Je me présente
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Je me présente
C'est bien ainsi que cela fonctionne?
Ou bien alors est-ce que je devais cliquer sous un sous onglet pour faire cela dans un autre sous sujet?
Si je ne suis pas dans la partie appropriée, je m'en excuse^^
Bref, tout cela pour dire que je ne suis absolument pas une habituée des forums, de leurs fonctionnements etc.
Que j'ai dû en survoler beaucoup, mais sans jamais y participer.
J'ai 25 ans, et peut-être que dans les minutes qui vont suivre, aurai-je honte de m'être inscrite, et voulais rester spontanée,
je m'empêche d'appuyer sur delete et de tout recommencer.
Moins de blabla plus d'action, je me lance, et on verra bien.
J'ai commencé une psychothérapie il y a quelques mois, et depuis plusieurs semaines je me tâte pour savoir si j'arrête ou si je continue...
Je me demande cela, car même si j'ai pu travailler sur certaines choses - qui d'ailleurs, dès qu'elles sont révélées, se règlent en un rien de temps et affaire classée, ça va vite - la raison fondamentale qui me poussais à consultée est toujours au point mort.
Je me sens toujours aussi mal, je suis toujours aussi mélancolique, alors que paradoxalement, ça ne paraît pas.
J'ai envie d'arrêter parce que j'ai l'impression que j'ai beau chercher, il n'y a rien. J'ai tout invoqué, j'ai tout retourné, jusqu'au moindre détail comportemental, je ne vois rien, j'ai même l'impression de chercher des problèmes là où il n'y en a pas.
J'ai consulté spontanément plusieurs psy dans ma vie.
Je crois que la première fois j'avais 14 ans. J'avais été terriblement choquée par les propos d'un camarade de classe à mon encontre, qui m'a dit, sur le chemin du retour du collège, " je sais pourquoi je n'arrive pas à te cerner, tu n'as pas de personnalité, tu es un caméléon".
Je suis rentrée en larme, j'ai appelé ma mère pour lui dire que j'avais besoin de voir un psy.
Mon père m'y a accompagné.
C'était un homme et une femme qui travaillaient en binôme.
Quand je leur ai dit ce que je ressentais, que j'avais l'impression d'être une flaque d'eau qui ne pouvait prendre forme qu'en présence d'un autre individu ( j'avais l'image d'Alex dans la série "les incroyables pouvoirs d'Alex Mac" pour ceux qui connaissent, ils m'ont simplement répondu
" Mais c'est la vraie toi que nous avons en face de nous!"
Je suis ressortie dépitée...
Je crois que c'est la première fois que me suis retrouvée face à une telle incompréhension face à des personnes qui pour moi DEVAIENT comprendre.
Alors j'ai potassé des tonnes et des tonnes de bouquin de psycho en tous genre - dans la limite de ma compréhension - pour essayer de cerner ce truc qui me faisais sans cesse souffrir.
J'ai également consulté d'autres psy, parce que j'étais (suis ?) boulimique, torturée et j'en passe.
Bref, toujours rien de concluant jusqu'à maintenant.
J'étais allée consultée dernièrement parce que je pensais que j'étais folle. Parce que je pensais que je n'étais pas normale, que je devais avoir un problème, parce que je voulais mettre un nom sur ce que je pouvais avoir, car alors, si je n'avais rien, alors était-ce ainsi que d'être normal???
Je crois que j'en ai marre, parce que j'ai passé ma vie à me remettre en question, à me demander pourquoi je pouvais comprendre les autres en 2 secondes, alors qu'eux étaient incapables de me comprendre alors même que je leur en donnais le mode d'emploi.
Je trouvais, et trouve encore cela tellement injuste.
A essayer sans cesse de me cacher pour ne pas paraître bizarre, à me faire mal et à m'épuiser pour être parfaitement sociable.
Et heureusement que j'ai pu rencontrer dans ma vie quelques très rares personnes avec qui cela ne se passe pas ainsi. Trop rares.
Quand j'étais ado, j'avais même une liste, comme si je menais une quête, qui était de les trouver, ok, c'est super chelou dit comme ça.
Fin bref, pour ce que ça vaut, je crois que ça m'a fait du bien d'écrire ces quelques lignes, vraiment trop savoir vers quoi je voulais aller.
Merci de votre attention à ceux qui me liront,
je pourrais écrire un roman, mais je vais éviter
Ou bien alors est-ce que je devais cliquer sous un sous onglet pour faire cela dans un autre sous sujet?
Si je ne suis pas dans la partie appropriée, je m'en excuse^^
Bref, tout cela pour dire que je ne suis absolument pas une habituée des forums, de leurs fonctionnements etc.
Que j'ai dû en survoler beaucoup, mais sans jamais y participer.
J'ai 25 ans, et peut-être que dans les minutes qui vont suivre, aurai-je honte de m'être inscrite, et voulais rester spontanée,
je m'empêche d'appuyer sur delete et de tout recommencer.
Moins de blabla plus d'action, je me lance, et on verra bien.
J'ai commencé une psychothérapie il y a quelques mois, et depuis plusieurs semaines je me tâte pour savoir si j'arrête ou si je continue...
Je me demande cela, car même si j'ai pu travailler sur certaines choses - qui d'ailleurs, dès qu'elles sont révélées, se règlent en un rien de temps et affaire classée, ça va vite - la raison fondamentale qui me poussais à consultée est toujours au point mort.
Je me sens toujours aussi mal, je suis toujours aussi mélancolique, alors que paradoxalement, ça ne paraît pas.
J'ai envie d'arrêter parce que j'ai l'impression que j'ai beau chercher, il n'y a rien. J'ai tout invoqué, j'ai tout retourné, jusqu'au moindre détail comportemental, je ne vois rien, j'ai même l'impression de chercher des problèmes là où il n'y en a pas.
J'ai consulté spontanément plusieurs psy dans ma vie.
Je crois que la première fois j'avais 14 ans. J'avais été terriblement choquée par les propos d'un camarade de classe à mon encontre, qui m'a dit, sur le chemin du retour du collège, " je sais pourquoi je n'arrive pas à te cerner, tu n'as pas de personnalité, tu es un caméléon".
Je suis rentrée en larme, j'ai appelé ma mère pour lui dire que j'avais besoin de voir un psy.
Mon père m'y a accompagné.
C'était un homme et une femme qui travaillaient en binôme.
Quand je leur ai dit ce que je ressentais, que j'avais l'impression d'être une flaque d'eau qui ne pouvait prendre forme qu'en présence d'un autre individu ( j'avais l'image d'Alex dans la série "les incroyables pouvoirs d'Alex Mac" pour ceux qui connaissent, ils m'ont simplement répondu
" Mais c'est la vraie toi que nous avons en face de nous!"
Je suis ressortie dépitée...
Je crois que c'est la première fois que me suis retrouvée face à une telle incompréhension face à des personnes qui pour moi DEVAIENT comprendre.
Alors j'ai potassé des tonnes et des tonnes de bouquin de psycho en tous genre - dans la limite de ma compréhension - pour essayer de cerner ce truc qui me faisais sans cesse souffrir.
J'ai également consulté d'autres psy, parce que j'étais (suis ?) boulimique, torturée et j'en passe.
Bref, toujours rien de concluant jusqu'à maintenant.
J'étais allée consultée dernièrement parce que je pensais que j'étais folle. Parce que je pensais que je n'étais pas normale, que je devais avoir un problème, parce que je voulais mettre un nom sur ce que je pouvais avoir, car alors, si je n'avais rien, alors était-ce ainsi que d'être normal???
Je crois que j'en ai marre, parce que j'ai passé ma vie à me remettre en question, à me demander pourquoi je pouvais comprendre les autres en 2 secondes, alors qu'eux étaient incapables de me comprendre alors même que je leur en donnais le mode d'emploi.
Je trouvais, et trouve encore cela tellement injuste.
A essayer sans cesse de me cacher pour ne pas paraître bizarre, à me faire mal et à m'épuiser pour être parfaitement sociable.
Et heureusement que j'ai pu rencontrer dans ma vie quelques très rares personnes avec qui cela ne se passe pas ainsi. Trop rares.
Quand j'étais ado, j'avais même une liste, comme si je menais une quête, qui était de les trouver, ok, c'est super chelou dit comme ça.
Fin bref, pour ce que ça vaut, je crois que ça m'a fait du bien d'écrire ces quelques lignes, vraiment trop savoir vers quoi je voulais aller.
Merci de votre attention à ceux qui me liront,
je pourrais écrire un roman, mais je vais éviter
amystick- Messages : 19
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 38
Localisation : charenton le pont
Re: Je me présente
Quand j'étais ado, j'avais même une liste, comme si je menais une quête, qui était de les trouver, ok, c'est super chelou dit comme ça.
Lol, si seulement j'avais fait ca! Il y a plein de gens que je regrette de ne pas avoir essayé de mieux connaître quand j'en avais l'occasion. Je "sentait" qu'avec eux, ce serait différent, mais on était de cercles différents, alors ce n'était pas naturel de briser ces barrières.
Oui, ils sont rares ceux avec lesquels ont peut être nous mêmes. Oui, avec les autres, on prend sur soi, et ça a un coté injuste.
La seule solution est d'augmenter le ratio "personnes avec qui on est bien / personnes avec qui on est caméléon", en choisissant les gens et les endroits que l'on fréquente (comme tu le fais dejà, en fait ^^). Au final, a force d'être bien avec quelques uns, on fini par prendre confiance en soi, et à partir de ce point on arrive à être bien avec les autres. Enfin c'est mon vécu de la chose.
Bon courage, et bonne route ici
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Je me présente
Merci Waka pour ta réponse.
Et oui, je suis de ton avis
à bientôt
Et oui, je suis de ton avis
à bientôt
amystick- Messages : 19
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 38
Localisation : charenton le pont
Re: Je me présente
Waka a écrit:La seule solution est d'augmenter le ratio "personnes avec qui on est bien / personnes avec qui on est caméléon", en choisissant les gens et les endroits que l'on fréquente (comme tu le fais dejà, en fait ^^). Au final, a force d'être bien avec quelques uns, on fini par prendre confiance en soi, et à partir de ce point on arrive à être bien avec les autres. Enfin c'est mon vécu de la chose.
J'adore l'idée Waka
Même si la sensation de caméléon est bizarre puisqu'on sent bien qu'on est pas réellement soi ... (enfin, pour ma part).
Et bienvenu amystick !
Cyril- Messages : 112
Date d'inscription : 03/04/2012
Age : 39
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