Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
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Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
ou juste l'envie d'avoir quelque chose en double, de pouvoir en profiter deux fois.
Ca dépend aussi de si tu prends les deux d'un coup, ou que tu le prends deux fois en ayant oublié l'avoir déjà pris. Pour s'assurer de ne pas l'oublier.
Ca dépend aussi de si tu prends les deux d'un coup, ou que tu le prends deux fois en ayant oublié l'avoir déjà pris. Pour s'assurer de ne pas l'oublier.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
PY rate a écrit:ou juste l'envie d'avoir quelque chose en double, de pouvoir en profiter deux fois.
Ca dépend aussi de si tu prends les deux d'un coup, ou que tu le prends deux fois en ayant oublié l'avoir déjà pris. Pour s'assurer de ne pas l'oublier.
(soupir) ce n'est absolument pas ça
Zacha- Messages : 562
Date d'inscription : 06/10/2009
Age : 38
Localisation : Derrière toi
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Oui moi aussi beaucoup pensé au mythe des moitiés de platon (et les androgynes
Allez, en espérant ne pas vous embêter je me permets ...à méditer...(proche de l'épiphanisation du réel chez Joyce, de la sublimation Freudienne ou encore de l'état de grâce évoqué par Lilipop ?
Diotime : Celui qu'on aura mené jusqu'ici sur le chemin de l'amour, après avoir contemplé les belles choses dans une gradation régulière, arrivant au terme suprême, verra soudain une beauté d'une nature merveilleuse, celle-là même, Socrate, qui était le but de ses recherches antérieures, beauté éternelle, qui ne naît ni ne meurt, qui ne souffre aucune augmentation ni diminution, beauté qui n'est point belle d'un point de vue et laide d'un autre, belle en un temps laide en un autre, belle sous un rapport laide sous un autre, belle quelque part laide ailleurs, belle pour les uns laide pour les autres ; beauté qui ne se présentera pas à ses yeux comme un visage, des mains ou une forme corporelle, mais pas non plus comme une démonstration, une connaissance, pas comme quelque chose qui existe en autrui, par exemple dans un animal, la terre, le ciel ou autre chose ; beauté qui au contraire existe en elle-même et par elle-même, simple et éternelle, de laquelle participent toutes les autres belles choses, de telle manière que leur naissance ou leur mort en lui apporte ni augmentation ni amoindrissement, ni altération de quelque ordre que ce soit. Quand on s'est élevé, par un amour bien compris des jeunes gens, des choses sensibles jusqu'à cette beauté et qu'on commence à l'apercevoir, on est bien prêt de toucher au but ; car la vraie voie de l'amour, qu'on s'y engage de soi-même ou qu'on s'y laisse conduire, c'est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant graduellement d'un beau corps à deux, puis de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, des belles actions aux belles connaissances, pour arriver à partir de ces connaissances à cette connaissance qui n'est autre que la connaissance de la beauté absolue et pour connaître enfin le beau tel qu'il est en soi.
Allez, en espérant ne pas vous embêter je me permets ...à méditer...(proche de l'épiphanisation du réel chez Joyce, de la sublimation Freudienne ou encore de l'état de grâce évoqué par Lilipop ?
Diotime : Celui qu'on aura mené jusqu'ici sur le chemin de l'amour, après avoir contemplé les belles choses dans une gradation régulière, arrivant au terme suprême, verra soudain une beauté d'une nature merveilleuse, celle-là même, Socrate, qui était le but de ses recherches antérieures, beauté éternelle, qui ne naît ni ne meurt, qui ne souffre aucune augmentation ni diminution, beauté qui n'est point belle d'un point de vue et laide d'un autre, belle en un temps laide en un autre, belle sous un rapport laide sous un autre, belle quelque part laide ailleurs, belle pour les uns laide pour les autres ; beauté qui ne se présentera pas à ses yeux comme un visage, des mains ou une forme corporelle, mais pas non plus comme une démonstration, une connaissance, pas comme quelque chose qui existe en autrui, par exemple dans un animal, la terre, le ciel ou autre chose ; beauté qui au contraire existe en elle-même et par elle-même, simple et éternelle, de laquelle participent toutes les autres belles choses, de telle manière que leur naissance ou leur mort en lui apporte ni augmentation ni amoindrissement, ni altération de quelque ordre que ce soit. Quand on s'est élevé, par un amour bien compris des jeunes gens, des choses sensibles jusqu'à cette beauté et qu'on commence à l'apercevoir, on est bien prêt de toucher au but ; car la vraie voie de l'amour, qu'on s'y engage de soi-même ou qu'on s'y laisse conduire, c'est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant graduellement d'un beau corps à deux, puis de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, des belles actions aux belles connaissances, pour arriver à partir de ces connaissances à cette connaissance qui n'est autre que la connaissance de la beauté absolue et pour connaître enfin le beau tel qu'il est en soi.
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Avant dernière étape de l'amour : aimer l'autre "pour ce qu'on n'a pas", ce qu'il nous apporte...dernière étape : redevenir un androgyne complet ,entier qui n'a pas "besoin de l'autre" pour aimer, qui n'est pas dans la "complétude" mais bien dans le "totalement "être au monde" et qui peut aimer de cette façon-là, (voir plsuus haut) entre ciel et terre, semi-divine, détaché des choses sensibles (au sens : pas besoin)...(Voir aussi le Bouddhisme d'ailleurs )
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Phedre a écrit: simplement je n'ai pas trouvé ça dans la relation à deux...(depuis JSF, je me souviens que je suis zèbre-fille, et que souvent j'ai eu droit à un complexe d'infériorité face à moi, que j'ai payé chèrement...alors que je n'ai jamais cherché la concurrence (la mauvaise) au sein des rapports à deux...)
C'est possible. Après 40 ans d'errances amoureuses et l'impression d'avoir un trou d'obus à la place du coeur, trou que j'essayais de combler avec les émotions des autres (fichue empathie), j'ai trouvé mon namoureux. Il n'est pas zèbre mais a une très belle intelligence émotionnelle: nous sommes sur la même longueur d'ondes depuis 7 ans. Il ne s'est jamais senti mal parce que mon ordinateur cérébral avait une bande passante plus large que la sienne. En revanche, ça a cancané beaucoup autour de nous: quoi, elle sort avec ce type? Mon beau-père, prof à l'unif s'étonne qu'une femme 'brillante' s'intéresse à son rejeton concon. Qui a dit qu'un homme doit nécessairement être plus fort, plus grand, plus âgé, plus intelligent, plus riche que sa femme? Ce CV-là est extrêmement rare pour une place dans le coeur d'un zèbre
Or cette relation affectivement béton a permis à mon mari d'avoir une meilleure confiance en ses capacités et à moi de réconcilier intellect et affect. Du coup je me sens moins vide et trouve mes propres émotions positives. L'amour est un puissant vaccin contre les angoisses!
Tinkiet Phèdre!
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Mariel je comprends totalement ce que tu dis!!
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Ce grand vide au creux des entrailles, ce besoin physiologique d'être rempli par l'autre... j'ai connu. Avec mon premier mari, nous étions tellement fusionnel que nos amis avaient trouvé un nouveau prénom pour nous, ils nous appelaient marbara (Marc + Barbara)!
Mais la fusion est aussi terriblement destructrice. Nous souffrions chacun des blessures de l'autre. Nous nous sommes noyés dans le désespoir. J'ai fini par le quitter pour me sauver.
Ma psy m'a aidée en me faisant prendre conscience que cet envie enfantine d'être entourée, protégée, je pouvais me l'apporter moi-même. Alors je me dissocie et je joue à la maman aimante, consolante, protectrice pour l'enfant qui est en moi.
Cela paraît un peu schizophrénique comme attitude mais cela marche... parfois!
Pour les questionnements sur les jumeaux, n'y a-t-il aucun zèbre ayant un jumeau ? cela pourrait éclairer le débat!
Mais la fusion est aussi terriblement destructrice. Nous souffrions chacun des blessures de l'autre. Nous nous sommes noyés dans le désespoir. J'ai fini par le quitter pour me sauver.
Ma psy m'a aidée en me faisant prendre conscience que cet envie enfantine d'être entourée, protégée, je pouvais me l'apporter moi-même. Alors je me dissocie et je joue à la maman aimante, consolante, protectrice pour l'enfant qui est en moi.
Cela paraît un peu schizophrénique comme attitude mais cela marche... parfois!
Pour les questionnements sur les jumeaux, n'y a-t-il aucun zèbre ayant un jumeau ? cela pourrait éclairer le débat!
Barbawaw- Messages : 42
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 56
Localisation : Bruxelles
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Hommage à tous les zèbres au terrible manque...
Une phrase belle d'une chanson grecque
"je t'aime (...) et j'aime le monde, parce que tu y vis".
Une phrase belle d'une chanson grecque
"je t'aime (...) et j'aime le monde, parce que tu y vis".
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Ne plus rencontrer de coach, de personne qui font payer leur complexe, ne plus être une projection.
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Oui bien résumé...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
"Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fissent. Il se peut que leurs goûts ne soient pas les mêmes." . G. Shaw
Dernière édition par ahlala le Mar 20 Avr 2010, 03:35, édité 1 fois
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Voui...le "mieux" ou "le plus que" font des dégâts ! On vit dans un système vertical...hiérarchique...un système froid, de concurrence malsaine, de comparaisons douteuses, de rapports de subordination (voir loi du travail )
je vis moi dans mes propres codes horizontaux... j'ai eu cette discussion avec des amis, souvent, "pourquoi plus que" ? Mieux que ?
Une personne qui en sait plus que...dans un domaine, en sait plus que. Me disait-on. Moi j'ai demandé l'intérêt de formuler ainsi Parce que si l'un en sait plus que en maths, l'autre en sait plus que en français...Alors en fin de compte, lequel des 2 sera "plus que" ? Ca n'a pas de sens.....
Pour moi la notion de supériorité n'est qu'un artifice, celui des pauvres d'esprit, pour asseoir leur pouvoir.
Puisque par l'apprentissage on peut développer ce qu'on n'a pas développé encore, alors tout est mouvance, ainsi le "plus que" est perpétuellement en mouvement et pas figé...Il n'existe donc pas...
Je n'ai cessé du lutter pour affirmer le "autre", le "différent", le "a eu la chance d'apprendre ci ou ça"...Pour moi ce sont en ces termes que se posent les questions...le pourquoi, et le comment...
Nous payons si souvent la frustration de ceux qui "ne se sont pas donné les moyens" d'apprendre des choses, le savent et se sentent si petits. Mais ils ont tort puisque potentiellement il peuvent le faire.
Ce que j'ai vu ce sont des personnes qui ont réduit la distance entre l'image qu'ils ont d'eux, l'image qu'ils renvoient, et ce qu'ils sont réellement. C'est ce qu'on fait lorsqu'on a un souci éthique, de justice, de droiture, de vérité. L'être et le paraître ne sont pas à distance. On vit ce qu'on ressent et c'est visible, on dit ce qu'on pense, on pense ce qu'on dit, on sait ce qu'on sait, on ne sait pas ce qu'on ne sait pas, on assume tant nos défauts réels que nos points forts réels, on peut les nommer sans fard, on fait ce qu'on dit et on dit ce qu'on fait. Comme Sherlock Holmes aux yeux des autres on "est à la hauteur de ce qu'on prétend être"......
Quand j'étais petite, c'est parti d'un constat : "je ne suis pas à la hauteur des héros que j'admire", j'ai tenté de me donner les moyens de l'être.
D'autres...ont renoncé. Par flemme, par peur...Pour évoluer encore faut-il regarder en face d'où l'on part. Parfois, c'est trop difficile...à admettre...
Ainsi on se construit avec une belle distance entre ce qu'on est et ce qu'on donne à voir. Combien s'appuient sur des connaissances partielles et s'en contentent...combien ont cet amour réel et sincère de la connaissance et du bien du bon et du beau ? Cet amour de soi, ce respect, cette volonté de pouvoir se regarder dans le miroir ? Combien préfèrent-ils reléguer ce miroir au grenier ? Combien cèdent à la procrastination, à la peur de leur reflet ? Combien ont peur et honte de ce qu'ils imaginent découvrir ?
Ceux-là trichent avec eux-même, et donc trichent avec les autres...Ceux-là "se sentent petits" d'eux-même...Ceux-là frémissent lorsqu'on complimente quelqu'un pour des choses véritables...et font payer aux autres leur colère et leur frustration, leurs mensonges à eux-même...
Il y a 2 sortes d'égocentrisme...celui qui fait du tort aux autres car pour se hisser au niveau supérieur, on écrase des têtes et on dévalorise...Celui-là il est gerbatoire...et on comprend les réactions d'énervement...
Et celui qui ne fait pas de tort, car la personne est capable tant de citer une réussite sans enfoncer les autres ni de dire que "qui n'est pas identique est nul" que d'admettre qu'il est nul en autre chose...
Mais...les idiots sont tant eux-même prisonniers du plus et du moins, qu'ils voient dans le second, le premier, font une identification, et une projection de leur propre fonctionnement qu'ils confondent...interprètent les intentions et les motivations des autres...mal.
Courage, le "autrement" existe !!!!! Et je rerecite une phrase à la fin de Zorba le grec parce qu'elle est très belle et nous ramène à notre sujet de départ
https://www.dailymotion.com/video/x2p1hu_zorba-le-grec_shortfilms
"ils n'osent jamais couper la corde et être libres (...) apprends-moi à danser (...) j'ai jamais aimé un homme autant que toi".
(Ni plus que, ni moins que....ni plus, ni moins............mais AUTANT)
"Apprends-moi" c'est ce que beaucoup ne savent dire............(assumer ses ignorances")
Zèbres et humains à la hauteur de ce que vous prétendez être, je n'ai jamais aimé des humains autant que vous
je vis moi dans mes propres codes horizontaux... j'ai eu cette discussion avec des amis, souvent, "pourquoi plus que" ? Mieux que ?
Une personne qui en sait plus que...dans un domaine, en sait plus que. Me disait-on. Moi j'ai demandé l'intérêt de formuler ainsi Parce que si l'un en sait plus que en maths, l'autre en sait plus que en français...Alors en fin de compte, lequel des 2 sera "plus que" ? Ca n'a pas de sens.....
Pour moi la notion de supériorité n'est qu'un artifice, celui des pauvres d'esprit, pour asseoir leur pouvoir.
Puisque par l'apprentissage on peut développer ce qu'on n'a pas développé encore, alors tout est mouvance, ainsi le "plus que" est perpétuellement en mouvement et pas figé...Il n'existe donc pas...
Je n'ai cessé du lutter pour affirmer le "autre", le "différent", le "a eu la chance d'apprendre ci ou ça"...Pour moi ce sont en ces termes que se posent les questions...le pourquoi, et le comment...
Nous payons si souvent la frustration de ceux qui "ne se sont pas donné les moyens" d'apprendre des choses, le savent et se sentent si petits. Mais ils ont tort puisque potentiellement il peuvent le faire.
Ce que j'ai vu ce sont des personnes qui ont réduit la distance entre l'image qu'ils ont d'eux, l'image qu'ils renvoient, et ce qu'ils sont réellement. C'est ce qu'on fait lorsqu'on a un souci éthique, de justice, de droiture, de vérité. L'être et le paraître ne sont pas à distance. On vit ce qu'on ressent et c'est visible, on dit ce qu'on pense, on pense ce qu'on dit, on sait ce qu'on sait, on ne sait pas ce qu'on ne sait pas, on assume tant nos défauts réels que nos points forts réels, on peut les nommer sans fard, on fait ce qu'on dit et on dit ce qu'on fait. Comme Sherlock Holmes aux yeux des autres on "est à la hauteur de ce qu'on prétend être"......
Quand j'étais petite, c'est parti d'un constat : "je ne suis pas à la hauteur des héros que j'admire", j'ai tenté de me donner les moyens de l'être.
D'autres...ont renoncé. Par flemme, par peur...Pour évoluer encore faut-il regarder en face d'où l'on part. Parfois, c'est trop difficile...à admettre...
Ainsi on se construit avec une belle distance entre ce qu'on est et ce qu'on donne à voir. Combien s'appuient sur des connaissances partielles et s'en contentent...combien ont cet amour réel et sincère de la connaissance et du bien du bon et du beau ? Cet amour de soi, ce respect, cette volonté de pouvoir se regarder dans le miroir ? Combien préfèrent-ils reléguer ce miroir au grenier ? Combien cèdent à la procrastination, à la peur de leur reflet ? Combien ont peur et honte de ce qu'ils imaginent découvrir ?
Ceux-là trichent avec eux-même, et donc trichent avec les autres...Ceux-là "se sentent petits" d'eux-même...Ceux-là frémissent lorsqu'on complimente quelqu'un pour des choses véritables...et font payer aux autres leur colère et leur frustration, leurs mensonges à eux-même...
Il y a 2 sortes d'égocentrisme...celui qui fait du tort aux autres car pour se hisser au niveau supérieur, on écrase des têtes et on dévalorise...Celui-là il est gerbatoire...et on comprend les réactions d'énervement...
Et celui qui ne fait pas de tort, car la personne est capable tant de citer une réussite sans enfoncer les autres ni de dire que "qui n'est pas identique est nul" que d'admettre qu'il est nul en autre chose...
Mais...les idiots sont tant eux-même prisonniers du plus et du moins, qu'ils voient dans le second, le premier, font une identification, et une projection de leur propre fonctionnement qu'ils confondent...interprètent les intentions et les motivations des autres...mal.
Courage, le "autrement" existe !!!!! Et je rerecite une phrase à la fin de Zorba le grec parce qu'elle est très belle et nous ramène à notre sujet de départ
https://www.dailymotion.com/video/x2p1hu_zorba-le-grec_shortfilms
"ils n'osent jamais couper la corde et être libres (...) apprends-moi à danser (...) j'ai jamais aimé un homme autant que toi".
(Ni plus que, ni moins que....ni plus, ni moins............mais AUTANT)
"Apprends-moi" c'est ce que beaucoup ne savent dire............(assumer ses ignorances")
Zèbres et humains à la hauteur de ce que vous prétendez être, je n'ai jamais aimé des humains autant que vous
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Phèdre a écrit:Nous payons si souvent la frustration de ceux qui "ne se sont pas donné les moyens" d'apprendre des choses, le savent et se sentent si petits. Mais ils ont tort puisque potentiellement il peuvent le faire.
(soupir...)
Oh que oui !
gemini- Messages : 273
Date d'inscription : 19/08/2009
Age : 45
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Ce vide, ce manque peut-il être comblé? Doit-on chercher à le combler pour se sentir mieux? Ne peut-il pas être un trou noir absorbant tout ce qu'on veut y faire entrer mais n'apportant que des sentiments de complétude passagère? Comme un verre troué au fond qui peut paraitre rempli si le débit entrant est suffisament supérieur au débit sortant le temps de remplir le verre, mais peut-on le maintenir ainsi longtemps?
Ou bien faut-il construire d'autres choses à cotés? Pour pouvoir le regarder sans souffrir, laisser les bords se rapprocher en construisant quelque chose d'autre à coté? Lui permettre de cicatriser.
Savoir que même s'il est présent et le restera, qu'il fait partie de soi, on peut construire d'autres choses à coté, qu'on peut ne pas s'y laisser aspirer, qu'on peut prendre une échelle pour regarder ce qui se passe à coté, qu'on n'a pas à culpabiliser de sa présence, qu'il n'est pas forcément la faute de quelqu'un d'autre non plus, juste qu'il fait partie de nous, et accepter que la seule chose que l'on peut choisir, c'est la place qu'il occupe en nous. Si on le laisse nous définir, ou si il n'est qu'une partie de ce que nous sommes.
edit : n'est-ce pas en le regardant, et en voyant aussi ce qu'il peut y avoir autour qu'il est finalement le moins nocif?
Ou bien faut-il construire d'autres choses à cotés? Pour pouvoir le regarder sans souffrir, laisser les bords se rapprocher en construisant quelque chose d'autre à coté? Lui permettre de cicatriser.
Savoir que même s'il est présent et le restera, qu'il fait partie de soi, on peut construire d'autres choses à coté, qu'on peut ne pas s'y laisser aspirer, qu'on peut prendre une échelle pour regarder ce qui se passe à coté, qu'on n'a pas à culpabiliser de sa présence, qu'il n'est pas forcément la faute de quelqu'un d'autre non plus, juste qu'il fait partie de nous, et accepter que la seule chose que l'on peut choisir, c'est la place qu'il occupe en nous. Si on le laisse nous définir, ou si il n'est qu'une partie de ce que nous sommes.
edit : n'est-ce pas en le regardant, et en voyant aussi ce qu'il peut y avoir autour qu'il est finalement le moins nocif?
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Pour moi un "trou noir absorbant tout" n'est pas ce vide-là...ce serait autre chose...
Je crois que oui on peut apprendre à vivre avec, et construire des tas de choses...Pourquoi ne pourrait-on pas construire ?
"Lui permettre de cicatriser", c'est intéressant au sens où dans ce cas "il prendrait une autre forme" peut-être qu'il peut prendre la forme justement de "ce qu'on a construit"...(enfin je crois que "à chacun de trouver la forme qui conviendrait )
Quand j'étais petite, j'ai écrit sur "le vide", j'ai écrit qu'il faisait tellement mal ce vide à l'intérieur, qu'on s'y mettrai soi-même pour le combler...aujourd'hui ça me parle...je crois que c'est ce que j'ai fait...Pas au sens narcissique et vaniteux, (qui ne comble pas le vide et qui le cache derrière une façade) mais au sens de "prendre sa propre place, "prendre la place du parent", s'épanouir, déployer ses ailes, se remplir de belles choses, se développer soi, ne pas rester recroquevillé, prendre l'enfant qu'on était par la main, "remplir son sac de voyage" etc...
Ce manque est souvent un manque d'amour...pour les autres et pour soi-même...un vrai amour, qui nous veut du bien...s'en donner à soi-même (bienveillance, compassion, tendresse) permet de faire des réserves et aussi d'en donner à d'autres...il se nourrit de lui-même et permet d'en recevoir aussi...parce qu'on l'a cultivé, qu'on le connaît et qu'on le reconnaît...
Pardon, mais j'ai vu tellement de personnes "ne pas le voir", "ne pas le recevoir" (l'amour) parce qu'ils ne le connaissent pas, parce qu'ils n'ont pas appris, parce qu'ils n'ont pas vraiment essayé, parce qu'ils ne savent pas le re-connaître...il faut le pratiquer pour le connaître bien...
Bref...parfois ce manque, eh bien c'est nous-même qui l'avons...(j'ai envie de rire là, je suis sensible à la pluralité des sens (significations) de beaucoup de termes)
(Un manque-ment à nos devoirs pour nous-même et pour les autres ?) je ne sais pas.
Bon courage, je vous souhaite de trouver "les bons outils" (ceux qui ne font ni de tort à nous, ni aux autres) pour sculpter et modeler des choses, les transformer, pour que ce manque soit une salle que vous aurez remplie de trésors...et pas un prétexte et une justification à toutes les exigences, les réclamations, les cris, les stress, ou les actes odieux de possession de choses que vous n'y avez pas mises et que d'autres ont....
sincèrement
Je crois que oui on peut apprendre à vivre avec, et construire des tas de choses...Pourquoi ne pourrait-on pas construire ?
"Lui permettre de cicatriser", c'est intéressant au sens où dans ce cas "il prendrait une autre forme" peut-être qu'il peut prendre la forme justement de "ce qu'on a construit"...(enfin je crois que "à chacun de trouver la forme qui conviendrait )
Quand j'étais petite, j'ai écrit sur "le vide", j'ai écrit qu'il faisait tellement mal ce vide à l'intérieur, qu'on s'y mettrai soi-même pour le combler...aujourd'hui ça me parle...je crois que c'est ce que j'ai fait...Pas au sens narcissique et vaniteux, (qui ne comble pas le vide et qui le cache derrière une façade) mais au sens de "prendre sa propre place, "prendre la place du parent", s'épanouir, déployer ses ailes, se remplir de belles choses, se développer soi, ne pas rester recroquevillé, prendre l'enfant qu'on était par la main, "remplir son sac de voyage" etc...
Ce manque est souvent un manque d'amour...pour les autres et pour soi-même...un vrai amour, qui nous veut du bien...s'en donner à soi-même (bienveillance, compassion, tendresse) permet de faire des réserves et aussi d'en donner à d'autres...il se nourrit de lui-même et permet d'en recevoir aussi...parce qu'on l'a cultivé, qu'on le connaît et qu'on le reconnaît...
Pardon, mais j'ai vu tellement de personnes "ne pas le voir", "ne pas le recevoir" (l'amour) parce qu'ils ne le connaissent pas, parce qu'ils n'ont pas appris, parce qu'ils n'ont pas vraiment essayé, parce qu'ils ne savent pas le re-connaître...il faut le pratiquer pour le connaître bien...
Bref...parfois ce manque, eh bien c'est nous-même qui l'avons...(j'ai envie de rire là, je suis sensible à la pluralité des sens (significations) de beaucoup de termes)
(Un manque-ment à nos devoirs pour nous-même et pour les autres ?) je ne sais pas.
Bon courage, je vous souhaite de trouver "les bons outils" (ceux qui ne font ni de tort à nous, ni aux autres) pour sculpter et modeler des choses, les transformer, pour que ce manque soit une salle que vous aurez remplie de trésors...et pas un prétexte et une justification à toutes les exigences, les réclamations, les cris, les stress, ou les actes odieux de possession de choses que vous n'y avez pas mises et que d'autres ont....
sincèrement
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
.
Dernière édition par djidje le Mar 09 Aoû 2016, 12:00, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
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Localisation : Lyon
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
J'arrive aussi après la bataille.
Ce manque affectif, je l'ai connu, je le connais, au point de ne pas me sentir comblée alors que je suis mariée à un zèbre fabuleux et qui se sent très désemparé quand je lui parle de ce manque. J'ai recherché plusieurs types d'amitié, beaucoup par Internet. Au début, je cherchais des personnes avec qui discuter des mêmes centres d'intérêt, avec qui je partageais les mêmes idées et convictions. J'ai fait des belles rencontres, et je me suis rendue compte que ma zébritude suscitait chez ces personnes une admiration qu'elles exprimaient et qui me mettait très mal à l'aise, parce que j'avais l'impression de ne pas le mériter et parce qu'il y a en moi une ambiguïté: j'ai envie qu'on me reconnaisse pour ce que je suis mais je n'aime pas qu'on parle de mes qualités. Et puis au fur et à mesure, j'ai fait d'autres rencontres, avec des zèbres avec qui je ne pensais pas avoir grand chose à dire, mais avec qui le courant passe finalement très bien.
En fait, je ne sais pas ce que je recherche chez l'autre. Un jumeau qui me comprendrait? Mon mari n'est pas mon jumeau. Nous sommes très (trop?) fusionnels mais nous avons des passions différentes, nous sommes capables de prendre plaisir à des choses que nous vivons seuls et, pour l'instant du moins, nous ne nous étouffons pas mutuellement. Avec mes amis? Je ne sais pas. J'ai cru trouver une personne à qui je me suis beaucoup ouverte mais ça a mal tourné. Elle était tout ce que je ne suis pas, nous nous entendions très bien, mais c'était une relation unilatérale, j'ai tout donner sans beaucoup recevoir en retour. Je ne sais pas comment définir mes relations avec mes amis. Il y a des gens qui m'aiment et qui pensent à moi, mais j'ai malgré tout souvent une terrible impression de solitude. J'aime et je déteste à la fois qu'on s'intéresse à moi, ça me met mal à l'aise mais en même temps j'en ai un énorme besoin.
Ce manque affectif, je l'ai connu, je le connais, au point de ne pas me sentir comblée alors que je suis mariée à un zèbre fabuleux et qui se sent très désemparé quand je lui parle de ce manque. J'ai recherché plusieurs types d'amitié, beaucoup par Internet. Au début, je cherchais des personnes avec qui discuter des mêmes centres d'intérêt, avec qui je partageais les mêmes idées et convictions. J'ai fait des belles rencontres, et je me suis rendue compte que ma zébritude suscitait chez ces personnes une admiration qu'elles exprimaient et qui me mettait très mal à l'aise, parce que j'avais l'impression de ne pas le mériter et parce qu'il y a en moi une ambiguïté: j'ai envie qu'on me reconnaisse pour ce que je suis mais je n'aime pas qu'on parle de mes qualités. Et puis au fur et à mesure, j'ai fait d'autres rencontres, avec des zèbres avec qui je ne pensais pas avoir grand chose à dire, mais avec qui le courant passe finalement très bien.
En fait, je ne sais pas ce que je recherche chez l'autre. Un jumeau qui me comprendrait? Mon mari n'est pas mon jumeau. Nous sommes très (trop?) fusionnels mais nous avons des passions différentes, nous sommes capables de prendre plaisir à des choses que nous vivons seuls et, pour l'instant du moins, nous ne nous étouffons pas mutuellement. Avec mes amis? Je ne sais pas. J'ai cru trouver une personne à qui je me suis beaucoup ouverte mais ça a mal tourné. Elle était tout ce que je ne suis pas, nous nous entendions très bien, mais c'était une relation unilatérale, j'ai tout donner sans beaucoup recevoir en retour. Je ne sais pas comment définir mes relations avec mes amis. Il y a des gens qui m'aiment et qui pensent à moi, mais j'ai malgré tout souvent une terrible impression de solitude. J'aime et je déteste à la fois qu'on s'intéresse à moi, ça me met mal à l'aise mais en même temps j'en ai un énorme besoin.
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Hé ben...moi j'ai changé ! looooool
J'avoue qu'après ma rencontre avec de belles personnes...eh bien dans la ville où je suis...j'étouffe.
Et le terrible manque...eh bien il est là. lol
Mais "terrible" est une belle émotion que je vis plutôt bien, en souriant.
Ce manque aujourd'hui pour moi, c'est celui de la vérité nue de certaines personnes. Qui était belle.
Parce que je suis fatiguée des "jeux de société" loooool
Enfin bref.
La vérité nue se passe de mots...
J'avoue qu'après ma rencontre avec de belles personnes...eh bien dans la ville où je suis...j'étouffe.
Et le terrible manque...eh bien il est là. lol
Mais "terrible" est une belle émotion que je vis plutôt bien, en souriant.
Ce manque aujourd'hui pour moi, c'est celui de la vérité nue de certaines personnes. Qui était belle.
Parce que je suis fatiguée des "jeux de société" loooool
Enfin bref.
La vérité nue se passe de mots...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
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Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
.
Dernière édition par djidje le Mar 09 Aoû 2016, 12:00, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
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Localisation : Lyon
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
oui
merci de comprendre si bien
je suis contente si ça aide...
merci de comprendre si bien
je suis contente si ça aide...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
[quote="mariel1978"]Je sens un trop plein de besoins émotifs, affectifs, que je n'arrive pas à laisser sortir, verbaliser.
Un manque, une panique, un besoin urgent d'obtenir ce qui me soulagerais... mais je n'arrive pas à dire quoi, pourquoi.
Une vague idée.
Un besoin de me sentir comprise, connectée à quelqu'un qui saurait, ressentirait, fusionnerait.
Un contact qui laisserait tout sortir et se mélanger à l'autre.
Un transfert émotif et affectif. La création d'une énergie intellectuelle qui m'emplirait, me comblerait.
Cette sensation de ne faire qu'un mais de ne plus être seule.
Le désir d'être enrobée de l'autre, l'autre qui protège et ressens cette même sensation de quiétude, d'éternité.
Je me retrouve dans ce que tu dis, je ressens la même chose, une sorte de besoin indéfinissable mais vital, qui nous met dans une posture de grande vulnérabilité
Un manque, une panique, un besoin urgent d'obtenir ce qui me soulagerais... mais je n'arrive pas à dire quoi, pourquoi.
Une vague idée.
Un besoin de me sentir comprise, connectée à quelqu'un qui saurait, ressentirait, fusionnerait.
Un contact qui laisserait tout sortir et se mélanger à l'autre.
Un transfert émotif et affectif. La création d'une énergie intellectuelle qui m'emplirait, me comblerait.
Cette sensation de ne faire qu'un mais de ne plus être seule.
Le désir d'être enrobée de l'autre, l'autre qui protège et ressens cette même sensation de quiétude, d'éternité.
Je me retrouve dans ce que tu dis, je ressens la même chose, une sorte de besoin indéfinissable mais vital, qui nous met dans une posture de grande vulnérabilité
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je crois que ce besoin vital, c'est de s'abandonner un instant ... quand la force que nous avons faiblit.
C'est aussi être auprès de quelqu'un qui, même s'il ne nous comprend pas entièrement, sait tendre les bras quand nous sommes en détresse, comme nous le ferions sans problème pour lui/elle.
Tout cela se passe hors des mots, hors de l'intellect. C'est plus un ressenti, un état hors du temps, un moment durant lequel se suspend l'esprit pour laisser parler le ressenti, pur. Un moment où l'on accueille l'autre comme s'il était part de soi ...
Moi aussi j'ai espéré cela et je fus vulnérable. Le cuir est tanné désormais. Mais je n'oublie pas qu'une flamme brûle encore, éclairant un chemin où j'en croiserai certainement d'autres.
C'est aussi être auprès de quelqu'un qui, même s'il ne nous comprend pas entièrement, sait tendre les bras quand nous sommes en détresse, comme nous le ferions sans problème pour lui/elle.
Tout cela se passe hors des mots, hors de l'intellect. C'est plus un ressenti, un état hors du temps, un moment durant lequel se suspend l'esprit pour laisser parler le ressenti, pur. Un moment où l'on accueille l'autre comme s'il était part de soi ...
Moi aussi j'ai espéré cela et je fus vulnérable. Le cuir est tanné désormais. Mais je n'oublie pas qu'une flamme brûle encore, éclairant un chemin où j'en croiserai certainement d'autres.
Invité- Invité
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Bonjour,
Tout ce que vous dites raisonne en moi aussi...
Petite, j'avais un manque, mais moi je l'appelais aussi "un vide". Comme un creux, un trou au milieu de la poitrine, j'avais mal et quand ca "se reveillait", j'avais la gorge nouée et les larmes aux yeux, je ne savais plus respirer... Je m'en rendais malade!
Puis j'ai eu ma chienne, ca a comblé une bonne partie de mon vide, c'etait la presence qu'il me fallait, de l'amour, des calins, et une communication differente, un regard et c'est magique, toutes les deux on se comprend...!
Mais j'ai toujours un ressenti d'un manque, plus maladif comme avant, mais c'est present...
J'ai appris qu'il y a des chances que je devais avoir un frere jumeau. "Frere"? Je n'en sais rien, c'est l'instinct qui m'a toujours dit ca, peut etre dans l'idee de protection, comme un grand frere qui me prenne dans ses bras mais identique pour qu'il puisse me comprendre. Et dans cette image, je me sens bien, apaisée. Mais peut etre est ce que je me met des idees dans la tete... ?
Ce que je sais c'est que je dépend de quelqu'un, je ne sais rien faire seule.
Et je suis tombée amoureuse... Il avait la joie de vivre, souriait tout le temps! Qu'est ce que ca fesait du bien! Moi qui suis entourée de personnes plutôt pessimistes... C'etait mon ange gardien, c'etait mon amour, mon frere jumeau retrouvé, mon ami... Et quand je parle d'un manque, comme une partie de moi que je cherche... Il etait aussi mon homonyme... Ca veut tout dire, non?
Un amour tellement fusionnel !
J'etais vraiment heureuse! Je fesais des choses pour nous mais aussi pour moi même que jamais je n'aurais faites! Je n'avais jamais ressenti un amour si fort!
Mais je pense que nous sommes seul dans la vie, et si nous voulons nous en sortir, c'est pour nous meme, pas pour un autre... Meme si je n'ai pas encore reussi a franchir cette etape... Pourtant quand il m'a quitté, il m'a detruite... Je m'etais trop accrochée, et quelque part, je lui donnais une place qu'il ne devait pas avoir, il n'etait pas "ma piece manquante" il etait lui meme.
Tout ca pour dire que même si j'ai l'impression que le manque vient d'une autre personne, ce n'est pas par là qu'il faut chercher mais en soi.
Et moi aussi, je suis les idées de Phèdre
Tout ce que vous dites raisonne en moi aussi...
Petite, j'avais un manque, mais moi je l'appelais aussi "un vide". Comme un creux, un trou au milieu de la poitrine, j'avais mal et quand ca "se reveillait", j'avais la gorge nouée et les larmes aux yeux, je ne savais plus respirer... Je m'en rendais malade!
Puis j'ai eu ma chienne, ca a comblé une bonne partie de mon vide, c'etait la presence qu'il me fallait, de l'amour, des calins, et une communication differente, un regard et c'est magique, toutes les deux on se comprend...!
Mais j'ai toujours un ressenti d'un manque, plus maladif comme avant, mais c'est present...
Maly a écrit:
En fait, je ne sais pas ce que je recherche chez l'autre. Un jumeau qui me comprendrait? Mon mari n'est pas mon jumeau. Nous sommes très (trop?) fusionnels mais nous avons des passions différentes,...
J'ai appris qu'il y a des chances que je devais avoir un frere jumeau. "Frere"? Je n'en sais rien, c'est l'instinct qui m'a toujours dit ca, peut etre dans l'idee de protection, comme un grand frere qui me prenne dans ses bras mais identique pour qu'il puisse me comprendre. Et dans cette image, je me sens bien, apaisée. Mais peut etre est ce que je me met des idees dans la tete... ?
Ce que je sais c'est que je dépend de quelqu'un, je ne sais rien faire seule.
Et je suis tombée amoureuse... Il avait la joie de vivre, souriait tout le temps! Qu'est ce que ca fesait du bien! Moi qui suis entourée de personnes plutôt pessimistes... C'etait mon ange gardien, c'etait mon amour, mon frere jumeau retrouvé, mon ami... Et quand je parle d'un manque, comme une partie de moi que je cherche... Il etait aussi mon homonyme... Ca veut tout dire, non?
Un amour tellement fusionnel !
J'etais vraiment heureuse! Je fesais des choses pour nous mais aussi pour moi même que jamais je n'aurais faites! Je n'avais jamais ressenti un amour si fort!
Mais je pense que nous sommes seul dans la vie, et si nous voulons nous en sortir, c'est pour nous meme, pas pour un autre... Meme si je n'ai pas encore reussi a franchir cette etape... Pourtant quand il m'a quitté, il m'a detruite... Je m'etais trop accrochée, et quelque part, je lui donnais une place qu'il ne devait pas avoir, il n'etait pas "ma piece manquante" il etait lui meme.
Tout ca pour dire que même si j'ai l'impression que le manque vient d'une autre personne, ce n'est pas par là qu'il faut chercher mais en soi.
Et moi aussi, je suis les idées de Phèdre
Phedre a écrit:
Quand j'étais petite, j'ai écrit sur "le vide", j'ai écrit qu'il faisait tellement mal ce vide à l'intérieur, qu'on s'y mettrai soi-même pour le combler...aujourd'hui ça me parle...je crois que c'est ce que j'ai fait...Pas au sens narcissique et vaniteux, (qui ne comble pas le vide et qui le cache derrière une façade) mais au sens de "prendre sa propre place, "prendre la place du parent", s'épanouir, déployer ses ailes, se remplir de belles choses, se développer soi, ne pas rester recroquevillé, prendre l'enfant qu'on était par la main, "remplir son sac de voyage" etc...
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
J'entends souvent parler de vide, comme si vous sentiez un besoin d'être rempli en attente de reçevoir quelque chose ...Comment vous pouvez décrire cette sensation ?
Moi j'ai l'impression de ressentir l'inverse et en même temps je me demande si ce n'est pas la même chose car il y a quand même un manque quelque part.
Je ressens comme si j'avais beaucoup d'amour en moi, de tendresse à donner que je ne peux donner qu'à mes enfants car je suis seule.Mais comme si j'avais tant de choses à donner qui restaient là bloquer et qui finissent par faire un trop plein.....
Et je ne suis pas dans l'amour pour donner à n'importe qui par besoin de donner.....je ne suis pas dans ce fonctionnement là.
Est-ce que mon "trop plein" correspond à votre "vide" ???
Clairement le sentiment de solitude "affectif" je le ressent très fortement mais pas le sentiment de solitude "social" dans l'ensemble ça va.
Moi j'ai l'impression de ressentir l'inverse et en même temps je me demande si ce n'est pas la même chose car il y a quand même un manque quelque part.
Je ressens comme si j'avais beaucoup d'amour en moi, de tendresse à donner que je ne peux donner qu'à mes enfants car je suis seule.Mais comme si j'avais tant de choses à donner qui restaient là bloquer et qui finissent par faire un trop plein.....
Et je ne suis pas dans l'amour pour donner à n'importe qui par besoin de donner.....je ne suis pas dans ce fonctionnement là.
Est-ce que mon "trop plein" correspond à votre "vide" ???
Clairement le sentiment de solitude "affectif" je le ressent très fortement mais pas le sentiment de solitude "social" dans l'ensemble ça va.
Naturellementmoi- Messages : 53
Date d'inscription : 26/08/2012
Age : 58
Localisation : Belgique
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je comprends le vide dont vous parlez pour l'avoir ressenti moi-même.
J'ai pourtant une petite famille à qui j'essaye de donner le maximum de moi.
Finalement, j'ai fini pas comprendre quel était ce manque que je ressentais alors que je pense être comblée affectivement.
C'est mon investissement dans une "grande cause" qui m'a apporté ce après quoi je courrais : donner encore plus de sens à ma vie.
Je me suis lancée dans la création au profit de la cause animale et j'espère m'investir encore davantage à partir de septembre.
Il y a plus de bonheur à offrir qu'à recevoir à mon sens...
J'ai pourtant une petite famille à qui j'essaye de donner le maximum de moi.
Finalement, j'ai fini pas comprendre quel était ce manque que je ressentais alors que je pense être comblée affectivement.
C'est mon investissement dans une "grande cause" qui m'a apporté ce après quoi je courrais : donner encore plus de sens à ma vie.
Je me suis lancée dans la création au profit de la cause animale et j'espère m'investir encore davantage à partir de septembre.
Il y a plus de bonheur à offrir qu'à recevoir à mon sens...
Invité- Invité
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Egalement, un grand vide affectif, toujours présent... Je passe beaucoup de temps à m'occuper de mon chat, ça m'aide à le combler, mais c'est très lourd à vivre au quotidien cette sensation, de se sentir en permanence frustré et en manque...
pie3636- Messages : 161
Date d'inscription : 03/07/2012
Age : 28
Localisation : Allier
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
le vide affectif semble être le propre des zèbres et en même temps une de ces rares carences...mais tellement importante. D'où la nécessité des sorties ZC.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
ouaouh!!!
moi aussi je ressens ce terrible manque et depuis quelques temps, je sens même "concrètement" le vide autour de moi
c'est énorme, je viens de lire tout ça, très émue, je suis pas d'accord avec tout, ne me retrouve pas dans tout ce qui est dit, mais dans beaucoup quand même; je crois que ça va m'aider à avancer,car déjà ça me rassure, je suis pas la seule à avoir ces interrogations
merci
moi aussi je ressens ce terrible manque et depuis quelques temps, je sens même "concrètement" le vide autour de moi
c'est énorme, je viens de lire tout ça, très émue, je suis pas d'accord avec tout, ne me retrouve pas dans tout ce qui est dit, mais dans beaucoup quand même; je crois que ça va m'aider à avancer,car déjà ça me rassure, je suis pas la seule à avoir ces interrogations
merci
laeti- Messages : 10
Date d'inscription : 02/09/2012
Localisation : toulouse
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
c'est le grand point de départ d'une nouvelle vie : savoir pourquoi on se sent différent. Personnellement je revis un peu depuis que j'ai été testé, quant à l'avenir on verra...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
oui, je comprends mieux pourquoi je suis différente; et en effet l'avenir, qu'est-ce qu'on en fait, est-ce que ça change vraiment notre rapport aux autres, comment moi je le change:?????????????
laeti- Messages : 10
Date d'inscription : 02/09/2012
Localisation : toulouse
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
on est dans le même bateau, mais à plusieurs c'est mieux!
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je ressens ca aussi, au point de ne pas pouvoir vivre seule quitte a vivre avec quelqu'un qui ne m'apporte qu'une infime fraction de cette completude infini que j'attends comme une assoifée dans le désert. Quand une relation se termine je suis malade d'etre seule pas malade d'un amour qui meure parce qu'en general il est mort depuis tres longtemps...
NoL3764- Messages : 17
Date d'inscription : 05/09/2012
Age : 43
Localisation : Pau
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
c'est un peu différent chez moi, je ne souffre pas d'être seul la plupart du temps (sauf périodes de déprime sporadiques) mais je sais qu'à deux ça peut être vraiment mieux, à condition d'être avec une personne "exceptionnelle" pour nous. c'est là que c'est chaud...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
J'arrive et je m'en retourne au premier message de ce forum, qui, semble-t-il , a tourné court.
J'ai beaucoup aimé ce 1er envoi.
La suite m'a déçu de + en +.
J'aimerais relancer le débat, selon d'autres angles.
Je ne désire pas ici, sans assurance qu'une suite sera donnée, m'étendre sur.
Les dernières lignes de nikoku resituent bel et bien la problématique.
Laquelle, c'est évident, est essentielle.
Et la plus complexe et soumise au hasard qui soit.
Je peux parler d'expérience(s), partager, questionner, mais ne désire pas perdre mon temps en échanges stériles. (un de mes problèmes depuis que je me suis fait rayer).
Si tu /vous désire(s)z relancer, je suis.
Histoire d'essayer de mettre au moins un sourire
sur "ce terrible manque"..............
Amicalement
J'ai beaucoup aimé ce 1er envoi.
La suite m'a déçu de + en +.
J'aimerais relancer le débat, selon d'autres angles.
Je ne désire pas ici, sans assurance qu'une suite sera donnée, m'étendre sur.
Les dernières lignes de nikoku resituent bel et bien la problématique.
Laquelle, c'est évident, est essentielle.
Et la plus complexe et soumise au hasard qui soit.
Je peux parler d'expérience(s), partager, questionner, mais ne désire pas perdre mon temps en échanges stériles. (un de mes problèmes depuis que je me suis fait rayer).
Si tu /vous désire(s)z relancer, je suis.
Histoire d'essayer de mettre au moins un sourire
sur "ce terrible manque"..............
Amicalement
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
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Localisation : Sud
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Bonjour,
C'est clair que le côté rencontres est difficile, je peux connaitre du monde, mais connaitre quelqu'un qui me donne envie d'en savoir plus, ne pas avoir cette impression d'avoir une "coquille vide" face à moi dont j'aurais fait le tour en 5 minutes de "dialogue" et encore faut t'il que ce soit réciproque...
Quand aux sorties, je suis incapable d'aller vers quelqu'un grâce à son "physique", le physique ne me renseigne en rien sur ce qu'il y a "dedans", hors c'est ce qui m'intéresse, j'aime les personnes avec des passions communes, des passions différentes, avec des points de vue différents, des points de vue en commun aussi, des choses à partager... Bref quelqu'un avec qui les conversations durent longtemps, où chacun est très ouvert et où ça ne s'enflamme pas...
En général, lors des sorties, faut le dire, je me fais chier comme un rat mort, j'étudie la foule, j'attends que ça se passe et je ramène mes amis/amie dans un état où ils ne sont plus capables de conduire...
Quand au besoin de tendresse, tout ce que j'ai à donner, tout ces moments où je ne voudrais pas être seul, je passe les détails, je me rabat sur du bricolage et toute sorte de choses intéressantes qui me bouffent du temps pour ne pas tourner en rond... et je mets de l'amour dans ce que je fais, d'où cette difficulté (impossibilité) à me séparer d'un objet que j'ai fabriqué...
Et ce terrible manque, je suis quelqu'un de très positif, je me dis toujours que, ce n'est pas impossible de le combler réciproquement...
C'est clair que le côté rencontres est difficile, je peux connaitre du monde, mais connaitre quelqu'un qui me donne envie d'en savoir plus, ne pas avoir cette impression d'avoir une "coquille vide" face à moi dont j'aurais fait le tour en 5 minutes de "dialogue" et encore faut t'il que ce soit réciproque...
Quand aux sorties, je suis incapable d'aller vers quelqu'un grâce à son "physique", le physique ne me renseigne en rien sur ce qu'il y a "dedans", hors c'est ce qui m'intéresse, j'aime les personnes avec des passions communes, des passions différentes, avec des points de vue différents, des points de vue en commun aussi, des choses à partager... Bref quelqu'un avec qui les conversations durent longtemps, où chacun est très ouvert et où ça ne s'enflamme pas...
En général, lors des sorties, faut le dire, je me fais chier comme un rat mort, j'étudie la foule, j'attends que ça se passe et je ramène mes amis/amie dans un état où ils ne sont plus capables de conduire...
Quand au besoin de tendresse, tout ce que j'ai à donner, tout ces moments où je ne voudrais pas être seul, je passe les détails, je me rabat sur du bricolage et toute sorte de choses intéressantes qui me bouffent du temps pour ne pas tourner en rond... et je mets de l'amour dans ce que je fais, d'où cette difficulté (impossibilité) à me séparer d'un objet que j'ai fabriqué...
Et ce terrible manque, je suis quelqu'un de très positif, je me dis toujours que, ce n'est pas impossible de le combler réciproquement...
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Quand à exprimer clairement ce manque, en faire de belles phrases, j'en suis très peu capable... Désolé
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Oui, TBien, ce que tu dis.
c'est curieux. Malgré l"apparente différence d'âge...
Tout est là. Le "je me fais chier comme un rat mort" est terriblement exact.
Bon, j'ai pu aller vers des personnes grâce à leur physique, et puis j'ai essayé de les aimer (je les aime, à la base), mais ça tourne court, dans ce cas précis. Je suis trop exigent, disais-je. Je suis Z, dis-je aujourd'hui. Un peu tard.
Ta conclusion, je te la laisse, j'espère pour toi que c'est possible.
Amicalement, nouveau Z.
c'est curieux. Malgré l"apparente différence d'âge...
Tout est là. Le "je me fais chier comme un rat mort" est terriblement exact.
Bon, j'ai pu aller vers des personnes grâce à leur physique, et puis j'ai essayé de les aimer (je les aime, à la base), mais ça tourne court, dans ce cas précis. Je suis trop exigent, disais-je. Je suis Z, dis-je aujourd'hui. Un peu tard.
Ta conclusion, je te la laisse, j'espère pour toi que c'est possible.
Amicalement, nouveau Z.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je n'ai jamais eu de "barrière d'âge", enfant j'ai toujours plus été vers les adultes, quelques amis de mon âge quand même, mais ce qui m'attire vers les gens, c'est quand on peut s'apprendre plein de choses l'un l'autre, ce qui fait durer la relation, c'est lorsque l'on avance au même rythme...
Et pour moi commencer une relation (vu que je sais combien de plumes je peux y laisser, je parle de sentiments, d'incompréhension, de diverses choses dans ce genre...) je ne me lance que si du départ je me dis "c'est 100% possible, ça peut durer" ensuite, c'est se dire combien de temps cela peut durer, au minimum quelques années, et si l'on se sépare, j'aime que ce soit en douceur, garder le contact, rien n’empêche une forte amitié à partir du moment où chacun est conscient qu'entrer en guerre n'avance à rien...
Quand au rat mort, peut il vraiment se faire chier puisqu'il est mort ?
Et pour moi commencer une relation (vu que je sais combien de plumes je peux y laisser, je parle de sentiments, d'incompréhension, de diverses choses dans ce genre...) je ne me lance que si du départ je me dis "c'est 100% possible, ça peut durer" ensuite, c'est se dire combien de temps cela peut durer, au minimum quelques années, et si l'on se sépare, j'aime que ce soit en douceur, garder le contact, rien n’empêche une forte amitié à partir du moment où chacun est conscient qu'entrer en guerre n'avance à rien...
Quand au rat mort, peut il vraiment se faire chier puisqu'il est mort ?
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
pareil pour ma propension enfant à aller vers les discussions d'adulte que je gobais littéralement!
nikoku74- Messages : 1431
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Age : 49
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Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Entomo-lolo a écrit:Bonjour,
C'est clair que le côté rencontres est difficile, je peux connaitre du monde, mais connaitre quelqu'un qui me donne envie d'en savoir plus, ne pas avoir cette impression d'avoir une "coquille vide" face à moi dont j'aurais fait le tour en 5 minutes de "dialogue" et encore faut t'il que ce soit réciproque...
Quand aux sorties, je suis incapable d'aller vers quelqu'un grâce à son "physique", le physique ne me renseigne en rien sur ce qu'il y a "dedans", hors c'est ce qui m'intéresse, j'aime les personnes avec des passions communes, des passions différentes, avec des points de vue différents, des points de vue en commun aussi, des choses à partager... Bref quelqu'un avec qui les conversations durent longtemps, où chacun est très ouvert et où ça ne s'enflamme pas...
En général, lors des sorties, faut le dire, je me fais chier comme un rat mort, j'étudie la foule, j'attends que ça se passe et je ramène mes amis/amie dans un état où ils ne sont plus capables de conduire...
Quand au besoin de tendresse, tout ce que j'ai à donner, tout ces moments où je ne voudrais pas être seul, je passe les détails, je me rabat sur du bricolage et toute sorte de choses intéressantes qui me bouffent du temps pour ne pas tourner en rond... et je mets de l'amour dans ce que je fais, d'où cette difficulté (impossibilité) à me séparer d'un objet que j'ai fabriqué...
Et ce terrible manque, je suis quelqu'un de très positif, je me dis toujours que, ce n'est pas impossible de le combler réciproquement...
Je n'aurais pas mieux expliqué ce que je ressens!
Invité- Invité
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
J'ai aussi besoin que la personne en face de moi me reste en partie un mystère. Je peux écouter n'importe quoi, même des sujets qui a priori ne m'intéressent pas, si je sens en face de moi une passion qui éclaire le visage, fait trembler la voix, et des pensées (ou intuitions) profondes.
Mon principal manque est de n'arriver que très rarement à vivre complètement un moment, à être intensément heureux ou malheureux.
L'intensité me vient parfois quand une personne m'attire ou que je ressens un amour intense. C'est un malaise, une douleur, une sensation de perte de liberté, de perte de sérénité. Je sens mes émotions submerger mon intellect. Je ne sais plus comment analyser les choses, tout prend un sens et en même temps le sens contraire. Je panique, je me sens mal. Mais je me sens vivre aussi et c'est délicieux.
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je suis comme toi Doinel, c'est quelques fois perturbant...
Invité- Invité
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Ces moments particuliers lient les émotions à l'intellect et quel bonheur! Mais sont rares...d'où ce "manque" au quotidien, besoin que les choses soient vécues plus intensément!
Invité- Invité
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Lorsque j'étais enfant, j'étais seul au milieu d'adultes.
Je les écoutais donc.
Conséquence double :
-comme vous j'apprenais.
-j'apprenais aussi qu'ils étaient tous de foutus tricheurs !
Alors d'accord avec doinel qui résume... enfin j'aurais tout pu dire (en moins bien!) comme lui.
Là où je bossais, c'était avec les hommes et femmes d'entretien que j'étais le plus à l'aise. Et eux m'aimaient bien, j'étais "l'intello" (je les cite!!) qui les aimait. Ils m'en étaient reconnaissants. (Ce n'est pas ce que je recherchais, mais je dois avouer que certaines de mes émotions d'alors provenaient de ce petit grain de simplicité, de gentillesse, d'empathie, les sentiments sont complexes, et je ne suis pas un ange!!!) Faut dire que dans les milieux pas cultivés se trimballent des tonnes de complexes, c'est dingue.
Mais "mes semblables", putaing-con, hé bien c'était pour la plupart ces foutus tricheurs cités plus haut, tout occupés à se construire leur foutue petite image d'eux-mêmes, sans distance, sans humour, sans...
Ma "pauvre" femme de ménage, qui galérait dans la vie, était un vraie personne : je lui bouffais son temps de travail en la laissant parler... J'aimais l'écouter.
Non, mais aussi : j'étais comme doinel, jusqu'au jour (il y a 2 ans) où les digues ont cédé, et que je me suis retrouvé totalement "in love" avec une femme. Bonheur.
Les mois ont passé, ce putain d'esprit critique est ressorti de sous la couette, , pour des raisons ... on va dire... culturelles...(des raisons très réelles, réalistes, compréhensibles, logiques... C'est qu'on a, et Z d'autant +, plusieurs Mois en Nous...) et mon bel amour est parti en vrille..., et.....
ET JE NE M'EN REMETS PAS !!!
L'impression d'être en train de descendre, d'apercevoir la mort, au bout, là-bas, et rien d'autre.
Simplement, je sais que ça existe, je me dis parfois que je ne mourrai pas idiot...
Et ça me fait une très très belle jambe.
Le peu d'équilibre que j'avais réussi à trouver a disparu.
Qu'en penser ?
J'avais vaincu l'alcool : il est revenu.
J'en suis aujourd'hui à le combattre à nouveau.
Putain de vie.
Je les écoutais donc.
Conséquence double :
-comme vous j'apprenais.
-j'apprenais aussi qu'ils étaient tous de foutus tricheurs !
Alors d'accord avec doinel qui résume... enfin j'aurais tout pu dire (en moins bien!) comme lui.
Là où je bossais, c'était avec les hommes et femmes d'entretien que j'étais le plus à l'aise. Et eux m'aimaient bien, j'étais "l'intello" (je les cite!!) qui les aimait. Ils m'en étaient reconnaissants. (Ce n'est pas ce que je recherchais, mais je dois avouer que certaines de mes émotions d'alors provenaient de ce petit grain de simplicité, de gentillesse, d'empathie, les sentiments sont complexes, et je ne suis pas un ange!!!) Faut dire que dans les milieux pas cultivés se trimballent des tonnes de complexes, c'est dingue.
Mais "mes semblables", putaing-con, hé bien c'était pour la plupart ces foutus tricheurs cités plus haut, tout occupés à se construire leur foutue petite image d'eux-mêmes, sans distance, sans humour, sans...
Ma "pauvre" femme de ménage, qui galérait dans la vie, était un vraie personne : je lui bouffais son temps de travail en la laissant parler... J'aimais l'écouter.
Non, mais aussi : j'étais comme doinel, jusqu'au jour (il y a 2 ans) où les digues ont cédé, et que je me suis retrouvé totalement "in love" avec une femme. Bonheur.
Les mois ont passé, ce putain d'esprit critique est ressorti de sous la couette, , pour des raisons ... on va dire... culturelles...(des raisons très réelles, réalistes, compréhensibles, logiques... C'est qu'on a, et Z d'autant +, plusieurs Mois en Nous...) et mon bel amour est parti en vrille..., et.....
ET JE NE M'EN REMETS PAS !!!
L'impression d'être en train de descendre, d'apercevoir la mort, au bout, là-bas, et rien d'autre.
Simplement, je sais que ça existe, je me dis parfois que je ne mourrai pas idiot...
Et ça me fait une très très belle jambe.
Le peu d'équilibre que j'avais réussi à trouver a disparu.
Qu'en penser ?
J'avais vaincu l'alcool : il est revenu.
J'en suis aujourd'hui à le combattre à nouveau.
Putain de vie.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
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Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Là où je bossais, c'était avec les hommes et femmes d'entretien que j'étais le plus à l'aise. Et eux m'aimaient bien, j'étais "l'intello" (je les cite!!) qui les aimait. Ils m'en étaient reconnaissants. (Ce n'est pas ce que je recherchais, mais je dois avouer que certaines de mes émotions d'alors provenaient de ce petit grain de simplicité, de gentillesse, d'empathie, les sentiments sont complexes, et je ne suis pas un ange!!!) Faut dire que dans les milieux pas cultivés se trimballent des tonnes de complexes, c'est dingue.
Je me retrouve complètement là dedans. Il y a cette absence de masques (ou du moins des masques moins sophistiqués), mais aussi je pense le sentiment que de part mon histoire c'est de là que je viens.
Les mois ont passé, ce putain d'esprit critique est ressorti de sous la couette, Smile Twisted Evil , pour des raisons ... on va dire... culturelles...(des raisons très réelles, réalistes, compréhensibles, logiques... C'est qu'on a, et Z d'autant +, plusieurs Mois en Nous...) et mon bel amour est parti en vrille..., et.....
ET JE NE M'EN REMETS PAS !!!
C'est dur de monter si haut pour ensuite redescendre sur terre. Si je me refuse à lire ces foutus livres de développement personnel, j'applique très certainement des conseils qui s'y donnent.
En l’occurrence, je me dis que j'ai eu bien de la chance de connaitre des moments si forts, des sentiments qui tordent le cœur, que beaucoup n'auront jamais cette chance et que personne ne pourra me voler cela.
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
J'ai lu.
Merci, sympa.
Je crois que ns sommes sur la même longueur d'ondes.
Mais j'ai quelques petites choses à faire.
A bientôt !
Merci, sympa.
Je crois que ns sommes sur la même longueur d'ondes.
Mais j'ai quelques petites choses à faire.
A bientôt !
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
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Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Je comprends le point de vue sur les tricheurs...
Malheureusement aujourd'hui, même parmi les femmes de ménage la simplicité disparait, enfin c'est lié au management demandant de la performance, ça donne une équipe de jalouses qui se tirent dans les pattes en permanence et franchement c'est pas beau à voir...
Idem l'ambiance Shampoo où elles se regardent toutes de travers pour celle qui vendra le plus de produits au client...
Je n'ai rien contre les gens "simple" mais si je ne peux parler de rien, je m'ennuie vite malheureusement...
Là je ne dévie pas du sujet, là je sombre littéralement dans les abysses du hors sujet...
Malheureusement aujourd'hui, même parmi les femmes de ménage la simplicité disparait, enfin c'est lié au management demandant de la performance, ça donne une équipe de jalouses qui se tirent dans les pattes en permanence et franchement c'est pas beau à voir...
Idem l'ambiance Shampoo où elles se regardent toutes de travers pour celle qui vendra le plus de produits au client...
Je n'ai rien contre les gens "simple" mais si je ne peux parler de rien, je m'ennuie vite malheureusement...
Là je ne dévie pas du sujet, là je sombre littéralement dans les abysses du hors sujet...
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Bonjour
Je suis nouvelle ici (débarquée à l'instant...et vraiment bouleversée) et je lis ce post...ce manque...oui...il me parle...Et, je viens de m'apercevoir qu'il parlait aussi BEAUCOUP aux manipulateurs en tous genres...
J'ai découvert il y a peu que j'étais "neuro-droitière" (le concept est controversé, alors je ne sais comment appeler "ça" autrement...En tout cas j'ai la sensation que tout se met enfin en place...), et, dans la "logique" des choses, j'ai réalisé que je n'avais aimé que des manipulateurs et pervers narcissiques... C'est très violent. Accablant. Sans appel. "Nous" semblons être leurs victimes idéales (et Dieu -ou n'importe qui d'autre- sait si "L'Idéal" nous parle...)
Et LE VIDE (pas le même, mais le vide quand-même), semble être notre principal point commun avec les manipulateurs... Je n'arrive pas à envisager que la "surdouance" (je n'aime pas ce terme) s'applique à moi. Mais c'est la première fois de ma vie (32 ans) qu'un "mot" met le doigt sur toutes mes interrogations, difficultés : sur ce DECALAGE. Tout ce que je couche par écrit depuis des années est repris dans ce forum. Peut-être faut-il que ça se décante un peu (j'ai pris conscience de "tout ça" il y a un mois).
Un soulagement bouleversant qui semble être inévitable quand on se découvre "Zèbre". (en tout cas, je comprends enfin pourquoi j'aime autant les anagrammes... )
à bientôt
Je suis nouvelle ici (débarquée à l'instant...et vraiment bouleversée) et je lis ce post...ce manque...oui...il me parle...Et, je viens de m'apercevoir qu'il parlait aussi BEAUCOUP aux manipulateurs en tous genres...
J'ai découvert il y a peu que j'étais "neuro-droitière" (le concept est controversé, alors je ne sais comment appeler "ça" autrement...En tout cas j'ai la sensation que tout se met enfin en place...), et, dans la "logique" des choses, j'ai réalisé que je n'avais aimé que des manipulateurs et pervers narcissiques... C'est très violent. Accablant. Sans appel. "Nous" semblons être leurs victimes idéales (et Dieu -ou n'importe qui d'autre- sait si "L'Idéal" nous parle...)
Et LE VIDE (pas le même, mais le vide quand-même), semble être notre principal point commun avec les manipulateurs... Je n'arrive pas à envisager que la "surdouance" (je n'aime pas ce terme) s'applique à moi. Mais c'est la première fois de ma vie (32 ans) qu'un "mot" met le doigt sur toutes mes interrogations, difficultés : sur ce DECALAGE. Tout ce que je couche par écrit depuis des années est repris dans ce forum. Peut-être faut-il que ça se décante un peu (j'ai pris conscience de "tout ça" il y a un mois).
Un soulagement bouleversant qui semble être inévitable quand on se découvre "Zèbre". (en tout cas, je comprends enfin pourquoi j'aime autant les anagrammes... )
à bientôt
bluethistle- Messages : 2
Date d'inscription : 04/10/2012
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Bonjour,
Bienvenue à toi !!
Je ne suis ici que depuis quelques jours !
Mais les manipulateurs, qui ressentaient eux aussi un vide, était il eux aussi en décalage, se sentaient il eux aussi à côté de la plaque, ou changeait il leur manière de voir les choses dans le but de manipuler ?
Personnellement, jusque là je n'ai jamais été manipulé (où je ne m'en suis pas rendu compte), je deviens aussi peut être un peu trop méfiant, pire que la truffe de Scrat quand il découvre un nouveau gland dans l'âge de glace...
En cours, j'étais plutôt seul dans mon coin à partir du collège (avant j'étais dans une toute petite structure et ça se passait beaucoup mieux), c'est là que j'ai appris malheureusement à devoir faire deux catégories, ceux avec qui j'étais tout les jours (souvent un peu à l'ouest aussi) et ceux qui venaient me voir pour leur console, leur pc, leur trucs à réparer, la solution du devoir devoir maison... ces gens qui en quelques secondes me considéraient comme un ami de longue date alors que depuis le début de l'année, à part se dire bonjour, il ne se passait pas grand chose entre nous...
Je dévie encore du sujet, ça part vers l'amitié...
Bienvenue à toi !!
Je ne suis ici que depuis quelques jours !
Mais les manipulateurs, qui ressentaient eux aussi un vide, était il eux aussi en décalage, se sentaient il eux aussi à côté de la plaque, ou changeait il leur manière de voir les choses dans le but de manipuler ?
Personnellement, jusque là je n'ai jamais été manipulé (où je ne m'en suis pas rendu compte), je deviens aussi peut être un peu trop méfiant, pire que la truffe de Scrat quand il découvre un nouveau gland dans l'âge de glace...
En cours, j'étais plutôt seul dans mon coin à partir du collège (avant j'étais dans une toute petite structure et ça se passait beaucoup mieux), c'est là que j'ai appris malheureusement à devoir faire deux catégories, ceux avec qui j'étais tout les jours (souvent un peu à l'ouest aussi) et ceux qui venaient me voir pour leur console, leur pc, leur trucs à réparer, la solution du devoir devoir maison... ces gens qui en quelques secondes me considéraient comme un ami de longue date alors que depuis le début de l'année, à part se dire bonjour, il ne se passait pas grand chose entre nous...
Je dévie encore du sujet, ça part vers l'amitié...
Re: Ce terrible manque... dites-moi si vous le ressentez aussi
Entomo : tu ne ne comprends pas mon point de vue sur les tricheurs..
Hé bien faudrait qu'on se rencontre pour que je te l'expliquasse en détail, ou bien je te dédicatasse un livre (pas encore écrit!!!)
C'est simple, vu de MA fenêtre : les adultes MENTAIENT. C'était évident, pour moi qui les OBSERVAIS. Ils JOUAIENT UN JEU.
Ce qui explique pourquoi le lecture (sans aucun recul) de l'oeuvre de Freud, entre 16 et 17 ans, m'apparut comme une révélation : bon sang mais c'est bien sûr ! y'avait quelque chose de caché !!!!!!(Plein de choses, en fait !)
Blue, je te souhaite d'autant plus chaleureusement la bienvenue que
ce que tu écris, c'est exactement , mais en mieux, ce que j'eusse (.) pu écrire, je suis aussi assez "jeune" sur le forum.
Pour te redonner le moral, moi c'est la première fois de ma vie (60 ans) qu'un "mot" (et que je connaissais : mon défunt papa m'avait "testé" vers mes 8 ans... J'ai fait d'autres tests vers mes 19 ans) met le doigt sur........
Tu écris en gras VIDE et DECALAGE.
Bon, je fais partie du grand corps des retraités.
Et je viens de comprendre
(je fais aussi partie du grand corps de ceux qui sont passés sur le divan d'un psy)
que .
Il me semble que ta venue redonne du sens et du souffle à ce sujet
qui m'a interpellé,
amis dont le thème premier (comme tu constateras souvent ici) a été dévoyé.
Oh pas par vilénie, non ! Mais par ce qu'il m'apparaît comme
une fâcheuse tendance à "changer de sujet".....
Alors, moi qui ai beaucoup vécu "psy", je me dis parfois : c'est une volonté inconsciente des participants que de détourner la conversation...
...mais je peux avoir toufaux, ou me montre trèvilain....????
Bon, je ne sais si mes mots donneront lieu à une suite, mais :
tu es, blueth, une des trèrares sur ce forum à adhérer (c à d : coller) très exactement à mes impressions (du verbe imprimer) premières, à mes découvertes révolutionnantes (néologisme, of course; mais j'ai le sentiment qu'ici les Z ne se rendent pas compte qu'ils ont une putain de chance d'échanger entre Z. P't'êt' paske j'suis vieux, j'le sens ? Si, quelques-uns; s'ils me lisent, ils se reconnaitront, je dis assez vite mes synapses!)
...et à exprimer (même en sous-entendu, de manière subliminale) ton très violent enthousiasme de pouvoir/savoir enfin ....?????
Je te remercie à l'avance de me tenir au courant de tes aventures in this site.
J'ai eu le bonheur d'écrire sur le forum "addictions" et d'être chouettement reçu par des gens super-sympas.
Puis de croiser les lignes de gens ouverts ou très cool.
Mais il te faudra échapper à des déceptions, chère blueth.....
Bon, je redis ma proximité.
Maintenant, il est inutile que je relise les Droits de L'Homme, concernant la Liberté....
Très cordialement, p'tite soeur.
Faman B.
Hé bien faudrait qu'on se rencontre pour que je te l'expliquasse en détail, ou bien je te dédicatasse un livre (pas encore écrit!!!)
C'est simple, vu de MA fenêtre : les adultes MENTAIENT. C'était évident, pour moi qui les OBSERVAIS. Ils JOUAIENT UN JEU.
Ce qui explique pourquoi le lecture (sans aucun recul) de l'oeuvre de Freud, entre 16 et 17 ans, m'apparut comme une révélation : bon sang mais c'est bien sûr ! y'avait quelque chose de caché !!!!!!(Plein de choses, en fait !)
Blue, je te souhaite d'autant plus chaleureusement la bienvenue que
ce que tu écris, c'est exactement , mais en mieux, ce que j'eusse (.) pu écrire, je suis aussi assez "jeune" sur le forum.
Pour te redonner le moral, moi c'est la première fois de ma vie (60 ans) qu'un "mot" (et que je connaissais : mon défunt papa m'avait "testé" vers mes 8 ans... J'ai fait d'autres tests vers mes 19 ans) met le doigt sur........
Tu écris en gras VIDE et DECALAGE.
Bon, je fais partie du grand corps des retraités.
Et je viens de comprendre
(je fais aussi partie du grand corps de ceux qui sont passés sur le divan d'un psy)
que .
Il me semble que ta venue redonne du sens et du souffle à ce sujet
qui m'a interpellé,
amis dont le thème premier (comme tu constateras souvent ici) a été dévoyé.
Oh pas par vilénie, non ! Mais par ce qu'il m'apparaît comme
une fâcheuse tendance à "changer de sujet".....
Alors, moi qui ai beaucoup vécu "psy", je me dis parfois : c'est une volonté inconsciente des participants que de détourner la conversation...
...mais je peux avoir toufaux, ou me montre trèvilain....????
Bon, je ne sais si mes mots donneront lieu à une suite, mais :
tu es, blueth, une des trèrares sur ce forum à adhérer (c à d : coller) très exactement à mes impressions (du verbe imprimer) premières, à mes découvertes révolutionnantes (néologisme, of course; mais j'ai le sentiment qu'ici les Z ne se rendent pas compte qu'ils ont une putain de chance d'échanger entre Z. P't'êt' paske j'suis vieux, j'le sens ? Si, quelques-uns; s'ils me lisent, ils se reconnaitront, je dis assez vite mes synapses!)
...et à exprimer (même en sous-entendu, de manière subliminale) ton très violent enthousiasme de pouvoir/savoir enfin ....?????
Je te remercie à l'avance de me tenir au courant de tes aventures in this site.
J'ai eu le bonheur d'écrire sur le forum "addictions" et d'être chouettement reçu par des gens super-sympas.
Puis de croiser les lignes de gens ouverts ou très cool.
Mais il te faudra échapper à des déceptions, chère blueth.....
Bon, je redis ma proximité.
Maintenant, il est inutile que je relise les Droits de L'Homme, concernant la Liberté....
Très cordialement, p'tite soeur.
Faman B.
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