Comment avez-vous découvert le fait d'être haut potentiel ?

Kalel a écrit:
Euh, mais j'y pense, bien que j'aie du mal à me concentrer 30 secondes sur qqch, donc, sûrement un trouble de l'attention, je n'ai jamais été diagnostiqué quoi que ce soit en fait!

Asperger ?

caletes a écrit:

Kalel a écrit:
Euh, mais j'y pense, bien que j'aie du mal à me concentrer 30 secondes sur qqch, donc, sûrement un trouble de l'attention, je n'ai jamais été diagnostiqué quoi que ce soit en fait!

Asperger ?

Je l'ignore Doc Caletes, mais je suis à la recherche. Et j'espère trouver. Etre diagnostiqué Asperger, ça me paraît pas très "SWAG", lol

Bonjour,

Pour ma part, c'est assez compliqué. Je me suis inscrit sur ce forum il y a un peu plus d'un an, chamboulé à l'intérieur depuis de nombreuses années par des questions auxquelles je n'avait trouvé aucun réponse. Vos réponses éclairèrent quelque peu ma route, je m'obstinais à rejeter mes capacités. Apaisé, je refoulai cette idée et continuai mon chemin qui me mena vers la tornade qui allait bouleverser (et qui secoue encore) ma famille.
Ma fille. Elle est ado. Elle ne mangeait plus. Je la voyait sombrer dans les abîmes de la privation de tout plaisir, happée par cette terrible maladie, l'anorexie mentale. Je vous passe les détails sur le parcours extrêmement difficile pour elle, mais aussi pour nous les parents. Une épreuve qui dure maintenant depuis six mois.
Première visite chez le pédopsychiatre et il faut tout déballer. En résumé, ma fille est diagnostiquée, très haut potentiel.
-"Et il existe très souvent un facteur héréditaire Monsieur, et vous serez aussi une des clés de sa guérison".
Ce fichu boulet me rattrape à nouveau. Maintenant c'est du sérieux et je ne sais toujours pas quoi faire de cette mes nombreuses aptitudes. Je laisse de coté un temps mes états d'âme et me bats au quotidien pour arracher ma fille de son carcan, cette "jouissive" addiction qui bannit tout plaisir. Elle va mieux, elle rentre désormais de temps en temps à la maison.
Au travail c'est à nouveau la galère. Un trou du C... de première est devenu mon supérieur, et bien évidemment il ne comprend rien...

Edit

Toniosco, bonjour.

Je ne suis pas parent, je n'ai qu'une idée très théorique des relations parents/enfants même si je me suis occasionnellement occupé de cousins/cousines quand j'étais très jeune, et que j'ai des amis parents que j'ai pu voir à l'oeuvre à l'occasion. Bref, c'est juste pour dire que ce n'est qu'un avis loin d'être expert.

Peut-être que ta fille a besoin d'exemple, de liens entre ce qu'elle ressent et ne comprend pas, le décalage qu'elle ressent avec les autres et elle-même. L'exemple de son père pourrait la rassurer. Mais il faudrait peut-être demander son avis au pédopsychiatre avant, car il ne faudrait pas non plus prendre ta fille pour confidente de tes doutes ou autres. Un père stable est une image importante, je pense (enfin, des parents stables en général, père et mère). La douance n'est pas forcément un boulet qu'on traîne, ça peut être une formidable chance de vivre la vie et ses nombreuses facettes sous des angles multiples.

Ainaelin a écrit:La douance n'est pas forcément un boulet qu'on traîne, ça peut être une formidable chance de vivre la vie et ses nombreuses facettes sous des angles multiples.

Sauf lorsque la douance est mise à sac par les autres pour t'écraser. Dans mon cas "trop d'aptitudes" fait peur aux autres.
Ils usent alors d'un subtil mélange de manipulation, méchanceté, de préjugés et de fausses croyances collectives pour démolir mes concepts...Alors aujourd'hui je me tais, je deviens neutre, je n'innove plus et paradoxalement j'ai moins de soucis.

C'est vrai. Je n'ai pas de recette et tout le monde suit son propre chemin pour évoluer à partir de ce genre de schéma : mieux s'accepter, gagner en assurance, fuir ces personnes nocives, se construire peu à peu, avec une aide professionnelle bienveillante, faire des thérapies de développement personnel, de travail sur soi, TCC, sophrologie, méditation.

Le chemin est parfois long et sinueux, mais dans l'ensemble, il va dans la même direction d'après ce que j'interprète des différents témoignages que j'ai pu lire surtout ici : se détacher de ces médisances et s'affirmer en tant que soi.

Bonjour à tous,

Personnellement, je suis tombée "par hasard" sur des descriptions, après des recherches sur l'hypersensibilité. Et je me suis beaucoup reconnue dans de nombreuses caractéritisques. Ca a fait echo en moi, je dirais.
Je me suis donc achetée différents livres sur le sujet, je les ai dévorés en pleurant parfois tellement c'était bizarre de lire tout ça maintenant (j'ai 26 ans).
Et puis, j'ai franchi le cap du RDV chez la psy, elle m'a très clairement fait comrpendre dès le premier RDV qu'elle pensait que j'étais HP et ça s'est avéré etre le cas.

Voilà... Ca n'a pas été très long, car au final, je me posais tellement la question que j'ai souhaité passer le test pour etre fixée et ne pas retourner cette question dans me tete, sans réponse.

A bientot.

Suite aux difficultés de ma fille à l'école (5 ans à l'époque, mais en fait quasi dès son entrée à 4 ans 1/2, âge normal ici). Si son test ne l'avait pas révélée HP je n'aurais jamais osé sérieusement envisager l'hypothèse pour moi... Ce qui au final est ridicule vu mes zébrures encore plus prononcées que les siennes. Dire que j'aurais pu ne jamais savoir...

Cela peut vous paraître bête mais la difficulté pour moi n'est pas de savoir mais de savoir quoi en faire dans ma vie.

Je crois qu'on se pose forcément la question de ce que l'on va en faire dans notre vie (enfin je crois). Personnellement, j'ai l'impression de ne rien en faire, et de ne rien en avoir fait.
Après, le fait de savoir, ça aiguille quand meme, ça aide à comprendre certaines choses. Mais ce n'est pas nécessairement une difficulté en effet.

Par hasard,
J'étais sur pearltrees , je faisais une recherche sur  les PN
Une recherche étendue sur les domaines voisins, et je suis tombé  sur mon CV et sur le cul, c'étais un résumé du livre de JSF.
Je ne fait pas de pub, mais pearltrees, c'est pas mal pas mal.

Une amie HP m'a lâché que je devais l'être...comme ça de but en blanc...

Je me suis toujours su pas trop con...mais de là à me considéré potentiellement doué? Avec 3 redoublements derrière moi? Nannnnn...

Du coup souvent en décalage mais savamment effacé par mimétisme et conformisme gigantesque à tel point que j'en devenait populaire aux yeux des autres... qui m'ont souvent trop simplement, beaucoup trop simplement investis de pouvoir... Je n'en voulais pas de ce pouvoir...

Du coup la copine me file TIPEH...je lis, et je commande un bilan chez une psy spécialisée de ma région...et là...badaboom... la claque...à 33ans... un tsunami... je suis encore en train de m'en remettre... J'ai toujours eu de la facilité....sauf quand l'autorité se faisait mauvaise en fait... violente ou agressive,....pire...incohérente...là je bloque total et je deviens sérieusement con et j'explose toutes les règles... Pire je crois que je peux devenir vraiment, mais vraiment plus mauvais et destructeur que ceux-là même dont je considère qu'ils m'ont fait du mal et ils le paient au centuple.... mais au final c'est pour ma gueule! d'où mes redoublement en dehors de résultats mauvais soyons francs ;-)

Votre témoignage évoque en moi 2 questions :

- combien de personnes ont découvert entre 30 et 40 ans qu'elles étaient HP ? (je me base sur les personnes de mon environnement, qui racontent qu'à tel âge, elles ont accepté telle situation, tel état, tel constat, telle évolution). Je cherche vraiment des informations sur cette période qui semble structurante.

- la violence des colères. Je me mets très rarement en colère, ayant une capacité d'analyse et de recul hors normes. En revanche, lorsque cela se produit, je ne me sens aucune limite et tous les moyens sont bons ; d'ailleurs l'action est brêve et percutante, sachant immédiatement où atteindre les sujets déstructurants. Je me fais peur, en analysant a posteriori.

caletes a écrit:Votre témoignage évoque en moi 2 questions :

- combien de personnes ont découvert entre 30 et 40 ans qu'elles étaient HP ? (je me base sur les personnes de mon environnement, qui racontent qu'à tel âge, elles ont accepté telle situation, tel état, tel constat, telle évolution). Je cherche vraiment des informations sur cette période qui semble structurante.

- la violence des colères. Je me mets très rarement en colère, ayant une capacité d'analyse et de recul hors normes. En revanche, lorsque cela se produit, je ne me sens aucune limite et tous les moyens sont bons ; d'ailleurs l'action est brêve et percutante, sachant immédiatement où atteindre les sujets déstructurants. Je me fais peur, en analysant a posteriori.

Je ne peux pas répondre à la première question (j'ai découvert que j'étais HP il y a presque un an et j'avais 26 ans).

Concernant les colères je me mets très rarement en colère car j'ai peur d'une part du conflit, et d'autre part des dégats que je peux faire puisque je peux etre extremement cinglante. Il peut m'arriver lorsque je suis énervée de paraitre vraiment froide et méchante je crois. Mais ça m'arrive très peu. Je ne sais pas si c'est vraiment ce que tu essayais d'expliquer mais en tout cas c'est mon ressenti. De plus, à coté de cela, je me retrovue parfois dans des situations, avec des gens, incapable de me mettre en colère, incapable de répartie et je suis en colère contre moi meme a posteriori car je sais après coup que j'aurais pu me défendre (en milieu professionnel notemment)

caletes a écrit:Votre témoignage évoque en moi 2 questions :

- combien de personnes ont découvert entre 30 et 40 ans qu'elles étaient HP ? (je me base sur les personnes de mon environnement, qui racontent qu'à tel âge, elles ont accepté telle situation, tel état, tel constat, telle évolution). Je cherche vraiment des informations sur cette période qui semble structurante.

J'ai été testé à 33 ans, au sortir d'une phase de dépression (burn-out sous l'influence de harcèlement moral). C'est ma femme, testée ado, à qui son père a fourré TIPEH dans les mains, qui a eu l'idée: elle s'y est reconnue... et m'y a reconnu aussi. Je l'ai vécu, disons, un tiers comme "ah, c'était donc ça" (enfance, scolarité, etc...) et deux tiers comme "alors c'est vrai ? j'ai cet outil dans les mains ? je peux me faire confiance ?" (j'avais la confiance en moi totalement démolie, sachant qu'elle n'avait déjà jamais été bien haute ni bien solide...) J'ai saisi à pleines mains cette poignée, cet outil pour oser me relever. Simultanément, j'ai retrouvé mon premier job depuis cet épisode dépressif, c'était une petite mission en CDD mais qui consistait en une... disons... "performance intellectuelle". Je n'y serais pas parvenu si je n'avais pas été dans l'euphorie du test: j'osais croire en mes capacités et ça marchait. J'ai relu ma vie autrement, perçu un fil conducteur qui n'avait jamais été rompu, mais dont je n'avais pas eu conscience, et je me suis relancé en le suivant au galop cette fois-ci. Par rapport à pas mal de témoignages de testés du même âge, je mesure ma chance sur ce dernier point - ce fil jamais rompu. Même très incompris de mon entourage et me comprenant mal moi-même, j'avais eu la chance de ne pas me perdre ni de me laisser entraîner sur une voie qui n'eût pas été la mienne. Je n'ai pas eu à me dire "Que de temps perdu". Je me retrouvais, passablement par chance donc, quand même plutôt au bon endroit, et au bon moment, peut-être un peu en retard, et encore. Il y a tant de paliers qu'on ne peut pas franchir en accéléré, qui nécessitent une maturation. En tout cas, j'aurais pu être expédié par la vie bien loin de cet endroit sans être le moins du monde capable de m'y opposer.

C'est une professeur au collège qui a demandé à ma mère de me faire tester, elle sentais un truc pas banal avec moi.... Elle avais raison.

caletes a écrit:

- la violence des colères. Je me mets très rarement en colère, ayant une capacité d'analyse et de recul hors normes. En revanche, lorsque cela se produit, je ne me sens aucune limite et tous les moyens sont bons ; d'ailleurs l'action est brêve et percutante, sachant immédiatement où atteindre les sujets déstructurants. Je me fais peur, en analysant a posteriori.

Mes colères sont violentes aussi. J'explose d'un coup, avec l'impression de pouvoir tout casser, je me calme aussi sec, sans la moindre rancune si le problème a été réglé. Les gens autour de moi en sont souvent surpris d'autant qu'en apparence j'ai l'air si calme, si gentille ! Moi aussi ça m'étonne d'être comme ça ! C'est sûrement dû à l'émotivité, et j'ai remarqué que ça me permettait d'aller droit au but et d'être efficace, même si ça secoue sur le moment. Plus jeune je perdais mes moyens à cause de cette colère qui me déstabilisait, maintenant je sais ce que je peux en tirer, et j'en profite.

Caletes... tu as raison. J'ai toujours eu du mal à faire mes lacets enfant (je crois que j'ai réussi à 8/9ans) toujours eu du mal à communiquer avec les autres... été doué en musique très jeune... Donc, j'ai lu plein d'articles sur l'autisme et le SA...

Wow, c'est fou comme une personne ou deux peuvent changer votre vie, vous aider à avancer, à vous comprendre. Merci Caletes, viens faire bisous à Kalel

  Kalel !!!

J'ai découvert ma zébritude il y a un an.
Je cherchai une praticienne de 35 à 50 ans (c'est comme ça que je le sentais) dans l'hypnose mais également psy pour toutes autres raisons que mes caractéristiques.
Après trois ou quatre séances, sans me parler de surdoué, d'intelligence, d'aptitudes, elle me demande de lire Jeanne Siaud Facchin et ce fût un choc.
J'ai ressenti et visualisé une vague (ou tsunami) partir de mes orteils jusqu'à ma tête. La première fois que je ressentais une osmose entre mon corps et mon cerveau.
La psy avait appréhendé cette particularité zébré, je pense, au bout de deux séances. Quand à moi, je pensai que tout le monde ressentaient et éprouvaient les même facultés.
Depuis je me cherche...

1ère séance de thérapie ma psy m'évoque le sujet HP dont je n'avais jamais entendu parlé...

Je me documente et m'aperçois que je réunie tous les critères du HP, mais pour moi rien d'extraordinaire dans les témoignages : c'est ça la norme !!   

Donc je me renseigne auprès de ma thérapeute qui m'explique qu'elle fait ce métier depuis plus d'une dizaine d'années et de m'assurer que je suis différente...
Maintenant je me documente.

Je me retrouve totalement dans le bouquin de Cécile Brost "Différence et souffrance de l'adulte surdouée", mais je m'étonne tant pour moi ces comportements étaient, jusqu'à présent, rien de plus normaux...

Ce que ça change : tout...
Je comprends enfin mon histoire, tout devient clair... mes difficultés relationnelles, l'intensité de mes émotions, mes sautes d'humeur, mon imagination débordante, mes pulsions de vie, ma vision différente de la vie, le sentiment de n'avoir jamais rencontrée qqn comme moi, mon besoin de solitude extrême, mon indépendance, mon refus de toute idée préconçue, mon humour particulier...

Aujourd'hui, je découvre la communauté des zèbres et j'ai l'impression pour la première fois de rencontrer enfin des gens qui pensent et ressentent les choses comme moi..
Sensation de soulagement (non je ne suis pas folle) et de réflexion intense...

Sous ma douche, un jour de pluie !

Non plus sérieusement, après m' être senti complètement décalé pendant des années,m ' etre pensé névrosé et avoir tenter de m' a'uto marabouter' tout seul en étudiant la psychologie, l hypnose et d autre en avalant les bouquins comme du petit lait, je suis tombé sur un ou deux bouquin parlant des zebres, et la ho miracle, description parfaite sur tout les points, émotionnel, manière de penser, etc etc et je ne vais pas vous le détailler vous savez tous de quoi je parle. (d ailleurs je ne suis pas habitué a ce fait )Fait quelque test non officiel histoire de m' assurer, ca confirme ce fait, mais je n ai pas de doutes, rien que le fait de lire les gens ici me renvoi cette clartée.

Apres , je vois un peu ces capacités comme une malediction parfois, et la question reste , et alos? je suis comme ca...hum qu est ce que je vais faire de plus?ok le probleme est compris, mais arg c est un etat d être ça ne se soigne pas !

Alors je dois apprendre maintenant a vivre avec et trouver qui je suis vraiment, et le sens de ma vie, a de nouvelles reflexions sans fin !!

bonjour  voici un petit lien qui abritera bien un pan de mon histoire  je ne suis pas certaine d'etre un zebre mais il y a de fortes probabilites  je me suis depuis toujours sentie en decalage par rapport aux autres toujours eu beaucoup de questionnements et jamais ouvert tres serieusement un livre a l'ecole....ai eu par chance un bac D au ras des chausettes  avais l'etiquette "peut mieux faire" collee a mon dossier scolaire  en 72/73 j'etais en 3 eme il y a eu un reetalonnage des tests de mesure du  QI  le hasard a fait que j'ai fait partie de la cohorte d'enfants testes  on ne m'a jamais parle des resultats je n'ai rien demande a personne non plus je ne me sentais pas concernee et mes collegues d'ecole n'en reparlerent pas non plus  a cette periode mon pere se mit a raconter des choses que j'ai prises por de la vantardise mal placee il racontait a ma famille que je ferais medicine (le top pour lui) alors que je ne travaillais pas et qu'il devait bien le voir le monde des adultesest alors devenu pour moi encore plus insense j'ai fait une grosse depression qui est passee totalement inaperçue de mon entourage puis j'ai commence a avoir des comportements bizares je me regardais sans cesse dans les glaces m'attendant a je ne sais quel changement de mon visage je me suis peu a peu coupee du monde (rupture dans la communication tres bien decrite par kafka dans la metamorphose) j"ai eu mon bac me suis inscrite en fac de science pour embeter mon pere!  ai tout arrete le jour de mes 21 ans  suis restee oisive et tres triste pendant de nombreux mois  puis j'ai fais le menage dans un hopital je ne me pensais pas tres intelligente et la on m'a bien fait sentir que je ne devais pas avoir de cerveau : yeux ecarquilles devant mes questions!!! et air reprobateur rapidement j'ai realise que c'etait trop dur pour moi suis rentree  a l'ecole d'infirmiere au 2eme essai (ai fondu en larme devant le jury la premiere fois) eu le diplome sans probleme le derapage a recommence au moment de travailler :grosses alcolisations les jours de repos tres angoissee par la peur de faire une erreur (reanimation chirurgicale cardiaque)  ai quitte ce boulot et ai tente deux fois de quitter ce monde  puis entrepris une analyse a l'age de 29 ans  en ai profite pour faire une jolie bouffee delirante quand mon analyste est partie en vacances elle n'avait pas vu ma fragilite  retombee sur terre a son retour  ai failli me retrouver dans un placard au travail mais suis allee raconter l'histoire a mon patron et tout est rentre dans l'ordre suis allee un jour checher des affaires dans le grenier chez mes parents et je suis tombee sur le papier resultat des tests:" apte a poursuivre des etudes superieures" et:" ne pas le dire a l"enfant"  ai fait le test des etudes superieures : deug de psycho en 1 an (avec certaines matieres donnees par equivalence ) licence en 1 an aussi mais pas terminee : flemme d'ecrire la note clinique de fin de stage....inscrite en maitrise puis j'ai abandonne je ne me voyais pas psychologue et surtout là il aurait fallu commencer a travailler et je n'ai  jamais appris a le faire...donc je devais avoir des resultats tres corrects aux tests passes a 14 ans cela se confirmais   j'ai ete tres en colere qu'on ne m'en ai jamais parle!! puis savoir que je fonctionnais differemment de beaucoup de gens m'a rendue plus tolerante et plus calme je ne me sens plus agressee quand quelqu'un me donne des details inutiles dans une explication: je me dis que lui il a du en avoir besoin pour comprendre....j'ai fais il y a quelques annees le "916" de laurent dubois qui est cense mesurer la capacite a avoir une logique divergente il m'a credite d'un QI a 141.5     bien des choses auraient etees differentes pour moi si j'avais ete informee de mes capacites au moment ou j"ai passe les tests .......(on avait peur de me voir prendre la grosse tete ? etait-ce mieux de me laisser ne rien comprendre au monde autour de moi jusqu"a devenir foll et diagnostiquee un jour PMD puis soupçonnee de schyzophrenie  jusqu" a maintenant ou je me sens seulement differente avec une trop grande sensibilite qui m'encombre parfois et la joie de pouvoir comprendre tous les sujets pourvu qu'ils me passionnent  ce qui m"a sauve c'est un furieux sens de l'humour qui m'a tres rarement quitte( sauf en fond de deprime) et qui ne s'est jamais prive de m'aider a me moquer de moi meme  voila plourt je ne pense pas creer de fil mais le hasard m'a conduit sur le tien j'espere que cette longue litanie ne t'enuyera pas  et pour les fautes on s'en fout!

@vie21 j'ai ressenti aussi un grand soulagement en decouvrant les sites dits pour "surdoues " je reste tres solitaire mais je ne me sens plus seule il y a quelque part des gens qui peuvent me comprendre qui ne diront jamais que je pense trop car cela leur parait normal de se questionner sans  cesse

Je l'ai toujours su, jamais eu de doutes. J'avais pratiquement le bagage d'un élève de 6ème à l'entrée au CP. Bref, ça jure un peu (beaucoup) dans une salle de classe, quoi. Ça n'a pas empêché les profs de chercher de force à m'"apprendre à lire", la logique de l'Éducation Nationale  Même entrée dans une asso spécialisée plus tard, trop de décalage avec les ados de mon âge, eux plutôt HQI homogènes, moi THQI très hétérogène (qui m'a empêché longtemps d'être officiellement reconnue) et trop rebelle pour m'intégrer sagement chez le club des premiers de la classe.
Depuis j'ai appris à devenir plus sociable et à relativiser mon identité pour arrêter de me pourrir moi-même la vie. Je suis entrée en mode "cool".

Je ne suis pas allée me présenter dans le post idoine ... ce post en est peut être l'occasion ...

J'ai appris que ma fille était HP après avoir hurlé au Monde qu'elle allait mal sans qu'on m'entende (mes parents en premier lieu, qui disaient "c'est pas graaaaaaaaaaaaave, t'étais pareille). J'ai dévoré un livre (AA), deux livres (JSF), trois ... et s'est instillé en moi l'idée que mon frère était comme ma fille, lui qui avait galéré à l'école et qui n'a pas d'amis. J'en ai parlé à mon mec, qui écoutait mes synthèses des bouquins pour comprendre notre fille. Et là, ça m'a pété à la gueule : il m'a balancé "ouais, ben moi ça me fait surtout penser à toi". Bam.
Deux ans plus tard je poussais la porte d'une psy, qui confirmait. J'avais 33 ans.
Depuis le chemin parcouru est énorme. Je me suis comprise. J'ai fait des tas de trucs que je n'osais pas faire. Je m'accepte. Je m'assume. J'ai pardonné ceux qui m'ont fait souffrir en ne me comprenant pas et en ne partageant pas mon sens entier de l'Amitié. J'ai fait du tri aussi. J'ai rencontré ma sœur de cœur.  J'ai compris que mon mec est zébré aussi. J'ai eu un fils, HP. J'ai rendu à l'asso qui m'avait accueillie et aidée pour ma fille ce que j'avais reçu, et je continue aujourd'hui. Je suis bénévole, et comme je peux, j'écoute et j'aide humblement ceux qui veulent parler de la précocité, celle de leurs enfants ou la leur. J'ai regardé le métier que j'exerce d'une autre manière et je l'aime plus encore.
Voilà. Zèbrement vôtre.

Bienvenue Lidi. Ca vaudrait effectivement le coup de faire un copier-coller de ton post dans la section des présentations. C'est toujours sympa d'avoir un petit coin à soi.

Et sinon...

Lidi a écrit:J'ai rendu à l'asso qui m'avait accueillie et aidée pour ma fille ce que j'avais reçu, et je continue aujourd'hui.

Les joies de la psychothérapie, 1/2 après le début de mon premier rdv, une suggestion de ma psy (que j'adûûûûûûle!) qui a fait mouche.
J'ai direct été sur le web en rentrant découvrir que les HPs ne sont pas que des professeurs Tournesol en googlant je cite: "symptômes enfants précoces non détectés adulte".
La suite a été un sacré parcours en forme de montagnes russes émotionnelles qui a durée quelques mois, jusque ce fameux jour de mars 2014...

Bonjour,
Je l'ai découvert a l'âge de un an et 8 mois - 8 jours. Dans les années 60 les découvertes en neurosciences étaient beaucoup moins avancée que maintenant. J'ai lu le livre de JSF et de Cecile Bost. Monique de Kermadec aussi m'a été d'un précieux secours. Et la surprise je me reconnais bien dans les caractéristiques zebresques. Et depuis ça fait son chemin. Je suis en proie bien souvent a des crises de doute. J'ai trouve une solution pour y mettre fin. Non, je ne vais pas faire un autre test. J'ai été dépiste jusqu'à l'adolescence. Je reviendrai sur ce forum pour vous parler de la suite des événements.  

keyofspirit a écrit: avoir tenter de m' a'uto marabouter' tout seul

Haha !! je pensais être la seule à avoir pensé à cette solution !!! N'ayant pas trouvé de bonne marabouteuse africaine dans mon entourage    , me suis décidée à lire...   

Pas fait le test, donc pas sur...

En fait moi je ne me suis jamais vraiment posé la question, mon parcours scolaire a été "'comment dire?'", bancale,irrégulier. Pour faire simple sa aurait dût être facile pour moi car j'aime apprendre; Mais je détestai l'école, je foutais rien, en primaire je rêvai tout le temps, et au collège je me foutais de tout. Néanmoins ma famille me disait souvent "tu as beaucoup de capacités, tu es plus intelligent que la moyenne...ect", parce qu'à 8 ans je connaissais quasi tout les pays du monde, en sachant les placés sur la carte et a 10 ans toutes les capitales importantes et leurs nombres d'habitants... La mémoire est mon point fort, et j'étais passionné de Géographie dès que j'ai vu un Globe terrestre à l'école.

Bref, 15 ans on passé, beaucoup de difficulté en entreprise et socialement. Comme certains le cannabis me ronge. Maintenant, je suis tombé par hasard sur une vidéo YT de Mensa, voyant le titre me rappelant ce que ma famille me dit, je la visionne, et là à ma grande surprise, je me retrouve dans 80% de la description!! D'où ma présence ici, pour approfondir et être sur.

Je ne veux pas voir de Psy, rien à raconter à une carpe... Donc je vais participé à un week-end de rencontre entre HP!! on verra bien  

Moi, c'est une amie qui était zèbre qui m'as dit que je lui ressemblais sur certains points et elle m'as fait lire JSF et je me suis reconnu dans le livre donc j'ai passé les test

On l'a découvert en CP lorsque j'ai écrit un truc en latin sur un dessin --" et que j'ai sorti la définition exacte de l'accacia (celle d'un dico)


ça fait un peut stéréotype mais bon xD

Alors moi je ne suis pas testé, donc bon j'ose quand même répondre !

Depuis un moment, depuis toujours en fait, je sais qu'il y a un truc qui cloche. Mais j'ai fait comme tout le monde (enfin presque parce que c'est pas confortable ) et puis ça revenait, ça m’empêchait de "grandir", ça ne se débarrassait pas de moi.
Alors j'ai commencé à chercher, alors quoi Bipolaire ? peut être, alors j'ai voulu savoir, c'est quoi vraiment être bipolaire (m'auto diagnostiquer en gros) j'ai commencer à comprendre, à m'observer , cette cyclothymie bon dieu ! mais étais ce vraiment ça ? hmm alons voir quoi d'autre, ok surdoué, allons voir ça. Ha..intéressant, mais bon, quoi d'autre ? asperger ah tient, oui mais non, ça non. Tadh, hmm pas convaincant même si je suis tête en l'air, ça ne se résume pas qu'à ça.. c'est pas ça.

Au final, j'ai du passé trois ans a dévorées de la philo (avant ça je me trouvais surement trop bête pour lire des trucs comme ça, j’étais un cancre, alors quoi.), de la psycho, de l'histoire même l’éthologie, je voulais comprendre. avant de revenir sur ce forum que j'avais découvert alors. Je suis revenu comme ça, comme si c'était normal, et puis je voyais tout ces topic, tellements intéressants ! Et l'ouverture d'esprit des utilisateurs me "renversais" , je trépignais ! Je pouvais plus me retenir   

Donc, je ne l'ai pas "découvert" , je veux dire personne et ni moi ne l'a trouvé en disant "tiens ça, c'est ton HP"
Mais je me sens tout à fait à l'aise ici. Et puis après tout, si j'ai découvert quelque chose je ne dirais pas "j'ai découvert mon haut potentiel", mais "j'ai découvert mon potentiel" , et ça, ce n'est pas rien déjà.

ps : Et je pense que le truc qui "clochait" c'était mon hypersensibilité / émotivité en grande partie, maintenant je dompte la bête  

eucalyptus a écrit:
et si certains se posent la question de l'être ou pas, c'est pas forcément un "test" qui change la donne, c'est ce qu'on a au fonds de soi

Pour le coup, même si je comprends la remarque, je ne suis pas d'accord. Fervent adepte du "Complexe de l'imposteur", mention très bien, le test a été là pour que je force à me dire "bon, ok, je le suis, c'est maintenant prouvé". Et encore, j'ai même trouvé à redire sur le compte rendu et ma passation ^^

J'ai toujours "su", et mon entourage aussi.
Ma mère a refusé de me faire passer le test - pour elle, il servait uniquement à orienter un élève, lui faire sauter une classe ou autre joyeuseté. Or j'étais très heureuse d'aller à l'école - merci les profs qui me permettaient de bouquiner en cas d'ennui ! Je savais que mon cerveau allait plus vite que celui de la plupart des gens, mais mettre un chiffre sur mon QI ne me semblait pas indispensable. Bref, je n'ai pas passé de test.
Et voilà qu'à 31 ans quelqu'un à qui je parlais de mes problèmes psycho-émotionnels - en l’occurrence difficulté à débrancher le cerveau et à m'endormir - me demande tranquillement si je ne suis pas précoce. Incompréhension de ma part : oui, probablement, mais pourquoi cette question ? Rien à voir avec le sujet.  
Ben si, me réponds-t-elle. Justement.
Et tout à coup, j'ai connecté deux parties de ma vie que je pensais totalement séparées. D'un côté un chiffre qui évalue une des composantes de l'intelligence (le QI quoi), de l'autre tout le reste. Flux de pensée permanent, difficultés pour m'endormir, émotions intenses et difficiles à maîtriser, doutes permanents sur tout, longues années à me sentir différente et asociale, incompréhension des comportements des autres, psys, burn-out, etc.
Et tout à coup, je réalise que si je passe parfois dix minutes avant d'arriver à choisir une boîte d’œuf au super marché, ce n'est peut-être pas parce que j'ai eu un traumatisme refoulé dans mon enfance. Juste que mon petit cerveau s'emballe pour une broutille, et que ma tendance au perfectionnisme me pousse à continuer de peser les données jusqu'à faire le BON choix. Oui, je sais c'est un exemple à la con, mais oh le sentiment de solitude quand faire un choix hyper simple me mets dans un état pas possible...
Le temps de lire pas mal de choses ici et là, et j'ai décidé de passer le test d'entrée à Mensa. Les résultats sont sans ambiguïtés, mais je n'ai pas de chiffre-label et pour l'instant, ça me convient. Voilà.

Une petite mention sur les psys : aucun d'eux ne m'a orientée vers un dépistage, et la dernière en date (psychanalyse) m'a sorti que "si être intelligent empêchait d'être névrosé, ça se saurait". D'un côté bon, accepter que j'avais effectivement des névroses me permet d'être épanouie aujourd'hui (j'ai bien bossé pour en arriver là quand même, hein). De l'autre, ne pas comprendre que certains de mes comportements étaient courants chez les HP m'angoissait beaucoup. Je passais mon temps à me demander ce qui clochait chez moi, et quelle pouvait bien être la cause "psychologique" de mes différences. Depuis que j'ai additionné deux et deux, mon niveau d'angoisse a franchement diminué.
Et je rigole parfois toute seule dans un magasin devant des œufs - ça va pas forcément m'aider à choisir, les gens me regardent de travers, mais au moins ça détend....

Juste après le test, quand la dame m'a dit le chiffre. Et tout de même un peu avant, lors des IRL rennaises.

- Avant le test, la lecture de ce forum entre autres m'avait donné l'emplacement d'un possible trésor de vie.

- Le test a été comme une confirmation, par un sondage.

- Maintenant, je mesure et creuse encore, plus géomètre que géologue.

Dans le titre du topic, je trouve l'utilisation du mot "potentiel" très juste. Mais parfois, je me dit que je dois m'en sortir, de ce mot.

Un test de QI avec une psychologue en seconde que je voyais pour autre chose. Verdict: intelligence légèrement supérieure à la moyenne; j'ai 16 ans, je me dis "mais bien sûr, et puis ça change quoi???".
Et là, suite à un emploi où j'avais besoin de comprendre "comment ça se passe" (au lieu d'appliquer bêtement) où l'on a fini par arrêter et m'expliquer qu'on n'avait pas le temps de m'expliquer; puis une discussion sur un forum où j'ai encore sorti un bon gros pavé et où je me suis fait envoyer paître parce que j'avais mis le doigt où ça fait mal (oui, il faut bien avancer pour régler ses soucis), j'aurais "abusé" et je venais raconter ma vie (mais bien sûr!), je me suis remise en question. J'ai relu le sujet en question et j'ai compris que les gens venaient se faire plaindre au lieu de chercher des éléments de réflexion. Mais j'ai encore mis ça de côté!

Et puis, il y a peu, je me suis demandé pourquoi je suis trichomane/ trichophage, alors qu'au fond, je n'ai pas de raison d'être aussi anxieuse. Mal-être, mais encore? Et j'ai compris que je vivais mal le fait de toujours tenter de me fondre dans le moule tout en assumant partiellement seulement ma différence. Ceci crée un immense conflit interne. Mais quelle différence? Rabaisser mon niveau de langue, centres d'intérêts différents, longs développements d'arguments que les gens ne comprennent pas car ils sont trop longs... Et la recherche google par mot clé, la relecture de livres sur le surdon achetés il y a deux ans que j'ai lu puis laissés de côté en haussant les épaules (belle claque en mode "mais ce n'est pas normal, ça??? ). Et là, j'ai compris admis que si les auteurs mettaient ces caractéristiques dans leur livre, c'est bien que c'était justement caractéristique (du moins, en partie, ce qui suppose que si on a beaucoup de caractéristiques, il y a un faisceau d'indices qui permet de supposer qu'on rentre dans la case) et qu'il fallait que j'arrête de me voiler la face. Il y a "quelque chose", je ne sais pas quoi précisément et dans quelle mesure mais c'est sûr.

Je n'aime pas les termes surdoue ou HP car il portent une connotation de superiorite que je n'aime pas. Zebre me va tres bien et je prefere dire que se sont les autres qui sont différents de moi que moi d'eux. C'est un peu comme voir le verre a moitie plein ou a moitie vide.

Depuis toujours je suis spéciale, mais j'attribuais cette specificite a mes conditions de vie atypiques à l'epoque. Fille unique, je n'ai ni grand parents ni cousin cousine et mon papa est decedee quand j'etais jeune donc j'ai eu une enfance et une adolescence de solitaire meme si j'ai toujours eu beaucoup de copains a l'ecole, je suis ultra sociable.

Mais chez moi, j'etais seule, toujours seule, mon seul exutoire etait mon stylo et j'ai ecrit des tomes entiers, que je détruisais sitot termines. J'avais beaucoup d'amis imaginaires et j'ai toujours beaucoup parle seule.
J'etais une bonne eleve sans plus. Mon probleme est la confiance en moi, je ne me suis jamais sentie intelligente encore moins jolie et tres souvent, je trouvais la compagnie des autres pesante des qu'on sortait des banalités car tant qu'on parlait chiffon je m'adaptais ensuite des que quelqu'un essayait de parler de quelque chose qui necessite une reflexion je decrochais car je ne comprenais pas leur maniere de penser.

Je pense qu'avec le temps je me suis créé de tres nombreuses inhibitions.

Il y a 5 ans j'ai decide de detruire ma vie pour mieux la reconstruire, brique par brique, cela faisait 35 ans que j'etais une fille joyeuse en apparence mais devastee à l'interieur. J'etais dans un rond point sans sortie, je tournais en rond et je me fanais. Aujourd'hui j'ai trouve ma voie, je prends tous les jours confiance en moi, j'accepte qu'on me dise que je suis une belle femme, meme si je n'ai pas d'avis sur moi meme, et j'ai accepte qu'on m'ait dit que j'etais intelligente et que j'avais de grosses capacités.

Je suis alors allee a la rencontre d'une psy au cabinet de Mme Jeanne Siaud-facchin et pour elle aucun doute, je passerai le test a la rentree. J'espere que les résultats me permettront de renforcer la confiance et d'aller encore plus loin dans l'affirmation de MOI car je me sens illegitime en tous points. J'ai passe un concours national et j'ai ete classee 18eme sur plus de 600 personnes et je me dis que c'est pas moi, j'ai souvent l'impression de dedoublement, je ne me reconnais pas dans les prouesses intellectuelle dont je suis pourtant l'auteure, mon travail me parait toujours banal voire mauvais et on me dit que c'est tres bien ? Etrange.

Je reve depuis toujours de me faire tatouer, et je n'ose pas, j'ai toujours peur qu'on dise que je je suis trop sure de moi, enfin je ne sais pas trop expliquer ce ressenti, mais il y a 3 semaines j'ai pousse la porte d'un tatoueur et j'attends le devis.

Ici je me sens bien