Le fil des mea culpa [flood allowed]
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Le fil des mea culpa [flood allowed]
J’ai envie de faire un appel, là. Je vois toutes ces personnes blessées, dont les cicatrices sont ouvertes, qui se rencontrent, se rentrent dedans, se blessent encore. Chacun veut être soi-même et s’épanouir, mais ne sait pas comment faire et se débat dans le filet.
Prenons le temps de nous apprivoiser les uns les autres…
Tout le monde a une carapace. Une carapace, c’est comme un manteau : c’est pratique pour sortir et dans les lieux publics. Après quand on rentre chez soi ou chez un ami, dans l’intimité, on se découvre.
Une carapace, c’est un moyen de renvoyer une image de soi incomplète, ça protège contre les jugements. Soit en évitant les jugements négatifs (masque les défauts), soit en les provocants, de manière à pouvoir se dire ‘il me juge mais c’est parce que je voulu lui faire croire que je suis cela, pas parce que je suis vraiment comme il pense…’. Une carapace sert à se protéger contre la mauvaise image de soi que pourraient nous renvoyer les autres, elle sert à protéger sa confiance en soi, ou le peu qu’on en a. Une carapace est d’autant plus épaisse qu’on a souffert du regard des autres. C’est pour ça qu’on en tient une couche dans le coin…
Il y a les carapaces timidité, gentillesse exacerbée, mépri, provocation, prise de haut, donneur(se) de leçons, charme abusif, humour déplacé, et j’en passe…
Une carapace qui renvoie une bonne image de soi, c’est pratique et sans danger, ça donne le temps aux personnes de voir nos qualités avant de voir nos défauts, donc d’accepter ces défauts. La confiance en soi est préservée, car la personne ne cesse pas de nous aimer lorsqu’elle fini par voir les défauts.
Le problème, c’est les carapaces qui font mal. Celles que l’on prend pour de vrais défauts… c’est utile mais plein de dangers. Quand deux personnes qui ont ce type de carapace se rencontrent, là ça fait des étincelles, et quand une personne qui a ce type de carapace rencontre une personne qui manque cruellement de confiance en elle, ça fait juste une douleur silencieuse…
Comment distinguer une carapace négative d’un vrai défaut ? Je crois qu’il faut se préserver de tout jugement hâtif, faire l’effort de se rappeler sans cesse «ah oui, il y a ces histoires de carapace, ne pas prendre cela pour moi, ne pas juger», et s’apprivoiser… prendre le temps.
Ne pas attendre des autres qu’ils prennent sur eux, mais prendre, travailler sur soi au maximum (si on nage tous dans la même direction, on arrivera plus facilement à briser le filet! - dédicace à Le Shung'). Aller voir ailleurs si ça ne passe pas avec une personne, juste l’ignorer et nager pour soi-même. Donc pour le groupe. Quand à ceux qui ont ces carapaces là, regardez, vous faîtes du mal... essayez d’avancer, il y en a d’autres, des carapaces.
On fait tous des faux pas. On a tous des coups de sang, des impulsions. Mais il est toujours possible de présenter ses excuses après un faux pas. Je lance cet appel, mince, apprivoisons-nous.
Que ce topic soit dédié aux messages de mea culpa après les faux pas. Les mea culpa codés sont autorisés ^^.
(oui je sais cet appel est un peu bizarre mais je suis INFP j'y peux rien )
Prenons le temps de nous apprivoiser les uns les autres…
Tout le monde a une carapace. Une carapace, c’est comme un manteau : c’est pratique pour sortir et dans les lieux publics. Après quand on rentre chez soi ou chez un ami, dans l’intimité, on se découvre.
Une carapace, c’est un moyen de renvoyer une image de soi incomplète, ça protège contre les jugements. Soit en évitant les jugements négatifs (masque les défauts), soit en les provocants, de manière à pouvoir se dire ‘il me juge mais c’est parce que je voulu lui faire croire que je suis cela, pas parce que je suis vraiment comme il pense…’. Une carapace sert à se protéger contre la mauvaise image de soi que pourraient nous renvoyer les autres, elle sert à protéger sa confiance en soi, ou le peu qu’on en a. Une carapace est d’autant plus épaisse qu’on a souffert du regard des autres. C’est pour ça qu’on en tient une couche dans le coin…
Il y a les carapaces timidité, gentillesse exacerbée, mépri, provocation, prise de haut, donneur(se) de leçons, charme abusif, humour déplacé, et j’en passe…
Une carapace qui renvoie une bonne image de soi, c’est pratique et sans danger, ça donne le temps aux personnes de voir nos qualités avant de voir nos défauts, donc d’accepter ces défauts. La confiance en soi est préservée, car la personne ne cesse pas de nous aimer lorsqu’elle fini par voir les défauts.
Le problème, c’est les carapaces qui font mal. Celles que l’on prend pour de vrais défauts… c’est utile mais plein de dangers. Quand deux personnes qui ont ce type de carapace se rencontrent, là ça fait des étincelles, et quand une personne qui a ce type de carapace rencontre une personne qui manque cruellement de confiance en elle, ça fait juste une douleur silencieuse…
Comment distinguer une carapace négative d’un vrai défaut ? Je crois qu’il faut se préserver de tout jugement hâtif, faire l’effort de se rappeler sans cesse «ah oui, il y a ces histoires de carapace, ne pas prendre cela pour moi, ne pas juger», et s’apprivoiser… prendre le temps.
Ne pas attendre des autres qu’ils prennent sur eux, mais prendre, travailler sur soi au maximum (si on nage tous dans la même direction, on arrivera plus facilement à briser le filet! - dédicace à Le Shung'). Aller voir ailleurs si ça ne passe pas avec une personne, juste l’ignorer et nager pour soi-même. Donc pour le groupe. Quand à ceux qui ont ces carapaces là, regardez, vous faîtes du mal... essayez d’avancer, il y en a d’autres, des carapaces.
On fait tous des faux pas. On a tous des coups de sang, des impulsions. Mais il est toujours possible de présenter ses excuses après un faux pas. Je lance cet appel, mince, apprivoisons-nous.
Que ce topic soit dédié aux messages de mea culpa après les faux pas. Les mea culpa codés sont autorisés ^^.
(oui je sais cet appel est un peu bizarre mais je suis INFP j'y peux rien )
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
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Dernière édition par Mjöllnir le Dim 1 Avr 2012 - 16:36, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Une carapace ... arf ...
Alors, ce qui peut paraitre être une carapace n'en est pas une ... ce qui est perçu par l'autre est le juste reflet de ce que je suis.
Oui, je suis d'accord. J'ai dit :
Comment distinguer une carapace négative d’un vrai défaut ?
Mais j'aurais pu aussi demander :
Comment distinguer une carapace positive d’une vrai qualité?
Mais c'est pas le plus important, la réponse à ces questions. Le plus important, c'est qu'au final, en prenant le temps qu'il faut pour se connaître, on peut au minimum se côtoyer sans heurt, au maximum trouver de supers amis ou ou ou.. que sais-je encore ^^.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
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Dernière édition par Mjöllnir le Dim 1 Avr 2012 - 16:35, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
https://www.youtube.com/watch?v=v5UfN7tQK7U
NACRINE n'aime pas que des humains aient juste l'idée de vouloir se taper des crustacés^^
NACRINE n'aime pas que des humains aient juste l'idée de vouloir se taper des crustacés^^
Dernière édition par nacrine le Ven 16 Mar 2012 - 23:50, édité 1 fois
nacrine- Messages : 301
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : univers
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Et oui les coquillages, qui nous rappellent que les carapaces ça sert pas à rien, et que ça peut être beau, aussi .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Je pense que l'auto analyse n'est pas toujours chemin de vérité en soi, nous manquons de distance avec nos propres ressentis. C'est ce que je perçois ici à travers l'expression des passages à vide ou ''down''. Nous pouvons bien-sûr exprimer avec une plus ou moins grande finesse ce que nous traversons sans vraiment arriver à en faire une analyse efficace qui trace un chemin de sortie.
En un sens l'écoute, le regard, la compréhension des autres (ceuces qui nous comprennent parce qu'ils sont passés par là) sont des éléments prépondérants pour aller de l'avant.
Je voulais dire cela en forme de préambule tant il me semble que la notion de ''carapace'' est floutée dans une introspection personnelle. Ces protections se sont formées dans le temps et sur un mode action/réaction qui projette des détails (importants) de l'histoire dans l'inconscient. Le regard que l'on porte a posteriori sur cette histoire personnelle fait abstraction des ces éléments inconscients jusqu'à ce que quelqu'un (ou quelque évènement) les fasse remonter à la surface: psy, témoignage d'une personne qui résonne avec notre histoire, madeleine de Proust, etc.
Alors que puis-je dire de ma propre carapace, si elle est toujours active? Je sais qu'elle est là, je sais à peu près comment elle s'active et avec qui. Mais au fond je ne sais pas comment m'en débarrasser, je ne sais même pas si j'en ai envie, je ne sais plus comment je suis sans cette carapace ni si je suis capable de vivre sans... et en y réfléchissant c'est la seule raison de ma présence ici, découvrir à travers les autres des possibles.
Je remercie tous ceux qui nous partagent et nous livrent leur combat... Ils me précèdent sur un chemin que j'aurai peut-être un jour à emprunter.
En un sens l'écoute, le regard, la compréhension des autres (ceuces qui nous comprennent parce qu'ils sont passés par là) sont des éléments prépondérants pour aller de l'avant.
Je voulais dire cela en forme de préambule tant il me semble que la notion de ''carapace'' est floutée dans une introspection personnelle. Ces protections se sont formées dans le temps et sur un mode action/réaction qui projette des détails (importants) de l'histoire dans l'inconscient. Le regard que l'on porte a posteriori sur cette histoire personnelle fait abstraction des ces éléments inconscients jusqu'à ce que quelqu'un (ou quelque évènement) les fasse remonter à la surface: psy, témoignage d'une personne qui résonne avec notre histoire, madeleine de Proust, etc.
Alors que puis-je dire de ma propre carapace, si elle est toujours active? Je sais qu'elle est là, je sais à peu près comment elle s'active et avec qui. Mais au fond je ne sais pas comment m'en débarrasser, je ne sais même pas si j'en ai envie, je ne sais plus comment je suis sans cette carapace ni si je suis capable de vivre sans... et en y réfléchissant c'est la seule raison de ma présence ici, découvrir à travers les autres des possibles.
Je remercie tous ceux qui nous partagent et nous livrent leur combat... Ils me précèdent sur un chemin que j'aurai peut-être un jour à emprunter.
Baghee- Messages : 174
Date d'inscription : 22/02/2012
Age : 52
Localisation : Savoie
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Alors que puis-je dire de ma propre carapace, si elle est toujours active? Je sais qu'elle est là, je sais à peu près comment elle s'active et avec qui. Mais au fond je ne sais pas comment m'en débarrasser, je ne sais même pas si j'en ai envie, je ne sais plus comment je suis sans cette carapace ni si je suis capable de vivre sans...
Pareil, je sais que la mienne est là... mais plus fine qu'avant, je n'ai gardé que le minimum nécessaire, car quand elle est trop grosse cette carapace, elle est lourde à porter, ça a quelque chose d'épuisant (ma carapace à moi = sur-contrôle donc super-vigilence, c'est forcément épuisant). En plus, une carapace, ça limite les mouvements, donc les vraies interactions avec les gens. Bon mes métaphores vous parlent peut être pas à vous là, mais moi je me comprend...
Ma carapace j'en ai découvert l'existence la première fois parce qu'on me l'a mise sous les yeux, en fait.. et j'en ai voulu aux gens qui m'ont poussé à l'enlever, au départ... donc oui, je crois que ce doit être un choix personnel de l'enlever ou pas... et c'est aussi pour ça que j'évite d'être trop limpide dans mes propos là...
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
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Dernière édition par Loic le Jeu 6 Déc 2012 - 14:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Quand même, faut avoir confiance, un minimum (une des croyances de base, intéressante : faut-il être con pour avoir confiance... et, du coup : tout être confiant est-il con ? dissocier confiance et connerie, déjà, ça le ferait bien, ne serait-ce que pour aimer...)
Héhé, c'est un de mes projets de topic ^^.
EDIT : NEW TOPIC sur la confiance -->
http://zebrascrossing.forumactif.org/t5555-faire-confiance#208850
[Note guide : Afin de rester sur le thème concerné (carapaces, mea culpa), les posts sur la confiance ont été supprimés à la demande de l'auteure du topic. Vous pourrez les retrouver via le lien donné par celle-ci. ]
Dernière édition par WakaLili le Sam 17 Mar 2012 - 1:24, édité 1 fois
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Bon je crois qu'il est approprié de remonter ce fil aujourd'hui........
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
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Dernière édition par Mjöllnir le Dim 1 Avr 2012 - 16:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Tiens une idée qui me traverse la tête à propos de carapace.
Est ce que cela peu donner par exemple deux Français noirs, (un peu aveugles aussi ), se rencontrant au Kalahari et tentant de communiquer pendant des heures en baragouinant quelques clics.
Est ce que cela peu donner par exemple deux Français noirs, (un peu aveugles aussi ), se rencontrant au Kalahari et tentant de communiquer pendant des heures en baragouinant quelques clics.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le fil des mea culpa [flood allowed]
Il y a les carapaces à piquants, comme les hérissons, celles qui font mal aux autres s'ils s'approchent de trop près. ^^
Celles qui explosent en mines anti-personnel dès qu'on effleure...
Ne pas s'en offusquer, et soit on s'éloigne comme dit Wakalili,
soit on cherche de loin en observant la carapace qui détonne, pour expliquer ensuite à son possesseur ce qui blesse les autres autour: parce qu'ils marchent et peuvent aussi le toucher sans faire exprès, sans savoir que cela déclenchera des effets dévastateurs, qui les blesseront à leur tour.
Parfois les piquants sont devenus une gêne complète pour le possesseur, un peu comme les bois d'un cerf qui se retrouve empêtré dans la forêt avec des bois de défense utiles certes, mais trop grands et lourds en ce cas.
Il faut alors apprendre à trouver soit le verrou qui les démonte, et hop le possesseur peut les retirer pour pouvoir avancer de nouveau.
Soit le bouton réduction, comme les "antennes" des escargots qui diminuent, pour les ressortir ensuite lorsqu'on veut les mettre.
C'est comme de donner parfois aussi un fourreau, pour rengainer son épée, et ne pas avoir besoin de se ballader en permanence avec. Cela apaise aussi les autres autour, de voir que l'arme est rengainée. Et cela ne donne pas l'impression aux autres que "tout le monde doit se ballader avec ses épées et canons sortis, prêts à tirer"...
Au contraire, voir les uns et les autres ranger leurs fusils, leurs mines, rentrer les piquants, cela apaise et donne le pouvoir de faire de même pour soi.
Et on apprend à les ressortir aussi le jour venu, soit pour décourager un importun qui se croit tout permis, soit pour un carapaté qui déboule avec ses piquants, si on a besoin de s'en protéger le temps de prendre un peu de distance si on s'est retrouvé trop près de lui et que cela fait trop mal sur le moment, mais juste le temps de se dégager.
Et ensuite, montrer que l'on peut aussi "se faire confiance" et "s'en sortir sans le spiquants exhibés ou ultra-sensibles". Trouver sa dose de vigilance et de confort, pour s'alléger. Parce que piquants rentrés, on est bien mieux, plus souples, plus libres. Et plus jolis.
EDIT: en fait, c'est comme la bogue des marrons.
Au début, c'est utile, mais après, cela ralentit, freine, et il faut ouvrir sa bogue. Même si elle pique, même si elle semble moche.
Car à l'intérieur, il y a le doux marron lisse et brillant, fruit-graine, qui a besoin de l'air frais et de la lumière pour devinez ? S'ouvrir lui aussi un jour, comme la bogue... Et donner à son tour une autre chose encore plus belle, qui doit elle aussi grandir et voir la lumière...
Celles qui explosent en mines anti-personnel dès qu'on effleure...
Ne pas s'en offusquer, et soit on s'éloigne comme dit Wakalili,
soit on cherche de loin en observant la carapace qui détonne, pour expliquer ensuite à son possesseur ce qui blesse les autres autour: parce qu'ils marchent et peuvent aussi le toucher sans faire exprès, sans savoir que cela déclenchera des effets dévastateurs, qui les blesseront à leur tour.
Parfois les piquants sont devenus une gêne complète pour le possesseur, un peu comme les bois d'un cerf qui se retrouve empêtré dans la forêt avec des bois de défense utiles certes, mais trop grands et lourds en ce cas.
Il faut alors apprendre à trouver soit le verrou qui les démonte, et hop le possesseur peut les retirer pour pouvoir avancer de nouveau.
Soit le bouton réduction, comme les "antennes" des escargots qui diminuent, pour les ressortir ensuite lorsqu'on veut les mettre.
C'est comme de donner parfois aussi un fourreau, pour rengainer son épée, et ne pas avoir besoin de se ballader en permanence avec. Cela apaise aussi les autres autour, de voir que l'arme est rengainée. Et cela ne donne pas l'impression aux autres que "tout le monde doit se ballader avec ses épées et canons sortis, prêts à tirer"...
Au contraire, voir les uns et les autres ranger leurs fusils, leurs mines, rentrer les piquants, cela apaise et donne le pouvoir de faire de même pour soi.
Et on apprend à les ressortir aussi le jour venu, soit pour décourager un importun qui se croit tout permis, soit pour un carapaté qui déboule avec ses piquants, si on a besoin de s'en protéger le temps de prendre un peu de distance si on s'est retrouvé trop près de lui et que cela fait trop mal sur le moment, mais juste le temps de se dégager.
Et ensuite, montrer que l'on peut aussi "se faire confiance" et "s'en sortir sans le spiquants exhibés ou ultra-sensibles". Trouver sa dose de vigilance et de confort, pour s'alléger. Parce que piquants rentrés, on est bien mieux, plus souples, plus libres. Et plus jolis.
EDIT: en fait, c'est comme la bogue des marrons.
Au début, c'est utile, mais après, cela ralentit, freine, et il faut ouvrir sa bogue. Même si elle pique, même si elle semble moche.
Car à l'intérieur, il y a le doux marron lisse et brillant, fruit-graine, qui a besoin de l'air frais et de la lumière pour devinez ? S'ouvrir lui aussi un jour, comme la bogue... Et donner à son tour une autre chose encore plus belle, qui doit elle aussi grandir et voir la lumière...
Invité- Invité
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