Zèbre ou âne en pyjama ?
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Zébu
Genest
Saphodane
Pleiadian
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Zèbre ou âne en pyjama ?
Différente. Autre. Singulière. Aussi loin que je m'en souvienne. Toujours. Et mes souvenirs remontent loin. Très très loin.
Non pas que j'avais des envies fondamentalement différentes de mes camarades. J'ai aimé grimper aux arbres, fiche la raclée à l'équipe adverse au foot et jouer des heures durant à cache-cache. J'ai aimé lever la main à l'école pour donner la bonne réponse, j'ai fait la grimace en recevant mes mauvaises notes et j'ai froncé mes sourcils lorsque mes professeurs me rappelaient à l'ordre parce que je rêvassais ou que je parlais trop. En cela, pile poil pareille à tant d'autres.
Et pourtant. Au-delà... J'ai toujours eu la sensation que tout cela n'était qu'un jeu. Que la seule chose qu'il fallait que je fasse c'était jouer mon rôle à la perfection. Etre semblable aux autres. Faire comme si. Et m'observer. Toujours en orbite à moi-même. Toujours au-dessus. Derrière. De côté et dessous. Le tout, en même temps, bien sûr. M'observer moi-même et me savoir observée par plus grand. Etre en dehors et en dedans de moi en même temps. Sans me faire remarquer. Alors, revenir à l'instant présent, observer mes camarades. Blagues. Clins d'oeil. Moquerie. Rires. Coca en bouteille de verre dont on fait sauter la capsule. Revenir vite et reprendre le rôle. Surtout, surtout : faire en sorte que personne ne s'aperçoive que je m'ennuie. Mettre le masque. Et, de temps à autre, rêver à autre chose. Rêver ou savoir : j'ai six ans et je sais qu'il est impossible de mourir pour toujours. C'est impossible. Mathématiquement impossible. Je n'ai même pas à le prouver, je le sais. C'est tout. Je sais que l'on peut se réveiller dans ses rêves et les contrôler du dedans. Je sais aussi qu'il est parfois très difficile d'en sortir et que la sensation d'être demeuré dans le rêve vous tient le bide tout au long de la journée. Je sais bien sûr qu'en se concentrant la moindre, on peut entendre les pensées des gens. Et que parfois, c'est pas beau. Voire dangereux. Surtout lorsqu'on ne fait pas vraiment la différence entre pensées et actions. Kiff kiff tout ça. Je sais que les paroles prononcées vont souvent à l'inverse de ce qui est vraiment ressenti et que c'est le non-verbal qui prime. J'ai six ans et je sais que, dans certaines maisons, il y a des fantômes. Je sais qu'on peut changer le passé et qu'en Egypte ancienne on voyageait dans le temps. Je sais que j'en m'en fous de ce qui vient après avril ou décembre, mais que j'aimerais vraiment savoir ce que ressent l'autre, sur la planète lointaine que j'observe, couchée dans l'herbe d'été. L'autre qui se sait observé comme je me sais observée. Et, toujours, cette sensation d'être seule parmi mes camarades humains, mais jamais seule au coeur de la vie. Et attendre. Attendre d'être grande. En attendant, me rendre ivre de cette musique que l'on entend entre deux vagues qui s'écrasent sur le sable. Ivre de la consistance de l'air dont je sais qu'il me soutient (les grands pensent que l'air ne pèse rien, mais ça n'est pas vrai...). Ivre de tout ce que les autres ne voient pas.
Puis, j'ai grandi. Et ça ne s'est pas vraiment amélioré. Je regarde de plus en plus les étoiles. Et tout l'invisible entre les étoiles. Mais ce que je préfère, c'est les océans de potentiels que je capte entre deux claquements de doigt. Entre *maintenant* et *maintenant* ! Ha ! Ça c'est quelque chose !
A 16 ans, je découvre la philosophie à l'école. Durant la première heure de cours, je réponds à toutes les questions du professeur. Lorsqu'il me demande si j'ai déjà lu beaucoup de livres de philo, je secoue la tête. Dans une petite transe, et devant l'incompréhension de mes camarades, je réponds simplement : "je me souviens." A partir de là, je suis mise à l'écart. Je ne suis pas une très bonne élève. Mes notes de maths et de latin sont catastrophiques. Sauf lorsque ça m'intéresse. Mais les premiers de classe n'aime pas être "dépassés" de façon si incompréhensible. Trois ans d'embargo durant lesquels on m'accusait de lire les livres en avance. Mais non. Je me souviens, c'est tout. Se souvenir est facile. Il n'y a qu'à se brancher à la Grande Bibliothèque. Celle qui se trouve entre l'infiniment petit et l'infiniment grand. Et là, tu demandes l'info et elle arrive. Ont pas compris.
A l'université, c'est la catastrophe absolue. La sensation du grand jeu s'intensifie. Tout le monde est si sérieux sur des détails de si peu d'importance. Mais je m'accroche. Remets le masque. Essaie de faire la fête. D'étudier durant des heures des choses qui ne font pas briller mes yeux. Il faut. Je veux devenir psychanalyste. Que mon intuition serve à quelque chose. Je n'irai pas jusqu'au bout. Je meure presque d'ennui et la Grande Tristesse me happe. Je fais plusieurs thérapies avec, toujours, la même question : suis-je folle, docteur ? Jamais eu de réponse. On me dit intelligente et sensée. Oui, mais, moi je vous dis que rien de tout cela n'est sensé. Et que, by the way, vous avez du orange autour de la tête. Et que vous dites souvent "oui, je comprends" alors que vous pensez "Ouhlalalala...". Après la fac, j'abandonne mes efforts d'intégration pour suivre mon rêve premier. Je deviens comédienne. Si tout cela est un jeu, autant s'amuser vraiment. Sauf que je supporte mal l'autorité, surtout lorsqu'elle est tyrannique de bêtise et d'emprise malsaine. Je le fais savoir. Et je me fais virer au bout de trois ans. A partir de là, beaucoup de solitude, mais, enfin, la liberté d'apprendre par moi-même. Et j'en apprends des trucs ! Ou, plutôt, je me nourris enfin véritablement. Et ça fonctionne. J'invente mon chemin, mon métier. Un sentiment tenace d'illégitimité me colle aux basques, à part mon bac, aucun papier, mais j'apprends à l'ignorer.
Par contre, l'ennui demeure. Souvent. Trop souvent. Je fais de mon mieux pour m'intéresser aux tribulations des uns et des autres : leurs métiers, leurs amours, leurs déceptions,... Je suis une bonne écouteuse alors on me parle beaucoup. Oh ! On me demande aussi "et toi ?", mais les yeux s'écarquillent rapidement. Moi ? Oh ben moi je me balade entre une théorie des cordes, deux ou trois champs quantiques d'infinies potentialités et quatre ou cinq pressentis bien sentis. J'en parle toujours avec fougue et persuasion. En face, on me dit que ça hypnotise un peu, qu'on a l'impression de voyager et que le temps se comporte de façon étrange. Cinq minutes, une heures, trois heures,... Impossible à savoir. Et puis on me dit, voilà, voilà, faut que j'y aille.
Il y a deux ans, je commence à me poser des questions sur mes particularités. Ce constant décalage, ces émotions aux bord des cils, toujours. Et cette pensée qui caresse l'infini, tout le temps. Ces dix milles murmures dans ma tête qui me disent tant d'essentiels, et à une vitesse si élevée, que je dois leur intimer, à voix haute, de ralentir. Ces "idées" qui germent comme un éclair, que je jette dans un carnet et que je retrouve dans des livres, des mois, voire des années plus tard. Et puis, surtout, dedans, tout ce qui se passe dedans. Féminin et masculin soudés dans un même corps, à un tel point que, parfois, de l'intérieur, je me sens entre deux. Ou aucun des deux. Ou les deux à la fois. Passant de l'un à l'autre en un serrement de ventre. Et mille papillons. Et puis il y a les sensations de connexion avec l'Absolu, aussi. Alors, je ne suis plus qu'un courant lumineux. Et la joie m'inonde. Et les questions cessent. Je suis. C'est tout. Peu importe le reste. Mais, juste après, ou presque, il y a la Grande Tristesse qui s'installe dans le beau fauteuil à côté du bureau. Et elle me regarde intensément. La Grande Tristesse qui rappelle l'isolement.
Donc je commence à me poser des questions. Et si j'étais folle après tout ? Ou bipolaire. Ou schizophrène. Ou folle quoi.
Et je tombe sur le livre de Monique de Kermadec : L’adulte surdoué. Apprendre à faire simple quand on est compliqué. Je m'installe devant un Tazo Chai brûlant, au Starbucks du coin, j'ouvre le livre ... et les larmes, immédiatement me montent aux yeux. Pour la première fois de ma vie, je ne boirai pas mon thé au lait de soya. Il restera là. Intact. A la place, j'avale le livre, hésitant entre joie et angoisse. Et si... Et si c'était... Non... Pas moi... Je comprends rien à la règle de trois... Oui, mais, là, les caractéristiques des... Non... Mais... C'est moi... Mais noooon... Mais siiiii...
Réfléchissons un instant. Mon frère est un zèbre. Ma compagne est un zèbre. Testés et approuvés tous les deux. Top classe. Sur intelligents et sur sensibles. Sur carapacés aussi, mais chacun fait comme il peut.
Et si...? Alors je me souviens. Cette collègue réalisatrice, maman de deux petits zèbres qui m'avait dit à quel point je ressemblais à ses enfants et que mon esprit qui partait dans tous les sens comme une de ces balles rebondissantes la faisait bien rigoler. Et puis cette amie, maman d'un autre zèbre, qui me dit la même chose il y a quelques mois. Sans parler de ma meilleure amie, pour qui cela semble être une évidence. Et pourtant... Si je pars maintenant en voiture et que je fais du 200 km/heure, je suis incapable de savoir quand j'arriverai à destination, 35 km plus loin. Je peux pas dire. Ça dépend de la couleur de la voiture et de celle du ciel, non ? Faut faire gaffe aux variables, bon sang! Alors, zèbre, moi ?
Du coup, je fais comme d'hab quand j'ai un doute : je bouffe du bouquin, du site internet, en français, en anglais, j'achète des tests et je les fais au café du coin avec mon thé vert (je ne trouve pas toujours la petite case qui est dissemblable aux autres... et les suites de dominos m'ennuient un peu...), je ne mange plus et dors à peine. Mais, je ne prends pas rendez-vous pour un vrai test. D'abord, je ne sais pas vraiment où prendre rendez-vous. Et puis, j'avoue que... Hum... Si c'était vrai. Si j'étais un Zèbre et non pas un âne en pyjama, je crois bien que ça me soulagerait. Ça m'apporterait des réponses. Une quiétude, presque. Mais si ça n'est pas le cas, alors quoi ? Je suis folle, c'est ça ?
Donc voilà. Entre deux. Comme d'hab, en fait. Un jour, peut-être, le courage. L'audace. Ou le lâcher-prise. Peu importe le résultat. Peu importe les caractéristiques. S'aimer Soi. D'abord.
Oui, mais. C'est qui, Soi ? Un Zèbre ou un âne en pyjama ?
...
Non pas que j'avais des envies fondamentalement différentes de mes camarades. J'ai aimé grimper aux arbres, fiche la raclée à l'équipe adverse au foot et jouer des heures durant à cache-cache. J'ai aimé lever la main à l'école pour donner la bonne réponse, j'ai fait la grimace en recevant mes mauvaises notes et j'ai froncé mes sourcils lorsque mes professeurs me rappelaient à l'ordre parce que je rêvassais ou que je parlais trop. En cela, pile poil pareille à tant d'autres.
Et pourtant. Au-delà... J'ai toujours eu la sensation que tout cela n'était qu'un jeu. Que la seule chose qu'il fallait que je fasse c'était jouer mon rôle à la perfection. Etre semblable aux autres. Faire comme si. Et m'observer. Toujours en orbite à moi-même. Toujours au-dessus. Derrière. De côté et dessous. Le tout, en même temps, bien sûr. M'observer moi-même et me savoir observée par plus grand. Etre en dehors et en dedans de moi en même temps. Sans me faire remarquer. Alors, revenir à l'instant présent, observer mes camarades. Blagues. Clins d'oeil. Moquerie. Rires. Coca en bouteille de verre dont on fait sauter la capsule. Revenir vite et reprendre le rôle. Surtout, surtout : faire en sorte que personne ne s'aperçoive que je m'ennuie. Mettre le masque. Et, de temps à autre, rêver à autre chose. Rêver ou savoir : j'ai six ans et je sais qu'il est impossible de mourir pour toujours. C'est impossible. Mathématiquement impossible. Je n'ai même pas à le prouver, je le sais. C'est tout. Je sais que l'on peut se réveiller dans ses rêves et les contrôler du dedans. Je sais aussi qu'il est parfois très difficile d'en sortir et que la sensation d'être demeuré dans le rêve vous tient le bide tout au long de la journée. Je sais bien sûr qu'en se concentrant la moindre, on peut entendre les pensées des gens. Et que parfois, c'est pas beau. Voire dangereux. Surtout lorsqu'on ne fait pas vraiment la différence entre pensées et actions. Kiff kiff tout ça. Je sais que les paroles prononcées vont souvent à l'inverse de ce qui est vraiment ressenti et que c'est le non-verbal qui prime. J'ai six ans et je sais que, dans certaines maisons, il y a des fantômes. Je sais qu'on peut changer le passé et qu'en Egypte ancienne on voyageait dans le temps. Je sais que j'en m'en fous de ce qui vient après avril ou décembre, mais que j'aimerais vraiment savoir ce que ressent l'autre, sur la planète lointaine que j'observe, couchée dans l'herbe d'été. L'autre qui se sait observé comme je me sais observée. Et, toujours, cette sensation d'être seule parmi mes camarades humains, mais jamais seule au coeur de la vie. Et attendre. Attendre d'être grande. En attendant, me rendre ivre de cette musique que l'on entend entre deux vagues qui s'écrasent sur le sable. Ivre de la consistance de l'air dont je sais qu'il me soutient (les grands pensent que l'air ne pèse rien, mais ça n'est pas vrai...). Ivre de tout ce que les autres ne voient pas.
Puis, j'ai grandi. Et ça ne s'est pas vraiment amélioré. Je regarde de plus en plus les étoiles. Et tout l'invisible entre les étoiles. Mais ce que je préfère, c'est les océans de potentiels que je capte entre deux claquements de doigt. Entre *maintenant* et *maintenant* ! Ha ! Ça c'est quelque chose !
A 16 ans, je découvre la philosophie à l'école. Durant la première heure de cours, je réponds à toutes les questions du professeur. Lorsqu'il me demande si j'ai déjà lu beaucoup de livres de philo, je secoue la tête. Dans une petite transe, et devant l'incompréhension de mes camarades, je réponds simplement : "je me souviens." A partir de là, je suis mise à l'écart. Je ne suis pas une très bonne élève. Mes notes de maths et de latin sont catastrophiques. Sauf lorsque ça m'intéresse. Mais les premiers de classe n'aime pas être "dépassés" de façon si incompréhensible. Trois ans d'embargo durant lesquels on m'accusait de lire les livres en avance. Mais non. Je me souviens, c'est tout. Se souvenir est facile. Il n'y a qu'à se brancher à la Grande Bibliothèque. Celle qui se trouve entre l'infiniment petit et l'infiniment grand. Et là, tu demandes l'info et elle arrive. Ont pas compris.
A l'université, c'est la catastrophe absolue. La sensation du grand jeu s'intensifie. Tout le monde est si sérieux sur des détails de si peu d'importance. Mais je m'accroche. Remets le masque. Essaie de faire la fête. D'étudier durant des heures des choses qui ne font pas briller mes yeux. Il faut. Je veux devenir psychanalyste. Que mon intuition serve à quelque chose. Je n'irai pas jusqu'au bout. Je meure presque d'ennui et la Grande Tristesse me happe. Je fais plusieurs thérapies avec, toujours, la même question : suis-je folle, docteur ? Jamais eu de réponse. On me dit intelligente et sensée. Oui, mais, moi je vous dis que rien de tout cela n'est sensé. Et que, by the way, vous avez du orange autour de la tête. Et que vous dites souvent "oui, je comprends" alors que vous pensez "Ouhlalalala...". Après la fac, j'abandonne mes efforts d'intégration pour suivre mon rêve premier. Je deviens comédienne. Si tout cela est un jeu, autant s'amuser vraiment. Sauf que je supporte mal l'autorité, surtout lorsqu'elle est tyrannique de bêtise et d'emprise malsaine. Je le fais savoir. Et je me fais virer au bout de trois ans. A partir de là, beaucoup de solitude, mais, enfin, la liberté d'apprendre par moi-même. Et j'en apprends des trucs ! Ou, plutôt, je me nourris enfin véritablement. Et ça fonctionne. J'invente mon chemin, mon métier. Un sentiment tenace d'illégitimité me colle aux basques, à part mon bac, aucun papier, mais j'apprends à l'ignorer.
Par contre, l'ennui demeure. Souvent. Trop souvent. Je fais de mon mieux pour m'intéresser aux tribulations des uns et des autres : leurs métiers, leurs amours, leurs déceptions,... Je suis une bonne écouteuse alors on me parle beaucoup. Oh ! On me demande aussi "et toi ?", mais les yeux s'écarquillent rapidement. Moi ? Oh ben moi je me balade entre une théorie des cordes, deux ou trois champs quantiques d'infinies potentialités et quatre ou cinq pressentis bien sentis. J'en parle toujours avec fougue et persuasion. En face, on me dit que ça hypnotise un peu, qu'on a l'impression de voyager et que le temps se comporte de façon étrange. Cinq minutes, une heures, trois heures,... Impossible à savoir. Et puis on me dit, voilà, voilà, faut que j'y aille.
Il y a deux ans, je commence à me poser des questions sur mes particularités. Ce constant décalage, ces émotions aux bord des cils, toujours. Et cette pensée qui caresse l'infini, tout le temps. Ces dix milles murmures dans ma tête qui me disent tant d'essentiels, et à une vitesse si élevée, que je dois leur intimer, à voix haute, de ralentir. Ces "idées" qui germent comme un éclair, que je jette dans un carnet et que je retrouve dans des livres, des mois, voire des années plus tard. Et puis, surtout, dedans, tout ce qui se passe dedans. Féminin et masculin soudés dans un même corps, à un tel point que, parfois, de l'intérieur, je me sens entre deux. Ou aucun des deux. Ou les deux à la fois. Passant de l'un à l'autre en un serrement de ventre. Et mille papillons. Et puis il y a les sensations de connexion avec l'Absolu, aussi. Alors, je ne suis plus qu'un courant lumineux. Et la joie m'inonde. Et les questions cessent. Je suis. C'est tout. Peu importe le reste. Mais, juste après, ou presque, il y a la Grande Tristesse qui s'installe dans le beau fauteuil à côté du bureau. Et elle me regarde intensément. La Grande Tristesse qui rappelle l'isolement.
Donc je commence à me poser des questions. Et si j'étais folle après tout ? Ou bipolaire. Ou schizophrène. Ou folle quoi.
Et je tombe sur le livre de Monique de Kermadec : L’adulte surdoué. Apprendre à faire simple quand on est compliqué. Je m'installe devant un Tazo Chai brûlant, au Starbucks du coin, j'ouvre le livre ... et les larmes, immédiatement me montent aux yeux. Pour la première fois de ma vie, je ne boirai pas mon thé au lait de soya. Il restera là. Intact. A la place, j'avale le livre, hésitant entre joie et angoisse. Et si... Et si c'était... Non... Pas moi... Je comprends rien à la règle de trois... Oui, mais, là, les caractéristiques des... Non... Mais... C'est moi... Mais noooon... Mais siiiii...
Réfléchissons un instant. Mon frère est un zèbre. Ma compagne est un zèbre. Testés et approuvés tous les deux. Top classe. Sur intelligents et sur sensibles. Sur carapacés aussi, mais chacun fait comme il peut.
Et si...? Alors je me souviens. Cette collègue réalisatrice, maman de deux petits zèbres qui m'avait dit à quel point je ressemblais à ses enfants et que mon esprit qui partait dans tous les sens comme une de ces balles rebondissantes la faisait bien rigoler. Et puis cette amie, maman d'un autre zèbre, qui me dit la même chose il y a quelques mois. Sans parler de ma meilleure amie, pour qui cela semble être une évidence. Et pourtant... Si je pars maintenant en voiture et que je fais du 200 km/heure, je suis incapable de savoir quand j'arriverai à destination, 35 km plus loin. Je peux pas dire. Ça dépend de la couleur de la voiture et de celle du ciel, non ? Faut faire gaffe aux variables, bon sang! Alors, zèbre, moi ?
Du coup, je fais comme d'hab quand j'ai un doute : je bouffe du bouquin, du site internet, en français, en anglais, j'achète des tests et je les fais au café du coin avec mon thé vert (je ne trouve pas toujours la petite case qui est dissemblable aux autres... et les suites de dominos m'ennuient un peu...), je ne mange plus et dors à peine. Mais, je ne prends pas rendez-vous pour un vrai test. D'abord, je ne sais pas vraiment où prendre rendez-vous. Et puis, j'avoue que... Hum... Si c'était vrai. Si j'étais un Zèbre et non pas un âne en pyjama, je crois bien que ça me soulagerait. Ça m'apporterait des réponses. Une quiétude, presque. Mais si ça n'est pas le cas, alors quoi ? Je suis folle, c'est ça ?
Donc voilà. Entre deux. Comme d'hab, en fait. Un jour, peut-être, le courage. L'audace. Ou le lâcher-prise. Peu importe le résultat. Peu importe les caractéristiques. S'aimer Soi. D'abord.
Oui, mais. C'est qui, Soi ? Un Zèbre ou un âne en pyjama ?
...
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Wow. Wowowoowow. D'abord, une question : pourquoi sais-tu que les fantômes existent ? (Rien de critique dans la question, c'est une vraie question, je crois aux esprits, et... bon bref, c'est une vraie question)
Ensuite : bienvenue (parce que mes mots sont pauvres et arides autant que mes mains sont sèches et crevassées en ces mois hivernaux, alors je m'abstiendrai de tout autre commentaire, qui serait forcément pauvre ou malvenu).
Ensuite : bienvenue (parce que mes mots sont pauvres et arides autant que mes mains sont sèches et crevassées en ces mois hivernaux, alors je m'abstiendrai de tout autre commentaire, qui serait forcément pauvre ou malvenu).
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Je disais "fantômes" quand j'avais six ans. Aujourd'hui, je crois que je dis... heu... autre dimension... Je sais parce que je sens. Le poil qui se hérisse, la sensation tenace d'être vue (pas observée, vue...), le poil qui se hérisse en face itou : deux mondes qui se croisent soudain dans un même temps et qui se font peur l'un à l'autre. Je sens. Et, parfois, je vois. Rien d'évanescent. Niet. Comme... comme un nuage sur la route, en été, quand il fait très chaud. Et ça continue à me fiche la trouille. Ha !
Merci de ton bienvenue, Saphodane de Metz.
Wow.Wowowowowo. Ça veut dire que je suis folle, c'est ça ?
Merci de ton bienvenue, Saphodane de Metz.
Wow.Wowowowowo. Ça veut dire que je suis folle, c'est ça ?
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Zebre ou ane en pijaa j'aime ta façon de parler.
Même si je suis nouveau et que je n'ai pas la bite rude (l'habitude pardon, un lapsus, oh oh oh oh!!) du contact zebrique, je vois dans tes impressions une ressemblance avec les miennes. Bienvenue en tous cas =)
Même si je suis nouveau et que je n'ai pas la bite rude (l'habitude pardon, un lapsus, oh oh oh oh!!) du contact zebrique, je vois dans tes impressions une ressemblance avec les miennes. Bienvenue en tous cas =)
Genest- Messages : 4
Date d'inscription : 07/02/2012
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Wowowowo = j'aime ta présentation mais je ne sais pas quoi dire ni comment le dire.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Wowowowow = ok pour moi, en ce cas.
Ps: mets des gants, bon sang ! Et un peu de crème sur les mains.
Ps: mets des gants, bon sang ! Et un peu de crème sur les mains.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Quant à toi, cher Genest, merci de tes souhaits de bienvenue que je te retourne. Même si, pour être honnête, ton lapsus me laisse un peu coite.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
A vrai dire le seul humour que j'ai réussi a faire comprendre, c'était sur ce sujet. Pour te dire a quel niveau, dans ton 'coite' j'ai tout de suite pensé a coït.
Je m'excuse pou ces insalubités lubriques et tacherait de ne pas trop recommencer. désolé...
Je m'excuse pou ces insalubités lubriques et tacherait de ne pas trop recommencer. désolé...
Genest- Messages : 4
Date d'inscription : 07/02/2012
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
(Dit-il, en en glissant une encore... )
Je mets mes moufles-mitaines, et m'suis acheté de la crème ce soir... Merci de ta sollicitude ! :3
Je mets mes moufles-mitaines, et m'suis acheté de la crème ce soir... Merci de ta sollicitude ! :3
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Saphodane, arrête de tapoter sur ton clavier et mets cette crème !
Genest, je trouverais effectivement formidable que tu puisses garder tes lapsus pour toi. Je suis particulièrement sensible aux "insalubrités lubriques", comme tu dis et j'avoue que j'espérais trouver ici d'autres niveaux de langages possibles. Cela dit, je comprends bien que tes jeux de mots n'ont pas d'intentions méchantes. A chacun sa façon d'entrer en contact et d'obtenir des signes de reconnaissance. Que je suis prête à donner. Mais bon... Old school I am. Si tu veux ma bienveillante attention, je t'invite à y aller avec modération. Il n'est pas évident de se présenter sur ce genre de forum. C'est un sacré pas. J'ai attendu longtemps pour le faire. Etre reçue avec ce genre de jeux de mots m'inquiète. J'aspire à autre chose, c'est pour cela que je suis ici. Ok pour toi comme ça ?
Genest, je trouverais effectivement formidable que tu puisses garder tes lapsus pour toi. Je suis particulièrement sensible aux "insalubrités lubriques", comme tu dis et j'avoue que j'espérais trouver ici d'autres niveaux de langages possibles. Cela dit, je comprends bien que tes jeux de mots n'ont pas d'intentions méchantes. A chacun sa façon d'entrer en contact et d'obtenir des signes de reconnaissance. Que je suis prête à donner. Mais bon... Old school I am. Si tu veux ma bienveillante attention, je t'invite à y aller avec modération. Il n'est pas évident de se présenter sur ce genre de forum. C'est un sacré pas. J'ai attendu longtemps pour le faire. Etre reçue avec ce genre de jeux de mots m'inquiète. J'aspire à autre chose, c'est pour cela que je suis ici. Ok pour toi comme ça ?
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Oh Salut LabPleiadian !!!!!
Et bienvenue =)
Pfffiiiouuuuuu ce n'est pas dans mon habitude de lire des posts de présentation si longs (oui oui je suis un être vil.....) mais là...........déjà le titre m'a plu mais le style.............j'ai l'impression de me lire !!!!!!!!!!! et puis je ne suis pas insensible à l'histoire non plus =)
Alors j'ai eu envie de te faire lire quelques unes de mes lignes,
alors ça pour le style "hâché"
Sans espoir et sans vie, le corps respire trop.
Il est comme une grande maison vide, quand les meubles ont disparu et qu’il ne reste que les murs, et l’indicible tristesse d’une vie dissoute dans les nuages du temps. La tête ne sert plus à rien qu’à contempler le vrai de cette épave, le passé ; quand elle erre dans les couloirs de la mort, son avenir.
Et les yeux, qui voudraient voler de la lumière, ne voient que l’épave, à travers des larmes sans nombre, comme derrière le hublot d’un sous-marin.
Le décor est planté, abysses et abysses, noir et noir, il ne reste plus qu’à trouver Neptune.
La nuit est sombre, et froide, tristement froide. Très bas perchée sur son trottoir, elle fait partie du paysage. Silencieuse et calme, fondant naturellement le brillant de sa tenue dans l’ombre des murs, simple témoin et actrice pourtant, d’une scène jouée et rejouée, qui rit de tromper les faux poètes.
Minuit, et pas un chat, seuls deux yeux verts luminescents, derrière la souris.
Se tenir droite cependant, et cacher l’horreur, très profond, dans l’être. Les flammes de l’enfer ne resplendiront plus, elles se changeront en curare, et mangeront étincelles de joie et coton de bonheur. Sourire, sourire, entrouvrir les deux fils des lèvres, sur un visage qui se devrait blanc, et laisser la pulpe carmin charmer. Et passer des liens acérés autour de son cœur, pas pour l’empêcher de s’accrocher, pour l’aider à ne pas tomber. Etre une statue, aussi brillante, aussi vide ; et tenir.
Tenir.
Espérer.
Mais tenir.
Le bruit d’un moteur et des roues glissant sur l’asphalte humide, l’horreur - c’est elle la femme fatale !- enfonce ses doigts crochus malgré les liens, et se complaît dans les yeux vivants, de sa silhouette noire et sang, de son sourire charbon et de ses lèvres d’encre, fines comme la guillotine ; elle regarde assassine, sa jolie proie, et lui caresse les cheveux lascivement, en sardonique démon.
Vitre baissée, l’homme ; jaugée, combien ?
Et se remplir, et se remplir, d’horreur.
Et au petit matin, cracher son dégoût aux passants coincés, la bouche de travers et la vulgarité dans les yeux, balancer son sac noir comme on balance l’argent sale, dans un plaisir bestial. Mourir de honte quand le soleil se lève, crever de fatigue quand le monde reprend, et vomir chaque joie, des présents trop précieux ; pour une pareille putain.
Et ça pour l'air qui ne pèse pas rien :
Dans l’insondable longueur du temps
Le voyageur du désert marche et marche encore,
Sa tête est tellement remplie de pensées,
Qu’elles sont comme les grains de sable des dunes beiges.
Il appuie son être dans l’atmosphère bleue,
Et se laisse pousser par les rouages de la vie.
Il avance lentement, au gré du vent,
Silencieux et solitaire, silhouette noire sur toile étincelante.
Il est lui-même marcheur et photographe,
Se sait isolé et doté d’une pensée finie
Mais il est comme l’artiste qui sait ce qu’il va peindre,
Tandis que les badauds sceptiques
Ne voient qu’un trait marron dans une sphère verte,
Alors que c’est déjà dans la tête du peintre,
La route solitaire du voyageur du déser
Et bienvenue =)
Pfffiiiouuuuuu ce n'est pas dans mon habitude de lire des posts de présentation si longs (oui oui je suis un être vil.....) mais là...........déjà le titre m'a plu mais le style.............j'ai l'impression de me lire !!!!!!!!!!! et puis je ne suis pas insensible à l'histoire non plus =)
Alors j'ai eu envie de te faire lire quelques unes de mes lignes,
alors ça pour le style "hâché"
Sans espoir et sans vie, le corps respire trop.
Il est comme une grande maison vide, quand les meubles ont disparu et qu’il ne reste que les murs, et l’indicible tristesse d’une vie dissoute dans les nuages du temps. La tête ne sert plus à rien qu’à contempler le vrai de cette épave, le passé ; quand elle erre dans les couloirs de la mort, son avenir.
Et les yeux, qui voudraient voler de la lumière, ne voient que l’épave, à travers des larmes sans nombre, comme derrière le hublot d’un sous-marin.
Le décor est planté, abysses et abysses, noir et noir, il ne reste plus qu’à trouver Neptune.
La nuit est sombre, et froide, tristement froide. Très bas perchée sur son trottoir, elle fait partie du paysage. Silencieuse et calme, fondant naturellement le brillant de sa tenue dans l’ombre des murs, simple témoin et actrice pourtant, d’une scène jouée et rejouée, qui rit de tromper les faux poètes.
Minuit, et pas un chat, seuls deux yeux verts luminescents, derrière la souris.
Se tenir droite cependant, et cacher l’horreur, très profond, dans l’être. Les flammes de l’enfer ne resplendiront plus, elles se changeront en curare, et mangeront étincelles de joie et coton de bonheur. Sourire, sourire, entrouvrir les deux fils des lèvres, sur un visage qui se devrait blanc, et laisser la pulpe carmin charmer. Et passer des liens acérés autour de son cœur, pas pour l’empêcher de s’accrocher, pour l’aider à ne pas tomber. Etre une statue, aussi brillante, aussi vide ; et tenir.
Tenir.
Espérer.
Mais tenir.
Le bruit d’un moteur et des roues glissant sur l’asphalte humide, l’horreur - c’est elle la femme fatale !- enfonce ses doigts crochus malgré les liens, et se complaît dans les yeux vivants, de sa silhouette noire et sang, de son sourire charbon et de ses lèvres d’encre, fines comme la guillotine ; elle regarde assassine, sa jolie proie, et lui caresse les cheveux lascivement, en sardonique démon.
Vitre baissée, l’homme ; jaugée, combien ?
Et se remplir, et se remplir, d’horreur.
Et au petit matin, cracher son dégoût aux passants coincés, la bouche de travers et la vulgarité dans les yeux, balancer son sac noir comme on balance l’argent sale, dans un plaisir bestial. Mourir de honte quand le soleil se lève, crever de fatigue quand le monde reprend, et vomir chaque joie, des présents trop précieux ; pour une pareille putain.
Et ça pour l'air qui ne pèse pas rien :
Dans l’insondable longueur du temps
Le voyageur du désert marche et marche encore,
Sa tête est tellement remplie de pensées,
Qu’elles sont comme les grains de sable des dunes beiges.
Il appuie son être dans l’atmosphère bleue,
Et se laisse pousser par les rouages de la vie.
Il avance lentement, au gré du vent,
Silencieux et solitaire, silhouette noire sur toile étincelante.
Il est lui-même marcheur et photographe,
Se sait isolé et doté d’une pensée finie
Mais il est comme l’artiste qui sait ce qu’il va peindre,
Tandis que les badauds sceptiques
Ne voient qu’un trait marron dans une sphère verte,
Alors que c’est déjà dans la tête du peintre,
La route solitaire du voyageur du déser
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Et j'espère que y a des gens qui vont te souhaiter la bienvenue comme tu le souhaites !
(bien que les lapsus de Genest m'ont assez faire rire !)
(bien que les lapsus de Genest m'ont assez faire rire !)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
J'adooore.
S'il te plait, reste avec nous, parce que toutes ces questions que tu abordes, sans détour et avec élégance, sont essentielles.
S'il te plait, reste avec nous, parce que toutes ces questions que tu abordes, sans détour et avec élégance, sont essentielles.
Zébu- Messages : 489
Date d'inscription : 10/09/2010
Age : 57
Localisation : Brabant Wallon
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Bonjour Jehol et merci de faire partager tes lignes. Tu aimes écrire, cela se sent. C'est compact. Et noir. Et aérien. Et gorgé de solitude. Et tant d'autres choses aussi. Tu écris souvent ?
Les lapsus m'ont fait soupirer, mais rien de grave. Je viens du monde du spectacle où il semble souvent que ce genre d'humour soit le seul moyen de communication. Donc j'ai ma dose quotidienne. Et ça a tendance à me faire fuir. Mais, encore une fois, rien de grave, vraiment. Genest est un gentil, cela se sent. N'est-ce pas, Genest ?
Zébu, je reste, je reste. Je ne sais pas si mes questions sont essentielles à d'autres que moi. Pour moi, elles semblent m'accompagner depuis l'avant naissance. Tissées à même ma peau. Et j'aimerais en avoir le coeur net.
Etes-vous tous des Zèbres testés et vaccinés ? Et, si ça n'est pas le cas, comment savez-vous que vous êtes des Zèbres ?
Les lapsus m'ont fait soupirer, mais rien de grave. Je viens du monde du spectacle où il semble souvent que ce genre d'humour soit le seul moyen de communication. Donc j'ai ma dose quotidienne. Et ça a tendance à me faire fuir. Mais, encore une fois, rien de grave, vraiment. Genest est un gentil, cela se sent. N'est-ce pas, Genest ?
Zébu, je reste, je reste. Je ne sais pas si mes questions sont essentielles à d'autres que moi. Pour moi, elles semblent m'accompagner depuis l'avant naissance. Tissées à même ma peau. Et j'aimerais en avoir le coeur net.
Etes-vous tous des Zèbres testés et vaccinés ? Et, si ça n'est pas le cas, comment savez-vous que vous êtes des Zèbres ?
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Parce que j'aime bien participer et répondre aux questions, voilà ma réponse : suis pas encore testée, je le passe le 17. La raison du pourquoi, elle est sur ma présentation, je crois. Comment je le sais ? Bah, justement, je ne le sais pas... Mais je suis arrivée ici par le truchement de diverses lectures, expériences, rencontres, dialogues. Je m'y sens relativement bien, pour le moment. J'ai fait la connaissance de gens charmants.
D'autres avec qui la communication ne passe tout simplement pas.
On m'a dit "bienvenue dans la savane", et moi, ça me parle. Un espace de liberté commun, où l'on peut participer à des sujets tout à fait divers, superficiels ou profonds, sur la mort, la vie, l'amour, la physique, la politique, les zèbres, et autres sujets. On peut choisir de s'investir à fond ou pas, sur tel sujet ou un autre.
L'idée du troupeau ? Me dérange un peu. Mais dans l'ensemble, savoir que dans notre "anormalité", on est surtout une "alter-normalité", ça rassure.
Tout ça tout ça. Et, si tu n'aimes pas trop les sous-entendus scabreux, ne va pas trop sur le tchat, tu pourrais avoir une overdose (je fais partie des gens ayant un langage pour le moins fleuri, on va dire, quand ça ne confine pas tout bêtement au vulgaire. Mais j'assume.).
D'autres avec qui la communication ne passe tout simplement pas.
On m'a dit "bienvenue dans la savane", et moi, ça me parle. Un espace de liberté commun, où l'on peut participer à des sujets tout à fait divers, superficiels ou profonds, sur la mort, la vie, l'amour, la physique, la politique, les zèbres, et autres sujets. On peut choisir de s'investir à fond ou pas, sur tel sujet ou un autre.
L'idée du troupeau ? Me dérange un peu. Mais dans l'ensemble, savoir que dans notre "anormalité", on est surtout une "alter-normalité", ça rassure.
Tout ça tout ça. Et, si tu n'aimes pas trop les sous-entendus scabreux, ne va pas trop sur le tchat, tu pourrais avoir une overdose (je fais partie des gens ayant un langage pour le moins fleuri, on va dire, quand ça ne confine pas tout bêtement au vulgaire. Mais j'assume.).
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Merci, merci, merci de ta présentation.
Quel texte !
Quelle élégance !!
Quel profondeur de questionnement !!!
"Et, toujours, cette sensation d'être seule parmi mes camarades humains, mais jamais seule au coeur de la vie. Et attendre. Attendre d'être grande. En attendant, me rendre ivre de cette musique que l'on entend entre deux vagues qui s'écrasent sur le sable. Ivre de la consistance de l'air dont je sais qu'il me soutient (les grands pensent que l'air ne pèse rien, mais ça n'est pas vrai...). Ivre de tout ce que les autres ne voient pas."
---Malheureusement, j’attends toujours à 53 ans d'être grand. Il faudrait que je m'y fasse enfin.
Oh ben moi je me balade entre une théorie des cordes, deux ou trois champs quantiques d'infinies potentialités et quatre ou cinq pressentis bien sentis. J'en parle toujours avec fougue et persuasion. En face, on me dit que ça hypnotise un peu, qu'on a l'impression de voyager et que le temps se comporte de façon étrange. Cinq minutes, une heures, trois heures,... Impossible à savoir. Et puis on me dit, voilà, voilà, faut que j'y aille.
---Moi c'était de la botanique tropicale, de l'anatomie adaptative de l'orchidée, de...
Et pourtant... Si je pars maintenant en voiture et que je fais du 200 km/heure, je suis incapable de savoir quand j'arriverai à destination, 35 km plus loin. Je peux pas dire. Ça dépend de la couleur de la voiture et de celle du ciel, non ? Faut faire gaffe aux variables, bon sang! Alors, zèbre, moi ?
---Cela dépend essentiellement de l'envie de s’arrêter ou non boire un thé, des yeux de la caissière de la station service, de la légèreté de l'air, de ... Tu as raison : les variables restent variables.
Donc je commence à me poser des questions. Et si j'étais folle après tout ? Ou bipolaire. Ou schizophrène. Ou folle quoi.
---J'étais fou aussi, mais maintenant je sais que je suis un zèbre normal et que je n'ai plus à me contraindre.
Et cette pensée qui caresse l'infini, tout le temps
---Quelle agréable sensation de liberté, enfin 'faire rugir les chevaux du plaisir" 'Bashung"
Bienvenue parmi nous.
Quel texte !
Quelle élégance !!
Quel profondeur de questionnement !!!
"Et, toujours, cette sensation d'être seule parmi mes camarades humains, mais jamais seule au coeur de la vie. Et attendre. Attendre d'être grande. En attendant, me rendre ivre de cette musique que l'on entend entre deux vagues qui s'écrasent sur le sable. Ivre de la consistance de l'air dont je sais qu'il me soutient (les grands pensent que l'air ne pèse rien, mais ça n'est pas vrai...). Ivre de tout ce que les autres ne voient pas."
---Malheureusement, j’attends toujours à 53 ans d'être grand. Il faudrait que je m'y fasse enfin.
Oh ben moi je me balade entre une théorie des cordes, deux ou trois champs quantiques d'infinies potentialités et quatre ou cinq pressentis bien sentis. J'en parle toujours avec fougue et persuasion. En face, on me dit que ça hypnotise un peu, qu'on a l'impression de voyager et que le temps se comporte de façon étrange. Cinq minutes, une heures, trois heures,... Impossible à savoir. Et puis on me dit, voilà, voilà, faut que j'y aille.
---Moi c'était de la botanique tropicale, de l'anatomie adaptative de l'orchidée, de...
Et pourtant... Si je pars maintenant en voiture et que je fais du 200 km/heure, je suis incapable de savoir quand j'arriverai à destination, 35 km plus loin. Je peux pas dire. Ça dépend de la couleur de la voiture et de celle du ciel, non ? Faut faire gaffe aux variables, bon sang! Alors, zèbre, moi ?
---Cela dépend essentiellement de l'envie de s’arrêter ou non boire un thé, des yeux de la caissière de la station service, de la légèreté de l'air, de ... Tu as raison : les variables restent variables.
Donc je commence à me poser des questions. Et si j'étais folle après tout ? Ou bipolaire. Ou schizophrène. Ou folle quoi.
---J'étais fou aussi, mais maintenant je sais que je suis un zèbre normal et que je n'ai plus à me contraindre.
Et cette pensée qui caresse l'infini, tout le temps
---Quelle agréable sensation de liberté, enfin 'faire rugir les chevaux du plaisir" 'Bashung"
Bienvenue parmi nous.
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Cher Ours,
Cela dépend essentiellement des yeux de la caissière. Entièrement d'accord avec toi. Merci de ton message de bienvenue.
Et, by the way, je ne suis jamais devenue grande. Rester enfant, j'en ai fait mon métier. Mes métiers. Mes espaces de liberté. Là où je me planque au grand jour. Le jardin secret a la vue de toutes et de tous. Et personne ne s'en aperçoit ! Ha !
Cela dépend essentiellement des yeux de la caissière. Entièrement d'accord avec toi. Merci de ton message de bienvenue.
Et, by the way, je ne suis jamais devenue grande. Rester enfant, j'en ai fait mon métier. Mes métiers. Mes espaces de liberté. Là où je me planque au grand jour. Le jardin secret a la vue de toutes et de tous. Et personne ne s'en aperçoit ! Ha !
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Bienvenue à toi
Magnifique présentation, émouvante, assez claire et pourtant juste ce qu'il faut de mystérieuse pour nous donner envie d'en savoir plus sur toi. Et dire que ma prof de français vantait les mérites de Zola
Magnifique présentation, émouvante, assez claire et pourtant juste ce qu'il faut de mystérieuse pour nous donner envie d'en savoir plus sur toi. Et dire que ma prof de français vantait les mérites de Zola
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Merci Hardkey ! Et vive Zola. (Jamais lu. Trop de télé.)
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
J'ai pas tout lu ça me gonfle les commentaires, surtout que tu as été servie d'entrée.
Par contre j'ai lu ta présentation, et sans lubricité, je te propose d'enlever ton pyjama, tu es ici chez toi, j'en suis sûr.
Tes rayures sont trop flagrantes maintenant, tu as fait le pas, et de quelle manière ! (j'adore ton style)
J'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches
Par contre j'ai lu ta présentation, et sans lubricité, je te propose d'enlever ton pyjama, tu es ici chez toi, j'en suis sûr.
Tes rayures sont trop flagrantes maintenant, tu as fait le pas, et de quelle manière ! (j'adore ton style)
J'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches
ichthon- Messages : 49
Date d'inscription : 16/11/2011
Localisation : Nantes
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
J'ai envie de dire que c'est pas une trop grosse perte, c'est d'un chiant le Zola.LabPleiadian a écrit:Merci Hardkey ! Et vive Zola. (Jamais lu. Trop de télé.)
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Cher ichton,
Je te remercie infiniment. Ton post me fait du bien. Et je veux bien enlever mon pyj. J'ai l'air de rien dedans. Ça plisse de partout.
Comment peux-tu être sûr de mes rayures, cela dit ?
Quant à ce que je recherche, hum... Je sais pas trop en fait. A me rassurer, certainement. Ou alors je cherche des permissions. Permissions de m'imaginer Zèbre sans passer pour quelqu'un qui délire ou qui se la pète. Permission d'appartenir aussi, peut-être. Suis pas groupe du tout. Jamais été. Sais pas comment faire. Mais quand même. Aimerais bien me sentir connectée à une peuplade sur terre. Regarder les étoiles si intensément en attendant le retour du Vaisseau Mère qui m'a oubliée dans une station service, ça commence à me froisser les cervicales. On verra.
Je te remercie infiniment. Ton post me fait du bien. Et je veux bien enlever mon pyj. J'ai l'air de rien dedans. Ça plisse de partout.
Comment peux-tu être sûr de mes rayures, cela dit ?
Quant à ce que je recherche, hum... Je sais pas trop en fait. A me rassurer, certainement. Ou alors je cherche des permissions. Permissions de m'imaginer Zèbre sans passer pour quelqu'un qui délire ou qui se la pète. Permission d'appartenir aussi, peut-être. Suis pas groupe du tout. Jamais été. Sais pas comment faire. Mais quand même. Aimerais bien me sentir connectée à une peuplade sur terre. Regarder les étoiles si intensément en attendant le retour du Vaisseau Mère qui m'a oubliée dans une station service, ça commence à me froisser les cervicales. On verra.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Hihihi Hardkey. C'est certain que je pensais pareil à ton âge. Disons que Zola ne me nourrissait pas. Trop de charbon. Ça colle au palais. Mais un charbon essentiel, je le crois tout de même. En revanche, Chrétien de Troyes et sa table ronde, voilà qui était une nourriture fabuleuse. Tant de mystères...
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Si tu prends tout ceux qu'ont jamais appartenu à un groupe et que tu les fous ensemble, ça doit bien faire un groupe non ?
Bienvenue.
Tu bois quoi ?
Bienvenue.
Tu bois quoi ?
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Du cidre. Bien frappé. Merci Le shung'. Mais trois gorgées seulement. Ça suffit amplement pour me faire rigoler à en tomber de ma chaise.
Vive les agroupes en groupe alors. Une grappe de Zèbres. Ça doit faire joli sur les baobabs, ça. Ça doit grave pétiller dans la nuit.
Vive les agroupes en groupe alors. Une grappe de Zèbres. Ça doit faire joli sur les baobabs, ça. Ça doit grave pétiller dans la nuit.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Psstt.. Nespresso, dit Nespresso.
Sinon, Zola c'est juste chiant à cause des descriptions de 12 pages, le reste ça va
Sinon, Zola c'est juste chiant à cause des descriptions de 12 pages, le reste ça va
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Merci Loic, Zèbre inconditionnel !
Et, oui, je crois qu'on peut faire Zèbre et ZinZin en même temps. Quant au "c'est qui, Soi ?", t'as raison, on ne SAURA jamais. En revanche, je pense, qu'à un moment donné, on SENT qui c'est, Soi. Et c'est ça le truc. Tant qu'on pense trop, on peut pas sentir... Zentir.
Et, oui, je crois qu'on peut faire Zèbre et ZinZin en même temps. Quant au "c'est qui, Soi ?", t'as raison, on ne SAURA jamais. En revanche, je pense, qu'à un moment donné, on SENT qui c'est, Soi. Et c'est ça le truc. Tant qu'on pense trop, on peut pas sentir... Zentir.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Tout de suite les grands mots ! "Folle", rien que ça.
Le décalage ne fait pas la folie tout de même, et à moi tu as l'air de fonctionner sur un mode qui n'a rien de maladif
Bienvenue sinon, et chouette présentation, très vivante !
Le décalage ne fait pas la folie tout de même, et à moi tu as l'air de fonctionner sur un mode qui n'a rien de maladif
Bienvenue sinon, et chouette présentation, très vivante !
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Merci Cherokee. Disons que l'on m'a souvent taxée de bien frappée. "On se fait beaucoup de soucis pour toi", qu'ils m'ont dit. Alors, du coup, je m'en suis fait pour moi-même. Tssstssst.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Oui, enfin rassure toi si tu étais réellement frappée ils ne s'adresseraient pas à toi comme à une adulte responsable. Ils s'inquiètent parce qu'ils te voient dériver, aller mal, peut-être, mais ils te sentent saine d'esprit même si dans un mal-être ou une interrogation existentielle.
Une personne malade mentalement n'est pas synonyme d'une personne qui se sent mal, et ça n'est pas non plus une personne décalée de la norme ^^
J'ai aussi inquiété des gens en mon temps, je crois avoir filé quelques cheveux blancs à mes parents, surtout ma mère...Mais rien à faire, même si j'étais à côté de la plaque, en plein mal-être, je n'ai jamais été malade mentale. J'ai eu une vision des autres et du monde à la con, mais elle avait la caractéristique de ne pas être fixée une fois pour toutes ; je n'ai jamais été totalement coupée et je suis revenue de tout ça. La folie je ne pense pas qu'elle parte un jour, quoique je n'en sais rien au final.
Quelle différence entre quelqu'un qui s'est enfermé dans une vision des choses et un malade, c'est une question que j'aimerais bien poser à une personne compétente.
Une personne malade mentalement n'est pas synonyme d'une personne qui se sent mal, et ça n'est pas non plus une personne décalée de la norme ^^
J'ai aussi inquiété des gens en mon temps, je crois avoir filé quelques cheveux blancs à mes parents, surtout ma mère...Mais rien à faire, même si j'étais à côté de la plaque, en plein mal-être, je n'ai jamais été malade mentale. J'ai eu une vision des autres et du monde à la con, mais elle avait la caractéristique de ne pas être fixée une fois pour toutes ; je n'ai jamais été totalement coupée et je suis revenue de tout ça. La folie je ne pense pas qu'elle parte un jour, quoique je n'en sais rien au final.
Quelle différence entre quelqu'un qui s'est enfermé dans une vision des choses et un malade, c'est une question que j'aimerais bien poser à une personne compétente.
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
A mon avis, la différence tient au lien que l'on entretient, ou pas, avec la réalité. A l'appréciation que l'on peut faire de ce qui est de l'ordre du délire ou du réel. A la capacité de garder un ancrage. Une conscience de Soi.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
C'est mon avis également, merci de l'avoir exprimé...et il me semble en tout cas que tu l'as
Petite je rêvais d'être folle pour ne pas être embarrassée de conscience et de responsabilité, et rester toujours "enfant", à la charge des autres et dans mon monde.
Petite je rêvais d'être folle pour ne pas être embarrassée de conscience et de responsabilité, et rester toujours "enfant", à la charge des autres et dans mon monde.
Invité- Invité
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Je crois, Cherokee, que lorsqu'on se remet dans les mains de la Vie, qu'on La laisse nous guider, on peut rester "enfant". Et que cela est bon, même.
Quant à moi, mes rêves sont parfois si précis et vivants que j'ai bien de la peine à me dire que ce ne sont que des rêves. Idem pour mes fantasmes. A force d'imaginer avec force, je ne sais plus si ça appartient à l'imagination ou au potentiel en voie de réalisation. Si ça s'est déjà passé, vraiment passé ou si j'ai tout imaginé. Donc je demeure prudente avec moi-même. Même si cette force d'imaginer me permet souvent de modeler la réalité à ma convenance.
Quant à moi, mes rêves sont parfois si précis et vivants que j'ai bien de la peine à me dire que ce ne sont que des rêves. Idem pour mes fantasmes. A force d'imaginer avec force, je ne sais plus si ça appartient à l'imagination ou au potentiel en voie de réalisation. Si ça s'est déjà passé, vraiment passé ou si j'ai tout imaginé. Donc je demeure prudente avec moi-même. Même si cette force d'imaginer me permet souvent de modeler la réalité à ma convenance.
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Pouah t'as que ça à dire ? Non mais sérieusement, t'écris bien :0
Sois la bienvenue, papillon de nuit
Sois la bienvenue, papillon de nuit
Lone Wolf- Messages : 284
Date d'inscription : 10/01/2012
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Bonjour LabPleiadian
Merci pour ta belle et longue présentation que je relirai.
Ce qui me touche déjà, c'est ton ivresse de la vie et de l'absolu, ton sentiment de tristesse dans l'isolement et ta connexion joyeuse avec l'absolu. Ta quête de toi entre féminité et masculinité. Les oscillations.
Tu sembles en mouvement, dans le tourbillon de la vie!
Belle découverte de toi et bonne journée!
Merci pour ta belle et longue présentation que je relirai.
Ce qui me touche déjà, c'est ton ivresse de la vie et de l'absolu, ton sentiment de tristesse dans l'isolement et ta connexion joyeuse avec l'absolu. Ta quête de toi entre féminité et masculinité. Les oscillations.
Tu sembles en mouvement, dans le tourbillon de la vie!
Belle découverte de toi et bonne journée!
Forelle- Messages : 143
Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 54
Localisation : France
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Thanks, Forelle.
Et toi, tu as les antennes bien dehors et bien dressées.
Et quelque chose me dit que le terme "oscillation" n'est pas choisi au hasard. Qu'il fait partie du vocabulaire. De la ligne de vie, presque. Non ?
Et toi, tu as les antennes bien dehors et bien dressées.
Et quelque chose me dit que le terme "oscillation" n'est pas choisi au hasard. Qu'il fait partie du vocabulaire. De la ligne de vie, presque. Non ?
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
Re: Zèbre ou âne en pyjama ?
Merci beaucoup Zebra Plumes...
Pleiadian- Messages : 34
Date d'inscription : 01/02/2012
Age : 49
Localisation : Lausanne
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