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Partir ...
Alors bonsoir, je sais pas vraiment pourquoi je viens poster ça sur un forum de surdoués, enfin si je sais un peu, c'est parce que moi même je suis surdoué détecté au primaire.
Je ne sais pas si c'est la bonne partie pour poster ça, mais j'ai besoin d'en parler, et je sais que ici on me prendra moins pour un fou qu'autre part (même si vous avez le droit de me prendre pour un fou et de me le dire si vous le pensez).
Alors voilà la situation, je suis un garçon de 19 ans (20 dans moins d'un mois), je suis étudiant, venant d'une famille aimante qui s'occupe bien de moi, j'ai des amis, aucun problème de ce côté là.
Sauf que depuis un petit bout de temps (au moins 6 mois), je souffre énormément (psychiquement parlant): Je suis plus que l'ombre de moi même, j'ai perdu au moins 7 kilogrammes en mois de 2 mois, moi qui est toujours était très bon élève, me retrouve avec des notes catastrophiques... Et je souffre en permanence, chaque matin je me lève difficilement, je me suis mis à sécher les cours, ne plus sortir ... plus rien... pour être honnête j'ai même eu des pensée suicidaires à un moment. En gros j'en ai marre, mais je ne sais pas de quoi , à chaque fois que j'essaie d'en parler on me rabâche les oreilles en disant que j'ai tout ce dont n'importe qui pourrait rêver dans la vie, je fais des études, je suis "intelligent", je suis entouré , je ne manque pas d'argent, je mange à faim, boit à ma soif ... pourtant je ne sais pas ce que j'ai ni ce qui m'arrive. J'ai vu des psy , rien n'y fait ...
Je pense au monde dans lequel je vis, je le trouve absurde et dégoûtant.
Alors ça fait depuis un moment qu'une idée cogite dans ma tête, j'y pensais pendant longtemps, mais je me demande si je dois le faire ... comme l'indique le titre ... partir.
Où ? Quand ? Pourquoi ? Aucune idée.
Prendre un sac à dos, y mettre mes papiers , mes économies, deux ou trois habits et le minimum, prendre le premier train vers n'importe quelle destination et me retrouver au milieu de nul part sur la route de je ne sais où sans but ni destination ...
Bien sur j'ai peur ... et je me dis que j'utilise peu être ça comme manière de fuir la réalité et la difficulté de la vie comme un lâche, mais vous devrez avouer que l'idée reste alléchante, en tout cas elle m'attire. Seul regret, c'est d’inquiéter tous les gens qui me verrons disparaître sans prévenir du jour au lendemain abandonnant téléphone et ordinateurs, et bien sur abandonner mes études et ses perspectives ...
Voilà, j’espère que vous me prendrez pas tous pour un gros malade mental, mais j'aimerais votre avis sur la question. Vous en pensez quoi?
Amicalement.
P.S.: je ne me relis pas par flemme, donc désolé d'avance pour toutes les fautes.
Je ne sais pas si c'est la bonne partie pour poster ça, mais j'ai besoin d'en parler, et je sais que ici on me prendra moins pour un fou qu'autre part (même si vous avez le droit de me prendre pour un fou et de me le dire si vous le pensez).
Alors voilà la situation, je suis un garçon de 19 ans (20 dans moins d'un mois), je suis étudiant, venant d'une famille aimante qui s'occupe bien de moi, j'ai des amis, aucun problème de ce côté là.
Sauf que depuis un petit bout de temps (au moins 6 mois), je souffre énormément (psychiquement parlant): Je suis plus que l'ombre de moi même, j'ai perdu au moins 7 kilogrammes en mois de 2 mois, moi qui est toujours était très bon élève, me retrouve avec des notes catastrophiques... Et je souffre en permanence, chaque matin je me lève difficilement, je me suis mis à sécher les cours, ne plus sortir ... plus rien... pour être honnête j'ai même eu des pensée suicidaires à un moment. En gros j'en ai marre, mais je ne sais pas de quoi , à chaque fois que j'essaie d'en parler on me rabâche les oreilles en disant que j'ai tout ce dont n'importe qui pourrait rêver dans la vie, je fais des études, je suis "intelligent", je suis entouré , je ne manque pas d'argent, je mange à faim, boit à ma soif ... pourtant je ne sais pas ce que j'ai ni ce qui m'arrive. J'ai vu des psy , rien n'y fait ...
Je pense au monde dans lequel je vis, je le trouve absurde et dégoûtant.
Alors ça fait depuis un moment qu'une idée cogite dans ma tête, j'y pensais pendant longtemps, mais je me demande si je dois le faire ... comme l'indique le titre ... partir.
Où ? Quand ? Pourquoi ? Aucune idée.
Prendre un sac à dos, y mettre mes papiers , mes économies, deux ou trois habits et le minimum, prendre le premier train vers n'importe quelle destination et me retrouver au milieu de nul part sur la route de je ne sais où sans but ni destination ...
Bien sur j'ai peur ... et je me dis que j'utilise peu être ça comme manière de fuir la réalité et la difficulté de la vie comme un lâche, mais vous devrez avouer que l'idée reste alléchante, en tout cas elle m'attire. Seul regret, c'est d’inquiéter tous les gens qui me verrons disparaître sans prévenir du jour au lendemain abandonnant téléphone et ordinateurs, et bien sur abandonner mes études et ses perspectives ...
Voilà, j’espère que vous me prendrez pas tous pour un gros malade mental, mais j'aimerais votre avis sur la question. Vous en pensez quoi?
Amicalement.
P.S.: je ne me relis pas par flemme, donc désolé d'avance pour toutes les fautes.
Alexan- Messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2012
Re: Partir ...
Bonsoir, pourquoi ne pas prévenir votre entourage ?
Risquer le départ est un peu risquer le retour...quel est le risque s'il n'est de découvrir où vous vous sentez le mieux.
Le vagabondage (fuite dans le cas présent) est considéré comme une sorte de soin transitoire pour certains, définitif pour d'autres...donnez-vous le temps !
Risquer le départ est un peu risquer le retour...quel est le risque s'il n'est de découvrir où vous vous sentez le mieux.
Le vagabondage (fuite dans le cas présent) est considéré comme une sorte de soin transitoire pour certains, définitif pour d'autres...donnez-vous le temps !
CYP3A4- Messages : 81
Date d'inscription : 31/07/2011
Age : 44
Localisation : ...dans ta tête... euh ! ...dans ton ordi...
Re: Partir ...
CYP3A4 a écrit:Bonsoir, pourquoi ne pas prévenir votre entourage ?
Risquer le départ est un peu risquer le retour...quel est le risque s'il n'est de découvrir où vous vous sentez le mieux.
Le vagabondage (fuite dans le cas présent) est considéré comme une sorte de soin transitoire pour certains, définitif pour d'autres...donnez-vous le temps !
Parce qu'il n'accepterai jamais de voir leur enfant partir vers l'inconnu comme ça, et parce qu'il me demanderont de rester en contact permanent avec eux, or je veux complètement couper les ponts pendant un moment...
Je n'ai pas peur d'un retour, j'ai juste peur de coupé mes études et de ne pouvoir les reprendre par la suite, et donc de finir sans diplôme, et de rendre donc le retour en arrière vers une vie plus "classique" impossible.
Voilà, merci pour les conseils.
Alexan- Messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2012
Re: Partir ...
Les études, ça peut se reprendre n'importe quand. Il suffit de voir les +de 40ans sur les bancs de la fac!
J'ai exactement la même envie que toi mais je termine cette vie (les études donc, ben, j'ai le même problème dans le fond) avant d'en commencer une autre et de rompre totalement.
Ceci dit, peut-être n'est-ce qu'un break pour toi. Tu es tout jeune, tu viens de commencer. Les années sabbatiques ça se prend, et ça peut aider à y voir plus clair (je parle du futur, encore faut-il y penser pendant cette dite année sinon, tu te retrouves au même point que moi ensuite!). Et tu peux l'annoncer et l'organiser. Penses-y pour l'après cours, bientôt la fin de l'année scolaire!
J'ai exactement la même envie que toi mais je termine cette vie (les études donc, ben, j'ai le même problème dans le fond) avant d'en commencer une autre et de rompre totalement.
Ceci dit, peut-être n'est-ce qu'un break pour toi. Tu es tout jeune, tu viens de commencer. Les années sabbatiques ça se prend, et ça peut aider à y voir plus clair (je parle du futur, encore faut-il y penser pendant cette dite année sinon, tu te retrouves au même point que moi ensuite!). Et tu peux l'annoncer et l'organiser. Penses-y pour l'après cours, bientôt la fin de l'année scolaire!
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: Partir ...
Déjà, soigne toi et repenses-y après.
Moi ce qui me frappe dans ton message c'est que tu es en dépression, c'est ça que tu as, ça ne peut pas être plus clair. Je peut me tromper dans l'hypothèse où il y a des détails que tu n'as pas mentionné. Si les psys n'ont rien fait, c'est très bizarre.
Attends peut être d'être dans une situation stable avant de changer (situation mentale et matérielle, études).
Ça peut paraître très lâche, mais j'y ai aussi beaucoup pensé et c'est ce que moi j'en ai conclu. C'est quand même l'option la plus sage, au cas où ce ne soit qu'une lubie passagère qu'on n'ait pas pu distinguer d'une idée géniale, une fois parti sur la route.
Moi aussi, je suis dans la même situation que vous. J'ai fini une école d'ingénieurs l'année dernière, et depuis 2 ans, ce sentiment a pris de plus en plus de place pour un millier de très bonnes raisons. D'abord j'en parlais uniquement étant bourré quand j'en avais marre de l'école, puis ça a pris de l'ampleur et je me suis mis à y penser très sérieusement, même sobre ( ). Et si je devenais berger dans les alpages ? au moins avec les bêtes, je peux converser ! puis j'ai vu qu'il fallait un putain de CAP ou je ne sais quels diplômes vétérinaires. Bref, je suis toujours en train de chercher l'idée géniale de vie en autarcie, celle qui mêle Nature, rencontres, joies, amour, confort minimum. Si tu en trouves je suis preneur.
En conclusion, je ne peut pas dire si ça peut être la solution pour nous deux. Je pense à 66,66% que cette envie, ce sentiment est juste une conséquence de notre état d'esprit présent, un aboutissement qui se forme en un mirage, hypothétique solution miracle à nos problèmes. A 33,33% donc, ça pourrait être une vie magnifique et enfin vraie, réelle et valeureuse.
A lire : "Petit Traité sur l'immensité du monde" de Sylvain Tesson, petit bouquin écrit par un type qui a justement pratiqué le vagabondage vraiment partout. Très intéressant, et ça m'a aidé à me purger de ces sentiments, pour m'évader quand je n'en avais pas la possibilité.
ou bien "Vendredi ou la vie sauvage", ou bien "Le Chercheur d'or" de JMG Le Clézio (mais pas vraiment du vagabondage), bien sûr "Into the wild", ou encore "127 heures" d'Aron Raalston, plus dans le thème.
Moi ce qui me frappe dans ton message c'est que tu es en dépression, c'est ça que tu as, ça ne peut pas être plus clair. Je peut me tromper dans l'hypothèse où il y a des détails que tu n'as pas mentionné. Si les psys n'ont rien fait, c'est très bizarre.
Attends peut être d'être dans une situation stable avant de changer (situation mentale et matérielle, études).
Ça peut paraître très lâche, mais j'y ai aussi beaucoup pensé et c'est ce que moi j'en ai conclu. C'est quand même l'option la plus sage, au cas où ce ne soit qu'une lubie passagère qu'on n'ait pas pu distinguer d'une idée géniale, une fois parti sur la route.
Moi aussi, je suis dans la même situation que vous. J'ai fini une école d'ingénieurs l'année dernière, et depuis 2 ans, ce sentiment a pris de plus en plus de place pour un millier de très bonnes raisons. D'abord j'en parlais uniquement étant bourré quand j'en avais marre de l'école, puis ça a pris de l'ampleur et je me suis mis à y penser très sérieusement, même sobre ( ). Et si je devenais berger dans les alpages ? au moins avec les bêtes, je peux converser ! puis j'ai vu qu'il fallait un putain de CAP ou je ne sais quels diplômes vétérinaires. Bref, je suis toujours en train de chercher l'idée géniale de vie en autarcie, celle qui mêle Nature, rencontres, joies, amour, confort minimum. Si tu en trouves je suis preneur.
En conclusion, je ne peut pas dire si ça peut être la solution pour nous deux. Je pense à 66,66% que cette envie, ce sentiment est juste une conséquence de notre état d'esprit présent, un aboutissement qui se forme en un mirage, hypothétique solution miracle à nos problèmes. A 33,33% donc, ça pourrait être une vie magnifique et enfin vraie, réelle et valeureuse.
A lire : "Petit Traité sur l'immensité du monde" de Sylvain Tesson, petit bouquin écrit par un type qui a justement pratiqué le vagabondage vraiment partout. Très intéressant, et ça m'a aidé à me purger de ces sentiments, pour m'évader quand je n'en avais pas la possibilité.
ou bien "Vendredi ou la vie sauvage", ou bien "Le Chercheur d'or" de JMG Le Clézio (mais pas vraiment du vagabondage), bien sûr "Into the wild", ou encore "127 heures" d'Aron Raalston, plus dans le thème.
très intéressant !Risquer le départ est un peu risquer le retour...quel est le risque s'il n'est de découvrir où vous vous sentez le mieux.
Le vagabondage (fuite dans le cas présent) est considéré comme une sorte de soin transitoire pour certains, définitif pour d'autres...donnez-vous le temps !
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Partir ...
Thaïti Bob a écrit: Et si je devenais berger dans les alpages ? au moins avec les bêtes, je peux converser ! puis j'ai vu qu'il fallait un putain de CAP ou je ne sais quels diplômes vétérinaires. Bref, je suis toujours en train de chercher l'idée géniale de vie en autarcie, celle qui mêle Nature, rencontres, joies, amour, confort minimum. Si tu en trouves je suis preneur.
Ah ben merci, ça m'évitera de chercher pour ma prochaine lubie! Mais un CAP, c'est un peu abusé là quand même hein!!!!! T'as le droit de tout lâcher pour devenir berger sans passer par une case étude. ça sert à quoi sinon!
Le problème c'est qu'il faut peut-être un petit pactole de base, d'où le CAP pour les jeunes pq ça fait plus "vrai" métier.
Sinon, moi aussi je suis preneuse si vous trouvez!
Je pense à 66,66% que cette envie, ce sentiment est juste une conséquence de notre état d'esprit présent, un aboutissement qui se forme en un mirage, hypothétique solution miracle à nos problèmes. A 33,33% donc, ça pourrait être une vie magnifique et enfin vraie, réelle et valeureuse.
Je penche pour les 66.66%. Moi je suis partie pendant un an et ça ne m'a pas mené bien loin, à part dans le pire. Une fois parti, il faut faire des rencontres magnifiques, enfin vraies, réelles et valeureuses lol, pour que cela devienne cette vie. Et ça ben, c'est plus facile à dire qu'à faire. Si seulement on vivait dans un film!
Mais Tahiti Bob a raison sur le fait que tu es en mauvaise période et que partir ne va rien résoudre qu'à reporter les problèmes et les mettre entre parenthèses. Il faut les régler pour partir en paix et sur de bonnes bases. Après, les parenthèses, c'est bien aussi, même très bien! Faut juste savoir que ça se termine et qu'après, ben ce qu'on a fuit, on le retrouve dans la face! Sauf si bien sûr, on mange LA plante qu'il ne fallait pas et qu'on meurt dans un bus abandonné. Sauf si.
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: Partir ...
[quote="Elmoon"]
Moi j'ai lâché l’école en première personne n'a compris si ce n'est ma mère ils ont pensaient que c'etait un caprice puis ils ont vu que je n'en pouvais plus je n'y arrivée plus. Les gens autour me disaient comme à toi tu as tout pour être heureuse etc .. Diagnostic N°1 une dépression qui a durée 2 ans n° mon hypersensibilité. 2 ans pour remonter cette pente mais ça en valais la peine. Moi j'aurais pas eu la force de partir j’étais un véritable zombie avec beaucoup de phobies. Mais j'en rêvé malgré tout secrètement j'en ai parlé a ma psy et elle m'a aidée a réaliser ce rêve je suis partie qu'un seul mois (les finances etaient hard) mais avec un réel projet ( stage de batiks). A mon retour j'ai eu l’impression qu'il me poussait des ailes j'avais réussi a organiser MON voyage à partir toute seule dans un pays inconnu je dormais quand même dans une pseudo assoc' mais pour moi j'avais accompli quelques choses je te dit tout ça car partir c'est bien mais sous certaines conditions à mon avis si tu veux en tirer quelques choses
Courage à toi
Thaïti Bob a écrit:
Mais Tahiti Bob a raison sur le fait que tu es en mauvaise période et que partir ne va rien résoudre qu'à reporter les problèmes et les mettre entre parenthèses. Il faut les régler pour partir en paix et sur de bonnes bases.
Moi j'ai lâché l’école en première personne n'a compris si ce n'est ma mère ils ont pensaient que c'etait un caprice puis ils ont vu que je n'en pouvais plus je n'y arrivée plus. Les gens autour me disaient comme à toi tu as tout pour être heureuse etc .. Diagnostic N°1 une dépression qui a durée 2 ans n° mon hypersensibilité. 2 ans pour remonter cette pente mais ça en valais la peine. Moi j'aurais pas eu la force de partir j’étais un véritable zombie avec beaucoup de phobies. Mais j'en rêvé malgré tout secrètement j'en ai parlé a ma psy et elle m'a aidée a réaliser ce rêve je suis partie qu'un seul mois (les finances etaient hard) mais avec un réel projet ( stage de batiks). A mon retour j'ai eu l’impression qu'il me poussait des ailes j'avais réussi a organiser MON voyage à partir toute seule dans un pays inconnu je dormais quand même dans une pseudo assoc' mais pour moi j'avais accompli quelques choses je te dit tout ça car partir c'est bien mais sous certaines conditions à mon avis si tu veux en tirer quelques choses
Courage à toi
NauT île- Messages : 192
Date d'inscription : 02/02/2012
Age : 36
Localisation : rhone alpes
Re: Partir ...
Partir n'est pas forcément une fuite, et d'ailleurs une fuite n'est pas forcément un signe d'échec, donc dans l'absolu c'est pas forcément une mauvaise idée (parole de nomade invétérée !)
Vu que tu es en dépression, ce qu'il te faut c'est quelque chose qui te stimule, mais dans ce que tu exprimes à propos de partir je comprends que tu as plus envie de "quitter quelque chose" que de "découvrir quelque chose dans le vagabondage ou voyage".
Si tu creuses l'idée, cherche un projet qui aurait du sens pour toi et te motiverait, je pense que l'envie d'ailleurs deviendra plus forte que l'envie de ne pas être ici, et c'est à mon avis une condition nécessaire pour qu'un départ soit un vrai nouveau départ.
Par ailleurs, mûrir ton idée te permettra de tenir jusqu'à finir ton année universitaire, et donc ne pas "perdre" cette année si tu voulais reprendre les études ensuite.
Si tu as envie de partir à l'étranger, peut être pourrais tu regarder du côté du SVE (Service Volontaire Européen), il s'agit de projets divers dans des ONG ou assocs européennes, et contrairement à la plupart des programmes tu ne payes rien.
Peut être que ça peut tout simplement être avoir un job d'étudiant pour financer cet été 3 mois à faire quelque chose qui te plaît.
Un trek seul au Népal (ça se fait très bien seul, là bas), un training intensif de boxe thaï (j'ai un contact si tu veux) , une formation de massage, une retraite de méditation ou je ne sais quoi.
Si berger et ce genre de choses peut t'intéresser, regarde du côté du WOOFFing, c'est du volontariat en milieu rural, dans le monde entier.
Parfois je suis à la fois déprimée et "agitée de l'intérieur", genre j'ai envie de bouger dans tous les sens, crier, sortir de mon corps, j’étouffe avec moi même; et dans ce cas aller dans la nature, faire une rando d'un jour ou plus, faire de la plongée, ce genre de choses, ça m'apaise énormément car je peux me reconnecter au ressenti, profiter du moment présent, trouver la beauté dans le quotidien et trouver la vie tout à coup bien plus supportable.
Voilà quelques pistes. Qu'en penses tu ?
Vu que tu es en dépression, ce qu'il te faut c'est quelque chose qui te stimule, mais dans ce que tu exprimes à propos de partir je comprends que tu as plus envie de "quitter quelque chose" que de "découvrir quelque chose dans le vagabondage ou voyage".
Si tu creuses l'idée, cherche un projet qui aurait du sens pour toi et te motiverait, je pense que l'envie d'ailleurs deviendra plus forte que l'envie de ne pas être ici, et c'est à mon avis une condition nécessaire pour qu'un départ soit un vrai nouveau départ.
Par ailleurs, mûrir ton idée te permettra de tenir jusqu'à finir ton année universitaire, et donc ne pas "perdre" cette année si tu voulais reprendre les études ensuite.
Si tu as envie de partir à l'étranger, peut être pourrais tu regarder du côté du SVE (Service Volontaire Européen), il s'agit de projets divers dans des ONG ou assocs européennes, et contrairement à la plupart des programmes tu ne payes rien.
Peut être que ça peut tout simplement être avoir un job d'étudiant pour financer cet été 3 mois à faire quelque chose qui te plaît.
Un trek seul au Népal (ça se fait très bien seul, là bas), un training intensif de boxe thaï (j'ai un contact si tu veux) , une formation de massage, une retraite de méditation ou je ne sais quoi.
Si berger et ce genre de choses peut t'intéresser, regarde du côté du WOOFFing, c'est du volontariat en milieu rural, dans le monde entier.
Parfois je suis à la fois déprimée et "agitée de l'intérieur", genre j'ai envie de bouger dans tous les sens, crier, sortir de mon corps, j’étouffe avec moi même; et dans ce cas aller dans la nature, faire une rando d'un jour ou plus, faire de la plongée, ce genre de choses, ça m'apaise énormément car je peux me reconnecter au ressenti, profiter du moment présent, trouver la beauté dans le quotidien et trouver la vie tout à coup bien plus supportable.
Voilà quelques pistes. Qu'en penses tu ?
Re: Partir ...
ah oui, euh, et aussi rencontrer d'autres surdoués ça peut te redonner un coup de fouet (dans le bon sens du terme), du moins temporairement.
Tu es dans quelle région ?
Tu es dans quelle région ?
Re: Partir ...
Merci à tous pour vos réponses.
En fait vous arrivez à comprendre exactement ce que je ressens, ce n'est effectivement pas une envie d'aller vers quelque chose, mais l'envie de m'éloigner de quelque chose. Tous les jours je souffre, même le sommeil commence à devenir dur à trouver. Je veux partir complètement, pour fuir ce mal être et cette souffrance.
On m'a dit que c'était peu être une dépression, je suis passé par 3 psys et aucun n'a su m'aider à résoudre mon mal. Déjà que je ne fais pas confiance, et en plus lorsqu'ils me disent que j'ai besoin de repos, ça ne m'aide pas plus que ça.
Quant à mon entourage, ils s'inquiètent de ma situation, mais n'arrêtent pas de me rabâcher les oreilles avec la fameuse "que te manque-t-il?" ... "demande ce qui te manque et tu l'auras" ... mais justement je ne sais pas ce qui me manque, je ne sais pas ce qui me fait souffrir, alors je veux couper tout.
Donc vous comprendrez que justement je ne veux pas d'un projet, ni de quelque chose de limité dans le temps sinon j'aurai simplement pris des vacances, je veux justement partir sans pour une durée indéterminée, sans but, et sans regarder en arrière, parce que il y a que sinon, je ne fais que reporter le problème. Je veux tout plaquer en fait et partir ... en espérant peu être revenir un jour, mais je ne veux pas planifier se retour justement avant que je me sente moi même prêt.
J'ai conscience que ça n'est peut être pas la solution, parce que je dois faire face à la vie. Mais lorsque je me retrouve devant un ennemi invisible que personne n'arrive à trouvé... je ne vois pas d'autre solution à part "partir"...
Voilà, désolé de vous dérangé avec mes histoires de détraqué mais je ne suis pas très bien ce soir (enfin encore moins bien que d'habitude).
Sinon je suis de Rhône-Alpes.
En fait vous arrivez à comprendre exactement ce que je ressens, ce n'est effectivement pas une envie d'aller vers quelque chose, mais l'envie de m'éloigner de quelque chose. Tous les jours je souffre, même le sommeil commence à devenir dur à trouver. Je veux partir complètement, pour fuir ce mal être et cette souffrance.
On m'a dit que c'était peu être une dépression, je suis passé par 3 psys et aucun n'a su m'aider à résoudre mon mal. Déjà que je ne fais pas confiance, et en plus lorsqu'ils me disent que j'ai besoin de repos, ça ne m'aide pas plus que ça.
Quant à mon entourage, ils s'inquiètent de ma situation, mais n'arrêtent pas de me rabâcher les oreilles avec la fameuse "que te manque-t-il?" ... "demande ce qui te manque et tu l'auras" ... mais justement je ne sais pas ce qui me manque, je ne sais pas ce qui me fait souffrir, alors je veux couper tout.
Donc vous comprendrez que justement je ne veux pas d'un projet, ni de quelque chose de limité dans le temps sinon j'aurai simplement pris des vacances, je veux justement partir sans pour une durée indéterminée, sans but, et sans regarder en arrière, parce que il y a que sinon, je ne fais que reporter le problème. Je veux tout plaquer en fait et partir ... en espérant peu être revenir un jour, mais je ne veux pas planifier se retour justement avant que je me sente moi même prêt.
J'ai conscience que ça n'est peut être pas la solution, parce que je dois faire face à la vie. Mais lorsque je me retrouve devant un ennemi invisible que personne n'arrive à trouvé... je ne vois pas d'autre solution à part "partir"...
Voilà, désolé de vous dérangé avec mes histoires de détraqué mais je ne suis pas très bien ce soir (enfin encore moins bien que d'habitude).
Sinon je suis de Rhône-Alpes.
Alexan- Messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2012
Re: Partir ...
Un projet en amène un autre, ce n'est pas "une pause" de la vie qui te ramène au même point où tu étais avant d'avoir commencé. Un projet te fait évoluer, apprendre.
Et surtout ce qu'il te faut c'est de la stimulation, d'une manière ou d'une autre, donc souvient toi de ce qui te stimule et fais un pas dans cette direction, le reste suivra.
Pour ce qui est des psys : peut être un psy spécialisé surdoués pourra plus t'aider en te disant des choses qui te parlent vraiment, ou en sachant commence gagner/mériter ta confiance plus rapidement (demande à l'antenne régionale de l'anpeip , où à des membres du forum dans ta région)
Et fais un petit tour ici http://zebrascrossing.forumactif.org/f15-rhone-alpes
Fais des choses qui te font plaisir (si si, il y en a, souviens toi) et prends soin de toi
Pars un week end t'aérer les idées, seul, faire un truc qui te fait du bien (Rhône Alpes c'est bien pour les randos)
Moi je me dis que la prochaine fois que je suis super down, j'irai faire le chemin de compostelle (je suis athée, mais c'est pour le chemin, le cheminement, la marche, tout ça quoi)
PS : tu nous déranges pas, on est tous détraqués d'une certaine manière
(et par exemple moi je suis détraquée insomniaque, grrrrr, bon 2h, allez je re-tente de dormir)
Et surtout ce qu'il te faut c'est de la stimulation, d'une manière ou d'une autre, donc souvient toi de ce qui te stimule et fais un pas dans cette direction, le reste suivra.
Pour ce qui est des psys : peut être un psy spécialisé surdoués pourra plus t'aider en te disant des choses qui te parlent vraiment, ou en sachant commence gagner/mériter ta confiance plus rapidement (demande à l'antenne régionale de l'anpeip , où à des membres du forum dans ta région)
Et fais un petit tour ici http://zebrascrossing.forumactif.org/f15-rhone-alpes
Fais des choses qui te font plaisir (si si, il y en a, souviens toi) et prends soin de toi
Pars un week end t'aérer les idées, seul, faire un truc qui te fait du bien (Rhône Alpes c'est bien pour les randos)
Moi je me dis que la prochaine fois que je suis super down, j'irai faire le chemin de compostelle (je suis athée, mais c'est pour le chemin, le cheminement, la marche, tout ça quoi)
PS : tu nous déranges pas, on est tous détraqués d'une certaine manière
(et par exemple moi je suis détraquée insomniaque, grrrrr, bon 2h, allez je re-tente de dormir)
Re: Partir ...
Une suggestion pour te changer provisoirement du ronron quotidien:
Stage BAFA à Pâques, moniteur de colo cet été
Plus facile à mettre en oeuvre qu'un départ à Bornéo...
Stage BAFA à Pâques, moniteur de colo cet été
Plus facile à mettre en oeuvre qu'un départ à Bornéo...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Partir ...
Partir sans but précis, partir pour fuir une chose encore indéterminée, je pense comme d'autres qu'il faut avant tout identifier votre mal-être.
Votre entourage semble avoir le désir de vous venir en aide même s'il ne le fait pas de la manière que vous attendez, mais savez-vous vous-même ce qui vous manque? Dans ce cas, comment les gens qui vous aiment peuvent-ils vous aider à aller mieux s'ils n'ont pas les clés?
Je suis maman et j'ai mis des mois à comprendre le malaise de ma petite fille, ces questionnements et cette impuissance à résoudre ses problèmes m'ont épuisée et m'ont causé tant de peine, j'avais le sentiment d'être dans l'incapacité de lui venir en aide alors que son bonheur passait avant tout pour moi. Jusqu'à ce que sa psy nous donne des éléments de réponse, des pistes qui nous ont permis qu'elle aille mieux et qu'elle reparte sur de meilleures bases, plus positives...
Voir mes enfants disparaître un jour et se volatiliser dans la nature sans avoir aucune nouvelle, c'est quelque chose que je n'ose imaginer tant ma vie en serait dévastée, par le chagrin, l'incompréhension et bien entendu l'angoisse de savoir s'ils vont bien, s'ils sont toujours en vie, s'ils courent un danger... Ce serait un drame absolu.
Réfléchissez à deux fois avant de prendre la fuite, pensez aussi à eux et à la probabilité qu'ils puissent eux aussi contribuer à votre "guérison". Voyez peut-être d'autres spécialistes, il n'est pas normal que l'on ne vous ait pas encore proposé de solution.
Votre entourage semble avoir le désir de vous venir en aide même s'il ne le fait pas de la manière que vous attendez, mais savez-vous vous-même ce qui vous manque? Dans ce cas, comment les gens qui vous aiment peuvent-ils vous aider à aller mieux s'ils n'ont pas les clés?
Je suis maman et j'ai mis des mois à comprendre le malaise de ma petite fille, ces questionnements et cette impuissance à résoudre ses problèmes m'ont épuisée et m'ont causé tant de peine, j'avais le sentiment d'être dans l'incapacité de lui venir en aide alors que son bonheur passait avant tout pour moi. Jusqu'à ce que sa psy nous donne des éléments de réponse, des pistes qui nous ont permis qu'elle aille mieux et qu'elle reparte sur de meilleures bases, plus positives...
Voir mes enfants disparaître un jour et se volatiliser dans la nature sans avoir aucune nouvelle, c'est quelque chose que je n'ose imaginer tant ma vie en serait dévastée, par le chagrin, l'incompréhension et bien entendu l'angoisse de savoir s'ils vont bien, s'ils sont toujours en vie, s'ils courent un danger... Ce serait un drame absolu.
Réfléchissez à deux fois avant de prendre la fuite, pensez aussi à eux et à la probabilité qu'ils puissent eux aussi contribuer à votre "guérison". Voyez peut-être d'autres spécialistes, il n'est pas normal que l'on ne vous ait pas encore proposé de solution.
Re: Partir ...
Salut Alexan,
je pense que souricette a raison, et aussi que peut-être ça serait bien que tu parles d'un projet de voyage ou de changement d'environnement etc...
Un jour j'ai entendu une chanteuse (j'ai pas entendu son nom, pas très connue je crois, même de moi) qui expliquait à la radio que de temps en temps (mais souvent) elle faisait des "retraites" (ça existe dans le bouddhisme, dans le catholicisme...), et qu'elle avait besoin de ça pour se sentir bien, que ça lui permettait de se sentir bien dans sa vie, de prendre le temps de réfléchir se reposer etc..., et que ça faisait partie de sa vie.
Je l'ai admirée parce que j'imaginais que c'était dur de faire comprendre ça sans avoir de réactions négatives en retour, elle était très à l'aise avec ça; alors que moi j'avais eu besoin de partir loin un moment, j'avais annoncé ce "voyage" mais sans dire pourquoi, je l'avais dit une fois parti; elle elle assumait parfaitement le fait d'avoir besoin pour son équilibre de faire des retraites régulièrement, et elle était rayonnante.
(Aujourd'hui grâce à mon changement tout va mieux pour moi, mais peut-être que j'aurais besoin de retraites, peut-être que tu aurais besoin de retraites, peut-être qu'on aurait tous besoin de retraites.)
En tous cas, vraiment ne pars pas sans prévenir, dis au moins que tu pars même si tu dis pourquoi plus tard, déjà comme ça laisse tomber je te raconte pas l'inquiétude des gens qui t'aiment (parce qu'il y en a même si tu ne le vois pas ou crois pas ou vois pas à quel point),
et enfin sois toi.
je pense que souricette a raison, et aussi que peut-être ça serait bien que tu parles d'un projet de voyage ou de changement d'environnement etc...
Un jour j'ai entendu une chanteuse (j'ai pas entendu son nom, pas très connue je crois, même de moi) qui expliquait à la radio que de temps en temps (mais souvent) elle faisait des "retraites" (ça existe dans le bouddhisme, dans le catholicisme...), et qu'elle avait besoin de ça pour se sentir bien, que ça lui permettait de se sentir bien dans sa vie, de prendre le temps de réfléchir se reposer etc..., et que ça faisait partie de sa vie.
Je l'ai admirée parce que j'imaginais que c'était dur de faire comprendre ça sans avoir de réactions négatives en retour, elle était très à l'aise avec ça; alors que moi j'avais eu besoin de partir loin un moment, j'avais annoncé ce "voyage" mais sans dire pourquoi, je l'avais dit une fois parti; elle elle assumait parfaitement le fait d'avoir besoin pour son équilibre de faire des retraites régulièrement, et elle était rayonnante.
(Aujourd'hui grâce à mon changement tout va mieux pour moi, mais peut-être que j'aurais besoin de retraites, peut-être que tu aurais besoin de retraites, peut-être qu'on aurait tous besoin de retraites.)
En tous cas, vraiment ne pars pas sans prévenir, dis au moins que tu pars même si tu dis pourquoi plus tard, déjà comme ça laisse tomber je te raconte pas l'inquiétude des gens qui t'aiment (parce qu'il y en a même si tu ne le vois pas ou crois pas ou vois pas à quel point),
et enfin sois toi.
214782- Messages : 197
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Localisation : 63&38&42&69&ailleurs
Re: Partir ...
Partir... J'avoue que c'est un idée qui parait séduisante et qui je dois bien l'avouer, me met l'eau à la bouche. En fait je pense que pour prendre ta décision, il faut prendre du recul, analyser la situation et réfléchir à pourquoi tu pars. Si c'est parce que tu sens que cette ie n'est pas celle que tu veux, qu'elle ne t'appartient pas ou t'échappe, eh bien pars ne réfléchis pas tente de trouver le bonheur. Mais il faut que tu en soit au point où tu hais tout dans ta vie et cela inclut tes amis, ta famille ect... Si tu sens qu'il te reste rien qu'un point d'accroche eh bien cela veut dire que ce départ n'est qu'une fuite, un échappatoire à tes problèmes et dans ce cas tu le regrettera ou tu sera de nouveau tenté de reproduire l'experience de la facilité et toute ta vie tu vivras sans stabilité, sans vie privé ect... Partir, oui mais seulement pour de bonnes raisons.
Re: Partir ...
Je me souviens avoir été dans le même état d'esprit à ton âge et avoir tout plaqué.
Vingt ans après je regrette presque amèrement de l'avoir fait comme je l'ai fait. C'était violent, soudain et très excessif.
Lorsque nous souffrons comme cela il devient difficile de penser et notre nature émotive prends le dessus comme un animal blessé. Mais le jour ou enfin on trouve le repos, c'est aussi un peu avec une gueule de bois que l'on se réveille...
Choisi la parenthèse plutôt que le point final. Les choix ne sont jamais définitif et le retour en arrière toujours possible, mais malheureusement plus tu vieillis plus il est difficile (ah maudite société...)
Prends toi une année sabbatique, nourris ta zébritude par de nouvelles expériences, voyage, découvre de nouveau horizons, de nouveau pays, laisse ton esprit se reposer en ne te donnant aucune contrainte... Cherche de nouveau centre d’intérêt qui nourrira ton intellect.
Bref fait un break... Je ne sais pas si tu es dépressif (je ne suis pas psy après tout) mais clairement tu fais ton "burn out".
Dans un an repose toi la question tranquillement. Fait le point, vois ou tu en es. Tu n'es pas encore parti bien loin et un an dans un vie c'est pas cher payé pour prendre correctement les décisions qui t'engageront ensuite pour de longues années.
Souvent je me dis que le changement est salvateur, mais la rupture rarement.
Bon courage.
Vingt ans après je regrette presque amèrement de l'avoir fait comme je l'ai fait. C'était violent, soudain et très excessif.
Lorsque nous souffrons comme cela il devient difficile de penser et notre nature émotive prends le dessus comme un animal blessé. Mais le jour ou enfin on trouve le repos, c'est aussi un peu avec une gueule de bois que l'on se réveille...
Choisi la parenthèse plutôt que le point final. Les choix ne sont jamais définitif et le retour en arrière toujours possible, mais malheureusement plus tu vieillis plus il est difficile (ah maudite société...)
Prends toi une année sabbatique, nourris ta zébritude par de nouvelles expériences, voyage, découvre de nouveau horizons, de nouveau pays, laisse ton esprit se reposer en ne te donnant aucune contrainte... Cherche de nouveau centre d’intérêt qui nourrira ton intellect.
Bref fait un break... Je ne sais pas si tu es dépressif (je ne suis pas psy après tout) mais clairement tu fais ton "burn out".
Dans un an repose toi la question tranquillement. Fait le point, vois ou tu en es. Tu n'es pas encore parti bien loin et un an dans un vie c'est pas cher payé pour prendre correctement les décisions qui t'engageront ensuite pour de longues années.
Souvent je me dis que le changement est salvateur, mais la rupture rarement.
Bon courage.
Yya- Messages : 24
Date d'inscription : 06/03/2012
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Localisation : CAEN
Re: Partir ...
Une question me turlupine chaque fois que je lis des témoignages de ce type, car nous sommes nombreux à le vivre ou à l'avoir vécu...
Pourquoi est-ce ancré en nous ce besoin de "partir" ?
Est-ce un processus biologique, évolutif, qui implante ce genre d'instinct ou de besoin en nous ???
Je ne crois pas au simple "besoin de voir ailleurs", ni au "ici ça ne me plaît pas"... Si vous avez des retours ou idées à exprimer sur cette facette du "pourquoi "?
Cela se limite-t-il à partir dans un autre lieu, un autre pays, un "autre endroit"?
Je en suis pas sûre. Je sens cela comme un appel plus vaste encore.
Je mettrais même, si je peux oser le dire, dans le même panier que ceux qui parlent de tourner la page de leur vie, sauf qu'eux seront sensibles via une autre partie, la présence sur Terre, au lieu d ela présence dans un pays, dans une ville... Ou dans un style de mode de vie.
Bref, pour résumer, d'où vient cet appel, ce besoin récurrent ?
A quoi sert-il ?
Partir à l'aventure, partir en voyage, changer de ville, de pays est une facette 1.
Passer à vouloir abandonner la vie ici serait la facette 2.
Changer tout le temps de métier serait la facette 3... Vi.
Donc, tout ceci mis ensemble, cela me donne la question: toutes ces facettes, sont "quelle chose immense qui englobe toutes ces facettes à la fois, y compris d'autres pas encore cernées"? quel est ce diamant invisible qui nous attire tant et nous fait miroiter ces envies de "partir" de partout ???
Pourquoi est-ce ancré en nous ce besoin de "partir" ?
Est-ce un processus biologique, évolutif, qui implante ce genre d'instinct ou de besoin en nous ???
Je ne crois pas au simple "besoin de voir ailleurs", ni au "ici ça ne me plaît pas"... Si vous avez des retours ou idées à exprimer sur cette facette du "pourquoi "?
Cela se limite-t-il à partir dans un autre lieu, un autre pays, un "autre endroit"?
Je en suis pas sûre. Je sens cela comme un appel plus vaste encore.
Je mettrais même, si je peux oser le dire, dans le même panier que ceux qui parlent de tourner la page de leur vie, sauf qu'eux seront sensibles via une autre partie, la présence sur Terre, au lieu d ela présence dans un pays, dans une ville... Ou dans un style de mode de vie.
Bref, pour résumer, d'où vient cet appel, ce besoin récurrent ?
A quoi sert-il ?
Partir à l'aventure, partir en voyage, changer de ville, de pays est une facette 1.
Passer à vouloir abandonner la vie ici serait la facette 2.
Changer tout le temps de métier serait la facette 3... Vi.
Donc, tout ceci mis ensemble, cela me donne la question: toutes ces facettes, sont "quelle chose immense qui englobe toutes ces facettes à la fois, y compris d'autres pas encore cernées"? quel est ce diamant invisible qui nous attire tant et nous fait miroiter ces envies de "partir" de partout ???
Invité- Invité
Re: Partir ...
Bonjour!
Merci à tous pour vos réponses j'en suis presque touché, mais je suis vraiment désolé, mais je n'ai pas le courage pour répondre à chacun d'entre vous, et puis on dit que les meilleurs paroles sont les plus courtes.
Alors voilà, j'ai pris un bon moment, où j'ai réfléchi un peu à tout ça. Pourquoi ? Comment ? Où ? Conséquences ?
En fait, je pense , et c'est qu'un avis personnel, après réflexion que voilà la situation dans laquelle je me retrouve:
Je fais peut être une petite dépression. La cause de cette déprime serait que je trouve ma vie absolument absurde, je vois la ligne droit tracée devant moi: études-travail-famille-mort... et je n'y vois aucun sens... et je me sens enchaîné, j'ai toujours voulu partir un peu vers l'aventure, d'ailleurs je suis fan de livres qui parlent de voyage d'apprentissage.... Parce que je suis en train d'étouffer, cette société qui nous promet la liberté, mais quelle liberté ? Celle de mettre un troupeau de moutons dans un enclos et de leur dire: vous êtes libre tant que vous donner votre lait chaque matin et que vous sortez pas de l'enclos. J'ai envie de partir, de vivre réellement, d'apprendre, de découvrir ...
Mais "partir" est impossible. 1) Je ne peux pas me permettre de faire ci mal que ça à mes proches. 2)Impossible aujourd'hui de bouger, il n'y a même pas de route ou on peut se déplacé sans voiture, les gens ne vous accueillent plus dans leur maison par peur de l'autre, tout le monde à peur de ceux qui ne rentre pas dans le moule, les frontières sont bien fermés , même si je pars, je reste bloqué par les frontières politiques et les barrières. Tout est devenu une question d'argent, et j'ai bien peur de partir pour me retrouver au bout de la rue d'où je suis parti à mourir à cause du froid où de la faim , et les gens passeront en me regardant "il l'a bien mérité ce clochard" ...
Donc voilà où j'en suis dans ma réflexion, mais je n'ai pas de solution aujourd'hui, et je suis là bloqué devant mon PC moi et mon livre "l'alchimiste" de Paulo Cuelho qu'un ami m'a recommandé et dont je viens de lire l'incipit ...
Voilà voilà,
Alexan.
Merci à tous pour vos réponses j'en suis presque touché, mais je suis vraiment désolé, mais je n'ai pas le courage pour répondre à chacun d'entre vous, et puis on dit que les meilleurs paroles sont les plus courtes.
Alors voilà, j'ai pris un bon moment, où j'ai réfléchi un peu à tout ça. Pourquoi ? Comment ? Où ? Conséquences ?
En fait, je pense , et c'est qu'un avis personnel, après réflexion que voilà la situation dans laquelle je me retrouve:
Je fais peut être une petite dépression. La cause de cette déprime serait que je trouve ma vie absolument absurde, je vois la ligne droit tracée devant moi: études-travail-famille-mort... et je n'y vois aucun sens... et je me sens enchaîné, j'ai toujours voulu partir un peu vers l'aventure, d'ailleurs je suis fan de livres qui parlent de voyage d'apprentissage.... Parce que je suis en train d'étouffer, cette société qui nous promet la liberté, mais quelle liberté ? Celle de mettre un troupeau de moutons dans un enclos et de leur dire: vous êtes libre tant que vous donner votre lait chaque matin et que vous sortez pas de l'enclos. J'ai envie de partir, de vivre réellement, d'apprendre, de découvrir ...
Mais "partir" est impossible. 1) Je ne peux pas me permettre de faire ci mal que ça à mes proches. 2)Impossible aujourd'hui de bouger, il n'y a même pas de route ou on peut se déplacé sans voiture, les gens ne vous accueillent plus dans leur maison par peur de l'autre, tout le monde à peur de ceux qui ne rentre pas dans le moule, les frontières sont bien fermés , même si je pars, je reste bloqué par les frontières politiques et les barrières. Tout est devenu une question d'argent, et j'ai bien peur de partir pour me retrouver au bout de la rue d'où je suis parti à mourir à cause du froid où de la faim , et les gens passeront en me regardant "il l'a bien mérité ce clochard" ...
Donc voilà où j'en suis dans ma réflexion, mais je n'ai pas de solution aujourd'hui, et je suis là bloqué devant mon PC moi et mon livre "l'alchimiste" de Paulo Cuelho qu'un ami m'a recommandé et dont je viens de lire l'incipit ...
Voilà voilà,
Alexan.
Alexan- Messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2012
Re: Partir ...
Caelum non animum mutant qui trans mare currunt...
AlsoSpratchAlmaMater- Messages : 50
Date d'inscription : 25/10/2011
Age : 33
Localisation : France
Re: Partir ...
http://www.lexilogos.com/latin_langue_dictionnaires.htm
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Partir ...
Pardon si j'ai fait une erreur! J'ai pas vu un texte en latin depuis la seconde...
Alexan- Messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2012
Re: Partir ...
Moi pire! J'ai juste mis ça au cas ou tous les zèbres ne seraient pas "nécro-bilingues"
Partir, moi aussi ça m'attire, mais je ne pense pas que je le ferai (et plus on attend, plus on a de raisons de ne pas le faire). Pas plus de deux ans en tout cas.
Partir comme ça peut etre génial si on est dans un des bons états d'esprits (lesquels? je ne sais pas).
Mais bon tu ne peux pas vraiment partir et ne pas inquiéter à mort les gens qui t'entourent.
Je précise que mon avis ne vaut rien, ou quelques fractions de 2 cents.
Partir, moi aussi ça m'attire, mais je ne pense pas que je le ferai (et plus on attend, plus on a de raisons de ne pas le faire). Pas plus de deux ans en tout cas.
Partir comme ça peut etre génial si on est dans un des bons états d'esprits (lesquels? je ne sais pas).
Mais bon tu ne peux pas vraiment partir et ne pas inquiéter à mort les gens qui t'entourent.
Je précise que mon avis ne vaut rien, ou quelques fractions de 2 cents.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Partir ...
Je ne voulais pas lancer un débat sur le latin. Il me semblait que c'était un adage connu de tous, et qui pour le coup résume ma conception des choses ("Ils changent de ciel et non d'état d'esprit ceux qui traversent la mer"). Je pense que ce que l'on cherche à fuir, c'est toujours soi-même. Or, partout où l'on erre, on s'entraîne avec soi, de sorte que l'on ne résout pas son problème. Faisant des études prenantes et difficiles, et étant de nature anxieuse, j'ai souvent éprouvé cette envie de partir. Il me semble que c'est en partie une illusion, et c'est pour cela que je t'exhorte à tenter de changer d'état d'esprit plutôt que de lieu.
AlsoSpratchAlmaMater- Messages : 50
Date d'inscription : 25/10/2011
Age : 33
Localisation : France
Re: Partir ...
Tu as raison, l'imagination génère plus de merveilleux qu'il n'y en a à portée.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Partir ...
AlsoSpratchAlmaMater a écrit: ("Ils changent de ciel et non d'état d'esprit ceux qui traversent la mer"). Je pense que ce que l'on cherche à fuir, c'est toujours soi-même
Bien entendu qu'on s'emmène avec soi.
Et l'on s'apprend, un peu, beaucoup.
Autre lieu, d'autres gens, d'autres contextes.
"le coeur ouvert à l'inconnu", mais aussi tous les sens en alerte, les neurones en émoi, les routines pulvérisées, les repères chamboulés... Et les rencontres, les sourires, les coups de coeur, les incertitudes
Le voyage a un fort potentiel de transformation. A 20 ans le simple fait de sortir un temps du contexte familial est déjà un voyage en soi, c'est casser la routine et les horizons trop familiers. Un jeune désargenté peut envisager d'être moniteur de colo, éventuellement lors de séjours à l'étranger, ou ERASMUS
Pour ma part, les voyages m'ont enrichi, transformé, fait grandir. Je considère que quand je quitte un pays (après un séjour de qqs mois) je laisse sur place 2 valises de ma connerie. Plus la culture était différente de la mienne, plus j'ai appris. La digestion d'après-retour au pays prend en général 4 à 6 mois.
En conclusion, le voyage ne sert pas à fuir, il aide à se chercher, voire à se trouver.
Ce chemin ne convient pas à tous les tempéraments, Horace était peut-être de cette catégorie
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Partir ...
Songé à partir pour l'Est. A cheval ou à pied. Avec ou sans chien.
Et je me repose la question. Bosser à l'étranger ? Loin de mes proches, ça risque d'être dur. J'en parlerai à une amie partie 6 mois en Tanzanie.
Une cousine partie un an en Inde.
Partir ?
...
Et je me repose la question. Bosser à l'étranger ? Loin de mes proches, ça risque d'être dur. J'en parlerai à une amie partie 6 mois en Tanzanie.
Une cousine partie un an en Inde.
Partir ?
...
Invité- Invité
Re: Partir ...
J'avais écrit un texte que j'avais nommé "Partir". D'ailleurs, j'ai changé de pays pour faire mes études ( et fuir ma dépression qui couvait mais dont je ne soupçonnais pas l'existence, et l'ambiance morose de la maison ) et je suis aussi partie... de mes études à l'étranger, pour revenir à l'endroit initial, avec en prime une dépression et un diagnostic de zèbre. En tout cas avec le recul, je me suis dit que je suis partie pour fuir dans un premier temps, trouver un eldorado, et ensuite savoir qui je suis et ce que je veux vraiment. Une sorte de voyage initiatique.
Je verrais plusieurs possibilités d'explications à ça, que les autres pourraient compléter :
1/ Lassitude rapide caractéristique de la douance qui fait qu'on fait vite le tour d'un système de pays, d'une ville ( ou du moins on en a l'impression )
2/ Curiosité insatiable caractéristique : besoin de découvrir qui l'on est, ce qu'est le monde, d'autres cultures
3/ Aller voir si l'herbe est vraiment verte ailleurs, se dépasser
4/ Masquer sa zébritude : être étranger permet d'être bizarre et reconnu comme bizarre parce qu'étranger
Je verrais plusieurs possibilités d'explications à ça, que les autres pourraient compléter :
1/ Lassitude rapide caractéristique de la douance qui fait qu'on fait vite le tour d'un système de pays, d'une ville ( ou du moins on en a l'impression )
2/ Curiosité insatiable caractéristique : besoin de découvrir qui l'on est, ce qu'est le monde, d'autres cultures
3/ Aller voir si l'herbe est vraiment verte ailleurs, se dépasser
4/ Masquer sa zébritude : être étranger permet d'être bizarre et reconnu comme bizarre parce qu'étranger
Invité- Invité
Re: Partir ...
Colours a écrit: être étranger permet d'être bizarre et reconnu comme bizarre parce qu'étranger
Je souscris tout à fait
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Partir ...
On cherche souvent à savoir pourquoi on existe, au lieu de simplement apprécier notre existence...
Another-Point-Of-View- Messages : 285
Date d'inscription : 30/07/2012
Age : 28
Localisation : Belgique (Hainaut)
Re: Partir ...
Another-Point-Of-View a écrit: On cherche souvent à savoir pourquoi on existe,
au lieu de simplement apprécier notre existence...
Pourquoi opposer les deux propositions? D'ailleurs, il y a autant de trajets que d'êtres
humains, ce qui aura fonctionné pour l'un sera peut-être la ruine de l'autre
Voyager, changer de culture, de codes, d'interlocuteurs, est un des plus sûrs
moyens d'apprendre et de se décrotter la tête.
Tout ce qu'on risque ce sont des points de vue supplémentaires
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Partir ...
Je plussoie fortement !!Mégalopin a écrit:
Voyager, changer de culture, de codes, d'interlocuteurs, est un des plus sûrs
moyens d'apprendre et de se décrotter la tête.
Tout ce qu'on risque ce sont des points de vue supplémentaires
En 1 an de mission de volontariat en Bolivie, j'ai énormément évolué, mûri et ouvert mon esprit, et ce, à un niveau que je n'aurais jamais atteint en restant en France dans mes p'tites habitudes confortables, même en faisant un travail sur moi.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Partir ...
Ah Alexan, si je n'avais pas mon chien, je t'accompagnerais volontiers dans un long voyage .
Another-Point-Of-View- Messages : 285
Date d'inscription : 30/07/2012
Age : 28
Localisation : Belgique (Hainaut)
Re: Partir ...
citation d'un ami
"quel est la différence avec un voyageur et un touriste?"
"le voyageur peut ne pas revenir."
dans le sens il peut trouver le lieu ou se sentir bien
"quel est la différence avec un voyageur et un touriste?"
"le voyageur peut ne pas revenir."
dans le sens il peut trouver le lieu ou se sentir bien
Pycpyc- Messages : 176
Date d'inscription : 10/07/2013
Age : 51
Localisation : paris
Re: Partir ...
Joli, très joli, ça m'a touché au coeur, faisant rejaillir une foultitude d'émotions, de lieux, de visages. Le thème central d'une chanson qui ne demande qu'à être écrite...Picpic a écrit:
"quel est la différence avec un voyageur et un touriste?"
"le voyageur peut ne pas revenir."
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Partir ...
Est-ce que c'est parce que l'on est dans la rubrique "J'aime voyager", que nous nous découvrons tous cette passion commune, ou bien c'est vraiment une propriété générale caractéristique (voire définitoire ?) de la condition de zébritude ? L'envie d'ailleurs... Voyage, voyaaaage, plus loin que la nuit et le jouuuur...
Moi en tout cas, je m'y reconnais pleinement. C'est vraiment une envie très forte que j'ai, mais la sentence d'Horace qu'a citée AlsoSpratchAlmaMater (j'aime ce pseudo) est une pensée qui ne cesse de me travailler. À quoi bon partir en effet, car ce n'est pas comme si c'était un entourage malsain, un créancier acharné ou un nuage radioactif que l'on cherchait à fuir... c'est soi-même, au contraire. Et pourtant, cela dit, les moments où je me suis senti le mieux ces dernières années, c'était en voyage. Pas parce qu'« être étranger permet d'être bizarre et reconnu comme bizarre parce qu'étranger », parce que bon, la zébritude ne connaît pas de frontière et on a vite fait de se faire "démasquer". Ce n'est pas non plus la rupture de la routine, car sur un séjour suffisamment long (trois ou quatre mois, comme cela m'est arrivé), une routine a vite fait d'en remplacer une autre. La curiosité de l'Autre ? Elle peut très bien s'assouvir dans une bibliothèque, en restant le cul dans son fauteuil. Non, c'est vraiment autre chose. Je n'ai pas encore réussi à élucider la question, en ce qui me concerne.
Moi en tout cas, je m'y reconnais pleinement. C'est vraiment une envie très forte que j'ai, mais la sentence d'Horace qu'a citée AlsoSpratchAlmaMater (j'aime ce pseudo) est une pensée qui ne cesse de me travailler. À quoi bon partir en effet, car ce n'est pas comme si c'était un entourage malsain, un créancier acharné ou un nuage radioactif que l'on cherchait à fuir... c'est soi-même, au contraire. Et pourtant, cela dit, les moments où je me suis senti le mieux ces dernières années, c'était en voyage. Pas parce qu'« être étranger permet d'être bizarre et reconnu comme bizarre parce qu'étranger », parce que bon, la zébritude ne connaît pas de frontière et on a vite fait de se faire "démasquer". Ce n'est pas non plus la rupture de la routine, car sur un séjour suffisamment long (trois ou quatre mois, comme cela m'est arrivé), une routine a vite fait d'en remplacer une autre. La curiosité de l'Autre ? Elle peut très bien s'assouvir dans une bibliothèque, en restant le cul dans son fauteuil. Non, c'est vraiment autre chose. Je n'ai pas encore réussi à élucider la question, en ce qui me concerne.
Juanbau- Messages : 3
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 34
Localisation : Champagne
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