et donc on peut être amener à penser que la sur- efficience augmente avec le temps.

en fait, je dirais que cela dépend des diverses contextes dans lesquels on peut se trouver , qui vont nous pousser à avoir un maelström de pensées tant négatifs que positifs d'ailleurs.

Ca n'est que mon avis sur la question .

voila !

bonne soirée!

Bonsoir,
j'ai traversé des "crisesé il y a peu de temps (un an environ)
pour ma part je pense que ces excès incontrolables n'ont pas grand chose à voir avec l'âge (j'ai moi même 32 ans).
Par contre ils se sont amplifiés avec l'arrivée de problèmes personnels et relationnels qui ont déclenché un stress panique en moi.
Peut-être te trouves-tu dans cette situation ?
En tous cas deux choses m'ont aidé à les reprendre en main (sans m'en débarrasser bien entendu)
-voir un psy (pour des problèmes qui n'ont rien à voir avec ce cerveau qui tourne tout le temps)
- et la sophrologie (je n'y croyais franchement pas mais ça marche pas si mal).
Le fait aussi d'avoir lu "Je pense trop" m'a rassurée, mais si tu parles de ta sur-efficience...tu es déjà au courant ;p
Bon courage !!!!!!
c'est plutôt une force ce cerveau qui pense et rebondit vite, il te permettra de savoir anticiper, t'adapter,être créatif, efficace (et il agacera certaines personnes que tu croiseras ;p) même si quand il est trop envahissant cela te gêne beaucoup il est certainement ton meilleur allié...Encore faudrait-il qu'il comprenne quand il devient un handicape...

Bises

Heyyyy coucou BIBABAB .... je savais pas mais j'ai une jumelle ou un jumeau ici!!
lol

héhé j'avais vu aussi ton pseudo ;p bienvenue (en retard) à toi !

Mieux vaut tard que jamais ! loool

Merci Bibabab

Possible oui.
Certains la domestiquent et la laissent ainsi, bien calme, bien tranquille, comme une rivière qui grossit mais sous contrôle.



D'autres la laissent libre, par envie volontaire ou involontaire. (sic)
En ce cas, là oui, cela "s'aggrave" avec le temps pour les raisons:
* stress, émotions qui éclatent littéralement le lit de la rivière. ^^
* élargissement des capacités, on franchit un niveau, un level. Et il faut ensuite s'y accomoder, s'ajuster. Pour ce temps de transition, c'est comme les accouchements: laisser faire, laisser suivre, s'écouter, se comprendre, se questionner en douceur, avec bienveillance pour son être qui a grandi là d'un coup.

Lorsque les ailes s'élargissent, ...
Il faut parfois un peu de temps pour se dire que finalement, ce truc qui nous ralentit, cela peut être un méga-bonus nouveau qu'on vient d'acquérir. Et pour piger ça, eh bien pas de secret, s'intéresser de près à ce nouvel outil qui nous plombe, jouer avec, tester... Et là, on trouve vite des leviers sympas.

je n'ai qu'une envie c'est dormir pour arrêter de penser !

Ma réponse sera lapidaire: je n'ai qu'une envie, c'est d'arrêter de dormir pour penser ! Et je suis sérieux, quand je vais bien, j'adore ça !

Fata Morgana a écrit:
Ma réponse sera lapidaire: je n'ai qu'une envie, c'est d'arrêter de dormir pour penser ! Et je suis sérieux, quand je vais bien, j'adore ça !

^^

J'ai oscillé entre les deux.

* Période où les rêves étaient tellement plus complexes, plus intéressants, plus énigmatiques et nourriciers, que pendant une petite semaine, si j'avais pu me débrouiller pour dormir et rêver tout le temps, je l'aurai fait sans hésiter.
Et là, j'avoue avoir eu un peu peur, de me dire où cela m'emmenait tous ces rêves si multidimensionnels, et si j'allais un jour réussir à garder les pieds sur terre si je partais trop loin dedans. Surtout si je commençais déjà à ne plus m'intéresser à la fadeur de la vie terrienne, en commençant seulement à arpenter le début de l'aventure onirique.

* Et puis, comme Fata, période au contraire très riche de pensées "terriennes", de concepts à penser, construire, etc... Au point que dormir m'exaspérait un brin. ^^


L'idéal serait, pour mon goût propre je précise, d'osciller entre les deux, mais sans risquer de "perdre" chaque fois l'autre aspect. Ne pas risquer de perdre l'envie de dormir, et ne pas risquer non plus de perdre l'envie de voir ce que la journée a aussi à offrir en comparaison des trésors nocturnes.
Les deux existent. Les deux vivent. On peut vivre avec un seul des deux. Certains voudront convertir tout le monde à converger vers "que le jour" ou "que la nuit". Là c'est une erreur. Les deux existent réellement. Peuvent réellement se vivre. Et c'est à chacun de suivre son chemin, jour, nuit, ou bipolaire. Certains diraient un autre terme que bipolaire, qui tend vers l'unité globale. Mais "que jour" et "que nuit" existent aussi.


(désolée, je me suis un peu égarée dans la discussion initiale)

Mouais... L'idéal serait surtout de se synchroniser, ne pas avoir envie de dormir quand on a envie de penser et ne pas penser quand on a envie de dormir. Voilà du concret voila du réel voila un but.

Mouais... L'idéal serait surtout de se synchroniser, ne pas avoir envie de dormir quand on a envie de penser et ne pas penser quand on a envie de dormir. Voilà du concret voila du réel voila un but.

Non, je ne pense pas, mais je peux me tromper shung.

L'intérêt globalement, est justement de suivre, de laisser faire les choses, d'être à l'écoute de ce qui vient, afin de suivre les chemins tels qu'ils se présentent, et surtout comme ils se présentent, au moment où ils arrivent.
Attendre avant, ou bien vite sauter lorsque ça arrive. Si tu veux garder les rênes, alors tu n'iras pas aussi loin, voire même tu t'enliseras dans un bourbier et dans les ronces.

Mais certains arrivent très bien à s'en sortir ainsi, dans le réel pur. Souvent malgré tout, ils écoutent leur instinct et leur petite voix, appelant cela la chance et le flair, pour rester concret. ^^

hum..; Je vais y réfléchir

Ça y est.
Est-ce que quelque part en suivant les choses, pas la première fois, pas du moment où tu l'as décidé, mais petit à petit, en suivant le fil dont tu parles, en acceptant ce qui se présente, tu ne finis pas par atteindre une espèce de synchronisme ? On pourrait dire que non puisque celui qui suit par définition n'est jamais synchrone, mais par l'expérience, le délai viserait à se réduire, on pourrait donc presque dire oui.
J'aimerais cette idée.
Mais j'aime aussi ton idée. Une surprise chaque jour.

J'aime tes propos Fata. Ils sont posés, centrés surtout.
Les deux simultannés ? Serait-ce une bonne chose...
Logiquement, c'est possible. Puisque cela existe déjà sous d'autres formes, mais en terme de réalité (et non pas de concept) cela seraient l'eau, le vent, les éléments naturels je dirais. Ou bien le Ciel et l'Enfer, la Terre actuelle aussi, ou la Terre telle qu'elle a toujours été et telle qu'elle sera toujours.


Shung, oui, je ne pensais pas à la synchronicité en l'écrivant, mais j'aime beaucoup ton éclairage par ce biais. Je n'avais pas songé à cette sensibilité, mais la synchronicité est effectivement une jolie perle éclairante en ce cas. Merci de cette lanterne.