Besoin d'aide...

Bonjour,

J'ai un proche HQI qui souffre de dépression. Si vous êtes passé par là et que vous vous en êtes sortis, peut-être pouvez-vous m'aider : que puis-je lui dire, quelle attitude adopter pour lui redonner confiance en lui ? Hors de question de voir un psy-chologue, -chiatre, -chanalyste... pas plus que de prendre du Prozac.
Après avoir essayé beaucoup de choses, je suis découragée et très attristée de voir un si haut potentiel complètement détruit.
Tout conseil est le bienvenu (je préfèrerai communiquer par message privé s'il y a besoin de demander des détails).

D'avance merci..

Est-ce que cette personne est consciente de son haut-potentiel ? Si oui, elle n'est pas suivie par choix personnel ? Pas envie d'en "découdre" avec les psy de tout poil ? Dépression sévère, installée (perte d'appétit ou problèmes alimentaires, perte de sommeil, phobies sociales, etc.) ?...

Enfin, je suis pas la mieux placée pour répondre. Ma première et grosse dépression, j'en suis sortie "toute seule". Et j'ai failli en refaire une l'année dernière, que j'ai géré à coup de médocs doux (prescrits par un médecin généraliste avec option homéopathe).

Salut Chantilly,

Pourquoi ne lui conseillerais tu pas de venir ici, sur le forum?
Pas forcement pour parler de ses problèmes, mais voir qu'il n'est peut-être pas le seul à les avoir...

Bon courage.

je souffre moi aussi,

de la méchanceté des gens

Bonjour Chantilly,

Je crois que ce qui déprime le plus les zèbres c'est:

- observer le malheur autour de soi (empathie absorbante de malheur, il ne suffit pas de tout avoir pour être heureux);
- la solitude (on est seul même entourés, si ceux qui nous entourent n'ont pas les mêmes préoccupations que nous, ou n'ont pas été aussi loin dans leurs réflexions ce qui fait qu'on s'ennuie avec eux);
- le fait de ne pas s'être réalisé, de passer à coté de sa vie.

Ca peut être les trois à la fois, aussi. Donc première étape : essayer de savoir ce qui cause cette dépression...

Bien à toi,

Waka

Pour ma part je ne me sens pas séparé des autres, il n'y a pas moi d'un côté et les autres d'un autre côté.
Que peut-on faire pour les autres à part leur montrer ce que l'on est, sans chercher à imposer un quelconque système ?

Chantilly a écrit:Bonjour,

J'ai un proche HQI qui souffre de dépression. Si vous êtes passé par là et que vous vous en êtes sortis, peut-être pouvez-vous m'aider : que puis-je lui dire, quelle attitude adopter pour lui redonner confiance en lui ? Hors de question de voir un psy-chologue, -chiatre, -chanalyste... pas plus que de prendre du Prozac.
Après avoir essayé beaucoup de choses, je suis découragée et très attristée de voir un si haut potentiel complètement détruit.
Tout conseil est le bienvenu (je préfèrerai communiquer par message privé s'il y a besoin de demander des détails).

D'avance merci..

Hello,
De 30 à 36 ans j'ai souffert de dépression. La naissance de ma fille et dans la même année la perte de 3 êtres chers m'ont achevé.
Je voyait ma propre mort. Cela a commencé par le manque de goût aux plaisirs, plaisir de la table, plaisir sexuel, plus d'amusement etc...Grande irritabilité et j'en passe. Je me suis soigné, seul, aidé par ma chérie. Il faut se mettre au sport, avoir une bonne hygiène de vie, respecter les horaires, sortir, cuisiner, manger...et accepter l'image de sa propre vie. Je ne savais pas que j'avais des prédispositions. Je n'avais plus d'estime de moi. J'ai alors changé à nouveau de vie, d'environnement. Aujourd'hui je sais que j'ai choisi la fuite, mais le problème était profond en moi. En PCM j'ai même changé de phase. Tornade dans mon moi en quelque sorte. Aujourd'hui je m'assume très bien, je me sens homme et je me fou de ce que les autres pensent de la manière dont je mène ma vie.
J'ai 42 ans mais j'ai encore cette étoile qui brille en moi comme quand j'avais 15 ans. Ma vie bien remplie est passée très vite et je croque comme je peux les 40 années qu'il doit me rester statistiquement.
Cette dépression m'en a coûté 6, au bout desquelles je suis devenu un homme, à 36 ans lol !

Edit :
Une chose très importante : offre lui un chien. Un animal ne mens jamais, un animal ne triche jamais, un animal t'aime pour ce que tu es. Un animal t'oblige à reprendre des habitudes sociales, à sortir, te promener, jouer. Un animal aime les câlins et ne te juge jamais. Mon chien, un golden retriever de 5 ans maintenant, n'aboie jamais excepté quand je pleure ou quand je suis fâché. Alors il vient mettre sa tête sur mes genoux et grogne de tendresse. Il va parfois chercher son jouet et me le lance et m'engueule si je ne bouge pas. J'aime ce chien, il m'a sauvé du noir de la dépression.