les zèbres et l'orgueil
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Caractéristiques liées à la douance
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les zèbres et l'orgueil
Bonjour !
J'avais une question très précise : est-ce que l'on vous a déjà dit que vous étiez quelqu'un d'orgueilleux ?
Pensez-vous que nous, les zèbres, puissions passer pour des gens orgueilleux, du fait de notre froideur émotionnelle, et de notre coté "qu'est-ce que je m'emmerde..." quand on est avec les gens ?
Votre avis sur la question m'intéresse !
J'avais une question très précise : est-ce que l'on vous a déjà dit que vous étiez quelqu'un d'orgueilleux ?
Pensez-vous que nous, les zèbres, puissions passer pour des gens orgueilleux, du fait de notre froideur émotionnelle, et de notre coté "qu'est-ce que je m'emmerde..." quand on est avec les gens ?
Votre avis sur la question m'intéresse !
lolotte- Messages : 2
Date d'inscription : 01/04/2012
Re: les zèbres et l'orgueil
Ce qui est sur c'est qu'on se le demande souvent!
Après, susceptible oui, orgueilleux je sais pas. Je pense pas, car, personnellement, je me remet beaucoup en question, j'explore les idées (même courte) des autres. J’essaie de m'adapter en gros aux personnes pour ne pas l'être.
Après, susceptible oui, orgueilleux je sais pas. Je pense pas, car, personnellement, je me remet beaucoup en question, j'explore les idées (même courte) des autres. J’essaie de m'adapter en gros aux personnes pour ne pas l'être.
blackdogxx- Messages : 70
Date d'inscription : 14/05/2012
Age : 38
Localisation : L'ile Bouchard
Re: les zèbres et l'orgueil
Oui on m'a souvent dit cela! mais pour moi c'est surtout parce que soit je n'arrive pas a remettre en cause certaines erreurs , pour me proteger psychologiquement parlant de mon hypersensibilte .J'essaie de jouer ne mec qui a enormement de certitudes afin de ne pas montrer qu'au fond de moi meme regne enormement de remises en questionset parfois d'autocritique .J'essaie juste de jouer le fort , juste pour ne pas sentir cette vague de tristesse tout submerger sur son passage.... certaines fois il arrive aussi que mon intuition m'isole , certaines fois il m'arrive d'avoir raison avant les autres , sans savoir vraiment pourquoi , avec un grand sentiment de decallage , et des reproches de personnes ne sedoutant de rien et me prenant pour meprisant , ce qui n'est pas le cas ...
Re: les zèbres et l'orgueil
Chez moi ça oscille pas mal....entre orgueil démesuré et énorme manque de confiance en moi...
Après du fait de l'image ouais on me 'la souvent sorti que je paraissais hautaine ou que je prenais les gens de haut dès que j'employais des termes un peu trop "scientifique"....après je le reconnais il m'arrive de méprisait des gens qui me semblent totalement irréfléchi --"
C'est un défaut..shame on me....
Après du fait de l'image ouais on me 'la souvent sorti que je paraissais hautaine ou que je prenais les gens de haut dès que j'employais des termes un peu trop "scientifique"....après je le reconnais il m'arrive de méprisait des gens qui me semblent totalement irréfléchi --"
C'est un défaut..shame on me....
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: les zèbres et l'orgueil
Les instituteurs et professeurs m'ont puni, découragé, tué en quelque sorte en me disant régulièrement pendant ma jeunesse que j'étais "prétentieux" et "insolent".
Je pensais effectivement que les leçons étaient faciles, que les élèves étaient lents, que les profs, supposés imposer le respect, étaient bien souvent aussi bêtes que les élèves.
Mais je n'avais réellement pas conscience que cela se sentait. Je faisais tout pour passer inaperçu, me faire oublier, mais ça revenait toujours sur le tapis. Alors, bienvenue les 100 lignes, les gifles, les mauvaises appréciations...
Je me suis bridé à cause d'eux, et ça m'a rendu littéralement malade de me forcer à être comme la norme (souriant, bavard, calme, un peu con-con... Je me suis même mis à chercher quelles questions je pouvais poser en cours ou ailleurs pour avoir l'air de m’intéresser et de ne pas tout comprendre). Ça a fonctionné jusqu'à ce que je devienne dépressif chronique.
Alors, mon conseil, Lolotte, c'est de passer outre ces accusations d'orgueil (si elles existent), et de laisser dire. Ne te censure pas trop. Tu n'es pas orgueilleuse, tu es simplement plus intelligente.
Je pensais effectivement que les leçons étaient faciles, que les élèves étaient lents, que les profs, supposés imposer le respect, étaient bien souvent aussi bêtes que les élèves.
Mais je n'avais réellement pas conscience que cela se sentait. Je faisais tout pour passer inaperçu, me faire oublier, mais ça revenait toujours sur le tapis. Alors, bienvenue les 100 lignes, les gifles, les mauvaises appréciations...
Je me suis bridé à cause d'eux, et ça m'a rendu littéralement malade de me forcer à être comme la norme (souriant, bavard, calme, un peu con-con... Je me suis même mis à chercher quelles questions je pouvais poser en cours ou ailleurs pour avoir l'air de m’intéresser et de ne pas tout comprendre). Ça a fonctionné jusqu'à ce que je devienne dépressif chronique.
Alors, mon conseil, Lolotte, c'est de passer outre ces accusations d'orgueil (si elles existent), et de laisser dire. Ne te censure pas trop. Tu n'es pas orgueilleuse, tu es simplement plus intelligente.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
C'est une phrase qui me revient souvent mais celle qui me revient le plus c'est la fameuse "Bouh tu es hautaine"!
Ah bon?
Perso j'ai pas l'impression... J'utilise un vocabulaire plus riche que la plupart des gens que je fréquente OUI, j'ai réponse à certaines questions que ce posent mes fréquentations OUI, je suis celle de mon entourage qui suit les études les plus poussées OUI, mais est-ce que cela fait de moi une personne hautaine? Je ne pense pas NON...
On m'a aussi reproché mon intelligence, certaines personnes ont même lancé des dires comme quoi j'avais 160 de QI (Je n'ai jamais fais de test de QI de ma vie et même si c'était le cas je pense être loin des 160 MDR)
Je pense qu'il faut laisser les rageux perdre leur énergie là-dedans et voir leur jalousie comme une flatterie Lolotte
Ah bon?
Perso j'ai pas l'impression... J'utilise un vocabulaire plus riche que la plupart des gens que je fréquente OUI, j'ai réponse à certaines questions que ce posent mes fréquentations OUI, je suis celle de mon entourage qui suit les études les plus poussées OUI, mais est-ce que cela fait de moi une personne hautaine? Je ne pense pas NON...
On m'a aussi reproché mon intelligence, certaines personnes ont même lancé des dires comme quoi j'avais 160 de QI (Je n'ai jamais fais de test de QI de ma vie et même si c'était le cas je pense être loin des 160 MDR)
Je pense qu'il faut laisser les rageux perdre leur énergie là-dedans et voir leur jalousie comme une flatterie Lolotte
Lau tiste- Messages : 7
Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 34
Localisation : suisse
Re: les zèbres et l'orgueil
Selon mes parents, j'avais la case cochée par défaut et dès que j'ai eu 3 ans, ils ont estimé de leur saint devoir de me le reprocher chaque jour et de donner de grands coups de pied dessus. Du coup je ne suis pas trop calibré sur ce qui est de l'orgueil et ce qui n'en est pas. Si je retenais leurs critères, s'imaginer surdoué, passer un test, relève du crime et du péché mortel; s'imaginer tenir des propos qui intéressent les gens est déjà de l'orgueil, dans leur système : l'objectif serait de passer une vie entière totalement inaperçu, jamais regardé par quiconque. Tiens, à l'époque j'aurais dû leur demander comment selon eux on doit répondre à la question d'entretien d'embauche "vos qualités/vos défauts", dans un système où "on ne doit même pas s'imaginer qu'on a une qualité, on est tous, toujours, pleins de défauts". (sauf eux, of course).
Donc ben oui je suis orgueilleux. Vivre est déjà un acte d'orgueil : il suppose d'avoir la vanité inouïe de penser qu'on mérite de vivre et de consommer une place en ce monde.
Donc ben oui je suis orgueilleux. Vivre est déjà un acte d'orgueil : il suppose d'avoir la vanité inouïe de penser qu'on mérite de vivre et de consommer une place en ce monde.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Ce que les parents nous ont transmis par ignorance de la spécificité de leur enfant peut intégré comme de l'orgueil mais n'en est pas vraiment.
S'entendre dire "tu es un petit génie" à longueur de journée alors qu'il s'agit d'un mode de fonctionnement normal peut être dévastateur: l'enfant se croit orgueilleux et coupable, il va chercher à modifier ce comportement en se coupant les ailes.
Il va finir par s'éteindre en transformant la première culpabilité en une trahison envers lui même.
Il me semble que le vrai orgueilleux ne s'encombre pas autant d'une telle culpabilité.
S'entendre dire "tu es un petit génie" à longueur de journée alors qu'il s'agit d'un mode de fonctionnement normal peut être dévastateur: l'enfant se croit orgueilleux et coupable, il va chercher à modifier ce comportement en se coupant les ailes.
Il va finir par s'éteindre en transformant la première culpabilité en une trahison envers lui même.
Il me semble que le vrai orgueilleux ne s'encombre pas autant d'une telle culpabilité.
Zébu- Messages : 489
Date d'inscription : 10/09/2010
Age : 57
Localisation : Brabant Wallon
Re: les zèbres et l'orgueil
+1 avec Fusain, or on ne "peut pas" vivre ainsi.s'imaginer tenir des propos qui intéressent les gens est déjà de l'orgueil, dans leur système : l'objectif serait de passer une vie entière totalement inaperçu, jamais regardé par quiconque.
Faut-il se couper les ailes pour plaire ? Non.
Après, on peut les rendre moins visibles, volontairement, parfois, ou plus souvent, si l'on veut "avoir la paix", mais pas une obligation, et pas tout le temps.
+1 avec zébu également.
Nous n'avons pas le même sens de l'orgueil, si les capacités sont différentes. Ce qui nous semblera "normal" pour nous, ou une joie d'apprendre, de découvrir, de montrer, sera pour d'autres de l'exhibitionnisme, ou de l'orgueil, au choix.
Après...
Lorsque vous occuperez votre temps à autre chose que le quotidien en groupe dont certains raffolent, on vous dira aussi que vous dédaignez les autres car vous ne faites pas avec eux, mais bon. ^^
Pendant ce temps, vous serez avec d'autres que ceux qui râlent, avec ceux qui justement sont jugés "moins intéressants" figurez-vous, car le système de valeur fait qu'il faut aller (selon les critères des "bien-pensants") avec ceux qui leur ressemblent, ou les rendre semblables à eux. Du coup, ils délaissent les "moins intéressants" selon leurs critères, qui sont pourtant extrêmement humains, et respectueux, agréables à vivre, très tolérants et sages de leur simplicité humble, un régal...
voilà.
Aller là où on est bien, montrer à qui on veut montrer, et pas de temps pour les râleurs ou les bien-pensants, je passe mon chemin, s'ils ont besoin d'aide je le fais volontiers, et s'ils veulent râler sur qui que ce soit, ou restent enfermés dans des jugements, je pars gentiment ailleurs.
PS: encore une fois (déjà dit en d'autres topics), attention, car on peut avoir des gens très bien hors-douance, qui ne diront jamais qu'ils vous trouvent orgueilleux, ils vous prennent et apprécient comme vous êtes puisque vous faites de même avec eux.
Et en douance, on peut aussi avoir des gens qui jugent tous les autres.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
..moi je le suis surement, mais je le cache le plus possible en public... mais transparaît alors( orgueil masqué + modestie/timidité/introversion) le fameux côté hautain... Qui je pense est "un sentiment d'infériorité qui dérange" ressenti par l'autre en notre présence... ET qui attire tant les meufs !!!
Dans les groupes, on m'aime bien au début(ouvert et sympa), puis lorsque l'on se rends compte que je suis cool/sympa mais que ça ne fait pas de moi forcément un des leurs ou leur amis... ils se mettent à me haïr. Je n'ai jamais aimé être dans la lumière(peur du succès?), tout comme je n'aime pas les grands groupes(je préfère les petits groupes ou les tête à tête ou l'on peut théoriser, créer, innover sans se faire montrer du doigt!) ... C'est fou, mais j'ai l'impression que plus on a de "capacités", plus on tends à les cacher aux autres ou à en rougir presque. Dans l'auditoire par exemple, lorsqu'un prof pose une question(et insiste sur le fait que de toute façon personne ne saurait répondre.. c'est là que me tête commence à bouillir) surtout" hors cadre du cours ou d'un niveau autre ou hors contexte "... J'ai quasi toujours la bonne réponse mais je ne dis rien; car quand je parle tout le monde est intrigué, me fixe et vient me questionner/ féliciter ou me regarde ébahis etc...C'est pas de la jalousie, c'est de l'admiration qui gêne pour ne pas dire de l’idolâtrie (même si on joui à l'intérieur).. et bon c'est chiant de devoir justifier, expliquer aux gens le pourquoi du comment... et ça formate à s'inhiber malheureusement par respect de l'intelligence de l'autre... ET on devient orgueilleux fatalement !
(Et puis l'homme inventa internet, les forums... qui nous permettent de nous lâcher sans que personne n'ait à dire: " waoouuuw - ou si'il le dit on s'en fout on se connait pas, donc pas d'embarras - comment t'es allé imaginer un truc pareil "?)
Dans les groupes, on m'aime bien au début(ouvert et sympa), puis lorsque l'on se rends compte que je suis cool/sympa mais que ça ne fait pas de moi forcément un des leurs ou leur amis... ils se mettent à me haïr. Je n'ai jamais aimé être dans la lumière(peur du succès?), tout comme je n'aime pas les grands groupes(je préfère les petits groupes ou les tête à tête ou l'on peut théoriser, créer, innover sans se faire montrer du doigt!) ... C'est fou, mais j'ai l'impression que plus on a de "capacités", plus on tends à les cacher aux autres ou à en rougir presque. Dans l'auditoire par exemple, lorsqu'un prof pose une question(et insiste sur le fait que de toute façon personne ne saurait répondre.. c'est là que me tête commence à bouillir) surtout" hors cadre du cours ou d'un niveau autre ou hors contexte "... J'ai quasi toujours la bonne réponse mais je ne dis rien; car quand je parle tout le monde est intrigué, me fixe et vient me questionner/ féliciter ou me regarde ébahis etc...C'est pas de la jalousie, c'est de l'admiration qui gêne pour ne pas dire de l’idolâtrie (même si on joui à l'intérieur).. et bon c'est chiant de devoir justifier, expliquer aux gens le pourquoi du comment... et ça formate à s'inhiber malheureusement par respect de l'intelligence de l'autre... ET on devient orgueilleux fatalement !
(Et puis l'homme inventa internet, les forums... qui nous permettent de nous lâcher sans que personne n'ait à dire: " waoouuuw - ou si'il le dit on s'en fout on se connait pas, donc pas d'embarras - comment t'es allé imaginer un truc pareil "?)
erebos- Messages : 142
Date d'inscription : 31/03/2012
Re: les zèbres et l'orgueil
lolotte a écrit:froideur émotionnelle
Je n'ai jamais entendu dire que les surdoués étaient caractérisés par ça.
graymalkin- Messages : 229
Date d'inscription : 02/03/2010
Localisation : ici
Re: les zèbres et l'orgueil
Orgueilleux, non.
Cependant, je trouvais injuste et profondément blessant lorsque, enfant, je donnais la plupart des bonnes réponses en classe et que les autres élèves me disaient (et parfois criaient) de me taire, d'arrêter de "sortir ma science", de me prendre pour un "intello" (dans leur bouche, une insulte).
C’est comme si on m’avait dit de cesser de respirer
Cependant, je trouvais injuste et profondément blessant lorsque, enfant, je donnais la plupart des bonnes réponses en classe et que les autres élèves me disaient (et parfois criaient) de me taire, d'arrêter de "sortir ma science", de me prendre pour un "intello" (dans leur bouche, une insulte).
C’est comme si on m’avait dit de cesser de respirer
graymalkin- Messages : 229
Date d'inscription : 02/03/2010
Localisation : ici
Re: les zèbres et l'orgueil
Je connais ça aussi Z135... Dans mon cursus de gestion, j'ai commencé, motivé après une période déscolarisation, à participer de manière correcte (niveau fréquence... Lycée, je n'ouvrais la bouche que quand tout le monde plantait, sur invitation du prof... Et toujours pour donner la bonne réponse... J'avais retenu la leçon, je ne participais pas pour éviter les réactions), il n'a pas fallu une journée pour voir les questions fuser "Mais comment tu sais tout ça ?", "Sérieusement, est ce que t'as déjà passé un test de QI ?" (oui, c'est le premier truc qu'ils ont soupçonné)... Question qui se sont encore amplifiées quand je me suis permis des approfondissements et des demandes d'approfondissements, notamment sur le domaine de la régulation monétaire, des idées de monnaie binaire comme nouvelle forme de protectionnisme, que j'apportais des connaissances supplémentaires sur les mythologies antiques... Je me souviens encore avoir perdu toute la classe, prof inclue, quand, interrogé sur les valeurs de la charte olympique du baron Pierre de Coubertin, je l'avais décris comme une simple quête prométhéenne teintée d'humanisme chrétien... Tout simplement parce que c'était la première idée qui m'était venue, que j'avais la flemme d'écrire plus, de parler plus, et que je trouvais cela assez explicite. Grave erreur de jugement.
Jusqu'aux mots employés, je transpirais pour eux la petite particularité qui faisaient qu'ils me plaçaient d'eux même au dessus du lot, alors que je ne me ressentais absolument pas ainsi. Est ce vraiment de l'orgueil quand cette position, cette idée de supériorité, t'es quasiment imposée ? Parce qu'à force de l'entendre répété, tu finis par l'admettre, au moins pour qu'on te foute la paix. Pour ma part, vu la mauvaise image que j'ai de moi même, l'orgueil... Très peu pour moi (un peu quand même).
Certains de mes professeurs m'ont vu orgueilleux... Tout simplement parce que je remettais en cause leur enseignement, pointait des failles, ré-expliquait leurs cours aux autres élèves... Bref, j'étais un bon élément, mais trop perturbateurs pour la mécanique de cours qu'ils souhaitaient instaurer. Prof d'anglais entre autres, où l'on s'est tout deux voué dès notre première rencontre une défiance réciproque : Nos comptes finissaient par se dérouler devant toute la classe, dans un anglais plus que correct, que les autres élèves ne comprenaient que peu. Je n'aurais pas divers amis américains, avec qui je discute en anglais exclusivement bien qu'ils parlent parfaitement français, elle aurait sans doutes réussit à m’écœurer de cette magnifique langue. À la réflexion, cette défiance, cet orgueil perçu venait beaucoup de la différence perçue. À l'inverse, ma prof d'économie a vu plus loin... Elle a cherché à comprendre, réduit tout cela à un orgueil 0, s'est adaptée à ma pensée... En cours, on restait sur le programme bien sur... Mais chez elle, à approfondir, pointer les erreurs, chercher des solutions alternatives question économie et management... C'était autre chose.
Jusqu'aux mots employés, je transpirais pour eux la petite particularité qui faisaient qu'ils me plaçaient d'eux même au dessus du lot, alors que je ne me ressentais absolument pas ainsi. Est ce vraiment de l'orgueil quand cette position, cette idée de supériorité, t'es quasiment imposée ? Parce qu'à force de l'entendre répété, tu finis par l'admettre, au moins pour qu'on te foute la paix. Pour ma part, vu la mauvaise image que j'ai de moi même, l'orgueil... Très peu pour moi (un peu quand même).
Certains de mes professeurs m'ont vu orgueilleux... Tout simplement parce que je remettais en cause leur enseignement, pointait des failles, ré-expliquait leurs cours aux autres élèves... Bref, j'étais un bon élément, mais trop perturbateurs pour la mécanique de cours qu'ils souhaitaient instaurer. Prof d'anglais entre autres, où l'on s'est tout deux voué dès notre première rencontre une défiance réciproque : Nos comptes finissaient par se dérouler devant toute la classe, dans un anglais plus que correct, que les autres élèves ne comprenaient que peu. Je n'aurais pas divers amis américains, avec qui je discute en anglais exclusivement bien qu'ils parlent parfaitement français, elle aurait sans doutes réussit à m’écœurer de cette magnifique langue. À la réflexion, cette défiance, cet orgueil perçu venait beaucoup de la différence perçue. À l'inverse, ma prof d'économie a vu plus loin... Elle a cherché à comprendre, réduit tout cela à un orgueil 0, s'est adaptée à ma pensée... En cours, on restait sur le programme bien sur... Mais chez elle, à approfondir, pointer les erreurs, chercher des solutions alternatives question économie et management... C'était autre chose.
Absaintéthique- Messages : 318
Date d'inscription : 16/04/2012
Age : 37
Localisation : Melun (77)
Re: les zèbres et l'orgueil
Imaginez une classe d'HP, ça doit être quelque chose...
erebos- Messages : 142
Date d'inscription : 31/03/2012
Re: les zèbres et l'orgueil
Oh oui, j'aimerais bien voir ça moi
Absaintéthique- Messages : 318
Date d'inscription : 16/04/2012
Age : 37
Localisation : Melun (77)
Re: les zèbres et l'orgueil
Un petit florilège, pour faire remonter ce fil.
— Gloire de l'orgueil
« On se sauve de tout par l'orgueil. »
Gustave Flaubert
« L'orgueil fait partie de cette tendresse infinie que l'on doit avoir pour soi-même et sans laquelle tout bonheur me paraît improbable. »
Sacha Guitry
« Dédaigner ce qu'on n'a pas est du dépit ; ce qu'on a, de l'orgueil. »
Jean Rostand
— Misère de l'orgueil
« Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même. »
Gustave Flaubert
« Si nous n’avions point d’orgueil, nous ne nous plaindrions pas de celui des autres. »
François de La Rochefoucauld
« La louange affermit notre orgueil, cependant que notre orgueil nous certifie la sincérité de la louange. »
Jean Rostand
« Quand la faim croît, l’orgueil décroît. »
Proverbe italien
« Celui qui dit : "J'agirai ainsi dans la mesure du possible" révèle ou bien son orgueil, ou bien sa faiblesse. »
Gandhi
« Le plus farouche orgueil naît surtout à l'occasion d'une impuissance. »
Paul Valéry
— Orgueil et vanité
« L'orgueil ne veut pas devoir, et l'amour-propre ne veut pas payer. »
François de La Rochefoucauld
« L’orgueil a cela de bon qu’il préserve de l’envie. »
Victor Hugo
« Nous vivons tous entre notre vanité qui nous perd et notre orgueil qui nous sauve. »
Jean Guéhenno
« La vanité est l’écume de l’orgueil. »
Alphonse Karr
« Ecartez la vanité, elle gêne l'orgueil. »
Louis Pauwels
« Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité. »
Paul Valéry
« La vanité, c'est l'orgueil des autres. »
Sacha Guitry
« L'orgueilleux se regarde dans un miroir ; le vaniteux se contemple dans les yeux des autres. »
Mergeai
« L'orgueil se contente de son propre suffrage, la vanité a besoin du suffrage des autres. »
A.H. de Beauchesne
« Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : les vaniteux, les orgueilleux et les autres. Je n'ai jamais rencontré les autres. »
Auguste Detoeuf
— Orgueil et modestie
« La modestie témoigne d'ordinaire qu'on a l'orgueil à vif. »
Jean Rostand
« Ma modestie est grande. Quand elle se hausse sur les pointes, elle arrive presque au nombril de mon orgueil. »
Paul Valéry
« La modestie des orgueilleux est odieuse, insupportable. »
Claude Jasmin
« Sois modeste ! C’est le genre d’orgueil qui déplaît le moins. »
Jules Renard
« L'humilité est le contrepoison de l'orgueil. »
Voltaire
« Trop d’humilité est demi-orgueil. »
Proverbe yiddish
— Gloire de l'orgueil
« On se sauve de tout par l'orgueil. »
Gustave Flaubert
« L'orgueil fait partie de cette tendresse infinie que l'on doit avoir pour soi-même et sans laquelle tout bonheur me paraît improbable. »
Sacha Guitry
« Dédaigner ce qu'on n'a pas est du dépit ; ce qu'on a, de l'orgueil. »
Jean Rostand
— Misère de l'orgueil
« Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même. »
Gustave Flaubert
« Si nous n’avions point d’orgueil, nous ne nous plaindrions pas de celui des autres. »
François de La Rochefoucauld
« La louange affermit notre orgueil, cependant que notre orgueil nous certifie la sincérité de la louange. »
Jean Rostand
« Quand la faim croît, l’orgueil décroît. »
Proverbe italien
« Celui qui dit : "J'agirai ainsi dans la mesure du possible" révèle ou bien son orgueil, ou bien sa faiblesse. »
Gandhi
« Le plus farouche orgueil naît surtout à l'occasion d'une impuissance. »
Paul Valéry
— Orgueil et vanité
« L'orgueil ne veut pas devoir, et l'amour-propre ne veut pas payer. »
François de La Rochefoucauld
« L’orgueil a cela de bon qu’il préserve de l’envie. »
Victor Hugo
« Nous vivons tous entre notre vanité qui nous perd et notre orgueil qui nous sauve. »
Jean Guéhenno
« La vanité est l’écume de l’orgueil. »
Alphonse Karr
« Ecartez la vanité, elle gêne l'orgueil. »
Louis Pauwels
« Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité. »
Paul Valéry
« La vanité, c'est l'orgueil des autres. »
Sacha Guitry
« L'orgueilleux se regarde dans un miroir ; le vaniteux se contemple dans les yeux des autres. »
Mergeai
« L'orgueil se contente de son propre suffrage, la vanité a besoin du suffrage des autres. »
A.H. de Beauchesne
« Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : les vaniteux, les orgueilleux et les autres. Je n'ai jamais rencontré les autres. »
Auguste Detoeuf
— Orgueil et modestie
« La modestie témoigne d'ordinaire qu'on a l'orgueil à vif. »
Jean Rostand
« Ma modestie est grande. Quand elle se hausse sur les pointes, elle arrive presque au nombril de mon orgueil. »
Paul Valéry
« La modestie des orgueilleux est odieuse, insupportable. »
Claude Jasmin
« Sois modeste ! C’est le genre d’orgueil qui déplaît le moins. »
Jules Renard
« L'humilité est le contrepoison de l'orgueil. »
Voltaire
« Trop d’humilité est demi-orgueil. »
Proverbe yiddish
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: les zèbres et l'orgueil
graymalkin a écrit:lolotte a écrit:froideur émotionnelle
Je n'ai jamais entendu dire que les surdoués étaient caractérisés par ça.
Je n'ai pas de référence sous la main, et j'ai la flemme de chercher... je vais juste parler de mon ressenti :
ça peut être une défense d'hypersensible. Devant trop d'émotion, je me concentre sur le côté logique de la chose.
Je peux donc parler froidement des choses les plus attroces, et même en rire.
Forcément, c'est pris pour de la froideur, voire carrément une incapacité à ressentir les choses.
@Erebos : avec des enseignants HP, ça peut être poilant. Ou voir un prof sous amphèt', ça peut aussi être poilant.
En tout cas chez beaucoup, afficher sa différence, quelle qu'elle soit, c'est être orgueilleux : c'est pointer du doigt ce que les autres n'ont pas.
Ce qui est formidable dans tout ça, c'est qu'il n'y a même pas besoin de se ballader avec son test de QI en affiche au dessus de sa tête.
Ne pas cacher à tout prix tout signe de différence intellectuelle, c'est l'afficher, et c'est donc prendre les autres pour des c..s. D'où orgueil.
C'est beau tellement c'est simple.
Jibi- Messages : 90
Date d'inscription : 08/10/2012
Age : 45
Re: les zèbres et l'orgueil
Je crois que "orgueil" ne convient pas. Je ne pense pas qu'un hp soit méprisant vis-à-vis des autres. Il ne peut pas l'être car son sentiment d'infériorité est exacerbé.
A mon avis il s'agit d'avantage de "dignité".
Un hp a besoin de comprendre qu'il est respecté.
C'est très différent, pourtant à l'approche on pourrait confondre effectivement.
Etre traité comme un objet ou comme un moyen pour un hp est tout simplement insupportable car sa lucidité lui permet de détecter, voir, ressentir qu'on se moque de lui.
Pour dire vrai, je n'apprécie pas du tout et c'est pour moi rédhibitoire.
Je me détourne dans ce cas de la personne qui m'offense de façon définitive et sans lui adresser un seul reproche car je n'aime pas les conflits.
Mais ce n'est en aucun cas de l'orgueil.
A mon avis il s'agit d'avantage de "dignité".
Un hp a besoin de comprendre qu'il est respecté.
C'est très différent, pourtant à l'approche on pourrait confondre effectivement.
Etre traité comme un objet ou comme un moyen pour un hp est tout simplement insupportable car sa lucidité lui permet de détecter, voir, ressentir qu'on se moque de lui.
Pour dire vrai, je n'apprécie pas du tout et c'est pour moi rédhibitoire.
Je me détourne dans ce cas de la personne qui m'offense de façon définitive et sans lui adresser un seul reproche car je n'aime pas les conflits.
Mais ce n'est en aucun cas de l'orgueil.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
En fonction de certaines des citations que j'ai placées ici, il me semble que l'orgueil bien compris est positif. Il témoigne en effet de la lucidité qu'on peut avoir relativement à l'égoïsme dont nous sommes tous pourvus. C'est-à-dire qu'il n'est pas incompatible avec l'humilité que l'on acquiert dans la relation avec les autres, en fonction de la générosité dont nous sommes aussi tous pourvus; aussi qu'il n'empêche pas l'altruisme, contrairement à la vanité.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: les zèbres et l'orgueil
La dignité est le respect que quelqu'un mérite.
L'orgueil est une opinion trop avantageuse de soi-même.
Peux-tu m'expliquer comment un hp, sachant que de par sa zébritude il a une très faible estime de lui-même, peut être orgueilleux ?
Pour moi ça ne colle pas.
L'orgueil est une opinion trop avantageuse de soi-même.
Peux-tu m'expliquer comment un hp, sachant que de par sa zébritude il a une très faible estime de lui-même, peut être orgueilleux ?
Pour moi ça ne colle pas.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Je ne comprends pas cette insistance sur la faible estime de soi qu'on aurait, ou qu'il faudrait avoir.
Regarde : quand on enseigne, il faut avoir conscience de la valeur de ce qu'on dit, et de sa capacité à le dire, sinon à une valeur en général de soi-même.
Dans les relations avec les autres, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas. Il n'y a pas alors de professeurs et d'élèves, bien sûr, ni même de maîtres et de disciples, mais on ne peut pas séparer aisément la conscience qu'on a de bien dire et la sienne propre.
Cela ne m'empêche pas, personnellement, de me sentir souvent bien nul, quand je me trompe lourdement, ou quand rien de vient plus m'habiter, mais cela parce que je sens que j'aurais pu mieux dire.
Regarde : quand on enseigne, il faut avoir conscience de la valeur de ce qu'on dit, et de sa capacité à le dire, sinon à une valeur en général de soi-même.
Dans les relations avec les autres, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas. Il n'y a pas alors de professeurs et d'élèves, bien sûr, ni même de maîtres et de disciples, mais on ne peut pas séparer aisément la conscience qu'on a de bien dire et la sienne propre.
Cela ne m'empêche pas, personnellement, de me sentir souvent bien nul, quand je me trompe lourdement, ou quand rien de vient plus m'habiter, mais cela parce que je sens que j'aurais pu mieux dire.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: les zèbres et l'orgueil
La lucidité du surdoué lui permet de voir ses failles avec réalisme. De plus il a souvent été l'objet de moqueries pendant son jeune âge qui ne lui ont pas permis de prendre une certaine assurance.
Se sentant différent il se perçoit comme anormal.
Après, bien entendu, libre à chacun de revoir la définition et les caractéristiques de la surdouance.
Tout ce que je peux dire est que, en ce qui me concerne, je vis dans la douleur la capacité de comprendre qu'on se joue de moi car il n'est pas toujours possible d'apporter des preuves.
Se sentant différent il se perçoit comme anormal.
Après, bien entendu, libre à chacun de revoir la définition et les caractéristiques de la surdouance.
Tout ce que je peux dire est que, en ce qui me concerne, je vis dans la douleur la capacité de comprendre qu'on se joue de moi car il n'est pas toujours possible d'apporter des preuves.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Que ce soit à Mensa ou ici, je me sens en décalage par rapport à cette définition de la surdouance. Mon ancienne amie chère me disait d'ailleurs que, bien que bizarre, je n'étais pas bizarre de façon normale, ou que j'étais décalé dans le décalage. Ah ah ah !
Mieux distinguer ses failles, certes, mais en quoi cela devrait-il empêcher de prendre en compte ses capacités ? J'ai été un peu objet de moqueries, certes, mais c'était aussi parce que j'étais souvent le plus jeune de la classe, et, indépendamment de cela, peu mature. J'en étais affecté, mais je comptais sur le temps pour corriger cette carence de ma nature, et sinon sur mes capacités pour compenser.
J'ai pu me considérer comme différent, voire anormal, mais assez tardivement somme toute. Jusqu'à la classe de première, je consacrais plus de temps à jouer et à manifester avec les enfants de mon âge une plus grande maîtrise corporelle plutôt qu'intellectuelle. Aussi je n'étais pas pris au piège d'une introspection vaine. Je suis introverti; je l'ai toujours été; mais pas en tout, ou pas de façon figée. Je me suis interrogé sur moi-même surtout à partir de l'âge de 16 ans, quand j'ai commencé d'ailleurs à tenir mon journal.
Et puis, pour continuer de commenter tes propos : oui, il arrive encore qu'on se joue de moi, lorsque je suis dans un groupe tout en n'y étant pas. Mais je commence à y être habitué. Et puis, tant qu'il n'y a pas tellement de conséquences, notamment parce que je suis capable de déjouer ce qui est ourdi par les autres, il importe peu. Je ne peux pas changer ce que les autres pensent. C'est dommage mais c'est ainsi.
Mieux distinguer ses failles, certes, mais en quoi cela devrait-il empêcher de prendre en compte ses capacités ? J'ai été un peu objet de moqueries, certes, mais c'était aussi parce que j'étais souvent le plus jeune de la classe, et, indépendamment de cela, peu mature. J'en étais affecté, mais je comptais sur le temps pour corriger cette carence de ma nature, et sinon sur mes capacités pour compenser.
J'ai pu me considérer comme différent, voire anormal, mais assez tardivement somme toute. Jusqu'à la classe de première, je consacrais plus de temps à jouer et à manifester avec les enfants de mon âge une plus grande maîtrise corporelle plutôt qu'intellectuelle. Aussi je n'étais pas pris au piège d'une introspection vaine. Je suis introverti; je l'ai toujours été; mais pas en tout, ou pas de façon figée. Je me suis interrogé sur moi-même surtout à partir de l'âge de 16 ans, quand j'ai commencé d'ailleurs à tenir mon journal.
Et puis, pour continuer de commenter tes propos : oui, il arrive encore qu'on se joue de moi, lorsque je suis dans un groupe tout en n'y étant pas. Mais je commence à y être habitué. Et puis, tant qu'il n'y a pas tellement de conséquences, notamment parce que je suis capable de déjouer ce qui est ourdi par les autres, il importe peu. Je ne peux pas changer ce que les autres pensent. C'est dommage mais c'est ainsi.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: les zèbres et l'orgueil
Pieyre :
Oui, surement chacun sa personnalité.
Sinon peut-être du fait que je suis une femme, (je n'en sais rien) même s'il n'y a pas de conséquences, qu'on se moque de moi me met dans un réel état de souffrance.
Je sais que je n'ai pas le pouvoir de changer les autres donc dans ce cas je pars, tant pis, pour me protéger. J'essaye de me mettre hors de portée.
Du jour au lendemain j'ignore, je ne réponds plus. C'est assez récent comme technique et je n'ai pas trouvé mieux.
Oui, surement chacun sa personnalité.
Sinon peut-être du fait que je suis une femme, (je n'en sais rien) même s'il n'y a pas de conséquences, qu'on se moque de moi me met dans un réel état de souffrance.
Je sais que je n'ai pas le pouvoir de changer les autres donc dans ce cas je pars, tant pis, pour me protéger. J'essaye de me mettre hors de portée.
Du jour au lendemain j'ignore, je ne réponds plus. C'est assez récent comme technique et je n'ai pas trouvé mieux.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
C'est tout l'enjeu de l'Éloge de la fuite d'Henri Laborit. Il y a des situations que nous voudrions vivre pleinement, parce que nous nous y sentons à notre place, voire avec un rôle à jouer. Mais il arrive que ce soit intenable, parce que nous ne sommes pas de force.
C'est un déchirement, je veux bien le reconnaître. Mais il faut passer outre, et tenter à nouveau l'expérience.
C'est ce que je me dis. En particulier j'ai passé le cap du mitan de mon activité intellectuelle. Je peux, et je dois me permettre de tout tenter, – de jouer quand il faudrait être sérieux, et d'être sérieux quand il faudrait jouer. L'enjeu est davantage personnel que relationnel. C'est un choix.
C'est un déchirement, je veux bien le reconnaître. Mais il faut passer outre, et tenter à nouveau l'expérience.
C'est ce que je me dis. En particulier j'ai passé le cap du mitan de mon activité intellectuelle. Je peux, et je dois me permettre de tout tenter, – de jouer quand il faudrait être sérieux, et d'être sérieux quand il faudrait jouer. L'enjeu est davantage personnel que relationnel. C'est un choix.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: les zèbres et l'orgueil
Petite, ma mère me qualifiait d'orgueilleuse, de piquante. Je la "jugeais" de mon regard tout bébé.
Le qualificatif d'orgeuilleuse m'est encore destiné aujourd'hui alors que je n'ai aucune confiance en moi, je ne comprends pas...
Hautaine aussi.....ça c'était plus les copines qui me qualifiaient ainsi. Je ne comprenais pas. SI c n'est que la compagnie de la majorité des gens m'ennuyait, alors je ne me mêlais pas à eux et préférais rester seule.
Le qualificatif d'orgeuilleuse m'est encore destiné aujourd'hui alors que je n'ai aucune confiance en moi, je ne comprends pas...
Hautaine aussi.....ça c'était plus les copines qui me qualifiaient ainsi. Je ne comprenais pas. SI c n'est que la compagnie de la majorité des gens m'ennuyait, alors je ne me mêlais pas à eux et préférais rester seule.
maurysky33- Messages : 26
Date d'inscription : 24/08/2011
Localisation : TOULON
Re: les zèbres et l'orgueil
De l'orgueil, je dois bien en avoir, un peu comme tout le monde, je suppose. Ce n'est pas, semble-t-il, ce qui frappe les gens. Je ris beaucoup, je prends soin d'eux à ma manière... Bizarre, sûrement, mais ils sentent bien que mes intentions sont bonnes. Moi, je le connais, en revanche, mon égo, et je le vois, j'en suis consciente.
Mais il est vrai aussi que je ne me permets pas de montrer mon ennui, ni mes états d'âme, alors, forcément, les autres ne savent pas trop ce que j'éprouve dans ce sens. Peut-être font-ils de même de leur côté?
Parce que, si je peux éprouver de l'ennui à leur contact, je pense qu'ils en éprouvent tout autant que moi, puisque la différence est là dans les deux sens. Je suis aussi différente d'eux qu'ils le sont de moi. Ils doivent forcément ne pas me trouver toujours amusante ni stimulante.
Mais j'espère que mes amis m'aiment autant que je les aime, parce qu'ils font ma joie, en dépit de ce que nous ne pouvons pas partager. Et jusqu'à présent, ma petite poignée de fidèle m'a toujours démontré un attachement que j'essaie de rendre aussi.
Quant aux relations professionnelles ou vicinales, non, je crois que là non plus, ce n'est pas l'image que je renvoie. On ne viendra peut-être pas me le dire, mais je pense que, dans mon système d'adaptation, je m'intéresse à ce que je peux vraiment recevoir de la personne, plus qu'à ce que je ne reçois pas. J'espère que c'est réciproque!
Mais il est vrai aussi que je ne me permets pas de montrer mon ennui, ni mes états d'âme, alors, forcément, les autres ne savent pas trop ce que j'éprouve dans ce sens. Peut-être font-ils de même de leur côté?
Parce que, si je peux éprouver de l'ennui à leur contact, je pense qu'ils en éprouvent tout autant que moi, puisque la différence est là dans les deux sens. Je suis aussi différente d'eux qu'ils le sont de moi. Ils doivent forcément ne pas me trouver toujours amusante ni stimulante.
Mais j'espère que mes amis m'aiment autant que je les aime, parce qu'ils font ma joie, en dépit de ce que nous ne pouvons pas partager. Et jusqu'à présent, ma petite poignée de fidèle m'a toujours démontré un attachement que j'essaie de rendre aussi.
Quant aux relations professionnelles ou vicinales, non, je crois que là non plus, ce n'est pas l'image que je renvoie. On ne viendra peut-être pas me le dire, mais je pense que, dans mon système d'adaptation, je m'intéresse à ce que je peux vraiment recevoir de la personne, plus qu'à ce que je ne reçois pas. J'espère que c'est réciproque!
....- Messages : 199
Date d'inscription : 13/10/2012
Re: les zèbres et l'orgueil
Pas mieux. On me l'a souvent dit également.
Une fois, j'envoyais un message groupé sur facebook à plusieurs personnes avec qui je n'avais pour ainsi dire jamais de contacts. Je leur ai demandé "On échange plus ou pas grand chose. Voulez-vous rester ? Dites moi quoi, je fais le ménage vite fait."
Qu'est-ce que j'avais pas fait. Y'en a une qui a interprété ce "ménage vite fait" comme de l'arrogance. Alors que je signifiais que je comptais pas les emmerder longtemps.
Les gens dont je me fiche peuvent me trouver aussi arrogant ou prétentieux qu'ils le souhaitent. Ca m'est un peu égal. Le seul ennui peut être au niveau d'une réputation pas top qu'ils pourraient me faire auprès de gens que je ne connais pas. Mais j'espère qu'ils ont mieux à faire que déblatérer sur mon dos.
Ce qui m'ennuie davantage, c'est quand je suis face à quelqu'un que j'apprécie, voir que j'apprécie beaucoup. Et que... Je me retrouve à ne pas parvenir à communiquer simplement avec. Parce que cette personne ne saisit pas ce que je raconte. Immédiatement, tu te dis : "de quoi je peux bien lui parler ?... De ma journée au boulot ?... Youpi, je fais de la recherche en intelligence artificielle, ça va être pompon.... :/".
Du coup : "Ca a été ta journée ? Tes patients se sont pas enfuis aujourd'hui ?"
Une fois, j'envoyais un message groupé sur facebook à plusieurs personnes avec qui je n'avais pour ainsi dire jamais de contacts. Je leur ai demandé "On échange plus ou pas grand chose. Voulez-vous rester ? Dites moi quoi, je fais le ménage vite fait."
Qu'est-ce que j'avais pas fait. Y'en a une qui a interprété ce "ménage vite fait" comme de l'arrogance. Alors que je signifiais que je comptais pas les emmerder longtemps.
Les gens dont je me fiche peuvent me trouver aussi arrogant ou prétentieux qu'ils le souhaitent. Ca m'est un peu égal. Le seul ennui peut être au niveau d'une réputation pas top qu'ils pourraient me faire auprès de gens que je ne connais pas. Mais j'espère qu'ils ont mieux à faire que déblatérer sur mon dos.
Ce qui m'ennuie davantage, c'est quand je suis face à quelqu'un que j'apprécie, voir que j'apprécie beaucoup. Et que... Je me retrouve à ne pas parvenir à communiquer simplement avec. Parce que cette personne ne saisit pas ce que je raconte. Immédiatement, tu te dis : "de quoi je peux bien lui parler ?... De ma journée au boulot ?... Youpi, je fais de la recherche en intelligence artificielle, ça va être pompon.... :/".
Du coup : "Ca a été ta journée ? Tes patients se sont pas enfuis aujourd'hui ?"
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: les zèbres et l'orgueil
Le problème, c'est que les gens ne voient la différence comme une force que lorsque celle-ci rassemble, dès lors que l'on "montre" volontairement ou non ce qui nous sépare cela devient une faiblesse, l'on nous voit orgueilleux.
J'ai toujours pensé que les gens qui se disent "normaux" avaient besoin de se dire "si je ne peux pas faire ça, c'est parce que c'est lui qui a quelque chose en plus" au lieu d'essayer par tous les moyens possibles et imaginables de compenser cette faiblesse et de travailler sur soi... Lorsque l'on est différent, l'on commet un crime parce que l'on adhère pas a cette "normalité" par tous les moyens, ce moule oppressant auquel ils cherchent tous a faire partie, il est mal vu d'avoir de la culture, d'avoir des connaissances, d'avoir l'esprit d'initiative : C'est vu comme de l'orgueil mal placé qui n'est qu'en fait selon moi le reflet de leurs propres insécurités enfouies auxquelles ils se retrouvent confrontés alors qu'ils auraient bien préférer les garder loin d'eux/ne les avaient jamais imaginé...
Car l'on s'intéresse à des sujets qui sont vus comme "adultes" ou "vieux" selon la tranche d'âge à laquelle on est, ce sentiment des autres ne disparait jamais car dans un sens on évolue plus vite qu'eux (ou est-ce eux qui évoluent moins vite ? ou y'a-il même une norme naturelle pour l'évolution mentale ? je ne pense pas) ce qui fait que l'on est tout de suite "en dehors" du groupe d'âge auquel on souhaite appartenir... que nous verra toujours faute d'ouverture d'esprit comme orgueilleux pour le simple fait d'être nous même.
Le problème n'est pas lié a la douance, il est est lié a la faible ouverture d'esprit et de remise en question de la majorité des gens qui s'estiment "normaux"... tant que la majorité des gens ne se sera pas ouverte a la différence, telle qu'elle soit au point de ne voir que ce qui nous rassemble sans voir cette différence d'une manière péjorative il y'aura toujours un problème...et malheureusement si en plusieurs siècles celle-ci est toujours la alors que des grands hommes ont lutté contre ce même problème d'une manière ou d'une autre j'ai bien peur que nos enfants et leurs propres enfants souffrent eux aussi du même problème !
J'ai toujours pensé que les gens qui se disent "normaux" avaient besoin de se dire "si je ne peux pas faire ça, c'est parce que c'est lui qui a quelque chose en plus" au lieu d'essayer par tous les moyens possibles et imaginables de compenser cette faiblesse et de travailler sur soi... Lorsque l'on est différent, l'on commet un crime parce que l'on adhère pas a cette "normalité" par tous les moyens, ce moule oppressant auquel ils cherchent tous a faire partie, il est mal vu d'avoir de la culture, d'avoir des connaissances, d'avoir l'esprit d'initiative : C'est vu comme de l'orgueil mal placé qui n'est qu'en fait selon moi le reflet de leurs propres insécurités enfouies auxquelles ils se retrouvent confrontés alors qu'ils auraient bien préférer les garder loin d'eux/ne les avaient jamais imaginé...
Car l'on s'intéresse à des sujets qui sont vus comme "adultes" ou "vieux" selon la tranche d'âge à laquelle on est, ce sentiment des autres ne disparait jamais car dans un sens on évolue plus vite qu'eux (ou est-ce eux qui évoluent moins vite ? ou y'a-il même une norme naturelle pour l'évolution mentale ? je ne pense pas) ce qui fait que l'on est tout de suite "en dehors" du groupe d'âge auquel on souhaite appartenir... que nous verra toujours faute d'ouverture d'esprit comme orgueilleux pour le simple fait d'être nous même.
Le problème n'est pas lié a la douance, il est est lié a la faible ouverture d'esprit et de remise en question de la majorité des gens qui s'estiment "normaux"... tant que la majorité des gens ne se sera pas ouverte a la différence, telle qu'elle soit au point de ne voir que ce qui nous rassemble sans voir cette différence d'une manière péjorative il y'aura toujours un problème...et malheureusement si en plusieurs siècles celle-ci est toujours la alors que des grands hommes ont lutté contre ce même problème d'une manière ou d'une autre j'ai bien peur que nos enfants et leurs propres enfants souffrent eux aussi du même problème !
Juconnel- Messages : 5
Date d'inscription : 06/08/2012
Age : 30
Re: les zèbres et l'orgueil
J'avais envie de faire remonter sur topic en bifurquant légèrement la thématique en parlant de l'orgueil amoureux chez les Z.
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
Et ... ?
Développe un peu STP, je suis pas encore télépathe ^^ (et ça me semble intéressant comme sujet)
Développe un peu STP, je suis pas encore télépathe ^^ (et ça me semble intéressant comme sujet)
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Je vais faire un peu ma fille arrogante mais j'ose parce que ça me turlupine le cerveau.
Quand un homme ne veut plus me fréquenter ou ne semble pas souhaiter entamer une relation sérieuse, je me demande souvent pourquoi car je me trouve être un bon "girlfriend material" comme disent les copains anglais. Du coup, je me sens clairement piquée dans mon orgueil et ce qui devait être une histoire sans grand intérêt devient une obsession car je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas envie d'une histoire avec moi. Notant que, s'ils se montraient intéressés, il y a de forte chance pour que je décide que ça ne m'intéresse plus. Je pense que je veux être considérée comme potentiellement intéressante en tant que petite amie/amante uniquement par orgueil. Tout ceci ne serait pas grandement problématique (sauf que j'apparais comme quelqu'un de pas très sympathique) si lorsque je ne me sens pas "intéressante", je suis piquée au vif et franchement très très vexée.
Donc je me demande si, du fait d'être naturellement plus orgueilleux en tant que Z. impacte aussi l'orgueil du point de vue amoureux en mode "aimes moi plus que les autres parce que je suis vraiment hors-norme" > sentiment de toute puissance et manque d'estime classiques chez les Z.
Ou bien j'ai simplement un cerveau monté à l'envers et dois faire avec
Quand un homme ne veut plus me fréquenter ou ne semble pas souhaiter entamer une relation sérieuse, je me demande souvent pourquoi car je me trouve être un bon "girlfriend material" comme disent les copains anglais. Du coup, je me sens clairement piquée dans mon orgueil et ce qui devait être une histoire sans grand intérêt devient une obsession car je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas envie d'une histoire avec moi. Notant que, s'ils se montraient intéressés, il y a de forte chance pour que je décide que ça ne m'intéresse plus. Je pense que je veux être considérée comme potentiellement intéressante en tant que petite amie/amante uniquement par orgueil. Tout ceci ne serait pas grandement problématique (sauf que j'apparais comme quelqu'un de pas très sympathique) si lorsque je ne me sens pas "intéressante", je suis piquée au vif et franchement très très vexée.
Donc je me demande si, du fait d'être naturellement plus orgueilleux en tant que Z. impacte aussi l'orgueil du point de vue amoureux en mode "aimes moi plus que les autres parce que je suis vraiment hors-norme" > sentiment de toute puissance et manque d'estime classiques chez les Z.
Ou bien j'ai simplement un cerveau monté à l'envers et dois faire avec
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
Intéressant. C'est valable aussi si la personne en face est aussi Z ?
(* mode psy* )
(* mode psy* )
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Intéressant sera le mot de la soirée ^^
Je crois que c'est un cocktail explosif si c'est entre deux Z ! Après, je ne suis pas super douée pour détecter les Z. chez les garçons que j'ai/je fréquenté/e. Est-ce que cette question éveille en toi un côté psy qui pourrait éclairer un minima ma lanterne ?
Je crois que c'est un cocktail explosif si c'est entre deux Z ! Après, je ne suis pas super douée pour détecter les Z. chez les garçons que j'ai/je fréquenté/e. Est-ce que cette question éveille en toi un côté psy qui pourrait éclairer un minima ma lanterne ?
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
(le mot intéressant j'en use et j'en abuse, a ce stade c'est terrible ^^)
En fait j'ai connu qu'une seule relation (de 10 ans) avec une Z, l'amusant c'est qu'on a passé 95 % de notre vie commune a simplement nous définir "différent", mais sans idée précise de nos profils. Donc je dois pas être hyper bien placé pour parler de la detection des Z ^^ Par contre il y avait pas de conflits d'égo à proprement parlé dans notre relation, enfin ça prenait des chemins différents.
Mais c'était explosif oui, ça !
Bon je bavarde à coté de la plaque là (c'est bien du Z donc !?!)
Faudrait créer un sujet "détectons les Z en situation de flirt", j'imagine, parce que c'est vaste.
Si tu veux une réponse "café du commerce" (mais pas entièrement fausse ^^)
je dirais qu'un gars qui te parle foot, tu peux éliminer l'hypothèse Z - enfin sauf si à la limite, il t'en parle en allant dans 40.000 détails et en faisant des tonnes de liens avec de "vrais" sujets ^^ c'est à dire que faire causer une personne d'une de ses passions, et voir si la façon dont elle en parle (quelque soit cette passion et même si elle semble a priori triviale) peut être une piste de detection d'un Z.
Désolé je blablate un peu à vide là
En fait j'ai connu qu'une seule relation (de 10 ans) avec une Z, l'amusant c'est qu'on a passé 95 % de notre vie commune a simplement nous définir "différent", mais sans idée précise de nos profils. Donc je dois pas être hyper bien placé pour parler de la detection des Z ^^ Par contre il y avait pas de conflits d'égo à proprement parlé dans notre relation, enfin ça prenait des chemins différents.
Mais c'était explosif oui, ça !
Bon je bavarde à coté de la plaque là (c'est bien du Z donc !?!)
Faudrait créer un sujet "détectons les Z en situation de flirt", j'imagine, parce que c'est vaste.
Si tu veux une réponse "café du commerce" (mais pas entièrement fausse ^^)
je dirais qu'un gars qui te parle foot, tu peux éliminer l'hypothèse Z - enfin sauf si à la limite, il t'en parle en allant dans 40.000 détails et en faisant des tonnes de liens avec de "vrais" sujets ^^ c'est à dire que faire causer une personne d'une de ses passions, et voir si la façon dont elle en parle (quelque soit cette passion et même si elle semble a priori triviale) peut être une piste de detection d'un Z.
Désolé je blablate un peu à vide là
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
@Mabac : Si j’ai bien compris, le fait qu’un garçon se désintéresse de toi te rabaisse d’autant plus que tu le jugeais déjà sans grand intérêt ?
Oui, ça me semble intéressant de savoir si c’est un zèbre :-) (terme à affiner !) : sinon, est-ce que tu te demandes si les garçons qui se désintéressent de toi sont vraiment en mesure d’apprécier tes qualités (ou du moins celles que tu penses avoir :-)) ?
Oui, ça me semble intéressant de savoir si c’est un zèbre :-) (terme à affiner !) : sinon, est-ce que tu te demandes si les garçons qui se désintéressent de toi sont vraiment en mesure d’apprécier tes qualités (ou du moins celles que tu penses avoir :-)) ?
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
En me basant sur ces deux définitions tirées du Larousse :
- Sentiment exagéré de sa propre valeur, estime excessive de soi-même, qui porte à se mettre au-dessus des autres
- Sentiment de dignité, fierté légitime, amour-propre
je dirai que je me rapproche de la première lorsqu'il s'agit de relations amoureuses. En somme, je ne comprends pas pourquoi on peut ne pas vouloir de moi puisqu'en regardant objectivement des critères standards, il me semble les remplir. Aussi, cela me vexe (orgueil) que, quand je jette mon dévolu sur un individu, il ne tombe pas sous mes charmes. Mais où je suis encore plus pernicieuse, c'est que parfois, il s'agit uniquement de combler mon égo (manque d'estime de soi) puisque si l'homme en question vient à être réellement intéressé, je peux carrément faire un pas en arrière et me dire que "Bah finalement, je ne sais pas blablabla".
Bref, cela ne donne pas une superbe image de ma personne m'enfin, je me dis qu'ici, je peux me laisser aller à tous mes travers, mêmes les pas jolis que la société n'aiment pas entendre ^^.
Quant à la détection des Z., je pense parvenir à détecter de plus en plus les Z. Notamment, cette année, je pense en avoir côtoyé deux, qui m'ont forcément attiré puisque connecté sur le même câblage. Mais ce sont ceux-là mêmes qui n'ont pas été super enclins à tenter un truc, ce qui m'a vexé comme un petit poux en mode "Je ne vois pas pourquoi pas ! Les critères classiques sont réunis : compréhension similaire du monde, entente et complicité, humour partagé, sensibilité au monde égale, individualité et indépendance accepté, sexualité bien... Bref, où les soucis finalement ?
.... et là, en vous écrivant, je viens de comprendre qu'en fait, j'envisage la relation amoureuse de manière tellement cartésienne que j'en oublie totalement l'émotionnel. Et ma problématique d'orgueil amoureux résulte plutôt de ma difficulté à comprendre que l'on puisse se laisser porter entièrement par ses émotions et ne pas rester pragmatique en toutes circonstances (exemple : nous nous plaisons, nous nous comprenons, nous remplissons respectivement une grande partie de nos critères amoureux = tentons une relation)...
- Sentiment exagéré de sa propre valeur, estime excessive de soi-même, qui porte à se mettre au-dessus des autres
- Sentiment de dignité, fierté légitime, amour-propre
je dirai que je me rapproche de la première lorsqu'il s'agit de relations amoureuses. En somme, je ne comprends pas pourquoi on peut ne pas vouloir de moi puisqu'en regardant objectivement des critères standards, il me semble les remplir. Aussi, cela me vexe (orgueil) que, quand je jette mon dévolu sur un individu, il ne tombe pas sous mes charmes. Mais où je suis encore plus pernicieuse, c'est que parfois, il s'agit uniquement de combler mon égo (manque d'estime de soi) puisque si l'homme en question vient à être réellement intéressé, je peux carrément faire un pas en arrière et me dire que "Bah finalement, je ne sais pas blablabla".
Bref, cela ne donne pas une superbe image de ma personne m'enfin, je me dis qu'ici, je peux me laisser aller à tous mes travers, mêmes les pas jolis que la société n'aiment pas entendre ^^.
Quant à la détection des Z., je pense parvenir à détecter de plus en plus les Z. Notamment, cette année, je pense en avoir côtoyé deux, qui m'ont forcément attiré puisque connecté sur le même câblage. Mais ce sont ceux-là mêmes qui n'ont pas été super enclins à tenter un truc, ce qui m'a vexé comme un petit poux en mode "Je ne vois pas pourquoi pas ! Les critères classiques sont réunis : compréhension similaire du monde, entente et complicité, humour partagé, sensibilité au monde égale, individualité et indépendance accepté, sexualité bien... Bref, où les soucis finalement ?
.... et là, en vous écrivant, je viens de comprendre qu'en fait, j'envisage la relation amoureuse de manière tellement cartésienne que j'en oublie totalement l'émotionnel. Et ma problématique d'orgueil amoureux résulte plutôt de ma difficulté à comprendre que l'on puisse se laisser porter entièrement par ses émotions et ne pas rester pragmatique en toutes circonstances (exemple : nous nous plaisons, nous nous comprenons, nous remplissons respectivement une grande partie de nos critères amoureux = tentons une relation)...
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
A mon avis, l'orgueil est une manifestation d'une faible estime de soi.
Il consiste à vouloir se convaincre de sa propre valeur en pensant que les autres la menacent.
Le fait d'en avoir conscience est l'étape essentielle pour s'en détacher.
Les zèbres sont plus concernés par une faible estime d'eux et donc par l'orgueil.
Sur ce forum, il y a un nombre impressionnant d'exemples (je m'inclus).
Par exemple, lors des discussions, les protagonistes se comportent comme si ils défendaient leur valeur et pas leur point de vue.
Si ça n'était pas le cas, ils pourraient acter leur désaccord après avoir exposé tous leurs arguments au lieu d'être sur des modes conflictuels.
Il consiste à vouloir se convaincre de sa propre valeur en pensant que les autres la menacent.
Le fait d'en avoir conscience est l'étape essentielle pour s'en détacher.
Les zèbres sont plus concernés par une faible estime d'eux et donc par l'orgueil.
Sur ce forum, il y a un nombre impressionnant d'exemples (je m'inclus).
Par exemple, lors des discussions, les protagonistes se comportent comme si ils défendaient leur valeur et pas leur point de vue.
Si ça n'était pas le cas, ils pourraient acter leur désaccord après avoir exposé tous leurs arguments au lieu d'être sur des modes conflictuels.
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: les zèbres et l'orgueil
Vois-tu, après plusieurs recherches, je me questionne toujours sur cette ambiguïté constante orgueil/estime de soi même si je tends aussi à penser que c'est lié en mode vases communicantes pour moi > je suis le roi du monde/je suis le plus nul de la terre.A mon avis, l'orgueil est une manifestation d'une faible estime de soi.
Je partage également ton avis sur les valeurs et les points de vue. J'ai d'ailleurs toujours eu le sentiment que c'était ma personne qui était évaluée lors de mes dissertations à l'école, sans jamais réussir à dissocier ma production et de mon individualité. D'ailleurs, depuis que j'en ai pris conscience, je m'efforce dans les débats d'idées de me détacher de mes valeurs et de l'émotionnel qui m'y lie pour rester sur les idées et le factuel (un véritable exercice de style).
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
Je ne voulais pas parler de la confiance en soi (confiance en ses capacités) ce à quoi me fait penser l'expression "je suis le plus nul de la terre" surtout si le sentiment n'est pas durable dans le temps.Mabac a écrit:je suis le roi du monde/je suis le plus nul de la terre.A mon avis, l'orgueil est une manifestation d'une faible estime de soi.
J'avais à l'esprit l'estime de soi comme s'aimer en acceptant ses forces et ses faiblesses.
Je trouve ça différent, mais peut-être que j'ai mal interprété.
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: les zèbres et l'orgueil
Je n'ai jamais vraiment cherché à différencier estime de soi et confiance en soi. Je pense que je vais me pencher sur la question du coup
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
Re: les zèbres et l'orgueil
tieutieu a écrit:A mon avis, l'orgueil est une manifestation d'une faible estime de soi.
Il consiste à vouloir se convaincre de sa propre valeur en pensant que les autres la menacent.
Le fait d'en avoir conscience est l'étape essentielle pour s'en détacher.
Les zèbres sont plus concernés par une faible estime d'eux et donc par l'orgueil.
Je suis d'accord, en revanche, je ne suis pas convaincue que les zèbres soient plus touchés que "les autres".
J'ai constaté chez certaines personnes des plus prétentieuses (j'ai associé la "prétention" à une attitude hautaine qui reposait, a posteriori, sur des fondements peu solides), croisées ces derniers temps dans un contexte où l'on est amené à confronter ses compétences et à faire ses preuves, qu'elles étaient en réalité plus fragiles et impressionnables que je ne l'aurais imaginé au vu de la grande confiance en soi qu’elles pouvaient afficher, un contraste surprenant, quand on pourrait s’attendre à une autosatisfaction à toute épreuve de leur part.
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
je suis d'accord aussi avec tieutieu
je me considère pas comme orgueilleux mais cela ne m'empêche pas de m'affirmer
j'ai ce droit d'exister aussi
il est évident aussi parfois que en marquant ses différences on puisse passer pour orgeueilleux mais là je n'ai pas prise sur ce que pensent les autres de moi et fondamentalement je m'en fous par dessus le marché, au moins de plus en plus
avant le regard des autres avait son importance , mais au delà du paraitre c'est davantage l'acceptation et l'appartenance que je recherche
l'orgueil fait fuir par définition, et je ne me considère pas assez smart que pour prétendre quoi que ce soit, je ne fais que douter
parfois je flamboie et je dis, mais juste par envie de dire et partager , émulaltion, je suis souvent déçu d'ailleurs de l'absence de retour
si j'étais orgueillleux je ne serai pas déçu , je me mangerai moi même en quelque sorte
je peux être prétention , dans le sens prétendre, mais pour moi c'est autre chose, c'est argumentable alors
je me considère pas comme orgueilleux mais cela ne m'empêche pas de m'affirmer
j'ai ce droit d'exister aussi
il est évident aussi parfois que en marquant ses différences on puisse passer pour orgeueilleux mais là je n'ai pas prise sur ce que pensent les autres de moi et fondamentalement je m'en fous par dessus le marché, au moins de plus en plus
avant le regard des autres avait son importance , mais au delà du paraitre c'est davantage l'acceptation et l'appartenance que je recherche
l'orgueil fait fuir par définition, et je ne me considère pas assez smart que pour prétendre quoi que ce soit, je ne fais que douter
parfois je flamboie et je dis, mais juste par envie de dire et partager , émulaltion, je suis souvent déçu d'ailleurs de l'absence de retour
si j'étais orgueillleux je ne serai pas déçu , je me mangerai moi même en quelque sorte
je peux être prétention , dans le sens prétendre, mais pour moi c'est autre chose, c'est argumentable alors
Invité- Invité
Re: les zèbres et l'orgueil
Je ne considère pas comme légitime que quelqu'un ait quelque sorte d'ascendant moral sur un autre (un avis ou une critique).
Généralement ce genre de critique est faîte par quelqu'un qui remarque que l'on a du pouvoir sur soi et du pouvoir tout court. Il essaye de grappiller les miettes.
Parce qu'on devrait remettre en question nôtre nature existentielle ? Que peut faire l'orgueil d'un fait si c'est justifié ?
La haine répond par le pouvoir.
Quant à l'orgueil c'est une vraie question philosophique. Etre jeune et orgueilleux, rien de plus normal. Mais c'est une erreur.
Si on demande à un orgueilleux s'il peut être fier il répondra généralement non. Etre vraiment satisfait d'une oeuvre de l'esprit ou autre, ça demande de la complexité et du temps. Dire que l'orgueilleux ignore la complexe vérité, c'est dire que le concept vécu de l'orgueil est une limite à une réflexion plus profonde, plus lente.
Vous êtes orgueilleux, on le dit ?
Mais si on vous admire pour ce que vous dîtes, n'est-ce pas que l'orgueil fait place au questionnement...
C'est long la fierté, c'est une vraie idée...
Généralement ce genre de critique est faîte par quelqu'un qui remarque que l'on a du pouvoir sur soi et du pouvoir tout court. Il essaye de grappiller les miettes.
Parce qu'on devrait remettre en question nôtre nature existentielle ? Que peut faire l'orgueil d'un fait si c'est justifié ?
La haine répond par le pouvoir.
Quant à l'orgueil c'est une vraie question philosophique. Etre jeune et orgueilleux, rien de plus normal. Mais c'est une erreur.
Si on demande à un orgueilleux s'il peut être fier il répondra généralement non. Etre vraiment satisfait d'une oeuvre de l'esprit ou autre, ça demande de la complexité et du temps. Dire que l'orgueilleux ignore la complexe vérité, c'est dire que le concept vécu de l'orgueil est une limite à une réflexion plus profonde, plus lente.
Vous êtes orgueilleux, on le dit ?
Mais si on vous admire pour ce que vous dîtes, n'est-ce pas que l'orgueil fait place au questionnement...
C'est long la fierté, c'est une vraie idée...
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
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