Des musiques qui parlent de Z.
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Re: Des musiques qui parlent de Z.
Et une petite contribution en plus !
Anamorphoz- Messages : 21
Date d'inscription : 05/08/2013
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Ici JJG semble s'adresser à une amie zèbre, connue à l'adolescence puis "naturellement" perdue de vue - la complication HP est si rebutante, même pour ceux qui "savent" :
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Chanson écrite par Gainsbourg pour (du moins à propos de) Dutronc (pas trop de doute sur les deux), selon moi très parlante. Une des chansons qui me parlent le plus :
Ah! Tout autre genre, mais celle-ci est encore plus éloquente (encore une fois, selon moi) :
They say I got brains
But they ain't doing me no good
I wish they could
(paroles en description)
Ah! Tout autre genre, mais celle-ci est encore plus éloquente (encore une fois, selon moi) :
They say I got brains
But they ain't doing me no good
I wish they could
(paroles en description)
laquoiboniste- Messages : 44
Date d'inscription : 16/12/2014
Age : 39
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Je te rejoins, laquoiboniste, pour croire que Brian Wilson est un zèbre (en fait, il est tellement plus que cela : un pur génie ). Et ce morceau emblématique en témoigne plutôt bien, effectivement !
Mais à mon sens, c'est plus que jamais à propos du plus tardif et (injustement) méconnu "Surf's up" qu'il faudrait parler de chanson "zébrée", digne pendant musical de notre chère pensée arborescente. Une pop arborescente, oui : sophistiquée, complexe, luxuriante, toute en ruptures, en ramifications surprenantes et autres digressions cohérentes... Une somptueuse cathédrale mélodique, à l'équilibre ténu, savamment précaire, en constant péril, à l'instar de notre propre équilibre psychologique, toujours menacée par une anxiété en expansion et l'inévitable auto-sabotage (ce morceau semble être lui-même aux prises avec un sabotage immanent, c'est troublant).
Mais à mon sens, c'est plus que jamais à propos du plus tardif et (injustement) méconnu "Surf's up" qu'il faudrait parler de chanson "zébrée", digne pendant musical de notre chère pensée arborescente. Une pop arborescente, oui : sophistiquée, complexe, luxuriante, toute en ruptures, en ramifications surprenantes et autres digressions cohérentes... Une somptueuse cathédrale mélodique, à l'équilibre ténu, savamment précaire, en constant péril, à l'instar de notre propre équilibre psychologique, toujours menacée par une anxiété en expansion et l'inévitable auto-sabotage (ce morceau semble être lui-même aux prises avec un sabotage immanent, c'est troublant).
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Entièrement d'accord avec toi, Kadjagoogoo. Brian Wilson est un de mes héros, et "Surf's Up", loin d'être méconnu à mon sens, est, par son architecture, l'un des témoignages ("Good Vibrations" en est un autre) les plus évidents de son "instabilité" zébresque, à l'image du reste de l'album "Smile", notoirement inachevé, dont les "sessions" parues il y a quelques années fileraient le vertige à n'importe quel mélomane averti, tant il est hors du temps, ou du moins à l'avant-garde de son époque, et le serait encore à la notre. Quelque chose d'inexplicable, d'hors-norme, au bord de la rupture et pourtant d'une perfection harmonique et d'un équilibre absolus se dégage de la plupart des chansons de l'album. Brian Wilson était, à ce moment-là, au faîte de sa créativité, mais les carcans esthétiques de l'époque ainsi que les réticences farouches de son entourage ont eu raison du projet. On dit aussi que Wilson se serait un peu "perdu en route", tant sa créativité l'emmenait loin (les drogues n'ont pas aidé, de ce point de vue) et qu'il aurait lui-même été dépassé par son oeuvre, son perfectionnisme et sa quête d'absolu...Trait de "caractère" zébresque s'il en est!
P.S. : Désolé pour le pavé (et j'en rajoute!), mais Brian Wilson est une de mes obsessions personnelles, d'ailleurs j'attends avec impatience le film "Love and Mercy", qui doit sortir sous peu.
P.S. : Désolé pour le pavé (et j'en rajoute!), mais Brian Wilson est une de mes obsessions personnelles, d'ailleurs j'attends avec impatience le film "Love and Mercy", qui doit sortir sous peu.
laquoiboniste- Messages : 44
Date d'inscription : 16/12/2014
Age : 39
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Dans un monde meilleur, "Surf's Up" et "Smile" (album longtemps fantomatique et donc mythique) seraient mainstream, partie intégrante de la culture de masse. Car on n'en est hélas pas encore là, contrairement à ce que tu sembles croire - de ce côté-ci de l'Atlantique, à tout le moins.laquoiboniste a écrit:Entièrement d'accord avec toi, Kadjagoogoo. Brian Wilson est un de mes héros, et "Surf's Up", loin d'être méconnu à mon sens, est, par son architecture, l'un des témoignages ("Good Vibrations" en est un autre) les plus évidents de son "instabilité" zébresque, à l'image du reste de l'album "Smile"
Ce morceau est en tous points éblouissant, intemporel, inoxydable. Et courageux, surtout. Il faut une certaine témérité pour livrer une telle oeuvre, à l'ambition vertigineuse, à une époque qui n'était manifestement pas prête à l'accueillir ("I just wasn't made fo these times" confessait Wilson dans son titre le plus autobiographique, que tu as judicieusement partagé ici).
En effet, Wilson culmina alors, mais un déséquilibre psychique vint alors poindre, pour enrayer cette splendide mécanique. La psyché de Beach Boy en maître était sans doute depuis longtemps précaire, sérieusement menacée par toute la complication (supra)sensible et l'auto-intransigeance que l'on connaît aux zèbres. Ajoutée à cela une colossale pression sur ses frêles épaules de symbole californien, archétype du rêve américain, illusion impossible à tenir dans ces conditions de précarité mentale et d'hypersensibilité.laquoiboniste a écrit:l'album "Smile", notoirement inachevé, dont les "sessions" parues il y a quelques années fileraient le vertige à n'importe quel mélomane averti, tant il est hors du temps, ou du moins à l'avant-garde de son époque, et le serait encore à la notre. Quelque chose d'inexplicable, d'hors-norme, au bord de la rupture et pourtant d'une perfection harmonique et d'un équilibre absolus se dégage de la plupart des chansons de l'album. Brian Wilson était, à ce moment-là, au faîte de sa créativité, mais les carcans esthétiques de l'époque ainsi que les réticences farouches de son entourage ont eu raison du projet. On dit aussi que Wilson se serait un peu "perdu en route", tant sa créativité l'emmenait loin (les drogues n'ont pas aidé, de ce point de vue) et qu'il aurait lui-même été dépassé par son oeuvre, son perfectionnisme et sa quête d'absolu...Trait de "caractère" zébresque s'il en est!
Le grand Brian passait déjà pas mal de temps à barboter dans sa piscine sous l'effet des drogues lysergiques prisées à l'époque - incontournables dans ce milieu -, occupé à échafauder l'avenir fantasmatique de la pop music. Mais le danger, déjà prégnant à l'esprit d'un zèbre qui lutte constamment contre lui-même, dans un épuisant combat intime, vint de l'extérieur. Plus exactement, de la rivalité que les Beach Boys entretenaient naturellement avec les Beatles, à coups de virtuosité tubesque, de messages radiophoniques en apesanteur. Le coup de grâce, dit-on, serait venu d'une visite de l'ami McCartney, venu rencontrer son alter ego californien alors en pleine gestation de "Smile". Tandis que Wilson s'empêtrait dans une complexité harmonique toujours plus grande, s'enfonçait dans les abysses de sa créativité fiévreuse, McCartney en terminait outre-Atlantique avec l'enregistrement d'un album amené à changer le cours de la pop, un certain "Sergent Pepper's". Et il s'installa alors au piano de Brian pour lui en donner innocemment un aperçu, sous la forme d'une version dépouillée, voix-piano, de "She's Leaving Home", qui bénéficiera d'une somptueux arrangement baroque dans sa version finale, que voici :
Autour du piano, médusé, Wilson compris instantanément sa défaite, face à ce joyau brut et pourtant si raffiné, cette étoffe pop soyeuse ourlée d'évidence mélodique. Le génie à l'état pur. Pour achever de crucifier l'orfèvre pop déconfit, la petite amie de Brian, également présente, fondit en larmes devant tant de beauté confondante.
S'ensuivit alors une longue traversée du désert pour notre ami, aux prises avec son enfer tiède, irrationnellement persuadé de sa propre médiocrité.
Dieu merci, il est parfois sorti de sa torpeur pour accoucher de sommets, à peine plus modestes, comme ce tube manqué, confectionné en 1983 pour The Honeys et magistralement repris ici par un obscur groupe américain (j'aime particulièrement le propos devenu alors plus troublant, ambigu, du fait du changement de sexe de la voix qui implore désespérément ce garçon insistant ) :
(la version originale)
Je t'en prie : c'est un plaisir de te lire - à ce sujet, notamment - et voilà pourquoi je me suis permis de te rapporter cette anecdote que tu connaissais probablement. Elle aura peut-être permis à d'autres, ici, de mieux connaître ce génie absolu, j'ai nommé monsieur Brian Wilson.laquoiboniste a écrit:Désolé pour le pavé (et j'en rajoute!), mais Brian Wilson est une de mes obsessions personnelles, d'ailleurs j'attends avec impatience le film "Love and Mercy", qui doit sortir sous peu.
Je prolonge le partage autour d'une autre cathédrale pop, fameuse celle-là aussi (outre-Atlantique, tout au moins ), signée par un autre géant, Jimmy Webb, qui avait l'âge canonique de 21 ans (!) lorsqu'il a composé ce prodigieux monument, instant classic offert en 1968 à Richard Harris (futur Dumbledore dans la saga filmique Harry Potter ! ) qui en fit un tube improbable (le morceau dure pas moins de sept minutes trente, pas vraiment conforme aux standards radiophoniques de l'époque . Et même aujourd'hui : essayer de faire admettre une telle épopée, longue et biscornue, dense et intempestive ; même l'audacieux et exigeant "Paranoid android" de Radiohead, pour relativement avant-gardiste qu'il soit, fait figure de tube pop formaté comparé à ça ! ) :
Dernière édition par Kadjagoogoo le Mer 15 Avr 2015 - 22:10, édité 2 fois
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Au temps pour moi, je savais juste que Wilson, alors en plein développement de "Smile", avait notamment été complètement soufflé par l'écoute de "Strawberry Fields Forever" et avait dû arrêter sa voiture sur le bord de la route et avait dit en substance que c'était trop tard pour lui, que les Beatles avaient déjà réussi ce qu'il voulait faire avec "Smile" (mais tu le savais sans doute, t'as l'air d'en savoir plus long que moi sur le sujet ).
J'avais également entendu l'anecdote à propos de McCartney, mais je pensais qu'il s'agissait de "Martha my dear" et pas de "She's leaving home" (morceau que je n'apprécie guère, ceci explique peut-être un peu cela).
Mais "Sergeant Pepper" ayant, au contraire de l'album blanc, coïncidé avec la gestation de "Smile", c'est assez logique.
Merci pour l'anecdote, donc!
J'avais également entendu l'anecdote à propos de McCartney, mais je pensais qu'il s'agissait de "Martha my dear" et pas de "She's leaving home" (morceau que je n'apprécie guère, ceci explique peut-être un peu cela).
Mais "Sergeant Pepper" ayant, au contraire de l'album blanc, coïncidé avec la gestation de "Smile", c'est assez logique.
Merci pour l'anecdote, donc!
laquoiboniste- Messages : 44
Date d'inscription : 16/12/2014
Age : 39
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Bon je l'avoue, c'est un peu de la triche puisque c'est une reprise. Mais le texte est beau et puis je l'aime bien c'est tout...
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Il ne s'agit en fait moins d'une "reprise" que d'une adaptation (de la chanson "Je suis un homme" de Zazie). Je ne connaissais pas et j'en trouve une autre version ici :Liloumoi a écrit:Bon je l'avoue, c'est un peu de la triche puisque c'est une reprise. Mais le texte est beau et puis je l'aime bien c'est tout...
Il s'agit de toi, Lilou, sur la première vidéo ? Cette fille semble avoir peu ou prou ton âge...
Voici un morceau de l'ex-Zero 7 que j'envisage bien émaner d'une sensibilité de zèbre, avec ce "me prends pas pour une idiote, je suis plus intelligente que toi !..." En tout cas, il se dégage de cette belle chanson nerveuse, inquiète, une sensualité inquiète obsedante (cet arrangement de violon, grandiose !) :
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Je viens de la réécouter, et les paroles me paraissent plus éloquentes encore qu'avant.
Entre autres : "No one, I think, is in my tree".
J'avais lu une interview de Lennon où il disait, en gros, qu'à l'adolescence (et même l'enfance), il se sentait tellement en décalage et à l'écart du monde extérieur qu'il devait soit être un fou soit un génie. Cette chanson est, à mon sens, le témoignage le plus évident de ce sentiment. Peur-être la chanson la plus introspective de Lennon.
Mais Lennon a déjà été évoqué dans le fil "Artistes Z", et son "cas" ne fait pas vraiment de doute!
laquoiboniste- Messages : 44
Date d'inscription : 16/12/2014
Age : 39
Re: Des musiques qui parlent de Z.
@laquoiboniste : Si j'étais taquin, je postulerais du fait que "Les champs de fraises pour toujours" (sic) pourraient également être la manifestation d'une consommation abusive de drogues hallucinogènes !
Mais je préfère également ton hypothèse, très vraisemblable : qui viendrait sérieusement contester le fait que Lennon était un pur génie - et pas seulement dans la sphère musicale ?
Je soumets Once In A Lifetime, l'hymne des Talking Heads (1980), certainement composée par un zèbre - David Byrne, le leader de ce formidable groupe singulier -, et qui évoque précisément la difficulté de se conformer à la norme, voire l'aberration que cela représente lorsqu'on porte en soi un "autre chemin" (la belle chanson de Jean-Jacques Goldman, qui parle également de cette incapacité à vivre "comme tout le monde"), que je vous soumets là :
Dans ce morceau d'anthologie, Byrne déclare (en substance) au bord de l'hystérie :
Dans le clip fantasmatique de mon paradigme, le rejet faisait dire à un Byrne scrutant la paisible vie banlieusarde par la fenêtre d'un de ces pavillons résidentiels qu'il méprise : "Bon sang, faudrait me payer pour vivre là-dedans !" C'est fou comme ma sensibilité envahissante et galopante est prompte à s'emparer d'un objet, de projeter sur lui, d'extrapoler à partir de lui pour donner dans l'hyperbole (c'est comme ça que j'avais carrément inventé, jadis, une séquence entière du film Battle Royale, fantasme matérialisé qui venait illustrer une hantise freudienne qui avait, chez moi, apparemment grand besoin de s'exprimer, huhu ! ).
Mais je préfère également ton hypothèse, très vraisemblable : qui viendrait sérieusement contester le fait que Lennon était un pur génie - et pas seulement dans la sphère musicale ?
Je soumets Once In A Lifetime, l'hymne des Talking Heads (1980), certainement composée par un zèbre - David Byrne, le leader de ce formidable groupe singulier -, et qui évoque précisément la difficulté de se conformer à la norme, voire l'aberration que cela représente lorsqu'on porte en soi un "autre chemin" (la belle chanson de Jean-Jacques Goldman, qui parle également de cette incapacité à vivre "comme tout le monde"), que je vous soumets là :
Dans ce morceau d'anthologie, Byrne déclare (en substance) au bord de l'hystérie :
Et tu peux te retrouver à vivre dans ta cabane de chasse, à astiquer tes fusils ;
Et tu peux te retrouver derrière le volant d'une berline confortable ;
Et tu peux te retrouver dans une belle maison, avec une belle épouse ;
Et tu peux t'interroger : "Bien... Comment en suis-je arrivé là ? "
Et tu peux t'interroger : "Qu'est-ce que cette belle maison ?"
Et tu peux t'interroger : "Où cette autoroute conduit-elle ?"
Et tu peux t'interroger : "Ai-je raison ?... Ai-je tort ?
Et tu peux te dire à toi-même : "Mon Dieu... Mais qu'est-ce que j'ai fait !? "
Dans le clip fantasmatique de mon paradigme, le rejet faisait dire à un Byrne scrutant la paisible vie banlieusarde par la fenêtre d'un de ces pavillons résidentiels qu'il méprise : "Bon sang, faudrait me payer pour vivre là-dedans !" C'est fou comme ma sensibilité envahissante et galopante est prompte à s'emparer d'un objet, de projeter sur lui, d'extrapoler à partir de lui pour donner dans l'hyperbole (c'est comme ça que j'avais carrément inventé, jadis, une séquence entière du film Battle Royale, fantasme matérialisé qui venait illustrer une hantise freudienne qui avait, chez moi, apparemment grand besoin de s'exprimer, huhu ! ).
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Kadjagoogoo a écrit: Il s'agit de toi, Lilou, sur la première vidéo ? Cette fille semble avoir peu ou prou ton âge...
Non, pas moi, mais j'aimerais bien, un jour, mettre mes textes en musique.
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Des musiques qui parlent de Z.
mince alors ce serait le premier psy de ma vie ? qui m'aurait appris à me construire au maximum que des bons souvenirs ? il y a presque 40 ans ?
c'est vrai que j'aurai du percuter ça faisait une grande différence d'age pour un premier amoureux à 7 ans ? pour le perdre déjà
Invité- Invité
DramaKing- Messages : 60
Date d'inscription : 15/08/2015
Age : 32
Localisation : Paris
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Outre le titre ^^, certaines lignes comme "All deception from you" ou "Anyway you run, you run before us" m'y font penser
nach- Messages : 16
Date d'inscription : 15/02/2016
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nach- Messages : 16
Date d'inscription : 15/02/2016
Localisation : Nantes
Re: Des musiques qui parlent de Z.
.
Dernière édition par ortolan le Ven 22 Déc 2017 - 13:45, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
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Localisation : 404 Not Found
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Au-delà du côté "rigolo-culte" et quelques références cryptiques compréhensibles uniquement par les fans du "Crou", ce morceau dénote plus que dans n'importe quel autre de la disco de Stupéflip que sa tête pensante est très certainement un zèbre (pour l'avoir rencontré à plusieurs reprises, je confirme qu'il en présente plusieurs symptômes).
Dans le dernier couplet :
Foule sentimentale je t'ai souvent cherchée
Mais où es-tu
Où sont les utopies
Où sont les éveillés ?
Où sont les belles dames
Les belles âmes
Où sont les cérébrés ?
Ras-le-bol d'être tout seul
Je suis fatigué d'expliquer
Utopistes debout !
J'ai des lyrics en stock
Et si plus personne comprend
Je m'exile à Pétaouchnok
Dans le dernier couplet :
Foule sentimentale je t'ai souvent cherchée
Mais où es-tu
Où sont les utopies
Où sont les éveillés ?
Où sont les belles dames
Les belles âmes
Où sont les cérébrés ?
Ras-le-bol d'être tout seul
Je suis fatigué d'expliquer
Utopistes debout !
J'ai des lyrics en stock
Et si plus personne comprend
Je m'exile à Pétaouchnok
LC Waikiki- Messages : 425
Date d'inscription : 30/08/2014
Age : 43
Localisation : Bagnolet
Re: Des musiques qui parlent de Z.
- Spoiler:
- Qu'est-ce qui t'arrive ce matin!?
Tu ne te sens pas bien?
T'endure plus tes voisins
Tes pensées se parlent en latin
Je crois que je sais de quoi t'as besoin
Non, va pas voir tous tes médecins
Il est dans ta tête le vaccin
Dans ta tête et entre tes mains
Je ne veux pas te faire la morale
Juste te lancer une balle
T'emmener voir une autre étoile
À l'issue d'un voyage social
Fais du café, ferme la télé
Assieds-toi dans les escaliers
Ça ne sera pas long ni compliqué
Après je te laisse aller
[refrain]
L'ouverture de l'esprit
N'est pas une Fracture Du Crâne
L'ouverture de l'esprit
N'est pas une fracture
L'ouverture de l'esprit
N'est pas une Fracture Du Crâne
Une Fracture Du Crâne
Une Fracture Du Crâne.
La spontanéité pourrait sûrment te soulager
La curiosité va t'aider à t'envoler
Haut Haut au-delà des banalités
Haut Haut au-dessus des generalités
Il n'y a pas trois vies
Dans ta partie
Pas de bonus tracks ni de photocopie
Ne perds pas ton temps à juger les gens
Ne perds pas ton jus à condamné l'inconnus
Tourne avec la roue et sors dans la rue
Regarde autour tous ces atomes crochus
Chaque petit cerveau a son propre château
Chaque petit oiseau a son propre chapeau
Mets celui qui te fait
Et tous les autres si sa te plait
[refrain]x2
On est tous très petits, on a tous les mêmes envies
On a tous les mêmes besoins, mêmes avec differents moyens
On a chacun nos fantômes
Et à peu près les mêmes symptômes
On a tous un coté sombre qui n'a pas peur de son ombre
Faudrait peut-être se l'avouer
Et cesser de s'isoler
Commencer par s'écouter
Et finir par se respecter
[Refrain]
And if we fall...
We'll get back on our feet...
Re: Des musiques qui parlent de Z.
- Spoiler:
♪ Des Bouts De Moi ♪
J'ai laissé
Dans mon rétroviseur
Loin
Au milieu d'un décor
Des images
Impressions et couleurs
Et des flashes et des cris qui s'emmêlent
Et me collent au corps
Blanc
Le silence avant vous
Noire
La scène avant les coups
Longue
L'attente de vous voir
Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
L'hôtel
La même chambre, hier
Gestes
Compte à rebours, horaire
Tests
Rassurants, quotidiens
Les choses aussi retiennent leur souffle
Et puis le moment vient
Brûlent les lights et vos regards
Volent
Vos voix dans nos guitares
Belles
Les mains des musiciens
Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Un matin pour s'étonner de nos impudeurs
Signatures alibis, mais il est déjà l'heure
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour que tout s'accélère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte...
Noues, dénoues, mais ne te nies jamais
Re: Des musiques qui parlent de Z.
- Spoiler:
Et si je traversais le ciel, je tomberais sur ton parallèle,
Et si je plongeais dans tes eaux, je nagerais jamais trop,
Alors je joue à la marelle sur les lignes de ton dos,
Demain on fixera l'éternel, et on se trouvera beau
Et si je traverse le ciel
Et si je plongeais dans tes eaux
Alors je joue à la marelle
Demain on fixera l'éternel
Et on se trouvera beau
Don't turn your back on me
don't (10)
na na na ne
Dont
I love you (2)
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Un grand classique hardcore (avec les paroles):
Ça aussi, j'aime bien:
Ça aussi, j'aime bien:
Invité- Invité
Re: Des musiques qui parlent de Z.
♪ Des Bouts De Moi ♪
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Et me collent au corps
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L'attente de vous voir
Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
L'hôtel
La même chambre, hier
Gestes
Compte à rebours, horaire
Tests
Rassurants, quotidiens
Les choses aussi retiennent leur souffle
Et puis le moment vient
Brûlent les lights et vos regards
Volent
Vos voix dans nos guitares
Belles
Les mains des musiciens
Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Un matin pour s'étonner de nos impudeurs
Signatures alibis, mais il est déjà l'heure
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour que tout s'accélère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte...
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J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
L'hôtel
La même chambre, hier
Gestes
Compte à rebours, horaire
Tests
Rassurants, quotidiens
Les choses aussi retiennent leur souffle
Et puis le moment vient
Brûlent les lights et vos regards
Volent
Vos voix dans nos guitares
Belles
Les mains des musiciens
Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois
Un matin pour s'étonner de nos impudeurs
Signatures alibis, mais il est déjà l'heure
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour que tout s'accélère
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte...
Re: Des musiques qui parlent de Z.
Encore du punk (oui, j'aime ca ) :
Pour les paroles: http://www.azlyrics.com/lyrics/deadkennedys/insight.html
Pour les paroles: http://www.azlyrics.com/lyrics/deadkennedys/insight.html
Invité- Invité
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