Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
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Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bonsoir à tous !
Je vais faire bref, parce que là il y a un peu urgence ! Voilà, ma mère est une zèbre, et elle est avec le même homme (mon beau-père) depuis 17 ans. On est 5 enfants, les 2 premiers (ma grande soeur et moi) de mon père, le 3e d'un homme, et les 2 derniers (jeunes) avec mon beau-père. Mon beau-père est gentil, pas vraiment con, mais en aucun cas il n'est zèbre. Et ma mère en pâtit un peu: elle n'a pas de discussion d'égal (si ce n'est avec moi, son fils zébré), elle se sent bridée parce que mon beau-père est très sédentaire, et qu'elle, elle a besoin de changement, que ça bouge. Donc, elle se sent mal.
Elle a commencé le changement en prenant un autre job dans une nouvelle ville, un poste qu'elle voulait depuis longtemps. La distance fait qu'elle ne rentre que les week-ends. Donc il y a mon beau-père qui ne veut pas changer de job et bouger pour la rejoindre et mes petits frères et soeurs d'un côté, ma mère de l'autre avec moi. Moi dans l'histoire ? Je suis le commentateur, je suis pas un joueur. Enfin bon, ma mère revit peu à peu, mais en même temps s'éloigne de plus en plus de mon beau-père et des enfants. Elle retrouve une certaine liberté perdue dans sa jeunesse, même si ça lui fait mal de ne pas voir plus souvent ses enfants. Moi je devine bien ce qui se passe, mais je ne dis rien. Pourquoi ? J'en sais rien, peur d'affoler tout le monde sans doute. Peut-être aurais-je dû.
Et voilà le point d'orgue de la situation: ma mère croise un autre zèbre à son job. Et là, c'est le coup de foudre intellectuel. Sensitif. Mais en aucun cas ce n'est le coup de foudre tout court. Elle n'a aucune envie de refaire sa vie avec lui, juste parler longuement avec lui. Plus qu'avec mon beau-père. Moi ? Je devine ce qui se passe, mais comme d'hab je ne dis rien. Sa relation est malsaine, mais si le couple mère/beau-père se brise, ça ne serait pas parce qu'elle aurait envie de partir avec lui. Du coup, elle s'éloigne de plus en plus de mon beau-père, celui-ci le remarque, prend le portable de ma mère et voit les conversations avec ce gars. La réaction, vous la devinez: tromperie etc... Ma mère essaie de se justifier, mais allez expliquer à un normopensant que la relation est purement intellectuelle. Mon beau-père ne comprend pas. Il a peur, c'est logique. Je comprends les 2 parties, comme d'hab je suis un arbitre.
Et voilà l'histoire: Maintenant le divorce est sur le point d'éclater, ma mère et mon beau-père ne savent pas quoi faire. Alors à votre avis, qu'en pensez-vous ? Quelle est la meilleur chose à faire pour ma mère zèbre ? Se bloquer pour la stabilité familiale ? Retrouver sa liberté, quitte à devenir irresponsable ? Et d'un point de vue purement égocentrique, je suis accusé par l'ensemble de ma famille, par mon frère dont je suis très proche, de n'avoir rien dit. De ne pas avoir dévoilé. Alors dites-moi: Ai-je eu raison ? Ai-je eu raison de vouloir les protéger ? Ou aurais-je dû le dire ? J'ai très chaud, ma tête bouillonne, je sais pas quoi penser. Alors si vous avez un avis express à me donner, je suis preneur. Parce que je me sens vraiment perdu là.
Je vais faire bref, parce que là il y a un peu urgence ! Voilà, ma mère est une zèbre, et elle est avec le même homme (mon beau-père) depuis 17 ans. On est 5 enfants, les 2 premiers (ma grande soeur et moi) de mon père, le 3e d'un homme, et les 2 derniers (jeunes) avec mon beau-père. Mon beau-père est gentil, pas vraiment con, mais en aucun cas il n'est zèbre. Et ma mère en pâtit un peu: elle n'a pas de discussion d'égal (si ce n'est avec moi, son fils zébré), elle se sent bridée parce que mon beau-père est très sédentaire, et qu'elle, elle a besoin de changement, que ça bouge. Donc, elle se sent mal.
Elle a commencé le changement en prenant un autre job dans une nouvelle ville, un poste qu'elle voulait depuis longtemps. La distance fait qu'elle ne rentre que les week-ends. Donc il y a mon beau-père qui ne veut pas changer de job et bouger pour la rejoindre et mes petits frères et soeurs d'un côté, ma mère de l'autre avec moi. Moi dans l'histoire ? Je suis le commentateur, je suis pas un joueur. Enfin bon, ma mère revit peu à peu, mais en même temps s'éloigne de plus en plus de mon beau-père et des enfants. Elle retrouve une certaine liberté perdue dans sa jeunesse, même si ça lui fait mal de ne pas voir plus souvent ses enfants. Moi je devine bien ce qui se passe, mais je ne dis rien. Pourquoi ? J'en sais rien, peur d'affoler tout le monde sans doute. Peut-être aurais-je dû.
Et voilà le point d'orgue de la situation: ma mère croise un autre zèbre à son job. Et là, c'est le coup de foudre intellectuel. Sensitif. Mais en aucun cas ce n'est le coup de foudre tout court. Elle n'a aucune envie de refaire sa vie avec lui, juste parler longuement avec lui. Plus qu'avec mon beau-père. Moi ? Je devine ce qui se passe, mais comme d'hab je ne dis rien. Sa relation est malsaine, mais si le couple mère/beau-père se brise, ça ne serait pas parce qu'elle aurait envie de partir avec lui. Du coup, elle s'éloigne de plus en plus de mon beau-père, celui-ci le remarque, prend le portable de ma mère et voit les conversations avec ce gars. La réaction, vous la devinez: tromperie etc... Ma mère essaie de se justifier, mais allez expliquer à un normopensant que la relation est purement intellectuelle. Mon beau-père ne comprend pas. Il a peur, c'est logique. Je comprends les 2 parties, comme d'hab je suis un arbitre.
Et voilà l'histoire: Maintenant le divorce est sur le point d'éclater, ma mère et mon beau-père ne savent pas quoi faire. Alors à votre avis, qu'en pensez-vous ? Quelle est la meilleur chose à faire pour ma mère zèbre ? Se bloquer pour la stabilité familiale ? Retrouver sa liberté, quitte à devenir irresponsable ? Et d'un point de vue purement égocentrique, je suis accusé par l'ensemble de ma famille, par mon frère dont je suis très proche, de n'avoir rien dit. De ne pas avoir dévoilé. Alors dites-moi: Ai-je eu raison ? Ai-je eu raison de vouloir les protéger ? Ou aurais-je dû le dire ? J'ai très chaud, ma tête bouillonne, je sais pas quoi penser. Alors si vous avez un avis express à me donner, je suis preneur. Parce que je me sens vraiment perdu là.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
A mon avis, si ta mère n'est plus amoureuse du beau-père, et si elle se sent les ressources mentales, elle ferait mieux de le quitter.
C'est à chacun de savoir ce qu'il ressent puis ce qu'il pense, d'essayer de voir quelles pressions pèsent sur lui, les "analyser".
Et la seule chose que tu puisses faire, c'est tenter de construire dans ta famille un dialogue dans cette perspective là où il le faut, ménager de la place pour faire le travail en solo là où il le faut.
Si tes frères sont proches, à mon sens les histoires de parents restant des histoires de parents, il y a beaucoup à gagner à parler entre vous.
N'oublie pas de faire savoir, à ton frère proche et à ta famille que malgré ton avance sur la situation, cette dernière te touche autant qu'on peut l'imaginer...
Il faut aussi se résoudre à laisser les choses aller, sachant que les noeuds ne se délieront peut-être que dans 10 ans, peut-être jamais.
Ca n'engage pas à te distancer de la famille, je ne sais pas comment l'expliquer.
Désolé pour le côté notice.
C'est à chacun de savoir ce qu'il ressent puis ce qu'il pense, d'essayer de voir quelles pressions pèsent sur lui, les "analyser".
Et la seule chose que tu puisses faire, c'est tenter de construire dans ta famille un dialogue dans cette perspective là où il le faut, ménager de la place pour faire le travail en solo là où il le faut.
Si tes frères sont proches, à mon sens les histoires de parents restant des histoires de parents, il y a beaucoup à gagner à parler entre vous.
N'oublie pas de faire savoir, à ton frère proche et à ta famille que malgré ton avance sur la situation, cette dernière te touche autant qu'on peut l'imaginer...
Il faut aussi se résoudre à laisser les choses aller, sachant que les noeuds ne se délieront peut-être que dans 10 ans, peut-être jamais.
Ca n'engage pas à te distancer de la famille, je ne sais pas comment l'expliquer.
Désolé pour le côté notice.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je sais que, si je laissais place à la réflexion ici, je dirais qu'en effet, ma mère aurait toutes les raisons de le quitter. C'est pas qu'elle n'a plus de sentiments, elle en a encore. C'est juste que son désir d'indépendance et de liberté, mon beau-père n'arrive pas à le suivre. Ses conversations non plus. Comme elle me l'a dit tout à l'heure, pour elle cette relation est plus devenue une "coloc". Donc raisonnablement parlant, elle aurait raison de le faire.
Mais je ne peux pas mettre de logique ici. J'ai trop d'émotions en tête. Mon émotion, c'est que je ne veux pas que tout explose. J'ai moi-même dû subir un divorce douloureux entre mon père et ma mère, suite au désir de la dernière de toujours reprendre sa liberté. Et je peux vous dire que j'ai eu mal. J'en ai toujours des séquelles aujourd'hui. Mais comment je peux accepter que cela arrive de nouveau à mon petit frère ? Il a que 9 ans, merde ! Comment je peux lui expliquer ça, comment je peux lui empêcher de souffrir ? Ce pauvre gosse n'a rien demandé ! Lui aussi est en train de subir les idées de ma mère ! Et pour une fois que j'avais quelque chose de stable, je pourrais pas le garder ? J'en ai marre ! Je sais que c'est un besoin crucial pour ma mère que d'avoir sa liberté, sinon elle mourrait à petit feu. Mais mince, c'est un choix impossible dans l'histoire, il ne peut donc y avoir que des perdants ?
Le dialogue chez les enfants, il n'y a pas à le faire. Ils n'y sont pour rien dans l'histoire, eux vont très bien. Pour le moment. Mais non, là encore ils vont être victimes de cette liberté envahissante de ma mère qui la maintient pourtant en vie ! Quel travail les enfants doivent-ils bien faire dans l'histoire ? Ils n'ont rien à se reprocher !
On en parle entre nous, même si tout le monde m'en veut de n'avoir rien dit. Mais au final, on ne peut rien décider. Ma mère et mon beau-père sont des adultes, ils font bien ce qu'ils veulent, on ne peut rien pour les empêcher. Alors on compte les points, et on se prépare au pire. Comment ça va se passer, qui ira chez qui etc... La famille ira à droite à gauche, on se verra de moins en moins, pris ailleurs, et au final de nouveau une famille éclatée, comme celle que je connais avec mon père et ma mère ! Marre à la fin !
Cette histoire me touche, pas forcément personnellement. J'ai 18 ans, je fais bien ma vie comme je veux. Hormis d'un point de vue financier, je ne dépend plus de mes parents, et même si j'ai un énorme affectif, je fais bien ce que je veux de ma vie. Mais c'est pour mes frères et soeurs que je m'inquiète, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. C'est pour ma mère que je m'inquiète, je ne veux pas qu'elle soit malheureuse. Tout ce que je veux, c'est protéger les gens que j'aime. Et je me sens impuissant.
Mais je ne peux pas mettre de logique ici. J'ai trop d'émotions en tête. Mon émotion, c'est que je ne veux pas que tout explose. J'ai moi-même dû subir un divorce douloureux entre mon père et ma mère, suite au désir de la dernière de toujours reprendre sa liberté. Et je peux vous dire que j'ai eu mal. J'en ai toujours des séquelles aujourd'hui. Mais comment je peux accepter que cela arrive de nouveau à mon petit frère ? Il a que 9 ans, merde ! Comment je peux lui expliquer ça, comment je peux lui empêcher de souffrir ? Ce pauvre gosse n'a rien demandé ! Lui aussi est en train de subir les idées de ma mère ! Et pour une fois que j'avais quelque chose de stable, je pourrais pas le garder ? J'en ai marre ! Je sais que c'est un besoin crucial pour ma mère que d'avoir sa liberté, sinon elle mourrait à petit feu. Mais mince, c'est un choix impossible dans l'histoire, il ne peut donc y avoir que des perdants ?
Le dialogue chez les enfants, il n'y a pas à le faire. Ils n'y sont pour rien dans l'histoire, eux vont très bien. Pour le moment. Mais non, là encore ils vont être victimes de cette liberté envahissante de ma mère qui la maintient pourtant en vie ! Quel travail les enfants doivent-ils bien faire dans l'histoire ? Ils n'ont rien à se reprocher !
On en parle entre nous, même si tout le monde m'en veut de n'avoir rien dit. Mais au final, on ne peut rien décider. Ma mère et mon beau-père sont des adultes, ils font bien ce qu'ils veulent, on ne peut rien pour les empêcher. Alors on compte les points, et on se prépare au pire. Comment ça va se passer, qui ira chez qui etc... La famille ira à droite à gauche, on se verra de moins en moins, pris ailleurs, et au final de nouveau une famille éclatée, comme celle que je connais avec mon père et ma mère ! Marre à la fin !
Cette histoire me touche, pas forcément personnellement. J'ai 18 ans, je fais bien ma vie comme je veux. Hormis d'un point de vue financier, je ne dépend plus de mes parents, et même si j'ai un énorme affectif, je fais bien ce que je veux de ma vie. Mais c'est pour mes frères et soeurs que je m'inquiète, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. C'est pour ma mère que je m'inquiète, je ne veux pas qu'elle soit malheureuse. Tout ce que je veux, c'est protéger les gens que j'aime. Et je me sens impuissant.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Pourquoi ne pas dire tout ça à ta mère?
Je crois que l'impact du divorce sur l'enfant est négligeable comparé à celui de l'ambiance fin de couple. Il y a une sorte de sentiment d'abandon, de fin, mais c'est du ponctuel. "De la bonne souffrance".
Ensuite, tout le reste, en quoi la non-séparation va l'empêcher?
Je sais pas, réfléchis à ce qui t'a fait souffrir dans la séparation de tes parents. Sentiment de trahison + impuissance face à la souffrance ou la séparation seule?
Je sais que je suis en train de faire passer mon avis pour la vérité pour tout le monde; c'est l'état actuel de mes connaissances.
Tu dis que le dialogue chez les enfants n'est pas à faire; je ne comprends ce que tu veux dire.
Bien sûr qu'il faut à la fois distinguer les conversations à avoir entre générations et intra-génération.
Le dialogue n'est pas censé régler le problème, c'est naturel de partager les difficultés en moment difficile. C'est aussi hyper-important.
Tu peux pas résoudre le problème comme ça ce soir.
C'est con mais dans tous les cas la meilleure chose à faire est de dire ce qu'on a sur le coeur autant que les autres peuvent entendre.
Je crois que l'impact du divorce sur l'enfant est négligeable comparé à celui de l'ambiance fin de couple. Il y a une sorte de sentiment d'abandon, de fin, mais c'est du ponctuel. "De la bonne souffrance".
Ensuite, tout le reste, en quoi la non-séparation va l'empêcher?
Je sais pas, réfléchis à ce qui t'a fait souffrir dans la séparation de tes parents. Sentiment de trahison + impuissance face à la souffrance ou la séparation seule?
Je sais que je suis en train de faire passer mon avis pour la vérité pour tout le monde; c'est l'état actuel de mes connaissances.
Tu dis que le dialogue chez les enfants n'est pas à faire; je ne comprends ce que tu veux dire.
Bien sûr qu'il faut à la fois distinguer les conversations à avoir entre générations et intra-génération.
Le dialogue n'est pas censé régler le problème, c'est naturel de partager les difficultés en moment difficile. C'est aussi hyper-important.
Tu peux pas résoudre le problème comme ça ce soir.
C'est con mais dans tous les cas la meilleure chose à faire est de dire ce qu'on a sur le coeur autant que les autres peuvent entendre.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
X-man a écrit:
Le dialogue chez les enfants, il n'y a pas à le faire. Ils n'y sont pour rien dans l'histoire, eux vont très bien. Pour le moment. Mais non, là encore ils vont être victimes de cette liberté envahissante de ma mère qui la maintient pourtant en vie !
On en parle entre nous, même si tout le monde m'en veut de n'avoir rien dit. Mais au final, on ne peut rien décider. Ma mère et mon beau-père sont des adultes, ils font bien ce qu'ils veulent, on ne peut rien pour les empêcher. Alors on compte les points, et on se prépare au pire. Comment ça va se passer, qui ira chez qui etc... La famille ira à droite à gauche, on se verra de moins en moins, pris ailleurs, et au final de nouveau une famille éclatée, comme celle que je connais avec mon père et ma mère ! Marre à la fin !
Cette histoire me touche, pas forcément personnellement. J'ai 18 ans, je fais bien ma vie comme je veux. Hormis d'un point de vue financier, je ne dépend plus de mes parents, et même si j'ai un énorme affectif, je fais bien ce que je veux de ma vie. Mais c'est pour mes frères et soeurs que je m'inquiète, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. C'est pour ma mère que je m'inquiète, je ne veux pas qu'elle soit malheureuse. Tout ce que je veux, c'est protéger les gens que j'aime. Et je me sens impuissant.
Tu dis toi-même dans ton premier paragraphe que pour l'instant ils vont très bien ;o) alors ne fait pas déteindre ton angoisse sur eux ;o)
Pour tes frères, vérifie qu'ils sont socialement bien intégrés, qu'ils sont des potes, sortent, sont entourés etc Si c'est le cas, ils encaisseront facilement. Ce qui est problématique c'est quand les gens encaissent une rafale d'événements négatifs (rupture amoureuse, rejet, + situation familiale difficile mais si ils ont des appuis sur lesquelles se reposer, c'est dur oui mais ils se relèvent). Là ça semble gérable ... si les autres éléments de leur vie sont stable, ça va passer Rend toi dispo mais n'anticipe pas leur difficultés en fonction des tiennes ou celles que tu as connu ... si ils ont un problème alors tu rentres en action pour les soutenir (soutenir = les faire sortir, leur faire changer les idée, leur trouver un copain/copine etc) sinon tu les laisse tranquille autrement tu vas les angoisser avec ton angoisse Puis sinon bouquiner avec des livres de psychométrie (pas psychologie) pour repérer les éléments chez les enfants qui peuvent aggraver l'effet d'un divorce ... chai pas ... moi quand je me sens impuissante ou je ne sais pas quoi faire je vais fouiner pour savoir comment ferait un pro :/ mais j'ai beaucoup de mal avec le blabla donc je prends des livres de stats ou ce qui fini avec -étrie :p
Et comme tu dis ta mère et ton beau père sont des adultes, je ne vois pas de quoi tu te mêles à la base et évidemment que tu as bien fait de te taire puisque c'est à ta maman de régler la situation. même si je comprends ton angoisse et ton attitude est tout à ton honneur.
Bon courage en tout cas ... ils ont de la chance tes frères tu as l'air plutôt sympa et de beaucoup t'inquiéter pour eux mais je pense qu'ils sauront gérer si ils ont leur pote, leur vie etc
ProcrastineurPro- Messages : 9
Date d'inscription : 10/05/2012
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je me permets de commenter ton message ProcrastineurPro (bienvenue):
Euh bon je trouve que ce sont de très mauvais conseils, à part ça:
Voilà, on n'a pas encore trouvé de coefficient de proportionnalité entre degré d'intégration sociale et résistivité mentale au divorce des parents.
X - man pourra avoir une idée de comment vont ses frères en leur parlant.
Statistiquement la séparation des parents n'est pas un facteur de grosse dépression, les frères devraient statistiquement s'en sortir. Mais entre s'en sortir et s'en sortir...
Bonne nuit à vous.
Euh bon je trouve que ce sont de très mauvais conseils, à part ça:
paela approvedRend toi dispo mais n'anticipe pas leur difficultés en fonction des tiennes ou celles que tu as connu
Voilà, on n'a pas encore trouvé de coefficient de proportionnalité entre degré d'intégration sociale et résistivité mentale au divorce des parents.
X - man pourra avoir une idée de comment vont ses frères en leur parlant.
Statistiquement la séparation des parents n'est pas un facteur de grosse dépression, les frères devraient statistiquement s'en sortir. Mais entre s'en sortir et s'en sortir...
Bonne nuit à vous.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
J'en ai déjà parlé à ma mère de tout ça. Elle dit que bien que libre, elle s'occupera toujours de ses enfants. Qu'elle fera son possible pour que ça se passe du mieux possible. Mais qu'elle fasse son possible ne veut pas dire que cela suffira. Il y a des choses qui ne se rattrapent pas. Mais elle peut pas faire autrement si elle veut être heureuse: elle a besoin de cette liberté. Qui suis-je pour la brider, moi qui la veut heureuse ? La seule chose qui fait qu'elle reste encore avec mon beau-père, c'est bien pour les enfants. Aussitôt ces derniers indépendants, je pense que le couple ne durera pas. Ils ne se détestent pas, c'est juste qu'ils n'ont plus la passion. Comme beaucoup de couples routiniers. Mais ma mère ne supporte pas ça. Au final, elle ne supporte pas les couples, trop restrictifs pour elle. Mais quand tu sais ça, il faut au moins avoir la délicatesse de ne pas vouloir faire d'enfant, afin de ne pas les faire souffrir plus tard ! Mais elle l'a fait en totale connaissance de cause.
De la bonne souffrance ? Etre obligé de voyager entre 2 logements, de voir son père et sa mère en décalé, tu crois que c'est "bon" ? Tu crois qu'il y aura pas plus tard un trouble affectif, une peur de l'abandon, une peur de l'engagement affectif ? Je ne t'accuse pas, j'essaie de répondre tout à fait rationnellement même si actuellement c'est un peu dur. Mais je suis pas sûr qu'on puisse qualifier cette souffrance de "bonne". Disons qu'elle vaut mieux que celle qu'on éprouve quand on a des parents qui restent ensemble mais qui se détestent. Mais en aucun cas je ne la trouve moi "bonne".
La non-séparation ferait qu'on aurait tous un même endroit où aller, un même endroit où se réfugier et se retrouver, un endroit où on serait tous réunis de temps en temps. La séparation engendrerait qu'on ne puisse pas être à 2 endroits en même temps, qu'on ne peut plus mettre toutes les personnes autour d'une même table. Perso, il faudra que je choisisse chaque week-end entre aller voir ma mère, aller voir mon père, ou aller voir mon ex-beau-père et mes frères et soeurs. Dur choix, non ? C'est pour cela que la distance va se créer, une distance qui n'existerait pas en cas de non-séparation.
Dans le divorce de mes parents, ce qui m'a le plus fait souffrir c'était de manquer de repères. Mes parents s'en envoyaient plein la tronche chacun de leur côté, et moi je valdinguais entre deux eaux. Un coup à droite, un coup à gauche, mon père que je ne voyais que très peu... Où trouver une base affective stable dans tout ce bordel ? Et là c'est exactement ce qui va se passer avec mon petit frère, et ça me désole. Ça me met hors de moi.
Quand je dis que le dialogue entre enfants n'est pas à faire, c'est que on aura beau dire ce qu'on veut, cette histoire ne concerne que la relation entre ma mère et mon beau-père, et qu'on aura pas tenter de les aider, la décision finale leur appartient, et ne dépend pas de nous. Alors on discute entre nous, on se serre les coudes pendant que la tempête passe... Et après ? On va s'éparpiller à droite à gauche, quelques-uns chez mon beau-père, quelques-uns chez ma mère. La discussion aura juste permis qu'on tienne le coup, elle ne résoudra rien.
A ma mère, je lui ai tout balancé. Je lui ai dit ce que j'avais sur le coeur. Mais c'est un choix personnel qu'elle a à faire. C'est son bonheur qui est en jeu, c'est sa vie. On ne peut pas la forcer. Mais il faut qu'elle pense à nous. Faut qu'elle pense à mon petit frère. Il ne peut pas vivre la même chose que moi, je m'en voudrais toute ma vie.
Bon sur ce, je vais me coucher, les émotions m'auront tué ce soir. Je répondrai demain matin aux éventuelles réponses. Bonne nuit à tous (et plus spécialement à toi Paella. Merci de m'aider)
De la bonne souffrance ? Etre obligé de voyager entre 2 logements, de voir son père et sa mère en décalé, tu crois que c'est "bon" ? Tu crois qu'il y aura pas plus tard un trouble affectif, une peur de l'abandon, une peur de l'engagement affectif ? Je ne t'accuse pas, j'essaie de répondre tout à fait rationnellement même si actuellement c'est un peu dur. Mais je suis pas sûr qu'on puisse qualifier cette souffrance de "bonne". Disons qu'elle vaut mieux que celle qu'on éprouve quand on a des parents qui restent ensemble mais qui se détestent. Mais en aucun cas je ne la trouve moi "bonne".
La non-séparation ferait qu'on aurait tous un même endroit où aller, un même endroit où se réfugier et se retrouver, un endroit où on serait tous réunis de temps en temps. La séparation engendrerait qu'on ne puisse pas être à 2 endroits en même temps, qu'on ne peut plus mettre toutes les personnes autour d'une même table. Perso, il faudra que je choisisse chaque week-end entre aller voir ma mère, aller voir mon père, ou aller voir mon ex-beau-père et mes frères et soeurs. Dur choix, non ? C'est pour cela que la distance va se créer, une distance qui n'existerait pas en cas de non-séparation.
Dans le divorce de mes parents, ce qui m'a le plus fait souffrir c'était de manquer de repères. Mes parents s'en envoyaient plein la tronche chacun de leur côté, et moi je valdinguais entre deux eaux. Un coup à droite, un coup à gauche, mon père que je ne voyais que très peu... Où trouver une base affective stable dans tout ce bordel ? Et là c'est exactement ce qui va se passer avec mon petit frère, et ça me désole. Ça me met hors de moi.
Quand je dis que le dialogue entre enfants n'est pas à faire, c'est que on aura beau dire ce qu'on veut, cette histoire ne concerne que la relation entre ma mère et mon beau-père, et qu'on aura pas tenter de les aider, la décision finale leur appartient, et ne dépend pas de nous. Alors on discute entre nous, on se serre les coudes pendant que la tempête passe... Et après ? On va s'éparpiller à droite à gauche, quelques-uns chez mon beau-père, quelques-uns chez ma mère. La discussion aura juste permis qu'on tienne le coup, elle ne résoudra rien.
A ma mère, je lui ai tout balancé. Je lui ai dit ce que j'avais sur le coeur. Mais c'est un choix personnel qu'elle a à faire. C'est son bonheur qui est en jeu, c'est sa vie. On ne peut pas la forcer. Mais il faut qu'elle pense à nous. Faut qu'elle pense à mon petit frère. Il ne peut pas vivre la même chose que moi, je m'en voudrais toute ma vie.
Bon sur ce, je vais me coucher, les émotions m'auront tué ce soir. Je répondrai demain matin aux éventuelles réponses. Bonne nuit à tous (et plus spécialement à toi Paella. Merci de m'aider)
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Ah mince, j'ai pas vu le nouveau message ! Alors pour répondre vite fait, quand je dis que les autres vont bien, je disais qu'eux n'y sont pour rien, ils ont toujours agi comme il fallait pour que le couple fonctionne bien. Là maintenant, bien sûr qu'ils sont dévastés ! Tout le monde en veut à ma mère, et dans une moindre mesure à moi. Mon petit frère de 9 ans a pleuré pendant 2 grosses heures. Ma petite soeur s'est enfermée dans sa chambre. Mon autre petit frère, celui dont je suis proche, en veut à tout le monde, s'est fracturé le poignet en tapant contre le mur et ne veut plus me parler. Le seul message que j'ai eu de lui, c'est "je vais me pendre, comme ça ça réglera mes problèmes". Alors de là à dire qu'ils vont bien... Mais je vous l'avais pas dit, vous ne pouviez pas savoir, sorry.
Je ne veux pas projeter mes angoisses sur eux. Juste que je sais comment se passe un divorce avec ma mère. Je sais comment elle est. Si j'ai de gros troubles affectifs, c'est en grande partie à cause d'elle. Alors je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet pour mes frères et soeurs. Il y a une chance pour que ça ne se passe pas comme pour moi, mais il y a une chance que cela se passe aussi exactement pareil.
Mon frère proche et ma petite soeur sont bien intégrés, il y a pas de souci là-dessus. Mais l'intégration ne fait pas tout. Encore pour ma soeur je ne m'inquiète pas trop, autant pour mes 2 frères j'ai très peur. Celui dont je suis proche n'a vu son père biologique qu'une fois, il est totalement perdu et démuni face à ses problèmes, son histoire. Il est intégré, mais ça ne rattrape pas. Quant au plus jeune, il n'est pas super bien intégré. Il fait beaucoup d'ordi, des fois il joue dehors avec les voisins, et c'est tout. Pour lui, le divorce risque d'être catastrophique.
Je suis dispo pour ceux qui ne me font pas la gueule, mais je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet. Je veux tellement que tout aille mieux... Merci ProPro de m'avoir rassuré sur les choix que j'ai faits, je me sens moins coupable .
Je ne veux pas projeter mes angoisses sur eux. Juste que je sais comment se passe un divorce avec ma mère. Je sais comment elle est. Si j'ai de gros troubles affectifs, c'est en grande partie à cause d'elle. Alors je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet pour mes frères et soeurs. Il y a une chance pour que ça ne se passe pas comme pour moi, mais il y a une chance que cela se passe aussi exactement pareil.
Mon frère proche et ma petite soeur sont bien intégrés, il y a pas de souci là-dessus. Mais l'intégration ne fait pas tout. Encore pour ma soeur je ne m'inquiète pas trop, autant pour mes 2 frères j'ai très peur. Celui dont je suis proche n'a vu son père biologique qu'une fois, il est totalement perdu et démuni face à ses problèmes, son histoire. Il est intégré, mais ça ne rattrape pas. Quant au plus jeune, il n'est pas super bien intégré. Il fait beaucoup d'ordi, des fois il joue dehors avec les voisins, et c'est tout. Pour lui, le divorce risque d'être catastrophique.
Je suis dispo pour ceux qui ne me font pas la gueule, mais je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet. Je veux tellement que tout aille mieux... Merci ProPro de m'avoir rassuré sur les choix que j'ai faits, je me sens moins coupable .
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bon je reviens rapidement.
La situation de ta mère: si elle sent qu'être libre va la rendre heureuse, tant mieux.
Il est aussi possible qu'être libre la rende modérément heureuse, qu'il y ait une étape intermédiaire.
La séparation ne devrait pas être catastrophique. La séparation est un ensemble de contraintes plus ou moins souples.
Tu mets un enfant dans une famille en proie à des tensions et de la souffrance mise de côté, c'est lui qui se les prend; c'est une éponge.
Tu as le temps de te pourrir partiellement la vie dans une famille en mauvaise santé et en dehors. C'est la variation brusque de ton état qui est improbable. (ça dépend du tempérament remarque)
Le fait que la transition soit continue explique que la souffrance due à la séparation ne soit pas entièrement "bonne"; bien sûr tu restes toi-même après la séparation. Tes parents restent les mêmes, ils vont peut-être encore moins bien qu'avant.
Mais la séparation en elle-même, c'est plus une libération qu'autre chose. Même si il y a toujours une possibilité qu'un concours de circonstances fasse que la séparation ou la non-séparation s'avèrent catastrophique.
Je sens que tu as une certaine idée de ce que je dis.
J'ai sûrement projeté au sujet de la conversation avec tes frères; peut-être que ça ne mènerait pas à grand chose.
C'est parce qu'ils ont tendance d'une part à être absorbés par la séparation, et d'autre part à penser ou se laisser croire qu'ils savent ce qui est important pour l'enfant. (que je me montre solide / que je l'éloigne de lui/elle / que je le laisse faire ce qu'il/elle veut pour qu'il/elle se sente bien/bienne / que je m'en occupe au maximum / j'y arriverai pas je suis nul/nulle comment je vais faire, etc...).
Alors que ce qui comptait le plus pour le petit paela, c'était que les parents l'écoutent vraiment.
Si ça te parle, la conclusion suivante est faîte pour toi:
Si tu peux leur faire comprendre ça, alors tu peux leur parler au potentiel maximal de conversation (le PMC) et c'est le top du top.
En résumé, l'importance des décisions "matérielles" n'est qu'illusoire.
Désolé si j'ai paru froid et borné; peut-être que je l'ai été. Voilà pourquoi il est bien d'aller en parler ailleurs que sur un forum où les gens ne te connaissent ni te voient.
Bonjour maintenant
La situation de ta mère: si elle sent qu'être libre va la rendre heureuse, tant mieux.
Il est aussi possible qu'être libre la rende modérément heureuse, qu'il y ait une étape intermédiaire.
La séparation ne devrait pas être catastrophique. La séparation est un ensemble de contraintes plus ou moins souples.
Tu mets un enfant dans une famille en proie à des tensions et de la souffrance mise de côté, c'est lui qui se les prend; c'est une éponge.
Tu as le temps de te pourrir partiellement la vie dans une famille en mauvaise santé et en dehors. C'est la variation brusque de ton état qui est improbable. (ça dépend du tempérament remarque)
Le fait que la transition soit continue explique que la souffrance due à la séparation ne soit pas entièrement "bonne"; bien sûr tu restes toi-même après la séparation. Tes parents restent les mêmes, ils vont peut-être encore moins bien qu'avant.
Mais la séparation en elle-même, c'est plus une libération qu'autre chose. Même si il y a toujours une possibilité qu'un concours de circonstances fasse que la séparation ou la non-séparation s'avèrent catastrophique.
Je sens que tu as une certaine idée de ce que je dis.
J'ai sûrement projeté au sujet de la conversation avec tes frères; peut-être que ça ne mènerait pas à grand chose.
Dans mon cas, mes parents ne s'envoyaient rien dans la tronche mais ils prenaient le divorce d'une manière qui effectivement ne me laissait aucune base affective comme tu dis.Dans le divorce de mes parents, ce qui m'a le plus fait souffrir c'était de manquer de repères. Mes parents s'en envoyaient plein la tronche chacun de leur côté, et moi je valdinguais entre deux eaux. Un coup à droite, un coup à gauche, mon père que je ne voyais que très peu... Où trouver une base affective stable dans tout ce bordel ? Et là c'est exactement ce qui va se passer avec mon petit frère, et ça me désole. Ça me met hors de moi
C'est parce qu'ils ont tendance d'une part à être absorbés par la séparation, et d'autre part à penser ou se laisser croire qu'ils savent ce qui est important pour l'enfant. (que je me montre solide / que je l'éloigne de lui/elle / que je le laisse faire ce qu'il/elle veut pour qu'il/elle se sente bien/bienne / que je m'en occupe au maximum / j'y arriverai pas je suis nul/nulle comment je vais faire, etc...).
Alors que ce qui comptait le plus pour le petit paela, c'était que les parents l'écoutent vraiment.
Si ça te parle, la conclusion suivante est faîte pour toi:
Si tu peux leur faire comprendre ça, alors tu peux leur parler au potentiel maximal de conversation (le PMC) et c'est le top du top.
En résumé, l'importance des décisions "matérielles" n'est qu'illusoire.
Désolé si j'ai paru froid et borné; peut-être que je l'ai été. Voilà pourquoi il est bien d'aller en parler ailleurs que sur un forum où les gens ne te connaissent ni te voient.
Bonjour maintenant
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bonjour. Je plussoie Paela pour la grande majorité.
Pour le côté affectif : tu es en grande colère contre ta mère, colère que tu te reproches d'avoir parce que tu sais qu'elle est humaine et que tu conscientises le fait qu'elle l'est, qu'elle est "plus qu'une mère, avant tout humaine". Déjà, règle ce problème-là avec toi-même. Tu as bien entendu le droit d'être en colère. Parce que c'est une situation qui fait mal, que tu as déjà vécue, tu anticipes la souffrance que toi, tu vas avoir, et les remous que ça va occasionner dans vos vies à tous.
Par contre, anticiper la souffrance des autres, ça ne devrait pas être à toi de le faire. Le petit frère dont tu es proche doit avoir des repères très peu stables, puisque apparemment, il n'a pas de contact avec son père biologique, qu'il "n'a que vous", en particulier que toi. Il doit se sentir trahi, et peut-être même qu'inconsciemment, il a l'impression que vos liens n'auront plus de légitimité en tant que frères. Ce qui est faux, et ça, c'est à toi de lui montrer. Que tu resteras son frère quoi qu'il arrive.
Tu es le "lien", celui qui, de ce que je lis, comprends le mieux ta mère. Inconsciemment ou consciemment, les autres le savent et attendent peut-être de toi que tu fasses changer d'avis à ta mère. Sauf que tu ne peux pas, parce que c'est sa vie, et que c'est à elle de prendre ses responsabilités, de faire ce qu'elle a à faire pour elle et pour vous.
Je vais devoir y aller, j'ai rendez-vous à Pôle-Emploi, je suis déjà en retard, mais j'espère que déjà, ces réponses hier et ce matin pourront t'aider à y voir plus clair, à te poser, à te rassurer peut-être. Courage.
Pour le côté affectif : tu es en grande colère contre ta mère, colère que tu te reproches d'avoir parce que tu sais qu'elle est humaine et que tu conscientises le fait qu'elle l'est, qu'elle est "plus qu'une mère, avant tout humaine". Déjà, règle ce problème-là avec toi-même. Tu as bien entendu le droit d'être en colère. Parce que c'est une situation qui fait mal, que tu as déjà vécue, tu anticipes la souffrance que toi, tu vas avoir, et les remous que ça va occasionner dans vos vies à tous.
Par contre, anticiper la souffrance des autres, ça ne devrait pas être à toi de le faire. Le petit frère dont tu es proche doit avoir des repères très peu stables, puisque apparemment, il n'a pas de contact avec son père biologique, qu'il "n'a que vous", en particulier que toi. Il doit se sentir trahi, et peut-être même qu'inconsciemment, il a l'impression que vos liens n'auront plus de légitimité en tant que frères. Ce qui est faux, et ça, c'est à toi de lui montrer. Que tu resteras son frère quoi qu'il arrive.
Tu es le "lien", celui qui, de ce que je lis, comprends le mieux ta mère. Inconsciemment ou consciemment, les autres le savent et attendent peut-être de toi que tu fasses changer d'avis à ta mère. Sauf que tu ne peux pas, parce que c'est sa vie, et que c'est à elle de prendre ses responsabilités, de faire ce qu'elle a à faire pour elle et pour vous.
Je vais devoir y aller, j'ai rendez-vous à Pôle-Emploi, je suis déjà en retard, mais j'espère que déjà, ces réponses hier et ce matin pourront t'aider à y voir plus clair, à te poser, à te rassurer peut-être. Courage.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je suis d'accord avec Saphodane
Ta visions fait que tu anticipes les évènements et la souffrance potentielle de ta famille...Mais, cela regarde principalement ta mère et ton beau-père. C'est à eux en tant qu'adultes de se poser et de voir s'il y a quelque chose à sauver, et si ça en vaut la peine. Je trouverais immorale que quelqu'un s'oblige à rester s'il n'est pas heurreux pour le bien être de ses enfants. Pour moi c'est de l'hypocrisie et du gâchis. Je m'explique: En restant contre son grès pour ses enfants, elle se met en position de victime, et elle ne pourra que rendre les autres (sa famille) coupables de son mal être, et cela se répercute sur les relations et la vie de tous les jours, pour qu'au final on lui reproche d'être restée si pour pourrir la vie de tout le monde.
Il se peut aussi qu'elle prenne sur elle, mais qui peut demander à quelqu'un (même si c'est ta mère) de faire complètement abstraction de ce qu'elle est pour des enfants qui feront leur vie ailleurs d'ici quelques années et qui de toute façon se (re)construiront autrement ?
Mais là encore, je pense que ce n'est pas de ta responsabilité, l'adulte c'est ta maman, le décisionnaire c'est elle.
Ta visions fait que tu anticipes les évènements et la souffrance potentielle de ta famille...Mais, cela regarde principalement ta mère et ton beau-père. C'est à eux en tant qu'adultes de se poser et de voir s'il y a quelque chose à sauver, et si ça en vaut la peine. Je trouverais immorale que quelqu'un s'oblige à rester s'il n'est pas heurreux pour le bien être de ses enfants. Pour moi c'est de l'hypocrisie et du gâchis. Je m'explique: En restant contre son grès pour ses enfants, elle se met en position de victime, et elle ne pourra que rendre les autres (sa famille) coupables de son mal être, et cela se répercute sur les relations et la vie de tous les jours, pour qu'au final on lui reproche d'être restée si pour pourrir la vie de tout le monde.
Il se peut aussi qu'elle prenne sur elle, mais qui peut demander à quelqu'un (même si c'est ta mère) de faire complètement abstraction de ce qu'elle est pour des enfants qui feront leur vie ailleurs d'ici quelques années et qui de toute façon se (re)construiront autrement ?
Mais là encore, je pense que ce n'est pas de ta responsabilité, l'adulte c'est ta maman, le décisionnaire c'est elle.
Esterelle- Messages : 344
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 50
Localisation : A droite au fond du couloir
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
J'ai lu et je vais faire comme si je n'avais pas lu, quitte à faire de la redite, pour que tu puisses juger du commentaire en lui-même (c'est un peu plus lisible qu'un "+1" car j'y mettrais ma couleur ^^)
Ce qui me frappe le plus, dans ton discours, c'est ton inhibition, ou ta volonté d'inhibition.
Dans le sens où tu prends bien soin de préciser et repréciser à quel point tu es "neutre", "arbitre", et veux le bonheur de ta mère.
C'est sûrement vrai, mais tu transpires la douleur et, d'une certaine façon, la colère vis à vis de ta mère.
Cette évidence, pour moi, est là dès le premier post, avec en point d'orgue cette phrase :
"Quelle est la meilleur chose à faire pour ma mère zèbre ? Se bloquer pour la stabilité familiale ? Retrouver sa liberté, quitte à devenir irresponsable ?"
Le jugement est là, éclatant.
Et en lisant la suite on comprend aisément pourquoi ; et crois bien qu'il n'y a aucun jugement dans mes paroles.
Je pense donc que la problématique principale, pour toi, est d'accepter le fait que tu ne sois pas impartiale car tu as aussi des désirs, comme ta mère à celui de liberté, le tiens est celui d'une stabilité ; je n'entrerais pas dans le détail de l'évidence de la construction par opposition suite aux difficultés que tu décris.
Et je crois que cette solution est la plus viable : l'acceptation.
Ton beau-père ne semble pas accepter les besoins de ta mère : zéro concession ; dans ce que tu décris.
Ta mère ne semble pas accepter les besoins de ton beau-père : sûrement un sentiment d'avoir déjà trop concédé avec une vie "pépère" pendant plusieurs années.
Tes frères et soeurs, eux, ils vont bien et ne doivent pas beaucoup comprendre ce qu'il se passe ; ils seront tristes si il y a séparation, mais encore plus si cela tourne à la foire d'empoigne tous les week-end.
Tes frères et soeurs ont-ils la même sensibilité que toi ? Sont-ils hyperphrènes/surdoués/zèbres eux aussi ?
Si non, alors ne projette pas ton passif sur eux.
Si oui, alors tu sais pouvoir parler avec eux de manière "intelligente", ca n'enlèvera rien à la complexité de la situation, mais ce devrait être plus facile à intégrer.
Quoi qu'il en soit la séparation est consommé.
La seule solution pratique que je vois, c'est qu'ils voient tout deux quelqu'un pour parler de tout ça et voir s'il existe encore une solution.
Détail important : Ton beau père sait-il que ta mère (et toi) est hyperphrène/sourdouée/zèbre ?
Si non, alors le problème est plus profond qu'il n'y parait.
Si oui, alors il a besoin d'accepter ce que cela peux impliquer de bon et de moins bon (à son échelle).
Quant à ta mère, ne la juge pas trop vite (et je dis ça alors que j'ai une pitié proche de zéro avec la mienne ; mais j'y travail ^^).
Tu sais que sa nature est différente et qu'elle n'y peux pas grand chose non plus ; elle fait sûrement au mieux, mais cela ne veux pas dire qu'elle ne peux pas faire mieux pour autant.
Je pense qu'il t'appartient d'avoir un dialogue franc avec elle.
Mais vu ton discours ici, je doute que tu le sois vraiment en face à face avec elle, sur le sujet de la souffrance/colère réelle qui t'habite.
Be honest.
NB : J'écris à l'indicatif mais si ça se trouve, j'ai tort ^^
Ce qui me frappe le plus, dans ton discours, c'est ton inhibition, ou ta volonté d'inhibition.
Dans le sens où tu prends bien soin de préciser et repréciser à quel point tu es "neutre", "arbitre", et veux le bonheur de ta mère.
C'est sûrement vrai, mais tu transpires la douleur et, d'une certaine façon, la colère vis à vis de ta mère.
Cette évidence, pour moi, est là dès le premier post, avec en point d'orgue cette phrase :
"Quelle est la meilleur chose à faire pour ma mère zèbre ? Se bloquer pour la stabilité familiale ? Retrouver sa liberté, quitte à devenir irresponsable ?"
Le jugement est là, éclatant.
Et en lisant la suite on comprend aisément pourquoi ; et crois bien qu'il n'y a aucun jugement dans mes paroles.
Je pense donc que la problématique principale, pour toi, est d'accepter le fait que tu ne sois pas impartiale car tu as aussi des désirs, comme ta mère à celui de liberté, le tiens est celui d'une stabilité ; je n'entrerais pas dans le détail de l'évidence de la construction par opposition suite aux difficultés que tu décris.
Et je crois que cette solution est la plus viable : l'acceptation.
Ton beau-père ne semble pas accepter les besoins de ta mère : zéro concession ; dans ce que tu décris.
Ta mère ne semble pas accepter les besoins de ton beau-père : sûrement un sentiment d'avoir déjà trop concédé avec une vie "pépère" pendant plusieurs années.
Tes frères et soeurs, eux, ils vont bien et ne doivent pas beaucoup comprendre ce qu'il se passe ; ils seront tristes si il y a séparation, mais encore plus si cela tourne à la foire d'empoigne tous les week-end.
Tes frères et soeurs ont-ils la même sensibilité que toi ? Sont-ils hyperphrènes/surdoués/zèbres eux aussi ?
Si non, alors ne projette pas ton passif sur eux.
Si oui, alors tu sais pouvoir parler avec eux de manière "intelligente", ca n'enlèvera rien à la complexité de la situation, mais ce devrait être plus facile à intégrer.
Quoi qu'il en soit la séparation est consommé.
La seule solution pratique que je vois, c'est qu'ils voient tout deux quelqu'un pour parler de tout ça et voir s'il existe encore une solution.
Détail important : Ton beau père sait-il que ta mère (et toi) est hyperphrène/sourdouée/zèbre ?
Si non, alors le problème est plus profond qu'il n'y parait.
Si oui, alors il a besoin d'accepter ce que cela peux impliquer de bon et de moins bon (à son échelle).
Quant à ta mère, ne la juge pas trop vite (et je dis ça alors que j'ai une pitié proche de zéro avec la mienne ; mais j'y travail ^^).
Tu sais que sa nature est différente et qu'elle n'y peux pas grand chose non plus ; elle fait sûrement au mieux, mais cela ne veux pas dire qu'elle ne peux pas faire mieux pour autant.
Je pense qu'il t'appartient d'avoir un dialogue franc avec elle.
Mais vu ton discours ici, je doute que tu le sois vraiment en face à face avec elle, sur le sujet de la souffrance/colère réelle qui t'habite.
Be honest.
NB : J'écris à l'indicatif mais si ça se trouve, j'ai tort ^^
Khadamon- Messages : 733
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : Paris
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Ah ça y est, la connexion Internet remarche enfin ! Alors...
> Paela: Je ne sais pas comment va réagir ma mère dans le futur. Peut-être qu'elle ne sera que moyennement heureuse, comme tu dis. Mais là je ne peux juger que l'instant présent, et là elle dit bien: "Je veux être libre. Soit il suit et on reste ensemble. Soit il suit pas, et ça s'arrête là." Voilà l'idée de ma mère. Pur égocentrisme qu'elle a développé depuis qu'elle est allée chez le psy il y a maintenant 2 ans. Pour elle, c'est elle et ses enfants avant tout le reste, même le mari. Donc bon... Voilà, difficile de la faire changer d'avis.
Comme tu dis, j'ai une "certaine" idée de ce que tu dis concernant la séparation. C'est un peu comme une cocotte-minute, faut laisser échapper avant que ça explose. Ici, l'échappatoire serait la séparation. En soi, oui, ça serait une libération pour tout le monde. Mais personne ne peut dire si on sera heureux derrière. Avoir des parents séparés, ça n'aide pas (Tu me diras, avoir des parents ensemble mais qui ne se comprennent plus non plus). Mais quel équilibre pour mon frère à la suite ? Il va y avoir des choix à faire, qui va aller avec qui, comment on va se partager etc... Et une famille éclatée comme celle-là, c'est dur à vivre. Ne plus rester uni, c'est dur. Je parle de mon cas perso là, je ne sais pas ce qu'en pensent mes frères et soeurs. Mais au vu des 1e réactions que j'ai eues, ils préfèrent garder les 2 parents ensemble. Alors certes la séparation serait une libération pour les 2 parents (enfin, surtout pour ma mère quoi.), mais pour les enfants je suis pas sûr. Parce qu'ils ne sont pas obligés sentir qu'il y a une incompréhension dans le couple parental (enfin moi si, mais moi c'est différent, je suis zèbre, je ressens pas mal les choses). Du moment qu'ils sont aimés par les 2 parents au même endroit, ça leur va. Et ma mère nous aimera de toute façon. Alors pourquoi voudraient-ils une libération de ma mère ?
Tu as vécu à peu près la même chose que moi, sauf que moi ils s'envoyaient littéralement plein la tronche. Mais tu comprends donc tout ça. Et désolé pour toi que tes parents n'aient pas agi comme tu l'aurais voulu... Un peu comme les miens. Je sais pas pour toi, mais moi j'en ai toujours des séquelles. Alors je trouve normal que je m'inquiète pour mes frères et soeurs, même si en effet je ne me base que sur mon vécu et que ça se passera différemment cette fois-ci.
Non tu ne m'as pas paru froid et borné, juste dans le conseil, et c'est tout ce que je demandais. Merci. Et bonjour oui ^^
>Saphodane: Je ne sais juste pas quoi penser de toute cette histoire. Je suis déchiré, je ne peux prendre aucun parti. Je veux que tout le monde soit heureux dans mon entourage. Or ici, il y aura forcément des perdants. Oui je suis en colère contre ma mère, et je le lui ai bien dit. Mais de quoi je peux l'accuser ? D'être ce qu'elle est ? D'avoir ce besoin de changement qui la caractérise tant ? Si elle est bridée, elle devient malheureuse. Et beaucoup de zèbres ici ont déjà vécu ce moment où on est accusé d'être ce qu'on est, différent. Et ceux-ci savent à quel point ça nous met en détresse, parce qu'on peut pas changer ce qu'on est. Alors la faute à qui dans l'histoire ? A ma mère, qui veut son bonheur ? A mon beau-père, qui est aussi ce qu'il est ? Il y a 2 moyens pour s'en sortir: la séparation ou le compromis. J'encourage à fond ma mère pour qu'elle choisisse le compromis, mais elle et lui sont têtus et campent sur leurs positions. J'ai dit (pour ne pas dire crié) à ma mère que ce qu'elle faisait là, ce besoin de liberté qu'elle voulait, c'était de la fuite et de l'irresponsabilité. Que dans un sens, elle cassait tout. Réponse :" Mais t'y es pas du tout, je vous aimerai quand même et je serai toujours là pour vous !" Que répondre à ça ? "Super, ben fonce alors !" ? "Pourquoi tu fais ça alors, si tu veux tellement notre bonheur ?" ? Je ne sais pas quoi en penser. Je n'arrive pas à voir le futur proche dans tous les cas. Donc ce problème, je sais pas comment le résoudre.
Pour mon frère, je ne sais pas quoi faire. C'est lui qui a eu le plus de problèmes dans sa vie. Des choses contre lesquelles je ne pouvais rien faire, parce que je n'avais pas à être concerné. Et ça qui lui tombe dessus en plus, je n'arrive pas à imaginer à quel point ça lui fait mal. Comme tu dis, il n'a que très peu de repères. La famille unie en était 1. Et là, il est en train de complètement le perdre. Je comprends sa colère, je ressens un peu la même. Et il m'en veut parce qu'il croit que je pouvais faire qqch contre, ou au moins j'aurais dû lui en parler. S'il n'accepte pas mes explications comme quoi je voulais le protéger parce que justement je ne voulais pas le fragiliser encore plus, je fais quoi ? Je ne pouvais rien faire pour empêcher cela, ça ne me concernait pas, même si j'étais au courant ! Je ne pouvais être que l'arbitre là-dedans, je pense que je n'avais pas à m'impliquer davantage ! Vous m'avez dit que c'est une bonne position, alors j'imagine que c'est vrai. Mais comment le dire à mon frère ? Comment lui expliquer que sa vie n'est pas foutue ? Je suis nul en relation sociale, je ne saurais pas quoi lui dire. Quant à le rassurer je veux bien, mais je n'ai pas toutes les cartes en main pour cela. Je ne sais pas où on sera dans 1 mois, à la rentrée scolaire, dans 1 an... C'est trop flou pour que je puisse le rassurer. Et je n'arrive plus à lui faire croire en notre fraternité, ce garçon a dû se battre plusieurs fois et a été plusieurs fois déçu et trahi. Je sais pas quoi faire avec lui, je ne sais pas quoi lui dire pour le rassurer pour nous 2. Parce que je ne sais pas ce qui va se passer dans le futur.
Merci pour le message, et bonne chance pour Pole-Emploi (enfin t'as dû finir depuis le temps, mais bon...)
>Esterelle: Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'elle ne peut pas se brider pour nous, parce que justement elle en souffrirait. Et que c'est à eux de résoudre cette histoire. Malheureusement, ça sera à tout le monde de payer les conséquences. Et... ils sont si jeunes et fragiles mes frères et soeurs ! Le petit dernier a 9 ans ! Comment ne pas penser à lui dans cette histoire ? De toute façon, je sais bien que cette relation entre ma mère et mon beau-père se terminera un jour ou l'autre. Ça me semble inéluctable. Mais... Ne peuvent-ils pas attendre un peu ? Je sais que c'est égoïste de dire ça, mais c'est pour mon plus petit frère. Il est si jeune, il a pas à vivre ça, il est pas prêt.... Je ne peux pas m'empêcher de penser à lui dans l'histoire.
Mais bon comme tu dis, les décisionnaires c'est ma mère et mon beau-père. Moi, je compte les points. Malheureusement, mis à part ça, je ne vois pas ce que je peux faire, si ce n'est leur dire ma colère. Mais quand j'ai crié, ça n'a pas fait grand effet (cf dessus). Donc bon...
Enfin en tout cas, merci pour le message !
>Khadamon : Je ne suis pas vraiment neutre, j'ai un avis. Tu l'as lu implicitement. Mais je ne peux pas nier que ma mère a des raisons "valables". C'est pourquoi je ne peux pas l'accabler. Oui j'ai mal, oui je suis en colère, oui je lui en veux, mais non je ne l'accablerai pas. Elle a le droit de vouloir être heureuse. Je trouve ma position très délicate... Je ne cherche pas à m'inhiber, c'est juste qu'en prenant tous les paramètres en compte, je n'arrive pas à voir quelle serait la meilleure solution.
Chacun des 2 protagonistes a déjà fait des concessions pour l'autre. Mais au fond, ils ne sont pas sur la même longueur d'onde. Ils n'ont pas les mêmes désirs. A 1e vue, on se demanderait pourquoi ils se sont mis ensemble. Peu importe, ils se sont mis ensemble et ont eu des enfants, point. Et bien qu'il faille faire avec, leur différence s'accroît avec la routine de 17 ans de vie commune. Au fond, même si j'adore mon beau-père, je me doutais bien qu'un jour, soit ça se finirait, soit chacun allait devoir faire de grosses concessions. Mais en tout cas, il n'y a jamais été question de haine ici (enfin, un peu chez mon beau-père quand même, c'est normal après tout il croit qu'il est cocu): c'est juste de la "colocation". Il y a des sentiments, mais pas de passion dévorante. En tout cas pas une passion assez forte pour combler le vide que ma mère a avec sa liberté bridée. C'est pourquoi s'ils restaient ensembles, ça ne serait pas forcément l'enfer à la maison. Du moins, pas avant quelques années. C'est pourquoi j'ai du mal à accepter, bien que je comprenne, que ma mère ait cette envie de départ.
Mes frères et soeurs sont sensibles, fragiles, mais pas zèbres (ma soeur s'en approche, mais il y a qqch qui cloche). Donc oui, je ne peux appliquer mon vécu pièce par pièce sur eux. Mais je peux tout de même m'inquiéter.
Mon beau-père sait que ma mère est zèbre. Le problème, c'est qu'il a du mal à voir ce que représente la douance. Pour lui, c'est juste de meilleures performances. On lui a conseillé des bouquins, mais ce n'est pas un gros liseur. De toute façon il a tjs fait avec ce que ma mère était, enfin jusqu'à un certain point. Oui il devrait lire ces bouquins. Oui, les 2 devraient aller voir quelqu'un. Mais quand je le leur dis, ils me disent que ça me regarde pas. Que c'est à eux de régler leurs problèmes. Donc bon...
J'essaie vraiment d'être le plus sincère possible avec ma mère. Je lui ai dit (sous le coup de la colère) qu'elle était irresponsable et qu'elle fuyait, qu'elle nous abandonnait. La réponse, je l'ai marquée un peu au-dessus: "Mais je vous aimerai toujours !". Super. De l'égocentrisme, mêlé à du je m'enfoutsime pur. Ça aussi, je le lui ai dit. Qu'elle se foutait de tout. "Mais non, tu dis n'importe quoi !". Comment vous voulez que j'argumente quand j'ai une telle réponse. Honnêtement, je lui ai dit tout ce que j'avais à lui dire. Je n'ai pas de regret de ce point de vue là. Je lui ai dit ma colère. La réponse : "Ecoute Mathieu, il y a des choses qui doivent se passer parce qu'elles doivent se passer, c'est tout." . Oui ma mère est très déterministe, elle croit en l'existence d'un destin pour chacun de nous, une ligne de sa vie qui est tracée jusqu'à la fin. Que les obstacles sur la route sont là parce qu'ils doivent y être, et qu'importe le choix pris, ce serait le bon choix. Je ne supporte pas ça. Je ne supporte pas cette idée comme quoi tout est tracé. Je le lui ai dit. Mais là on rentrait dans un débat d'idée, et on s'éloignait du sujet. Toujours est-il qu'elle est bornée sur cette croyance. Et en plus comme elle dit "Maintenant que j'ai vécu la mort de mon fils (ndlr: j'ai perdu un grand frère), je peux tout encaisser." Que voulez-vous, c'est le mur de Berlin cette femme. Criez-lui dessus, ça ne l'atteint pas. Merci la psychothérapie qu'elle a suivie. Alors là, j'ai l'impression d'avoir vidé toutes mes cartouches.
Au final, je crois que ma famille, c'est juste une grande tragédie grecque. Mon arrière-grand père n'a jamais connu ses parents, ma grand-mère ne connaît pas sa mère, a été élevée par une prostituée en Chine, et s'est mariée avec un zèbre schyzo qui a fait qqch à ma grande soeur que je ne dirai pas, parce que c'est très intime, mais très douloureux pour elle. Ma mère est donc une zèbre qui n'arrive pas à se fixer. Et le prochain sur la liste, ben logiquement c'est moi, vu que je suis le zèbre 4e génération. Bien sûr ce n'est qu'une supposition, si ça se trouve ça se passera bien pour moi (c'est mal parti), mais je peux quand même dire que dans ma famille, il y a la poisse à tous les niveaux.
Enfin bon, merci pour ton message en tout cas !
> Paela: Je ne sais pas comment va réagir ma mère dans le futur. Peut-être qu'elle ne sera que moyennement heureuse, comme tu dis. Mais là je ne peux juger que l'instant présent, et là elle dit bien: "Je veux être libre. Soit il suit et on reste ensemble. Soit il suit pas, et ça s'arrête là." Voilà l'idée de ma mère. Pur égocentrisme qu'elle a développé depuis qu'elle est allée chez le psy il y a maintenant 2 ans. Pour elle, c'est elle et ses enfants avant tout le reste, même le mari. Donc bon... Voilà, difficile de la faire changer d'avis.
Comme tu dis, j'ai une "certaine" idée de ce que tu dis concernant la séparation. C'est un peu comme une cocotte-minute, faut laisser échapper avant que ça explose. Ici, l'échappatoire serait la séparation. En soi, oui, ça serait une libération pour tout le monde. Mais personne ne peut dire si on sera heureux derrière. Avoir des parents séparés, ça n'aide pas (Tu me diras, avoir des parents ensemble mais qui ne se comprennent plus non plus). Mais quel équilibre pour mon frère à la suite ? Il va y avoir des choix à faire, qui va aller avec qui, comment on va se partager etc... Et une famille éclatée comme celle-là, c'est dur à vivre. Ne plus rester uni, c'est dur. Je parle de mon cas perso là, je ne sais pas ce qu'en pensent mes frères et soeurs. Mais au vu des 1e réactions que j'ai eues, ils préfèrent garder les 2 parents ensemble. Alors certes la séparation serait une libération pour les 2 parents (enfin, surtout pour ma mère quoi.), mais pour les enfants je suis pas sûr. Parce qu'ils ne sont pas obligés sentir qu'il y a une incompréhension dans le couple parental (enfin moi si, mais moi c'est différent, je suis zèbre, je ressens pas mal les choses). Du moment qu'ils sont aimés par les 2 parents au même endroit, ça leur va. Et ma mère nous aimera de toute façon. Alors pourquoi voudraient-ils une libération de ma mère ?
Tu as vécu à peu près la même chose que moi, sauf que moi ils s'envoyaient littéralement plein la tronche. Mais tu comprends donc tout ça. Et désolé pour toi que tes parents n'aient pas agi comme tu l'aurais voulu... Un peu comme les miens. Je sais pas pour toi, mais moi j'en ai toujours des séquelles. Alors je trouve normal que je m'inquiète pour mes frères et soeurs, même si en effet je ne me base que sur mon vécu et que ça se passera différemment cette fois-ci.
Non tu ne m'as pas paru froid et borné, juste dans le conseil, et c'est tout ce que je demandais. Merci. Et bonjour oui ^^
>Saphodane: Je ne sais juste pas quoi penser de toute cette histoire. Je suis déchiré, je ne peux prendre aucun parti. Je veux que tout le monde soit heureux dans mon entourage. Or ici, il y aura forcément des perdants. Oui je suis en colère contre ma mère, et je le lui ai bien dit. Mais de quoi je peux l'accuser ? D'être ce qu'elle est ? D'avoir ce besoin de changement qui la caractérise tant ? Si elle est bridée, elle devient malheureuse. Et beaucoup de zèbres ici ont déjà vécu ce moment où on est accusé d'être ce qu'on est, différent. Et ceux-ci savent à quel point ça nous met en détresse, parce qu'on peut pas changer ce qu'on est. Alors la faute à qui dans l'histoire ? A ma mère, qui veut son bonheur ? A mon beau-père, qui est aussi ce qu'il est ? Il y a 2 moyens pour s'en sortir: la séparation ou le compromis. J'encourage à fond ma mère pour qu'elle choisisse le compromis, mais elle et lui sont têtus et campent sur leurs positions. J'ai dit (pour ne pas dire crié) à ma mère que ce qu'elle faisait là, ce besoin de liberté qu'elle voulait, c'était de la fuite et de l'irresponsabilité. Que dans un sens, elle cassait tout. Réponse :" Mais t'y es pas du tout, je vous aimerai quand même et je serai toujours là pour vous !" Que répondre à ça ? "Super, ben fonce alors !" ? "Pourquoi tu fais ça alors, si tu veux tellement notre bonheur ?" ? Je ne sais pas quoi en penser. Je n'arrive pas à voir le futur proche dans tous les cas. Donc ce problème, je sais pas comment le résoudre.
Pour mon frère, je ne sais pas quoi faire. C'est lui qui a eu le plus de problèmes dans sa vie. Des choses contre lesquelles je ne pouvais rien faire, parce que je n'avais pas à être concerné. Et ça qui lui tombe dessus en plus, je n'arrive pas à imaginer à quel point ça lui fait mal. Comme tu dis, il n'a que très peu de repères. La famille unie en était 1. Et là, il est en train de complètement le perdre. Je comprends sa colère, je ressens un peu la même. Et il m'en veut parce qu'il croit que je pouvais faire qqch contre, ou au moins j'aurais dû lui en parler. S'il n'accepte pas mes explications comme quoi je voulais le protéger parce que justement je ne voulais pas le fragiliser encore plus, je fais quoi ? Je ne pouvais rien faire pour empêcher cela, ça ne me concernait pas, même si j'étais au courant ! Je ne pouvais être que l'arbitre là-dedans, je pense que je n'avais pas à m'impliquer davantage ! Vous m'avez dit que c'est une bonne position, alors j'imagine que c'est vrai. Mais comment le dire à mon frère ? Comment lui expliquer que sa vie n'est pas foutue ? Je suis nul en relation sociale, je ne saurais pas quoi lui dire. Quant à le rassurer je veux bien, mais je n'ai pas toutes les cartes en main pour cela. Je ne sais pas où on sera dans 1 mois, à la rentrée scolaire, dans 1 an... C'est trop flou pour que je puisse le rassurer. Et je n'arrive plus à lui faire croire en notre fraternité, ce garçon a dû se battre plusieurs fois et a été plusieurs fois déçu et trahi. Je sais pas quoi faire avec lui, je ne sais pas quoi lui dire pour le rassurer pour nous 2. Parce que je ne sais pas ce qui va se passer dans le futur.
Merci pour le message, et bonne chance pour Pole-Emploi (enfin t'as dû finir depuis le temps, mais bon...)
>Esterelle: Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'elle ne peut pas se brider pour nous, parce que justement elle en souffrirait. Et que c'est à eux de résoudre cette histoire. Malheureusement, ça sera à tout le monde de payer les conséquences. Et... ils sont si jeunes et fragiles mes frères et soeurs ! Le petit dernier a 9 ans ! Comment ne pas penser à lui dans cette histoire ? De toute façon, je sais bien que cette relation entre ma mère et mon beau-père se terminera un jour ou l'autre. Ça me semble inéluctable. Mais... Ne peuvent-ils pas attendre un peu ? Je sais que c'est égoïste de dire ça, mais c'est pour mon plus petit frère. Il est si jeune, il a pas à vivre ça, il est pas prêt.... Je ne peux pas m'empêcher de penser à lui dans l'histoire.
Mais bon comme tu dis, les décisionnaires c'est ma mère et mon beau-père. Moi, je compte les points. Malheureusement, mis à part ça, je ne vois pas ce que je peux faire, si ce n'est leur dire ma colère. Mais quand j'ai crié, ça n'a pas fait grand effet (cf dessus). Donc bon...
Enfin en tout cas, merci pour le message !
>Khadamon : Je ne suis pas vraiment neutre, j'ai un avis. Tu l'as lu implicitement. Mais je ne peux pas nier que ma mère a des raisons "valables". C'est pourquoi je ne peux pas l'accabler. Oui j'ai mal, oui je suis en colère, oui je lui en veux, mais non je ne l'accablerai pas. Elle a le droit de vouloir être heureuse. Je trouve ma position très délicate... Je ne cherche pas à m'inhiber, c'est juste qu'en prenant tous les paramètres en compte, je n'arrive pas à voir quelle serait la meilleure solution.
Chacun des 2 protagonistes a déjà fait des concessions pour l'autre. Mais au fond, ils ne sont pas sur la même longueur d'onde. Ils n'ont pas les mêmes désirs. A 1e vue, on se demanderait pourquoi ils se sont mis ensemble. Peu importe, ils se sont mis ensemble et ont eu des enfants, point. Et bien qu'il faille faire avec, leur différence s'accroît avec la routine de 17 ans de vie commune. Au fond, même si j'adore mon beau-père, je me doutais bien qu'un jour, soit ça se finirait, soit chacun allait devoir faire de grosses concessions. Mais en tout cas, il n'y a jamais été question de haine ici (enfin, un peu chez mon beau-père quand même, c'est normal après tout il croit qu'il est cocu): c'est juste de la "colocation". Il y a des sentiments, mais pas de passion dévorante. En tout cas pas une passion assez forte pour combler le vide que ma mère a avec sa liberté bridée. C'est pourquoi s'ils restaient ensembles, ça ne serait pas forcément l'enfer à la maison. Du moins, pas avant quelques années. C'est pourquoi j'ai du mal à accepter, bien que je comprenne, que ma mère ait cette envie de départ.
Mes frères et soeurs sont sensibles, fragiles, mais pas zèbres (ma soeur s'en approche, mais il y a qqch qui cloche). Donc oui, je ne peux appliquer mon vécu pièce par pièce sur eux. Mais je peux tout de même m'inquiéter.
Mon beau-père sait que ma mère est zèbre. Le problème, c'est qu'il a du mal à voir ce que représente la douance. Pour lui, c'est juste de meilleures performances. On lui a conseillé des bouquins, mais ce n'est pas un gros liseur. De toute façon il a tjs fait avec ce que ma mère était, enfin jusqu'à un certain point. Oui il devrait lire ces bouquins. Oui, les 2 devraient aller voir quelqu'un. Mais quand je le leur dis, ils me disent que ça me regarde pas. Que c'est à eux de régler leurs problèmes. Donc bon...
J'essaie vraiment d'être le plus sincère possible avec ma mère. Je lui ai dit (sous le coup de la colère) qu'elle était irresponsable et qu'elle fuyait, qu'elle nous abandonnait. La réponse, je l'ai marquée un peu au-dessus: "Mais je vous aimerai toujours !". Super. De l'égocentrisme, mêlé à du je m'enfoutsime pur. Ça aussi, je le lui ai dit. Qu'elle se foutait de tout. "Mais non, tu dis n'importe quoi !". Comment vous voulez que j'argumente quand j'ai une telle réponse. Honnêtement, je lui ai dit tout ce que j'avais à lui dire. Je n'ai pas de regret de ce point de vue là. Je lui ai dit ma colère. La réponse : "Ecoute Mathieu, il y a des choses qui doivent se passer parce qu'elles doivent se passer, c'est tout." . Oui ma mère est très déterministe, elle croit en l'existence d'un destin pour chacun de nous, une ligne de sa vie qui est tracée jusqu'à la fin. Que les obstacles sur la route sont là parce qu'ils doivent y être, et qu'importe le choix pris, ce serait le bon choix. Je ne supporte pas ça. Je ne supporte pas cette idée comme quoi tout est tracé. Je le lui ai dit. Mais là on rentrait dans un débat d'idée, et on s'éloignait du sujet. Toujours est-il qu'elle est bornée sur cette croyance. Et en plus comme elle dit "Maintenant que j'ai vécu la mort de mon fils (ndlr: j'ai perdu un grand frère), je peux tout encaisser." Que voulez-vous, c'est le mur de Berlin cette femme. Criez-lui dessus, ça ne l'atteint pas. Merci la psychothérapie qu'elle a suivie. Alors là, j'ai l'impression d'avoir vidé toutes mes cartouches.
Au final, je crois que ma famille, c'est juste une grande tragédie grecque. Mon arrière-grand père n'a jamais connu ses parents, ma grand-mère ne connaît pas sa mère, a été élevée par une prostituée en Chine, et s'est mariée avec un zèbre schyzo qui a fait qqch à ma grande soeur que je ne dirai pas, parce que c'est très intime, mais très douloureux pour elle. Ma mère est donc une zèbre qui n'arrive pas à se fixer. Et le prochain sur la liste, ben logiquement c'est moi, vu que je suis le zèbre 4e génération. Bien sûr ce n'est qu'une supposition, si ça se trouve ça se passera bien pour moi (c'est mal parti), mais je peux quand même dire que dans ma famille, il y a la poisse à tous les niveaux.
Enfin bon, merci pour ton message en tout cas !
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je comprend parfaitement ton ressenti.
Sans parler de l'accabler, vous ne parler tout simplement pas la même langue.
Cela arrive, surtout entre hyperphrène/surdoué/zèbre (oui, un jour je me fixerais en vocable ^^).
Je vais me concentrer un brun sur ta mère.
Quand elle dit "Mais je vous aimerai toujours", ce n'est pas vraiment de l'égocentrisme à mon sens, je crois qu'elle est sincère, juste qu'elle ne répond pas à ton inquiétude ; peut-être parce qu'elle est elle même mal formulé (passion/émotion/stress/cris/etc.).
Tu ne peux pas avoir une véritable conversation en disant à l'autre qu'elle se fou de ta gueule ; il faut vraiment avoir envie de se faire comprendre pour aller au delà d'une telle tirade.
Du coup ta mère doit défausser son raisonnement sur : "T'es trop jeune, t'as beau être intelligent, très intelligent, tu ne comprends pas encore ; plus tard tu m'approuveras car je sais faire le bon choix" ; ou dans le genre ?
Ton beau-père aussi le fait, si j'en crois ton :
"Oui, les 2 devraient aller voir quelqu'un. Mais quand je le leur dis, ils me disent que ça me regarde pas. Que c'est à eux de régler leurs problèmes."
Je vais laisser un peu ta mère de coté ...
Et te dire que je pense que tu fais erreur si tu penses vraiment que :
"C'est pourquoi s'ils restaient ensembles, ça ne serait pas forcément l'enfer à la maison."
Tel que j'imagine les choses, il est probable que ton beau-père soit encore véritablement amoureux de ta mère, et que pour lui ce n'est pas une "simple coloc" ; sinon il ne serait pas si haineux à l'idée d'être cocu (même si il y a sûrement un peu d'égo là dedans)
Ta mère, elle, semble avoir véritablement tourné la page, et ce depuis longtemps ; même si elle ne l'admet peut être que depuis peu.
Si ta mère supporterais la "coloc", ton beau père en souffrirait probablement très fortement.
A terme - et pas en année comme tu semble l'espérer - la situation deviendrait pourri : lui aigrie et ta mère volage, l'un l'autre s'alimentant dans le travers de l'autre.
Et in fine, c'est les enfants qui trinque, quoi qu'il arrive.
Et en parlant d'enfant : Tu n'en es plus vraiment un.
Tu sais des choses.
C'est un travail difficile que de passer de savoir à accepter, mais c'est pourtant nécessaire.
Par exemple tu sais pertinemment que leur relation est terminé, mais ne l'accepte pas encore complètement ; du coup tu lutte contre un moulin à vent et gaspille énormément d'énergie.
Plutôt que de redouter le moment de la séparation, du déchirement, de la division : prépares-y toi.
Une fois préparer : aides tes frères et soeurs à s'y préparer.
Tu es dans un champs avec une maison en bois et tu vois la tornade qui arrive sur ta maison : vas-tu rester là à te lamenter ? Ou protéger ce que tu peux, mettre en sûreté tes outils, tes clous, et tout ce que tu peux de planches pour, une fois la tornade passer, reconstruire quelque chose de neuf avec les souvenirs passés ?
Tu es la 4èm génération à ta connaissance. Il n'y a pas de raison que cela tourne mal, si tu agis au mieux de tes moyens
Du moins je l'espère, sinon moi-même je suis dans la merde ^^
Sans parler de l'accabler, vous ne parler tout simplement pas la même langue.
Cela arrive, surtout entre hyperphrène/surdoué/zèbre (oui, un jour je me fixerais en vocable ^^).
Je vais me concentrer un brun sur ta mère.
Quand elle dit "Mais je vous aimerai toujours", ce n'est pas vraiment de l'égocentrisme à mon sens, je crois qu'elle est sincère, juste qu'elle ne répond pas à ton inquiétude ; peut-être parce qu'elle est elle même mal formulé (passion/émotion/stress/cris/etc.).
Tu ne peux pas avoir une véritable conversation en disant à l'autre qu'elle se fou de ta gueule ; il faut vraiment avoir envie de se faire comprendre pour aller au delà d'une telle tirade.
Du coup ta mère doit défausser son raisonnement sur : "T'es trop jeune, t'as beau être intelligent, très intelligent, tu ne comprends pas encore ; plus tard tu m'approuveras car je sais faire le bon choix" ; ou dans le genre ?
Ton beau-père aussi le fait, si j'en crois ton :
"Oui, les 2 devraient aller voir quelqu'un. Mais quand je le leur dis, ils me disent que ça me regarde pas. Que c'est à eux de régler leurs problèmes."
Je vais laisser un peu ta mère de coté ...
Et te dire que je pense que tu fais erreur si tu penses vraiment que :
"C'est pourquoi s'ils restaient ensembles, ça ne serait pas forcément l'enfer à la maison."
Tel que j'imagine les choses, il est probable que ton beau-père soit encore véritablement amoureux de ta mère, et que pour lui ce n'est pas une "simple coloc" ; sinon il ne serait pas si haineux à l'idée d'être cocu (même si il y a sûrement un peu d'égo là dedans)
Ta mère, elle, semble avoir véritablement tourné la page, et ce depuis longtemps ; même si elle ne l'admet peut être que depuis peu.
Si ta mère supporterais la "coloc", ton beau père en souffrirait probablement très fortement.
A terme - et pas en année comme tu semble l'espérer - la situation deviendrait pourri : lui aigrie et ta mère volage, l'un l'autre s'alimentant dans le travers de l'autre.
Et in fine, c'est les enfants qui trinque, quoi qu'il arrive.
Et en parlant d'enfant : Tu n'en es plus vraiment un.
Tu sais des choses.
C'est un travail difficile que de passer de savoir à accepter, mais c'est pourtant nécessaire.
Par exemple tu sais pertinemment que leur relation est terminé, mais ne l'accepte pas encore complètement ; du coup tu lutte contre un moulin à vent et gaspille énormément d'énergie.
Plutôt que de redouter le moment de la séparation, du déchirement, de la division : prépares-y toi.
Une fois préparer : aides tes frères et soeurs à s'y préparer.
Tu es dans un champs avec une maison en bois et tu vois la tornade qui arrive sur ta maison : vas-tu rester là à te lamenter ? Ou protéger ce que tu peux, mettre en sûreté tes outils, tes clous, et tout ce que tu peux de planches pour, une fois la tornade passer, reconstruire quelque chose de neuf avec les souvenirs passés ?
Tu es la 4èm génération à ta connaissance. Il n'y a pas de raison que cela tourne mal, si tu agis au mieux de tes moyens
Du moins je l'espère, sinon moi-même je suis dans la merde ^^
Khadamon- Messages : 733
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : Paris
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Oui, je crois qu'on parle tout simplement pas la même langue. En fait, je crois qu'elle ne comprend juste pas mes inquiétudes. Pour elle, tout ceci est dans l'ordre des choses, c'est comme ça (oui, oui, toujours ce fameux déterminisme !). En partant sur ce postulat-là, forcément que ça va coincer entre nous 2.
Du coup comme tu dis, ma mère a ce raisonnement. Je ne connais pas assez la vie etc... Les 2 font ça. Alors qu'est-ce que je peux faire ?
Maintenant, on m'en veut de dire qu'on doit se serrer les coudes. Pour l'instant, c'est tout le monde dans son coin. C'est moi qui tourne pas rond ou bien ?
Finalement, ton raisonnement sur mon beau-père se tient. Les enfants auraient souffert de toute façon.
Oui je ne suis plus un enfant, je viens de m'en rendre compte dans cette crise. C'est moi qui suis sensé raisonner tout le monde. Et vous voulez que je vous dise ? Ça craint. Je m'en prends plein la gueule. Je ne suis compris par personne. Et du coup, on dit que c'est en partie de ma faute, de moi et mes discours. Mais merde, c'est un crime de vouloir raisonner tout le monde ! Si ça continue, moi je vais plus rien dire, et si tout le monde veut rester dans son coin, moi je vais faire le chemin de St-Jacques de Compostelle aller-retour ça m'occupera ! Mais non, faut que je reste, faut que je vienne faire l'arbitre, faut que je tienne la barre ! Ben vous savez quoi ? Vive l'enfance ! Vive l'insouciance !
Oui je sais les choses, je sais comment ça va se passer. J'ai du mal à accepter, parce que je ne suis qu'un homme, avec ses envies. Je veux de la stabilité. Je veux que tout le monde soit heureux. Et merde, c'est si compliqué que ça ? Welcome in real life.
Je me prépare du mieux que je peux, mais je suis sous tous les feux. Je m'en prends plein la figure par mes frères et soeurs, par mes grands-parents, bref par tout le monde. Je me retrouve seul. J'ai pas d'amis à qui en parler, rien, si ce n'est que moi. Alors la préparation, bonjour hein. Alors pour ce qui est de préparer les autres, déjà qu'ils me laissent leur parler ça faciliterait les choses.
Pour la 4e génération j'espère que ça va aller. J'ai commencé une thérapie spéciale zèbre, alors je peux espérer.
Du coup comme tu dis, ma mère a ce raisonnement. Je ne connais pas assez la vie etc... Les 2 font ça. Alors qu'est-ce que je peux faire ?
Maintenant, on m'en veut de dire qu'on doit se serrer les coudes. Pour l'instant, c'est tout le monde dans son coin. C'est moi qui tourne pas rond ou bien ?
Finalement, ton raisonnement sur mon beau-père se tient. Les enfants auraient souffert de toute façon.
Oui je ne suis plus un enfant, je viens de m'en rendre compte dans cette crise. C'est moi qui suis sensé raisonner tout le monde. Et vous voulez que je vous dise ? Ça craint. Je m'en prends plein la gueule. Je ne suis compris par personne. Et du coup, on dit que c'est en partie de ma faute, de moi et mes discours. Mais merde, c'est un crime de vouloir raisonner tout le monde ! Si ça continue, moi je vais plus rien dire, et si tout le monde veut rester dans son coin, moi je vais faire le chemin de St-Jacques de Compostelle aller-retour ça m'occupera ! Mais non, faut que je reste, faut que je vienne faire l'arbitre, faut que je tienne la barre ! Ben vous savez quoi ? Vive l'enfance ! Vive l'insouciance !
Oui je sais les choses, je sais comment ça va se passer. J'ai du mal à accepter, parce que je ne suis qu'un homme, avec ses envies. Je veux de la stabilité. Je veux que tout le monde soit heureux. Et merde, c'est si compliqué que ça ? Welcome in real life.
Je me prépare du mieux que je peux, mais je suis sous tous les feux. Je m'en prends plein la figure par mes frères et soeurs, par mes grands-parents, bref par tout le monde. Je me retrouve seul. J'ai pas d'amis à qui en parler, rien, si ce n'est que moi. Alors la préparation, bonjour hein. Alors pour ce qui est de préparer les autres, déjà qu'ils me laissent leur parler ça faciliterait les choses.
Pour la 4e génération j'espère que ça va aller. J'ai commencé une thérapie spéciale zèbre, alors je peux espérer.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
C'est pas une situation facile, profite des séances chez la psy pour en parler un peu ouvertement (je suppose que tu le fais déjà).
Courage, penser à soi, accepter, se rapprocher, prendre de la distance, etc...
(Je n'ai pas vécu à peu près la même chose que toi hein, ma vie est exceptionnelle en tout point)
Courage, penser à soi, accepter, se rapprocher, prendre de la distance, etc...
(Je n'ai pas vécu à peu près la même chose que toi hein, ma vie est exceptionnelle en tout point)
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Ça y est, je reviens de chez ma psy. Pour la 1e fois depuis toute cette histoire, j'ai tout lâché. Je crois que j'ai dépassé mon record de larmes, 50 min en tout, les 3/4 de la séance. J'en avais besoin. Du coup maintenant elle a prévu de me prendre toutes les semaines, au lieu des 2 semaines. Ça m'arrange, mais vu que je sais pas comment tout ceci va se passer, je sais pas où je serai dans 1 semaine... C'est un peu au jour le jour.
La réponse de la psy ? Que si je continuais à m'investir autant dans cette histoire, si je continuais à m'occuper des autres au lieu de m'occuper de moi, vu les problèmes que j'avais déjà avant toute cette histoire j'allais péter un câble. Elle me reproche de ne pas me mettre à ma place, qui est celle d'un enfant dans l'histoire. Avec ça j'ai un peu de mal: moi tant que j'ai pas tout tenté, je n'abandonne pas. Je veux pas rester les bras croisés, et voir les autres souffrir sans rien faire. Les voir souffrir me fait souffrir. Mais elle a raison, toute cette histoire m'épuise. J'essaie de me contrôler et de ne pas exploser sous le coup de la colère, je veux être fort pour les plus petits. Ma psy me reproche ça aussi, de vouloir rester fort pour les autres. Mais il faut qqn de fort dans l'histoire, non ? Qqn sur qui ils peuvent compter. De moi on s'en occupera plus tard, je préférerais d'abord m'occuper des plus petits.
Mais bon, tout ceci devient n'importe quoi. Et je continue de m'en prendre plein la figure. Hier soir, j'envois un message à mon beau-père assez tard, parce que je voulais pas que ma mère soit au courant. Dans le message, je lui dis que je le soutiens mais je lui dis aussi la vérité sur ce que je pense de leur couple. Le non-partage etc... J'aime pas mentir, faut rester honnête, sinon il n'y a plus aucune valeur qui se tienne. Déjà à l'époque, et on m'avait trouvé bien niais à ce moment-là, j'avais avoué à mon ex que je la manipulais pour avoir de l'affection. Je supporte pas de ne pas vivre en accord avec mes convictions. La réponse de mon beau-père ? Déjà, il m'en veut parce que je l'ai réveillé (là je sais j'aurais pu attendre le lendemain, mais je voulais le faire au plus tôt). Et en plus, il m'engueule en me disant qu'il était sûr qu'il y avait ma mère derrière moi qui me dictait ! Merde, elle est où la confiance à la fin ?! Alors ça me barbe, j'essaie d'aider et je m'en prends plein la figure, alors va chier. Ils se débrouilleront sans moi, moi j'essaierai juste d'occuper les plus petits pendant qu'ils s'entre-tueront. Mon petit frère me fait la gueule, ben écoutez ça lui passera, un jour j'espère qu'il comprendra que des fois il vaut mieux protéger une personne que de tout lui balancer. Quant à ma grande soeur, elle comprend pas que je puisse comprendre ma mère. Même avis de la part de ma grand-mère. Et ben oui, je comprends je comprends, je vais pas le nier. Ça faisait un moment que je devinais qu'il y a avait de l'eau dans le gaz entre eux 2. Que ma mère était pas forcément heureuse. Mais il va falloir qu'elles comprennent, ma soeur et ma grand-mère, que comprendre ne veut pas forcément dire accepter. Ça fait des jours que j'essaie de convaincre ma mère avec ses arguments, de faire des contre-attaques logiques, au lieu de tout simplement lui balancer "t'es dans un délire !". Parce que je sais que c'est ce discours-là qui marche avec ma mère. Mais bon, si elles comprennent pas que je comprenne, alors je dis plus rien, je reste dans ma chambre, je regarde des films, je vais dehors, je joue un peu avec mon petit frère et ma petite soeur, et basta. Il y en a marre à la fin, j'ai que 18 ans et j'ai l'impression d'être le plus mature, il y a un problème là.
Alors oui, je suis triste. Oui je suis en colère. J'en veux pas qu'à ma mère, j'en veux pas qu'à mon beau-père, je leur en veux aux 2. Je leur en veux d'être tombés amoureux l'un de l'autre alors qu'ils étaient diamétralement opposés. Je leur en veux de ne pas avoir cherché et l'un et l'autre à entretenir la flamme de leur couple. J'en veux au sentiment amoureux lui-même, ce sentiment débile qui réunit des gens qui séparément sont géniaux, mais qui ensemble sont une vraie catastrophe. J'en veux à tous ceux qui restent dans leur monde et ne veulent surtout pas en sortir dans des moments comme ça, qui ne se sentent pas impliqués et qui après se plaignent d'en subir les conséquences. J'en veux à ce monde où bizarrement, il y a de plus en plus de divorces, de plus en plus de familles déchirées, où l'amour vrai ne devient que trop rare. Je m'en veux à moi-même, qui n'ait pas su quoi faire pour sauver tout ça, qui ait des fois mal agi en pensant vouloir bien faire dans cette histoire. Je m'en veux d'être aussi impuissant. Mais maintenant c'est trop tard, le mal est fait.
J'ai plus de repère stable. Ma famille, c'est le dernier qui me restait après cette année scolaire chaotique où j'ai perdu ma grand-mère, ma copine, mes études, mes amis. Même ce repère s'effondre. Pour ma psy, mes repères, je dois les trouver en moi. Seul, je sais pas comment je vais faire.
J'en ai marre... En plus on se retrouve tous pour ce long week-end de 4 jours, l'ambiance va être bien pourrie, et ça va me faire mal (merci l'hyperempathie et l'hypersensibilité). Mon Dieu, faîtes que tout ceci s'arrête...
La réponse de la psy ? Que si je continuais à m'investir autant dans cette histoire, si je continuais à m'occuper des autres au lieu de m'occuper de moi, vu les problèmes que j'avais déjà avant toute cette histoire j'allais péter un câble. Elle me reproche de ne pas me mettre à ma place, qui est celle d'un enfant dans l'histoire. Avec ça j'ai un peu de mal: moi tant que j'ai pas tout tenté, je n'abandonne pas. Je veux pas rester les bras croisés, et voir les autres souffrir sans rien faire. Les voir souffrir me fait souffrir. Mais elle a raison, toute cette histoire m'épuise. J'essaie de me contrôler et de ne pas exploser sous le coup de la colère, je veux être fort pour les plus petits. Ma psy me reproche ça aussi, de vouloir rester fort pour les autres. Mais il faut qqn de fort dans l'histoire, non ? Qqn sur qui ils peuvent compter. De moi on s'en occupera plus tard, je préférerais d'abord m'occuper des plus petits.
Mais bon, tout ceci devient n'importe quoi. Et je continue de m'en prendre plein la figure. Hier soir, j'envois un message à mon beau-père assez tard, parce que je voulais pas que ma mère soit au courant. Dans le message, je lui dis que je le soutiens mais je lui dis aussi la vérité sur ce que je pense de leur couple. Le non-partage etc... J'aime pas mentir, faut rester honnête, sinon il n'y a plus aucune valeur qui se tienne. Déjà à l'époque, et on m'avait trouvé bien niais à ce moment-là, j'avais avoué à mon ex que je la manipulais pour avoir de l'affection. Je supporte pas de ne pas vivre en accord avec mes convictions. La réponse de mon beau-père ? Déjà, il m'en veut parce que je l'ai réveillé (là je sais j'aurais pu attendre le lendemain, mais je voulais le faire au plus tôt). Et en plus, il m'engueule en me disant qu'il était sûr qu'il y avait ma mère derrière moi qui me dictait ! Merde, elle est où la confiance à la fin ?! Alors ça me barbe, j'essaie d'aider et je m'en prends plein la figure, alors va chier. Ils se débrouilleront sans moi, moi j'essaierai juste d'occuper les plus petits pendant qu'ils s'entre-tueront. Mon petit frère me fait la gueule, ben écoutez ça lui passera, un jour j'espère qu'il comprendra que des fois il vaut mieux protéger une personne que de tout lui balancer. Quant à ma grande soeur, elle comprend pas que je puisse comprendre ma mère. Même avis de la part de ma grand-mère. Et ben oui, je comprends je comprends, je vais pas le nier. Ça faisait un moment que je devinais qu'il y a avait de l'eau dans le gaz entre eux 2. Que ma mère était pas forcément heureuse. Mais il va falloir qu'elles comprennent, ma soeur et ma grand-mère, que comprendre ne veut pas forcément dire accepter. Ça fait des jours que j'essaie de convaincre ma mère avec ses arguments, de faire des contre-attaques logiques, au lieu de tout simplement lui balancer "t'es dans un délire !". Parce que je sais que c'est ce discours-là qui marche avec ma mère. Mais bon, si elles comprennent pas que je comprenne, alors je dis plus rien, je reste dans ma chambre, je regarde des films, je vais dehors, je joue un peu avec mon petit frère et ma petite soeur, et basta. Il y en a marre à la fin, j'ai que 18 ans et j'ai l'impression d'être le plus mature, il y a un problème là.
Alors oui, je suis triste. Oui je suis en colère. J'en veux pas qu'à ma mère, j'en veux pas qu'à mon beau-père, je leur en veux aux 2. Je leur en veux d'être tombés amoureux l'un de l'autre alors qu'ils étaient diamétralement opposés. Je leur en veux de ne pas avoir cherché et l'un et l'autre à entretenir la flamme de leur couple. J'en veux au sentiment amoureux lui-même, ce sentiment débile qui réunit des gens qui séparément sont géniaux, mais qui ensemble sont une vraie catastrophe. J'en veux à tous ceux qui restent dans leur monde et ne veulent surtout pas en sortir dans des moments comme ça, qui ne se sentent pas impliqués et qui après se plaignent d'en subir les conséquences. J'en veux à ce monde où bizarrement, il y a de plus en plus de divorces, de plus en plus de familles déchirées, où l'amour vrai ne devient que trop rare. Je m'en veux à moi-même, qui n'ait pas su quoi faire pour sauver tout ça, qui ait des fois mal agi en pensant vouloir bien faire dans cette histoire. Je m'en veux d'être aussi impuissant. Mais maintenant c'est trop tard, le mal est fait.
J'ai plus de repère stable. Ma famille, c'est le dernier qui me restait après cette année scolaire chaotique où j'ai perdu ma grand-mère, ma copine, mes études, mes amis. Même ce repère s'effondre. Pour ma psy, mes repères, je dois les trouver en moi. Seul, je sais pas comment je vais faire.
J'en ai marre... En plus on se retrouve tous pour ce long week-end de 4 jours, l'ambiance va être bien pourrie, et ça va me faire mal (merci l'hyperempathie et l'hypersensibilité). Mon Dieu, faîtes que tout ceci s'arrête...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je pense que tu y gagnerais a ecouter ta psy.X-man a écrit:
La réponse de la psy ? Que si je continuais à m'investir autant dans cette histoire, si je continuais à m'occuper des autres au lieu de m'occuper de moi, vu les problèmes que j'avais déjà avant toute cette histoire j'allais péter un câble. Elle me reproche de ne pas me mettre à ma place, qui est celle d'un enfant dans l'histoire.
Pourquoi?
1) Elle te connais bien mieux que les personnes du forum. D'autre part elle possede des donnees que tu ne possedes pas etant donne ton jeune age. Elle sait notament que meme si on a tendance a justifier notre comportement en ayant recours au fameux "epanouissement personnel", en fin de compte beaucoup de chose sont lies tout simplement au sexe et a une certaine dose d'egoisme. Mais ca, il est evident qu'il ne s'agit pas de chose que ta mere va partager avec toi.
2) Ta mere et ton beau-pere ne sont pas sous ta responsabilite. Tu y es pour rien dans leur separation. Et contrairement a ce que tu ressens, tu n'as strictement aucun pouvoir: tu ne pourras pas les reconciliers si ils ne le veulent pas.
Pour ce qui est de tes reperes, il y a des choses dans ta vie qui ne changent pas: ta mere t'aime toujours, ton beau-pere aussi. Si tu veux avoir plus confiance en toi, essayes d'apprendre quelque chose de nouveau qui t'oblige a penser a autre chose (de la musique par exemple).
J'ai eu une periode ou je me prenais grave la tete. Je me remetais tous le temps en question. J'etais tres deprimes. Et puis un jour, j'ai balancee mes cd de musique deprimante et je les ais remplace par de la dance/house. J'ai decider de changer mon shema mental (j'etais tres egocentrique...je le suis un peu moins maintenant) : je prenais une decision et je m'y tennais. On ne peut pas s'empecher de reflechir mais on peut changer de disque.
Donc change de disque!
ShailHulusIII- Messages : 88
Date d'inscription : 16/05/2012
Localisation : London
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Concernant le raisonnement de ta mère, je pense que tu le rejètes tout simplement parce qu'il voudrait dire que tes souffrances ont un sens qui t'échappe, qu'elles seraient justifiées alors que tu n'y vois que de l'injustice.
Tu ne peux malheureusement rien faire tant que tu n'as pas fini le deuil de ces souffrances ; pour le moment tu sembles toujours bloquer entre le déni et la colère que tu maximises pour ne pas tomber d'avantage dans la tristesse et la dépression ; comme si c'était ton seul moyen de sortir de cet état quand, malgré tout, tu y tombes.
Une chose qui me marque dans ton message précédent, c'est le nombre de "falloir" qu'il y a.
Pourquoi "il faut" dire les choses ? "Il faut" que tu reste ? "Il faut" que tu arbitre ?
En préambule de la suite, je vais te présenter mes excuses.
Parce que au final, si, tu es un enfant.
Dans cette affaire tu es "le fils de ta mère" avant d'être un homme. C'est ta vie d'enfant qui se joue davantage que ta vie d'homme.
Et c'est là que j'arrive à ton dernier message, très fort de sensations.
Très clairement, pour moi, l'enfant que tu es essaye de se poser en adulte, mais pas forcément pour les bonnes raisons.
Les bonnes raisons serait tout simplement l'évolution normale de l'individu.
Pour toi, ce que je ressens, c'est le besoin de revanche, de protection.
Je ne sais pas les problèmes que tu as, mais les questions que j'ai posé plus haut relativement à "falloir", on les retrouve encore là : pourquoi dois-tu absolument tout tenter ? Pourquoi ne dois-tu pas abandonner ? Pourquoi ne pas rester les bras croiser ?
Je pense que la réponse est la même pour toute ces questions : tu essayes de protéger ton toi-enfant.
Il me semble évident que ton impuissance à agir en tant qu'enfant, même si cela était normal, t'as beaucoup marquer ; j'irais jusqu'à dire que cela t'a marqué justement parce que tu es hyperphrène et que tu te rendais bien compte de tout ça.
Du coup, dans ta construction, tu as chercher à te blinder pour que "plus jamais".
Et aujourd'hui ça recommence et tu t'indignes, te révoltes. Le toi-enfant se souvient de sa souffrance et se met en colère, parce qu'il a peur. Peur d'être à nouveau impuissant, de souffrir à nouveau.
Et bien sûr, il prend la souffrance de tout le monde avec lui, projettant le souvenir de la sienne sur tes frères et soeurs.
Tu poses la question : "il faut quelqu'un de fort dans l'histoire, non ?"
Et la réponse est : Oui.
Mais être fort, qu'est-ce que c'est ? Je ne crois pas que cela veuille dire être de marbre.
Je crois qu'on ne peux véritablement aider les autres que si soit même on va bien. Si on s'écroule ce ne sera bon pour personne. Si on est fragile mais qu'on essaye quand même, comme tu sembles vouloir le faire, la pression sera telle que les risques de craquer seront encore plus grand.
Je ne détaillerais pas le reste et les incohérences de ton discours passionnés.
Je reviendrais simplement sur "toi".
Pour faire un repère, rappel toi la maxime de Delphes : "Connais toi toi-même."
Avant de chercher à te mettre à la place des autres, il faut que tu connaisses ta propre place. Sinon comment feras-tu pour te retrouver ensuite ? Tu risques de te perdre à force de ne vivre que "dans l'autre".
Et toi, au final, qui es-tu ?
Dans cette affaire tu es un enfant, le fils de ta mère et en tant que telle ce n'est pas toi qui pourra la faire fléchir dans une direction ou une autre. Elle t'écoutera car reconnait ton intelligence et elle t'aime, mais ultimement, elle ne réagit plus en tant que mère, mais en tant que femme.
C'est cette dichotomie qui rend si compliquer vos rapports.
Je pense que tu devrais laisser ton toi-enfant exprimer tout ce qu'il a sur le ventre à ta mère.
Jusqu'à présent c'est ton toi-adulte qui à délivrer sa colère, mais une colère de projection/anticipation par rapport à tes frères et soeurs.
Donc dis lui à quel point tu lui en veux pour ce premier déchirement que tu as subit et, ensuite, que tu as simplement peur que tes frères et soeurs ne vivent la même chose.
Cela ne changera probablement rien, mais ce sera sortie.
Et puis, après, tu pourras continuer à faire de ton mieux.
Comme je l'ai dis plus haut, tu es dans un champs à coté d'une maison en bois et regarde la tornade arriver.
Si ca se trouve, une fois passé, tu t'appercevras que ce n'était qu'un orage et que la maison à très bien tenu.
Tu ne peux malheureusement rien faire tant que tu n'as pas fini le deuil de ces souffrances ; pour le moment tu sembles toujours bloquer entre le déni et la colère que tu maximises pour ne pas tomber d'avantage dans la tristesse et la dépression ; comme si c'était ton seul moyen de sortir de cet état quand, malgré tout, tu y tombes.
Une chose qui me marque dans ton message précédent, c'est le nombre de "falloir" qu'il y a.
Pourquoi "il faut" dire les choses ? "Il faut" que tu reste ? "Il faut" que tu arbitre ?
En préambule de la suite, je vais te présenter mes excuses.
Parce que au final, si, tu es un enfant.
Dans cette affaire tu es "le fils de ta mère" avant d'être un homme. C'est ta vie d'enfant qui se joue davantage que ta vie d'homme.
Et c'est là que j'arrive à ton dernier message, très fort de sensations.
Très clairement, pour moi, l'enfant que tu es essaye de se poser en adulte, mais pas forcément pour les bonnes raisons.
Les bonnes raisons serait tout simplement l'évolution normale de l'individu.
Pour toi, ce que je ressens, c'est le besoin de revanche, de protection.
Je ne sais pas les problèmes que tu as, mais les questions que j'ai posé plus haut relativement à "falloir", on les retrouve encore là : pourquoi dois-tu absolument tout tenter ? Pourquoi ne dois-tu pas abandonner ? Pourquoi ne pas rester les bras croiser ?
Je pense que la réponse est la même pour toute ces questions : tu essayes de protéger ton toi-enfant.
Il me semble évident que ton impuissance à agir en tant qu'enfant, même si cela était normal, t'as beaucoup marquer ; j'irais jusqu'à dire que cela t'a marqué justement parce que tu es hyperphrène et que tu te rendais bien compte de tout ça.
Du coup, dans ta construction, tu as chercher à te blinder pour que "plus jamais".
Et aujourd'hui ça recommence et tu t'indignes, te révoltes. Le toi-enfant se souvient de sa souffrance et se met en colère, parce qu'il a peur. Peur d'être à nouveau impuissant, de souffrir à nouveau.
Et bien sûr, il prend la souffrance de tout le monde avec lui, projettant le souvenir de la sienne sur tes frères et soeurs.
Tu poses la question : "il faut quelqu'un de fort dans l'histoire, non ?"
Et la réponse est : Oui.
Mais être fort, qu'est-ce que c'est ? Je ne crois pas que cela veuille dire être de marbre.
Je crois qu'on ne peux véritablement aider les autres que si soit même on va bien. Si on s'écroule ce ne sera bon pour personne. Si on est fragile mais qu'on essaye quand même, comme tu sembles vouloir le faire, la pression sera telle que les risques de craquer seront encore plus grand.
Je ne détaillerais pas le reste et les incohérences de ton discours passionnés.
Je reviendrais simplement sur "toi".
Pour faire un repère, rappel toi la maxime de Delphes : "Connais toi toi-même."
Avant de chercher à te mettre à la place des autres, il faut que tu connaisses ta propre place. Sinon comment feras-tu pour te retrouver ensuite ? Tu risques de te perdre à force de ne vivre que "dans l'autre".
Et toi, au final, qui es-tu ?
Dans cette affaire tu es un enfant, le fils de ta mère et en tant que telle ce n'est pas toi qui pourra la faire fléchir dans une direction ou une autre. Elle t'écoutera car reconnait ton intelligence et elle t'aime, mais ultimement, elle ne réagit plus en tant que mère, mais en tant que femme.
C'est cette dichotomie qui rend si compliquer vos rapports.
Je pense que tu devrais laisser ton toi-enfant exprimer tout ce qu'il a sur le ventre à ta mère.
Jusqu'à présent c'est ton toi-adulte qui à délivrer sa colère, mais une colère de projection/anticipation par rapport à tes frères et soeurs.
Donc dis lui à quel point tu lui en veux pour ce premier déchirement que tu as subit et, ensuite, que tu as simplement peur que tes frères et soeurs ne vivent la même chose.
Cela ne changera probablement rien, mais ce sera sortie.
Et puis, après, tu pourras continuer à faire de ton mieux.
Comme je l'ai dis plus haut, tu es dans un champs à coté d'une maison en bois et regarde la tornade arriver.
Si ca se trouve, une fois passé, tu t'appercevras que ce n'était qu'un orage et que la maison à très bien tenu.
Khadamon- Messages : 733
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : Paris
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bon ben là, je suis arrivé chez moi. Mon beau-père veut pas me parler, il m'évite, donc écoutez je vais pas le brusquer. Ça me fait mal, je pense pas avoir commis un crime en voulant l'aider, mais je comprends son attitude. Et je le vois tellement triste, tellement dévasté, à la limite des larmes.... et ça me fait si mal. Sinon, chacun reste dans sa chambre, j'aide un peu ma soeur pour ses devoirs, et ma mère joue avec mon petit frère sous l'oeil du beau-père. Enfin bref c'est bizarre. Moi je suis crevé, j'ai dormi que 3h cette nuit, alors je me fous dans mon lit, je prends l'ordi, et après au lit, on verra ce qu'on peut faire demain. Même si j'ai un peu peur du moment où il va falloir qu'on reprenne le dialogue mon beau-père et moi, parce que je sais pas comment amorcer. Enfin, on verra bien, faut laisser le temps au temps.
Là pour l'instant, il parle avec ma mère. Comme quoi "voir cet homme est un manque total de respect envers moi." Il est bloqué sur l'autre zèbre, je le comprends. Il est blessé, et je pense à juste raison. Si j'ai un avis à donner (je vais le donner ici, parce que j'ai plus le droit de le donner dehors), la faute originelle revient à ma mère. Et cette faute c'est pas spécialement d'avoir rencontré ce zèbre, mais d'avoir caché cette rencontre à mon beau-père. Ok il aurait sûrement eu du mal à l'avaler, mais elle avait pas le droit de le lui cacher. Parce que du coup il l'a appris par lui-même, et ça je trouve pas ça juste.
Il mérite pas ce qui lui arrive. C'est clair que ces 2 là devaient discuter, et peut-être que à la fin de la discussion ils seraient arrivés à la conclusion qu'ils devaient se séparer, d'un commun accord ou pas. Mais la manière dont ça s'est déroulé, avec le zèbre etc, mon beau-père ne le méritait pas. C'est qqn de génial, et il méritait pas de se sentir trahi, et blessé de la sorte. Et les autres enfants ne méritaient pas ça non plus, d'apprendre de la bouche de leur père "Votre mère voit qqn.". Bon là, on peut reprocher à mon beau-père son manque total de psychologie, certes. Mais si au départ, elle n'avait pas caché cette relation, il n'aurait pas eu à se sentir dans un tel état. C'est pour ça que j'en veux pas mal à ma mère. Parce que la manière dont ça se passe n'est pas du tout méritée.
> ShailHulusIII: Le problème ces temps-ci c'est que les problèmes personnels qui attaquent l'estime de soi, je les cumule. Depuis, j'apprends la guitare, je lis beaucoup... Si je dois faire une nouvelle activité à chauqe fois que j'ai un problème, je suis pas rendu ! Sinon, rien à dire sur les 2 premiers points, j'acquiesce.
>Khadamon : Finalement, ce qui ressort le plus dans la vraie vie, et pas dans mes écrits, c'est ma tristesse et mon désespoir. Je suis pas quelqu'un de coléreux, je n'arrive à hausser la voix que quand l'autre interlocuteur lève aussi la voix. Je dis tout, je conteste, j'argumente, mais toujours sans m'énerver. C'est ce qui est très bizarre chez moi par ailleurs, c'est que cette colère envers ma mère, même si je la lui dis, elle reste plate. Pas d'énervement, pas d'emportement. Alors forcément, elle a moins d'impact.
Oui, j'utilise beaucoup le verbe "falloir". Parce que dans des situations comme celle-là, la plupart du temps on fait beaucoup plus de choses par devoir que par envie. Devoir d'aîné, devoir familial etc... Si je suivais mes envies, j'irais dormir chez un pote jusqu'à ce qu'ils décident qqch et que les disputes se soient passées (parce qu'un peu comme Sheldon dans The Big Bang Theory, je réagis des fois pareil lors des disputes) et je reviendrais après. Mais je peux pas me permettre ça. J'ai des devoirs envers les autres, j'ai le devoir d'être présent, même si du coup je me sens super mal à l'aise. J'ai le devoir de faire tout mon possible pour que ça marche mieux entre eux, sinon j'aurai trop de regrets. J'ai trop longtemps fui par le passé : j'ai quitté mes études quand j'ai perdu ma copine, laissant au passage quelques amis de côté. J'ai fui alors que je devais me battre contre un mec qui me pourrissait la vie au collège et au lycée. Trop de fois je suis parti, je n'ai pas assumé mes responsabilités. Là, j'ai décidé que non. Qu'importe les coups que je prendrai, j'irai, je reviendrai à la maison faire face. Et j'irai défendre mes idées, parce que jusque là j'assume tout ce que j'ai dit et pensé. Et pour l'instant, si jamais ils venaient à se séparer, je n'aurai aucun regret vis à vis de ce que j'ai fait.
Tu dois sûrement avoir raison pour l'enfant-moi. Je sais comment ça s'est passé et comment ça se passe entre ma mère et mon père. Et oui, je ne veux plus jamais cela, cela m'a fait et ça me fait toujours mal. Je me protège, mais je ne vois pas comment je pourrais faire autrement. Et oui, là j'ai peur que ces mêmes sentiments reviennent. Même si rien n'est jamais à l'identique.
Dans cette histoire, je suis un enfant c'est vrai. Mais un enfant de 18 ans n'a pas forcément les mêmes ressources, le même pouvoir qu'un enfant de 8 ans. J'ai acquis de la force d'argumentation, une meilleur conception de mes idées. Pourquoi ne pas l'utiliser pour les aider ? Mais non, ils en ont rien à faire. Ils me considèrent un petit. C'est humiliant.
Etre fort, pour moi ça veut dire ne pas laisser ses émotions l'emporter, surtout quand c'est de la colère. On est là pour rassurer les autres, pour dire qu'il y en a quand même qui tient la barre, et que lui ne fléchira pas. Que la barque est assurée. Alors c'est vrai, ça fait un peu une personne restant de marbre. Mais comment rassurer qqn quand soi-même on pleure ? C'est pas crédible. Alors en face des autres je reste fort, et c'est quand je suis seul ou avec ma psy que je relâche tout. Je suis la béquille des autres, mais j'ai très peu de béquilles en fin de compte. Mais pour l'instant, je tiens bien comme ça. Je sais pas jusqu'à quand ça va durer, mais pour l'instant ça va.
Au final, qu'est-ce que je suis ? J'en sais rien. C'est pour ça que je suis allé voir ma psy, pour découvrir qui j'étais. Quels sont mes repères intérieurs. Parce que je me suis complètement perdu au fil des années. Je suis dans cette histoire le fils intello qui rationnalise et comprend tout le monde, le garçon bizarre dont on ne sait pas quel camp il a choisi. Je suis le zèbre incompris. Ma foi, j'ai l'habitude. Mais dans ma propre famille, j'avoue que ça fait mal. Très mal même.
Enfin bon, avec tout ça, mon beau-père est toujours pas venu me parler...
Là pour l'instant, il parle avec ma mère. Comme quoi "voir cet homme est un manque total de respect envers moi." Il est bloqué sur l'autre zèbre, je le comprends. Il est blessé, et je pense à juste raison. Si j'ai un avis à donner (je vais le donner ici, parce que j'ai plus le droit de le donner dehors), la faute originelle revient à ma mère. Et cette faute c'est pas spécialement d'avoir rencontré ce zèbre, mais d'avoir caché cette rencontre à mon beau-père. Ok il aurait sûrement eu du mal à l'avaler, mais elle avait pas le droit de le lui cacher. Parce que du coup il l'a appris par lui-même, et ça je trouve pas ça juste.
Il mérite pas ce qui lui arrive. C'est clair que ces 2 là devaient discuter, et peut-être que à la fin de la discussion ils seraient arrivés à la conclusion qu'ils devaient se séparer, d'un commun accord ou pas. Mais la manière dont ça s'est déroulé, avec le zèbre etc, mon beau-père ne le méritait pas. C'est qqn de génial, et il méritait pas de se sentir trahi, et blessé de la sorte. Et les autres enfants ne méritaient pas ça non plus, d'apprendre de la bouche de leur père "Votre mère voit qqn.". Bon là, on peut reprocher à mon beau-père son manque total de psychologie, certes. Mais si au départ, elle n'avait pas caché cette relation, il n'aurait pas eu à se sentir dans un tel état. C'est pour ça que j'en veux pas mal à ma mère. Parce que la manière dont ça se passe n'est pas du tout méritée.
> ShailHulusIII: Le problème ces temps-ci c'est que les problèmes personnels qui attaquent l'estime de soi, je les cumule. Depuis, j'apprends la guitare, je lis beaucoup... Si je dois faire une nouvelle activité à chauqe fois que j'ai un problème, je suis pas rendu ! Sinon, rien à dire sur les 2 premiers points, j'acquiesce.
>Khadamon : Finalement, ce qui ressort le plus dans la vraie vie, et pas dans mes écrits, c'est ma tristesse et mon désespoir. Je suis pas quelqu'un de coléreux, je n'arrive à hausser la voix que quand l'autre interlocuteur lève aussi la voix. Je dis tout, je conteste, j'argumente, mais toujours sans m'énerver. C'est ce qui est très bizarre chez moi par ailleurs, c'est que cette colère envers ma mère, même si je la lui dis, elle reste plate. Pas d'énervement, pas d'emportement. Alors forcément, elle a moins d'impact.
Oui, j'utilise beaucoup le verbe "falloir". Parce que dans des situations comme celle-là, la plupart du temps on fait beaucoup plus de choses par devoir que par envie. Devoir d'aîné, devoir familial etc... Si je suivais mes envies, j'irais dormir chez un pote jusqu'à ce qu'ils décident qqch et que les disputes se soient passées (parce qu'un peu comme Sheldon dans The Big Bang Theory, je réagis des fois pareil lors des disputes) et je reviendrais après. Mais je peux pas me permettre ça. J'ai des devoirs envers les autres, j'ai le devoir d'être présent, même si du coup je me sens super mal à l'aise. J'ai le devoir de faire tout mon possible pour que ça marche mieux entre eux, sinon j'aurai trop de regrets. J'ai trop longtemps fui par le passé : j'ai quitté mes études quand j'ai perdu ma copine, laissant au passage quelques amis de côté. J'ai fui alors que je devais me battre contre un mec qui me pourrissait la vie au collège et au lycée. Trop de fois je suis parti, je n'ai pas assumé mes responsabilités. Là, j'ai décidé que non. Qu'importe les coups que je prendrai, j'irai, je reviendrai à la maison faire face. Et j'irai défendre mes idées, parce que jusque là j'assume tout ce que j'ai dit et pensé. Et pour l'instant, si jamais ils venaient à se séparer, je n'aurai aucun regret vis à vis de ce que j'ai fait.
Tu dois sûrement avoir raison pour l'enfant-moi. Je sais comment ça s'est passé et comment ça se passe entre ma mère et mon père. Et oui, je ne veux plus jamais cela, cela m'a fait et ça me fait toujours mal. Je me protège, mais je ne vois pas comment je pourrais faire autrement. Et oui, là j'ai peur que ces mêmes sentiments reviennent. Même si rien n'est jamais à l'identique.
Dans cette histoire, je suis un enfant c'est vrai. Mais un enfant de 18 ans n'a pas forcément les mêmes ressources, le même pouvoir qu'un enfant de 8 ans. J'ai acquis de la force d'argumentation, une meilleur conception de mes idées. Pourquoi ne pas l'utiliser pour les aider ? Mais non, ils en ont rien à faire. Ils me considèrent un petit. C'est humiliant.
Etre fort, pour moi ça veut dire ne pas laisser ses émotions l'emporter, surtout quand c'est de la colère. On est là pour rassurer les autres, pour dire qu'il y en a quand même qui tient la barre, et que lui ne fléchira pas. Que la barque est assurée. Alors c'est vrai, ça fait un peu une personne restant de marbre. Mais comment rassurer qqn quand soi-même on pleure ? C'est pas crédible. Alors en face des autres je reste fort, et c'est quand je suis seul ou avec ma psy que je relâche tout. Je suis la béquille des autres, mais j'ai très peu de béquilles en fin de compte. Mais pour l'instant, je tiens bien comme ça. Je sais pas jusqu'à quand ça va durer, mais pour l'instant ça va.
Au final, qu'est-ce que je suis ? J'en sais rien. C'est pour ça que je suis allé voir ma psy, pour découvrir qui j'étais. Quels sont mes repères intérieurs. Parce que je me suis complètement perdu au fil des années. Je suis dans cette histoire le fils intello qui rationnalise et comprend tout le monde, le garçon bizarre dont on ne sait pas quel camp il a choisi. Je suis le zèbre incompris. Ma foi, j'ai l'habitude. Mais dans ma propre famille, j'avoue que ça fait mal. Très mal même.
Enfin bon, avec tout ça, mon beau-père est toujours pas venu me parler...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bon courage. Il y a des moments comme ca dans la vie, malheureusement.
ShailHulusIII- Messages : 88
Date d'inscription : 16/05/2012
Localisation : London
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Bon là, ce qu'il vient de se passer, c'est très bizarre. Je viens de retrouver ma mère et mon beau-père dans le même lit, après je suppose une bonne partie de jambes en l'air. Alors, 2 hypothèses: Soit ils jouent tous les 2 la comédie, et dans ce cas c'est leur problème. Soit ma mère a décidé de laisser son bonheur de côté pour se remettre avec lui. Et là, ben je m'inquiète. D'un point de vue purement égoïste, ça m'arrange. Mais je suis assez paradoxal comme garçon, je veux tout et son contraire. Et là je me dis que c'est pas bien ce qu'elle fait ma mère, pas bien pour l'harmonie totale et pour elle. Mais je ne lui en parlerai pas, à moins qu'elle me demande mon avis. Parce qu'elle fait bien les choix qu'elle veut, même si je sais très bien pourquoi elle fait ce choix-là et ça me fait de la peine pour elle. Alors je laisse faire et je regarde, mais ça ne me dit rien qui vaille tout ça...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Le bonheur, ce n'est pas tellement faire ce que nous aimons, mais aimer ce que nous faisons.
Ce n'est pas etre la ou nous voudrions etre mais c'est aimer l'endroit ou nous sommes.
Ce n'est pas non plus avoir ce que nous aimons ou que nous voudrions avoir mais c'est aimer et profiter de ce que nous avons.
Le bonheur, c'est savoir tirer le meilleur parti de n'importe quelle situation.
Ce n'est pas etre la ou nous voudrions etre mais c'est aimer l'endroit ou nous sommes.
Ce n'est pas non plus avoir ce que nous aimons ou que nous voudrions avoir mais c'est aimer et profiter de ce que nous avons.
Le bonheur, c'est savoir tirer le meilleur parti de n'importe quelle situation.
ShailHulusIII- Messages : 88
Date d'inscription : 16/05/2012
Localisation : London
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Tu devrais peut-être simplement les laisser tranquille. Je peux comprendre ton inquiétude, tes ressentis, mais tenir le journal de leurs faits, gestes et dires sur ce forum, ça n'est peut-être pas le plus judicieux.
Ils sont probablement en pleine remise en question, ils ont besoin de faire le point à deux, laisse-les faire ce chemin dont tu n'as pas à faire partie, quoique tu ressentes.
Bon courage.
Ils sont probablement en pleine remise en question, ils ont besoin de faire le point à deux, laisse-les faire ce chemin dont tu n'as pas à faire partie, quoique tu ressentes.
Bon courage.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Oui, je crois que c'est ce que je vais faire. Je sais bien que cette histoire est pas encore finie, mais elle est devenue moins violente, donc j'espère que je vais réussir à prendre mes distances et les laisser faire. J'écoute, je regarde, mais je dis rien. Du coup, ben pour l'instant comme tu dis j'ai plus trop besoin de faire le journal de bord sur ce forum. Je vais juste essayer de réapprendre à mentir et faire l'acteur, être super content de la situation et rien dire aux autres sur mes impressions. Pour qqn qui dit presque toujours ce qu'il pense, ça va être compliqué... Mais on va bien voir !
En tout cas, merci à tous pour m'avoir soutenu, je vous suis extrêmement reconnaissant ! Et la suite au prochain épisode alors ^^'
En tout cas, merci à tous pour m'avoir soutenu, je vous suis extrêmement reconnaissant ! Et la suite au prochain épisode alors ^^'
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Salut X-man!
J'ai à peu près tout lu... et je ne sais pas vraiment quoi dire, mais au vu de ce qu'il s'est passé dernièrement, j'ai l'impression qu'effectivement tu devrais essayer (oui je sais c'est très très dur dans ce genre de situation) de te recentrer sur toi-même, comme ta psy te l'a conseillé. Désolé d'arriver après la tempête, je vois que finalement c'est un peu ce que tu as décidé de faire ^^. J'ai aussi connu un divorce, et une situation compliquée avec un "beau père" mais ce n'était pas la même chose.
Je te souhaite du courage pour la suite, on pense à toi!
J'ai à peu près tout lu... et je ne sais pas vraiment quoi dire, mais au vu de ce qu'il s'est passé dernièrement, j'ai l'impression qu'effectivement tu devrais essayer (oui je sais c'est très très dur dans ce genre de situation) de te recentrer sur toi-même, comme ta psy te l'a conseillé. Désolé d'arriver après la tempête, je vois que finalement c'est un peu ce que tu as décidé de faire ^^. J'ai aussi connu un divorce, et une situation compliquée avec un "beau père" mais ce n'était pas la même chose.
Je te souhaite du courage pour la suite, on pense à toi!
♪♪ Flodepiano ♪♪- Messages : 279
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Je lis tes paroles pleines de maturité et tu m'es très cher X-JUNG-man. Je suis profondément émue de pouvoir voir à travers de tes mot tout ton grand, grand, courage , le sens de responsabilité pour les autres, ton dévouement, ton amour et respect pour chacun. Ta grande souffrance (pour les autres et toi-même) que tu retiens , ton aide ou disponibilité au tous, ta force - une force démesurée pour un si jeune garçon. Tu en parles presque sans se plaindre mais tu a un bon raison et un besoin d'exprimer tes profonds SENTIMENTS. Se découvrir et montrer impuissant, dans un milieux bienveillant est très, très important pour passer par ton deuil avec les moindres dégâts possible et se reconstruire.
Comme tous les livres sur HP soulignent - notre gros problème c'est de communiquer avec normopensants. J'ai cherché une techniques de communication qui m'aidera a dépasser notre fameuse différence . J''ai hésité entré PNL et CNV pour trancher. Je trouve en CNV non seulement une merveilleuse strategie mais une approche plein de bienveillance qui me parle. En fin UNE sorte de THÉRAPIE permettant de lâcher de pleurer de rire jusque au fond avec tous dans une groupe (ou je devine des zèbres et autres hyper sensibles aussi).
Je viens de passer un indescriptible expérience - un stage CNV au Maroc (9 nationalités dans une groupe env. 45, souvent extraordinaires, personnes)
.............
Comme vous tous, je crois, j'ai la tendance à me concentrer sur le problème à resoudre, les objectifs les stratégie les analyses et synthèses de la situation, ou sur les "pourquoi le pourquoi". Mais j'a commencé à me habituer à me connecter avec mes sentiments et j'arrive de pleurer sur MOI, sur mon douleur tandis que avant je le saurait que pour les autres.
La stratégie de maîtriser le peur (avec CNV ) et trouver ma force et confiance en moi , m'a donné cette force et la paix intérieur. (Merci ou 3 formidables personnes -3 formatrices de ce stage)
..............
Donc pour te dire X-man, ton expérience m'émois vachement (elle me donne aussi une sorte de force).
Et je voudrais de demander surtout si à côté de ton séance de psy tu ne voudrais pas aussi de contacter là où tu habites un bon coach puis de trouver la pratique en CNV et d'abord passer avec eux une initiation, qui aborde tj les problèmes vivantes des tous leurs participants.
C'est la meilleure chose que je vois à te proposer: -Oui c'est une technique à longue therme mais, qui aide déjà au début sur aspect émotif (l'écouter, vider le sac des larmes, se connecter à ses émotions, ses forces), et donne déjà des idée comment tu veux faire et aide de voir plus clair.
.............
Quoi que tu feras, tu as tout de meilleurs dans TA "VALISE" ! Donc tu vas en sortir! Et je suis sure que tu trouveras " le mieux possible"! Je te serre fort cher enfant!
Comme tous les livres sur HP soulignent - notre gros problème c'est de communiquer avec normopensants. J'ai cherché une techniques de communication qui m'aidera a dépasser notre fameuse différence . J''ai hésité entré PNL et CNV pour trancher. Je trouve en CNV non seulement une merveilleuse strategie mais une approche plein de bienveillance qui me parle. En fin UNE sorte de THÉRAPIE permettant de lâcher de pleurer de rire jusque au fond avec tous dans une groupe (ou je devine des zèbres et autres hyper sensibles aussi).
Je viens de passer un indescriptible expérience - un stage CNV au Maroc (9 nationalités dans une groupe env. 45, souvent extraordinaires, personnes)
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Comme vous tous, je crois, j'ai la tendance à me concentrer sur le problème à resoudre, les objectifs les stratégie les analyses et synthèses de la situation, ou sur les "pourquoi le pourquoi". Mais j'a commencé à me habituer à me connecter avec mes sentiments et j'arrive de pleurer sur MOI, sur mon douleur tandis que avant je le saurait que pour les autres.
La stratégie de maîtriser le peur (avec CNV ) et trouver ma force et confiance en moi , m'a donné cette force et la paix intérieur. (Merci ou 3 formidables personnes -3 formatrices de ce stage)
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Donc pour te dire X-man, ton expérience m'émois vachement (elle me donne aussi une sorte de force).
Et je voudrais de demander surtout si à côté de ton séance de psy tu ne voudrais pas aussi de contacter là où tu habites un bon coach puis de trouver la pratique en CNV et d'abord passer avec eux une initiation, qui aborde tj les problèmes vivantes des tous leurs participants.
C'est la meilleure chose que je vois à te proposer: -Oui c'est une technique à longue therme mais, qui aide déjà au début sur aspect émotif (l'écouter, vider le sac des larmes, se connecter à ses émotions, ses forces), et donne déjà des idée comment tu veux faire et aide de voir plus clair.
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Quoi que tu feras, tu as tout de meilleurs dans TA "VALISE" ! Donc tu vas en sortir! Et je suis sure que tu trouveras " le mieux possible"! Je te serre fort cher enfant!
Cassandre- Messages : 171
Date d'inscription : 25/11/2011
Localisation : Genève
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Personnellement je pence que tu as eu la bonne réaction , car se mêler de se que vive d autre personne , même si celles ci font parti de ton entourage , ce n est jamais bon .
je vais peu être plomber l ambiance mais malheureusement même si tu est un zèbre , tu n est pas un dieu et tu ne peu changer les sentiments d autres personnes .
nous somme malheureusement impuissant contre ces choses de la vie qui nous lacère de toute part , alors je te souhaite bon courage pour cet épreuve , je compati totalement a tes sentiments et je te souhaite de retrouver un équilibre dans ce que tu désir
bon courage mon ami zèbre
je vais peu être plomber l ambiance mais malheureusement même si tu est un zèbre , tu n est pas un dieu et tu ne peu changer les sentiments d autres personnes .
nous somme malheureusement impuissant contre ces choses de la vie qui nous lacère de toute part , alors je te souhaite bon courage pour cet épreuve , je compati totalement a tes sentiments et je te souhaite de retrouver un équilibre dans ce que tu désir
bon courage mon ami zèbre
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Excusez-moi de tarder à vous répondre, malheureusement j'ai très peu de temps pour moi ces temps-ci, avec toute cette ambiance bizarre, ces recherches de job saisonnier et ma nouvelle fonction de taxi pour les plus jeunes, histoire que les parents discutent entre eux ^^' Enfin bref, here is my answer !
>Flodepiano: J'essaye tant bien que mal de me recentrer sur moi, mais comme tu dis, c'est bien compliqué quand on arrive à percevoir l'ensemble des émotions des gens. Exemple encore aujourd'hui: on "fêtait" aujourd'hui l'anniversaire de la mort de ma grand-mère (C'est pas vraiment quelque chose qui se fête, mais bon mon beau-père a décidé ça, donc on l'a fait). On est donc allé faire un tour au cimetière où elle repose. J'aime pas spécialement les cimetières, ces lieux où règne tant de tristesse et de mort, ça m'angoisse, j'y suis pas à l'aise. J'avais donc décidé de rester dans la voiture en attendant que mon beau-père y aille. Mais quand j'ai senti sa tristesse, j'ai pas pu faire autrement que de l'accompagner. Je supporte pas la tristesse des gens qui m'entourent. Pareil pour mon père. Cela fait des mois que j'essaie de lui faire comprendre qu'il doit me donner une pension alimentaire. Mais bizarrement, je ne me suis jamais énervé. J'y arrive pas. Pourquoi ? Je pense que c'est parce que je sais que si je lui crie dessus, il va être triste. Et ça, je peux pas. Pourtant je devrais vraiment lui crier dessus, il le mérite. Mais ça passe pas.
En tout cas, merci de m'avoir écrit, même si c'est après la tempête je prends tout ceci avec beaucoup de gratitude ! (D'ailleurs au passage, je trouve que t'as un très joli oeil, alors comme je suppose que l'autre est semblable, de très jolis yeux. Une amie avait les mêmes, du coup ça m'a rappelé des souvenirs, merci beaucoup. Bon voilà, c'était une simple parenthèse hein, c'est juste que ça m'a marqué.)
>Cassandre: Je sais pas si on peut vraiment parler de courage dans mon cas. Je me suis toujours considéré faible, coupable pour de nombreuses choses, certaines même futiles, mais qu'importe. Est-ce être courageux quand on pardonne toujours à son père alors qu'il ne le mérite pas ? Est-ce courageux que de ne pas vouloir voir ses amis et son ex, parce qu'on s'en veut de ce qui s'est passé avec eux et qu'on a peur de leur regard ? Je me considère vraiment comme faible. Avec des fois des éclairs de maturité et de courage. Malheureusement, que des éclairs. Par contre mon dévouement aux autres, ma souffrance et mon respect pour chacun, ça je ne le conteste pas ^^ En tout cas, je suis très honoré que tu ais une si haute estime de moi, c'est rare qu'on m'en témoigne autant, très rare. Alors encore une fois, merci
Tes stages m'ont l'air très intéressants, et en tout cas ont l'air de t'avoir été très utiles (J'imagine que tu as eu y trouver de belles rencontres, notamment au Maroc). Tu sembles, dans ton message en tout cas, plus ou moins en paix avec toi-même, et je suis heureux pour toi. Quant à moi, j'utiliserais ces stages qu'en ultime recours, si vraiment la communication avec les normopensants est coupée. En attendant, je relève le défi que je me suis fixé que de m'insérer socialement et de dire ce que je pense sans thérapie comportementale. Je veux m'insérer par moi-même, grâce à mes propres efforts. La thérapie que je suis m'apprend juste à me contrôler, et à penser à moi. Pour le reste, j'espère que j'aurai la force de le faire tout seul. Pour en revenir à cette force que tu me prêtes, ma psy m'a dit la même chose après un exercice qu'on a fait. Elle m'avait demandé de visualiser quelque chose de chaud à l'intérieur de mon ventre, puis qui devait se propager. J'ai visualisé une flamme, une flamme si puissante qu'elle s'est répandue dans tout mon corps, et tellement puissante que j'en ai eu des convulsions pendant un petit moment. Ma psy avait jamais vu ça. Maintenant, il faut juste que je sorte cette force.
Je prends avec grand plaisir le câlin que vous m'offrez
> morbidemperor: Je sais que je ne suis pas Dieu (et ne t'inquiète pas, tu plombes pas du tout l'ambiance, chacun a le droit de dire ce qu'il veut du moment que c'est argumenté), mais je pense que je dois faire le maximum que je peux avec les moyens que j'ai. Pour n'avoir aucun regret. Là par exemple dans cette histoire, j'en ai aucun. Alors après la question est de savoir si la fin justifie les moyens. Quelle est la limite entre ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas ? C'est forcément subjectif. Donc là je pense avoir trouvé ma frontière, mais c'est vrai que j'ai galéré un moment avant de la trouver.
Merci pour l'encouragement en tout cas, c'est très réconfortant. Merci .
>Flodepiano: J'essaye tant bien que mal de me recentrer sur moi, mais comme tu dis, c'est bien compliqué quand on arrive à percevoir l'ensemble des émotions des gens. Exemple encore aujourd'hui: on "fêtait" aujourd'hui l'anniversaire de la mort de ma grand-mère (C'est pas vraiment quelque chose qui se fête, mais bon mon beau-père a décidé ça, donc on l'a fait). On est donc allé faire un tour au cimetière où elle repose. J'aime pas spécialement les cimetières, ces lieux où règne tant de tristesse et de mort, ça m'angoisse, j'y suis pas à l'aise. J'avais donc décidé de rester dans la voiture en attendant que mon beau-père y aille. Mais quand j'ai senti sa tristesse, j'ai pas pu faire autrement que de l'accompagner. Je supporte pas la tristesse des gens qui m'entourent. Pareil pour mon père. Cela fait des mois que j'essaie de lui faire comprendre qu'il doit me donner une pension alimentaire. Mais bizarrement, je ne me suis jamais énervé. J'y arrive pas. Pourquoi ? Je pense que c'est parce que je sais que si je lui crie dessus, il va être triste. Et ça, je peux pas. Pourtant je devrais vraiment lui crier dessus, il le mérite. Mais ça passe pas.
En tout cas, merci de m'avoir écrit, même si c'est après la tempête je prends tout ceci avec beaucoup de gratitude ! (D'ailleurs au passage, je trouve que t'as un très joli oeil, alors comme je suppose que l'autre est semblable, de très jolis yeux. Une amie avait les mêmes, du coup ça m'a rappelé des souvenirs, merci beaucoup. Bon voilà, c'était une simple parenthèse hein, c'est juste que ça m'a marqué.)
>Cassandre: Je sais pas si on peut vraiment parler de courage dans mon cas. Je me suis toujours considéré faible, coupable pour de nombreuses choses, certaines même futiles, mais qu'importe. Est-ce être courageux quand on pardonne toujours à son père alors qu'il ne le mérite pas ? Est-ce courageux que de ne pas vouloir voir ses amis et son ex, parce qu'on s'en veut de ce qui s'est passé avec eux et qu'on a peur de leur regard ? Je me considère vraiment comme faible. Avec des fois des éclairs de maturité et de courage. Malheureusement, que des éclairs. Par contre mon dévouement aux autres, ma souffrance et mon respect pour chacun, ça je ne le conteste pas ^^ En tout cas, je suis très honoré que tu ais une si haute estime de moi, c'est rare qu'on m'en témoigne autant, très rare. Alors encore une fois, merci
Tes stages m'ont l'air très intéressants, et en tout cas ont l'air de t'avoir été très utiles (J'imagine que tu as eu y trouver de belles rencontres, notamment au Maroc). Tu sembles, dans ton message en tout cas, plus ou moins en paix avec toi-même, et je suis heureux pour toi. Quant à moi, j'utiliserais ces stages qu'en ultime recours, si vraiment la communication avec les normopensants est coupée. En attendant, je relève le défi que je me suis fixé que de m'insérer socialement et de dire ce que je pense sans thérapie comportementale. Je veux m'insérer par moi-même, grâce à mes propres efforts. La thérapie que je suis m'apprend juste à me contrôler, et à penser à moi. Pour le reste, j'espère que j'aurai la force de le faire tout seul. Pour en revenir à cette force que tu me prêtes, ma psy m'a dit la même chose après un exercice qu'on a fait. Elle m'avait demandé de visualiser quelque chose de chaud à l'intérieur de mon ventre, puis qui devait se propager. J'ai visualisé une flamme, une flamme si puissante qu'elle s'est répandue dans tout mon corps, et tellement puissante que j'en ai eu des convulsions pendant un petit moment. Ma psy avait jamais vu ça. Maintenant, il faut juste que je sorte cette force.
Je prends avec grand plaisir le câlin que vous m'offrez
> morbidemperor: Je sais que je ne suis pas Dieu (et ne t'inquiète pas, tu plombes pas du tout l'ambiance, chacun a le droit de dire ce qu'il veut du moment que c'est argumenté), mais je pense que je dois faire le maximum que je peux avec les moyens que j'ai. Pour n'avoir aucun regret. Là par exemple dans cette histoire, j'en ai aucun. Alors après la question est de savoir si la fin justifie les moyens. Quelle est la limite entre ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas ? C'est forcément subjectif. Donc là je pense avoir trouvé ma frontière, mais c'est vrai que j'ai galéré un moment avant de la trouver.
Merci pour l'encouragement en tout cas, c'est très réconfortant. Merci .
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Oui, tu a du courage et la grande générosité , c'est très HP ça. Je sais que même cela nous attire b. des problèmes . Pour épuiser tes feux cherche entré un sport jusque à l’épuisement bénéfique ou qqchose d'autre tiroir: une genre de méditation: J'ai trouvé pour moi ces y a 4 vidéos. Bon, le mec est peu decoratif mais tu vas aimer bien ce voix de la fille:
Tu penses que tu dois crier? Meilleure solution d'exprimer tes sentiments calmement sans l'accuser, sans le cupabiliser, juste constater les faits et ton sentiment puis poser ta demande de façon positif, claire et précis. Meme s'il n'est pas responsable de tes sentiments il a DROIT savoir ce que cela te fait:
Tu peux dire un type de phrase: Quand tu , dis, fais "ça" , je me sens .... car je besoin de ta part ... , Pourrait tu envisager de m'accorder....???
Tu trouveras quelques bases sur net : Par exemple: http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente_(Rosenberg)
Oui, ce stage c’était la crème de crème du cnv.... seulement ... à la fin un évènement qui m'a marqué. J'ai pas arrivé de sauver une belle baleine bleue que le sort a projeté sur la plage à 10 min du hôtel. (...)
On a fait mega possible avec une petite parles moments moyenne groupe mais sans obtenir soutien de la part de responsables marocains (pas de savoir faire, pas du simple matériel) Au moins elle s’éteint dans la marrée haute la nuit presque immergé et non brûle par le soleil. J'étais vraiment heureuse de pouvoir faire possible pour elle et chaque son mouvement était si émouvant pour moi ... Evidemment que c'est marquant et les ruminations ne me lâchent pas. Mais grace à elle je sais déjà plein des details sur les baleines et je cherche le contacts pour sauver les prochaines.
Paradoxalement c'est ne quand on soufre qu'on apprennent, recouvre et mûrisse. On fait un bond en avant, on accelere , on progresse dans notre conscience du monde , de soi. C'est pas mal conçu, ça ... . Puis le bonheur reviendra pour cicatriser , apaiser
et ainsi de suite... La vie c'est la construction!
Encore un Bonne nuit et jour
Tu penses que tu dois crier? Meilleure solution d'exprimer tes sentiments calmement sans l'accuser, sans le cupabiliser, juste constater les faits et ton sentiment puis poser ta demande de façon positif, claire et précis. Meme s'il n'est pas responsable de tes sentiments il a DROIT savoir ce que cela te fait:
Tu peux dire un type de phrase: Quand tu , dis, fais "ça" , je me sens .... car je besoin de ta part ... , Pourrait tu envisager de m'accorder....???
Tu trouveras quelques bases sur net : Par exemple: http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non-violente_(Rosenberg)
Oui, ce stage c’était la crème de crème du cnv.... seulement ... à la fin un évènement qui m'a marqué. J'ai pas arrivé de sauver une belle baleine bleue que le sort a projeté sur la plage à 10 min du hôtel. (...)
On a fait mega possible avec une petite parles moments moyenne groupe mais sans obtenir soutien de la part de responsables marocains (pas de savoir faire, pas du simple matériel) Au moins elle s’éteint dans la marrée haute la nuit presque immergé et non brûle par le soleil. J'étais vraiment heureuse de pouvoir faire possible pour elle et chaque son mouvement était si émouvant pour moi ... Evidemment que c'est marquant et les ruminations ne me lâchent pas. Mais grace à elle je sais déjà plein des details sur les baleines et je cherche le contacts pour sauver les prochaines.
Paradoxalement c'est ne quand on soufre qu'on apprennent, recouvre et mûrisse. On fait un bond en avant, on accelere , on progresse dans notre conscience du monde , de soi. C'est pas mal conçu, ça ... . Puis le bonheur reviendra pour cicatriser , apaiser
et ainsi de suite... La vie c'est la construction!
Encore un Bonne nuit et jour
Cassandre- Messages : 171
Date d'inscription : 25/11/2011
Localisation : Genève
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
@ X-man: Je sais bien que c'est difficile, ça ne fait presque pas partie de nous ce fonctionnement, ou seulement quand nous sommes vraiment au plus mal; J'ai moi-même du mal aussi, mais quand je vois que vraiment je ne peux rien faire, ou je ne vois pas de solution réelle, en général je finis par le faire naturellement, il faut un peu d'entrainement .
Arf, pas facile de mettre de la distance avec les sentiments des autres quand on est entouré de personnes qui cherchent à entretenir une mémoire qui sont encore douloureuse pour eux... Là je reconnais que c'est d'autant plus difficile qu'on ne peut pas être indifférent à ce que ressent un proche face à un décès.
Pour ton père, peut-être que, sans s'énerver, hausser un peu le ton, pourrait être déjà pas mal, sauf si tu sais que ça finira forcément en dispute.
Et de rien, j'ai vu ton sujet un peu tard, et je me suis dit que je pourrais faire un petit quelque chose, même si les conseils via le virtuel, c'est à la fois facile (on dit " y a qu'à faut qu'on") et difficile, car rarement adapté quand on ne peut pas être avec toi pour vivre les choses.
Et puis, souvent les tempêtes c'est saisonnier, on croit que c'était la dernière, il se passe un moment calme et puis ça revient.. ect.. j'ai l'impression que c'est cyclique tout ça... Je remarque que ce n'est pas la 1ère fois qu'on se retrouve dans des situations qui se ressemblent ou que l'on ressent des choses assez similaires, enfin c'est juste une impression quand je te lis parfois.
(Pour la parenthèse, déjà merci pour le compliment , je suis assez partagé, je suis content si ça a pu te rappeler des bons souvenirs, mais en même temps, je ne sais pas si c'est forcément une bonne idée de rajouter des émotions, flashback... à ta situation m'enfin . Gare au "black out" émotionnel ^^, enfin perso ça m'est arrivé il y a 20 jours environ, fin d'année, des personnes qu'on ne revoit plus, qui partent, etc.. et tellement de tristesse pendant 2 jours qu'après j'étais paumé, je n'arrivais plus à sentir rien pendant 2-3 jours après)
Arf, pas facile de mettre de la distance avec les sentiments des autres quand on est entouré de personnes qui cherchent à entretenir une mémoire qui sont encore douloureuse pour eux... Là je reconnais que c'est d'autant plus difficile qu'on ne peut pas être indifférent à ce que ressent un proche face à un décès.
Pour ton père, peut-être que, sans s'énerver, hausser un peu le ton, pourrait être déjà pas mal, sauf si tu sais que ça finira forcément en dispute.
Et de rien, j'ai vu ton sujet un peu tard, et je me suis dit que je pourrais faire un petit quelque chose, même si les conseils via le virtuel, c'est à la fois facile (on dit " y a qu'à faut qu'on") et difficile, car rarement adapté quand on ne peut pas être avec toi pour vivre les choses.
Et puis, souvent les tempêtes c'est saisonnier, on croit que c'était la dernière, il se passe un moment calme et puis ça revient.. ect.. j'ai l'impression que c'est cyclique tout ça... Je remarque que ce n'est pas la 1ère fois qu'on se retrouve dans des situations qui se ressemblent ou que l'on ressent des choses assez similaires, enfin c'est juste une impression quand je te lis parfois.
(Pour la parenthèse, déjà merci pour le compliment , je suis assez partagé, je suis content si ça a pu te rappeler des bons souvenirs, mais en même temps, je ne sais pas si c'est forcément une bonne idée de rajouter des émotions, flashback... à ta situation m'enfin . Gare au "black out" émotionnel ^^, enfin perso ça m'est arrivé il y a 20 jours environ, fin d'année, des personnes qu'on ne revoit plus, qui partent, etc.. et tellement de tristesse pendant 2 jours qu'après j'étais paumé, je n'arrivais plus à sentir rien pendant 2-3 jours après)
♪♪ Flodepiano ♪♪- Messages : 279
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
> Cassandre: Oui tu as raison pour le sport, j'ai prévu de m'y remettre sérieusement dès la rentrée scolaire ! Le plus difficile étant de savoir lequel faire, compte tenu que j'aime pas mal de sports... Mais bon, tant que j'ai que ce problème ça devrait aller Sinon j'ai regardé ta vidéo (et non, je veux pas me moquer de sa voix, ça me gêne ! ^^' ), et j'en discute avec ma psy, on a commencé depuis quelque temps la médiation de pleine conscience, et de mon côté je fais en plus le 1er type de méditation de la vidéo. C'est fastidieux, mais progressivement ça fait son effet.
Le problème quand on ne crie pas, c'est que personne ne nous prend au sérieux. Les cris, c'est pour donner la juste mesure au sentiment de colère qui m'anime. Les gens flegmes et non-coléreux ont du mal à s'affirmer dans un monde où "avoir une grande gueule" est une grande qualité. Alors, il est bon de savoir se maîtriser, et de ne pas s'emporter sous le coup des émotions. Mais savoir ne pas le faire, ça ne veut pas forcément dire ne pas pouvoir le faire. Je pense qu'il faut savoir taper de temps en temps le poing sur la table pour se faire entendre.
J'ai trouvé ton histoire avec la baleine très touchante, et je suis bien triste pour cette pauvre baleine... Les autorités se sentent des fois tellement peu impliquées ! C'est triste... Finalement, c'est la tache sombre de ton voyage au Maroc... Mais si tu as trouvé une cause dans la défense des baleines, je suis content pour toi !
>Flodepiano: Non ne t'inquiète pas, mes souvenirs je les gère, tu n'as pas à te sentir coupable d'avoir de beaux yeux ! ^^ Et puis ça me rappelle pas forcément de mauvais souvenirs, ça me rend juste un peu nostalgique... Bref, passons ! Et j'espère que ça va mieux de ton côté.
Oui, pas facile de mettre de la distance avec les émotions des autres... Et pourtant il faudrait ! Penser à nous, plutôt que faire les éponges ! Mais apparemment, c'est pas prévu dans le contrat des zèbres... Mais je crois que le sentiment de perte face à un décès est un des sentiments les plus horribles qu'on puisse avoir: il y a un mélange de tristesse, de désespoir, de culpabilité... C'est tellement triste ! Mais comme tu le dis, quand on ne peut rien y faire, il faut se forcer à en faire abstraction...
Quant à mon père, oui ça risque de partir en dispute, donc j'évite. Surtout que la dispute risque de se propager à l'ensemble de la branche paternelle de ma famille: mes grands-parents, mon oncle etc...
Enfin, merci pour les messages en tout cas !
Le problème quand on ne crie pas, c'est que personne ne nous prend au sérieux. Les cris, c'est pour donner la juste mesure au sentiment de colère qui m'anime. Les gens flegmes et non-coléreux ont du mal à s'affirmer dans un monde où "avoir une grande gueule" est une grande qualité. Alors, il est bon de savoir se maîtriser, et de ne pas s'emporter sous le coup des émotions. Mais savoir ne pas le faire, ça ne veut pas forcément dire ne pas pouvoir le faire. Je pense qu'il faut savoir taper de temps en temps le poing sur la table pour se faire entendre.
J'ai trouvé ton histoire avec la baleine très touchante, et je suis bien triste pour cette pauvre baleine... Les autorités se sentent des fois tellement peu impliquées ! C'est triste... Finalement, c'est la tache sombre de ton voyage au Maroc... Mais si tu as trouvé une cause dans la défense des baleines, je suis content pour toi !
>Flodepiano: Non ne t'inquiète pas, mes souvenirs je les gère, tu n'as pas à te sentir coupable d'avoir de beaux yeux ! ^^ Et puis ça me rappelle pas forcément de mauvais souvenirs, ça me rend juste un peu nostalgique... Bref, passons ! Et j'espère que ça va mieux de ton côté.
Oui, pas facile de mettre de la distance avec les émotions des autres... Et pourtant il faudrait ! Penser à nous, plutôt que faire les éponges ! Mais apparemment, c'est pas prévu dans le contrat des zèbres... Mais je crois que le sentiment de perte face à un décès est un des sentiments les plus horribles qu'on puisse avoir: il y a un mélange de tristesse, de désespoir, de culpabilité... C'est tellement triste ! Mais comme tu le dis, quand on ne peut rien y faire, il faut se forcer à en faire abstraction...
Quant à mon père, oui ça risque de partir en dispute, donc j'évite. Surtout que la dispute risque de se propager à l'ensemble de la branche paternelle de ma famille: mes grands-parents, mon oncle etc...
Enfin, merci pour les messages en tout cas !
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Merci pour ma baleine. J'avais un coup de foudre pour cette petite. J'avoue je suis bêtement attaché au bêtes. D'ailleurs aux plantes idem. Dans le livre: Différence souffrance de l'adulte surdoué" on l’explique cela par notre fort lien avec l'univers jusque au expériences ... hm très au-delà(pour certains) .
D'ailleurs j'ai impression lire sur moi en 85% est c'est très marrant. Sauf 15 % qui ne me concernent pas , trop "au-delà.
Je trouve un grand paradoxe des HP c'est qu'on est bien en empathie envers l'univers et autrui
mais en distance avec soi -même.
Tandis que les gens heureux car normopensants c'est bien au contraire
Douce nuit aux tous zébres
D'ailleurs j'ai impression lire sur moi en 85% est c'est très marrant. Sauf 15 % qui ne me concernent pas , trop "au-delà.
Je trouve un grand paradoxe des HP c'est qu'on est bien en empathie envers l'univers et autrui
mais en distance avec soi -même.
Tandis que les gens heureux car normopensants c'est bien au contraire
Douce nuit aux tous zébres
Cassandre- Messages : 171
Date d'inscription : 25/11/2011
Localisation : Genève
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Ben j'ai pas tout lu (c'est trop tard faut que j'aie me coucher !)
Mais ce que je peux dire (je suis fille de divorcés aussi)... c'est que même du haut de tes 18 ans tu es encore un enfant et tu n'as pas à être pris à parti par les deux grands adultes.
Dans cette situation tu es coincé dans ton devoir de loyauté avec ta mère..... et même si tu aimes beaucoup ton beau-père, reste qu'elle est ta mère.
Malgré tout c'est illusion de croire pouvoir sauver un couple qui se sépare. Peut-être que tu te dis (là je projette... mon nouveau mot à la mode !) que tu sauves une part de l'enfantdedivorcé qui est en toi si tu pouvais sauver ce couple là.... mais rien n'y changera comme rien n'y a changé quand tes parents se sont séparés.
Je n'ai pas de conseils bien précis à te donner, si ce n'est de ne pas te mêler de leurs problèmes de couples. Ce n'est pas ton rôle et tu y perdras beaucoup trop de plumes.
Expliques bien à ton beau père que tu ne peux prendre part à ce combat de loyauté que tu les aimes tous les deux et que tu détestes cette situation. Mais que tu rejettes toute faute posée sur toi. Tu n'es pas le gardien de ta mère.
Mais ce que je peux dire (je suis fille de divorcés aussi)... c'est que même du haut de tes 18 ans tu es encore un enfant et tu n'as pas à être pris à parti par les deux grands adultes.
Dans cette situation tu es coincé dans ton devoir de loyauté avec ta mère..... et même si tu aimes beaucoup ton beau-père, reste qu'elle est ta mère.
Malgré tout c'est illusion de croire pouvoir sauver un couple qui se sépare. Peut-être que tu te dis (là je projette... mon nouveau mot à la mode !) que tu sauves une part de l'enfantdedivorcé qui est en toi si tu pouvais sauver ce couple là.... mais rien n'y changera comme rien n'y a changé quand tes parents se sont séparés.
Je n'ai pas de conseils bien précis à te donner, si ce n'est de ne pas te mêler de leurs problèmes de couples. Ce n'est pas ton rôle et tu y perdras beaucoup trop de plumes.
Expliques bien à ton beau père que tu ne peux prendre part à ce combat de loyauté que tu les aimes tous les deux et que tu détestes cette situation. Mais que tu rejettes toute faute posée sur toi. Tu n'es pas le gardien de ta mère.
CaroF- Messages : 41
Date d'inscription : 14/03/2012
Age : 49
Localisation : Gruyère, Suisse
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Merci à tous les 2...
Hier soir, c'est reparti en vrille. Mon beau-père accuse ma mère de ne pas lui avoir tout dit sur cette histoire. Et moi aussi on m'accuse de ne pas tout dire, parce qu'étant de temps en temps à l'appart avec elle, je devrais savoir tout ce qu'elle fait. Alors que c'est faux, je sais rien de plus que ce que je leur ai déjà dit, à savoir qu'elle avait un grand ami avec qui elle avait une relation bizarre ! Je savais même pas qu'elle était allée manger chez lui ! Mais non, je suis coupable sans preuves maintenant...
Du coup hier soir j'en ai eu marre, j'ai coupé le téléphone et je suis sorti prendre l'air. J'ai vraiment hésité à prendre un train pour me barrer le plus loin possible. J'en ai marre, vraiment marre... Toute cette histoire m'a crevé, le matin j'ai plus envie de me lever, je mange plus grand-chose, j'ai plus envie de grand-chose. Et derrière on m'accuse encore injustement ! J'en ai marre de cette famille où personne ne fait confiance à personne, où on s'arrache mutuellement les dents dès qu'un truc ne nous plaît pas. Marre de retrouver dans cette famille le pire qu'il y a dans le monde extérieur. Mais le pire, c'est que j'ai plus que ma famille pour avoir un sens à ma vie: j'ai quasiment pas d'amis, en tout cas j'en ai aucun à qui je peux raconter tout ça. J'ai plus d'études, et j'arrive pas à savoir ce que je veux faire plus tard, ça me terrifie d'être bloqué à ce point. J'essaie encore de me remettre d'une rupture qui s'est passé il y a 1 an, mais qui me fait toujours mal... J'en ai marre ! C'est comme la chanson de Starmania "Le monde est stone."
Marre d'aider sans être aidé, de me faire accuser alors que je veux sauver tout le monde... Ma psy m'a dit qu'il fallait que je pense à moi d'abord, à me reconstruire, à vaincre mes propres démons et mes propres peurs, à trouver ce que je voulais faire plus tard, à améliorer mes relations sociales.... Et je fais comment quand les seules personnes qui me restent s'entre-déchirent ?
Je veux juste qu'on me fiche la paix...
Hier soir, c'est reparti en vrille. Mon beau-père accuse ma mère de ne pas lui avoir tout dit sur cette histoire. Et moi aussi on m'accuse de ne pas tout dire, parce qu'étant de temps en temps à l'appart avec elle, je devrais savoir tout ce qu'elle fait. Alors que c'est faux, je sais rien de plus que ce que je leur ai déjà dit, à savoir qu'elle avait un grand ami avec qui elle avait une relation bizarre ! Je savais même pas qu'elle était allée manger chez lui ! Mais non, je suis coupable sans preuves maintenant...
Du coup hier soir j'en ai eu marre, j'ai coupé le téléphone et je suis sorti prendre l'air. J'ai vraiment hésité à prendre un train pour me barrer le plus loin possible. J'en ai marre, vraiment marre... Toute cette histoire m'a crevé, le matin j'ai plus envie de me lever, je mange plus grand-chose, j'ai plus envie de grand-chose. Et derrière on m'accuse encore injustement ! J'en ai marre de cette famille où personne ne fait confiance à personne, où on s'arrache mutuellement les dents dès qu'un truc ne nous plaît pas. Marre de retrouver dans cette famille le pire qu'il y a dans le monde extérieur. Mais le pire, c'est que j'ai plus que ma famille pour avoir un sens à ma vie: j'ai quasiment pas d'amis, en tout cas j'en ai aucun à qui je peux raconter tout ça. J'ai plus d'études, et j'arrive pas à savoir ce que je veux faire plus tard, ça me terrifie d'être bloqué à ce point. J'essaie encore de me remettre d'une rupture qui s'est passé il y a 1 an, mais qui me fait toujours mal... J'en ai marre ! C'est comme la chanson de Starmania "Le monde est stone."
Marre d'aider sans être aidé, de me faire accuser alors que je veux sauver tout le monde... Ma psy m'a dit qu'il fallait que je pense à moi d'abord, à me reconstruire, à vaincre mes propres démons et mes propres peurs, à trouver ce que je voulais faire plus tard, à améliorer mes relations sociales.... Et je fais comment quand les seules personnes qui me restent s'entre-déchirent ?
Je veux juste qu'on me fiche la paix...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
Si je peux te donner un conseil...pars, ces problèmes ne sont pas les tiens...inscris-toi dans une agence d'au pair (même les garçons peuvent être au pair...), ça ne te coûtera quasiment rien et tu pourras te (re)construire loin...tu n'as rien à perdre vu que tu ne fais plus d'étude d'après ce que je comprends. Et en plus, tu apprendras la maîtrise d'une langue étrangère.
Courage, et surtout pense d'abord à toi.
Courage, et surtout pense d'abord à toi.
Esterelle- Messages : 344
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 50
Localisation : A droite au fond du couloir
Re: Votre avis sur une situation très très délicate, svp c'est urgent !!!
X-man,
Tout d'abord, par rapport à ta réponse d'avant: Oui ça va mieux, mais disons que je me suis pris une petite claque affective: j'ai considéré comme amis des personnes qui me voient comme un "pote" un "bon pote", ce qui n'a rien à voir dans le partage des choses, etc.. Donc voilà, un demi-échec pour ma 1ère année de fac, après avoir passé un an très isolé avec le CNED dans un village de Haute-Savoie (pour raconter très rapidement). J'ai fait la part des choses, mais je ne suis pas encore à l'abri moi aussi de la rétrospection nostalgique, et le rêve de trouver des personnes avec qui les affinités seront vraiment profondes, enfin bref ce n'est pas le sujet.
A part ça, je dois avouer que je commence à me demander, vu que les choses tournent en boucle pour toi, ne serait pas de t'en éloigner physiquement, pour te reconstruire quelque part, quitte à revenir quand ça ira mieux, et rester disponible, mais là, je crois que tu ne peux que constater que tu n'y peux rien. Donc je rejoins un peu l'avis d'Esterelle.
Ça pourrait en même régler les choses dont nous parlions dans ce sujet tous les 2, puisque tu n'aurais plus à supporter cela au quotidien.
Après, je dois reconnaître que ce n'est pas facile comme décision...
Alors, prends bien le temps de réfléchir à ça, et surtout , pense à toi!
Courage!
Tout d'abord, par rapport à ta réponse d'avant: Oui ça va mieux, mais disons que je me suis pris une petite claque affective: j'ai considéré comme amis des personnes qui me voient comme un "pote" un "bon pote", ce qui n'a rien à voir dans le partage des choses, etc.. Donc voilà, un demi-échec pour ma 1ère année de fac, après avoir passé un an très isolé avec le CNED dans un village de Haute-Savoie (pour raconter très rapidement). J'ai fait la part des choses, mais je ne suis pas encore à l'abri moi aussi de la rétrospection nostalgique, et le rêve de trouver des personnes avec qui les affinités seront vraiment profondes, enfin bref ce n'est pas le sujet.
A part ça, je dois avouer que je commence à me demander, vu que les choses tournent en boucle pour toi, ne serait pas de t'en éloigner physiquement, pour te reconstruire quelque part, quitte à revenir quand ça ira mieux, et rester disponible, mais là, je crois que tu ne peux que constater que tu n'y peux rien. Donc je rejoins un peu l'avis d'Esterelle.
Ça pourrait en même régler les choses dont nous parlions dans ce sujet tous les 2, puisque tu n'aurais plus à supporter cela au quotidien.
Après, je dois reconnaître que ce n'est pas facile comme décision...
Alors, prends bien le temps de réfléchir à ça, et surtout , pense à toi!
Courage!
♪♪ Flodepiano ♪♪- Messages : 279
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 31
Localisation : Lyon
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