L'insomnie, ça vient d'où chez vous?

Bonjour.

Il me semblait que beaucoup de zèbres étaient insomniaques mais on n'en entend pas parler sur le forum. Rassurez-moi : je ne suis pas tout seul?

Dans mon cas, l'insomnie gâche ma vie : c'est un inconfort permanent dans la journée, ça m'oblige à annuler des activités qui me détendraient, ça limite mes capacités professionnelles...

Mon médecin me dit que c'est parce que j'ai trop de projets en parallèle, que j'ai trop envie de me surpasser dans trop de domaines, que je dois devenir plus spectateur qu'acteur. Au dela de la frustration que ça génére, ce serait à voir vomme une sorte d'hyper activité qui fait que le corps n'admet pas la fatigue et rejette l'arrivée du sommeil. C'est vrai que les journées, et sans doute mes capacités psychiques et physiques sont trop courtes par rapport à tout ce que j'ai envie de faire et de bien faire en plus. La solution consisterait à apprendre à ne rien faire.
Quelle horreur!

Certains d'entre-vous êtes dans le même cas? Vous avez essayé le yoga par exemple?

Je dors 5 à 6 h par nuit mais contrairement à toi tuttle cela ne gâche pas ma vie au contraire j'apprécie particulièrement le moment de la journée où toute la maisonnée dort, le moment où on n'entend que le chant des oiseaux, le moment où le soleil se lève annonciateur d'une (belle) journée qui commence.
Si besoin je m'accorde 10 mn de sieste après manger. Je peux reprendre à mon compte ce que tu as dit " ce serait à voir comme une sorte d'hyper activité qui fait que le corps n'admet pas la fatigue et rejette le sommeil. C'est vrai que les journées sont trop courtes par rapport à tout ce que j'ai envie de faire."
Je vous quitte, je vais au rassemblement (des syndicats) du premier mai.

Ah oui mais bon, si tu n'as pas un Vrai travail...
Quand je parle d'insomnie, je dors moins que 5 ou 6 heures et n'arrive pas à faire de siestes.
Dans ce que tu écris, on voit que tu sais justement t'accorder des moments où tu contemples les choses (le matin) et où tu lâches prise (après manger). Ca, je ne sais pas faire depuis que j'ai vécu quelques échecs il y a 7 ans. D'ailleurs, là, faut que j'aille tondre, j'ai emporté du travail à la maison et il est temps que je m'y mette, j'ai une nouvelle et une pièce de théâtre à écrire + une texte à apprendre, ce serait dommage de ne pas aller faire une balade alors qu'il fait beau mais j'ai envie de me remettre au piano alors qu'est-ce que je fous en ce moment à guetter des réponses sur un forum ? Quelqu'un peut le me le dire? Ah oui, justement, j'aimerais bien voir si quelques'uns sont aussi tarés que moi.

Bonjour !
Je suis insomniaque depuis .... au moins tout cela !
Je dors en moyenne 4 à 5 heures par jour et souvent passer 48 heures en activités ne me pose pas de problèmes. Forcément cela posait des désagréments à mon entourage ( ex -mari boudeur !!!!) et c'était très difficile de rester sagement allongée en attendant que les heures passent quand dans ma tête il y avait une multitudes de projets ou d'envies qui m'envahissaient ! J'ai eu la chance de pouvoir changer de poste au boulot et de passer de garde de nuit ce qui me permets de m'épanouir dans le domaine créatif la journée et d'élever mes enfants en étant très présente. J'adore regarder la nuit et voir avant tout le monde les prémices du jour qui se lève ou le premier chant des oiseaux. C'est si doux et calme ! Par contre je reconnais qu'environ tous les 15 jours the fâtigue se pose là et je dors 10 heures le temps de recharger mes batteries, mais me dirigeant d'un pas certain vers la quarantaine il s'avère que ce rythme de vie convient de moins en moins à mon petit organisme qui donne quelques fois des signes de faiblesse !
Je n'ai pas encore essayer le yoga mais faudrait peut-être ???!!!!

L'insomnie, ça vient d'où chez vous?

Si seulement je le savais!

nine 84 a ecrit:
J'ai eu la chance de pouvoir changer de poste au boulot et de passer de garde de nuit ce qui me permets de m'épanouir dans le domaine créatif la journée et d'élever mes enfants en étant très présente. J'adore regarder la nuit et voir avant tout le monde les prémices du jour qui se lève ou le premier chant des oiseaux. C'est si doux et calme !

de maniere beaucoup plus sadique poetique,j'aime à me dire chaque matin quand je rentre du boulot,que c'est quand meme sacrement jouissif de rentrer me coucher dans mon lit douillet quand tout le monde se leve pour aller travailler,et de la meme façon que toi,nine 84,je savoure ainsi le lever du jour.....tranquilement sur ma terrasse..quand les autres balancent leur reveil sur le mur de leur chambre

a part ça,j'étais sujette à l'insomnie aussi jusqu'à il y a quelques années(depuis petite,mais je ne me souviens pas comment je le vivais,ni à quoi je pensais à l'epoque).

Les causes?le cerveau qui mouline,le manque de connaissance de mon rythme interne,l'anxiété ou à contrario l'excitation de ce que j'allais faire le lendemain...mais surtout l'anxiété je crois,une sorte de tension interne qui ne s'apaisait que lorsque je vivais en couple....et les siestes c'est pareil,selon les periodes,c'est inenvisageable,à part si j'ai couru vingt bornes avant

aujourd'hui j'arrive mieux à me détendre,moyenne de 6 ou 7h par nuit,j'ai une autre hygiene de vie aussi,je me connais mieux(j'evite les excitants auxquels je suis sensible le soir,l'ordi en fait partie,je fais du sport regulierement,j'evite les sujets polemiques ou de penser aux soucis juste avant de dormir ..),les trucs de base quoi.
par periodes,j'arrive meme à me faire des siestes de 15 minutes ou de deux heures selon les envies et les besoins...bonheur!
et puis quand j'arrive pas à dormir,j'essaie de ne pas ruminer,je l'accepte je fais quelque chose de toutes ces heures,et j'assume le lendemain d'avoir deux heures de sommeil dans les pattes et c'est pas grave..plus je focalise sur mes insomnies ou mon manque de sommeil,et moins je dors..donc bon...

Mon cerveau s'arrête pu. En fait c'est pas que je dors pas c'est que je dors jamais vraiment. Toujours un semi sommeil dans lequel je pense, de façon plus ou moins lucide selon mon degré d'éveillement. Sale impression de ne pas avoir dormi du tout le matin suivant. Et de s’être "pris la tête" pendant des heures... En plus, ça ne fait pas avancer les choses ces pensées...

En fait je crois que 5ans après le début de mes problèmes de dépression je retrouve mon rythme "naturel" : l'été, je ne dors pas.

Ce n'est pas tellement d'insomnie dont je souffre, mais de dyssmonie, je dors mal, avec des rêves "hallucinatoires", souvent assez cauchemardesques, mais qui sont surtout stressants par leur réalisme, et quand je me réveille le matin, j'ai l'impression d'avoir vécu une journée particulièrement stressante, avec une micro-sieste pour récupérer. Les traitements médicamenteux n'ont jamais arrangé les choses, au contraire, ils ont eu l'effet inverse, genre boomerang. Par contre, lorsque je vais passer quelques jours en vacances à la mer, je dors comme un bébé, et j'ai une pêche incroyable. Si ça continue, je vais devoir dire au revoir à ma vie rennaise, et déménager pour de bon...

Hum l'insomnie et moi c'est une histoire de longue date. Petite je n'ai jamais pu faire la sieste et lorsque je sut lire je devint vite une pro du maniement de la lampe de poche sous les draps.
Elle me pourrie l'existence par périodes selon ma fatigue et mes préoccupations. C'est très rare que je n'arrive pas à dormir en vacances, et paradoxalement j'y ai plus de difficultés lorsque je suis crevée.
Souvent c'est un problème pour m'endormir: le cerveau qui profite du calme et de l'arrêt des sollicitations pour mouliner. Impossible de lacher prise. Je suis parfois completement à plat avec les yeux qui ne peuvent plus s'ouvrir de fatigue mais impossible de m'endormir. A tel point que j'en arrive certains soirs à tout faire pour retarder le moment de me coucher par crainte de ne pas réussir à m'endormir... Pas terrible ni logique...
Plus rarement c'est l'impression d'un demi-sommeil non réparateur tout au long de la nuit. Il me laisse le sentiment de me sentir plus fatiguée le matin qu'en m'étant couchée.

J'ai trouvé quelques trucs qui m'aident, mais je refuse les médocs pour le moment. Pas envie de m'assomer.

Mais vous aussi vous vous fixez des objectifs intenables pour la journée? Avant d'être testé, je ne dormais pas parce que je me sentais idiot, maintenant, je ne dors pas parce que je suis frustré de ne pas avoir fait dans une journée tout ce que j'avais envie de faire ou parce que je me dis que j'aurais pu mieux le faire. Faudrait peut-être que je me trouve un travail qui m'aide à me réaliser ou une vie de couple qui me stabilise.

Moi c'est souvent que je me réveille en milieu de nuit (parce que le soir je tombe facilement de fatigue) et alors là je passe en revue ce que j'ai fait, je m'aperçois que j'aurais dû/pu faire autrement, mieux bien sûr, et puis j'anticipe sur la suite et j'étudie les mille et une façons de faire, où alors je passe mon temps à me justifier dans ma tête, comme si je devais rendre des comptes à quelqu'un, ou à dialoguer avec lui si je n'ai pas pu le faire dans la réalité ..et alors là, comme j'ai dû me sentir frustrée, ça n'en finit plus!

Les insomnies, j'en ai. Pas à un niveau vraiment grave, mais de tous les genres…

Souvent, comme ce soir, je n'arrive pas à éteindre et poser bouquin ou tablette, et je pense que c'est parce que mon esprit a peur de ces moments où l'inconscient développe plus librement ses réflexions. Dormir, c'est lâcher la bride, et j'ai du mal. Jusqu'à 23 ou 24 ans, j'ai mis tous les soirs entre une demi-heure et deux heures à m'endormir. Depuis, le problème ne revient que par périodes.

Parfois, je me réveille dans la nuit et j'ai besoin de plusieurs heures pour pouvoir dormir à nouveau. Impression d'être désynchronisé.

Enfin, j'ai depuis un an ou deux beaucoup de mal à prolonger mon sommeil le matin, même si je me suis couché tard. Envie de fuir le lit, là aussi c'est parce que dormir est effrayant.

Toute petite déjà je mettais beaucoup de temps à m'endormir car j'analysais tout ce qui s'était passé dans la journée.
Au lycée, ça a commencé à me poser des p'tits soucis, les premières heures de cours, je luttais pour garder les yeux ouverts

Pour moi, c'est difficultés pour m'endormir puis réveil à la moindre mouche qui vole, et en gros, dodo très superficiel donc toujours crevée... J'ai donc pris l'habitude de ne pas me lever le matin... Bref suis toujours décalée!

Les raisons: l'angoisse, le "cogitage" sur tout et rien, les contractions physiques, et le fait d'avoir du mal à lâcher prise (ne rien contrôler et être détendue; grosse mission!), un moindre stimuli (auditif, visuel (ben wouai même avec les yeux fermés, mon cerveau le ressent et reste en alerte..)
Y'a donc des périodes où la nuit me parait très très longue et rien à faire, j'ai beau lire ou écouter de la musique relaxante pour me détendre quand ça veut pas, ça veut pas.

A l'opposé, je connais aussi depuis quelques années des périodes d'hypersomnie... bizarre tout ça!!

Bonsoir

Je ne sais pas d'où vient mon insomnie mais elle a toujours été là, un peu comme Garp qui a écrit plus haut. Je mets entre 30 minutes et 2 heures à m'endormir et je me couche d'ailleurs souvent très tard ensuite il m'arrive de me réveiller dans la nuit et le temps d'attente avant de me rendormir est aussi variable. A 7 heures je suis debout mais pas fatiguée et je peux aussi faire 2 ou 3 nuits blanches d'affilées sauf qu'après, je dois quand même dormir un peu plus. Quand je suis très fatiguée et peu de temps, je somnole quelques minutes et ça me booste assez pour attendre ma nuit. J'ai du temps pour mes activités (je fais beaucoup de sport) alors ça me convient.

En tout cas il ne faudrait pas rattacher l'insomnie comme une caractéristique de la douance.
Je mettrais ma tête à couper que largement plus de 2% de la population se déclarerait insomniaque, et que moins de 100% des surdoué souffrent d'insomnie.
D'ailleurs certaines conception de la douance l'associent à un moindre besoin de sommeil, ce qui fait que l'insomnie n'en serait alors plus, puisque physiologique.
Il semble aussi relativement évident que des zèbres en questionnement ont plus de chances de tourner en boucle sur des questions existentielles qui ne sont pas connues pour favoriser la sérénité et donc le sommeil.

Maintenant ca reste a voir.
Pour ma part, je ne sais pas si je suis surdoué, je dois au moins pas être trop con. J'ai effectivement eu quelques troubles de l'endormissement souvent déclenchées par des contraintes diurnes jugées absconses, mais de façon épisodique.
J'ai aussi une très mauvaise gestion de l'excitation, y compris lors d’événements sans enjeu apparent. Cela peut retentir sur le sommeil.
Je suis aussi assez sujet à choper les stimulations motivantes au delà de ma fatigue.
Mais il faudrait faire finement la part des choses entre la crainte du sommeil, liée à une tension dont la persistance signe un problème récalcitrant, et une difficulté lié à une cogitation primitive donc potentiellement moins liée au aléas de la vie.
Mais effectivement les deux tendances doivent aussi pouvoir cohabiter et ainsi se débusquer mutuellement. A moins que cette sommation ne se solde par une obfuscation du signal.

Sinon le TDAH se solde aussi par des troubles du sommeil. C'est tout le problème des tableau cliniques qui ne décrivent que la coïncidence tendancielle de symptômes sans apporter de réponse claire sur leur liens de causalité

Pour ma part je crois que c'est dû comme tu le disais Tuttle au fait que j'ai trop de choses à écouter, comprendre, découvrir etc dans plein de domaines ; mon cerveau ne veut pas dormir et j'ai l'impression que ma vie ne suffira pas à tout découvrir

J'ai beaucoup causé avec ma mère ces jours-ci, et elle me confirme qu'il me fallait beaucoup de temps pour m'endormir, même tout petit. Mais surtout, elle m'a rappelé que je me plaignais de grouillements d'insectes qui, pour elle, semblaient être des cauchemars éveillés. Et quand elle m'a dit ça, tout m'est revenu en mémoire. Mon attention vadrouillait, sans que j'arrive à éviter qu'elle se tourne vers des images terrifiantes d'insectes et d'araignées. Aussi, j'avais pris l'habitude d'avoir une veilleuse ou un simple point lumineux (pendant longtemps : un petit point de lumière dans le coin d'un volet qui fermait mal, puis un réveil dont les heures étaient des points phosphorescents). Ce n'était pas de la lumière pour y voir, c'était le besoin de quelque chose sur quoi fixer mon regard. Je vois aujourd'hui que c'était pour concentrer mon attention sur ce point et stopper les divagations arborescentes qui, sinon, étaient permanentes. Pour ne plus entendre le tumulte de mon esprit. Dans mon cas, donc, j'associe insomnie et zébritude, au moins partiellement.

Pour ma part,j'ai beaucoup de mal à trouver le sommeil.Je pense trop même quand je suis fatiguée physiquement.La lumière et le bruit aussi me dérangent.Pour me détendre j'ai un rituel pour m'endormir,mais ça ne fonctionne pas à tous les coups.Quand j'ai trop de pensées qui partent dans tous les sens,j'essaie de me concentrer sur une seule et de préférence plus terre à terre,puis j'essaie de détendre aussi mon corps,parce que celui là aussi à du mal à se relaxer!!!

Je récupère en dormant une douzaine d'heures à peu près une nuit par semaine, et aussi, je m'arrange pour avoir un jour dans la semaine où je n'ai pas de choses que je suis obligée de faire.
pour avoir cela, j'enchaîne beaucoup de choses, je dors peu, ce qui me permet d'avoir une vie intense.
Les gens qui me disent que je suis hyperactive, je les évite, je ne dis pas celà à mon médecin.
J'ai vécu la première moitié de ma vie à cacher tous ces trucs, à parler le moins possible de "mon univers". A éviter toute forme de médecine.
Il y a des gens qui m'apprécient et me trouvent une grande singularité, mais le principal avantage que j'en tire, c'est qu'on m'embête moins.

Pareil. Ce qui est pénible dans cette "tension permanente", c'est qu'elle est toujours liée à ces préoccupations qu'on a mais on ne sait pas formuler exactement lesquelles.

Oui mais on peut y arriver, on peut toujours savoir ce qui nous préoccupe. Je te donne deux exemples, récemment, j'étais préoccupée par l'état de santé de mon chien Tango, qui a douze ans, et qui a des verrues. Certaines de ces verrues, dont on m'avait dit qu'elles n'étaient pas graves, sont devenues cancéreuses et on a opéré mon chien d'urgence il y a deux ans. Depuis, comme ces verrues reviennent, je m'étais fait un "sale film", jusqu'à ce que je rencontre une personne qui a la même maladie que mon chien, et n'est ni mourante, ni en danger de mort. Je me suis donc calmée.
Autre exemple de tension : en cours, il y a des moments que je n'apprécie pas, quand je n'arrive pas, par exemple à répéter un mot, redire une phrase parfaitement, je ne peux pas me concentrer dans les détails en fait et souvent c'était pour ça qu'on se moquait de moi, donc cela me cause une appréhension.
Cela tourne toujours autour de choses qu'on anticipe.
Il faut apprendre à se servir de cette souplesse mentale comme d'un avantage et non d'un handicap, mais ce n'est pas ce que la société nous renvoie ou nous apprend.
Ma méthode est la suivante, c'est mon ancien psy, J.L, qui m'a expliqué, il faut séparer les unes des autres les choses qui te préoccupent, en plus cela fait marcher tes méninges donc ton cerveau sera content.
Après cela va aller mieux.
On a aussi des tensions parce qu'on peut se concentrer longtemps sur les choses, par exemple, pour le CAPES d'arts plastiques, j'ai des épreuves qui durent 8H, 6 H la dissertation de l'agrégation !!!
Quand je l'ai passée, j'ai mis plusieurs jours à m'en remettre, il a fallu que je renforce mon alimentation en glucides et je n'ai pas grossi !!!
Après des efforts aussi intenses il faut libérer la pression progressivement, pratiquer une activité physique.
personnellement je marche et je fais du chant, au conservatoire.

les préoccupations que tu as et qui t'empêchent de dormir peuvent ne pas être très graves mais tant que tu ne les as pas résolues, elles reviendront, tu peux les trouver en analysant tes rêves, en recoupant ce qui revient, en écrivant, en plus c'est résolutoire. Ensuite, il y aura un petit travail à faire de ta part pour régler ce qui ne va pas !!

Je dors énormément (8-9h par nuit, parfois plus), mais il m'arrive de mal dormir parce que mes doutes de la journée continuent en rêve. Par exemple, je vois des scènes où les gens m'ignorent ou me rejettent, avec exactement le sentiment que j'aurais si ça se produisait en vrai. Et évidemment, ça se produit surtout les soirs où j'avais du mal à m'endormir à cause de ça.

C'est marrant ce que tu dis, Eude, j'ai eu aussi l'impression que cela m'abîmait, mais cela a complètement disparu, depuis que personne ne me culpapbilise plus de vivre comme cela, notamment ma mère qui me faisait sans arrêt remarquer que je me "couchais tard".

Je m'autorise aussi ces états d'exploration intérieure dans la journée, sans me dire, "purée, je n'ai encore rien foutu".
C'est normal de laisser refroidir le moteur de temps à autres !

Personnellement, je ne me couche jamais avant 4h du matin, pour me lever à 8h30. J'attribue mon peu de sommeil à la clope, aux litres de coca qui me passent dans les reins chaque jour, et surtout, surtout, à l'envie, au BESOIN de faire le plus d'activités possibles en une journée. De même, impossible de m'endormir si ce n'est pas devant un film / une série / mon boulot. Puisque de toute façon, je suis aussi décalqué que je dorme 2 ou 8 heures, et si j'essaie de dormir rien qu'en fermant les yeux mon cerveau continue de tourner à plein régime...
L'avantage de ne bosser que 4 jours par semaine, c'est de pouvoir faire des nuits de 10h les 3 autres jours. Et en congés de plus de 3 jours c'est la cata, je me couche à midi et me lève vers 21h.

J'ai encore un peu de scrupules à ne rien faire de mes journées parfois (le fameux "purée, j'ai encore rien foutu") mais ça commence à disparaître. Pas sûr que ce soit une bonne chose, je suis encore tiraillé entre embrasser ma condition de zèbre et tenter de me comporter en être social et intégré. Mais j'aime tellement la nuit, le calme, Paris apaisée, croiser les retardataires du monde, entendre les oiseaux pépier aux premières lueurs.

Mes insomnies sont en ce moment une maniéré de m"épuiser physiquement et nerveusement pour dans 2 jours selon mes estimations m’écrouler totalement et dormir d'une traite une douzaine d'heure.
J'aspire au repos mais mon degrés de tension est tel que je ne peux m'apaiser et dormir.
Alors je suis entré en conflit avec mon corps et je provoquerais le ko dans deux jours je l’espère.
6 heures de sommeil en 48 heures pour le moment...

Qu'est-ce qui t'embête à ce point, Mis en pate, (j'ai connu ce genre d'état moi aussi, mais c'est fini maintenant ).

Depuis ma première méga grosse dépression il y a 6 ans, je suis en mode marmotte. Je dors tout le temps.... sauf la nuit. J'aime bien la nuit. C'est calme.

Tuttle a écrit: L'insomnie, ça vient d'où chez vous?

L'insomnie vient fréquemment d'un dysfonctionnement énergétique ou mécanique: l'organisme est occupé à faire un boulot et se maintient en position de veille. Si on mange tard ou lourd le soir la digestion n'est pas terminée et le sommeil est de mauvaise qualité (réveils fréquents)

Les réveils à 3h du matin sont dus à un problème de foie (01h/03h heure du foie en médecine chinoise). Un mauvais sommeil exprime donc des perturbations, une longue période d'insomnie raconte des perturbations profondes...
D'excellentes solutions en médecine chinoise et en ostéo-crânienne, qui vont chercher le problème à la source

Je crois que c'est héréditaire, ma tante, la soeur de mon père, disait qu'elle ne dormait jamais, mon père était du genre couche-tard, je trouvais que c'étais bien et je voulais faire pareil...

Bonjour a tous ! Je suis aussi une insomniaque chronique ! Le moindre soucis, la moindre petite tourmente me promet a de longues heures d'attente, les yeux rivés sur les fissures qui courent sur mon vieux plafond, désespérément en quête de sommeille... Je passe des heures a tenter de prévoir ce que me réserve l'avenir, mes relations sociales... etc. J'ai essayé la musique, les films, les jeux vidéos, l'auto-discipline, mais rien n'y fait. Et malgré mon jeune age, la solution médicamenteuse me semble être la seule issue, même si parfois, je résiste encore au somnifère. Seulement, je ne trouve pas cela très sain. Mon père étant dépressif depuis de nombreuses années, j'ai pus constater les ravages des anxiolytiques et autre psychotropes, et je ne souhaite pas m'exposer a cela, a long term... Alors si l'un de vous a une methode pour parvenir, si ce n'est a dormir, mais au moins a se detendre, se serais sympathique de m'en faire profiter ! ^^

bjr,

ça parait bizarre, mais,

se concentrer sur respiration 5 mn , se deconnecter de tout,
ça fait du bien,

cherche des gens qui enseignent cette technique,
suis en train de chercher moi même

Super difficile de se glisser sous la couette le soir, alors qu'il y a encore tellement de choses à faire... et mince, il est déjà cette heure là, et moi qui voulais lire/écrire/peindre/penser à..., calcul rapide du nombre d'heure minimum à dormir pour ne pas arriver en mode zombie au travail... Et j'enchaine les activités tant que les yeux restent ouverts...
En gros, recherche constante d'un juste équilibre entre les besoins de mon corps (repos..) et ceux de mon cerveau, en sachant que si je dors peu, mon cerveau tournera au ralenti le lendemain, et donc je n'aurai pas toute mon énergie pour lire/écrire/peindre/penser à... Un vrai casse-tête...
Par contre me mettre en route à 5h du matin si je suis super motivée, ça ne me pose aucun problème.Soleil qui se lève, petits oiseaux qui chantent, alors que tout le monde dort encore, et une loooongue journée devant soi, un bonheur !
Et si j'arrive à me coucher tôt (un défi !), au bout de 3h de dodo, réveil impromptu et méninges qui tournent à fond... Suffit de rien, un chien qui tousse, une mouche qui entre dans la chambre, trop chaud ou trop froid, une porte qui claque... et c'est foutu pour la bonne grosse nuit de sommeil réparateur... Par contre, le matin, quand le réveil sonne... je dors bien !!
Allez, encore 3 petites minutes et je me lève, promis..!

Salut Ancolie, j'ai une méthode, qui a marché quand j'étais en pension, tu comptes les moutons à l'envers à partir de 200.
En parallèle, je faisais aussi mon journal, et plein d'autres pratiques car je voulais être lke plus lisse possible, passer le plus inaperçue de façon à ce que personne ne puisse se mêler de mes "affaires" et surtout pas des toubibs !!!
Donc je te pose une question, pratiques-tu suffisemment d'activité intellectuelle ? Peut être que c'est juste que tu aimes penser, de nos jours c'est mal vu, et nous les zèbres nous n'avons pas forcément d'alter-égo et
ne pouvons pas forcément nous affirmer en toute légitimité.

Personnellement je trouve que c'est très bien d'anticiper sa journée, de faire des scénarios, si tu faisais une activité qui te permette d'utiliser cette faculté peut-être que tu dormirais mieux. (je pense au dessin, à quoique ce soit qui puisse développer le fait d'avoir "une vie intérieure", et que cela puisse en même temps être "communicable", ne pas aboutir à du repli sur toi.

(suite), ce genre de truc peut t'aider à piloter la "machine" et non pas à te laisser emporter par elle.

perilla a écrit:se concentrer sur respiration 5 mn , se deconnecter de tout, ça fait du bien

Ca marche même très bien, quand j'y arrive. Le tout est d'y penser, vouloir arrêter le flot de pensées anticipatives ou la réminiscence des vieux dossiers pour lesquels on ne peut plus rien faire. Quand je me réveille en pleine nuit et que je décide d'évacuer ce genre de pensées, je me rendors assez facilement (sauf tension interne excessive et bruits intempestifs, qui vont souvent de pair, bizarrement, d'ailleurs).

Donc : prendre conscience de la respiration. Se concentrer sur le souffle, inspiration, expiration, sentir l'air qui entre et sort par le nez. Si on se met à penser, noter qu'on pense, sans plus, et se re-concentrer sur le souffle, inspiration, expiration. Eviter de penser que tiens, là, on ne pense pas. Si c'est le cas, revenir au souffle. Normalement, en méditation, on n'est pas censé s'endormir. Mais la nuit, en position allongée, ça endort. Si ça ne marche pas tout de suite, pas grave, il faut seulement essayer, et ré-essayer.

Et un autre truc, c'est de ne pas se focaliser sur une nuit où on ne dort pas, ou très mal. Il y aura la journée qui permettra de revenir à du tangible, c'est gérable, et puis une autre nuit où on dormira sans doute mieux. Ne pas anticiper, là non plus, qu'on va forcément mal dormir. Et puis il reste les siestes, qui peuvent être très longues, mais très réparatrices dans mon cas.

Pour répondre à la question l'insomnie ça vient d'où ? En principe, je dors bien, je peux même ne pas me réveiller lors d'un orage, mais depuis quelques années, je cumule les périodes de sommeil difficile. Des tensions internes, moins physiologiques que psychologiques. Quand je suis en grande tension, ou qu'il y a eu un événement qui m'a demandé beaucoup d'adaptation et d'énergie, ou quelque chose que je ne sais pas identifier. Aujourd'hui, je note ce phénomène et je m'en sers pour me demander ce qui ne va pas, ce qui a pu déclencher cette difficulté à m'endormir ou à dormir tout court. Le bruit. Je vis dans un immeuble très bruyant, ce qui n'aide pas. Mais étrangement, je crois maintenant que le bruit accompagne la difficulté, la souligne, plutôt que de la provoquer. Parce que quand ça va bien, je n'y suis pas aussi sensible.

Eclaircie, je trouve ton intervention riche et bien argumentée.
Je trouve aussi que les moments qui me demandent de l'adaptation génèrent de la tension nerveuse, j'ai développé beaucoup de singularité et je m'en trouve gagnante même si cela me pose quelques problèmes parfois, entre autres j'ai moins de pression.
Ce que je n'aime pas faire c'est bouger vite, enchaîner beaucoup de choses. J'essaie de persuader mon entourage, surtout professionnel, qu'on peut faire beaucoup de choses en s'agitant moins.
Quand je rentre du travail, j'ai l'esprit libre, je me "pose" entre deux activités, je bois un café, ou je sors avec mon chien avant de passer à autre chose.
Tu as raison, il faut se concentrer sur quelque chose de tangible, personnellement je n'aime pas trop la méditation, que je trouve, comme la gym, ennuyeuse, mais tu intègres cela dans quelque chose que je trouve intéressant, je fais un peu la même chose que toi dans la journée, moments de calme, microsieste, et une journée ^par semaine pour moi, quitte à aller à 1000 à l'heure le reste du temps !

De mon côté, il y a deux cas de figures: soit je commence à penser dès que je me mets au lit (alors que je suis crevé et que je veux vraiment aller dormir). Je pense au boulot, à comment je devrais faire pour améliorer les choses, à comment dire à ce c*** de supérieur que sa méthode n'est pas la bonne et qu'on serait plus efficace comme cela, etc.
Soit si je m'endors, je me réveille en pleine nuit parce que mon cerveau a fonctionné de trop et je me rends compte que je rêvais des même choses ... et du coup, c'est reparti, plus moyen de dormir.
Un bonne nuit (sans somnifère) c'est en général 3-5 heures de sommeil. Mon "record" a quand même été 3 mois à deux heures de moyenne

Chez moi je crois que l'insomnie a plusieurs causes et que quand je me débarrasse d'une il y en a une autre pour prendre le relais.

Mon père biologique nous a abandonnées très tôt (bin le jour du mariage en fait après la cérémonie, moi j'étais au chaud dans le ventre de ma mère) mais ce n'était pas un abandon franc et coupé c'était des absences de plus en plus longue et ma mère ne savait jamais où il était.
Donc enfant ça a méchamment perturbés mon sommeil.

Puis enfant est venu le problème dont vous parlez tous: cogiter.

Ma solution: m'endormir devant la TV parce que ça détourne mon attention de ce que mon cerveau a à faire. Et puis si je me réveille (ce que je fais toujours) elle est là pour me bercer.
Des fois ça ne marche pas et le pire c'est quand il y a la TV plus mon cerveau. C'est la fin des haricots!
Alors ce que je fais c'est que je me dis que je laisse tomber le fait de dormir et je vais sur l'ordi pour me détendre et ça marche. En fait je cherche des parades, je cherche à feinter mon cerveaux mais une fois qu'il aura compris le coup de l'ordi je ne sais pas ce que je vais faire.

J'ai trouvé un petit machin qui marche bien, ce n'est pas un somnifère c'est pour aider à l'endormissement et pour améliorer la qualité du sommeil ça s'appelle Calcibronate. Je vous laisse essayer pour voir si ça vous aide.

La nuit... un problème pour moi. Dès le soir en fait : les angoisses ressortent. Si je pouvais ne pas dormir, et faire des tas d'autres choses à la place ça me conviendrait. Le coucher est toujours éprouvant car mon cerveau est en mode récap... ou alors je pense à tout ce que je pourrais faire/changer/régler, comment j'aurais pu répondre à une "attaque"... ou le comble du comble : le ver auditif.
La plupart du temps ça va, c'est par périodes.
Mon hypersensibilité/intuition pendant 5/6 mois a essayé de me lancer des messages, me donner des signes... je voyais mon père mourir ou mort donc insomnies (heureusement que c'était une période où j'étais au chômage). 6 mois après il est vraiment mort. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait à l'époque. Maintenant j'ai assez peur d'aller me coucher et de ressentir à nouveau ce genre de choses.

Le truc est que je suis impatiente du lendemain, je voudrais que la nuit n'existe pas, qu'on puisse agir tout le temps, ne jamais avoir de repos !
En vacances il m'arrive de dessiner la nuit jusqu'à pas d'heure ce que je faisais aussi pendant la formation CAPES.
Cela m'a aidée d'être hyperactive et insomniaque pour décrocher le CAPES, enfin, j'ai eu les résultats, vu que je travaillais trente heures par semaine en même temps.

Ce que j'aimerais moi, c'est d'avoir des journees de 30 heures 20 pour agir, et 10 pour dormir et etre en pleine forme. C'est ce que je fait en ce moment parce que je ne travaille pas. Et je vais bien mieux!
Sinon je fonctionne tres mal sur 24h 1 fois sur 3 je me retrouve a etre encore debout a 5 h et je decide de ne pas dormir.
Quand j'etais a l'ecole, les heures sur une chaise etaient un combat contre le sommeil, mes yeux m'abandonnaient. Le soir j'etais donc en pleine forme pour m'adonner a mes passions et sortir, et rebelotte... Je n'ai jamais su gerer cela.

heureuse de tomber sur ce fil car je suis insomniaque chronique et j'ai récemment constaté que cette insomnie est souvent en relation étroite avec mon envie d'action et de réflexions mais qui ont une valeur d'évolution personnelle!
dans mes périodes les plus critiques je n'ai plus aucun rythme je vis à la vitesse de mes idées,je peux être du jour et de la nuit en même temps! et je refuse de façon inconsciente tout repos tant que je ne suis pas arrivée a atteindre les objectifs qui me tiennent le plus a coeur!
je réfléchis et suis plus optimale lorsque je ne laisse pas le sommeil embrumer mon esprit
j'ai constaté que si je luttais souvent contre le sommeil c'était surtout car j'avais peur de ne plus retrouver la même humeur ou inspiration!
je me sens toujours plus aérienne en pensées et capable de visualiser plus clairement mes objectifs lorsque je n'ai pas beaucoup de sommeil!
en revanche lorsque je vais très mal je suis capable de me réfugier dans le sommeil dans l'espoir d'oublier la douleur et les tourments de mon cerveau décalé en tout et de dormir comme une marmotte ou bien de me taper une trentaines de livres a lire d'affilée sans rien faire d'autre que purger mon cerveau et le remplir d'évasion livresque!

J'aime lorsque je fais certains rêves, ces rêves sont une poursuite de mon activité mentale. Je me réveille le matin contente, avec une continuité de la veille mais s'il ne se passe rien le sommeil est une sorte de rideau noir, une interruption dans le cours de ma vie et il faut que je me remette en route le matin, ce qui me fait souffrir, je pense que la raison c'est ce matin qui me renvoie des petites choses que je n'aime pas en moi, comme ne pas être rapide dans les gestes de la vie de tous les jours, mes manies...

Je suis aussi insomniaque, je ne sais trop pourquoi je le suis. En tout cas quand ça m'arrive je ne peux pas stopper mon cerveau, je suis obligé de penser sur tout et n'importe quoi, m'imaginer des histoires, etc.
Comme présentement, je n'arrive pas à décrocher, c'est vraiment usant à terme, d'autant plus que j'ai tendance à être décalé du coup...

Un site formidable pour sortir des fausses bonnes idées et des conformisme médicaux ... les ressources (documentaires et outils) mises en ligne permettent de mieux comprendre et proposent une alternative au parcours médical du combattant.

http://sommeil-mg.net

Comme quasiment toutes les nuits maintenant, impossible de fermer l'oeil ! Impossible d'éteindre le cerveau, même en essayant de m'endormir il me fait travailler, ce bourreau ...

Bref, je m'en vais compter les moutons moi !

Il y a encore une semaine, ou même quelques jours, j'aurais dit que les insomnies sont dues à mes doutes, mes peurs, mes espoirs. Du classique.

Et c'est sans doute vrai, mais j'ajouterais juste un petit quelque chose.

Quelqu'un en première page de ce topic a dit qu'il (elle ?) pensait que les Zébrés n'étaient pas différents des autres dans ce domaine. Je vais nuancer son propos.
Je pense que le méchanisme de l'insomnie n'est pas différent chez le zèbre ou l'arborescent qu'il ne l'est chez les autres. CEPENDANT, l'hypersensibilité des zèbres, et leur pensée arborescente jamais en repos, liées à la sensation de rejet qu'ils ont souvent font des ravages au niveau des doutes, des peurs et des espoirs qui les travaillent. Et donc, le repos de l'esprit qui est nécessaire pour s'endormir intervient beaucoup plus difficilement, souvent uniquement après épuisement.

Est-ce que votre ressenti correspond à cette hypothèse ?